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CA 02676272 2009-07-23
WO 2008/099103
PCT/FR2008/050042
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DISPOSITIF DE SÉCURISATION DES PRISES DES POTEAUX
D'INCENDIE A L'AIDE DU TUBE DE COMMANDE.
Le domaine de la présente invention est celui des moyens de
lutte contre l'incendie et en particulier des bornes d'alimentation en eau,
tels que les poteaux et les bouches d'incendie, réunis sous le terme
générique d'hydrants.
Un poteau d'incendie est, comme son appellation l'indique, un
poteau creux dans lequel est agencé un ensemble de commandes, et qui
permet l'acheminement de l'eau, sous pression, en provenance du réseau
principal d'alimentation, vers les agents chargés de la lutte contre
l'incendie. Le poteau est muni de prises sur lesquelles les pompiers
viennent brancher leurs tuyaux, qui sont obturées par des bouchons en
dehors de leur période d'utilisation. Les commandes permettent grâce à
un volant, fixe ou amovible, ou à une clé s'adaptant sur un embout de
manoeuvre, de mouvoir le clapet d'un robinet, dénommé soupape, qui est
placé en aval de la conduite d'acheminement de l'eau et dont l'ouverture
entraîne la mise à disposition de l'eau. Le poteau est très souvent
enfermé dans un capot muni d'une porte à serrure pour tenter d'éviter des
prélèvements intempestifs d'eau.
Une bouche d'incendie diffère quelque peu d'un poteau en ce
qu'elle est intégrée complètement dans le sol de façon à être moins
visible, mais elle reste quasiment identique dans son fonctionnement, à
savoir qu'elle dispose d'une prise pour le branchement des tuyaux des
pompiers et d'un embout de manoeuvre, sur lequel s'emboîte une clé,
pour actionner la soupape et permettre à l'eau en provenance du réseau
principal de s'écouler.
Chaque poteau, comme chaque bouche, est toujours précédé en
amont, juste avant son branchement sur la conduite en provenance du
réseau d'alimentation en eau, d'une bouche à clé . Celle-ci, désignée
ainsi par abus de langage, est en fait un robinet d'isolement qui permet
d'isoler l'hydrant du réseau principal. Pour cela, il convient d'insérer une
clé adéquate dans la tête de la bouche à clé, de passer à travers le tube
allongé qui la prolonge, pour atteindre et manoeuvrer le robinet
d'isolement.
Le problème auquel sont fréquemment soumises les communes
est le vol d'eau par un branchement abusif sur ces hydrants. Diverses
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solutions ont été proposées, qui visent soit à empêcher la rotation du tube
de commande de la soupape soit à interdire l'accès aux prises de
branchements des tuyaux. Dans le premier cas il s'agit très souvent de
serrures ou de caches placés sur l'écrou de commande du tube ou sur sa
poignée de manoeuvre. Dans le second il s'agit de caches placés sur la
prise et maintenus par une serrure. Aucune de ces solutions n'est
réellement efficace car ces dispositifs sont en général positionnés à
l'extérieur de l'hydrant et donc exposés à toutes sortes d'agressions,
celles-ci pouvant aller jusqu'à l'arrachage ou la destruction pure et simple
de la serrure et/ou du cache.
La présente invention a pour but de remédier à ces
inconvénients en proposant un dispositif de blocage positionné à
l'intérieur du poteau ou de la bouche de façon à empêcher l'accès à l'eau,
même en cas de détérioration, volontaire ou accidentelle, du bouchon. Le
dispositif interagit pour cela avec le tube de commande de la soupape de
façon à empêcher l'extraction du bouchon que ce soit vers l'extérieur ou
vers l'intérieur de Phydrant.
A cet effet, l'invention a pour objet un hydrant d'incendie comprenant une
canalisation (3), un tube de commande (4) muni à une extrémité d'un embout de
manoeuvre (5) et à l'autre extrémité d'une soupape (7) apte à permettre
l'alimentation de ladite canalisation (3) en eau à partir du réseau principal,
au moins
une prise (8) branchée sur ladite canalisation apte à recevoir des tuyaux
d'extinction d'incendie, et un dispositif de sécurisation comprennant un
bouchon
(9), ladite prise (8) comportant ledit bouchon (9) d'étanchéité, ledit bouchon
(9)
portant au moins un premier moyen de retenue (15, 15a, 15b) apte à coopérer
avec
ledit tube de commande (4) ou avec une paroi de ladite canalisation (3) de
façon à
interdire l'enfoncement dudit bouchon dans ladite prise, caractérisé en ce que
ledit
bouchon (9) porte en outre au moins un second moyen de retenue (13) destiné à
empêcher l'extraction dudit bouchon de ladite prise, actionné par un
dispositif de
verrouillage (12).
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Cette coopération empêche quelqu'un de mal intentionné
d'avoir accès à l'eau en détériorant le bouchon et en l'enfonçant à
l'intérieur de la canalisation.
Avantageusement au moins un second moyen de retenue se
déploie lors de son verrouillage à l'intérieur de ladite canalisation.
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Ceci permet de garantir l'impossibilité d'extraire le bouchon de
la prise en l'absence de la clé, même si celui-ci est détérioré.
De façon préférentielle pour un poteau d'incendie ledit au
moins un premier moyen de retenue est apte à s'écarter de l'axe du
bouchon pour se positionner latéralement par rapport au tube de
commande et apte à se rapprocher dudit tube sous l'action d'un dispositif
de verrouillage de façon à, en position de verrouillage, bloquer
radialement ledit bouchon par rapport audit tube de commande.
Cette variante permet à elle seule d'empêcher à la fois
l'extraction et l'enfoncement du bouchon, sans qu'il y ait besoin des
pênes d'une serrure pour assurer cette première fonction.
Dans un mode particulier de réalisation le tube de commande
porte au moins une pièce avec laquelle coopère ledit au moins un
premier moyen de retenue.
Ce second mode de réalisation permet, outre l'interdiction de
l'enfoncement du bouchon, d'empêcher la rotation du tube de commande
en bloquant une pièce qui lui est fixée latéralement.
Préférentiellement ladite pièce rapportée sur ledit tube de
commande forme au moins un téton dépassant dudit tube et dans lequel
au moins un premier moyen de retenue prend appui sur ledit au moins un
téton.
Cette configuration est utilisable pour la mise à niveau des
poteaux d'incendie existants, après perçage du tube de commande à
partir de la prise en question et insertion d'une barre calibrée en longueur
ou implantation d'un téton en forme de tampon.
Avantageusement pour un poteau d'incendie au moins un
premier moyen de retenue est apte à s'écarter de l'axe du bouchon pour
se positionner latéralement par rapport au tube de commande et est apte
à se rapprocher dudit tube sous l'action d'un dispositif de verrouillage de
façon à, en position verrouillée, bloquer en rotation dans les deux sens
ladite au moins une pièce rapportée.
On obtient ainsi une interdiction de rotation dans les deux sens
à partir d'une seule pièce.
De façon préférentielle ledit au moins un premier moyen de
retenue est une palette en forme d'anneau dans lequel s'engage au moins
un téton porté par ladite pièce rapportée.
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De façon alternative ledit au moins un premier moyen de
retenue est une palette ayant la forme d'un cône évidé dans lequel
s'engage au moins un téton porté par ladite pièce rapportée.
Dans un mode préférentiel de réalisation pour poteau
d'incendie ledit bouchon a la forme d'un cylindre évidé dans sa partie
supérieure de façon à former deux appendices latéraux séparés l'un de
l'autre par une partie en creux dont le fond constitue le premier moyen de
retenue.
Cette forme permet d'enserrer le tube de commande de façon à
assurer le centrage du bouchon et, accessoirement, à empêcher sa
rotation autour de l'axe de symétrie du cylindre.
Avantageusement ledit bouchon est apte à s'insérer entièrement
dans la prise de façon à ne pas interférer avec la mise en place d'un
couvercle sur le dispositif d'accrochage de la partie cylindrique de ladite
prise.
Cette configuration facilite l'installation de l'invention pour une
mise à niveau des poteaux d'incendie existants.
L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails,
caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au
cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de plusieurs
modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement
illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques
annexés.
Sur ces dessins :
- la figure 1 est une vue en coupe d'un poteau d'incendie (la)
et d'une bouche d'incendie (lb) selon l'art antérieur;
- la figure 2 est une vue schématique en coupe d'un bouchon
pour un poteau d'incendie selon un premier mode de réalisation de
l'invention, en position verrouillée;
- la figure 3 est une vue schématique en perspective d'un
bouchon pour un poteau d'incendie, selon un premier mode de réalisation
de l'invention, en position déverrouillée;
- la figure 4 est une vue schématique en perspective d'un
bouchon pour un poteau d'incendie, selon un second mode de réalisation
de l'invention, en position déverrouillée;
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- les figures 5 et 6 sont des vues en coupe de face et de profil
d'un bouchon pour un poteau d'incendie selon un troisième mode de
réalisation de l'invention;
- la figure 7 est une vue en coupe de profil d'un bouchon
5 selon le
troisième mode de réalisation, en cours d'introduction dans la
prise.
En se référant à la figure la, on voit un poteau d'incendie
comprenant un corps 1 enfermé pour sa partie supérieure dans un
capotage 2. Ce corps est formé essentiellement d'une canalisation 3
sensiblement verticale dont une première partie, dans le cas du poteau
d'incendie est enfouie dans le sol et une seconde partie hors sol. Cette
canalisation porte en elle un tube de commande 4 dont l'extrémité
supérieure a la forme d'un embout de manoeuvre mâle 5 sur lequel vient
s'emmancher une poignée de commande fixe ou amovible 6. A
l'extrémité inférieure le tube de commande porte une soupape 7 faisant
robinet pour la libération de l'eau en provenance du réseau principal
d'alimentation.
La canalisation 3 est fixée à sa partie inférieure sur la
canalisation d'amenée d'eau en provenance du réseau principal et forme,
au niveau de la soupape 7, un siège pour le joint d'étanchéité de celle-ci.
A sa partie supérieure la canalisation 3 débouche sur une ou plusieurs
prises 8 (en général trois pour un poteau d'incendie, une pour une
bouche) sur lesquelles viennent se brancher les tuyaux des pompiers. Les
prises présentent une partie cylindrique 10 s'écartant, dans le cas d'un
poteau d'incendie, de façon sensiblement radiale de la canalisation 3 et se
terminent par un dispositif d'accrochage pour un bouchon 9 qui assure
l'étanchéité lorsque la prise n'est pas utilisée.
Sur la figure lb, la situation est analogue pour la bouche
d'incendie, les mêmes références désignant les mêmes éléments.
En se référant aux figures 2 et 3 on voit un bouchon 9 pour
poteau d'incendie selon un premier mode de réalisation de l'invention
comprenant un couvercle 11 apte à se fixer sur le dispositif d'accrochage
de la partie cylindrique 10 de la prise 8. Ce bouchon est porteur d'un
ensemble d'éléments destinés à pénétrer à l'intérieur de la prise 8 de
façon à interdire son arrachement ou son enfoncement. Sur ce bouchon
est tout d'abord fixé un dispositif de verrouillage 12 tel qu'une serrure
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actionnable par une clé (non représentée) qui commande des pênes 13
susceptibles en premier lieu de s'écarter de l'axe du bouchon pour
interdire l'enlèvement du bouchon et en second lieu de se rétracter à
l'intérieur dudit bouchon pour le libérer de la prise. Ces pênes sont ici
positionnés de façon à ce qu'ils se déploient en position verrouillée à
l'intérieur de la canalisation 3. Le bouchon 9 porte également au-delà de
ces pênes un support 14 s'étendant en direction du tube de commande 4.
Sur ce support est fixée une palette 15 qui vient sensiblement en butée
sur le tube de commande 4 lorsque le bouchon est verrouillé sur la prise
8. La figure 3 montre les mêmes éléments lorsque le bouchon est
déverrouillé et qu'il est en cours de retrait de la prise 8.
Dans une variante de l'invention, qui procure une meilleure
sécurisation de l'hydrant, le support 14 est réalisé en deux parties 14a et
14b. Ces deux parties 14a et 14b portent deux palettes 15a et 15b qui
peuvent s'écarter de l'axe du bouchon une fois qu'elles ont pénétré à
l'intérieur de la canalisation 3; elles peuvent ensuite, une fois que le
bouchon 9 a été mis en place, être ramenées l'une vers l'autre, sous
l'action par exemple de la clé du dispositif de verrouillage 12, de façon à
enserrer le tube de commande 4. La forme de ces deux palettes 15a et
15b est telle qu'elles peuvent, une fois refermées, emprisonner le tube de
commande entre elles et même, si l'appui est suffisamment fort,
empêcher la rotation de celui-ci. Dans cette variante les pênes 13 sont
inutiles (ou maintenus à titre de redondance) puisque les palettes 15a et
15b empêchent, à elles seules, à la fois l'extraction du bouchon et son
expulsion à l'intérieur de la canalisation 3.
En se référant à la figure 4, on va maintenant décrire un
deuxième mode de réalisation. Les éléments du poteau et du bouchon
identiques au premier mode de réalisation sont désignés par le même
chiffre de référence et ne sont pas décrits à nouveau. Le bouchon
présente également une serrure, équipée au besoin de pênes 13 (non
représentés sur la figure 4) comme dans le premier mode de réalisation,
dans le but d'empêcher l'extraction du bouchon. Ici, le tube de
commande 4 est transpercé radialement par une barre 16 dont deux
tétons 16a et 16b font saillie à l'intérieur de la canalisation 3. Le support
14 est réalisé en deux parties 14a et 14b se terminant par des palettes 15a
et 15b susceptibles de venir en appui sur les tétons 16a et 16b de façon à
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empêcher la rotation du tube de commande 4 lorsque le bouchon est en
place.
Dans une variante de ce deuxième mode, qui procure là encore
une meilleure sécurisation de l'hydrant, les parties 14a et 14b peuvent
s'écarter de l'axe du bouchon une fois qu'elles ont pénétré à l'intérieur de
la canalisation 3; elles peuvent ensuite, une fois que le bouchon 9 a été
mise en place, être ramenées l'une vers l'autre, sous l'action par exemple
de la clé de la serrure 12, de façon à emprisonner les deux tétons 16a et
16b. Dans cette variante les palettes 15a et 15b ont une forme adaptée à
l'emprisonnement des tétons, telle que celle d'un anneau ou d'un cône
évidé. De même que précédemment, dans cette variante les pênes 13 sont
inutiles (ou maintenus à titre de redondance), leur fonction d'empêcher
l'extraction du bouchon étant déjà assurée par les palettes 15a et 15b.
En se référant aux figures 5 à 7 on va maintenant décrire un
troisième mode de réalisation de l'invention. Ce mode est
particulièrement bien adapté à la mise à niveau des installations
existantes puisqu'elle ne nécessite qu'un taraudage du tube de commande
et la mise en place d'un tampon sur celui-ci, et qu'elle ne prévoie pas de
modification de la prise. La fixation du tampon est représentée sur la
figure au moyen d'un vissage mais pourrait tout aussi bien se faire par
clipsage ou par collage.
Le bouchon 9 a une forme cylindrique dont la partie supérieure
est évidée pour former deux appendices latéraux 17 séparés l'un de
l'autre par une partie en creux dont le fond constitue la palette 15
destinée à s'appuyer sur le tube de commande 4 et à empêcher
l'enfoncement du bouchon dans la prise. Les deux appendices 17 ont
pour fonction d'enserrer le tube de commande 4 de façon à assurer le
centrage du bouchon et, accessoirement, à empêcher sa rotation autour
de l'axe de symétrie du cylindre.
Sur la partie cylindrique du bouchon qui est disposée du côté
de l'extrémité opposée aux appendices 17 se trouve le pêne 13 qui est
actionné par une serrure 12 accessible par la face inférieure du bouchon
c'est-à-dire la face opposée à la partie évidée. Sur cette même face figure
également un dispositif d'extraction 18 du bouchon de la prise. Le pêne
13 est positionné sur le cylindre à une distance de la face inférieure telle
qu'après introduction du bouchon dans la prise 8 et mise en appui sur le
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tube de commande 4 du fond 15 de la partie en creux, il se trouve à
l'intérieur de la canalisation 3 et qu'il puisse être manoeuvré pour prendre
appui sur la face interne de la canalisation et ainsi bloquer l'extraction du
bouchon de la prise.
Dans cette troisième configuration le tube de commande 4 est
porteur d'un téton 16c ayant la forme d'un tampon s'étendant de façon
sensiblement verticale le long du tube de commande et positionné en vis-
à-vis du bouchon 9. Il est fixé sur le tube de commande par un moyen de
fixation tel qu'une vis s'engageant dans un trou taraudé dans le tube et est
positionné sur le tube à une hauteur telle que lorsque le bouchon 9 est
mis en place, sa partie inférieure vienne se placer juste au-dessus du
téton 16c. Lors d'une tentative d'ouverture de la soupape 7 par rotation
de la poignée de commande 6 le tube de commande est bloqué dans son
ascension par le téton 16c qui bute sur le corps du bouchon cylindrique 9
au niveau de l'arête 20 de jonction de la partie en creux avec la partie
cylindrique.
Dans cette troisième configuration telle qu'elle apparaît sur les
figures 5 à 7, le bouchon n'est pas porteur d'un couvercle comme dans les
configurations précédentes. Mais comme celui-ci s'intègre entièrement à
l'intérieur de la prise d'eau 8, il est possible de réutiliser le couvercle 11
des hydrants actuels pour assurer la protection de la prise contre les
agressions extérieures.
On va maintenant décrire le fonctionnement d'un dispositif de
sécurisation selon le premier mode de réalisation. Le fonctionnement du
dispositif selon les deuxième et troisième modes de réalisation est
analogue.
La mise en place d'un bouchon s'effectue de façon tout à fait
classique avec l'introduction de la palette 15, du support 14 et de la
serrure 12 à l'intérieur de la partie cylindrique 10 de la prise 8. Une fois
que le couvercle 11 du bouchon arrive contre la partie cylindrique 10, il
y est fixé de façon connue comme par exemple par une rotation qui crée
l'appui nécessaire sur la partie cylindrique pour assurer l'étanchéité du
bouchon. La serrure 12 est alors actionnée par la clé qui déploie les
pênes 13 à l'intérieur de la canalisation 3 et empêche ainsi l'enlèvement
du bouchon de la prise.
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Dans le cas d'une tentative d'effraction, en supposant que le
mécanisme d'ouverture de la soupape 7 ait été laissé libre d'accès ou qu'il
ait pu être forcé, le voleur essaie de dévisser le bouchon pour avoir accès
à l'eau. Il se heurte au blocage créé par les pênes 13 qui empêchent le
recul du bouchon par rapport à la prise 8 et donc son dévissage. Il peut
alors tenter de découper le couvercle 11 du bouchon 9 dans le but
d'escamoter celui-ci à l'intérieur de la colonne verticale et ainsi d'avoir
accès à la prise 8 et pouvoir y brancher un tuyau. Mais la palette se
déplace alors en direction du tube de commande 4 et comble très
rapidement l'éventuel jeu résiduel existant entre ces deux éléments. Dès
que la palette 15 vient en appui sur le tube de commande 4 elle empêche
l'introduction du bouchon plus avant vers l'intérieur. Et donc même si le
voleur a pu ouvrir la soupape 7 il ne pourra pas avoir accès à l'eau sans
disposer de la clé de la serrure 12.
Dans le cas des variantes mentionnées ci-dessus pour les deux
premiers modes de réalisation, le pêne 13 n'existe pas (ou existe pour
assurer une redondance) et les deux parties du support 14 sont mobiles
latéralement. Les deux parties 14a et 14b sont tout d'abord resserrées
pour pouvoir entrer dans la partie cylindrique 10 de la prise 8. Lorsque
les palettes 15a et 15b ont dépassé la paroi interne de la canalisation 3
ces palettes s'écartent, par exemple sous l'action d'un ressort ou par une
action particulière sur la clé, de façon à laisser le tube de commande 4
ainsi que, dans le second mode de réalisation, les tétons 16a et 16b,
passer entre elles. L'action de verrouillage par la clé de la serrure 12
déclenche le rapprochement des parties 14a et 14b et, de ce fait,
l'emprisonnement par les palettes 15a et 15b, du tube de commande 4
dans le premier mode et des tétons 16a et 16b dans le second mode.
Les configurations décrites ci-dessus s'appliquent
prioritairement aux prises des poteaux d'incendie. Elles s'appliquent
également, pour certaines d'entre elles, mutatis mutandis aux prises des
bouches d'incendie en remplaçant la coopération des seconds moyens de
retenue avec le tube de commande 4 par une coopération de ces mêmes
moyens avec une paroi de la canalisation 3.
Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs
modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est
nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques
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des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans
le cadre de l'invention.
