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Patent 2728177 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2728177
(54) English Title: BAIT GRANULE PRODUCTION METHOD
(54) French Title: GRANULE-APPAT ET PROCEDE DE FABRICATION
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A01N 53/00 (2006.01)
  • A01P 7/04 (2006.01)
(72) Inventors :
  • PEYRON, XAVIER (France)
(73) Owners :
  • SBM DEVELOPPEMENT (France)
(71) Applicants :
  • SBM DEVELOPPEMENT (France)
(74) Agent: ROBIC
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2009-06-24
(87) Open to Public Inspection: 2010-01-21
Examination requested: 2011-05-26
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2009/000771
(87) International Publication Number: WO2010/007240
(85) National Entry: 2010-12-15

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
08/03577 France 2008-06-25

Abstracts

English Abstract

The subject matter of the invention is a solid insecticidal bait in the form of granules, comprising at least pyrethrum and a carrier, and also a method for producing said bait and a method for applying said bait.


French Abstract





L'invention a pour objet un appât insecticide solide sous la forme de
granulés, comprenant au moins du pyrèthre et
un support, ainsi qu'un procédé de fabrication dudit appât et une méthode
d'application dudit appât.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



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REVENDICATIONS

1.) Appât insecticide solide sous la forme de granulés, comprenant au moins
une
matière active et un support.
2.) Appât selon la revendication 1, caractérisé en ce que la matière active
est choisie
parmi le pyrèthre, les néonicotinoïdes (par exemple le thiamethoxam, la
clothianidine), les chloronicotiniles (par exemple l'acétamipride,
l'imidaclopride, le
thiaclopride), les spinosoïdes (par exemple le spinosad), les pyridine-
azométhrines
(par exemple la pyrimétrozine), les pyridine-carboxamide (par exemple le
flonicamide), les azadirectines, lesdits composés pouvant être naturels ou
synthétiques, leurs isomères ou mélanges d'isomères, qu'ils soient naturels ou

synthétiques.
3.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce
que la
matière active est choisie permi le pyrèthre per se, les pyréthrines et/ou les

pyréthrinoïdes, avantageusement du pyrèthre naturel ou de la cyperméthrine
4.) Appât selon la revendication 3, caractérisé en ce que les pyréthrinoïdes
de
synthèse peuvent être choisis parmi l'acrinathrine, la bifenthrine, la
bioresméthrine,
l'alphamétrine, la deltaméthrine, la dépalléthrine, l'étofenprox, la
fenpropathrine, la
cyperméthrine, le fenvalérate, l'esfenvalérate, la cyfluthrine, la
bétacyfluthrine, la
betacypermethrine, la tralométhrine, le fluvalinate, le tau-fluvalinate, la
perméthrine, la lambda-cyhalothrine, la flucythrinate, la téfluthrine, la
zetacyperméthrine.
5.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce
que le
support est de la farine de blé ou de la farine de son ou encore de la farine
de blé
dur ou encore de la farine de maïs.
6.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce
qu'il
comprend de la matière active en une proportion comprise entre 2 et 12g par kg

de composition, préférentiellement entre 6 et 10g par kg de composition, et de

façon très préférentielle entre 7 et 9g par kg de composition.
7.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce
qu'il
comprend un support en une proportion comprise entre 800 et 998 g par
kilogramme de composition, préférentiellement entre 900 et 990 g/kg, et de
façon
très préférentielle entre 975 et 985 g/kg.


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8.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce
que
l'appât a un diamètre compris entre 0,5 et 3 mm, préférentiellement entre 1 et
2
mm, et de façon très préférentielle un diamètre de 1,6 mm.
9.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce
que
l'appât a une densité apparente comprise entre 0,40 et 1, préférentiellement
entre
0,60 et 0,90.
10.) Procédé de fabrication d'un appât comprenant au moins une matière active,

avantageusement un pyrèthre, et un support dans lequel
- dans une première étape on constitue un prémélange de la matière active
avec une charge d'absorption ;
- dans une seconde étape on prépare avec le prémélange obtenu à l'étape 1,
une pâte à extruder comprenant la matière active ;
- dans une troisième étape on extrude et on coupe ladite pâte obtenue à
l'étape
2 pour obtenir l'appât sous la forme de granulés désirée ;
- dans une quatrième étape on sèche les granulés obtenus à l'étape 3.
11.) Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend en
outre une
cinquième étape au cours de laquelle on refroidit 'les granulés secs obtenus à

l'étape 4.
12.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 ou 11, caractérisé
en ce
qu'il comprend une sixième étape au cours de laquelle on lubrifie les granulés

refroidis obtenus à l'étape 5.
13.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en
ce
qu'à l'étape 1, on prépare un prémélange comprenant de la matière active,
avantageusement du pyrèthre, en une quantité à l'état pur comprise entre 25 et
75
%, préférentiellement entre 45 et 55%, avantageusement égale à 50% en poids du

poids total du prémélange.
14.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en
ce que
l'étape 2 comprend
- une sous étape 2a) de préparation d'un mélange solide comprenant le
prémélange obtenu à l'étape 1 et les autres ingrédients entrant dans la
composition finale de l'appât, dont en particulier le support;
- une sous étape 2b) d'humidification du mélange solide obtenu à la sous étape

2a);
- une sous étape 2c) de malaxage du produit obtenu à l'étape 2b) pour obtenir
la pâte à extruder dans l'étape 3 du procédé.


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15.) Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'à la sous étape
2b l'agent
humidificateur est de l'eau ou de la vapeur d'eau.
16.) Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que lorsque l'agent
humidificateur est de la vapeur, alors celle-ci est introduite directement à
l'étape 3.
17.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en
ce que
l'agent humidificateur est à une température comprise entre la température
ambiante et 90°C, préférentiellement entre 30 et 60°C.
18.) Appât susceptible d'être obtenu par le procédé tel que décrit à l'une des

revendications 10 à 17.
19.) Utilisation en enfouissement dans le sol d'un appât comprenant au moins
une
matière active, avantageusement du pyrèthre, et un support, particulièrement
un
appât tel que décrit à l'une quelconque des revendications 1 à 9 et 17.
20.) Utilisation selon la revendication 19, dans un procédé de protection
d'une culture
en sillon contre les insectes du sol comprenant les étapes suivantes :
a) on fait un sillon dans le sol ;
b) on place la semence en terre dans le fond de la raie de semis formée par le

sillon,
c) on épand ensuite une composition comprenant au moins du pyrèthre sur toute
la largeur de la raie de semis dans lequel la semence a été placée ;
d) on ferme le sillon avec la terre préparée à l'étape c).
22.) Utilisation selon la revendication 19, dans un procédé de protection
d'une culture
en billon contre les insectes du sol comprenant les étapes suivantes :
a) on place la semence sur la terre ;
b) on dépose ensuite une composition comprenant au moins du pyrèthre sur une
surface équivalente à la surface occupée par la plus grande circonférence de
la
semence ;
c) on forme un billon par recouvrement de la semence placée en a) avec la
terre
préparée à l'étape b).
23.) Utilisation selon l'une des revendications 19 à 22, caractérisée en ce
que la
semence est une semence de maïs, de colza, de sorgho, de tournesol, de pomme
de terre, de betterave, de carotte, de céréales, de choux, de haricot, de
melon, de
tomate, de cultures ornementales ou encore de tabac, préférentiellement une
semence de maïs.
24.) Utilisation selon l'une des revendications 19 à 23, caractérisée en ce
que les
insectes du sol sont choisis parmi le taupin, le vers gris, le vers blanc, la
noctuelle
la scutigérelle, le tipule, l'otiorhynque de la vigne, les mouches telles la
mouche



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des semis et la mouche de l'oignon ou encore la chrysomèle du maïs,
préférentiellement le taupin.

25.) Utilisation selon l'une quelconque des revendications 19 à 24,
caractérisée en ce
que la composition est utilisée à une dose allant de 2 à 20 kg/ha,
préférentiellement de 9 à 15 kg/ha, et de façon très préférentielle de 12
kg/ha.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.



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Granulé-appât et procédé de fabrication.

La présente invention concerne le domaine de l'agriculture, et plus
particulièrement une nouvelle une composition insecticide prenant la forme
d'un appât,
avantageusement à base de pyrèthre.
Le terme pesticide, dérivé du mot anglais pest ( ravageurs ), désigne les
substances ou les préparations utilisées pour la prévention, le contrôle ou
l'élimination
d'organismes jugés indésirables, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux, de
champignons
ou de bactéries. Dans le langage courant le terme pesticide est généralement
associé à
un usage agricole de ces substances, or le terme générique englobe également
les
usages domestiques, urbains, de voirie...
Dans le présent texte, le terme pesticide désigne tout aussi bien la substance
active, c'est-à-dire responsable de l'action visée que la composition
renfermant la
substance active et vendue à l'utilisateur. Dans le domaine de l'agriculture,
on les
appelle produits phytopharmaceutiques (ou phytosanitaires). Il en existe
principalement
trois catégories : les herbicides (pour lutter contre les mauvaises herbes),
les fongicides
(pour lutter contre les champignons) et les insecticides (pour lutter contre
les insectes).
D'autres produits existent ayant une action sur les rongeurs (rodonticides),
sur les
escargots et les limaces (molluscicides).
L'utilisation des pesticides en agriculture remonte à l'antiquité. L'usage du
soufre
paraît remonter à 1000 ans avant J.C., l'arsenic était recommandé par Pline et
les
produits arsenicaux sont connus en Chine dès le XVIe siècle ; c'est également
vers cette
époque que sont signalées les propriétés insecticides dutabac et des racines
de Derris
et de Lonchocarpus.
L'utilisation. plus généralisée des pesticides a suivi les progrès de la
chimie
minérale. Au XIXe siècle, les traitements fongicides sont à base de sulfate de
cuivre
(dont la célèbre bouillie bordelaise) ou à base de mercure ; les insecticides
tels l'arsénite
de cuivre, l'acétoarsénite de cuivre, l'arséniate de plomb font aussi leur
apparition. Le
pyrèthre, une poudre provenant de fleurs du genre Chrysanthemum est introduit
comme
insecticide à cette même époque.
Ensuite, les pesticides profitent très largement du développement de la chimie
organique déjà avant la guerre 39-45 ; puis surtout après. C'est à cette
époque
qu'apparaissent un grand nombre de composés organiques.
Dans les années 50, des insecticides comme le DDD et le DDT sont utilisés en
grandes quantités en médecine préventive pour détruire le moustique
responsable de la
malaria et en agriculture pour l'élimination du doryphore.


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L'usage de ces produits a connu un très fort développement au cours des
décennies passées, les rendant quasiment indispensables à la plupart des
pratiques
agricoles, quel que soit le niveau de développement économique des pays. De
1945 à
1985, la consommation de pesticides a doublé tous les dix ans.
Parmi les pesticides, les insecticides sont des substances actives ou des
préparations ayant la propriété de tuer les insectes, leurs larves et/ou leurs
ceufs. Le
terme générique insecticide inclut aussi les pesticides destinés à lutter
contre des
arthropodes qui ne sont pas des insectes (ex : acariens, araignées ou tiques)
ainsi que
des répulsifs.
Il existe différentes familles chimiques d'insecticides, qui sont liées à leur
mode
d'action qui peut être fondé sur la perturbation du système nerveux, de la
respiration
cellulaire, de la mise en place de la cuticule, ou de la perturbation de la
mue. Ces
principales familles sont les organophosphorés, les carbamates, les
pyréthrénoïdes,
naturels ou de synthèse, les organochlorés et les benzoyles urées.
Parmi les diverses utilisations des insecticides, la protection des semis
contre les
insectes du sol reste cruciale pour certaines cultures. L'année 2006 marque la
recrudescence des dégâts engendrés par les ravageurs souterrains, par exemple
la
mouche grise, et les taupins. Ces derniers se sont fortement manifestés à
l'automne
2005 un peu partout et plus particulièrement dans l'Ouest de la France. Contre
ces
ravageurs, seule la protection des semences apporte une réponse efficace.
Les cultures de maïs, betterave, tournesol, pomme de terre et colza restent
fortement concernées par une destruction par le taupin, la destruction quasi-
totale de
parcelles pouvant parfois être observée en l'absence de traitement. Les
taupins
constituent une famille d'insectes particulièrement nuisibles pour ces
cultures, et leur
caractère nuisible est d'autant plus marqué que les formes vers des taupins
peuvent
rester pendant de très longues périodes dans le sol, allant jusqu'à 5 ans.
Si les pesticides ont constitué un énorme progrès dans la maîtrise des
ressources
alimentaires et l'amélioration de la santé publique (en particulier dans la
lutte contre les
insectes, vecteurs des maladies), le revers de la médaille est apparu
rapidement avec
des phénomènes de résistance chez les insectes, des modifications de sexes
chez
certains batraciens et des difficultés de reproduction chez certains
invertébrés.
Des contaminations par les pesticides ont été mises en évidence dans tous les
compartiments de l'environnement : dans les eaux des rivières et des nappes
phréatiques, dans l'air et dans les eaux de pluie. On les rencontre aussi dans
les fruits,
les légumes, les céréales et les produits d'origine animale (les oeufs, le
lait, la viande, le


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poisson..). Ils existent sous leur forme initiale mais ils peuvent aussi être
dégradés, on
parle alors de résidus ou de métabolites
Ainsi, bien que les insecticides aient été adoptés, il reste qu'ils engendrent
bien
des inquiétudes du fait notamment des problèmes environnementaux reliés à leur
emploi abusif. On est donc toujours à la recherche d'agent permettant une
lutte efficace
contre les "ravageurs" et présentant le moins de toxicité possible, voire pas
de toxicité
du tout.
Dans la majorité des pays, la mise en vente des insecticides et leur
utilisation sont
soumises à une autorisation préalable (l'homologation ou autorisation de mise
sur le
marché) de l'autorité nationale compétente.
Depuis plusieurs années, de nombreux produits phytosanitaires jusqu'alors
autorisés (donc considérés comme efficaces et ne présentant pas de risque
inacceptable) ont été interdits ou vont être interdits à la mise sur le marché
et à
l'utilisation, comme par exemple l'atrazine, le lindane, et le DDT.
Ceux qui sont encore sur le marché présentent l'avantage soit d'être moins
toxiques, soit de présenter une forte activité, pouvant ainsi être épandus à
faible dose,
ce qui évite non seulement les contaminations mentionnées ci-dessus, mais
aussi les
problèmes de coûts associés à un épandage de fortes quantités d'insecticide.
Cependant le programme européen global de réforme écologique de l'agriculture
prévoit d'interdire d'ici 2008 près de 400 produits jugés dangereux pour la
santé de
l'homme qui avaient été cependant agréés par la directive de 1991.
Il existe donc un réel besoin constant en matières actives plus efficaces et
moins
nuisibles, en formulations plus efficaces, ou en méthodes d'applications
optimisant la
mise en contact du pesticide avec le végétal et/ou avec l'animal nuisible.
Actuellement, il existe de par le monde près de 100000 spécialités
commerciales
autorisées à la vente, composées à partir d'environ 800 matières actives
différentes. 15
à 20 nouvelles matières actives s'y rajoutent tous les ans
Les principaux types de formulation sont les suivants :
+ Les présentations solides :
- les poudres mouillables (WP) : la matière active est finement broyée
(solide) ou fixée (liquide) sur un support adsorbant ou poreux (silice). Des
agents tensio-actifs (dodécylbenzène sulfonate, lignosulfonate de Ca, AI ou
Na)
et des charges de dilution (kaolin, talc, craie, silicate d'aluminium et
magnésium
ou carbonate de Ca) sont ajoutés ainsi que des agents antiredépositions, anti-
statique ou anti-mousse. Des stabilisateurs (anti-oxygène et tampon pH) sont


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inclus pour les rendre compatibles avec d'autres préparations. Ces poudres
doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi ;
- les granulés à disperser (WG) : granulés obtenus par l'agglomération avec
un peu d'eau, de matière active, de charge et d'agents liants et dispersants,
suivi d'un séchage. Ces granulés doivent être dispersés dans l'eau au moment
de l'emploi ;
- les microgranulés (MG) : granulés obtenus par l'agglomération de matière
active, de charge et d'agents liants et dispersants, suivi d'un séchage. Les
microgranulés sont formulés pour être utilisés à sec et sont prêts à l'emploi.
Ils
sont calibrés et présentent une taille homogène pour permettre un épandage
régulier de la matière active. La charge est une charge minérale ;
- les granulés-appâts (GB) : granulés obtenus par l'agglomération de matière
active, de charge et d'agents liants et dispersants, suivi d'un séchage. Les
granulés-appâts sont formulés prêts à l'emploi. Ils sont calibrés et
présentent
une taille homogène pour permettre un épandage régulier de la matière active.
La charge est une farine (blé, blé dur, etc ...). L"invention s'adresse très
particulièrement à ce type de formulation.
+ Les présentations liquides :
- les concentrés solubles (SL) : c'est une solution de matière active à diluer
dans l'eau, additionnée d'agents tensio-actifs ;
- les suspensions concentrées (SC) : les matières actives solides, insolubles
dans l'eau sont maintenues en suspension concentrée dans l'eau, en présence
de mouillants, de dispersants, d'épaississants (gomme xanthane, bentonite,
silice) ou d'agent anti-redéposition, d'antigel (éthylène glycol, urée)
d'antimoussants et parfois de bactéricides (1,2-Benzisothiazol-3(2H)-one,
méthanal ou formol). Ces préparations sont diluées dans l'eau au moment de
l'emploi ;
- les concentrés émulsionnables (EC) : les matières actives sont mises en
solution concentrée dans un solvant organique et additionnée d'émulsifiants
chargés de stabiliser les émulsions obtenues au moment de l'emploi par
dilution
dans l'eau ;
- les émulsions concentrées (EW) : la matière active est dissoute dans un
solvant organique. La solution additionnée d'agents émulsifiants est dispersée
dans une grande quantité d'eau. Cette présentation est moins toxique et moins
inflammable que les concentrés émulsionnables. Elle est diluée dans l'eau au
moment de l'emploi.


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Les pesticides peuvent être vendus sous forme de poudres ou de concentrés à
diluer avec de l'eau, sous forme d'aérosol, de granulés ou d'appât. On les
applique de
différentes façons ; ils peuvent être pulvérisés à partir d'un avion ou d'un
pulvérisateur
éventuellement tiré par tracteur, dissous dans l'eau d'irrigation, enfouis
dans le sol,
répandus en granulés ou en boulettes sur le sol près des plantes, appliqués en
traitement de semences, insérés dans le collier du bétail ou présentés sous la
forme
d'appâts.
La matière active des pesticides n'est généralement pas utilisée pure : dans
le
cadre de la présente invention elle est associée avec une denrée servant
d'appât, le
support, avantageusement une farine comme par exemple une farine de blé ou de
maïs,
et plus particulièrement une farine de blé dur.
De manière inattendue, à la connaissance de la demanderesse, les appâts à base
de amtière active, avantageusement de pyrèthre, particulièrement ceux sous la
forme de
granulés, ne sont pas connus. Les pyrèthres, étant des composés agissant par
contact,
1'5 et non par effet vapeur, ils sont habituellement utilisés en formulation
liquide. Ils ne sont
pas utilisés en formulation appât ou granulé-appât, car appliqués de façon
conventionnelle, c'est-à-dire dans le fond de la raie de semis ou en surface,
leur effet
reste très localisé et très limité.
Pourtant cette formulation présente de nombreux avantages, parmi lesquels en
particulier, la matière active étant intégrée dans l'appât du fait de son mode
de
préparation incluant une phase de malaxage intime de la matière active et du
support,
sa durée de vie est rallongée par rapport à un granulé classique dans lequel
la matière
active n'est seulement qu'adsorbée à la surface dudit granulé. L'efficacité de
l'insecticide
en est alors améliorée pour une dose équivalente en matière active, puisque sa
dégradation est retardée du fait de la protection induite par le mélange
intime avec le
support.
Ceci a conduit la demanderesse à mettre au point un nouvel appât pouvant
comprendre une matière active insecticide et un support, ledit appât se
présentant
avantageusement sous la forme d'un granulé (granulé-appât).
C'est donc un des buts de la présente invention que de fournir un nouvel appât
insecticide, ainsi que son procédé de préparation et son mode d'application.
Particulièrement selon l'invention l'appât peut se présenter sous la forme
d'un granulé,
cette forme étant liée au mode de préparation particulier pouvant être mis en
oeuvre
pour l'obtention de l'appât. Encore plus avantageusement la matière active de
l'appât
selon l'invention pourra être du pyrèthre.


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Par la suite dans le présent texte, sauf indications contraires, le terme
pyrèthre
désigne le pyrèthre perse, les pyréthrines et/ou les pyréthrinoïdes, qu'ils
soient naturels
ou synthétiques ainsi que tous leurs isomères ou mélanges d'isomères. Mais
l'invention
comme on le verrra par la suite concerne un appât dont la matière active peut
être un
composé insecticide, avantageusement du pyrèthre.
Le pyrèthre, ou pyrèthre de Dalmatie est une plante herbacée vivace de la
famille
des Astéracées (Composées). Il s'agit d'une espèce originaire du sud-est de
l'Europe
(Croatie, Monténégro, Albanie). C'est une plante vivace de 40 à 60 cm de haut,
poussant en touffes à nombreuses tiges portant chacune un capitule terminal.
Elle a été
largement répandue par la culture, notamment en Europe (Italie, Espagne), au
Japon,
en Afrique du Nord, au Kenya, au Rwanda. Cette plante est cultivée pour ses
fleurs dont
on tire une poudre insecticide.
Le terme "pyrèthre per se" désigne la poudre faite des fleurs séchées du
chrysanthème tandis que le terme "pyréthrine(s)" désigne les six composés
insecticides
contenus naturellement dans cette poudre et bien connus de l'Homme du métier.
Ces
six pyréthrines constituent de 0,9 à 1,3% des fleurs séchées. Commercialement,
on
tente en général de purifier les pyréthrines. Après une première extraction,
un raffinage
pour enlever les résines, les cires et les allergènes est effectué. L'extrait
est ensuite
utilisé dans la préparation de divers produits insecticides. Ce procédé
industriel
complexe optimise l'efficacité du produit. Des additifs peuvent être ajoutés,
pour
augmenter l'efficacité du pyrèthre, ou des surfactants, ou des antioxydants.
Outre ces composés insecticides naturels, il existe toute une chimie de
pyréthrinoïdes de synthèse, peu onéreux et très efficaces.
Les pyréthrinoïdes sont une des rares familles de composés insecticides dont
l'emploi est toujours autorisé sur le marché, et notamment pour protéger les
semences.
Les pyréthrinoïdes de synthèse sont des insecticides dits de troisième
génération , ils sont dérivés des pyrèthres naturels, en cherchant à augmenter
leur
toxicité et leur photostabilité. Dotés d'une toxicité considérable et agissant
par contact,
ils tuent presque instantanément les insectes par effet choc neurotoxique,
permettant de
les utiliser à des doses très réduites (10 à 40 g de matière active par ha).
Ils tuent
l'insecte en bloquant le fonctionnement des canaux sodiums indispensables à la
transmission de l'influx nerveux.
Réputés peu toxiques pour l'homme, on leur attribue le coefficient de sécurité
(rapport des toxicités pour les insectes et pour les mammifères) le plus élevé
parmi les
insecticides chimiques. Très biodégradables, ils ne persistent pas dans le
milieu


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édaphique, mais ces composés sont toxiques pour certains organismes aquatiques
et
pour des auxiliaires de l'agriculture, comme les abeilles.
Des exemples de pyréthrinoïdes de synthèse sont : l'acrinathrine, la
bifenthrine, la
bioresméthrine, l'alphamétrine, la deltaméthrine, la dépalléthrine,
l'étofenprox, la
fenpropathrine, la cyperméthrine, le fenvalérate, l'esfenvalérate, la
cyfluthrine, la
bétacyfluthrine, la betacypermethrine, la tralométhrine, le fluvalinate, le
tau-fluvalinate, la
perméthrine, la lambda-cyhalothrine, la flucythrinate, la téfluthrine, la
zetacyperméthrine.
Ainsi l'invention a pour objet un insecticide solide sous la forme d'appât,
comprenant au moins une matière active et un support. Avantageusement selon
l'invention, l'appât pourra être sous la forme de granulés. On pourra alors
parler de
granulé-appât.
Selon l'invention, la matière active peut être choisie parmi le pyrèthre, les
néonicotinoïdes (par exemple le thiamethoxam, la clothianidine), les
chloronicotiniles
(par exemple l'acétamipride, l'imidaclopride, le thiaclopride), les
spinosoïdes (par
exemple le spinosad), les pyridine-azométhrines (par exemple la
pyrimétrozine), les
pyridine-carboxamide (par exemple le flonicamide), les azadirectines, lesdits
composés
pouvant être naturels ou synthétiques. L'invention s'adresse aussi à tous les
isomères
ou mélanges d'isomères desdits composés..
Avantageusement selon l'invention, la matière active peut être choisi parmi le
pyrèthre (pyrèthre perse, les pyréthrines et/ou les pyréthrinoïdes),.
L'appât selon l'invention peut comprendre comme matière active, l'un des
composés précédemment cités, seul, ou encore tout mélange de ceux-ci.
Avantageusement l'appât pourra également comprendre, indépendamment ou
simultanément, du pyrèthre per se et/ou une ou plusieurs pyréthrines et/ou un
ou
plusieurs pyréthrinoïdes.
Eventuellement, selon l'invention, l'appât peut comprendre outre le pyrèthre,
un ou
plusieurs autres composés pesticides.
Avantageusement, outre le pyrèthre perse et les pyréthrines, les
pyréthrinoïdes de
synthèse peuvent être choisis parmi l'acrinathrine, la bifenthrine, la
bioresméthrine,
l'alphamétrine, la deltaméthrine, la dépalléthrine, l'étofenprox, la
fenpropathrine, la
cyperméthrine, le fenvalérate, l'esfenvalérate, la cyfluthrine, la
bétacyfluthrine, la
betacypermethrine, la tralométhrine, le fluvalinate, le tau-fluvalinate, la
perméthrine, la
lambda-cyhalothrine, la flucythrinate, la téfluthrine, la zetacyperméthrine.
De préférence selon l'invention, l'appât peut comprendre avantageusement de la
cyperméthrine et/ou du pyrèthre naturel.


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Selon l'invention, le support peut être tout support habituellement utilisé
pour la
préparation d'appâts (par exemple la farine de blé, la farine de blé dur, la
farine de
maïs). Avantageusement selon l'invention le support pourra être de la farine
de blé ou
de la farine de son ou encore de la farine de blé dur ou encore de la farine
de maïs.
Préférentiellement selon l'invention on pourra utiliser de la farine de blé
dur.
Selon l'invention l'appât pourra comprendre une matière active en une
proportion
comprise entre 2 à 12 grammes de matière active par kilogramme de composition,
préférentiellement entre 6 et 1 Og/kg, et de façon très préférentielle entre 7
et 9 g/kg.
Selon l'invention l'appât pourra comprendre un support en une proportion
comprise
entre 800 et 998 g par kilogramme de composition, préférentiellement entre 900
et 990
g/kg, et de façon très préférentielle entre 975 et 985 g/kg.
Selon l'invention, l'appât pourra avoir un diamètre compris entre 0,5 et 3 mm,
préférentiellement entre 1 et 2 mm, et de façon très préférentielle un
diamètre de
1,6 mm.
La densité apparente des appâts revêt de l'importance car elle conditionne le
bon
épandage de ceux-ci. Ainsi selon l'invention, les appâts pourront avoir une
densité
apparente comprise entre 0,40 et 1, préférentiellement entre 0,60 et 0,90.
Par densité apparente on entend le rapport entre le poids de l'échantillon et
le
volume dudit échantillon (da=P/V). (YORO G. et GODO G., Cah. ORSTOM, sér.
Pédol.,
vol. XXV, n 4, 1989-1990 : 423-429).
L'appât selon l'invention est petit en comparaison des produits du même type,
ce
qui permet d'avoir un nombre de grains au gramme important. Ainsi, le produit
est bien
réparti dans le sol ce qui augmente son efficacité puisque la probabilité de
contact entre
le granulé et le ravageur est augmentée.
Ainsi selon l'invention l'appât pourra avoir un nombre de grains au gramme
compris entre 250 et 600, préférentiellement compris entre 300 et 450.
Selon l'invention, la dose d'application des appâts peut varier en fonction du
composé utilisé.
Selon l'invention, l'appât peut être utilisé à une dose allant de 2 à 20
kg/ha,
préférentiellement de 9 à 15 kg/ha, et de façon très préférentielle de 12
kg/ha.
L'Homme du métier comprendra aisément que l'appât selon l'invention peut en
outre comprendre tout autre composé habituellement utilisé dans cette
industrie (agents
anti-moisissures, agents amérisants, agents répulsifs, agents lubrifiants,
agents
d'appétence... ).


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Il est également possible d'ajouter à l'appât selon l'invention d'autres
adjuvants
tels qu'un agent amérisant, par exemple du benzoate de dénatonium ou encore un
agent de répulsion olfactive (afin d'éviter l'ingestion des granulés par les
animaux).
Il est également possible d'ajouter à l'appât selon l'invention des
conservateurs
pour prévenir le développement d'agents contaminants et/ou pathogènes non
désirés
que peut générer la combinaison humidité/matière organique comme par exemple
la
formation de moisissures. A cet égard on peut citer par exemple l'acide
salicylique ou
encore le dinitrophénol. Avantageusement selon l'invention on pourra utiliser
de l'acide
salicylique.
Comme il est classique dans ce domaine, l'appât selon l'invention pourra
comprendre en outre un colorant que l'Homme du métier choisira en fonction de
ses
contraintes parmi les colorants habituellement utilisés. A titre d'exemple il
est possible
de citer l'Hostaperm Blue B2G-KR de chez Clariant, qui est un colorant bleu
avantageusement utilisé car les oiseaux ne distinguent que très mal cette
couleur ce qui
permet d'éviter qu'ils ne soient trop attirés par l'appât.
Les quantités d'adjuvants supplémentaires ajoutés à la composition de l'appât
selon l'invention sont classiques dans le domaine considéré et l'Homme du
métier n'aura
aucun mal à les ajuster en fonction des contraintes qu'il pourra rencontrer.
Un autre objet de l'invention est le procédé de fabrication de l'appât.
En effet pour obtenir les meilleurs résultats possibles en termes d'efficacité
avec
l'appât selon l'invention, il est important que les granulés soient
parfaitement calibrés et
donc très homogènes en taille. Lorsque ce critère est satisfait, cela facilite
l'application
au sol de l'appât (en surface ou en profondeur) et permet un meilleur contrôle
de la dose
appliquée. Cependant l'Homme du métier comprend bien évidement que ce critère
pour
important qu'il est, n'est pas limitatif.
Quand bien même l'appât selon l'invention serait fabriqué par un autre procédé
de
fabrication que celui que préconise la demanderesse, il présenterait encore
une
efficacité largement suffisante justifiant de son emploi.
C'est pourquoi les inventeurs se sont attachés à mettre au point un procédé de
fabrication de l'appât selon l'invention qui permette d'obtenir un appât
parfaitement
calibré.
Ainsi l'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'un appât
comprenant au moins une matière active et un support dans lequel
- dans une première étape on constitue un prémélange de la matière active
avec une charge d'absorption;


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- dans une seconde étape on prépare avec le prémélange obtenu à l'étape 1,
une pâte à extruder comprenant la matière active ;
- dans une troisième étape on extrude et on coupe ladite pâte obtenue à
l'étape
2 pour obtenir l'appât sous la forme de granulés désirée ;
5 - dans une quatrième étape on sèche les granulés obtenus à l'étape 3.
Avantageusement selon l'invention il est possible de prévoir une cinquième
étape
au cours de laquelle on refroidit les granulés secs obtenus à l'étape 4.
Avantageusement encore, il est en outre possible de prévoir une sixième étape
au
cours de laquelle on lubrifie les granulés refroidis obtenus à l'étape 5.
10 Encore plus avantageusement il est aussi possible de prévoir une septième
étape
de tamisage des granulés.
Selon l'invention, l'étape 1 à pour but de faire passer la matière active de
l'état
physique dans lequel il se trouve à l'état brut, à l'état de poudre afin de
faciliter sa mise
en oeuvre lors des étapes suivantes du procédé. En effet la plupart des
matières acties,
particulièrement les pyrèthres se présentent à température ambiante dans un
état
résinoïde ou liquide peut compatible avec une utilisation facile.
A l'étape 1 du procédé de fabrication selon l'invention on obtient un
prémélange
comprenant de la matière active en une quantité à l'état pur comprise entre 25
et 75 %,
préférentiellement entre 45 et 55%, avantageusement égale à 50% en poids du
poids
total du prémélange.
Selon l'invention l'étape 2 du procédé de fabrication de l'appât à pour but
d'obtenir
un poudre la plus homogène possible. A cette fin selon l'invention l'étape 2
du procédé
peut être sous divisée en 3 sous étapes, à savoir
- une sous étape 2a) de préparation d'un mélange solide comprenant le
prémélange obtenu à l'étape 1 et les autres ingrédients entrant dans la
composition finale de l'appât selon l'invention, dont en particulier le
support;
- une sous étape 2b) d'humidification du mélange solide obtenu à la sous étape
2a) ;
- une sous étape 2c) de malaxage du produit obtenu à l'étape 2b) pour obtenir
la pâte à extruder dans l'étape 3 du procédé de fabrication de l'appât selon
l'invention.
Selon l'invention, le mélange solide de la sous étape 2a) peut être réalisé
par
toutes méthodes habituellement utilisées. Avantageusement selon l'invention on
pourra
utiliser un mélangeur de type Lôdige , ou par extension, tout mélangeur à
socs, de
façon à obtenir une poudre homogène. De façon moins préférentielle, un
mélangeur à
rubans pourra également être utilisé.


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Selon l'invention l'étape 2b) a pour objectif de préparer une pâte présentant
une
consistance qui permettra par la suite de la travailler par extrusion. Cette
étape
nécessite l'utilisation d'un mélangeur rapide dans lequel la poudre obtenue à
la sous
étape 2a) est mélangée et homogénéisée avec un débit connu et maîtrisé d'agent
humidificateur. Selon l'invention ledit agent humidificateur peut être de
l'eau ou de la
vapeur, avantageusement de l'eau.
Selon une variante selon l'invention, lorsque l'agent humidificateur est de la
vapeur, celle-ci peut être introduite directement lors de l'étape 3 du
procédé, lors du
transport de la pâte à extruder vers la grille d'extrusion. Ainsi les sous
étapes de l'étape
2 du procédé sont réalisées en une seule fois au cours de l'étape 3.
Selon l'invention, l'agent humidificateur ajouté pourra être chauffé de la
température ambiante jusqu'à 90 C, et préférentiellement jusqu'à une
température
comprise entre 30 et 60 C.
Selon l'invention la quantité d'agent humidificateur à ajouter au mélange
devra être
ajustée en fonction de l'eau apportée par les matières premières (la farine
notamment)
et des conditions climatiques (une forte humidité peut avoir un impact sur le
procédé de
malaxage) afin que la quantité d'eau totale contenue dans la pâte à extruder
obtenue en
final de l'étape 2 du procédé de fabrication de l'appât selon l'invention
varie entre 25 et
40%, préférentiellement 30 et 35%, et de façon très préférentielle soit égale
à 34,5% de
la quantité totale de pâte à extruder obtenue en final de l'étape 2.
Le temps de séjour de la poudre dans le mélangeur rapide doit juste permettre
d'incorporer l'eau au mélange solide obtenu après la sous-étape 2a) avant de
passer à
la sous-étape 2c) de malaxage. A cet égard il doit être court. Avantageusement
le temps
de séjour de la poudre dans le mélangeur est court voire très court. Il peut
être compris
entre 30 secondes et 2 minutes, et préférentiellement égal à 1 minute.
Dans une variante de l'invention, certains adjuvants de faible teneur, tels
que le
conservateur ou l'agent amérisant, pourront être incorporés dans la pâte après
dilution
préalable dans l'eau. Cela permet de favoriser leur répartition homogène dans
la pâte.
Selon l'invention l'étape 2c) est la plus importante du procédé puisqu'elle
permet
d'obtenir un produit apte à être correctement extrudé. L'eau ajoutée sous la
forme de
l'agent humidificateur à la sous étape 2b) va être mélangée en profondeur au
mélange
solide obtenue à la sous étape 2a) et ainsi être incorporée dans la farine.
L'amidon et
les protéines de la farine, mis en contact avec l'eau, vont permettre le
passage de la
pâte en phase viscoélastique (= point de pâte), état nécessaire pour conférer
certaines
propriétés mécaniques et physiques à la pâte qui pourra alors être
correctement
extrudée.


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Selon l'invention la charge d'absorption peut être de la silice, des
bentonites ou
des kaolins, préférentiellement de la silice.
Cette étape peut être réalisée dans un pétrin, avantageusement dans un pétrin
comportant deux bras d'agitation comme par exemple ceux de la marque Clextral
(anciennement AFREM). L'énergie mécanique ajoutée à la chaleur générée par le
cisaillement et l'eau apportée permettent de gélatiniser l'amidon et les
protéines
contenus dans la farine de blé et d'obtenir le point de pâte.
Le temps de malaxage est une donnée importante du procédé :
- s'il est trop court, le point de pâte ne peut être atteint, et cette
dernière
bouchera alors rapidement la grille d'extrusion ;
- s'il est trop long, la pâte sera trop plastique, créant des passages
préférentiels
à travers la grille d'extrusion, ce qui aura pour effet de générer des
granulés
hétérogènes en taille.
A ce stade il est possible d'obtenir le temps de malaxage désiré en jouant par
exemple sur la puissance du malaxage, en conservant une énergie mécanique,
définie
par la vitesse de rotation des arbres d'agitation, constante mais en faisant
varier le
temps de séjour.
La vitesse de rotation des arbres d'agitation peut être comprise entre 50 et
70 rpm
(rotations par minute), préférentiellement égale à 60 rpm.
Enfin le temps de séjour peut être compris entre 10 et 60 minutes,
préférentiellement entre 15 et 45 minutes.
Selon l'invention à l'étape 3, la pâte plastique obtenue à l'étape 2 est
transportée
via une vis sans fin, dite vis de compression, vers la tête d'extrusion, en
sortie de
laquelle se trouve la grille d'extrusion à travers laquelle la pâte est
poussée.
La vis de compression est logée dans un fut.
La montée en pression est nécessaire pour achever le passage en phase
viscoélastique. Deux facteurs permettent de favoriser la montée en pression :
- ledit fut peut être refroidi à une température comprise entre 20 et 30 C
préférentiellement à 25 C ;
- l'âme de la vis, qui présente un diamètre variable, permet une augmentation
de la pression à mesure que la pâte progresse, ceci du fait de la diminution
du volume
entre les spires de la vis.
La pression d'extrusion est d'autant plus importante qu'elle va définir la
structure
du granulé, et donc ses propriétés physiques et balistiques. La pression
d'extrusion peut
être comprise entre 20 et 120 bars, préférentiellement entre 40 et 70 bars.


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L'extrusion peut être réalisée au moyen de toute extrudeuse habituellement
connue à condition qu'elle permette de faire varier les éléments précédemment
décrits.
A cet égard on pourra citer les extrudeuses de la gamme Clextral (anciennement
AFREM).
Selon une variante de l'invention, une tréfilette pourra être utilisée en
sortie de vis
afin de permettre une meilleure répartition de la pâte en entrée de tête
d'extrusion. Cette
tréfilette peut être par exemple un système de lames qui coupent la pâte afin
d'homogénéiser sa répartition.
La tête d'extrusion peut comprendre un espace vide en sortie de vis avant la
grille
d'extrusion. La tête d'extrusion pourra posséder une double enveloppe. Elle
peut aussi
être chauffée pour favoriser la tréfilation de la pâte, c'est-à-dire le
passage de la pâte à
travers les trous de la grille d'extrusion. La tête d'extrusion pourra être
préchauffée à une
température comprise entre 30 et 40 C, préférentiellement à 35 C. En fait la
tête
d'extrusion doit être plus chaude que le fut.
La grille d'extrusion (ou moule) est constituée de trous (ou filières) de
diamètre
pouvant varier de 0,5 à 3 mm, préférentiellement de 1 à 2 mm, et de façon très
préférentielle égale à 1,6mm. Le diamètre des trous définit le diamètre des
granulés.
La grille d'extrusion peut être en tout matériau habituellement utilisé pour
ce type
d'appareil. Par exemple elle peut être en bronze, mais pourra en outre être
équipée
d'inserts en Teflon ou Arnite . Ainsi, la surface interne des trous pourra
être constituée
de Teflon ou d'Arnite afin de favoriser le passage de la pâte au travers des
trous
(tréfilation) et de favoriser la cohésion des granulés, ce qui aura pour effet
de limiter la
génération de poussières par la suite, lors de l'étape de séchage notamment.
Par cette
étape les granulés sont lissés.
Le frottement induit par le passage de la pâte à travers le moule va permettre
l'échauffement du moule jusqu'à atteindre la température de travail désirée.
La grille d'extrusion peut en outre être équipée d'une plaque de répartition
de
pression qui permettra d'obtenir un profil de tréfilation homogène. En effet,
la vitesse de
tréfilation est habituellement plus faible sur les bords du moule du fait des
frottements,
ce qui donne un profil de tréfilation hétérogène.
Ladite plaque de répartition de pression peut être définie en fonction du
diamètre
du moule, du débit et de la nature du produit.
Un filtre grossier peut également être positionné au-dessus de la plaque de
répartition afin de stopper les agglomérats et d'éviter le bouchage des
filières.
Selon l'invention à cette même étape, la pâte extrudée qui sort sous forme de
longs vermicelles, peut alors être coupées par des lames à l'aide par exemple
d'un


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couteau multilames, pouvant par exemple comprendre de 2 à 8 lames. Ledit
couteau
peut être placé en sortie de grille, avantageusement à fleur de grille.
La longueur désirée des granulés peut être obtenue en réglant la vitesse de
rotation des couteaux. La longueur des granulés peut être comprise entre 0,5
et 3 mm,
préférentiellement entre 1 et 2 mm.
Selon l'invention, les granulés obtenus à l'étape 3, peuvent être séchés.
Cette
étape est également essentielle dans la préparation des granulés. En effet, la
cinétique
de séchage doit être définie de façon à obtenir des granulés :
- suffisamment durs en surface pour éviter que ceux-ci ne se délitent sous la
pluie ;
- suffisamment mous en profondeur afin que ceux-ci restent appétants pour les
ravageurs, et faciles à ingérer.
Les granulés humides traversent un premier sécheur dont le rôle est le séchage
de surface afin d'éviter l'agglomération des granulés humides entre eux. Les
granulés
ainsi "croutés" traversent ensuite un second sécheur dont l'action se situe en
phase
viscoélastique (existence d'une température de transition vitreuse de l'amidon
"réticulé"
dans le réseau protéinique de la farine). A la sortie de ce second sécheur,
les granulés
sont proches de la transition vitreuse qu'ils franchiront dans un troisième
sécheur où la
cinétique d'extraction d'eau est ralentie. Chaque sécheur possède huit zones
différentes
dans lesquelles la température, l'humidité et le temps de séjour sont ajustés
et contrôlés
afin de gérer la cinétique de séchage.
A titre d'exemple il est possible de mettre en oeuvre le séchage dans les
différents
sécheurs selon
Sécheur 1 : température comprise entre 40 et 80 C - temps compris entre 3
et5min;
Sécheur 2 : température comprise entre 40 et 80 C - temps compris entre
15 et 80 min;
Sécheur 3: température comprise entre 40 et 80 C - temps compris entre
15 et 80 min.
L'humidité finale des granulés est un paramètre important.
Si elle est trop forte, cela va favoriser l'apparition de moisissures dans les
granulés, ceux-ci étant principalement constitués de matière organique
(farine).
Si elle est trop faible, les granulés seront plus friables et risquent de se
casser plus
facilement au transport ou à l'application.
De plus, l'humidité des granulés a un impact sur leur densité, et donc sur la
dose
d'application à l'hectare (un granulé plus humide sera plus lourd, donc à
densité égale


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un nombre moins important de granulés seront appliqués, soit une dose moins
importante en matière active à l'hectare). Il est donc important que celle-ci
soit bien
contrôlée.
L'humidité des granulés pourra être comprise entre 8 et 15%,
préférentiellement
5 entre 10 et 15%, et de façon très préférentielle entre 12,5 et 14%.
L'humidité, du fait de son impact sur la densité réelle des granulés, a
également
un impact sur leurs propriétés balistiques et donc sur l'homogénéité de
l'application.
Le procédé global de mise en oeuvre permet également de garantir l'intégrité
des
granulés sur une longue période : l'extrusion et le séchage ainsi mis en
oeuvre leur
10 confèrent une bonne cohésion et une meilleure résistance à l'humidité.
Selon l'invention il est possible de prévoir une cinquième étape de
refroidissement
des granulés séchés obtenus à la quatrième étape. Cela pourra permettre
d'éviter la
condensation de l'air chaud et l'agglomération des granulés entre eux. La
température
de refroidissement peut être la température ambiante et le temps de séjour
dans le
15 refroidisseur peut être compris entre 3 et 5 minutes.
Selon l'invention il est possible de prévoir une sixième étape de
lubrification au
cours de laquelle on peut pulvériser sur les granulés obtenus à la cinquième
étape un
lubrifiant afin de limiter la génération de poussières lors du transport et /
ou de
l'application, Le lubrifiant peut être toute huile n'ayant pas d'impact sur
l'attractivité des
granulés. A cet égard on citera à titre d'exemple l'huile de paraffine ou
encore le phtalate
de diéthyle. Cette précaution offre aux utilisateurs un meilleur confort
d'utilisation et une
plus grande sécurité.
Il est en outre possible selon l'invention de prévoir une étape de tamisage
des
granulés afin d'assurer l'absence de fines particules, de brisures et de
poussière.
II est en outre possible après l'étape de séchage des granulés, et à n'importe
quelle autre étape postérieure du procédé, de prévoir la pulvérisation d'un
adjuvant
liquide destiné par exemple à la répulsion olfactive afin d'optimiser la
conservation des
granulés. La conservation des granulés peut se faire par tout mode de stockage
habituel
par exemple en silos.
L'invention a également pour objet un appât susceptible d'être obtenu par le
procédé selon 'l'invention tel que décrit précedement.
En général sans que cela soit impératif, il est possible, par exemple après
l'étape
de tamisage, de conditionner les granulés en sacs de 20 kg ou en caisses de
10kg ou
bien encore en CVS (Conteneur Vrac Souple), par exemple sur des lignes
automatisées.
Afin de limiter la génération de poussières au transport et à l'application,
les
granulés peuvent également être lubrifiés. Il s'agit alors de pulvériser
l'huile de paraffine


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sur les granulés. D'autres produits lubrifiants peuvent être utilisés tels que
le Diethyle
phtalate ou toute autre huile n'ayant pas d'impact sur l'attractivité des
granulés.
Du fait qu'ils sont non poussiéreux, ces granulés offrent un meilleur confort
d'utilisation et une plus grande sécurité aux utilisateurs.
L'appât selon l'invention peut être appliqué aux cultures par tout moyen et
sous
toute forme d'épandage connus de l'Homme du métier.
Mais les inventeurs ont mis en évidence qu'en appliquant les appâts selon
l'invention, particulièrement les appâts à base de pyrèthre en enfouissement,
ils
augmentaient de façon importante l'efficacité de ceux-ci pour la protection
des
semences. En particulier, l'utilisation d'appâts selon l'invenvention en
enfouissement
permet de constituer une barrière autour de la semence empêchant les nuisibles
d'atteindre celle-ci. Ainsi la matière active est dans les meilleures
conditions car proche
de la semence et à même d'empêcher sa cible biochimique d'atteindre la
semence.
Dans ce but on augmente leurs chances de contact avec le nuisible ciblé par la
formation de cette barrière.
De façon inattendue, la demanderesse a en effet trouvé que l'effet d'un appât
selon l'invention, particulièrement un appât au pyrèthre, était fortement
augmenté quand
il est appliqué en enfouissement sur toute la largeur de la raie de semis dans
lequel la
semence est placée, qu'il s'agisse d'une culture en sillon ou d'une culture en
billon. Ainsi
appliqués, les appâts font barrière aux insectes du sol, qui peuvent moins
facilement
attaquer et dénaturer la graine, ainsi que la partie enfouie de la plante, une
fois que la
graine a germé et que la plantule a commencé à croitre. Un effet supérieur de
la matière
active utilisées, particulièrement des dérivés du pyrèthre, est ainsi obtenu
grâce à ce
mode d'utilisation, en comparaison avec un moyen conventionnel d'application,
particulièrement lorsque les insecticides sont appliqués sous forme liquide.
Un autre avantage encore réside dans le fait que l'utilisation des appâts, du
fait
qu'ils ne sont pas capturés par les colloïdes du sol (tel que l'argile),
présentent moins de
risques environnementaux. En effet, les produits utilisés sous forme liquide
par exemple,
peuvent eux être capturés par ces colloïdes du sol. Il y a alors risque de
ruissellement
sous fortes pluie qui emmènent les colloïdes et donc le produit vers les
rivières. De plus,
leur séquestration les rend moins bio-disponibles (contact entre le produit et
le ravageur
gêné par les couches du colloïde). Ce qui n'est pas le cas des appâts.
L'utilisation en enfouissement d'appâts selon l'invention, avantageusement des
appât au pyrèthre, sur toute la largeur de la raie du semis est avantageuse du
fait que le
produit, présent dans le sol tout autour de la graine, peut avoir un effet
tout autour de la


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graine. Ainsi appliqués, l'efficacité des produits est augmentée par rapport
aux
formulations liquides.
Un autre avantage est que l'on peut ainsi diminuer les doses de produit
appliquées, et par voie de conséquence diminuer leur toxicité, aussi bien pour
l'environnement que pour la personne qui applique le produit.
C'est sur la base de ces résultats que les inventeurs proposent l'utilisation
en
enfouissement dans le sol d'un appât comprenant au moins du une matière
active,
avantageusement pyrèthre et un support, ledit appât ppouvant être sous la
forme de
granulés.
Ainsi l'invention concerne aussi l'utilisation en enfouissement dans le sol
d'un
appât comprenant au moins une matière active, avantageusement du pyrèthre, et
un
suppport.
Selon une forme préférentielle, l'invention concerne l'utilisation
susmentionnée,
dans un procédé de protection d'une culture en sillon contre les insectes du
sol qui
comprend les étapes suivantes :
a) on fait un sillon dans le sol ;
b) on place la semence en terre dans le fond de la raie de semis formée par le
sillon ;
c) on épand ensuite l'appât sur toute la largeur de la raie de semis dans
lequel la
semence a été placée ; et
d) on referme le sillon avec la terre préparée à l'étape c).
Selon une variante, les deuxième et troisième étapes du procédé peuvent être
inversées.
Selon encore une autre variante, les deuxième et troisième étapes peuvent être
simultanées.
Ainsi trois ordres d'application sont possibles. Soit la semence est mise en
terre,
puis l'appât est appliqué, soit l'inverse. Une autre possibilité est
l'application simultanée
de la semence et de l'appât.
De préférence on dépose d'abord l'appât, puis la semence.
Selon le procédé, lors de la création du sillon, une excavation en forme de
demi-
cylindre est formée dans le sol. L'application de l'appât sur toute la surface
de
l'excavation, avant ou après ou au moment de la dépose de la semence, permet,
lors de
la fermeture du sillon, de créer une barrière insecticide tout autour de la
semence, celle-
ci se trouvant enrobée dans un réseau d'insecticide, ce qui la protège des
insectes du
sol qui ne peuvent l'atteindre.


CA 02728177 2010-12-15
WO 2010/007240 PCT/FR2009/000771
18

L'invention s'applique aussi en cultures en billon. Dans ce cas, l'appât selon
l'invention, avantageusement un appât à base de pyrèthre est appliquée sur une
surface
du sol supérieure à la surface qu'occupe le graine, avant ou après ou au
moment de la
dépose de la graine, et lorsque le billon est formé, la semence est enfermée
dans de la
terre mélangée à l'appât insecticide, tout autour d'elle, ce qui la protège
efficacement
contre les insectes ravageurs du sol. La semence est donc complètement
entourée par
la formulation comprenant la matière active.
L'invention concerne aussi un procédé de protection d'une culture en billon
contre
les insectes du sol qui comprend les étapes suivantes :
a) on place la semence sur la terre,
b) on dépose ensuite l'appât comprenant au moins une matière active,
avantageusement du pyrèthre, sur une surface équivalente à la plus grande
circonférence occupée par la graine,
c) on forme un billon par recouvrement de la semence placée en a) avec la
terre
préparée à l'étape précédente.
Selon une variante, la première et la deuxième étape du procédé de mise en
culture en billon peuvent être inversées.
Selon une autre variante, la première et la deuxième étape du procédé de mise
en
culture en billon peuvent être simultanées.
De préférence selon l'invention, on dépose d'abord l'appât, puis la semence.
La présente invention concerne donc un procédé pour la protection des semences
qui présente les avantages suivants :
- les appâts sont bien répartis dans la raie du semis sur tout le profil du
sillon.
Ainsi lors de la fermeture du sillon ou de la création du billon, le composé
actif se répartit
tout autour de la semence. La semence est ainsi protégée contre les insectes
du sol.
Ceux-ci atteignent plus difficilement la semence.
- l'utilisation d'appâts selon l'invention en enfouissement selon l'invention
est plus
efficace au plus près de la semence, sans être sur la semence. Le procédé
selon
l'invention optimise donc la protection de la semence sans avoir les
inconvénients des
semences enrobées. On comprend que l'insecticide faisant barrière, celui-ci
tue une
quantité importante des insectes du sol voulant atteindre la graine. Du fait
de cette
efficacité augmentée de l'insecticide par rapport aux modes d'application
habituels, le
procédé est particulièrement avantageux en ce qu'il permet l'utilisation de
doses plus
basses de produit actif.
- le procédé selon l'invention protège la semence, mais également les parties
enfouies dans le sol de la plante issue de la germination de la graine,


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- un gain de rendement est ainsi obtenu pour l'agriculteur du fait que moins
de
semences sont endommagées.
- l'efficacité du produit a été montrée par les inventeurs comme étant
augmentée
lors de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, par rapport à un
procédé
classique.
- le procédé selon l'invention est, de plus, facile et rapide à mettre en
oeuvre.
- on limite aussi la dispersion d'insecticide dans l'environnement. En effet
le
mode d'application de l'insecticide ne provoque aucune propagation ou
pollution à la
surface du sol, ce qui évite de contaminer des animaux autres que les animaux
vivant
dans le sol.
Le procédé selon l'invention peut être utilisé pour toute culture agricole
(céréales,
plantes maraichères, plantes horticoles, etc.). Il est entendu que les
semences puis la
plante issue de la semence, sont protégés par le procédé selon l'invention. De
façon
préférentielle l'utilisation s'applique à des cultures de maïs, de colza, de
sorgho, de
tournesol, de pomme de terre, de betterave, de carotte, de céréales, de choux,
de
haricot, de melon, de tomate, de cultures ornementales ou encore de tabac. De
façon
encore plus préférentielle, l'invention s'applique au maïs.
Par sillon on entend une tranchée creusée dans la terre. Les caractéristiques
du
sillon sont celles habituellement utilisées en agriculture, et varient en
fonction des
semences utilisées, ce que l'agriculteur saura adapter.
Dans les sillons, de meilleurs résultats seront obtenus en incorporant les
insecticides de manière régulière à une profondeur au moins supérieure à 1,5
cm,
préférentiellement supérieure à 2 cm. La largeur de la surface d'épandage des
appâts
selon l'invention, avantageusement des appâts à base de pyrèthre dans le
sillon ou dans
le billon doit être au moins supérieure à la plus grande circonférence occupée
par la
semence.
Le procédé selon l'invention peut être utilisé contre tout insecte ou
parasites du sol
pour peu qu'il soit sensible à la matière active utilisée pour la préparation
de l'appât. On
peut citer par exemple : le taupin, le vers gris, le vers blanc, la noctuelle,
la scutigérelle,
le tipule, l'otiorhynque de la vigne, les mouches telles la mouche des semis
et la mouche
de l'oignon ou encore la chrysomèle du maïs. De façon préférentielle
l'invention
s'adresse à la lutte contre les taupins.
Comme moyen d'application des compositions insecticides peuvent être utilisés
des applicateurs de formulations solides ou des applicateurs de poudre. Comme
applicateur de formulations solides peuvent être utilisés des épandeurs de
granulés ou
des petits équipements de dispersion de granules manipulés à la main comme des


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épandeurs rotatifs par poussée pour traiter de plus petites surfaces. Par
applicateur de
poudre on entend par exemple des dispositifs de saupoudrage manuel ou des
poudreuses à tracteur. De préférence, une application avec diffuseur sera
effectuée, le
diffuseur pouvant être installé à l'extrémité des tubes de sortie d'un
microgranulateur.
5 Avantageusement ledit diffuseur sera le diffuseur QUEUE-DE-CARPE DXP TM de
la
Demanderesse. Ledit diffuseur peut être adapté à l'extrémité des tubes de
sortie de
microgranulateurs particulièrement sur les semoirs à disques, également sur
les semoirs
à socs à l'aide d'un kit d'installation, caractérisé en ce qu'il comprend un
corps
cylindrique ou tronconique, creux, ouvert au deux extrémités, l'une desdites
extrémités
10 servant à fixer ledit diffuseur audit tubes de sortie du microgranulateur,
et l'autre
extrémité étant ouverte sur un plan incliné, de toute forme,
préférentiellement de forme
circulaire ou ovale, solidaire dudit diffuseur et présentant avec ledit
diffuseur un angle
compris entre 350 et 550, préférentiellement entre 40 et 500. Avantageusement
ledit
diffuseur peut en outre comprendre un moyen de fixation au tube de sortie du
15 microgranulateur. Selon une variante ledit moyen de fixation peut être une
vis
positionnée perpendiculairement à l'axe central du cylindre ou du tronc de
cône formant
ledit diffuseur et traversant la paroi dudit cylindre ou tronc de cône. Un tel
diffuseur peut
permettre un positionnement précis des granules; ou granulés d'insecticide sur
toute la
largeur de la raie de semis.
20 De façon préférentielle, les utilisations en enfouissement d'appâts selon
l'invention
dans le sol pourront être réalisées avec ce diffuseur, avantageusement un
diffuceur
QUEUE DE CARPE DXP TM
L'invention a également pour objet une méthode de traitement des cultures au
moment du semis, caractérisée en ce que l'on utilise dans le sol en
enfouissement un
appât comprenant au moins une matière active, avantageusement du pyrèthre
préférentiellement selon l'une des utilisations selon l'invention.
L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un diffuseur tel que décrit
précédemment pour l'enfouissement d'appâts insecticides solides selon
l'invention.
L'invention a encore pour objet une méthode de traitement des cultures au
moment du semis, caractérisée en ce que l'on utilise dans le sol en
enfouissement, un
appât selon l'invention, préférentiellement selon l'une des utilisations
décrites
précédemment.
D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront dans les exemples qui
suivent,
sans pour autant que ceux-ci ne constituent une quelconque limitation de
l'invention.
Exemples 1 : Préparation d'un appât selon l'invention à base de cyperméthrine
sous la forme de granulés, au moyen du procédé selon l'invention :


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On prépare un appât selon l'invention ayant la composition suivante :
%w/w
Cyperméthrine technique (Bayer Bilag (Inde), 0,86
teneur minimale garantie de 930 g/kg )
Tixosil 38TM (RHODIA) 0,74
Colorant Bleu (Hostaperm Blue B2G-KR) 0,04
Acide salicylique 0,1
Farine de blé (QSP) 98,06
Huile de paraffine 0,2
TOTAL 100
On réalise d'abord le mélange de 53,76 % de Cyperméthrine technique (Bayer
Bilag (Inde)) (teneur minimale garantie de 930 g/kg ) et de 46,24 % de silice
amorphe
précipitée (Tixosil 38 (RHODIA)).
Puis on mélange 1,6 % de ce mélange à 98,06 % de farine de blé auxquels sont
ajoutés 0.1% d'acide salicylique (RHODIA) et une quantité suffisante de
colorant bleu
(Hostaperm Blue B2G-KR (Clariant)) pour obtenir par mélange 100% d'une
composition
sous la forme d'appât utilisables selon l'invention.
L'appât ainsi obtenu est alors utilisé pour réaliser des essais d'efficacité.
Exemple 2 : lutte contre les taupins avec des appâts à base de cyperméthrine
L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité de l'appât à base de
cyperméthrine vis-à-vis des taupins.
L'essai a été mis en place à LARREULE (64), site caractérisé par une forte
présence de taupins (espèce Agriotes sordidus presque exclusive).
Le semis a été effectué le 10/05/07 à une profondeur classique (3-4 cm).
La densité de semis ciblée est de 78000 pieds/ha ; la variété utilisée est
RIXXER
(R.A.G.T. Semences).
Le sol est limono-argileux (type touyas) avec un niveau de matière organique
élevé (supérieur à 4 %).
Le site n'est pas irrigué.
Les conditions météorologiques sont particulièrement favorables à l'activité
de
surface des taupins : les températures sont régulièrement supérieures à la
normale
saisonnière et les pluies, régulières à fortes pendant les trois premiers mois
du cycle du
maïs, favorisent l'entretien de l'humidité à la surface du sol.
Facteurs étudiés et modes d'application


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Sept modalités ont été mises en essai. En comparaison à une référence
microgranulée carbamate (CURATER ), à une référence microgranulée
pyréthrinoïdes
(téfluthrine) (FORCE 1.5G ) et à un témoin non traité, la cyperméthrine a été
expérimentée sous la forme d'insecticides-appâts granulés : appât 1 et appât 2
à 12kg
Produit Formulé (PF) /ha ;
Toutes ces modalités ont été appliquées avec un diffuseur (à l'exception du
CURATER ) positionnant les granulés sur toute la surface de la raie de semis
(RDS).
Les insecticides utilisés dans les essais sont :
El : Témoin
E2 : CURATER (50g substance active/kg) à 12 kg PC/ha (raie de semis
RDS) ;
E3: FORCE 1.5 G (15g substance active/kg) à 11,7 kg PF/ ha (RDS) ;
E4: Cyperméthrine appât (composition de l'exemple 1 à 200 gr/g) à 12 kg
PF/ha (RDS) avec diffuseur ;
E5: Cyperméthrine appât de l'exemple 1 (composition de l'exemple 1 à 200
gr/g) à 12 kg PF/ha (RDS) sans diffuseur ;
E6: Cyperméthrine appât 2 (composition de l'exemple 1 à 420 gr/g) à 12 kg
PF/ha (RDS) avec diffuseur ;
E7 : Cyperméthrine appât 2 (composition de l'exemple 1 à 420 gr/g) à 12 kg
PF/ha (RDS) sans diffuseur ;
Les appâts cyperméthrine contiennent 8g de substance active par kg d'appât.
Conditions de mise en place de l'essai
Le semis est réalisé avec un semoir NODET à 3 rangs espacés de 0.80 m.
La parcelle élémentaire comprend 3 rangs sur 20 m. L'expérimentation met en
oeuvre un dispositif bloc à 4 répétitions. La répartition des parcelles se
fait, au sein de
chaque bloc, de manière aléatoire à l'aide du logiciel SILENA. Le rang central
de 20 m
fait l'objet des observations.
Le désherbage et la fertilisation de la parcelle sont faits par l'agriculteur
dans ses
conditions habituelles de travail (désherbage de pré-levée et apport d'azote
en localisé
dans l'inter-rang au stade 5-6 feuilles).
Après mise en place de l'essai, les parcelles sont suivies jusqu'au stade 11
feuilles, pour les observations sur la végétation en début de culture (taux
d'attaques par
les taupins), puis elles sont suivies à la récolte (taux de plantes avec épi).
Le calendrier des interventions et des observations a été le suivant :
Semis : JO
Densité à 2 feuilles : JO + 14


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Observation 1 : JO +21
Observation 2 : JO + 27
Observation 3 : JO + 35
Observation 4: JO + 41
Nombre d'épis : JO + 90
Récolte : JO + 137
Résultats
1.1. Effet des produits sur les attaques en début de végétation
Le niveau des attaques observées sur les témoins (El) est élevé (70,8 % à 11
feuilles). Le produit de référence (E2) à base de carbofuran (CURATER ) montre
un
niveau de protection médiocre (40,6 % plantes attaquées).
En final, à 11 feuilles, les résultats sont les suivants :
- Efficacité très insuffisante des insecticides (à base de cyperméthrine)
expérimentés sans diffuseur (cf. modalité E5 : 46,3% plantes attaquées; E7 :
49,7% plantes attaquées). L'application sur toute la largeur de la raie de
semis -et non uniquement dans le fond comme pour un microgranulé
classique de type carbamate- est indispensable, s'agissant d'un produit à
base de pyréthrinoïde non mobile dans le sol, pour l'obtention d'une
protection correcte.
- Efficacité intéressante des insecticides-appâts (E4 et E6) à 12 kg PF /ha,
quoique présentant une tendance à être inférieurs ainsi qu'à l'insecticide
FORCE 1.5G (toutefois, pas de différence significative par rapport à ces
deux derniers produits).
On peut donc conclure que les résultats sont meilleurs lorsque l'application
est
réalisée avec un diffuseur.

Tableau n 1 : cinétique de l'attaque en début de végétation

El E2 E3 E4 E5 E6 E7
doses 0 12 11,7 12 12 12 12
Densité levée stade 2 feuilles 89,0 89,8 87,3 89,0 86,0 88,0 86,5
% de plantes attaquées au stade 11
70,8 40,6 5,6 12,7 46,3 14,6 49,7
feuilles

1.2. Influence des attaques sur le pourcentage de plantes portant au moins un
épi
récoltable (épi de plus de 70 graines) :


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Les résultats obtenus sur le suivi des variables de fin de cycle du maïs
confirment
l'analyse faite sur les observations d'attaques jusqu'à 11 feuilles.
Tableau n 2 : influence des attaques sur le taux de plantes avec épis et sur
le
rendement.

El E2 E3 E4 E5 E6 E7
doses 0 12 11,7 12 12 12 12
% de plantes porteuses d'épis viables 70,7 82,3 95,6 91,8 76,0 90,7 78,5

Les résultats obtenus sur la variable de fin de cycle du maïs (taux d'épis
récoltables) confirment les observations réalisées en début de végétation.
L'efficacité de
la cyperméthrine sous la forme d'appât est d'autant meilleure que, pour une
dose de
composition à l'hectare similaire, la dose de substance active par kg de
composition y
est plus faible que dans le cas des autres produits testés (CURATER et FORCE
1.5G ).
Conclusion
Dans cet essai très infesté par les taupins (70 % de plantes attaquées sur le
témoin).
Les appâts- insecticides granulés à la dose de 12 kg PF/ha localisés au moyen
d'un diffuseur montrent un potentiel de protection intéressant.
Exemple 3 : Evaluation de l'efficacité de l'appât à base de cyperméthrine à
différentes doses utilisé sous forme de granulés-appâts vis-à-vis des taupins.
L'expérimentation a été mise en place à LARREULE (64).
Ce site est caractérisé par une forte présence de taupins (espèce Agriotes
sordidus presque exclusive)
Le semis a été effectué le 10/05/07 à une profondeur classique (3-4 cm). La
densité de semis retenue est de 78000 pieds/ha; la variété utilisée est
RIXXERO.
Le sol est limono-argileux (type touyas) avec un niveau de matière organique
élevé (supérieur à 4 %).
La parcelle n'est pas irriguée.
Les conditions météorologiques sont particulièrement favorables à l'activité
de
surface des taupins : les températures sont régulièrement supérieures à la
normale
saisonnière et les pluies, régulières à fortes pendant les trois premiers mois
du cycle du
maïs, favorisent l'entretien de l'humidité à la surface du sol.
Facteurs étudiés et modes d'application


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Neuf modalités ont été mises en essai. En comparaison à une référence
microgranulée carbamate (CURATER ), à une référence microgranulée
pyréthrinoïde
(téfluthrine) (FORCE 1.5G ) et à un témoin non traité, la cyperméthrine a été
expérimentée sous la forme d'insecticides-appâts granulés : appât 1 et appât 2
à
5 différentes doses (6, 9 et 12 kg PF/ha) :
Toutes ces modalités ont été appliquées avec un diffuseur (sauf le CURATER )
positionnant les granulés sur toute la surface de la raie de semis
Produits utilisés, modes d'application et doses
T1 : Témoin
10 T2 : CURATER (50g substance active/kg) à 12 kg PC/ha (raie de semis RDS)
T3 : FORCE 1.5 G (15g substance active/kg) à 11.7kg PF/ha (RDS) avec
diffuseur
T4 : cyperméthrine appât 1 (200 gr/g) à 6 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
T5 : cyperméthrine appât. 1 (200 gr/g) à 9 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
15 T6 : cyperméthrine appât 1 (200 gr/g) à 12 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
T7 : cyperméthrine appât 2 (420 gr/g) à 6 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
T8 : cyperméthrine appât 2 (420 gr/g) à 9 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
T9 : cyperméthrine appât 2 (420 gr/g) à 12 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
Les appâts cyperméthrine contiennent 8g de substance active /kg.
20 Conditions de mise en place de l'essai
Le semis est réalisé avec un semoir NODET à 3 rangs espacés de 0.80 m.
La parcelle élémentaire comprend 3 rangs sur 20m. L'expérimentation met en
oeuvre un dispositif bloc à 4 répétitions. La répartition des parcelles se
fait, au sein de
chaque bloc, de manière aléatoire à l'aide du logiciel SILENA. Le rang central
de 20 m
25 fait l'objet des observations.
Le désherbage et la fertilisation de la parcelle sont faits par l'agriculteur
dans ses
conditions habituelles de travail (désherbage de pré-levée et apport d'azote
en localisé
dans l'inter-rang au stade 5-6 feuilles).
Après mise en place de l'essai, les parcelles sont suivies jusqu'au stade 11
feuilles
pour les observations sur la végétation de début de culture, puis à la
récolte.
Le calendrier des interventions et des observations est le suivant :
Semis : JO
Densité à 2 feuilles : J0+14
Observation 1 : JO + 21
Observation 2 : JO + 27
Observation 3 : JO + 35


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Observation 4 : JO + 41
Nombre d'épis : JO + 90
Récolte : JO + 137
Resultats
1.1. Effet des produits sur les attaques en début de végétation
Le niveau des attaques observées sur le témoin (T1) est élevé (60,7 % à 11
feuilles). Le produit de référence à base de carbofuran (Curater, T2) montre
un niveau
de protection moyen (21 % de plantes attaquées).
Au stade 11 feuilles, les produits étudiés présentent des niveaux d'efficacité
moyens à très bons. Les appâts 1 et 2 ont des réponses très proches pour une
même
dose.
Ainsi
- Les doses de 6 kg (T4, T7) présentent des taux d'attaque respectivement de
23,7 % et 17,9 % pour les appâts 1 et 2.
- Les doses de 9 kg (T5, T8) apportent des protections voisines également,
respectivement 7,3 % et 7,5 % de taux d'attaque pour les appâts 1 et 2.
- Les doses de 12 kg (T6, T9) sont proches également, respectivement 9,1 % et
11,4 % de plantes attaquées pour les appâts 1 et 2.
Tableau n 3 : cinétique de l'attaque en début de végétation

produit Ti T2 T3 T4 T5 T6 T7 T8 T9
doses 12 11,7 6,0 9,0 12,0 6,0 9,0 12,0
de plantes attaquées au
60,7 21,0 8,9 23,7 7,3 9,1 17,9 7,5 11,4
stade 11 feuilles

Les résultats indiquent :
- des résultats corrects avec les insecticides-appâts 1 et 2 sous forme
granulés appliqués avec diffuseur aux doses de 9 et 12 kg PF/ha.
- des résultats inférieurs avec les deux appâts à 6 kg PF/ha même si
statistiquement ces doses sont dans le même groupe que les 2 doses
précédentes.
1.2. Influence des attaques sur le taux de plantes portant au moins un épi
récoltable (épi de plus de 70 graines)
Tableau n 4 : influence des attaques sur le rendement-

T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7 T8 T9
doses 12 11.7 6.0 9.0 12.0 6.0 9.0 12.0


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27
de plantes porteuses
60.0 83.6 95.2 80.0 88.9 84.9 87.3 91.3 88.2
d'épis viables

Les résultats obtenus sur la variable de fin de cycle du maïs (% épis
récoltables)
confirment les observations sur les attaques réalisées jusqu'au stade 11
feuilles.
Dans cet essai très infesté par les taupins (60 % de plantes attaquées sur le
témoin), les appâts insecticides appliqués par diffuseur montrent des
efficacités
intéressantes dès la dose de 9 kg PF/ha.
L'efficacité des appâts insecticides est d'autant plus intéressante que, pour
une
dose de composition à l'hectare similaire (12 kg PF/ha), la dose de substance
active par
kg de composition y est plus faible que dans le cas des produits de référence
(CURATER et FORCE 1.5G ).

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Assignment 2011-08-04 3 94
Correspondence 2011-08-30 1 21
PCT 2012-06-22 10 315