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CA 02647251 2008-12-03
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SYSTEME DE GESTION DE DOCUMENTS SANS RECONNAISSANCE DE
MARQUAGE IMPRIMÉ
Domaine technique
La présente invention se rapporte au domaine général de la
production électronique de courrier et elle concerne plus particulièrement
un procédé de marquage des pages d'un document permettant la
commande de moyens de pliage et d'insertion de documents sans le
recours classique à un marquage optique de reconnaissance. (OMR)..
Etat de la technique
La production électronique de courrier est un domaine en forte
progression car on tend aujourd'hui de plus en plus à remplacer les
documents papiers par des documents électroniques. Elle est notamment
mise en uvre dans les systèmes de traitement de courrier comme
l'illustre la demande FR2 896 902 de la demanderesse.
Dans de tels systèmes de traitement de courrier, il est important
que pendant la phase d'insertion des documents, le système dispose
d'informations sur les différents documents à insérer dans une enveloppe
donnée pour assurer un contrôle d'intégrité. Actuellement, cette
information est obtenue au moyen de marquages imprimés sur les
documents à insérés connus sous le sigle OMR (Optical Mark
Recognation). Or, ces marquages qui se présentent souvent sous la forme
de lignes noires en bordure de chaque page sont particulièrement
disgracieux et peu appropriés à l'envoi de courriers commerciaux dont la
présentation doit être particulièrement soignée.
Aussi, il a été envisagé de supprimer ces marquages et de les
remplacer par des données stockées dans une puce RFID intégrée dans
chacune des pages du document. Malheureusement, une telle solution est
très onéreuse et elle nécessite en outre des dispositifs de lecture
spécifiques.
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But et objet de l'invention
La présente invention propose donc une solution qui puisse à un
coût raisonnable supprimer ces marquages sur des documents imprimés
devant faire l'objet d'une phase ultérieure d'insertion de ces documents
dans des enveloppes.
Ce but est atteint par un procédé d'insertion de pages d'un
document dans un système de production de courrier comportant au
moins un poste de travail utilisateur sur lequel est élaboré ledit document,
des moyens d'impression pour imprimer les pages dudit document et des
moyens de pliage et d'insertion pour une fois imprimées, plier ces pages
et les insérer dans une enveloppe, procédé dans lequel pour piloter
l'insertion dans ladite enveloppe de chacune desdites pages dudit
document, lesdits moyens de pliage et d'insertion génèrent pour chaque
page dudit document, un code de marquage unique à partir d'une
combinaison prédéterminée de caractères extraits de chacune desdites
pages, puis lesdits codes de marquage uniques ainsi obtenus sont
comparés avec des codes de marquage élaborés lors de l'élaboration
desdits documents à partir de ladite combinaison prédéterminée de
caractères et stockés dans une base de données accessible depuis lesdits
moyens de pliage et d'insertion.
Ainsi, l'apposition par impression d'un marquage physique sur
chaque page n'est plus nécessaire pour réaliser les opérations de pliage et
d'insertion dans un système de production de courrier.
Avantageusement, ladite combinaison prédéterminée de caractères
est un mot alphanumérique qui peut être formé par une suite des nièmes
caractères d'au plus chacune des lignes de ladite page, n étant
prédéterminé, au moins égal à un et inférieur ou égal au nombre de
caractères par ligne de ladite page. Il peut aussi être formé par une suite
des nièmes et kièmes caractères d'au plus chacune des lignes de ladite
page, n et k étant prédéterminés et chacun inférieur ou égal au nombre
de caractères par ligne de ladite page, n étant au moins égal à 1 et k au
moins égal à 2. Il peut encore être formé par une suite comportant le
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premier caractère de la première ligne, le deuxième caractère de la
deuxième ligne, le troisième caractère de la troisième ligne et ainsi de
suite jusqu'à la dernière ligne de la page.
De préférence, ledit code de marquage unique est généré au
niveau d'un serveur informatique et il est ensuite adressé auxdits moyens
de pliage et d'insertion avec des informations de pilotage desdits moyens
de pliage et d'insertion.
Brève description des dessins
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention
ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non
limitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels:
- la figure 1 montre un exemple d'un système de production de
courrier selon l'invention,
- la figure 2 est un organigramme illustrant les différentes étapes
de préparation et de mise sous pli des documents formant un article de
courrier, et
- la figure 3 est un organigramme illustrant les différentes étapes
de génération d'un code de marquage unique permettant la mise sous pli
des articles de courrier.
Mode(s) de réalisation de l'invention
La figure 1 montre l'architecture d'un système de production de
courrier permettant la préparation, la mise sous pli et l'affranchissement
d'articles de courrier et dans lequel peut être mise en uvre l'invention.
Ce système est organisé autour d'un poste utilisateur traditionnel
10 faisant de préférence partie d'un réseau local 12 interne à l'entreprise à
laquelle appartient ce poste utilisateur et comportant classiquement au
moins une unité centrale 10A et une interface utilisateur (clavier 10B et
écran 10C). Depuis ce poste utilisateur, outre ses fonctions bureautiques
standards, l'utilisateur peut accéder à une application de production de
courrier disponible de préférence sur un serveur informatique centralisé 14
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pour récupérer les différentes pages (par exemple P1 à P3) constituant un
document donné que souhaite expédier l'utilisateur, que ces pages se
trouvent sur son poste ou sur celui d'un autre utilisateur ou réparties entre
les deux (on peut ainsi rassembler des pages provenant de logiciels
applicatifs différents) ou encore dans une base de données de l'entreprise
présente avantageusement sur ce serveur informatique centralisé. Cette
application dispose en outre, comme il est connu, de toutes les
fonctionnalités nécessaires à l'affranchissement d'un article de courrier et
lui permet donc, en suivant les instructions affichées, de saisir toutes les
données nécessaires à un envoi, comme le pays de destination, la valeur
assurée, et différentes données relatives à des services à valeur ajoutée
comme un service de suivi par exemple.
Il est aussi prévu, connecté au réseau local 12 mais disposés
avantageusement au niveau du service courrier de l'entreprise, des
moyens d'impression 10D à haute cadence d'impression, par exemple une
imprimante laser, et des moyens de pliage et d'insertion 10E, par exemple
une plieuse/inséreuse, reliés à ces moyens d'impression et au niveau
desquels les pages du document imprimés par les moyens d'impression
sont pliées et insérées dans une enveloppe E, avantageusement à fenêtre,
dont le rabat est collé une fois cette insertion réalisée. Comme dans tout
système d'affranchissement de type ouvert destiné à imprimer au moyen
d'une imprimante standard une empreinte postale comportant un montant
d'affranchissement ayant une valeur monétaire, il est nécessaire que
l'unité centrale 10A soit reliée à un dispositif postal de sécurité (PSD) 16
qui fournit une preuve du paiement de l'affranchissement pour le service
postal destinataire du courrier. Ce dispositif postal de sécurité est lui-
même relié à un serveur informatique 18 du concessionnaire directement
ou via un réseau de communications 20. Ce serveur 18 est relié à son tour
à un serveur informatique 22 de l'administration postale. Les serveurs
informatiques du concessionnaire du dispositif postal de sécurité et de
l'administration postale peuvent bien entendu être eux-mêmes accessibles
depuis le réseau de communications comme illustré.
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Il est important de noter que la phase d'affranchissement précitée
mettant en oeuvre le dispositif postal de sécurité 16 et les serveurs 18 et
22 reliés au réseau de communications 20 n'est pas indispensable à
l'invention et peut être réalisée en externe, par exemple par un routeur
auquel sont adressés les articles de courrier une fois mis sous pli par les
moyens de pliage et d'insertion 10E.
La figure 2 est un organigramme illustrant les différentes étapes de
préparation et de la mise sous pli des documents formant un article de
courrier.
L'utilisateur qui souhaite procéder à l'expédition d'un article de
courrier va dans une première étape 100 accéder à l'application de
production de courrier depuis son poste de travail 10, laquelle va lui
demander, dans une étape 102, quel est le document qu'il souhaite
expédier afin qu'elle puisse récupérer les différentes pages de ce
document. Une fois ces pages récupérées, elle va, dans une étape 104,
conformément à l'invention déterminer pour chaque page du document un
code de marquage unique qu'elle va associer aux informations connues en
soi propres à assurer le pilotage des moyens de pliage et d'insertion,
l'ensemble de ces données, informations de pilotage et codes de
marquage uniques du document étant, dans une étape 106, stockées dans
la base de données du serveur informatique centralisé 14. Dans une
nouvelle étape 108, les documents sont alors imprimés par les moyens
d'impression 10D puis chargés dans les moyens de pliage et d'insertion
10E dans une étape suivante 110. Cette phase de chargement peut être
effectuée automatiquement si les moyens de pliage et d'insertion sont
raccordés directement aux moyens d'impression ou manuellement au fur
et à mesure des impressions ou par lots dans le cas contraire. L'envoi d'un
ordre de mise sous pli, dans une étape 112, va lancer une numérisation de
chacune des pages des documents chargés dans les moyens de pliage et
d'insertion 10E et une extraction automatique par les moyens de
reconnaissance OCR des codes de marquages uniques contenus dans ces
pages. Une recherche, dans une étape suivante 114, de codes identiques
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ou statistiquement similaires dans la base de données permettra alors,
dans une étape terminale 116, de plier et insérer les pages reconnues du
document précédemment imprimé dans l'enveloppe qui lui est destinée
avant d'en coller le rabat. L'enveloppe ainsi fermée est alors mise à la
disposition d'un routeur qui sera chargé de son affranchissement. Lorsque
la reconnaissance d'une des pages d'un document n'est pas validée, un
code d'erreur est généré et de préférence toutes les pages de ce
document sont aiguillées vers un bac de réception pour un traitement
manuel ultérieur.
La figure 3 illustre plus précisément comment sans l'utilisation
d'OMR un code de marquage unique peut avec le procédé de l'invention
être affecté à chaque page d'un document imprimé afin de permettre sa
mise sous pli ultérieur.
En effet, selon l'invention, les moyens d'impression étant capables
de déterminer les caractères imprimés sur chaque page, il leur est donc
possible d'extraire (étape 150) de chacune des lignes de ces pages, ou
seulement de certaines d'entres elles, un caractère prédéterminé défini
par son emplacement dans cette ligne, par exemple le nième caractère de
la ligne, et à partir de tous ces mêmes nièmes caractères de la page de
générer (étape 152) le code de marquage unique spécifique à cette page.
Le mot alphanumérique ainsi obtenu par la suite de ces caractères qui
peuvent être des chiffres, des lettres, des caractères spéciaux ou même
des espaces, est en quelque sorte une signature de la page. Une fois les
codes de toutes les pages d'un document déterminés, ce document peut
être imprimé avant d'être transmis aux moyens de pliage et d'insertion
(étape 154). Lorsque la phase d'insertion débutera, les moyens de pliage
et d'insertion pourvus des moyens de numérisation et de reconnaissance
OCR pourront reconstituer le code de marquage unique associé à chaque
page en extrayant de celle-ci les caractères qu'elle renferme (étape 156),
choisis bien entendu selon le même processus que celui ayant servi à la
création du code originel. Il leur suffira alors par une recherche de
comparer (étape 158) ce code avec ceux présents dans la base de
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données créée lors de la phase d'impression pour valider l'insertion de la
page dans l'enveloppe qui lui est destinée (étape 160).
On notera que du fait de la présence éventuelle de poussières ou
par exemple d'une éventuelle numérisation oblique, il se peut que le code
de marquage unique obtenu soit quelque peu différent de celui d'origine.
C'est pourquoi, les moyens de reconnaissance comportent également des
moyens de calculs statistiques, connus en soi, par exemple de type
Mahalanobis ou distance Euclidienne ou de Manhattan, pour déterminer le
code d'origine le plus probable et donc le plus proche de celui numérisé.
Bien entendu, si l'invention a été décrite en prenant en compte
comme code unique la succession des nième caractères de chaque ligne,
celle-ci ne saurait être limitée à cette seule configuration et tout autre
configuration peut être aussi envisagée, comme de prendre les nième et
kième caractères de chaque ligne ou encore de prendre par exemple le
premier caractère de la première ligne, le deuxième caractère de la
deuxième ligne, le troisième caractère de la troisième ligne et ainsi de
suite. Plus précisément, toute combinaison prédéterminée de caractères
permettant d'obtenir un code de marquage unique est envisageable.
Avec la présence invention, on peut ainsi créer des courriers
commerciaux présentant une qualité d'impression exceptionnelle qui ne
sont pas entachés par la présence désagréable de marquages imprimés.
En outre, la quantité d'encre éjectée étant moindre, le cycle d'impression
pour une tête d'impression donnée est prolongé.
