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CA 02647291 2013-08-23
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DISPOSITIF DE FERMETURE AVEC UN RIDEAU PRESENTANT
DES BORDS LATERAUX FLEXIBLES
Domaine de l'invention
L'invention est relative à un dispositif comprenant un rideau présentant des
bords
latéraux flexibles pourvu d'une surépaisseur s'étendant suivant la direction
longitudinale des
bords latéraux, cette surépaisseur étant guidée par des chemins de guidage
permettant ainsi de
déplacer le rideau entre une position de fermeture et une position
d'ouverture. Ce dispositif
peut être destiné à la fermeture d'une baie de porte ou de fenêtre, du volume
de chargement
d'un véhicule, tel que d'un camion ou d'un bateau, au recouvrement d'une
piscine, etc.
Contexte de l'invention
La difficulté dans le développement d'un tel dispositif est qu'il faut
toujours chercher
un compromis entre la flexibilité et la rigidité des bords latéraux du rideau
pour éviter que les
différentes couches dont ils sont généralement formées se déchirent ou se
désolidarisent
pendant l'ouverture et la fermeture du rideau.
En particulier, lorsque le rideau est entraîné vers sa position de fermeture
par l'action
d'une force de poussée sur les bords latéraux du rideau, la pression exercée
suivant la
direction longitudinale de ces derniers, suite au frottement dans les chemins
de guidage, peut
être relativement importante. Ceci est notamment le cas pour un rideau d'une
grande
superficie ou pour un rideau exposé au vent. Afin d'éviter que les bords
latéraux se bloquent
dans les chemins de guidage ou qu'ils se dégagent de ceux-ci, il est important
que ces bords
soient suffisamment rigides et incompressibles dans leur direction
longitudinale tout en étant
suffisamment flexibles et déformables par torsion.
Ceci n'est par exemple pas le cas dans le dispositif faisant l'objet du
document WO
03/048497. En effet, ce dispositif comprend à ces bords latéraux un bourrelet
se déplaçant
dans un chemin de guidage qui, au contraire, est compressible dans sa
direction longitudinale.
Par ailleurs, il est préférable que les bords latéraux du rideau soient
flexibles pour permettre
qu'ils se dégagent des chemins de guidage lorsqu'une certaine force est
exercée sur le rideau,
afin d'éviter que celui-ci soit endommagé. Lors de la réintroduction des bords
latéraux dans
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les chemins de guidage, ceux-ci doivent pouvoir se déformer élastiquement
et/ou fléchir sans
être détériorés et sans que le rideau ou les chemins de guidage puissent être
endommagés.
De plus, les bords latéraux doivent présenter un frottement réduit par rapport
aux
chemins de guidage et pouvoir subir un nombre important de cycles d'ouverture
et de
fermeture du rideau, par exemple de un à deux millions, sans dégradation de
leurs
caractéristiques physiques, comme par exemple leur rigidité et flexibilité.
Il est également important que les bords latéraux puissent plier élastiquement
suivant
une courbe sensiblement continue, c.-à-d. en forme d'arc, sans former des
discontinuités,
comme par exemple des plis. En effet, la courbure des bords latéraux, qui se
serait formé
d'une manière élastique, par exemple, lors de la réintroduction des bords
latéraux dans les
chemins de guidage, doit varier d'une façon continue, sinon le rideau ou ses
bords latéraux
risquent d'être endommagés. Ce problème se pose souvent dans les dispositifs
de fermeture
actuels à rideau souple.
Étant donné que le rideau du dispositif de fermeture, suivant l'invention, est
conçu à
être déplacé à très grande vitesse, de l'ordre de 1 à 3 m/sec, entre la
position d'ouverture et la
position de fermeture, il est important que les bords latéraux soient très
légers.
A cet égard, il est connu, notamment par le document WO 03/048497, en
particulier
par la forme de réalisation représentée à la figure 4, de prévoir une armature
17 dans une
bande d'entraînement 10 faisant partie d'une courroie crantée 11. Il a été
constaté qu'après un
certain nombre de cycles d'ouverture et de fermeture du rideau, cette armature
17 sort et se
détache de la bande d'entraînement, ce qui la rend inutilisable.
Le document WO 02/25048 montre, à la figure 37, des moyens d'accrochage formés
par deux rubans souples 62 et 63 connus sous le nom commercial "Velcro" par
lesquels une
bande métallique 19 est attachée d'une manière amovible au bord latéral du
volet 1.
Egalement, après un certain nombre de cycles d'ouverture et de fermeture du
volet, les rubans
62 et 63 se détachent de la bande métallique 19 nécessitant ainsi des
réparations coûteuses.
De plus, la bande métallique 19 ne peut pas se tordre, ce qui est un grand
inconvénient
pour le cas où cette bande devrait pouvoir se dégager de son chemin de guidage
par suite d'un
accident.
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Enfin, si par exemple le rideau ou un ruban de support de ce dernier est fixé
entre deux
bandes qui sont plus rigides que le rideau ou ce ruban, il a été constaté que
le risque existe que
celui-ci se détériore à l'endroit et/ou à proximité de l'endroit où il est
fixé entre ces deux
bandes lors d'une nombre important de cycles d'ouverture et de fermeture. Une
telle situation
se présente notamment dans les documents WO 95/30064 et EP 1 460 231 A2.
Plus particulièrement, le document EP 1 460 231 A2 concerne une porte
coulissante
flexible comprenant une courroie de support 2, qui est réalisée en une matière
sensiblement
analogue à celle du rideau 3 dont est formée la porte. Il s'agit, par
conséquent, d'une courroie
2 qui est nécessairement plus souple que la courroie saillante 11. Cette
dernière présente en
effet une épaisseur relativement importante et est constituée d'un matériau
composite
relativement dur qui, de plus, est très peu flexible. Il a été constaté que,
après un nombre
important de flexions auxquelles ces portes sont généralement soumises, la
courroie saillante
11 se détériore d'un point tel à les rendre inutilisables.
Un des buts essentiels de l'invention est de proposer une solution
techniquement et
économiquement justifiée à l'ensemble des problèmes précités.
Résumé de l'invention
Selon un aspect général, l'invention vise donc un dispositif de fermeture
d'une baie ou
autre ouverture, le dispositif comprenant un rideau présentant des bords
latéraux flexibles
ayant une surépaisseur s'étendant suivant une direction longitudinale des
bords latéraux, cette
surépaisseur étant guidée par des chemins de guidage permettant de déplacer le
rideau entre
une position de fermeture et une position d'ouverture, le rideau comprenant au
moins un
câble, sensiblement incompressible dans le sens de sa longueur, s'étendant
sensiblement
parallèlement aux bords latéraux du rideau afin de permettre d'appliquer une
force de poussée
sur les bords latéraux du rideau suivant leur direction longitudinale pour
déplacer le rideau de
sa position d'ouverture vers sa position de fermeture, une surface neutre des
bords latéraux
formée lors de la flexion du câble étant située dans ce câble, le câble étant
fixé par rapport au
rideau, à proximité de chacun des bords latéraux du rideau d'une manière
inamovible en
empêchant tout déplacement relatif par rapport au rideau.
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Selon un autre aspect général, l'invention vise un dispositif de fermeture
d'une baie ou
autre ouverture, le dispositif comprenant un rideau présentant des bords
latéraux flexibles
ayant une surépaisseur s'étendant suivant une direction longitudinale des
bords latéraux, cette
surépaisseur étant guidée par des chemins de guidage permettant de déplacer le
rideau entre
une position de fermeture et une position d'ouverture, le rideau comprenant au
moins un
câble, sensiblement incompressible dans le sens de sa longueur, s'étendant
sensiblement
parallèlement aux bords latéraux du rideau afin de permettre d'appliquer une
force de poussée
sur ces bords latéraux suivant leur direction longitudinale pour déplacer le
rideau de sa
position d'ouverture vers sa position de fermeture, le câble étant incorporé
dans la
surépaisseur, les bords latéraux ayant une surface neutre, cette surface
neutre définissant un
plan dans lequel aucune compression, ni allongement, suivant la direction
longitudinale des
bords latéraux, a lieu lorsque les bords latéraux sont soumis à des forces qui
tendent à les
courber, la surface neutre des bords latéraux formée lors de la flexion du
câble étant située
dans le câble, le câble étant fixé par rapport au rideau, à proximité de
chacun des bords
latéraux du rideau d'une manière inamovible en empêchant tout déplacement
relatif par
rapport au rideau, le dispositif comprenant aussi des moyens d'entraînement
permettant
d'exercer une force de poussée sur les câbles dans leur direction
longitudinale pour permettre
de déplacer le rideau vers sa position de fermeture.
Selon un autre aspect général, l'invention vise un dispositif de fermeture
d'une baie ou
autre ouverture, le dispositif comprenant un rideau présentant des bords
latéraux flexibles
ayant une surépaisseur s'étendant suivant une direction longitudinale des
bords latéraux, cette
surépaisseur étant guidée par des chemins de guidage permettant de déplacer le
rideau entre
une position de fermeture et une position d'ouverture, le rideau comprenant au
moins un
câble, sensiblement incompressible dans le sens de sa longueur, s'étendant
sensiblement
parallèlement aux bords latéraux du rideau afin de permettre d'appliquer une
force de poussée
sur ces bords latéraux suivant leur direction longitudinale pour déplacer le
rideau de sa
position d'ouverture vers sa position de fermeture, le câble étant incorporé
dans la
surépaisseur, les bords latéraux ayant une surface neutre, cette surface
neutre définissant un
plan dans lequel aucune compression, ni allongement, suivant la direction
longitudinale des
bords latéraux, a lieu lorsque les bords latéraux sont soumis à des forces qui
tendent à les
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4a
courber, la surface neutre des bords latéraux formée lors de la flexion du
câble étant
située dans le câble, le câble étant fixé par rapport au rideau, à proximité
de chacun des bords
latéraux du rideau d'une manière inamovible en empêchant tout déplacement
relatif par
rapport au rideau, le câble étant incorporé dans une bande en une matière
sensiblement
=
élastique au niveau de la surface neutre des bords latéraux formée lors de la
flexion de la
bande, la surépaisseur comprenant des courroies crantées présentant une
succession de dents
et s'étendant de part et d'autre du plan du rideau suivant la direction
longitudinale des bords
latéraux, la bande étant incorporée entre les courroies crantées.
Selon un autre aspect général, l'invention vise un dispositif de fermeture
d'une baie ou
autre ouverture, le dispositif comprenant un rideau présentant des bords
latéraux flexibles
ayant une surépaisseur s'étendant suivant une direction longitudinale des
bords latéraux, cette
surépaisseur étant guidée par des chemins de guidage permettant de déplacer le
rideau entre
une position de fermeture et une position d'ouverture, le rideau comprenant au
moins un
câble, sensiblement incompressible dans le sens de sa longueur, s'étendant
sensiblement
parallèlement aux bords latéraux du rideau afin de permettre d'appliquer une
force de poussée
sur ces bords latéraux suivant leur direction longitudinale pour déplacer le
rideau de sa
position d'ouverture vers sa position de fermeture, le câble étant incorporé
dans la
=
surépaisseur, les bords latéraux ayant une surface neutre, cette surface
neutre définissant un
plan dans lequel aucune compression, ni allongement, suivant la direction
longitudinale des
bords latéraux, a lieu lorsque les bords latéraux sont soumis à des forces qui
tendent à les
courber, la surface neutre des bords latéraux formée lors de la flexion du
câble étant située
dans le câble, le câble étant fixé par rapport au rideau, à proximité de
chacun des bords
latéraux du rideau d'une manière inamovible en empêchant tout déplacement
relatif par
rapport au rideau, la surépaisseur comprenant des courroies crantées
présentant une
succession de dents et s'étendant de part et d'autre du plan du rideau suivant
la direction
longitudinale des bords latéraux, le câble étant incorporée entre les
courroies crantées.
Avantageusement, le rideau est pourvu d'une succession de plusieurs câbles
juxtaposés
immobilisés les uns par rapport aux autres et s'étendant suivant un plan
parallèle au plan du
rideau. Suivant une forme de réalisation préférentielle de l'invention, le ou
les câbles sont
maintenus et de préférence noyés dans un support élastique.
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4b
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la
description donnée,
ci-après, à titre d'exemple non limitatif, de quelques formes de réalisation
particulières d'un
dispositif à rideau, suivant l'invention, avec référence aux dessins annexés.
Brève description des dessins
La figure 1 est une vue schématique en coupe verticale d'un dispositif à
rideau en
position de fermeture.
La figure 2 est une vue analogue à celle de la figure 1 avec le rideau dans sa
position
d'ouverture.
La figure 3 est une vue frontale de ce même dispositif, également avec le
rideau dans
la position d'ouverture.
=
La figure 4 est une vue en perspective d'une partie du bord latéral d'un
rideau d'un
dispositif, suivant une première forme de réalisation de l'invention.
La figure 5 est une coupe longitudinale partielle d'une partie enroulée du
bord latéral
d'un rideau, suivant une deuxième forme de réalisation de l'invention.
La figure 6 est une vue schématique en élévation et de face, avec brisure
partielle,
d'une troisième forme de réalisation particulière de l'invention.
La figure 7 est une vue schématique d'une coupe longitudinale de la forme de
réalisation représentée à la figure 6.
La figure 8 est une vue analogue à la figure 4 d'une quatrième forme de
réalisation.
La figure 9 est une vue en perspective, avec brisure partielle, d'une partie
d'une bande
incompressible fixée à proximité des bords latéraux du rideau d'un dispositif
suivant
l'invention.
=
Description des réalisations de l'invention
Dans les différentes figures, les mêmes chiffres de référence se rapportent à
des
éléments identiques ou analogues.
D'une façon générale, l'invention concerne un dispositif comprenant un rideau
qui est
de préférence souple et est par exemple formé par une bâche, un filet, etc. et
qui présente des
bords latéraux flexibles pourvus d'une surépaisseur s'étendant suivant la
direction
longitudinale des bords latéraux. Dans d'autres formes de réalisation, le
corps du rideau peut
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4c
être formé par une succession de lamelles articulées les unes aux autres,
s'étendant
perpendiculairement à sa direction de déplacement et bordées latéralement par
une zone
souple présentant la surépaisseur précitée.
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Cette surépaisseur est guidée dans des chemins de guidage permettant
ainsi de déplacer le rideau entre une position de fermeture et une position
d'ouverture.
Le rideau est caractérisé par le fait qu'il est pourvu d'au moins un
câble sensiblement incompressible dans le sens de sa longueur s'étendant
parallèlement
5 aux
bords latéraux du rideau. Une préférence est donnée à une série de câbles
s'étendant
les uns à côté des autres dans un même plan et parallèlement aux bords
latéraux du
rideau. Ce plan est parallèle au plan du rideau d'une manière telle à
permettre
d'appliquer une force de poussée sur ces bords latéraux suivant leur direction
longitudinale pour déplacer le rideau de sa position d'ouverture vers sa
position de
fermeture.
Par "plan du rideau 2", il faut entendre la surface plane du rideau
déroulé dans des chemins de guidage rectilignes.
Une autre caractéristique essentielle de l'invention est que le plan ou
la surface neutre desdits bords latéraux formé lors de la flexion de ces bords
est situé
dans le ou les câbles mêmes. Ces derniers doivent de plus être fixés par
rapport au
rideau à proximité de chacun des bords latéraux de ce dernier d'une manière
inamovible.
Ce ou ces câbles peuvent donc se trouver aux bords latéraux du rideau ou à une
distance
relativement réduite de ceux-ci.
On entend par "surface neutre d'un bord du rideau", le plan dans
lequel aucune compression, ni allongement, suivant la direction longitudinale
de ce bord,
a lieu lorsque ce bord est soumis à des forces qui tendent à le courber. Les
parties de ce
bord situées entre la surface neutre et le centre de courbure sont en
compression et se
raccourcissent, tandis que les parties situées de l'autre côté de cette
surface neutre sont
tendues et s'allongent.
Les figures 1 à 3 montrent très schématiquement un dispositif dans
lequel la présente invention, telle que définie ci-dessus, est applicable.
Dans ce cas, ce dispositif est monté en regard d'une baie de porte 1 et
comprend un rideau 2 coopérant avec un tambour 3. Les bords latéraux 4 de ce
rideau 2
sont guidés dans des chemins de guidages 5.
Dans la figure 1, le rideau 2, après avoir été déroulé du tambour 3
dans le sens des flèches 6, est amené dans la position de fermeture, alors que
les figures
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2 et 3 montrent le rideau 2 dans la position d'ouverture après avoir été
enroulé sur le
tambour 3 dans le sens des flèches 7.
La figure 4 concerne une première forme de réalisation du dispositif
suivant l'invention.
Dans cette forme de réalisation, les bords latéraux 4 sont formés par
une surépaisseur 4' qui est guidée dans des chemins de guidage, non
représentés. Cette
surépaisseur 4' comprend une bande plate flexible 8 en une matière élastique,
p.e. du
polyuréthane, dans laquelle sont incorporés une série de câbles 21 parallèles
s'étendant
dans la surface neutre 24 suivant le sens longitudinal de cette bande. Cette
bande 8 est
sensiblement incompressible dans le sens de sa longueur et, éventuellement, de
sa
largeur et est fixée d'une manière inamovible sur une des faces du rideau 2 à
l'endroit
des bords latéraux 4. Elle est formée par les câbles 21 et un support 22 pour
ces
derniers et est très peu ou ne pas flexible suivant une direction transversale
à sa
direction longitudinale et parallèle à ses grandes faces. La bande 8 peut de
préférence
subir une torsion autour d'un axe longitudinal.
Ainsi, en appliquant une force de poussée sur ces bords latéraux 4
dans le sens des flèches 6, comme indiqué dans la figure 1, on peut déplacer
le rideau 2
de sa position d'ouverture vers sa position de fermeture.
Sur la face de cette bande 8, opposée à celle orientée vers le rideau 2,
est collée une courroie crantée 9, alors que sur l'autre face des bords 4, en
regard de la
bande 8, est collée une courroie non-crantée 10.
La figure 5 montre une forme de réalisation dans laquelle les deux
courroies 9 et 10 présentent des dents 11 respectivement 12 qui s'engrènent
les unes
avec les autres dans la position enroulée du rideau 2.
Lors de la flexion de la bande 8, comme montrée à la figure 5, la
surface neutre 24 ainsi obtenue vient se situer dans les câbles 21. Ceci est
très
important pour éviter que les courroies 9 et 10 puissent se détacher du rideau
après un
grand nombre de cycles d'ouverture et de fermeture de ce dernier. Il est, en
effet, ainsi
qu'il s'agit, dans le cadre de la présente invention, d'un rideau qui doit
pouvoir subir
entre un et deux millions de cycles d'ouverture et de fermeture.
Les figures 6 et 7 illustrent la mise en état automatique d'un dispositif
à rideau après qu'un des bords latéraux s'est dégagé de son chemin de guidage
5. Ces
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7
deux figures montrent clairement la torsion à laquelle le bord 4, comprenant
une
succession de blocs 19, est soumis lors de sa réintroduction dans le chemin de
guidage
correspondant 5.
Dans la figure 7, on montre en traits pleins le bord 4 sans bande
incompressible, tandis que l'on montre en traits interrompus le cas où une
telle bande
est incorporée dans ce bord 4.
Dans la forme de réalisation sans bande incompressible, les parties du
rideau entre les blocs 19 se déforment d'une manière incontrôlée, avec comme
conséquence qu'au moment où les blocs 19 doivent s'engager dans le chemin de
guidage 5, ceux-ci s'accrochent à ce dernier à l'endroit indiqué par les
flèches 27.
Un autre problème qui peut se présenter si le rideau ne présente pas
une bande incompressible est que le bord latéral peut pénétrer dans l'espace
libre entre
le tambour et l'entrée des chemins de guidage au moment où le rideau se
déplace vers sa
position de fermeture.
Grâce au fait de prévoir une bande incompressible à proximité du bord
latéral du rideau, qui est moins flexible que ce dernier, on obtient une
déformation
beaucoup moins prononcée des parties du bord 4 entre deux blocs successifs et
une
courbure uniforme, sans discontinuités, de ce dernier lors de sa
réintroduction dans le
chemin de guidage.
La figure 8 concerne une forme de réalisation dans laquelle la
surépaisseur 4' aux bords latéraux 4 du rideau 2 est formée par une succession
de petits
blocs 19 montés à une certaine distance les uns par rapport aux autres sur un
cordon 25
formé de fils textiles ou analogues qui est, par conséquent, compressible dans
le sens de
sa longueur.
Dans cette forme de réalisation, la bande 8 est incorporée dans une
gaine formée d'un pli 20 du rideau 2 à proximité de ses bords latéraux 4. Ceci
permet
donc, comme c'est le cas dans la forme de réalisation, comme expliqué en
rapport avec
la figure 7, d'obtenir une flexion régulière, uniforme et continue en forme
d'arc. La
bande 8 peut être collée dans le pli 20 par ses deux faces ou par une de ses
faces.
Pour éviter que ce cordon 25 puisse plier entre deux blocs consécutifs
19, il faut que ces blocs se déplacent et soient maintenus dans un chemin de
guidage,
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8
non représenté dans cette figure 8. La présence d'une bande incompressible 8
permet
d'améliorer le glissement des blocs 19 dans le chemin de guidage.
De plus, grâce à la présence de la bande 8, la distance entre deux blocs
consécutifs peut varier entre des limites relativement importantes.
Ainsi, dans des formes de réalisation similaires à celles représentées
aux figures 4, 5 et 6, la bande 8 peut également être incorporée dans un tel
pli du rideau.
La figure 9 montre plus en détail, une forme de réalisation particulière
d'une bande 8, formée par les câbles 21 et le support 22. Dans cette forme de
réalisation, la bande 8 présente dans sa face située du côté du centre de
courbure du
rideau 2 dans sa position enroulée une succession de rainures 23 s'étendant
perpendiculairement par rapport à la direction longitudinale des câbles 21, de
manière à
faciliter ainsi la flexion de la bande 8.
Avantageusement, ces rainures 23 s'étendent jusqu'aux câbles 21.
La bande 8 est disposée d'une manière telle par rapport aux bords
latéraux 4 que la surface neutre 24, formée lors de la flexion de celle-ci et
dont mention
a été faite en rapport avec les figures 4 et 5, est située dans les câbles 21
incorporés dans
cette bande 8.
Comme déjà mentionné en rapport avec les figures 6 et 7, il est
également important que, dans cette application spécifique, la bande soit
suffisamment
élastique en torsion.
Dans une autre variante encore du dispositif suivant l'invention, le ou
les câbles 21 peuvent être fixés directement sur le rideau, p.e. par collage,
ou encore être
incorporés dans ce dernier dans une zone renforcée ou plus épaisse.
Pour des dispositifs avec des rideaux d'une certaine dimension ou qui
nécessitent des ouvertures et fermetures très fréquentes et à grande vitesse,
il est
nécessaire de prévoir des moyens d'entraînement mécaniques, comme un moteur 28
représenté à la figure 3, permettant d'exercer une force de poussée sur la
bande 8 dans
sa direction longitudinale pour l'entraînement de ce dernier. Dans la forme de
réalisation montrée à la figure 8, ce moteur peut p.e. agir sur une zone
dentée, non
représentée, s'engrenant avec les blocs 19.
Il est important de noter que la bande 8 peut occuper une place très
variable par rapport à la surépaisseur. Ainsi, elle peut faire entièrement
partie de cette
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dernière, comme dans la première forme de réalisation, ou être située à une
petite
distance de cette surépaisseur, en-dehors des chemins de guidages et vers
l'intérieur du
rideau. Une autre possibilité est que la surépaisseur recouvre au moins
partiellement la
bande, c.-à-d. que celles-ci se chevauchent partiellement.
Il est également important que, lors de la flexion de la surépaisseur 4',
formée d'une succession de blocs 19, on obtienne une forme courbée uniforme
continue
en forme d'arc semblable à celle de la bande 8.
Ceci nécessite que la distance entre la surépaisseur et la bande soit
relativement réduite. En fait, des essais pratiques permettent, à l'homme de
l'art, de
déterminer la distance maximale entre la bande et la surépaisseur pour obtenir
le résultat
désiré qui est d'éviter que des fronces se forment dans le rideau surtout
entre deux blocs
consécutifs lors de son déplacement vers sa position de fermeture.
Une autre possibilité pour obtenir ce résultat pourrait être de maintenir
la distance entre les blocs 19 et la bande 8 inférieure à la dimension des
blocs suivant la
direction longitudinale des bords latéraux 4 du rideau 2.
Dans une variante du dispositif suivant la figure 8, la surépaisseur 4'
est formée par un bourrelet prévu à proximité des bords latéraux 4 du rideau
2.
Lorsque le rideau 2 est monté sur un tambour 3, comme montré aux
figures 1 à 3, la bande 8 peut être fixée au rideau 2 uniquement avec sa face
située du
côté du centre de courbure de cette dernière. Cette possibilité a déjà été
mentionnée en
rapport avec la forme de réalisation représentée dans la figure 8.
Le ou les câbles 21 présentent de préférence un diamètre de 0,5 à 4
mm. Ce ou ces câbles peuvent être emprisonnés dans des gaines séparées, p.e.
en
polyuréthane, qui sont fixées d'une manière inamovible sur un support
flexible.
Par ailleurs, ce ou ces câbles sont avantageusement formés de
plusieurs brins torsadés. Ceci leur donne une meilleure flexibilité que dans
le cas ou ils
sont formés d'une seule tige.
La force de poussée, qui est exercée sur le ou les câbles, varie entre 5
et 150 kg. Il est, par conséquent, important que leur résistance à la
compression soit
suffisamment importante pour résister à cette force. L'avantage d'avoir
plusieurs câbles
parallèles, comme montré dans les différentes figures, est qu'ils permettent
un meilleur
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enroulement du rideau et une bonne rigidité lors de la réintroduction des
bords latéraux
dans les chemins de guidage, comme montré dans les figures 6 et 7.
Un autre avantage encore est qu'une bande contenant plusieurs câbles
parallèles ne peut pratiquement pas subir de déformation suivant une direction
parallèle
5 à ses grandes faces, comme déjà mentionné ci-dessus. Toutefois, une
torsion des bords
latéraux 4 autour de leur axe longitudinal reste possible afin de faciliter la
réintroduction
automatique de ces bords latéraux 4 dans les chemins de guidage.
Lorsque le rideau 2 est constitué d'une bâche souple en matière
plastique, comme par exemple du PVC, qui est, par exemple, renforcée par un
tissu ou
10 un treillis en fibres de polyester, ou d'un autre matériau, la bande 8,
comprenant un ou
plusieurs câbles en acier, est avantageusement fixée sur la face du rideau 2
qui est
dirigée vers l'extérieur du rouleau formé lors de l'enroulement du rideau 2.
Eventuellement, ces câbles sont fixés directement à cette face du rideau. En
effet, le
tissu ou le treillis en fibres de polyester, s'étendant suivant le plan du
rideau et
enveloppé dans ladite matière plastique, est compressible suivant le plan du
rideau, mais
n'est sensiblement pas extensible et ne peut donc pratiquement pas être
allongé dans
cette direction sans que le rideau soit endommagé. En fixant la bande 8 à la
face du
rideau 2 qui est opposée à celle dirigée vers le centre de courbure lorsque le
rideau 2 est
enroulé, ce dernier n'est pas soumis à un allongement, mais est comprimé
quelque peu
suivant la direction de ses bords latéraux à l'endroit de ces derniers.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux différentes
formes de réalisation décrites ci-dessus et illustrées par les figures
annexées, mais que
d'autres variantes encore peuvent être envisagées sans sortir du cadre de la
présente
invention.
C'est ainsi qu'à la place de courroies crantées, on pourrait faire usage,
d'une part, d'une courroie présentant sur une de ses faces des ergots et,
d'autre part,
d'une courroie munie de creux correspondants dans lesquels ces ergots peuvent
s'engager lors de l'application de ces courroies l'une contre l'autre.
Par ailleurs, la surépaisseur peut avoir des formes très variées et être
formée, par exemple, par un bourrelet.
Il en est de même pour la bande sensiblement incompressible dans le
sens de sa longueur. Celle-ci peut être formée par tout élément de forme
allongée dont
CA 02647291 2008-09-24
WO 2007/110381 PC T/EP2007/052777
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la section transversale peut être très variable et avoir p.e. une forme
circulaire,
ellipsoïdal, polygonale, etc.
Quoique la natures des matériaux, dont sont constitués le ou les câbles
peut être très variable, une préférence prononcée est donnée aux câbles en
acier.
