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Patent 2741976 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2741976
(54) English Title: PHOSPHATE LANTHANIDES WITH POTASSIUM CONTENT, FABRICATION AND USES THEREOF
(54) French Title: PHOSPHATE DE LANTHANIDES A TENEUR EN POTASSIUM, LEURS FABRICATIONS ET LEURS UTILISATIONS
Status: Deemed expired
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • C01B 25/45 (2006.01)
  • C09K 11/81 (2006.01)
(72) Inventors :
  • BUISSETTE, VALERIE (France)
  • LE-MERCIER, THIERRY (France)
  • BERNARD, JOEL (France)
  • AURISSERGUES, FRANCK (France)
(73) Owners :
  • RHODIA OPERATIONS (France)
(71) Applicants :
  • RHODIA OPERATIONS (France)
(74) Agent: ROBIC
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2014-01-21
(86) PCT Filing Date: 2009-11-18
(87) Open to Public Inspection: 2010-05-27
Examination requested: 2011-04-28
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/EP2009/065388
(87) International Publication Number: WO2010/057918
(85) National Entry: 2011-04-28

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
0806504 France 2008-11-20

Abstracts

English Abstract

The invention relates to a rare earth (Ln) phosphate, Ln being either at least one rare earth selected from cerium and terbium, or lanthanum in combination with at least one of the two above-mentioned rare earths, that has a crystalline structure of the monazite type with a potassium content of 6000 ppm at most. The phosphate is obtained by the precipitation of a rare earth chloride at a constant pH lower than 2, by calcination at a temperature of at least 700°C and by redispersion in hot water. The invention also relates to a phosphor obtained by the calcination at at least 1000°C of said phosphate.


French Abstract





Le phosphate de terre rare (Ln) de l'invention, Ln représentant soit au moins
une terre rare choisie parmi le cérium
et le terbium, soit le lanthane en combinaison avec au moins l'une des deux
terres rares précitées, présente une structure cristalline
de type monazite avec une teneur en potassium d'au plus 6000 ppm. Le phosphate
est obtenu par précipitation d'un chlorure de
terre rare à pH maintenu constant inférieur à 2 puis calcination à au moins
700°C et redispersion dans l'eau chaude. L'invention
concerne aussi un luminophore obtenu par calcination à au moins 1000°C
du phosphate.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.





23
REVENDICATIONS
1- Phosphate de terre rare (Ln), Ln représentant soit le cérium et le terbium,
soit le
lanthane en combinaison avec au moins l'une des deux terres rares précitées,
caractérisé en ce qu'il présente une structure cristalline de type monazite et
en ce
qu'il contient du potassium, la teneur en potassium étant d'au plus 6000 ppm.
2- Phosphate selon la revendication 1, caractérisé en ce que sa teneur en
potassium est d'au plus 4000 ppm.
3- Phosphate selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que sa teneur en

potassium est d'au plus 3000 ppm.
4- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en
ce
que sa teneur en potassium est d'au moins 300 ppm.
5- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en
ce
que sa teneur en potassium est d'au moins 1000 ppm.
6- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en
ce
qu'il est constitué de cristallites dont la taille, mesurée dans le plan
(012), est d'au
moins 30 nm.
7- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en
ce
qu'il est constitué de cristallites dont la taille, mesurée dans le plan
(012), est d'au
moins 60 nm.
8- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en
ce
qu'il est constitué de cristallites dont la taille, mesurée dans le plan
(012), est d'au
moins 80 nm.



24
9- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en
ce
qu'il est constitué de particules présentant une taille moyenne comprise entre
1 et
15 µm.
10- Phosphate selon la revendication 9, dans lequel lesdites particules ont un

indice de dispersion d'au plus 0,5.
11- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en

ce qu'il comprend un produit de formule générale (1) suivante :
La x Ce y Tb z PO4 (1)
dans laquelle la somme x+y+z est égale à 1 et au moins un de y et de z est
différent de 0.
12- Phosphate selon la revendication 11, dans lequel x est compris entre 0,2
et
0,98.
13- Phosphate selon la revendication 11 ou 12, dans lequel x est compris entre
0,4
et 0,95.
14- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en

en ce qu'après calcination à une température d'au moins 1000°C il
conduit à un
luminophore à base d'un phosphate de terre rare (Ln), Ln étant défini comme
dans la revendication 1, qui présente une structure cristalline de type
monazite
et qui contient du potassium dans une teneur d'au plus 200 ppm.
15- Luminophore à base d'un phosphate de terre rare (Ln), Ln représentant soit
le
cérium et le terbium, soit le lanthane en combinaison avec au moins l'une des
deux
terres rares précitées, caractérisé en ce qu'il présente une structure
cristalline de
type monazite et en ce qu'il contient du potassium, la teneur en potassium
étant
d'au plus 200 ppm.



25

16- Luminophore selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il présente
une
teneur en potassium d'au moins 10 ppm.
17- Luminophore selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce qu'il
présente
une teneur en potassium d'au moins 40 ppm.
18- Luminophore selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, caractérisé

en ce qu'il est constitué de particules dont la longueur de cohérence, mesurée

dans le plan (012), est d'au moins 250 nm.
19- Luminophore selon l'une quelconque des revendications 15 à 18, caractérisé

en ce qu'il est constitué de particules dont la longueur de cohérence, mesurée

dans le plan (012), est d'au moins 280 nm.
20- Luminophore selon l'une quelconque des revendications 15 à 19, caractérisé

en ce qu'il est constitué de particules dont la longueur de cohérence, mesurée

dans le plan (012), est d'au moins 330 nm.
21 - Luminophore selon l'une quelconque des revendications 15 à 20,
caractérisé
en ce qu'il est constitué de particules présentant une taille moyenne comprise

entre 1 et 15 µm avec un indice de dispersion d'au plus 0,5.
22- Procédé de préparation d'un phosphate tel que défini dans l'une quelconque

des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes
suivantes :
- on introduit, en continu, une première solution contenant des chlorures
desdites terres rares (Ln), dans une seconde solution contenant des ions
phosphates et présentant un pH initial inférieur à 2;
- on contrôle au cours de l'introduction de la première solution dans la
seconde, le pH du milieu ainsi obtenu à une valeur constante et inférieure à 2
ce
par quoi on obtient un précipité, la mise à un pH inférieur à 2 de la seconde
solution pour la première étape ou le contrôle du pH pour la seconde étape ou
les
deux étant réalisés au moins en partie avec de la potasse;



26

- on récupère le précipité ainsi obtenu et on le calcine à une température
d'au
moins 650°C; et
- on redisperse dans l'eau chaude le produit obtenu puis on le sépare du
milieu liquide.
23- Procédé selon la revendication 22, dans lequel on calcine ledit précipité
à une
température comprise entre 700°C et 900°C.
24- Procédé selon la revendication 22 ou 23, caractérisé en ce que l'on
effectue la
dernière étape de redispersion en introduisant le produit obtenu après
calcination
dans l'eau, soit sous pression atmosphérique à une température de l'eau
comprise
entre 60°C et 90°C, soit sous pression à une température
comprise entre 100°C et
200°C.
25- Procédé de préparation d'un luminophore tel que défini dans l'une
quelconque
des revendications 15 à 21, caractérisé en ce qu'on calcine à une température
d'au
moins 1000°C le phosphate tel que défini dans l'une quelconque des
revendications 1 à 14 ou le phosphate obtenu par le procédé tel que défini
dans
l'une quelconque des revendications 22 à 24.
26- Procédé selon la revendication 25, caractérisé en ce qu'on effectue la
calcination sous atmosphère réductrice.
27- Dispositif comprenant un système à plasma, une lampe à vapeur de mercure,
une lampe de rétro-éclairage de systèmes à cristaux liquides, une lampe
trichromatique sans mercure, un système à excitation par diode
électroluminescente, ou un système de marquage à excitation UV, caractérisé en

ce que ledit dispositif comprend ou en ce qu'il est fabriqué en utilisant le
luminophore tel que défini dans l'une quelconque des revendications 15 à 21 ou
le
luminophore obtenu par le procédé tel que défini dans la revendication 25 ou
26.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 02741976 2013-02-14
1
PHOSPHATE DE LANTHANIDES A TENEUR EN POTASSIUM, LEURS
FABRICATIONS ET LEURS UTILISATIONS
La présente invention concerne un phosphate de cérium et/ou de terbium,
éventuellement avec du lanthane, un luminophore issu de ce phosphate ainsi que

des procédés de préparation de ceux-ci.
Les phosphates mixtes de lanthane, terbium et cérium et les phosphates
mixtes de lanthane et de terbium, désignés ci-après d'une manière générale par

LAP, sont bien connus pour leurs propriétés de luminescence. Par exemple,
lorsqu'ils contiennent du cérium et du terbium, ils émettent une vive lumière
verte
lorsqu'ils sont irradiés par certains rayonnements énergétiques de longueurs
d'ondes inférieures à celles du domaine visible (rayonnements UV ou VUV pour
les
systèmes d'éclairage ou de visualisation). Des luminophores exploitant cette
propriété sont couramment utilisés à l'échelle industrielle, par exemple dans
des
lampes fluorescentes trichromatiques, dans des systèmes de rétro-éclairage
pour
afficheurs à cristaux liquides ou dans des systèmes plasma. On connaît
plusieurs
procédés de préparation des LAP. Ces procédés sont de deux types. Il y a tout
d'abord des procédés dits par "voie èche" où on effectue une phosphatation
d'un
mélange d'oxydes ou d'un oxyde mixte en présence de phosphate de
diammonium. Ces procédés qui peuvent être éventuellement relativement longs et
compliqués, posent surtout un problème pour le contrôle de la taille et de
l'homogénéité chimique des produits obtenus. L'autre type de procédés regroupe

ceux dits par "voie humide", où on réalise une synthèse, en milieu liquide,
d'un
phosphate mixte des terres rares ou d'un mélange de phosphates de terre rare.
Ces différentes synthèses conduisent à des phosphates mixtes nécessitant,
pour leur application en luminescence, un traitement thermique à haute
température, environ 1100*C, sous atmosphère réductrice, généralement en
présence d'un agent fondant ou flux. En effet, pour que le phosphate mixte
soit un

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2
luminophore le plus efficace possible, il faut que le terbium et, le cas
échéant, le
cérium soient le plus possible à l'état d'oxydation 3+.
Les méthodes par voie sèche et par voie humide précitées présentent
l'inconvénient de conduire à des luminophores de granulométhe non contrôlée,
notamment insuffisamment resserrée, ce qui est encore accentué par la
nécessité
du traitement thermique d'activation à haute température, sous flux et sous
atmosphère réductrice, qui, en général, induit encore des perturbations dans
la
granulométrie, conduisant ainsi à des particules de luminophores non homogènes

en tailles, pouvant en outre contenir des quantités plus ou moins importantes
d'impuretés liées notamment à l'emploi du flux, et présentant au final des
performances en luminescence insuffisantes.
Il a été proposé dans la demande de brevet EP 0581621 un procédé
permettant d'améliorer la granulométrie des LAP, avec une distribution
granulométrique resserrée, ce qui conduit à des luminophores particulièrement
performants. Le procédé décrit met en oeuvre plus particulièrement des
nitrates
comme sels de terres rares et préconise l'utilisation de l'ammoniaque comme
base
ce qui a comme inconvénient un rejet de produits azotés. En conséquence si le
procédé conduit bien à des produits performants sa mise en uvre peut être
rendue plus compliquée pour être en conformité avec les législations à
caractère
écologique de plus en plus contraignantes qui proscrivent ou limitent de tels
rejets.
Il est certes possible d'utiliser notamment des bases fortes autres que
l'ammoniaque comme les hydroxydes alcalins mais celles-ci induisent la
présence
d'alcalins dans les LAP et cette présence est considérée comme susceptible de
dégrader les propriétés de luminescence des luminophores lors de leur
utilisation,
notamment dans les lampes à vapeur de mercure.
Il y a donc actuellement un besoin pour des procédés de préparation mettant
en oeuvre peu ou pas de nitrates ou d'ammoniaque, ou encore ne nécessitant pas

l'utilisation de flux lors de la préparation des luminophores et ceci sans
conséquences négatives sur les propriétés de luminescence des produits
obtenus.

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3
Un objet de l'invention est la mise au point d'un procédé de préparation de
LAP limitant le rejet de produits azotés, voire sans rejet de ces produits. Un
autre
objet de l'invention est de fournir des luminophores qui présentent néanmoins
les
mêmes propriétés que celles des luminophores actuellement connus, voire des
propriétés supérieures.
A cet effet, selon un premier aspect, l'invention fournit un phosphate de
terre
rare (Ln) Ln représentant soit le cérium et le terbium, soit le lanthane en
combinaison avec au moins l'une des deux terres rares précitées, et qui est
caractérisé en ce qu'il présente une structure cristalline de type monazite et
en ce
qu'il contient du potassium, la teneur en potassium étant d'au plus 6000 ppm.
Selon un autre aspect, l'invention concerne encore un luminophore à base
d'un phosphate de terre rare (Ln), Ln représentant soit le cérium et le
terbium, soit
le lanthane en combinaison avec au moins l'une des deux terres rares
précitées,
caractérisé en ce qu'il présente une structure cristalline de type monazite et
en ce
qu'il contient du potassium, la teneur en potassium étant d'au plus 200 ppm.
Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de préparation d'un
phosphate tel que défini ici, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes
suivantes :
- on introduit, en continu, une première solution contenant des chlorures
des
terres rares (Ln), dans une seconde solution contenant des ions phosphates et
présentant un pH initial inférieur à 2;
- on contrôle au cours de l'introduction de la première solution dans la
seconde, le pH du milieu ainsi obtenu à une valeur constante et inférieure à 2
ce
par quoi on obtient un précipité, la mise à un pH inférieur à 2 de la seconde
solution pour la première étape ou le contrôle du pH pour la seconde étape ou
les
deux étant réalisés au moins en partie avec de la potasse;
- on récupère le précipité ainsi obtenu et on le calcine à une température
d'au
moins 650 C; et
- on redisperse dans l'eau chaude le produit obtenu puis on le sépare du
milieu liquide.

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Selon un mode de réalisation préféré, le précipité est calciné entre 700 C et
900 C.
Selon un autre aspect, l'invention concerne de plus un procédé de
préparation d'un luminophore tel que défini ici, caractérisé en ce qu'on
calcine à
une température d'au moins 1000 C le phosphate tel que défini ici ou le
phosphate
obtenu par le procédé tel que défini ici.
Selon un autre aspect, l'invention concerne aussi un dispositif comprenant un
système à plasma, une lampe à vapeur de mercure, une lampe de rétro-éclairage
de systèmes à cristaux liquides, une lampe trichromatique sans mercure, un
1.0 système à excitation par diode électroluminescente, ou un système de
marquage à
excitation UV, caractérisé en ce que le dispositif comprend ou en ce qu'il est

fabriqué en utilisant le luminophore tel que défini ici ou le luminophore
obtenu par
le procédé tel que défini ici.
Les luminophores de l'invention, malgré la présence d'un alcalin, le
potassium, présentent de bonnes propriétés de luminescence et une bonne
durabilité. Ils peuvent même présenter un meilleur rendement de luminescence
que les produits connus. Les phosphates de l'invention, qui sont les
précurseurs
des luminophores, ont aussi des propriétés intéressantes car ils conduisent,
dans
des conditions de calcination identiques, à des luminophores à propriétés
améliorées par rapport aux luminophores obtenus par les précurseurs de l'art
antérieur. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention
apparaîtront
encore plus complètement à la lecture de la description qui va suivre, ainsi
que des
divers exemples concrets mais non limitatifs destinés à l'illustrer.
On précise aussi pour la suite de la description que, sauf indication
contraire,
dans toutes les gammes ou limites de valeurs qui sont données, les valeurs aux

bornes sont incluses, les gammes ou limites de valeurs ainsi définies couvrant

donc toute valeur au moins égale et supérieure à la borne inférieure et/ou au
plus
égale ou inférieure à la borne supérieure.
En ce qui concerne les teneurs en potassium mentionnées dans la suite de la
description pour les phosphates et les luminophores, on notera que sont
données

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des valeurs minimales et des valeurs maximales. On doit comprendre que
l'invention couvre toute plage de teneur en potassium définie par l'une
quelconque
de ces valeurs minimales avec l'une quelconque de ces valeurs maximales.
Il est précisé aussi ici et pour l'ensemble de la description que la mesure de
la teneur en potassium est faite selon deux techniques. La première est la
technique de fluorescence X et elle permet de mesurer des teneurs en potassium

qui sont d'au moins 100 ppm environ. Cette technique sera utilisée plus
particulièrement pour les phosphates ou précurseurs ou les luminophores pour
lesquels les teneurs en potassium sont les plus élevées. La seconde technique
est
1.0 la technique ICP (Inductively Coupled Plasma) - AES (Atomic Emission
Spectroscopy) ou ICP - OES (Optical Emission Spectroscopy). Cette technique
sera utilisée plus particulièrement ici pour les précurseurs ou les ________

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luminophores pour lesquels les teneurs en potassium sont les plus faibles,
notamment pour les teneurs inférieures à environ 100 ppm.
Par terre rare on entend pour la suite de la description les éléments du
groupe constitué par l'yttrium et les éléments de la classification périodique
de
numéro atomique compris inclusivement entre 57 et 71.
Comme cela a été vu plus haut, l'invention concerne deux types de
produits : des phosphates, appelés aussi par la suite précurseurs, et des
luminophores obtenus à partir de ces précurseurs. Les luminophores ont, eux,
des propriétés de luminescence suffisantes pour les rendre directement
utilisables dans les applications souhaitées. Les précurseurs n'ont pas de
propriétés de luminescence ou éventuellement des propriétés de
luminescence trop faibles pour une utilisation dans ces mêmes applications.
Ces deux types de produits vont maintenant être décrits plus
précisément.
Les phosphates ou précurseurs
Les phosphates de l'invention sont essentiellement, la présence d'autres
espèces phosphatées résiduelles étant en effet possible, et,
préférentiellement, totalement de type orthophosphate de formule LnPO4, Ln
étant tel que défini plus haut.
Les phosphates de l'invention sont des phosphates de cérium ou de
terbium ou encore d'une combinaison de ces deux terres rares. Ce peut être
aussi des phosphates de lanthane en combinaison avec au moins une de ces
deux terres rares précitées et ce peut être aussi tout particulièrement des
phosphates de lanthane, de cérium et de terbium.
Les proportions respectives de ces différentes terres rares peuvent varier
dans de larges limites et, plus particulièrement, dans les gammes des valeurs
qui vont être données ci-dessous. Ainsi, les phosphates de l'invention
comprennent essentiellement un produit qui peut répondre à la formule
générale (1) suivante :
LaxCeyTb,PO4 (1)
dans laquelle la somme x-Fy-Ez est égale à 1 et au moins un de y et de z est
différent de 0.
Dans la formule (1) ci-dessus, x peut être compris plus particulièrement
entre 0,2 et 0,98 et encore plus particulièrement entre 0,4 et 0,95.
La présence des autres espèces phosphatées résiduelles mentionnées
plus haut peut entrainer que le rapport molaire Ln (ensemble des terres
rares)/PO4 puisse être inférieur à 1 pour l'ensemble du phosphate.

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Si au moins un de x et de y est différent de 0 dans la formule (1), de
préférence z est d'au plus 0,5, et z peut être compris entre 0,05 et 0,2 et
plus
particulièrement entre 0,1 et 0,2.
Si y et z sont tous deux différents de 0, x peut être compris entre 0,2 et
5 0,7 et plus particulièrement entre 0,3 et 0,6.
Si z est égal à 0, y peut être plus particulièrement compris entre 0,02 et
0,5 et encore plus particulièrement entre 0,05 et 0,25.
Si y est égal à 0, z peut être plus particulièrement compris entre 0,05 et
0,6 et encore plus particulièrement entre 0,08 et 0,3.
Si x est égal à 0, z peut être plus particulièrement compris entre 0,1 et
0,4.
On peut mentionner, à titre d'exemples seulement, les compositions plus
particulières suivantes :
La0,44Ce0,43Tb0,13PO4
Lao,67Ce0,29Tb0,14PO4
Lao,94Ce0,06PO4
Ce0,67Tb0,33PO4
Le phosphate de l'invention peut comprendre d'autres éléments jouant
classiquement un rôle notamment de promoteur des propriétés de
luminescence ou de stabilisateur des degrés d'oxydation des éléments cérium
et terbium. A titre d'exemple de ces éléments, on peut citer plus
particulièrement le bore et d'autres terres rares comme le scandium,
l'yttrium,
le lutécium et le gadolinium. Lorsque le lanthane est présent, les terres
rares
précitées peuvent être plus particulièrement présentes en substitution de cet
élément. Ces éléments promoteurs ou stabilisateurs sont présents en une
quantité généralement d'au plus 1% en masse d'élément par rapport à la
masse totale du phosphate de l'invention dans le cas du bore et généralement
d'au plus 30% pour les autres éléments mentionnés ci-dessus.
Les phosphates de l'invention se caractérisent aussi par leur
granulométrie.
Ils sont en effet constitués de particules présentant généralement une
taille moyenne comprise entre 1 pm et 15 pm, plus particulièrement entre 2 pm
et 6 pm.
Le diamètre moyen auquel il est fait référence est la moyenne en volume
des diamètres d'une population de particules.
Les valeurs de granulométrie données ici et pour le reste de la
description sont mesurées au moyen d'un granulomètre laser de type Malvern

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sur un échantillon de particules dispersées dans l'eau aux ultrasons (130 W)
pendant 1 minute 30 secondes.
Par ailleurs, les particules ont de préférence un faible indice de
dispersion, typiquement d'au plus 0,5 et de préférence d'au plus 0,4.
Par "indice de dispersion" d'une population de particules, on entend, au
sens de la présente description, le rapport I tel que défini ci-dessous :
I=(084- 016)/(2x 060),
où : 084 est le diamètre des particules pour lequel 84% des particules ont
un diamètre inférieur à 084;
016 est le diamètre des particules pour lequel 16% des particules ont un
diamètre inférieur à 016; et
050 est le diamètre moyen des particules, diamètre pour lequel 50% des
particules ont un diamètre inférieur à 050.
Cette définition de l'indice de dispersion donnée ici pour les particules
des précurseurs s'applique aussi pour le reste de la description aux
luminophores.
Les phosphates de l'invention présentent une structure cristalline
monazite. Cette structure cristalline peut être mise en évidence par la
technique de diffraction aux rayons X (DRX). Selon un mode de réalisation
préférentiel, les phosphates de l'invention sont phasiquement purs, c'est-à-
dire
que les diagrammes DRX ne font apparaître qu'une seule et unique phase
monazite. Néanmoins, les phosphates de l'invention peuvent aussi ne pas être
phasiquement purs et dans ce cas, les diagrammes DRX des produits
montrent la présence de phases résiduelles très minoritaires.
Les phosphates de l'invention sont constitués de particules elles-mêmes
constituées d'une agrégation de cristallites dont la taille, mesurée dans le
plan
(012), est d'au moins 30 nm, cette taille variant aussi en fonction de la
température de calcination subi par le précurseur lors de sa préparation.
Ainsi, cette taille peut être d'au moins 60 nm, plus particulièrement d'au
moins 80 nm et encore plus particulièrement d'au moins 90 nm. Ces deux
dernières valeurs s'appliquent par exemples à des phosphates qui ont été
calcinés à des températures comprises entre environ 800 C et environ 850 C.
Des tailles de cristallites allant jusqu'à environ 200 nm peuvent même être
atteintes dans le cas de calcination à des températures plus élevées.
Il est précisé ici et pour l'ensemble de la description que la valeur
mesurée en DRX correspond à la taille du domaine cohérent calculé à partir
de la largeur de la raie principale de diffraction correspondant au plan
cristallographique (012). On utilise pour cette mesure le modèle de Scherrer,

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tel que décrit dans l'ouvrage Théorie et technique de la
radiocristallographie,
A. Guinier, Dunod, Paris, 1956.
Cette taille de cristallite, qui est plus importante que celles de phosphates
de l'art antérieur obtenus après un traitement thermique à même température
et pouvant présenter en outre la même taille de particules, traduit une
meilleure cristallisation des produits.
Une caractéristique importante des phosphates de l'invention est la
présence de potassium. On peut penser que le potassium n'est pas présent
dans le phosphate simplement en mélange avec les autres constituants de
celui-ci mais qu'il est chimiquement lié avec un ou des éléments chimiques
constitutifs du phosphate. Le caractère chimique de cette liaison peut être
mis
en évidence par le fait qu'un simple lavage, à l'eau pure et sous pression
atmosphérique, ne permet pas d'éliminer le potassium présent dans le
phosphate.
La teneur en potassium du phosphate selon l'invention est d'au plus
6000 ppm, plus particulièrement d'au plus 4000 ppm et encore plus
particulièrement d'au plus 3000 ppm. Cette teneur est exprimée, ici et pour
l'ensemble de la description, en masse d'élément potassium par rapport à la
masse totale du phosphate.
La teneur minimale en potassium n'est pas critique. Elle peut
correspondre à la valeur minimale détectable par la technique d'analyse
utilisée pour mesurer la teneur en potassium. Toutefois, généralement cette
teneur minimale est d'au moins 300 ppm, plus particulièrement d'au moins
1000 ppm. Cette teneur peut être encore plus particulièrement d'au moins
1200 ppm.
Selon un mode de réalisation préférentiel, la teneur en potassium peut
être comprise entre 3000 et 4000 ppm.
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le phosphate ne
contient, à titre d'élément alcalin, que du potassium.
Bien que les phosphates ou précurseurs selon l'invention présentent des
propriétés de luminescence à des longueurs d'onde variables en fonction de la
composition du produit et après exposition à un rayon de longueur d'onde
donné (par exemple émission à une longueur d'onde d'environ 550 nm, c'est-
à-dire dans le vert après exposition à un rayon de longueur d'onde de 254 nm
pour les phosphate de lanthane, de cérium et de terbium), il est possible et
même nécessaire d'améliorer encore ces propriétés de luminescence en
procédant sur les produits à des post-traitements, et ceci afin d'obtenir un

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véritable luminophore directement utilisable en tant que tel dans
l'application
souhaitée.
On comprend que la frontière entre un simple phosphate de terres rares
et un réel luminophore reste arbitraire, et dépend du seul seuil de
luminescence à partir duquel on considère qu'un produit peut être directement
mis en oeuvre de manière acceptable par un utilisateur.
Dans le cas présent, et de manière assez générale, on peut considérer et
identifier comme précurseurs de luminophores des phosphates de terres rares
selon l'invention qui n'ont pas été soumis à des traitements thermiques
supérieurs à environ 900 C, car de tels produits présentent généralement des
propriétés de luminescence que l'on peut juger comme ne satisfaisant pas au
critère minimum de brillance des luminophores commerciaux susceptibles
d'être utilisés directement et tels quels, sans aucune transformation
ultérieure.
A l'inverse, on peut qualifier de luminophores, les phosphates de terres rares
qui, éventuellement après avoir été soumis à des traitements appropriés,
développent des brillances convenables, et suffisantes pour être utilisés
directement par un applicateur, par exemple dans des lampes, des écrans de
télévision ou des diodes électroluminescentes.
La description des luminophores selon l'invention va être faite ci-
dessous.
Les luminophores
Les luminophores de l'invention présentent des caractéristiques
communes avec les phosphates ou précurseurs qui viennent d'être décrits.
Ainsi, ils présentent les mêmes caractéristiques de granulométrie que
ceux-ci, c'est à dire une taille moyenne de particule comprise entre 1 et 15
pm
avec un indice de dispersion d'au plus 0,5. Tout ce qui a été décrit plus haut

au sujet de la granulométrie pour les précurseurs s'appliquent de même ici.
Ils présentent aussi, sous une forme d'orthophosphate de même formule
que celle donnée plus haut, une composition sensiblement identique à celle
des précurseurs. Les proportions relatives de lanthane, cérium et terbium qui
ont été données plus haut pour les précurseurs s'appliquent aussi ici. De
même, ils peuvent comprendre les éléments promoteurs ou stabilisateurs qui
ont été mentionnés plus haut pour les phosphates et dans les proportions
indiquées.
Les luminophores ont une structure cristalline de type monazite. Comme
pour les phosphores, cette structure cristalline peut aussi être mise en
évidence par DRX. Selon un mode de réalisation préférentiel, les
luminophores de l'invention sont phasiquement purs, c'est-à-dire que les

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diagrammes DRX ne font apparaître que la seule et unique phase monazite.
Néanmoins, les luminophores de l'invention peuvent aussi ne pas être
phasiquement purs et dans ce cas, les diagrammes DRX des produits
montrent la présence de phases résiduelles très minoritaires.
Les luminophores de l'invention contiennent du potassium dans une
teneur d'au plus 200 ppm. Cette teneur est exprimée, là aussi, en masse
d'élément potassium par rapport à la masse totale du luminophore.
La teneur minimale en potassium n'est pas critique. Là aussi, comme
pour les phosphates, elle peut correspondre à la valeur minimale détectable
par la technique d'analyse utilisée pour mesurer la teneur en potassium.
Toutefois, généralement cette teneur minimale est d'au moins 10 ppm, plus
particulièrement d'au moins 40 ppm et encore plus particulièrement d'au moins
50 ppm.
La teneur maximale en potassium est d'au plus 200 ppm, plus
particulièrement d'au plus 150 ppm. Cette teneur peut être encore plus
particulièrement d'au plus 100 ppm.
Les luminophores de l'invention sont constitués de particules dont la
longueur de cohérence, mesurée dans le plan (012), est d'au moins 250 nm.
Cette longueur, qui est mesurée par DRX, peut varier en fonction de la
température du traitement thermique ou de la calcination subie par le
luminophore lors de sa préparation.
Cette longueur de cohérence peut être d'au moins 280 nm et plus
particulièrement d'au moins 330 nm. Des longueurs de cohérence allant
jusqu'à 750-800 nm environ peuvent être observées, ces dernières longueurs
correspondant toutefois à celle de la limite de détection de la technique DRX.
On observe aussi ici que cette longueur de cohérence est plus
importante que celles des luminophores de l'art antérieur obtenus après un
traitement thermique à même température et pouvant présenter en outre la
même taille de particules. Comme pour les précurseurs, cela traduit là encore
une meilleure cristallisation des produits ce qui est bénéfique pour leur
propriété de luminescence, notamment pour le rendement de luminescence.
Les particules constituant les luminophores de l'invention peuvent avoir
une forme sensiblement sphérique. Ces particules sont denses.
Les procédés de préparation des précurseurs et des luminophores de
l'invention vont maintenant être décrits.
Le procédé de préparation des phosphates ou précurseurs
Le procédé de préparation des précurseurs est caractérisé en ce qu'il
comprend les étapes suivantes :

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- on introduit, en continu, une première solution contenant des chlorures
de
terres rares (Ln), dans une seconde solution contenant des ions phosphates et
présentant un pH initial inférieur à 2;
- on contrôle au cours de l'introduction de la première solution dans la
5 seconde, le pH du milieu ainsi obtenu à une valeur constante et
inférieure à 2
ce par quoi on obtient un précipité, la mise à un pH inférieur à 2 de la
seconde
solution pour la première étape ou le contrôle du pH pour la seconde étape ou
les deux étant réalisés au moins en partie avec de la potasse;
- on récupère le précipité ainsi obtenu et, éventuellement, on le calcine à
une
10 température d'au moins environ 650 C;
- on redisperse dans l'eau chaude le produit obtenu puis on le sépare du
milieu liquide.
Les différentes étapes du procédé vont maintenant être détaillées.
Selon l'invention, on réalise une précipitation directe et à pH contrôlé d'un
phosphate de terre rare (Ln), et ceci en faisant réagir une première solution
contenant des chlorures d'une ou plusieurs terres rares (Ln), ces éléments
étant alors présents dans les proportions requises pour l'obtention du produit

de composition désirée, avec une deuxième solution contenant des ions
phosphates.
Selon une première caractéristique importante du procédé, un certain
ordre d'introduction des réactifs doit être respecté, et, plus précisément
encore, la solution de chlorures de la ou des terres rares doit être
introduite,
progressivement et en continu, dans la solution contenant les ions
phosphates.
Selon une deuxième caractéristique importante du procédé selon
l'invention, le pH initial de la solution contenant les ions phosphates doit
être
inférieur à 2, et de préférence compris entre 1 et 2.
Selon une troisième caractéristique, le pH du milieu de précipitation doit
ensuite être contrôlé à une valeur de pH inférieure à 2, et de préférence
comprise entre 1 et 2.
Par "pH contrôlé", on entend un maintien du pH du milieu de précipitation
à une certaine valeur, constante ou sensiblement constante, par addition d'un
composé basique dans la solution contenant les ions phosphates, et ceci
simultanément à l'introduction dans cette dernière de la solution contenant
les
chlorures de terres rares. Le pH du milieu variera ainsi d'au plus 0,5 unité
de
pH autour de la valeur de consigne fixée, et de préférence encore d'au plus
0,1 unité de pH autour de cette valeur. La valeur de consigne fixée

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correspondra avantageusement au pH initial (inférieur à 2) de la solution
contenant les ions phosphates.
La précipitation est réalisée de préférence en milieu aqueux à une
température qui n'est pas critique et qui est comprise, avantageusement, entre
la température ambiante (15 C - 25 C) et 100 C. Cette précipitation a lieu
sous agitation du milieu de réaction.
Les concentrations des chlorures de terres rares dans la première
solution peuvent varier dans de larges limites. Ainsi, la concentration totale
en
terres rares peut être comprise entre 0,01 mol/litre et 3 mol/litre.
On notera enfin que la solution de chlorures de terres rares peut
comprendre en outre d'autres sels métalliques, notamment des chlorures,
comme par exemple des sels des éléments promoteurs ou stabilisateurs
décrits plus haut, c'est-à-dire de bore et d'autres terres rares.
Les ions phosphates destinés à réagir avec la solution des chlorures de
terres rares peuvent être apportés par des composés purs ou en solution,
comme par exemple l'acide phosphorique, les phosphates d'alcalins ou
d'autres éléments métalliques donnant avec les anions associés aux terres
rares un composé soluble.
Les ions phosphates sont présents en quantité telle que l'on ait, entre les
deux solutions, un rapport molaire PO4/Ln supérieur à 1, et avantageusement
compris entre 1,1 et 3.
Comme souligné ci-avant dans la description, la solution contenant les
ions phosphates doit présenter initialement (c'est à dire avant le début de
l'introduction de la solution de chlorures de terres rares) un pH inférieur à
2, et
de préférence compris entre 1 et 2. Aussi, si la solution utilisée ne présente
pas naturellement un tel pH, ce dernier est amené à la valeur convenable
désirée soit par ajout d'un composé basique, soit par ajout d'un acide (par
exemple de l'acide chlorhydrique, dans le cas d'une solution initiale à pH
trop
élevé).
Par la suite, au cours de l'introduction de la solution contenant le ou les
chlorures de terres rares, le pH du milieu de précipitation diminue
progressivement; aussi, selon l'une des caractéristiques essentielles du
procédé selon l'invention, dans le but de maintenir le pH du milieu de
précipitation à la valeur constante de travail désirée, laquelle doit être
inférieure à 2 et de préférence comprise entre 1 et 2, on introduit
simultanément dans ce milieu un composé basique.
Selon une autre caractéristique du procédé de l'invention, le composé
basique qui est utilisé soit pour amener le pH initial de la seconde solution

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contenant les ions phosphates à une valeur inférieure à 2 soit pour le
contrôle
du pH lors de la précipitation est, au moins en partie, de la potasse. Par
au
moins en partie on entend qu'il est possible d'utiliser un mélange de
composés basiques dont au moins un est de la potasse. L'autre composé
basique peut être par exemple de l'ammoniaque. Selon un mode de réalisation
préférentiel on utilise un composé basique qui est uniquement la potasse et
selon un autre mode de réalisation encore plus préférentiel on utilise la
potasse seule et pour les deux opérations précitées c'est-à-dire à la fois
pour
amener le pH de la seconde solution à la valeur convenable et pour le contrôle
du pH de précipitation. Dans ces deux modes de réalisation préférentiels on
diminue ou on supprime le rejet de produits azotés qui pourraient être
apportés par un composé basique comme l'ammoniaque.
A l'issue de l'étape de précipitation, on obtient directement un phosphate,
de terre rare (Ln), éventuellement additivé par d'autres éléments. La
concentration globale en terres rares dans le milieu final de précipitation,
est
alors avantageusement supérieure à 0,25 mol/litre.
A l'issue de la précipitation il est possible éventuellement d'effectuer un
mûrissement en maintenant le milieu réactionnel obtenu précédemment à une
température située dans la même gamme de température que celle à laquelle
la précipitation a eu lieu et pendant une durée qui peut être comprise entre
un
quart d'heure et une heure par exemple.
Le précipité de phosphate peut être récupéré par tout moyen connu en
soi, en particulier par simple filtration. En effet, dans les conditions du
procédé
selon l'invention, on précipite un phosphate de terre rare non gélatineux et
filtrable.
Le produit récupéré est ensuite lavé, par exemple avec de l'eau, puis
séché.
Le produit est ensuite soumis à un traitement thermique ou calcination.
Généralement la température de calcination est d'au moins 650 C et elle peut
être comprise entre 700 C environ et une température qui est inférieure à
1000 C, plus particulièrement d'au plus 900 C environ. La durée de calcination

est généralement d'autant plus faible que la température est élevée. A titre
d'exemple uniquement, cette durée peut être comprise entre 1 et 3 heures.
Le traitement thermique se fait généralement sous air.
La taille de cristallite du phosphate sera d'autant plus grande que la
température de calcination sera élevée.
Selon une autre caractéristique importante de l'invention, le produit issu
de la calcination est ensuite redispersé dans de l'eau chaude.

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Cette redispersion se fait en introduisant le produit solide dans l'eau et
sous agitation. La suspension ainsi obtenue est maintenue sous agitation
pendant une durée qui peut être comprise entre 1 et 6 heures environ, plus
particulièrement entre 1 et 3 heures environ.
La température de l'eau peut être d'au moins 30 C, plus particulièrement
d'au moins 60 C et elle peut être comprise entre environ 30 C et 90 C, de
préférence entre 60 C et 90 C, sous pression atmosphérique. Il est possible
de conduire cette opération sous pression, par exemple dans un autoclave, à
une température qui peut être alors comprise entre 100 C et 200 C, plus
particulièrement entre 100 C et 150 C.
Dans une dernière étape on sépare par tout moyen connu en soi, par
exemple par simple filtration le solide du milieu liquide. Il est possible
éventuellement de répéter, une ou plusieurs fois, l'étape de redispersion dans

les conditions décrites plus haut, éventuellement à une température différente
de celle à laquelle a été conduite la première redispersion.
Le produit séparé peut être lavé, à l'eau notamment, et peut être séché.
On obtient ainsi le phosphate de terre rare (Ln) à structure monazite de
l'invention et présentant les teneurs requises en potassium.
Le procédé de préparation des luminophores
Les luminophores de l'invention sont obtenus par calcination à une
température d'au moins 1000 C des phosphates ou précurseurs tels que
décrits plus haut ou des phosphates ou précurseurs obtenus par le procédé
qui a aussi été décrit précédemment. Cette température peut être comprise
entre 1000 C et 1300 C environ.
Par ce traitement, les phosphates ou précurseurs sont transformés en
luminophores efficaces.
Bien que, comme on l'a indiqué plus haut, les précurseurs puissent eux-
mêmes présenter des propriétés intrinsèques de luminescence, ces propriétés
sont insuffisantes pour les applications visées et elles sont grandement
améliorées par le traitement de calcination.
La calcination peut se faire sous air, sous gaz inerte mais aussi et de
préférence sous atmosphère réductrice (H2, N2/H2 ou Ar/H2 par exemple) afin,
dans ce dernier cas, de convertir l'ensemble des espèces Ce et Tb à leur état
d'oxydation (+111).
De manière connue, la calcination peut se faire en présence d'un flux ou
agent fondant comme, par exemple, le fluorure de lithium, le tétraborate de
lithium, le chlorure de lithium, le carbonate de lithium, le phosphate de
lithium,

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le chlorure d'ammonium, l'oxyde de bore et l'acide borique et les phosphates
d'ammonium, ainsi que leurs mélanges.
Dans le cas de l'utilisation d'un flux, on obtient un luminophore qui
présente des propriétés de luminescence qui, généralement, sont au moins
équivalentes à celles des luminophores connus. L'avantage le plus important
ici de l'invention est que les luminophores proviennent de précurseurs qui
sont
eux-mêmes issus d'un procédé qui rejette moins de produits azotés que les
procédés connus ou pas du tout.
Il est aussi possible de conduire la calcination en absence de tout flux
donc sans mélange préalable de l'agent fondant avec le phosphate ce qui
simplifie le procédé et ce qui contribue à diminuer le taux d'impuretés
présentes dans le luminophore. De plus on évite ainsi l'utilisation de
produits
qui peuvent contenir de l'azote ou dont la mise en oeuvre doit se faire dans
des normes strictes de sécurité compte tenu de leur possible toxicité ce qui
est
le cas d'un nombre important des agents fondants mentionnés plus haut.
Toujours dans le cas d'une calcination sans flux on constate, et il s'agit
d'un avantage important de l'invention, que les précurseurs de l'invention
permettent d'obtenir des luminophores dont les propriétés de luminescence
sont supérieures à celles des luminophores obtenus à partir de précurseurs de
l'art antérieur pour une même température de calcination. On peut aussi
traduire cet avantage en disant que les précurseurs de l'invention permettent
d'obtenir plus rapidement, c'est-à-dire à températures plus basses, des
luminophores à mêmes propriétés de luminescence que les luminophores
issus des précurseurs de l'art antérieur.
Après traitement, les particules sont avantageusement lavées, de
manière à obtenir un luminophore le plus pur possible et dans un état
désaggloméré ou faiblement aggloméré. Dans ce dernier cas, il est possible
de désagglomérer le luminophore en lui faisant subir un traitement de
désagglomération dans des conditions douces.
On constate que les luminophores de l'invention issus d'une calcination
sans flux, présentent par rapport aux luminophores de l'art antérieur obtenus
dans les mêmes conditions de calcination un rendement de luminescence
amélioré. Sans vouloir être lié par une théorie, on peut penser que ce
meilleur
rendement est la conséquence d'une meilleure cristallisation des luminophores
de l'invention, cette meilleure cristallisation étant aussi la conséquence
d'une
meilleure cristallisation des phosphates précurseurs.

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Les luminophores de l'invention présentent des propriétés de
luminescence intenses pour des excitations électromagnétiques
correspondant aux divers domaines d'absorption du produit.
Ainsi, les luminophores à base de cérium et de terbium de l'invention
5 peuvent être utilisés dans les systèmes d'éclairage ou de visualisation
présentant une source d'excitation dans la gamme UV (200 ¨ 280 nm), par
exemple autour de 254 nm. On notera en particulier les lampes
trichromatiques à vapeur de mercure, les lampes pour rétro-éclairage des
systèmes à cristaux liquides, sous forme tubulaire ou planaire (LCD Back
10 Lighting). Ils présentent une forte brillance sous excitation UV, et une
absence
de perte de luminescence à la suite d'un post-traitement thermique. Leur
luminescence est en particulier stable sous UV à des températures
relativement élevées (100 ¨ 300 C).
Les luminophores à base de terbium et de lanthane ou de lanthane, de
15 cérium et de terbium de l'invention sont également de bons candidats
comme
luminophores verts pour les systèmes à excitation VUV (ou "plasma"), que
sont par exemple les écrans plasma et les lampes trichromatiques sans
mercure, notamment les lampes à excitation Xenon (tubulaires ou planaires).
Les luminophores de l'invention possèdent une forte émission verte sous
excitation VUV (par exemple, autour de 147 nm et 172 nm). Les luminophores
sont stables sous excitation VUV.
Les luminophores de l'invention peuvent également être utilisés comme
luminophores verts dans des dispositifs à excitation par diode
électroluminescente. Ils peuvent être notamment utilisés dans des systèmes
excitables dans le proche UV.
Ils peuvent être également utilisés dans des systèmes de marquage à
excitation UV.
Les luminophores de l'invention peuvent être mis en oeuvre dans les
systèmes de lampes et d'écrans par des techniques bien connues, par
exemple par sérigraphie, par pulvérisation, par électrophorèse ou
sédimentation.
Ils peuvent également être dispersés dans des matrices organiques (par
exemple, des matrices plastiques ou des polymères transparents sous UV ...),
minérales (par exemple, de la silice) ou hybrides organo-minérales.
L'invention concerne aussi, selon un autre aspect, les dispositifs
luminescents du type précité, comprenant, à titre de source de luminescence
verte, les luminophores tels que décrits plus haut ou les luminophores obtenus

à partir du procédé décrit aussi précédemment.

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Des exemples vont maintenant être donnés.
Dans ces exemples, la teneur en potassium est déterminée, comme
indiqué précédemment, par deux techniques de mesure. Pour la technique de
fluorescence X, il s'agit d'une analyse semi quantitative effectuée sur la
poudre du produit tel quel. L'appareil utilisé est un spectromètre de
Fluorescence X MagiX PRO PW 2540 de PANalytical. La technique ICP-AES
(ou OES) est mise en oeuvre en effectuant un dosage quantitatif par ajouts
dosés avec un appareil ULTIMA de JOBIN WON. Les échantillons sont
préalablement soumis à une minéralisation (ou digestion) en milieu nitrique-
perchlorique assistée par micro-ondes en réacteurs fermés. (Système MARS ¨
CEM).
Le rendement de luminescence est mesuré sur les produits sous forme
de poudre en comparant les aires sous la courbe du spectre d'émission entre
380 nm et 750 nm enregistré avec un spectrofluorimètre sous excitation de
254 nm et en attribuant une valeur de 100% à l'aire obtenue pour le produit
comparatif.
EXEMPLE 1 COMPARATIF
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'art antérieur.
Dans 1L d'une solution à 1,73 mol/L d'acide phosphorique H3PO4 de
grade analytique préalablement amenée à pH 1,6 par addition d'ammoniaque
et portée à 60 C, sont ajoutés en une heure 1L d'une solution de nitrates de
terres rares de pureté 4N, de concentration globale 1,5 mol/L et se
décomposant comme suit 0,66 mol/L de nitrate de lanthane, 0,65 mol/L de
nitrate de cérium et 0,20 mol/L de nitrate de terbium. Le pH au cours de la
précipitation est régulé à 1,6 par ajout d'ammoniaque.
A l'issue de l'étape de précipitation, le mélange est encore maintenu 1h à
60 C. Le précipité résultant est ensuite récupéré par filtration, lavé à l'eau
puis
séché à 60 C sous air, puis soumis à un traitement thermique de 2h à 840 C
sous air. On obtient à l'issue de cette étape un précurseur de composition
(La0,44Ce0,43Tb0,13)PO4.
EXEMPLE 2
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'invention.
Dans 1L d'une solution à 1,5 mol/L d'acide phosphorique H3PO4 de grade
analytique préalablement amenée à pH 1,6 par addition de potasse KOH et

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portée à 60 C, sont ajoutés en une heure 1L d'une solution de chlorures de
terres rares de pureté 4N, de concentration globale 1,3 mol/L et se
décomposant comme suit 0,57 mol/L de chlorure de lanthane, 0,56 mol/L de
chlorure de cérium et 0,17 mol/L de chlorure de terbium. Le pH au cours de la
précipitation est régulé à 1,6 par ajout de potasse.
A l'issue de l'étape de précipitation, le mélange est encore maintenu 1h à
60 C. Le précipité résultant est ensuite récupéré par filtration, lavé à l'eau
puis
séché à 60 C sous air, puis soumis à un traitement thermique de 2h à 840 C
sous air. A l'issue de la calcination, le produit obtenu est redispersé dans
l'eau
à 80 C pendant 3h, puis lavé et filtré, et enfin séché. On obtient à l'issue
de
cette étape un précurseur de composition (La0,440e0,43TID0,13)PO4.
Les caractéristiques des produits des exemples 1 et 2 sont présentées
dans le tableau 1 ci-dessous.
Tableau 1
Exemple 1 comparatif 2 invention
Caractéristiques cristallines
Phase Monazite Monazite
Cristallinité (intensité du pic
principal, en nombre de coups) 31000 41000
Teneur en potassium 0 3000 ppm
Taille des cristallites (012) 50 nm 80 nm
Granulométrie :
050 4,7 pm 4,8 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5
Le phosphate précurseur de l'invention est mieux cristallisé que celui de
l'art antérieur tout en conservant des caractéristiques granulométriques
semblables.
EXEMPLE 3 COMPARATIF
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'art
antérieur obtenu à partir du phosphate de l'exemple 1.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 1 est retraité sous
atmosphère réductrice (Ar/H2) pendant 2h à 1000 C. Le produit de calcination
obtenu est alors lavé dans l'eau chaude à 80 C pendant 3h, puis filtré et
séché.

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EXEMPLE 4
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'invention
obtenu à partir du phosphate de l'exemple 2.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 2 est retraité dans les
mêmes conditions que celles décrites à l'exemple 3.
Les caractéristiques des produits des exemples 3 et 4 sont présentées
dans le tableau 2 ci-dessous.
Tableau 2
Exemple 3 comparatif 4 invention
Caractéristiques cristallines
Phase Monazite Monazite
Cristallinité (intensité du pic
principal, en nombre de coups) 56000 78000
Teneur en potassium 0 90 ppm
Longueur de cohérence (012) 120 nm 330 nm
Granulométrie
050 4,5 pm 4,5 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5
Rendement de luminescence 100% 102%
Le rendement de luminescence du produit 4 de l'invention est mesuré par
rapport au produit comparatif 3.
Le luminophore de l'invention présente donc une cristallinité et un
rendement de luminescence nettement améliorés par rapport au luminophore
obtenu dans l'exemple comparatif, tout en conservant la même qualité de
granulométrie.
Les tests de vieillissement montrent que le luminophore de l'invention
présente en outre une excellente stabilité en lampe.
EXEMPLE 5 COMPARATIF
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'art antérieur.
On procède comme dans l'exemple 1 jusqu'au traitement thermique final
qui au lieu de se faire à 840 C est effectué en 2h à 700 C.
On obtient à l'issue de cette étape un précurseur de composition
(La0,44Ce0,43Tb0,13)PO4.

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EXEMPLE 6
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'invention.
On procède comme dans l'exemple 2 jusqu'au traitement thermique final
qui au lieu de se faire à 840 C est effectué en 2h à 700 C.
On obtient à l'issue de cette étape un précurseur de composition
(La0,44Ce0,43Tb0,13)PO4.
Les caractéristiques des produits des exemples 5 et 6 sont présentées
dans le tableau 3 ci-dessous.
Tableau 3
Exemple 5 comparatif 6 invention
Caractéristiques cristallines
Phase Monazite+Rhabdophane Monazite
Cristallinité (intensité du pic
principal, en nombre de coups) 21000 25000
Teneur en potassium 0 5100 ppm
Taille des cristallites (012) 17 nm 30 nm
Granulométrie
050 4,4 pm 4,8 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5
Le phosphate précurseur de l'invention est mieux cristallisé que celui de
l'art antérieur tout en conservant des caractéristiques granulométriques
semblables.
EXEMPLE 7 COMPARATIF
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'art
antérieur obtenu à partir du phosphate de l'exemple 5.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 5 est retraité dans les
mêmes conditions que celles de l'exemple 3.
EXEMPLE 8
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'invention
obtenu à partir du phosphate de l'exemple 6.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 6 est retraité dans les
mêmes conditions que celles de l'exemple 3.
Les caractéristiques des produits des exemples 7 et 8 sont présentées
dans le tableau 4 ci-dessous.

CA 02741976 2011-04-28
WO 2010/057918
PCT/EP2009/065388
Tableau 4
Exemple 7 comparatif 8 invention
Caractéristiques cristallines
Phase Monazite Monazite
Cristallinité (intensité du pic
principal, en nombre de coups) 59000 99000
Teneur en potassium 0 150 ppm
Taille des cristallites 135 nm 360 nm
dans le plan (012)
Granulométrie
050 4,3 pm 4,4 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5
Rendement de luminescence 100% 103%
Le rendement de luminescence du luminophore 8 de l'invention est
calculé par rapport au rendement du luminophore 7 de comparaison.
5 Le luminophore de l'invention présente donc une cristallinité et un
rendement de luminescence nettement améliorés par rapport au luminophore
obtenu dans l'exemple comparatif, tout en conservant la même qualité de
granulométrie.
Les tests de vieillissement montrent que le luminophore de l'invention
10 présente en outre une excellente stabilité en lampe.
EXEMPLE 9 COMPARATIF
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'art antérieur.
15 On procède comme dans l'exemple 1. Toutefois, le pH au cours de la
précipitation est régulé à 1,8 par ajout d'ammoniaque.
A l'issue de l'étape de précipitation, le mélange est encore maintenu 1h à
60 C. Le précipité résultant est ensuite récupéré par filtration, lavé à l'eau
puis
séché à 60 C sous air, puis soumis à un traitement thermique de 2h à 700 C
20 sous air. On obtient à l'issue de cette étape un précurseur de
composition
(La0,44Ce0,43Tb0,13)PO4.
EXEMPLE 10
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'invention.
On procède comme dans l'exemple 2. Toutefois, le pH au cours de la
précipitation est régulé à 1,8 par ajout de potasse.

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PCT/EP2009/065388
21
A l'issue de l'étape de précipitation, le mélange est encore maintenu 1h à
60 C. Le précipité résultant est ensuite récupéré par filtration, lavé à l'eau
puis
séché à 60 C sous air, puis soumis à un traitement thermique de 2h à 700 C
sous air. A l'issue de la calcination, le produit obtenu est redispersé dans
l'eau
à 80 C pendant 3h, puis lavé et filtré, et enfin séché. On obtient à l'issue
de
cette étape un précurseur de composition (La0,43Ce0,43T1D0,14)PO4.
Les caractéristiques des produits des exemples 9 et 10 sont présentées
dans le tableau 5 ci-dessous.
Tableau 5
Exemple 9 comparaison 10
invention
Caractéristiques cristallines
Phase
Rhabdophane+Monazite Monazite
Cristallin ité (intensité du pic
principal, en nombre de coups) 20000 25000
Teneur en potassium 0 4000
ppm
Taille des cristallites (012) 24 nm 30 nm
Granulométrie
050 2,7 pm 2,8 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5
EXEMPLE 11
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'art
antérieur obtenu à partir du phosphate de l'exemple 9.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 9 est retraité dans les
mêmes conditions que celles de l'exemple 3.
EXEMPLE 12
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'invention
obtenu à partir du phosphate de l'exemple 10.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 10 est retraité dans les
mêmes conditions que celles de l'exemple 3.

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Les caractéristiques des produits des exemples 11 et 12 sont présentées
dans le tableau 6 ci-dessous.
Tableau 6
Exemple 11 comparatif 12 invention
Caractéristiques cristallines
Phase Monazite Monazite
Cristallinité (intensité du pic
principal, en nombre de coups) 57000 75000
Teneur en potassium 0 150 ppm
Longueur de cohérence selon 270 nm 360 nm
(012)
Granulométrie
050 3,5 pm 3,3 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5
Rendement de luminescence 100% 101%
Le rendement de luminescence du luminophore 12 est calculé par rapport au
produit 11 comparatif.

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(86) PCT Filing Date 2009-11-18
(87) PCT Publication Date 2010-05-27
(85) National Entry 2011-04-28
Examination Requested 2011-04-28
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Expired 2019 - Filing an Amendment after allowance $400.00 2013-10-07
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2013-11-18 $100.00 2013-10-24
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Maintenance Fee - Patent - New Act 6 2015-11-18 $200.00 2015-10-28
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2011-04-28 1 75
Claims 2011-04-28 3 103
Description 2011-04-28 22 1,093
Cover Page 2011-07-04 1 35
Claims 2013-02-14 4 148
Description 2013-02-14 24 1,149
Description 2013-10-07 24 1,144
Cover Page 2013-12-19 1 33
Correspondence 2011-06-17 1 66
Correspondence 2011-09-26 1 22
Assignment 2011-09-09 3 101
Correspondence 2011-07-19 1 48
PCT 2011-04-28 18 620
Assignment 2011-04-28 5 137
Correspondence 2011-06-17 1 62
Prosecution-Amendment 2012-08-22 3 100
Correspondence 2013-11-04 2 65
Prosecution-Amendment 2013-02-14 23 927
Correspondence 2013-10-07 6 216
Prosecution-Amendment 2013-10-23 1 17