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Patent 2663822 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2663822
(54) English Title: CONNECTION WITH A CONNECTOR OF TWO HOLLOW ENDS OF PROFILES MADE OF A SYNTHETIC MATERIAL
(54) French Title: ASSOCIATION A L'AIDE D'UN CONNECTEUR, DE DEUX EXTREMITES CREUSES DE PROFILES EN MATIERE SYNTHETIQUE
Status: Deemed expired
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • E06B 3/667 (2006.01)
(72) Inventors :
  • SUBRA, RENAUD (Switzerland)
(73) Owners :
  • SAINT-GOBAIN GLASS FRANCE (France)
(71) Applicants :
  • SAINT-GOBAIN GLASS FRANCE (France)
(74) Agent: GOUDREAU GAGE DUBUC
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2014-08-12
(86) PCT Filing Date: 2007-09-18
(87) Open to Public Inspection: 2008-03-27
Examination requested: 2012-05-22
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2007/051954
(87) International Publication Number: WO2008/035003
(85) National Entry: 2009-03-18

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
0653828 France 2006-09-20

Abstracts

English Abstract

The present invention relates to an abutment connection using a connector (2) of two hollow ends of profiles (10, 11), the inside of which is made of a synthetic material, wherein the connector comprises a hollow body (20) with a central portion (21) and two wings (22, 23) of a synthetic material respectively engaging the hollow ends of the profiles and comprising anchoring means (28, 29, 30, 31) capable of maintaining said hollow ends in place about the connector, characterised in that the anchoring means (30, 31) of the connector are made of a synthetic material and in that one at least of the anchoring means (30, 31) is flexible and generates friction against the inside of the hollow ends of the profiles (10, 11).


French Abstract

Association par aboutement à l'aide d'un connecteur (2) de deux extrémités creuses de profilés (10, 11) dont l'intérieur est à base de matière synthétique, le connecteur comportant un corps (20) avec une partie médiane (21), et deux ailes (22, 23) en matière synthétique qui sont respectivement engagées dans les extrémités creuses de profilés et qui présentent des moyens d'ancrage (28, 29, 30, 31) aptes à maintenir en place autour du connecteur lesdites extrémités creuses, caractérisée en ce que les moyens d'ancrage (28, 29, 30, 31) du connecteur sont en matière synthétique, et au moins un des moyens d'ancrage (30, 31) est souple et réalise un frottement avec l'intérieur des extrémités creuses de profilés (10, 11).

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



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REVENDICATIONS
1. Association par aboutement à l'aide d'un connecteur de deux extrémités
creuses de
profilés qui sont à base de matière synthétique, le connecteur comportant un
corps
avec une partie médiane, et deux ailes en matière synthétique qui sont
respectivement engagées dans les extrémités creuses de profilés et qui
présentent
des moyens d'ancrage aptes à maintenir en place autour du connecteur lesdites
extrémités creuses en réalisant un frottement avec l'intérieur desdites
extrémités
creuses de profilés, caractérisée
en ce que les moyens d'ancrage du connecteur sont en matière synthétique, et
au
moins un des moyens d'ancrage est un moyen d'ancrage souple de manière à se
déformer lorsqu'une pression lui est appliquée et
en ce que la section du connecteur considérée selon une plus petite extension
du
connecteur, et au niveau du moyen d'ancrage souple, est surdimensionnée par
rapport aux dimensions intérieures des extrémités de profilés.
2. Association selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
d'ancrage et
le corps du connecteur sont faits de la même matière synthétique.
3. Association selon l'une revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les
moyens
d'ancrage comportent des tétons rigides qui font saillie de part et d'autre de
deux
côtés opposés de chacune des ailes et qui exercent une contrainte ponctuelle
sur
l'intérieur des extrémités de profilés.
4. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,
caractérisée en ce que
le connecteur comporte au niveau de chaque aile au moins un moyen d'ancrage
souple.
5. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,
caractérisée en ce que
le moyen d'ancrage souple est solidarisé avec un prolongement d'une aile, le
prolongement étant, selon deux extensions les plus petites du prolongement, de
plus
petite dimension que l'aile associée, et le moyen d'ancrage étant en saillie
par
rapport audit prolongement.
6. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,
caractérisée en ce que
chaque aile présente deux faces longitudinales opposées, et deux faces
latérales
opposées s'étendant selon la plus grande extension de l'aile et reliant


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respectivement entre elles les deux faces longitudinales, au moins un moyen
d'ancrage souple de chaque aile, sur au moins l'un de ses côtés, étant en
saillie par
rapport à un plan contenant l'une des faces latérales d'une aile.
7. Association selon la revendication 5, caractérisée en ce que le moyen
d'ancrage
souple se présente sous la forme d'une lèvre et comporte une base qui est
solidaire
du prolongement, une extension qui s'étend en saillie du prolongement et est
inclinée
en direction de la partie médiane du connecteur, ainsi qu'une extrémité libre
qui est
en contact avec les parois internes des extrémités de profilés.
8. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,
caractérisée en ce que
la hauteur la plus grande h1 de la section du connecteur, selon une petite
extension
de la section, est établie au niveau d'au moins un moyen d'ancrage souple, et
est
plus importante que la hauteur h2 interne d'une extrémité de profilé.
9. Association selon la revendication 8, caractérisée en ce que la
variation
dimensionnelle de hauteur .DELTA.h entre h1et h2 n'excède pas 0,5 mm.
10. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
caractérisée en ce que
la largeur ~1 qui correspond à la largeur la plus grande de la section du
connecteur,
selon une petite extension de la section, est établie au niveau d'au moins un
moyen
d'ancrage souple, et est plus grande que la largeur intérieure ~2 des
extrémités
creuses de profilés.
11. Association selon la revendication 10, caractérisée en ce que la
variation
dimensionnelle de largeur .DELTA.~ entre les deux largeurs ~1 et ~2 au niveau
d'au moins un
côté d'une paroi d'une extrémité de profilé est d'au plus 0,5 mm.
12. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,
caractérisée en ce
que le moyen d'ancrage souple présente une épaisseur e et une longueur L
telles
que le rapport e/L < 1/3.
13. Association selon la revendication 12, caractérisée en ce que le moyen
d'ancrage
souple présente une épaisseur e et une longueur L telles que le rapport e/L <
1/4.

15

14. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 13,
caractérisée en ce
qu'au moins un moyen d'ancrage souple présente son extrémité libre qui est
biseautée, en direction opposée à la partie médiane du connecteur.
15. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 14,
caractérisée en ce
que la partie médiane du connecteur comporte des protubérances latérales qui
servent de butées aux deux extrémités de profilés qui sont respectivement
engagées
autour des deux ailes.
16. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 15,
caractérisée en ce
que la partie médiane comporte des moyens d'étanchéité qui recouvrent la zone
d'aboutement des extrémités de profilés contre ladite partie médiane.
17. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 16,
caractérisée en ce
que les moyens d'ancrage du connecteur sont à base de polyamide, de
polypropylène, ou SAN.
18. Association selon la revendication 17, caractérisée en ce que le
polyamide, le
polypropylène et le SAN sont chargés en fibres de renforcement.
19. Association selon l'une quelconque des revendications 1 à 18,
caractérisée en ce
que le connecteur est angulaire ou longiligne.
20. Cadre comportant au moins une association selon l'une quelconque des
revendications 1 à 19.
21. Vitrage isolant comprenant un cadre selon la revendication 20 formant
l'intercalaire
du vitrage.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.



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WO 2008/035003 PCT/FR2007/051954
ASSOCIATION A L'AIDE D'UN CONNECTEUR, DE DEUX EXTREMITES
CREUSES DE PROFILES EN MATIERE SYNTHETIQUE

L'invention est relative à l'association de deux extrémités creuses de
profilés à l'aide d'un connecteur inséré dans lesdites extrémités, les
extrémités de
profilés étant réalisées à base de matière synthétique. Une telle association
est
notamment utilisée pour former le cadre intercalaire d'un vitrage isolant. On
entend par deux extrémités creuses de profilés , deux extrémités libres de
respectivement deux profilés distincts, ou bien deux extrémités libres d'un
unique
profilé plié sur lui-même.
Un type de vitrage isolant bien connu comporte deux feuilles de verre qui
sont espacées par une lame de gaz tel que de l'air et, qui sont écartées et
réunies
au moyen d'un cadre entretoise constitué par des profilés creux pliés ou par
des
profilés assemblés par des pièces médianes et/ou d'angle nommées connecteurs.
Les pièces d'angle à 90 sont couramment appelées équerres.
Les profilés sont garnis d'un tamis moléculaire qui a notamment pour rôle
d'absorber les molécules d'eau emprisonnées dans la lame d'air intercalaire au
moment de la fabrication du vitrage et qui seraient susceptibles de se
condenser
par temps froid, entraînant l'apparition de buée.
Pour assurer l'étanchéité du vitrage, le cadre entretoise est collé aux
feuilles de verre par un cordon élastomère du type caoutchouc butyle appliqué
directement sur les profilés formant le cadre entretoise par extrusion au
travers
d'une buse.
Une fois le vitrage assemblé, le cordon élastomère d'étanchéité joue un
rôle de maintien mécanique provisoire des feuilles de verre. Enfin, on injecte
dans
la gorge périphérique délimitée par les deux feuilles de verre et le cadre
entretoise un mastic d'étanchéité réticulable du type polysulfure ou
polyuréthane
qui termine l'assemblage mécanique des feuilles de verre. Le caoutchouc butyle
a


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principalement comme rôle de rendre étanche l'intérieur du vitrage à la vapeur
d'eau, tandis que le mastic assure une étanchéité à l'eau liquide ou aux
solvants.
Les profilés creux utilisés sont généralement métalliques, tel qu'en
aluminium. Cependant, on utilise depuis quelques temps des profilés en matière
synthétique, tels que décrits dans la demande de brevet EP 0 852 280 ; ils
présentent ainsi un plus bas coefficient de conductivité thermique engendrant
un
meilleur pouvoir d'isolation thermique pour le vitrage.
Par ailleurs, l'assemblage des extrémités de profilés pour former le cadre
est obtenu par des connecteurs métalliques, ou du moins, des connecteurs à
base de matière synthétique et comportant des éléments de fixation et de
retenue
en métal. Le connecteur est enfoncé à force dans les extrémités creuses des
profilés et maintenu fermement grâce à des saillies latérales de retenue.
Dans le cas d'un connecteur entièrement métallique, les saillies sont par
exemple orientées dans le sens opposé au sens de traction selon lequel il
conviendrait de tirer sur les extrémités de profilés en cas de démontage. Un
tel
connecteur est par exemple décrit dans la demande de brevet EP 0 283 689.
Cependant, ce type de connecteur présente, en particulier au niveau des
saillies
latérales, des angles vifs qui peuvent engendrer des risques de blessures lors
de
la manipulation du connecteur.
Lorsque le connecteur n'est pas exclusivement en métal, il présente aux
moins ses éléments en saillie de fixation et de retenue en métal, sous forme
par
exemple d'une aiguille qui fait saillie de part et d'autre des faces latérales
du
connecteur. Or ces éléments de retenue en métal mordent dans la matière
plastique des profilés lors de la mise en coopération du connecteur et des
profilés, ce qui crée des rainures internes fragilisant les extrémités de
profilés.
La demande de brevet FR 2 604 210 propose un connecteur qui, pourvu
de saillies latérales de retenue, est cependant en matériau plastique ce qui
permet avantageusement la suppression de tous les angles vifs, et de ce fait
des
risques de blessures qui en découlent. Ce connecteur est néanmoins facile
d'emboîtement dans les extrémités creuses de profilés, et sans risque de
fragilisation pour celles-ci, en raison du matériau différent métallique
constitutif
des extrémités de profilés. En effet, à l'époque de la divulgation de ce
document,
les profilés existants étaient exclusivement métalliques.


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Aussi, pour des extrémités de profilés faites en matière synthétique, une
solution a alors pendant un temps été utilisée ; il s'agissait de connecteurs
faits
entièrement de matière plastique qui étaient surdimensionnés de manière
massive selon toute leur longueur pour assurer ainsi une retenue après leur
insertion en force dans les profilés. Cependant, on provoquait le plus souvent
l'éclatement des profilés et cette solution a été abandonnée.
L'invention a donc pour but de réaliser une association entre deux
extrémités de profilés qui sont faites à partir d'une matière synthétique, à
l'aide
d'un connecteur qui permet un assemblage aisé et fiable des profilés, ou du
profilé si celui-ci est replié sur lui-même, tout en s'affranchissant des
risques de
blessures lors de la manipulation de ce connecteur et/ou de la fragilisation,
voire
même de la destruction, des éléments une fois connectés.
L'invention est donc relative à une association par aboutement à l'aide d'un
connecteur de deux extrémités creuses de profilés faites à base de matière
synthétique, le connecteur comportant un corps avec une partie médiane, et
deux
ailes en matière synthétique qui sont respectivement engagées dans les
extrémités creuses de profilés et qui présentent des moyens d'ancrage aptes à
maintenir en place autour du connecteur lesdites extrémités creuses en
réalisant
un frottement avec l'intérieur desdites extrémités creuses de profilés,
caractérisée
en ce que les moyens d'ancrage du connecteur sont en matière synthétique, et
au
moins un des moyens d'ancrage est souple de manière à se déformer lorsqu'une
pression lui est appliquée.
On entend donc dans la suite de la description, par moyen d'ancrage
souple , par opposition à rigide , la propriété que présente le moyen
d'ancrage à se déformer lorsqu'une pression lui est appliquée. Un matériau
répondant au moyen d'ancrage de l'invention présente par exemple un module
d'élasticité en flexion compris entre 3500 et 9000 MPa, ce module d'élasticité
en
flexion étant mesuré selon les normes ISO 178 et ISO 527.
Avantageusement, le moyen d'ancrage souple exerce une contrainte
s'opposant à la force de traction qui serait mise en oeuvre si l'on souhaitait
le
retrait massif du connecteur hors des extrémités de profilés en tirant sur ces
extrémités. Du fait de la souplesse de ce moyen d'ancrage, la contrainte est
bien


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moindre qu'une contrainte rigide sur une surface continue qui conduirait sinon
à
l'éclatement des extrémités de profilés.
Le connecteur (corps et moyen d'ancrage) étant en matière uniquement
synthétique, cela permet de gagner en coût de matière et en coût de
fabrication,
du fait de la simplicité du procédé de fabrication, par exemple par un simple
moulage de la pièce, et de ce fait d'éviter un contrôle qualité supplémentaire
tel
qu'il fallait le pratiquer lorsque les moyens d'ancrage étaient faits par
exemple
d'éléments métalliques à solidariser et à positionner convenablement sur les
côtés du connecteur plastique.
Avantageusement, les moyens d'ancrage et le corps du connecteur sont
faits de la même matière synthétique.
Selon une caractéristique, la section du connecteur considérée selon sa
plus petite extension, et au niveau du moyen d'ancrage souple, est
surdimensionnée par rapport aux dimensions intérieures des extrémités de
profilés.
De préférence, le connecteur comporte au niveau de chaque aile au moins
un moyen d'ancrage souple.
Selon une caractéristique, les moyens d'ancrage comportent également
des tétons rigides faisant saillie de part et d'autre de deux côtés opposés de
chacune des ailes. Ces moyens d'ancrage rigides occasionnent une contrainte
ponctuelle contre les parois internes des extrémités de profilés qui est donc
localisée en certains points seulement, ce qui permet d'empêcher un retrait
intempestif du connecteur hors des extrémités de profilés sans risque
d'éclatement des extrémités. Les tétons présentent également l'avantage de
positionner le connecteur en le centrant dans les extrémités de profilés, ce
qui
assure un aboutement parfaitement parallèle des extrémités.
Selon une autre caractéristique, le moyen d'ancrage souple est solidarisé
avec un prolongement d'une aile, le prolongement étant selon ses deux
extensions les plus petites de plus petite dimension que l'aile associée, et
le
moyen d'ancrage étant en saillie par rapport audit prolongement.
Outre le matériau constitutif du moyen d'ancrage souple qui est adapté
pour remplir la propriété d'élasticité, tel que du polyamide, du
polypropylène, ou
du SAN, de préférence chargé en fibres de renforcement, la taille plus petite
en


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épaisseur et en largeur du prolongement de l'aile par rapport à l'aile elle-
même
permet d'évider de la matière autour du moyen d'ancrage souple qui a alors une
liberté de pliage et d'élasticité de manière latérale et longitudinale, le
prolongement ne servant qu'à supporter la base du moyen d'ancrage souple.
5 Selon une autre caractéristique, chaque aile du connecteur présente deux
faces longitudinales opposées, et deux faces latérales opposées s'étendant
selon
la plus grande extension de l'aile et reliant respectivement entre elles les
deux
faces longitudinales, au moins un moyen d'ancrage souple de chaque aile, sur
au
moins l'un de ses côtés, étant en saillie par rapport à un plan contenant
l'une des
faces latérales d'une aile.
Le moyen d'ancrage souple se présente sous la forme d'une lèvre et
comporte avantageusement une base qui est solidaire du prolongement de l'aile,
une extension qui s'étend en saillie du prolongement et est inclinée en
direction
de la partie médiane du connecteur, ainsi qu'une extrémité libre qui est en
contact
avec les parois internes des extrémités de profilés. On entend en effet par
lèvre
un élément qui fait saillie par rapport à la partie d'un corps la supportant
et qui
présente une fine épaisseur, bien moindre que l'épaisseur de ladite partie du
corps. Dans une application, l'épaisseur est de l'ordre de 0,5 mm.

Par ailleurs, la hauteur (,, qui correspond à la plus grande hauteur de la
section du connecteur, selon la petite extension de la section, est établie au
niveau d'au moins un moyen d'ancrage souple, et est plus importante que la
hauteur (2 interne d'une extrémité de profilé. Avantageusement, la variation
dimensionnelle de hauteur Ah entre (, et (2 n'excède pas 0,5 mm.

De plus, la largeur e,, qui correspond à la largeur la plus grande de la
section du connecteur, selon la petite extension de la section, est également
établie au niveau d'au moins un moyen d'ancrage souple, et est plus grande que
la largeur intérieure des extrémités creuses de profilés.

La variation dimensionnelle de largeur De entre les deux largeurs e, et ?2au
niveau d'au moins un côté d'une paroi d'une extrémité de profilé est d'au plus
0,5 mm. Dans l'exemple illustré de l'invention, la largeur du moyen d'ancrage
souple est plus grande que la largeur interne d'une extrémité de profilé en


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présentant une variation dimensionnelle sur deux côtés opposés de l'intérieur
de
l'extrémité de profilé, et de manière égale et symétrique par rapport à l'axe
longitudinal de l'aile.
Ce surdimensionnement du ou des moyens d'ancrage souples en largeur
et en hauteur par rapport aux dimensions internes des extrémités de profilés
permet d'exercer des contraintes qui s'opposent aux forces de traction que
l'on
devrait établir si l'on souhaitait retirer le connecteur. Du fait de
l'élasticité des
moyens d'ancrage souples, ces contraintes restent inférieures à des valeurs
qui
pourraient sinon conduire à l'éclatement des extrémités de profilés.
Avantageusement, le moyen d'ancrage souple présente une épaisseur e et
une longueur L telles que le rapport e/ L< 1/3, et de préférence e/ L< 1/4, ce
qui
permet de diminuer d'autant plus les contraintes contre les parois des
extrémités
de profilés lorsque le connecteur est en place.
De préférence, au moins un moyen d'ancrage souple présente son
extrémité libre qui est biseautée, en direction opposée à la partie médiane du
connecteur. De cette façon, il est encore plus difficile de retirer le
connecteur des
extrémités de profilés une fois en place.
Selon une autre caractéristique, la partie médiane du connecteur comporte
des protubérances latérales qui servent de butées aux deux extrémités de
profilés
qui sont respectivement engagées autour des deux ailes. Lorsqu'il est
nécessaire
selon l'application d'assurer l'étanchéité de l'association, la partie médiane
comporte des moyens d'étanchéité qui recouvrent la zone d'aboutement des
extrémités de profilés contre ladite partie médiane.
Cette association entre un connecteur, qui peut être angulaire ou
longiligne, et deux extrémités de profilés, est donc en particulier utilisée
pour
former un cadre, notamment un cadre pour constituer l'intercalaire d'un
vitrage
isolant.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention vont à présent être
décrits plus en détail en regard des dessins annexés sur lesquels :
= La figure 1 est une vue en coupe d'un connecteur à jonction
longiligne selon l'invention dont un côté est associé à une
extrémité de profilé;


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= La figure 2 est une vue en coupe de l'association de deux
extrémités de profilés avec un connecteur à jonction
angulaire selon l'invention;
= La figure 3 est une vue de profil du connecteur de
l'invention destiné à une jonction angulaire, telle que celle
de la figure 2, une partie du connecteur étant raccordée à
l'extrémité creuse d'un profilé ;
= La figure 4 est une vue partielle de dessus d'une extrémité
de connecteur avant insertion dans une extrémité creuse de
profilé;
= La figure 5 est une vue partielle en élévation d'une
extrémité de connecteur ;
= La figure 6 est une vue de côté d'une lèvre du connecteur
dont une partie est une vue en coupe et correspond à la
vue agrandie de la partie A de la figure 2.
Les figures 1 et 2 illustrent l'association ou l'association partielle de deux
extrémités creuses 10 et 11 de profilés qui sont raccordées par aboutement à
l'aide d'un connecteur 2.
Les extrémités de profilés sont en matériau synthétique, tel qu'en matière
thermoplastique du type SAN, renforcée par des fibres de verre, et sont
pourvues
notamment sur l'une de leurs faces d'un mince revêtement métallique.
L'aboutement de ces deux extrémités sert notamment à la constitution d'un
cadre
entretoise destiné à la fabrication d'un vitrage isolant. On peut, pour plus
de détail
quant à la nature des profilés formant ce cadre, se référer à la demande de
brevet
européen EP 0 852 280.
Le cadre peut être formé d'un seul profilé plié dans les angles, comme le
décrit le procédé de pliage divulgué dans le brevet EP 0 875 654 - B1, les
deux
extrémités libres du profilé peuvent alors être raccordées par un connecteur
de
l'invention de forme oblongue à la manière illustrée sur la figure 1 selon une
jonction longiligne.
Lorsque le cadre est constitué d'une pluralité de profilés découpés à la
longueur de chaque côté du vitrage, les deux extrémités de deux profilés
adjacents respectifs sont raccordées par un connecteur d'angle de l'invention
à la


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manière illustrée sur la figure 2 selon une jonction angulaire, du type 90
(équerre).
De manière commune en référence aux figures 1 à 3, le connecteur oblong
et le connecteur d'angle ont un corps 20 qui comporte une partie médiane 21,
et
deux ailes 22 et 23 s'étendant de part et d'autre de la partie médiane selon
un
axe longitudinal B. Les deux ailes sont orientées selon une même direction
pour
le connecteur oblong, et selon deux directions distinctes de manière angulaire
pour le connecteur d'angle.
Pour une telle application, la longueur d'un connecteur longiligne d'une
extrémité d'aile à l'extrémité de l'autre aile selon les axes longitudinaux B
est
d'environ 50 mm par exemple ; la section du connecteur, selon sa petite
extension
dans un plan perpendiculaire aux axes B, présente une hauteur de l'ordre de 3
à
10 mm et une largeur de 6 à 30 mm.
Par ailleurs, pour la fabrication d'un cadre de vitrage isolant, il est
nécessaire d'étancher cette association. On prévoit alors des moyens
d'étanchéité 4 disposés sur la partie médiane 21 et recouvrant les zones
d'aboutement (figure 2).
Le corps 20 du connecteur est selon l'invention réalisé en une matière
synthétique, telle qu'en plastique éventuellement chargé de fibres de
renforcement, par exemple en fibres de verre, obtenue de préférence par
moulage par injection. On peut par exemple citer comme matières plastiques, du
polyamide, du polyéthylène, du SAN, du polypropylène.
Les ailes 22 et 23 sont de forme sensiblement parallélépipédique. Elles
présentent chacune deux faces longitudinales opposées 24 et 25, et deux parois
latérales opposées 26 et 27 s'étendant selon la plus grande extension d'une
aile
et se raccordant aux faces longitudinales 24 et 25.
Les parois latérales 26 et 27 comportent des tétons 28 et 29 (figure 3) qui
sont destinés à coopérer avec les parois internes des extrémités de profilés
pour
constituer des moyens d'ancrage rigides du connecteur dans les extrémités
creuses, maintenant ainsi fermement engagées les extrémités de profilés. Les
tétons rigides centrent également le connecteur à l'intérieur des extrémités
de
profilés permettant de disposer ainsi en regard et de manière parallèle les
deux
extrémités de profilés.


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Chacune des ailes 22, 23 comprend par ailleurs à son extrémité libre au
moins une, et de préférence, deux lèvres souples 30 et 31 espacées et
parallèles
qui constituent des moyens d'ancrage supplémentaires pour le connecteur
engagé dans les extrémités de profilés.
Ces moyens d'ancrage souples présentent pour la fonction qu'ils doivent
remplir une souplesse ou élasticité, qui est obtenue, d'une part, grâce au
matériau même les constituant et à leur forme, et d'autre part, du fait qu'ils
sont
dépourvus autour d'eux de matière hormis la matière minimale nécessaire à leur
solidarisation avec les ailes du connecteur.
Les lèvres souples sont faites à base d'une matière plastique sensiblement
élastique, telle que du polyamide, du polypropylène, ou du SAN, de préférence
chargée à environ 30% de fibres de renforcement du type verre.
Avantageusement, elles sont faites dans le même matériau que les autres
moyens d'ancrage rigides (les tétons) et que le corps du connecteur afin de
fabriquer en une seule opération l'ensemble du connecteur, par exemple par
moulage.
Par ailleurs, pour faciliter l'emboîtement du connecteur dans les profilés, la
rugosité de la matière plastique des lèvres est adaptée à la matière plastique
formant l'intérieur des extrémités creuses.
Chaque lèvre présente une base 32, une extension 33 et une extrémité
supérieure 34.
La base 32 est ancrée au niveau d'un prolongement 24a du corps
parallélépipédique de l'aile. L'une des faces du prolongement se situe dans la
continuité de l'une des faces longitudinales, ici 24, de l'aile.
Dans l'exemple décrit ici, les lèvres ne sont en saillie que par rapport à une
seule face du prolongement 24a, l'extrémité 34 des lèvres coopérant avec
l'intérieur des extrémités creuses de profilés, tandis que de manière opposée
la
face longitudinale opposée 24 d'une aile reçoit par application la paroi
interne des
extrémités creuses de profilés. La face 24 joue ainsi un rôle de stabilité du
connecteur dans les extrémités de profilés.
Le prolongement 24a assure simplement la tenue mécanique des lèvres
sur les ailes du connecteur, les lèvres débordant ici du prolongement dans
deux
directions perpendiculaires aux axes longitudinaux B. Aussi, le prolongement


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présente une épaisseur bien moindre que l'épaisseur du corps de l'aile
l'épaisseur est réduite à plus de la moitié de la hauteur des faces latérales
26 et
27 de l'aile. Et la largeur du prolongement est inférieure à la largeur d'une
aile qui
sépare les deux faces latérales opposées 26 et 27.
5 L'extension 33 d'une lèvre débute au niveau de sa base 32 en étant de
préférence perpendiculaire à l'âme du prolongement 24a de l'aile (figure 6).
Puis
elle se prolonge en étant inclinée en direction de la partie médiane 21 du
connecteur selon un angle a par rapport à l'âme compris entre 45 et 90
(figures
5 et 6). Elle se termine par son extrémité supérieure 34.
10 La largeur des lèvres, au moins vers leur base 32, correspond à la largeur
la plus grande e, de la section du connecteur. Cette largeur est selon
l'invention
sensiblement plus grande que la largeur intérieure e2 de l'extrémité creuse de
profilé, de sorte que le connecteur est obligatoirement inséré en force dans
l'extrémité creuse, et exerce une fois en place une contrainte sur les parois
internes de l'extrémité de profilé qui est juste nécessaire pour assurer le
maintien
mécanique de l'extrémité de profilé autour du connecteur. La variation
dimensionnelle latérale De entre les deux largeurs e, et e2, qui peut être
d'un côté
ou des deux côtés d'une lèvre, n'excède pas 0,5 mm (figure 4).

En outre, la hauteur la plus grande (, de la section du connecteur se situe
également au niveau des lèvres. Et l'extrémité supérieure 34 d'une lèvre se
termine sensiblement en saillie par rapport à la face longitudinale 25 de
l'aile qui
est opposée à la face 24 sur laquelle s'appuie la base de la lèvre. La hauteur
(,
est selon l'invention plus importante que la hauteur interne (2 de l'extrémité
creuse de profilé. La variation dimensionnelle en hauteur Ah entre (, et (2
n'excède pas 0,5 mm (figure 1).
Le surdimensionnement du connecteur au niveau des lèvres selon une
hauteur Ah et une largeur Ae par rapport aux parois internes des extrémités
creuses de profilés (pas plus de 0,5 mm pour les dimensions habituelles d'un
connecteur dans l'application d'un cadre de vitrage isolant) est
avantageusement


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calculé pour ne pas exercer une trop forte contrainte. Ce surdimensionnement
empêche un retrait massif du connecteur si l'on devait tirer dessus. Le
retrait
intempestif du connecteur en position montée est quant à lui, empêcher par une
contrainte plus élevée mais qui ne risque pas de faire éclater les extrémités
de
profilés car cette contrainte est très localisée (ponctuelle) et obtenue par
les
tétons rigides 28 et 29.
Les lèvres souples 30 et 31 constituent ainsi un système de retenue faisant
saillie par rapport aux faces des ailes du connecteur, de manière à maintenir
bloqué le connecteur, une fois engagé dans les extrémités creuses de profilés.
Elles empêchent un retrait massif du connecteur hors des extrémités de
profilés.
En effet, du fait de l'élasticité et de l'inclinaison des lèvres, ces
dernières se
déforment d'autant plus dans le sens opposé au sens de traction qui serait
imposé si l'on voulait tirer sur les extrémités de profilés.
L'inclinaison selon l'angle a de l'extension 33 est nécessaire pour
s'opposer à la traction du connecteur si l'on devait le retirer des extrémités
de
profilés ; on préfère en outre donner à l'extension un élancement
perpendiculaire
avant l'inclinaison, comme décrit plus haut en regard de la figure 6, afin de
faciliter l'engagement du connecteur dans les extrémités de profilés.
Ajoutons que l'extrémité supérieure 34 des lèvres est de préférence
biseautée selon un angle d'inclinaison R par rapport à la base 32, en
direction
opposée à la partie médiane 21 du connecteur. Cette inclinaison s'oppose ainsi
au sens de traction qui devrait être imposé s'il fallait retirer le connecteur
de
l'extrémité creuse, empêchant ainsi d'autant plus le retrait du connecteur.
Enfin, l'extension 33 d'une lèvre présente de préférence une épaisseur e et
une longueur L telles que le rapport e/L<1/3, en particulier e/L<1/4.
L'épaisseur e
est par exemple de 0,5 mm. La longueur L correspond à la grandeur
dimensionnelle débutant de la base 32 jusqu'à l'extrémité libre 34.
L'optimisation
de ce rapport dimensionnel e/L permet de diminuer d'autant plus les
contraintes
contre les parois des extrémités de profilés lorsque le connecteur est en
place. La
longueur L, comme la largeur de la lèvre dépendent de l'application, ici elles
sont
fonction des dimensions internes des extrémités creuses de profilés. La
longueur
L peut par exemple être de l'ordre de 5 mm, et la largeur, être de l'ordre de
13 mm.


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Comme dit plus haut, la partie médiane 11 du corps du connecteur est
celle destinée à supporter les moyens d'étanchéité 4 (figure 2) lorsque les
deux
extrémités creuses sont aboutées et que l'application nécessite une
étanchéité.
Ils permettent d'étancher ladite partie médiane du connecteur ainsi que les
interstices qui existent néanmoins après la mise en butée des extrémités de
profilés contre la partie médiane.
La partie médiane 21 comporte des protubérances latérales qui constituent
des saillies par rapport aux faces latérales 25 et 26 des ailes de manière à
fournir
des butées référencées 21 a et respectivement 21b pour chacun des côtés d'une
extrémité creuse lorsque cette dernière est enfoncée sur le connecteur.
Les moyens d'étanchéité 4 consistent en un mastic d'étanchéité qui est
rapporté par injection, sur la partie médiane du connecteur et au niveau des
interstices d'aboutement entre les extrémités de profilés et les butées 21 a
et 21 b.
Dans une variante préférée, l'invention prévoit que les moyens d'étanchéité
4 consistent en un élément structuré, tel qu'un capuchon, fait d'une matière
étanche adaptée, ce capuchon étant moulé pour correspondre à la forme
nécessaire au recouvrement intime de la partie médiane 21, et au recouvrement
partiel de la portion débutante des ailes 22 et 23 pour revêtir les
interstices
d'aboutement lorsque les extrémités de profilés sont en place sur le
connecteur.
Ce capuchon peut, soit être rapporté par solidarisation du type collage sur la
partie médiane, soit être directement moulé sur la partie médiane. Un tel
capuchon est décrit dans la demande de brevet FR 06/51370.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date 2014-08-12
(86) PCT Filing Date 2007-09-18
(87) PCT Publication Date 2008-03-27
(85) National Entry 2009-03-18
Examination Requested 2012-05-22
(45) Issued 2014-08-12
Deemed Expired 2017-09-18

Abandonment History

There is no abandonment history.

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $400.00 2009-03-18
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2009-09-18 $100.00 2009-08-13
Maintenance Fee - Application - New Act 3 2010-09-20 $100.00 2010-08-17
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2011-09-19 $100.00 2011-08-17
Request for Examination $800.00 2012-05-22
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2012-09-18 $200.00 2012-08-22
Maintenance Fee - Application - New Act 6 2013-09-18 $200.00 2013-08-26
Final Fee $300.00 2014-05-23
Maintenance Fee - Patent - New Act 7 2014-09-18 $200.00 2014-08-25
Maintenance Fee - Patent - New Act 8 2015-09-18 $200.00 2015-08-27
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
SAINT-GOBAIN GLASS FRANCE
Past Owners on Record
SUBRA, RENAUD
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2009-03-18 2 82
Claims 2009-03-18 3 144
Drawings 2009-03-18 1 27
Description 2009-03-18 12 615
Representative Drawing 2009-03-18 1 5
Cover Page 2009-07-22 1 40
Claims 2013-10-15 3 123
Representative Drawing 2014-07-22 1 7
Cover Page 2014-07-22 1 41
PCT 2009-03-18 3 98
Assignment 2009-03-18 5 140
Prosecution-Amendment 2012-05-22 1 34
Prosecution-Amendment 2013-06-11 2 73
Correspondence 2014-05-23 1 41
Prosecution-Amendment 2013-10-15 6 222