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Patent 2709335 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2709335
(54) English Title: DEVICE INTENDED FOR HEAT ADMINISTRATION INTO A HUMAN OR ANIMAL TISSUE, VESSEL OR CAVITY
(54) French Title: DISPOSITIF DESTINE A L'ADMINISTRATION DE CALORIES DANS UN TISSU, VAISSEAU OU CAVITE HUMAINE OU ANIMALE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A61B 18/04 (2006.01)
  • A61F 7/12 (2006.01)
  • A61M 5/142 (2006.01)
  • A61M 5/44 (2006.01)
  • A61M 25/00 (2006.01)
(72) Inventors :
  • MEHIER, HENRI (France)
(73) Owners :
  • MEHIER, HENRI (France)
(71) Applicants :
  • MEHIER, HENRI (France)
(74) Agent: BROUILLETTE & ASSOCIES/PARTNERS
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2008-12-19
(87) Open to Public Inspection: 2009-07-09
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2008/052381
(87) International Publication Number: WO2009/083688
(85) National Entry: 2010-06-14

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
0760443 France 2007-12-28

Abstracts

English Abstract

A completely or partly implantable microresistor (9) intended for heat administration into a cavity, tissue or vessel, taking the form of a metal tube (11) of resistivity R1 surrounding an electrically conductive material (12) of resistivity R2 at least 5 times greater than R1, and having: a proximal and median portion coated with a layer (15) of an electrically conductive material and then with a second, insulating, layer, and a distal portion coated only with an insulating layer (16). A completely or partly implantable device intended for the administration of steam into a tissue or vessel provided with said microresistor.


French Abstract



Micro-résistance (9) en tout ou partie implantable destinée à l'administration
de calories dans une cavité, un tissu ou
un vaisseau se présentant sous la forme d'un tube métallique de résistivité R1
(11) enveloppant un matériau conducteur d'électricité
de résistivité R2 (12) au moins 5 fois supérieure à R1, et présentant : une
portion médiane et proximale recouverte : d'une couche (15)
d'un matériau conducteur d'électricité, puis, d'une seconde couche isolante,
une partie distale recouverte uniquement d'une couche
isolante (16). Dispositif en toute ou partie implantable destiné à
l'administration de vapeur d'eau dans un tissu ou vaisseau équipé
de ladite micro-résistance.



Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



14

REVENDICATIONS


1/ Micro-résistance (9) en tout ou partie implantable destinée à
l'administration de
calories dans une cavité, un tissu ou un vaisseau se présentant sous la forme
d'un tube
métallique de résistivité R1 (11) présentant des extrémités proximale et
distale et
enveloppant un matériau conducteur d'électricité de résistivité R2 (12) au
moins 5 fois
supérieure à R1, ledit matériau conducteur d'électricité (12) étant connecté à
l'extrémité
distale obturée (14) du tube métallique de résistivité R1 (11) par son
extrémité terminale
et présentant, en amont de ladite extrémité terminale deux portions distinctes
- une portion médiane et proximale recouverte :
.cndot. d'une première couche (15) d'un matériau conducteur d'électricité de
résistivité R3 inférieure à R2 présentant des moyens de connexions à l'une
des bornes du générateur de courant (10) et assurant l'arrivée du courant
ou vice et versa,
.cndot. puis, d'une seconde couche isolante,
- une partie distale recouverte uniquement d'une couche isolante (16),
le tube métallique de résistivité R1 (11) présentant des moyens de connexions
à l'autre
borne du générateur de courant (10) et assurant ainsi le retour du courant ou
vice et versa.

2/ Micro-résistance selon la revendication 1, caractérisée en ce que R1 est
sensiblement
égale à R3.


3/ Micro-résistance selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle a un
diamètre
comprise entre 0,2 et 0,8 mm.


4/ Micro-résistance selon la revendication 1, caractérisée en ce que tube
métallique de
résistivité R1 et la première couche d'un matériau conducteur d'électricité de
résistivité
R3 sont réalisés en cuivre.


5/ Micro-résistance selon la revendication 1, caractérisée en ce que le
matériau
conducteur d'électricité de résistivité R2 se présente sous la forme d'un fil
de constantan
ou d'un alliage nickel/chrome (12) ou d'un tube de constantan ou d'un alliage
nickel/chrome (25) dans lequel est introduite une tige amovible (21).


6/ Dispositif en toute ou partie implantable destiné à l'administration de
vapeur d'eau
dans un tissu ou vaisseau, qui se caractérise en ce que :
- il se présente sous la forme d'un tube périphérique (1) constitué de parties
distale
(2), médiane (2) et proximale (3), ledit tube (1) contenant dans sa lumière,
sur
toute sa longueur, la micro-résistance objet de l'une des revendications 1-5,
l'eau
étant destinée à circuler dans l'espace mort séparant la paroi du tube (1) de
la
micro-résistance (9),


15

- la partie proximale (3) du tube présente une extrémité en Y, dont une sortie
(5) est
destinée à être raccordée directement à une arrivée d'eau (6), et dont l'autre
sortie
(7) est partiellement obturée pour permettre le passage des moyens de
connexion
(8) de la micro-résistance (9) aux bornes du générateur de courant (10).


7/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la différence de
diamètre entre
le diamètre interne du tube périphérique (1) et le diamètre de la micro-
résistance (9) est
compris entre 50 et 100 micromètres.


8/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que :
- le diamètre interne du tube périphérique (1) est compris entre 0.2 et 0.8
mm,
- le diamètre externe du tube périphérique (1) est compris entre 0.3 et 1 mm.


9/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les parties
distale (2) et
médiane (2) du tube périphérique (1) se présentent sous la forme d'une
aiguille en inox.

10/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les parties
distale (2) et
médiane (2) du tube périphérique (1) se présentent sous la forme d'un cathéter
réalisé en
un matériau choisi dans le groupe du PEEK, PTFE, polyphénylsulfone.


11/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la partie
proximale du tube
est réalisée en silicone.


12/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est muni d'un
dispositif de
préhension sous la forme d'un manchon (11) réalisé en silicone recouvrant la
jonction
entre la partie médiane et la partie proximale.


13/ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est recouvert
d'une gaine
(17) munie de perforations latérales (19) reliée à un système d'aspiration.


14/ Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'arrivée
d'eau se présente
sous la forme d'un tube souple (22) directement connecté de manière étanche
sur le Y, le
tube étant comprimé, au niveau de son extrémité proximale, entre deux rouleaux
fixes
(23,24) mus en rotation à la même vitesse au moyen d'un moteur.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.



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WO 2009/083688 PCT/FR2008/052381
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DISPOSITIF DESTINE A L'ADMINISTRATION DE CALORIES DANS UN
TISSU, VAISSEAU OU CAVITE HUMAINE OU ANIMALE

L'invention a pour objet un nouveau dispositif destiné à l'administration de
calories, par
exemple sous la forme de vapeur d'eau dans une cavité (vessie etc..), un tissu
ou vaisseau
humain ou animal.

Le dispositif de l'invention peut être utilisé pour le traitement des tumeurs
par technique
dite "de thermoablation". En fonction de la nature de la tumeur, en
particulier sa teneur en
eau, les calories peuvent être générées pour chauffer l'eau que la tumeur
contient, ou pour
vaporiser de l'eau apportée depuis l'extérieur de l'organisme (dans
l'hypothèse ou la
teneur en eau est trop faible pour effectuer une thermoablation efficace).
Dans un mode
de réalisation particulier, le dispositif est adapté pour éliminer les excès
de graisses sous-
cutanées par la technique dite "de liposuccion".
Le dispositif de l'invention s'adresse également, lorsqu'il est utilisé par
voie
endoluminale, au traitement des pathologies veineuses, ou artérioveineuses, en
particulier
des varices, des hémorroïdes, des shunts artérioveineux et autres
malformations
vasculaires. Dans ce cas, dans la mesure où le sang contient une certaine
proportion
d'eau, on pourra préférer utiliser les calories pour chauffer l'eau contenue
dans le sang à
une température de l'ordre de 95 C, plutôt que de l'eau apportée depuis
l'extérieur de
l'organisme.

Jusqu'alors, le Demandeur a mis au point un certain nombre de dispositifs
permettant
d'injecter de la vapeur d'eau dans des tissus ou des vaisseaux. Le principe
général
commun à l'ensemble de ces dispositifs est de maintenir l'eau avant sa
libération, sous
forme pressurisée, c'est-à-dire liquide à une température supérieure à 100 C,
ce qui
permet d'avoir un transfert de calories optimisé entre la source de chaleur et
l'eau sous
forme pressurisée. Pour ce faire, dans toutes les solutions proposées par le
Demandeur
jusqu'alors, l'eau circule dans un espace restreint, en pratique dans la
lumière d'un
microtube de diamètre compris entre 100 et 250 m.

Le document WO 00/29055 décrit ainsi une technique de thermoablation par la
chaleur
consistant à injecter en continu, par le biais d'un microtube, directement
dans les tissus de
l'organisme, de l'eau ou de l'eau oxygénée pressurisées à une température de
200 à
400 C.

Dans le document WO 03/070302, le Demandeur propose une méthode de
thermoablation
perfectionnée en ce qu'elle prévoit d'injecter le liquide caloporteur dans le
microtube non
plus en continu, mais sous forme pulsée, ce qui permet d'éviter la diffusion
de chaleur en
dehors de la zone à traiter en apportant rapidement les calories dans la zone
à traiter.


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WO 2009/083688 PCT/FR2008/052381
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Dans les deux cas, le système de chauffage est à l'extérieur de l'organisme et
reste
inchangé. Il consiste, pour l'essentiel, en une bobine métallique incorporant
une
résistance électrique autour de laquelle est entouré le microtube inox dans
lequel circule
le fluide caloporteur. En d'autres termes, ces procédés consistent à chauffer
l'eau par le
biais de la paroi du tube. Cette approche peut présenter certains
inconvénients et
notamment celui d'entraîner des nécroses des tissus ou des vaisseaux par
chaleur
sèche dans la mesure où la température du tube peut dépasser 400 à 500 C. Le
phénomène de nécrose par chaleur sèche , à très haute température, entraîne
la
formation de C02, responsable d'embolie gazeuse, de même que la formation de
toxines.
Pour résoudre ce problème, le Demandeur a proposé dans le document WO
2006/108974,
de chauffer le tube exclusivement au niveau de son extrémité distale, par le
biais d'un
courant électrique parcourant le microtube et constituant la source de
calories. On évite
ainsi de chauffer des parties du tube non en contact avec la tumeur à traiter.
Pour limiter
l'échauffement de la partie distale du tube, ledit tube est recouvert d'une
gaine réalisée en
un revêtement électrolytique d'or d'épaisseur d'environ 1 m.

Si cette solution permet d'apporter des calories uniquement dans la région à
traiter, elle ne
permet pas de limiter le phénomène de chaleur sèche. Elle reste en outre très
onéreuse
puisqu'elle requiert le dépôt, sous vide, de couches isolantes, nécessitant un
polissage
délicat du tube, de même que le dépôt de matériaux conducteurs de très faible
épaisseur
de l'ordre de 200 à 500 nanomètres inhérent au dépôt sous vide, limitant
forcément
l'apport du courant électrique et donc l'énergie disponible dans la zone à
traiter. En outre,
le dépôt en couche mince, sous l'effet de la chaleur peut se craqueler et donc
se répandre
dans les tissus de l'organisme, surtout en régimes pulsés d'injection, avec
alternance de
chaud ou de froid.

Le document US2007/0032785A1 décrit un dispositif implantable apte à diffuser
de la
vapeur d'eau dans un tissu. Le dispositif est constitué de deux tubes
concentriques entre
les parois desquels circule de l'eau. L'eau est pressurisée à l'extrémité
distale pour être
injectée ensuite dans les tissus par le biais d'orifices. L'eau pressurisée
est chauffée sur
toute la longueur du tube périphérique par le biais d'électrodes. Plus
précisément, le tube
périphérique est parcouru par un courant généré par une électrode, en
direction de
l'extrémité distale du dispositif, puis le courant revient vers la partie
proximale en
parcourant le tube interne. Même si un tel système permet de diminuer
sensiblement la
température de la paroi périphérique, celle-ci reste relativement élevée et
est susceptible
d'entrainer des phénomènes de thermonécrose, de thermofibrose mais également
de
nécrose par chaleur sèche en dehors de la zone à traiter.


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Comme mentionné en préambule, il peut également y avoir un intérêt à chauffer
directement le tissu ou le vaisseau en générant une quantité de calories
suffisante pour
permettre d'augmenter la température de l'eau contenue dans le tissu ou le
vaisseau à une
température d'environ 95 C. C'est notamment le cas pour le traitement des
varices.
Toutefois, le chauffage doit rester électif et n'être appliqué qu'au niveau de
la varice et
non aux alentours. A la connaissance du Demandeur, aucun dispositif
remplissant cet
objectif n'a été décrit, à l'exception du laser. Néanmoins, la technologie du
laser n'est pas
optimale. En effet le laser génère une chaleur ponctuelle, provoquant la
formation de
micro-hématomes dans la paroi veineuse.
En d'autres termes, le problème posé est de mettre au point des dispositifs
implantables
aptes à générer des calories exclusivement dans la zone à traiter, que ces
calories
permettent soit de chauffer l'eau contenue dans la zone à traiter, soit de
vaporiser l'eau
apportée depuis l'extérieur de l'organisme. Un autre objectif de l'invention
est de mettre
au point un dispositif dont la partie implantée soit d'une taille la plus
faible possible, de
sorte à pouvoir être introduit dans n'importe quel type de cavité (vessie
etc..), tissu ou
vaisseau humain ou animal.

Pour ce faire, le Demandeur a réussi à mettre au point une micro-résistance en
tout ou
partie implantable destinée à l'administration de calories dans une cavité, un
tissu ou un
vaisseau, dont le chauffage est déporté à l'extrémité distale de ladite micro-
résistance. En
d'autres termes, la micro-résistance de l'invention ne présente qu'une zone de
chauffage
distale, ce qui permet d'éviter tout échauffement des tissus en dehors de
cette zone.
Plus précisément, l'invention a pour objet une micro-résistance en tout ou
partie
implantable destinée à l'administration de calories dans une cavité, un tissu
ou un
vaisseau se présentant sous la forme d'un tube métallique de résistivité RI
présentant des
extrémités proximale et distale et enveloppant un matériau conducteur
d'électricité (sous
la forme d'un fil ou d'un tube) de résistivité R2 au moins 5 fois,
avantageusement au
moins 15 fois supérieure à R1, ledit matériau conducteur d'électricité étant
connecté à
l'extrémité distale obturée du tube métallique de résistivité RI par son
extrémité
terminale et présentant, en amont de ladite extrémité terminale deux portions
distinctes,
- une portion médiane et proximale recouverte :
o d'une première couche d'un matériau conducteur d'électricité de résistivité
R3 inférieure à R2 présentant des moyens de connexions à l'une des
bornes d'un générateur de courant et assurant l'arrivée du courant ou vice
et versa,
o puis, d'une seconde couche isolante,
- une partie distale recouverte uniquement de ladite seconde couche isolante,
le tube métallique de résistivité RI présentant des moyens de connexions à
l'autre borne
du générateur de courant et assurant ainsi le retour du courant ou vice et
versa.


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En pratique, le diamètre de la micro-résistance, lorsque celle-ci est
implantée tel quel est
compris entre 0.2 et 0.8 mm.

Par ailleurs, ladite seconde couche isolante est avantageusement
résistante à une
température de 200 C et fabriquée à partir d'un matériau choisi dans le groupe
comprenant teflon , polyimide et alumine.

Dans la mesure où le matériau conducteur est enveloppé du tube métallique de
résistivité
RI, la couche isolante se trouve emprisonnée dans le tube périphérique et ne
risque pas de
diffuser dans l'organisme en cas de craquelage.

En d'autres termes, le courant circule en pratique depuis le pole + du
générateur jusqu'au
pôle - en passant successivement par la couche de résistivité R3 au niveau des
parties
proximale et médiane du matériau conducteur puis dans le matériau conducteur
d'électricité de résistance R2 sur la portion distale. Le courant passe
ensuite dans la paroi
du tube métallique de résistivité RI au niveau de l'extrémité terminale
dépourvue de
couche isolante, du matériau conducteur d'électricité de résistivité R2, pour
revenir
jusqu'au générateur.

Dans la mesure où l'extrémité distale du matériau conducteur d'électricité
présente une
résistivité R2, au moins 5 fois supérieure à la résistivité R3, il s'ensuit un
réchauffement
de la micro-résistance exclusivement au niveau de la partie distale du tube, à
une
température en pratique d'environ 200 C.

Dans un mode de réalisation avantageux, la valeur de la résistivité RI est
sensiblement
égale à la valeur de la résistivité R3.

Avantageusement et selon une autre caractéristique, le tube métallique de
résistivité RI et
la première couche d'un matériau conducteur d'électricité de résistivité R3
sont réalisés
en cuivre, notamment par dépôt électrolytique ou par sertissage, la
résistivité du cuivre
étant de 1,7 S2cm. La couche de cuivre appliquée sur le matériau de
résistivité R2 a, en
pratique, une épaisseur comprise entre 10 et 40 microns, avantageusement de
l'ordre de
30 microns.

Avantageusement, et dans un premier mode de réalisation, le matériau
conducteur
d'électricité de résistivité R2 se présente sous la forme un fil de
constantan, c'est-à-dire un
alliage cuivre/ nickel dont la résistance est indépendante de la température
ou d'un fil
constitué d'un alliage nickel/chrome. En pratique, la résistivité du
constantan est de 50
S2cm tandis que l'alliage nickel/chrome à une résistivité de 110 S2cm. Le
constantan ou
l'alliage nickel/chrome peut éventuellement être remplacé par de l'inox.
Toutefois, le
dépôt de cuivre sur l'inox reste délicat.


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Associé au tube métallique de résistivité RI, réalisé en pratique en cuivre,
le constantan
ou l'alliage nickel/chrome confèrent à la micro-résistance une certaine
souplesse. Pour
rigidifier le système, le matériau conducteur d'électricité de résistivité R2
se présente non
pas sous la forme d'un fil mais sous la forme d'un tube éventuellement obturé
à sa partie
5 distale et dans lequel est introduite une aiguille amovible en inox,
conférant au système
une certaine rigidité. Dans ce cas, le tube de constantan ou d'alliage
nickel/chrome
remplaçant le fil de constantan ou d'alliage nickel/chrome, revêtu des
première et seconde
couches isolantes telles que précédemment décrites, est mis en place dans le
tube
métallique de résistivité RI. L'extrémité terminale du tube de matériau
conducteur de
résistivité R2 en contact avec l'extrémité distale du tube métallique de
résistivité R1 est
dépourvue de couche isolante autorisant ainsi le passage du courant d'un tube
à l'autre.
Comme déjà mentionné, la micro-résistance de l'invention telle qu'elle vient
d'être
décrite peut être utilisée telle quelle, c'est-à-dire sans apport d'eau
externe, en particulier
pour le traitement des varices selon un procédé qui sera décrit par la suite.

Dans un second mode de réalisation, la micro-résistance de l'invention peut
être utilisée
comme moyen de chauffage destiné à vaporiser de l'eau apportée depuis
l'extérieur de
l'organisme, à l'instar des systèmes décrits dans l'état de la technique.
Dans cette hypothèse, l'objet de l'invention est un dispositif en toute ou
partie
implantable destiné à l'administration de vapeur d'eau dans un tissu ou
vaisseau, qui se
caractérise en ce que :
- il se présente sous la forme d'un tube périphérique constitué de parties
distale,
médiane et proximale, ledit tube contenant dans sa lumière, sur toute sa
longueur,
une micro-résistance du type de celle décrite précédemment, l'eau étant
destinée à
circuler dans l'espace mort séparant la paroi du tube de la micro-résistance,
- la partie proximale du tube présente une extrémité en Y, dont une sortie est
destinée à être raccordée directement à une arrivée d'eau, et dont l'autre
sortie est
partiellement obturée pour permettre le passage des moyens de connexion de la
micro-résistance aux bornes du générateur de courant.

En d'autres termes, l'eau n'est plus chauffée par le biais de la paroi du
tube, mais au
moyen d'une résistance électrique incorporée dans la lumière du tube, à
l'extrémité
distale de celle-ci. De la sorte, le gradient de température se trouve inversé
par rapport au
système de l'art antérieur, c'est-à-dire qu'il diminue du centre vers la
périphérie du tube et
non le contraire. La seconde condition pour transformer l'eau en vapeur au
moment de la
libération reste donc son transfert au sein du tube sous forme pressurisée, ce
qui est rendu
possible par la mise en oeuvre d'un volume restreint dans lequel l'eau
circule. L'un des
avantages de la solution nouvellement proposée est qu'il n'existe plus de
contrainte
dimensionnelle pour la réalisation du tube assurant le transfert de l'eau,
puisqu'il suffit de


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définir un volume suffisamment restreint entre la paroi du tube et la micro-
résistance
centrale pour que l'eau se trouve à l'état pressurisée à l'extrémité distale
du tube. La paroi
atteint dès lors une température inférieure à celle de la vapeur d'eau,
limitant ainsi l'effet
du chauffage produit à un phénomène de thermonécrose ou de thermofibrose mais
en
aucun cas, à un phénomène de nécrose par chaleur sèche.

Autrement dit, la différence de résistivité entre le tube périphérique
enveloppant la micro-
résistance (au niveau de sa partie distale) et la microrésitance proprement
dite étant très
élevée, ceci permet de chauffer de manière sélective le liquide sous forme
pressurisée,
exclusivement au niveau de l'extrémité distale du tube.

Selon une première caractéristique, la différence de diamètre entre le
diamètre interne du
tube et le diamètre de la micro-résistance est compris entre 50 et 100 m. En
pratique, le
diamètre externe du tube est compris entre 0.3 et 1 mm, et le diamètre interne
est compris
entre 0.2 et 0.8 mm. Le fait de pouvoir mettre en oeuvre des micro-résistances
de diamètre
proche de 0.8 mm, tout en conservant un espace mort réduit, permet de générer
une
surface de chauffage plus importante, améliorant le transfert de calories. Il
est ainsi
possible de réduire la longueur de la micro-résistance dans sa partie distale,
ce qui permet
de concentrer le chauffage dans la zone à traiter.
Le tube périphérique se décompose en trois parties distinctes respectivement
une partie
distale, une partie médiane et une partie proximale.

Comme indiqué précédemment, la micro-résistance reste relativement souple du
fait de sa
structure associant, avantageusement, cuivre et constantan ou nickel/chrome.
Pour
rigidifier le système, les parties distale et médiane du tube périphérique
peuvent se
présenter sous la forme d'une aiguille, avantageusement choisie en inox.

Lorsqu'on améliore la rigidité par mise en oeuvre d'une aiguille dans un tube
de
constantan ou de nickel/chrome en lieu et place d'un fil de constantan ou
nickel/chrome,
le tube périphérique peut se présenter sous la forme d'un cathéter. Dans cette
hypothèse,
les parties distale et médiane sont réalisées en un matériau choisi dans le
groupe
comprenant le PEEK, le PTFE et le polyphénylsulfone ou d'un alliage super
souple du
type nickel/titane commercialisé sous la marque Ritinol .
La partie distale du tube périphérique peut être débouchante ou obturée. Dans
ce second
cas, elle est munie latéralement de perforations de taille de comprise entre
50 m et 150
m, avantageusement égale à 70 m.

Concernant la partie proximale, celle-ci peut être réalisée dans un matériau
souple, tel que
par exemple du silicone, la jonction entre la partie silicone et l'aiguille ou
le cathéter étant


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effectuée par tout moyen de connexion connu de l'homme du métier, et en
particulier par
vissage ou collage.

Dans la pratique, cette connexion est sécurisée par la mise en place d'un
manchon de
préhension recouvrant la jonction entre la partie médiane et la partie
proximale du tube.
La partie proximale se présente sous la forme d'une pièce en Y, dont une
sortie est
connectée de manière étanche, par exemple au moyen d'un luer, à une
alimentation d'eau
et dont l'autre sortie est isolée électriquement et partiellement obturée pour
permettre le
passage des moyens de connexion de la micro-résistance aux bornes du
générateur de
courant.

Le dispositif tel qu'il vient d'être décrit présente en outre l'avantage
d'être peu coûteux
en termes de fabrication. Dès lors, il s'agit d'un dispositif consommable
permettant ainsi
de supprimer totalement le problème de contamination.

Comme déjà dit, le dispositif peut être utilisé pour le traitement des tumeurs
en insérant la
micro-résistance associée ou non à un catheter ou une aiguille périphériques
directement
dans le tissu. Ceci est fonction de la teneur de la tumeur en eau, étant
rappelé que si cette
teneur est suffisante, la micro-résistance à elle seule permet de chauffer
l'eau contenue
dans la tumeur à une température voisine de 95 C. De la même façon, le
dispositif peut
être également mis en oeuvre par voie endoluminale, pour le traitement
d'autres
pathologies, telles que par exemple le traitement des varices. L'ensemble de
ces
techniques est décrit dans les documents précités du Demandeur.
L'invention a donc également pour objet un procédé de traitement des tumeurs
par
administration de calories consistant
- à inciser la peau,
- puis à introduire dans le tissu cible les parties distale et médiane de la
micro-
résistance ou du dispositif (microrésistance + tube périphérique),
- puis, à alimenter la micro-résistance en électricité et le cas échéant
simultanément,
et en continu, le tube en eau, de manière à chauffer l'eau en la maintenant à
l'état
pressurisé au niveau de l'extrémité distale du tube avant injection dans le
tissu,
- à retirer le dispositif en fin de traitement.
Lorsque la micro-résistance est utilisée en combinaison avec un tube
périphérique, les
parties distale et médiane dudit tube se présentent sous la forme d'une
aiguille, l'aiguille
est piquée directement dans le tissu à traiter.

Lorsque les parties distale et médiane dudit tube se présentent sous la forme
d'un cathéter,
celui-ci est introduit directement dans l'organisme, la rigidité du cathéter
étant obtenue


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par la mise en oeuvre d'un tube de constantan ou de nickel/chrome muni d'une
tige en
inox amovible, en lieu et place du fil de constantan ou de nickel/chrome.

L'invention a également pour objet un procédé de traitement des pathologies
artérioveineuses par injection de calories par voie endoluminale dans les
vaisseaux,
consistant :
- à inciser la peau,
- puis à introduire dans les vaisseaux les parties distale et médiane de la
micro-
résistance ou du dispositif (microrésistance + tube périphérique),
- puis, à alimenter la micro-résistance en électricité et le cas échéant
simultanément,
et en continu, le tube en eau, de manière à chauffer l'eau en la maintenant à
l'état
pressurisé au niveau de l'extrémité distale du tube avant injection dans les
vaisseaux,
- à retirer le dispositif en fin de traitement.
Dans un mode de réalisation particulier, l'invention a pour objet un procédé
de traitement
des varices par injection de calories par voie endoluminale, sous anesthésie
locale ou
générale, consistant :
- à effectuer un repérage de la veine à traiter, par marquage sur la peau du
cheminement de la veine et de l'orifice d'introduction du dispositif,
- à inciser la peau,
- puis à introduire dans la veine à traiter les parties distale et médiane de
la micro-
résistance ou du dispositif (microrésistance + tube périphérique),
- puis, à alimenter la micro-résistance en électricité et le cas échéant
simultanément,
et en continu, le tube en eau, de manière à chauffer l'eau en la maintenant à
l'état
pressurisé au niveau de l'extrémité distale du tube avant injection dans la
veine,
- à retirer progressivement le dispositif.

L'invention a également pour objet, dans le cas particulier où il y a
injection de vapeur
d'eau, une installation pour la mise en oeuvre dudit procédé de traitement des
varices par
voie endoluminale, comprenant le dispositif précédemment décrit dont
l'extrémité en Y
de la partie proximale est raccordée par sa première branche à un système
d'injection
d'eau et par sa seconde branche à une source de courant.

Dans un mode de réalisation avantageux, le système d'injection d'eau se
présente sous la
forme d'un tube souple directement connecté de manière étanche sur le Y, le
tube étant
comprimé, au niveau de son extrémité proximale, entre deux rouleaux fixes mus
en
rotation à la même vitesse au moyen d'un moteur, dans la direction opposée à
celle de la
veine à traiter. Le mouvement des rouleaux entraîne ainsi l'injection de l'eau
proprement
dite dans le dispositif de l'invention et simultanément le recul régulier et
donc le retrait du
dispositif de la veine.


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Le présent dispositif peut par ailleurs également être adapté pour éliminer
les excès de
graisses par la technique dite de liposuccion .

Actuellement, la réduction de cellulite peut être obtenue essentiellement par
deux
méthodes.

La première consiste à introduire, par voie sous-cutanée, une canule dont
l'extrémité
distale est munie d'un système ultrasons ayant pour fonction de casser la
membrane des
adipocytes. Ce dispositif présente l'inconvénient essentiel d'être très
onéreux puisque
fabriqué à partir de matériaux non consommables. Il s'ensuit des risques
potentiels de
contamination.

Une autre technique consiste à traiter la cellulite en détruisant les
adipocytes par la
chaleur au moyen d'un faisceau laser. Cette technique présente le principal
inconvénient
de générer une chaleur ponctuelle pouvant entraîner une nécrose des tissus par
chaleur
sèche.

Le Demandeur a constaté que son dispositif pouvait être utilisé pour réduire
la cellulite
moyennant quelques adaptations, en prévoyant notamment une gaine périphérique
munie
de perforations latérales agencées autour du tube au moins dans sa partie
distale et reliée à
un système d'aspiration.

L'avantage du traitement de la cellulite par injection de vapeur permet
d'assurer, par
rapport aux autres techniques, un effet complémentaire de thermofibrose, c'est-
à-dire la
rétraction des fibres de collagène (chauffage à 85 C pendant au moins 15
secondes)
permettant ainsi de retendre la peau. De plus, il n'y a pas de risque de
nécrose des tissus
sous-cutanés par chaleur sèche.

En d'autres termes, l'invention a également pour objet une méthode visant à
éliminer les
excès graisseux du corps humain mettant en oeuvre le dispositif précédemment
décrit.

Plus précisément, la méthode consiste :
- à inciser la peau,
- puis à introduire par voie sous-cutanée dans le tissu adipeux les parties
distale et
médiane du dispositif (microrésistance + tube périphérique),
- puis, simultanément, et en continu, à alimenter le tube en eau et le moyen
de
chauffage en électricité, de manière à chauffer l'eau en la maintenant à
l'état
pressurisé au niveau de l'extrémité distale du tube avant injection dans le
tissu,
- à aspirer les adipocytes détruits par la vapeur d'eau,
- à retirer le dispositif en fin de traitement.


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L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples
de
réalisation suivants, à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est une représentation schématique en coupe d'un dispositif de
l'invention
5 utilisé directement dans les tissus ou par voie endoluminale.
La figure 2 est une représentation schématique en coupe du dispositif de
l'invention
adapté pour l'élimination des excès de graisses.
La figure 3 est une représentation détaillée en coupe de la microrésistance de
l'invention
selon un premier mode de réalisation.
10 La figure 4 est une représentation détaillée en coupe de la micro-
résistance selon un
second mode de réalisation.
La figure 5 est une représentation schématique d'une installation destinée au
traitement
des varices.

Selon les figures 1 et 2, le dispositif de l'invention est constitué d'un tube
périphérique
(1) que l'on peut diviser en deux parties, respectivement :
- des parties distale et médiane implantable (2),
- et une partie non implantée (3) correspondant à la partie proximale du
dispositif,
Sur la figure 1, la partie implantable se présente sous la forme d'une
aiguille biseautée
réalisée en inox dont le diamètre interne est par exemple égal à 0.8 mm tandis
que le
diamètre externe est de 1 mm. Bien entendu et comme déjà dit, cette aiguille
peut être
remplacée par un cathéter de dimensions équivalentes réalisé par exemple en
PEEK. Cette
partie implantable est connectée à la partie proximale (3) non implantée de
manière
étanche par exemple par collage (4). La partie non implantée se présente quant
à elle sous
la forme d'un Y, réalisé en silicone, dont l'une des branches (5) est destinée
à être
raccordée à une arrivée d'eau (6), et dont l'autre branche (7) est
partiellement obturée
pour permettre le passage des moyens de connexion (8) de la microrésistance
(9) aux
bornes du générateur de courant (10).
Pour faciliter la préhension du dispositif, ledit dispositif est muni d'un
manchon (l1) en
silicone recouvrant le tube (1) au niveau de la jonction des parties médiane
et proximale.
Selon une caractéristique essentielle, le tube périphérique (1) comporte, dans
sa lumière,
une microrésitance désignée par la référence générale (9) dont l'extrémité
distale est
alignée sur l'extrémité distale du tube périphérique. Dans un mode de
réalisation non
représenté, l'extrémité distale de la microrésistance présente une forme
arrondie et
s'étend au delà de l'extrémité distale du tube périphérique. Ce mode de
réalisation est
plus particulièrement approprié au traitement des varices car il convient de
ne pas altérer
la paroi de la veine à traiter par une extrémité anguleuse. La microrésistance
présente,


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dans cet exemple, un diamètre externe de 0,75 mm laissant ainsi un espace mort
réduit de
50 m entre ladite microrésistance (9) et la surface interne du tube (1).

On a représenté sur la figure 3 la microrésistance (9) de l'invention.
Pour l'essentiel, cette microrésistance se présente sous la forme d'un tube
formant
enveloppe (11) réalisé en cuivre, de diamètre de 0,750 mm. Le cuivre
constitutif du tube
présente une résistivité RI de 1,7 S2cm.

Le tube (11) contient dans sa lumière un fil conducteur de courant (12), dont
l'extrémité
terminale (13') de la portion distale (13) est connectée par soudure laser ou
sertissage à
l'extrémité distale (14) du tube (11). Ce fil est un fil de constantan, de
diamètre égal à 0,3
mm ou un fil d'un alliage nickel/chrome de diamètre égal à 0,26 mm présentant
deux
portions distinctes.
Ainsi, les portions médiane et proximale du fil (12) sont recouvertes d'une
première
couche de cuivre électrolytique (15) d'une épaisseur de 30 m, puis d'une
seconde
couche (16) d'un isolant électrique. A son extrémité distale, le fil de
constantan est
dépourvu de revêtement de cuivre électrolytique (15), mais est en revanche
isolé
électriquement (16) à l'exception de l'extrémité terminale proprement dite,
laquelle est
sertie ou soudée au tube de résistivité RI.

Comme représenté schématiquement sur la figure 3, le revêtement de cuivre (15)
appliqué
sur le fil (12) est relié (8) à la borne + du générateur de courant (10)
tandis que le tube
enveloppant périphérique (11) est relié (8) à la borne - du même générateur
(10). De la
sorte, le courant électrique chemine jusqu'à l'extrémité distale de la
microrésistance dans
le revêtement de cuivre (15) appliqué autour du fil. A proximité de
l'extrémité du tube,
l'électricité passe dans la partie distale du fil de (12) pour retourner
ensuite au générateur
(10) en cheminant dans la paroi du tube périphérique (11).
La présence d'un revêtement de cuivre (15) appliqué sur les parties médiane et
proximale
du fil (12) permet d'éviter le réchauffement du tube enveloppant (11) sur
toute la
longueur du dispositif (du fait de la différence de résistivité entre le fil
et le cuivre
constitutif du tube enveloppant). En pratique, la résistivité du fil de
constantan R2 est
d'environ 50 S2cm ou du fil d'alliage nickel/chrome est d'environ 110 S2cm,
tandis que
la résistivité du cuivre électrolytique R3 est de l'ordre de 1,7 S2cm. Cette
différence de
résistivité permet le chauffage de l'eau circulant entre la paroi interne du
tube du
dispositif et la paroi externe du tube enveloppant, exclusivement au niveau de
la partie
distale de la microrésistance (9), à une valeur d'environ 400 C. A cette
température, l'eau
entraîne un chauffage de la paroi du tube (1) à une température inférieure à
200 C.


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Sur la figure 4, on a représenté un autre mode de réalisation de la
microrésistance plus
particulièrement adapté au cas dans lequel la partie implantable se présente
sous la forme
d'un cathéter souple (20). Le principe est de compenser la souplesse du
catheter ajoutée à
celle de la microrésistance, en mettant en oeuvre le constantan ou l'alliage
nickel/chrome
non plus sous la forme d'un fil mais sous la forme d'un tube creux (25) dans
lequel est
insérée de manière amovible une tige inox (21). En pratique, la tige en inox
est retirée une
fois le tube implanté.

Le dispositif de l'invention peut être implanté directement dans les tissus ou
dans les
vaisseaux par voie endoluminale.

Suivant les cas, l'aiguille ou le cathéter implantable sont insérés dans
l'organisme pour
atteindre la tumeur ou le vaisseau à traiter. Dans certains cas, la
microrésistance est
introduite seule, sans tube périphérique.
Dans une deuxième étape, le générateur de courant est actionné de manière à
faire
cheminer le courant dans la microrésistance. Concomitamment, l'eau est
injectée dans
l'espace mort de taille réduite, permettant ainsi de chauffer l'eau
progressivement pour
atteindre au niveau de l'extrémité distale, une température de 200 C, l'eau
étant alors
sous forme pressurisée, c'est-à-dire liquide à une température supérieure à
100 C. L'eau,
dans cette zone, étant à une température d'environ 200 C, est propulsée en
continu ou en
discontinu à l'extérieur du cathéter ou de l'aiguille par son extrémité
distale débouchante,
et se transforme immédiatement en vapeur après libération.

Dans un mode de réalisation particulier, représenté sur la figure 2, le
dispositif est adapté
pour permettre son utilisation pour l'extraction de graisses, et en
particulier de cellulite.
Cette technique, connue sous le terme de "liposuccion", peut être
avantageusement mise
en oeuvre par le biais du dispositif de l'invention lorsque celui-ci est
recouvert, à sa
périphérie, d'une gaine (l7) reliée à un système d'aspiration (l8) des
adipocytes, la gaine
étant pourvue d'un certain nombre de perforations latérales (l9).

Après avoir procédé à une incision de la peau, le tube implantable qui, en
pratique, a une
longueur d'environ 30 cm, est introduit dans le tissu sous-cutané adipeux. la
microrésistance est alors alimentée en courant de manière à chauffer le tube
enveloppant
au niveau de son extrémité distale. Parallèlement, l'eau est propulsée dans
l'espace mort
puis chauffée et pressurisée au niveau de l'extrémité distale. A la sortie,
l'eau est
transformée en vapeur et permet non seulement la suppression des adipocytes,
mais
également la thermofibrose, c'est-à-dire la rétraction du collagène.
Simultanément, les
excès de graisses sont aspirés dans la gaine grâce au moyen d'aspiration.


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Dans un mode de réalisation particulier, représenté sur la figure 5, le
dispositif de
l'invention est combiné avec un système spécifique d'injection d'eau, dans le
cadre du
traitement des varices.

Selon ce schéma, le dispositif de l'invention désigné par la référence
générale (1) est
raccordé à son extrémité proximale à une système d'injection d'eau se
présentant sous la
forme d'une tube souple (22), pressé entre deux rouleaux (23.24), lesdits
rouleau étant
mus en rotation autour de leur axe, à vitesse identique, au moyen d'un moteur
non
représenté. En pratique, la taille et le volume du tube souple sont déterminés
pour
contenir la totalité du volume d'eau nécessaire au traitement de la veine
visée. Le
mouvement des rouleaux entraîne ainsi l'injection de l'eau proprement dite
dans le
dispositif de l'invention et simultanément le recul régulier et donc le
retrait du dispositif
de la veine.

L'invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la
description qui
précède.

On note en particulier la mise en oeuvre d'un système évitant tout risque de
nécrose des
tissus ou des vaisseaux par chaleur sèche, que le sytème soit constitué
uniquement de la
microrésistance ou de la combinaison microrésitance + tube périphérique.

Un autre avantage de l'invention reste le faible coût qui peut déboucher sur
la
commercialisation d'un dispositif consommable, évitant ainsi tout risque
d'infection que
l'on connaît avec les moyens mis en oeuvre actuellement sur le marché.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Cover Page 2010-09-03 1 42
Abstract 2010-06-14 2 76
Claims 2010-06-14 2 103
Drawings 2010-06-14 2 35
Description 2010-06-14 13 790
Representative Drawing 2010-06-14 1 6
PCT 2010-06-14 3 97
Assignment 2010-06-14 9 278