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PLATINE DE FIXATION REGLABLE POUR TENDRE SANS DEFORMATION
PAR DES CABLES UNE NAPPE SOUPLE
La présente invention concerne une platine de
fixation réglable pour tendre sans déformation, notamment
par ses angles, une nappe destinée à la réalisation de
fausses parois telles que les faux plafonds et les faux
murs.
Les fausses parois tendues par les angles comprennent
classiquement au moins une nappe souple tendue réalisée en
matière élastique, par exemple en polychlorure de vinyle
(PVC) , munie le long de chacun de ses bords d'au moins une
ganse, et un câble logé dans lesdites ganses, lesdits
câbles étant fixés aux murs ou au plafond d'un local dans
un bâtiment pour maintenir en position ladite nappe.
Une des principales difficultés rencontrées dans la
technique de mise en place de ce type de fausses parois est
que cette nappe, pour offrir un bel aspect, doit être
fortement tendue. Or, les fausses parois. sont généralement
disposées dans des pièces de surfaces relativement
importantes, ce qui impose d'exercer sur chacune des
extrémités des câbles des forces de tension importantes. En
outre, les câbles présentant une certaine élasticité ont
tendance à se déformer notamment au droit de leur point de
fixation sous l'effet de la tension exercée par la nappe.
On obtient alors une nappe dont les bords de sont pas
rectilignes et qui est généralement froissée aux environs
de ses angles, ce qui peut endommager la nappe et présente
un aspect peu esthétique.
Une autre difficulté consiste en la mise sous tension
desdits câbles car en règle générale l'accès au point de
fixation de ces derniers est particulièrement exigu afin de
ne pas altérer l'aspect de l'ensemble de la fausse paroi en
laissant un espace trop important entre celle-ci et le mur
ou le plafond.
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La présente invention vise donc à remédier aux
inconvénients de l'art antérieur en procurant un nouveau
système de fixation angulaire de ces fausses parois.
A cet égard, la présente invention a pour objet une
platine de fixation réglable destinée à la fixation et la
mise sous tension d'une fausse paroi constituée d'un nappe
souple munie le long de chacun de ses bords d'au moins une
ganse et un câble logé dans lesdites ganses, lesdits câbles
étant fixés par le biais de ladite platine aux murs et/ou
plafond d'un local pour maintenir en position ladite nappe.
Ladite platine est remarquable en ce qu'elle comprend une
plaque de base comportant trois orifices débouchants et
fixée au local par l'un de ses orifices, une première
branche articulée suivant l'axe du deuxième orifice de
ladite plaque de base, une deuxième branche articulée
suivant l'axe du troisième orifice de ladite plaque de
base, un premier et un deuxième coulisseaux disposés
respectivement sur les première et deuxième branches,
recevant chacun un câble et étant apte à coulisser le long
desdites première et deuxième branches pour permettre la
tension dudit câble, et un moyen de réglage pour régler
l'écartement angulaire entre les première et deuxième
branches.
De par sa conception, cette platine permet, de
maintenir, d'une part, la nappe et, d'autre part, d'exercer
une tension suffisante sur ladite nappe.
Selon une autre caractéristique, la platine s'adapte
à différent format de nappe en permettant un réglage
angulaire allant de 0 à 180 par le biais de secteur.
Selon une dernière caractéristique, cette platine
permet d'exercer une tension suffisante sur les câbles
posés dans les ganses périphériques après la mise en place
de la toile.
On décrira ci-après à titre d'exemple non limitatif,
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une forme d'exécution de la présente invention, en
référence au dessin annexé sur lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'une
platine de fixation réglable selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective arrière
d'une platine de fixation réglable selon l'invention,
- la figure 3 est une vue de dessus d'une platine de
fixation réglable selon l'invention sans nappe,
- la figure 4 est une vue en perspective d'un des
coulisseaux de la platine de fixation réglable qui permet
la fixation et la tension des câbles,
- la figure 5 est une vue en perspective de l'autre
coulisseau de la platine de fixation réglable qui permet la
fixation et la tension des câbles,
- la figure 6 est une vue en perspective avant d'une
deuxième variante de la platine de fixation réglable selon
l'invention,
- la figure 7 est une vue en perspective arrière de
la deuxième variante de la platine de fixation réglable
selon l'invention,
- la figure 8 est une vue de dessus de la deuxième
variante de la platine de fixation réglable selon
l'invention sans nappe,
- la figure 9 est une vue en perspective d'un des
coulisseaux de la deuxième variante de la platine de
fixation réglable qui permet la fixation et la tension des
câbles,
- la figure 10 est une vue en perspective de l'autre
coulisseau de la deuxième variante de la platine de
fixation réglable qui permet la fixation et la tension des
câbles,
- la figure 11 est une vue en perspective d'un des
organes de tension de la deuxième variante de la platine de
fixation réglable qui permet la fixation et la tension des
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câbles,
- la figure 12 est une vue en perspective de l'autre
organe de tension de la deuxième variante de la platine de
fixation réglable qui permet la fixation et la tension des
câbles.
On décrira ci-après une utilisation en position
horizontale de la platine de fixation réglable pour un faux
plafond. Il va de soi que cette platine peut être également
utilisée par des fausses parois verticales ou même
inclinées.
En référence aux figures 1 à 3, la platine 1 de
fixation réglable, selon l'invention, est destinée à la
fixation et la mise sous tension d'un nappe 2 souple munie
le long de chacun de ses bords d'au moins une ganse 3, et
un câble 4 logé à l'intérieur desdites ganses 3, lesdits
câbles 4 étant fixés grâce à ladite platine 1 aux murs d'un
local dans un bâtiment pour maintenir en position ladite
nappe 2 et ainsi former un faux plafond.
Pour ce faire, la platine 1 comprend une plaque de
base 5 globalement horizontale comportant trois orifices 11
débouchants d'axe vertical et fixée par l'un desdits
orifices 11 au mur, une première branche 6 articulée
suivant l'axe du deuxième orifice 11 de ladite plaque de
base 5, une deuxième branche 7 articulée suivant l'axe du
troisième orifice 11 de ladite plaque de base 5, un premier
et un deuxième coulisseaux 8, 9 disposés respectivement sur
les première et deuxième branches 6, 7, chacun recevant un
câble 4 et étant apte à coulisser le long desdites première
et deuxième branches 6, 7 pour permettre la tension dudit
câbles 4 ; un moyen de réglage 10 pour régler l'écartement
angulaire entre les première et deuxième branches 6, 7.
La plaque de base 5 a avantageusement une forme
générale de triangle et comporte un orifice 11 à proximité
de chacun de ses trois sommets, deux de ses orifices 11
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permettant l'articulation des première et deuxième
branches 6, 7 et le troisième permettant la fixation de la
platine 1 à un mur du local par le moyen d'un tendeur à
vis, par exemple.
5 La première branche 6 comprend une plaque
inférieure 61 et une plaque supérieure 62 globalement
horizontales et de forme allongée, lesdites plaques
inférieure et supérieure 61, 62 étant superposées,
disposées de part et d'autre de la plaque de base 5, et
articulées à cette dernière à l'une de leurs extrémités par
un boulon d'axe vertical (non représentée afin de ne pas
surcharger les dessins) traversant l'un des orifices 11 de
ladite plaque de base 5.
On désigne par plaque supérieure la plaque recevant
le coulisseau.
Lesdites plaques inférieure et supérieure 61, 62 sont
assemblées entre elles par deux boulons (non représentés),
par exemple.
La plaque supérieure 62 comporte également deux
tenons 63 disposés le long de son axe longitudinal, et une
languette 64 verticale en forme générale de parallélépipède
dont deux de ses faces verticales sont perpendiculaires
audit axe longitudinal, lesdits tenons 63 et la
languette 64 étant issus perpendiculairement de la face
supérieure de la plaque supérieure 62. La languette 64
comprend en outre un orifice 65 d'axe horizontal traversant
de part en part ladite languette 64.
Par analogie, la deuxième branche 7 comporte
également une plaque inférieure 71 et une plaque
supérieure 72, lesdites plaques inférieure et
supérieure 71, 72 étant superposées, disposées de part et
d'autre de la plaque de base 5, et articulées à cette
dernière à l'une de leurs extrémités par un boulon d'axe
vertical (non représentée afin de ne pas surcharger les
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dessins) traversant un autre orifice 11 de ladite plaque de
base 5.
Lesdites plaques inférieure et supérieure 71, 72 sont
assemblées entre elles par deux boulons (non représentée),
par exemple.
La plaque supérieure 72 comporte également deux
tenons 73 disposés le long de son axe longitudinal, et une
languette 74 verticale en forme générale de parallélépipède
dont deux de ses faces verticales sont perpendiculaires
audit axe longitudinal, lesdits tenons 73 et languette 74
étant issus perpendiculairement de la face supérieure de la
plaque supérieure 72. La languette 74 comprend en outre un
orifice 75 d'axe horizontal traversant de part en part
ladite languette 74.
Dans un mode préférentiel de réalisation et afin
d'uniformiser la fabrication et donc de réduire les coûts,
les première et deuxième branches 6, 7 sont avantageusement
identiques.
De même, les tenons 63, 73 sont de préférence des vis
à tête fraisée fixées dans des taraudages débouchants d'axe
vertical respectivement dans les plaques
supérieures 62, 72. Pour des raisons de compacité, la face
inférieure desdites plaques supérieures 62, 72 comporte des
fraisages pour recevoir les têtes de vis.
La platine 1, selon l'invention, comporte également
un premier et un deuxième coulisseaux 8, 9 disposés
respectivement sur le dessus des plaques supérieures 62, 72
des première et deuxième branche 6, 7.
En référence à la figure 4, le premier coulisseau 8
comporte un élément 81 globalement horizontal en forme
générale de parallélépipède plat et allongé, un tube 82 le
long de tout ou partie d'un des bords longitudinaux dudit
élément 81 et une languette 83 verticale en forme générale
de parallélépipède s'étendant perpendiculairement depuis
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l'une des arêtes latérales de la face inférieure de
l'élément 81.
L'élément 81 du premier coulisseau 8 comprend deux
lumières 84 de préférence de forme oblongue, traversant
verticalement de part en part ledit élément 81 et étant
aptes à coopérer avec les tenons 63 de la plaque
supérieure 62 de la première branche 6 pour permettre le
coulissement du premier coulisseau 6 sur cette dernière.
Le tube 82 est apte à recevoir un câble 4 pour
permettre sa solidarisation avec la platine 1. Il comporte
par cela, deux orifices 85 radiaux débouchant à l'intérieur
dudit tube 82 et permettant la mise en place de moyens de
serrage (non représentés) pour immobiliser le câble 4 à
l'intérieur du tube 82. Ainsi, les orifices 85 sont de
préférence des taraudages et les moyens de serrage des vis.
La languette 83 comporte un orifice 86 d'axe
horizontal situé au voisinage du milieu de la face
verticale issue du bord latéral de l'élément 81 et
traversant ladite languette 83 de part en part.
Par analogie et en référence avec la figure 5, le
deuxième coulisseau 9 comporte un élément 91 globalement
horizontal en forme générale de parallélépipède plat et
allongé, un tube 92 le long de tout ou partie d'un des
bords longitudinaux dudit élément 91 et une languette 93
verticale en forme générale de parallélépipède s'étendant
perpendiculairement depuis l'une des arêtes latérales de la
face inférieure dudit élément 91.
Le tube 92 est apte à recevoir un câble 4 et comporte
deux orifices 95 radiaux permettant la mise en place de
moyens de serrage (non représentés) pour immobiliser le
câble 4 à l'intérieur du tube 92. Ainsi, les orifices 95
sont de préférence des taraudages et les moyens de serrage
des vis.
La languette 93 comporte un orifice 96 d'axe
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horizontal situé au voisinage du milieu de la face
verticale issue du bord latéral de l'élément 91 et
traversant ladite languette 93 de part en part.
Les orifices 86, 96 des languettes 83, 93 sont de
préférence des taraudages globalement coaxiaux avec les
orifices 65, 75 des languettes 64, 74 respectives des
première et deuxième branches 6, 7, lorsque les premier et
deuxième coulisseaux 8, 9 sont positionnés sur ces
dernières.
Pour des raisons de standardisation, les
languettes 83, 93 les premier et deuxième coulisseaux 8, 9
ont les mêmes dimensions que les languettes 64, 74 des
première et deuxième branches 6, 7.
Toutefois, pour éviter que les câbles 4, qui passent
dans les tubes 82, 92, ne soient situés dans la zone entre
la première et la deuxième branches 6, 7, les premier et
deuxième coulisseaux 8, 9 sont avantageusement symétriques
par rapport à l'axe de leurs lumières 84, 94.
La platine 1, selon l'invention, comporte en outre au
moins deux moyens de tension 12. L'un desdits moyens de
tension 12 est apte à coopérer simultanément avec
l'orifice 65 de la première branche 6 et l'orifice 86 du
premier coulisseau 8, et l'autre est apte à coopérer
simultanément avec l'orifice 75 de la deuxième branche 7 et
l'orifice 96 du deuxième coulisseau 9 pour faire coulisser
lesdits coulisseaux 8, 9 le long de leur lumières 84, 94 en
appui sur les tenons 63, 73 afin de mettre sous tension les
câbles 4.
Les moyens de tension 12 sont avantageusement des vis
introduites dans les orifices 65, 75 des première et
deuxième branches 6, 7 et vissées dans les orifices 86, 96
(avantageusement taraudés) des premier et deuxième
coulisseaux 8, 9 de sorte que la rotation des vis provoque
un déplacement des premier et deuxième coulisseaux 8, 9 par
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rapport aux première et deuxième branches 6, 7 et donc une
tension (ou une détente suivant le sens de déplacement) des
câbles 4. Après avoir obtenu la tension des câbles 4
souhaité, la position des premier et deuxième
coulisseaux 8, 9 est verrouillée en vissant des écrous sur
les moyens de tension 12 pour faire contre-écrou et
immobiliser les premier et deuxième coulisseaux 8, 9 par
rapport aux première et deuxième branches 6, 7. De plus
pour accroître le verrouillage et éviter l'arc-boutement
des premier et deuxième coulisseaux 8, 9, on peut visser un
écrou sur les tenons 63, 73 situés près des
languettes 83, 93.
Pour éviter un arc-boutement des coulisseaux 8, 9,
les axes des orifices 65, 75, 86, 96 et les axes
longitudinaux des lumières 84, 94 appartiennent
avantageusement au même plan vertical.
La platine 1, selon l'invention, comprend également
un moyen de réglage 10. Ledit moyen de réglage est de
préférence un premier et un deuxième secteurs 13, 14
disposés respectivement sur lesdits premier et deuxième
coulisseaux 8, 9, aptes à coulisser l'un par rapport à
l'autre puis à être solidarisés ensemble, mais aussi aptes
à coulisser par rapport auxdits premier et deuxième
coulisseaux 8, 9. Chaque secteur 13, 14 est une lame
globalement horizontale en forme générale d'arc de couronne
comprenant respectivement une lumière 131, 141 le long de
sa ligne médiane. Les premier et deuxième secteurs 13, 14
sont solidarisés ensemble à l'une de leurs extrémités par
au moins un moyen de fixation (non représenté), qui est
avantageusement un boulon traversant simultanément la
lumière 131 du premier secteur 13 et la lumière 141 du
deuxième secteur 14. Cette configuration permet de faire
coulisser lesdits premier et un deuxième secteurs 13, 14
l'un par rapport à l'autre afin de faire varier la longueur
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hors-tout de l'ensemble constitué par le premier et un
deuxième secteurs 13, 14.
Ledit ensemble est alors fixé à l'extrémité libre du
premier secteur 13 sur le dessus du premier coulisseau 8 et
à l'extrémité libre du deuxième secteur 14 sur le dessus du
deuxième coulisseau 9, en venant engager le tenon 63 situé
à l'extrémité libre de la première branche 6 dans
l'extrémité libre de la lumière 131 du premier secteur 13
et le tenon 73 situé à l'extrémité libre de la deuxième
branche 7 dans l'extrémité libre de la lumière 141 du
deuxième secteur 14.
Cette configuration permet de régler l'écartement
angulaire relatif entre les première et deuxième
branches 6, 7 en faisant coulisser les tenons 63, 73
respectivement le long des lumières 131, 141. Après avoir
obtenu l'écartement souhaité, la position des première et
deuxième branche 6, 7 est verrouillée en vissant par
exemple un écrou sur les tenons 63, 73 pour immobiliser les
premier et un deuxième secteurs 13, 14 par rapport aux
première et deuxième branches 6, 7.
On comprend bien que pour des nappes 2 comportant des
angles aigus, on pourra n'employer qu'un seul secteur 13
disposé sur lesdits premier et deuxième coulisseaux 8, 9 et
apte à coulisser par rapport auxdits premier et deuxième
coulisseaux 8, 9 sans sortir du cadre de la présente
invention.
Toutefois, l'emploi d'un premier et un deuxième
secteurs 13, 14 avantageusement identiques permet un
écartement angulaire des première et deuxième branches 6, 7
entre elles allant de 0 à 180 degrés.
Ainsi, la platine 1, selon l'invention, est
particulièrement adaptée aux nappes.2 dont le contour a une
forme générale de polygone et possédant des ganses le long
de chacun de leurs bords, mais également aux nappes 2 dont
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le contour est une courbe continue et possédant des ganses
le long d'une partie de leur périphérie.
De même, pour des questions évidentes de légèreté, la
plupart des éléments constituant la platine 1, selon
l'invention, sont réalisés dans un alliage léger, par
exemple un alliage d'aluminium.
Enfin, pour éviter d'altérer la nappe 2 et de blesser
l'installateur chargé de la mise en place du faux plafond,
la plupart des éléments constituants la platine 1, selon
l'invention, ne possèdent pas d'angles vifs.
Lors du montage d'un faux-plafond dans une pièce,
l'installateur aura donc pourvu l'extrémité supérieure des
murs de moyens d'attache tels que des crochets aptes à
coopérer avec l'orifice 11 libre de la plaque de base 5 des
platines 1. La nappe 2, de préférence polygonale, est
pourvue le long de chacun de ses bords de ganses 3 dans
lesquelles sont logés des câbles 4. A chaque sommet de la
nappe 2, on placera une platine 1 et on insérera puis
immobilisera les extrémités des câbles 4 rejoignant lesdits
sommets dans les tubes 82, 92 respectifs des premier et
deuxième coulisseaux 8, 9. Ensuite, on mettra sous tension
les câbles 4 à l'aide des moyens de tensions 12 et du
déplacement desdits coulisseaux 8, 9. Enfin, on règlera les
premier et deuxième secteurs 13, 14, pour obtenir
l'écartement angulaire souhaité, entre les première et
deuxième branches 6, 7 de chacune des platines 1 et de
cette manière supprimer l'aspect froissé de la nappe 2.
Cependant, avec une platine 1 telle que celle décrite
précédemment la mise sous tension des câbles 4 peut
s'avérer délicate car les moyens de tension 12 ont des
courses limitées et ne permettent donc pas toujours
d'obtenir une tension parfaite desdits câbles 4.
Ainsi pour palier cet inconvénient, la présente
invention a également pour objet une deuxième variante de
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réalisation, selon laquelle en référence aux
figures 6 à 12, la platine 20 est semblable à la platine 1
précédemment décrite en ce qu'elle comprend une plaque de
base 5 globalement horizontale comportant trois orifices 11
débouchants d'axe vertical et fixée par l'un desdits
orifices 11 au mur, une première branche 6 articulée
suivant l'axe du deuxième orifice 11 de ladite plaque de
base 5, une deuxième branche 7 articulée suivant l'axe du
troisième orifice 11 de ladite plaque de base 5, un premier
et un deuxième coulisseaux 8, 9 disposés respectivement sur
les première et deuxième branches 6, 7, chacun recevant un
câble 4 et étant apte à coulisser le long desdites première
et deuxième branches 6, 7 pour permettre la tension dudit
câbles 4 ; un moyen de réglage 21 pour régler l'écartement
angulaire entre les première et deuxième branches 6, 7.
En outre, les première et deuxième branches 6, 7 de
la platine 20 comportent chacune une plaque
inférieure 61, 71 et une plaque supérieure 62, 72, lesdites
plaques inférieure et supérieure 61, 62, 71, 72 étant
superposées, articulées à ladite plaque de base 5 et
assemblées entre elles par deux boulons (non représentés),
par exemple.
Les plaques supérieures 62, 72 comportent deux
tenons 63, 73 disposés le long de son axe longitudinal et
issus perpendiculairement de la face supérieure desdites
plaques supérieures 62, 72.
Toutefois, la platine 20 se différencie de la
platine 1 précédemment décrite en ce que ses plaques
supérieures 62, 72 ne comportent pas de languettes 64, 74
et en ce qu'elle comporte à la place un premier et un
deuxième organes de tension 22, 23 de câbles 4, chacun
étant fixé respectivement sur chacune des première et
deuxième branches 6, 7, lesdits premier et deuxième organes
de tension 22, 23 étant aptes à coopérer avec
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respectivement les premier et deuxième coulisseaux 8, 9.
Par analogie avec les premier et deuxième
coulisseaux 8, 9, les premier et deuxième organes de
tension 22, 23 comportent chacun avantageusement et
respectivement un élément 221, 231 globalement horizontal
en forme générale de parallélépipède plat et allongé, un
tube 222, 232 le long de tout ou partie d'un des bords
longitudinaux dudit élément 221, 231 et une
languette 223, 233 verticale en forme générale de
parallélépipède s'étendant perpendiculairement depuis l'une
des arêtes latérales de la face supérieure de
l'élément 221, 231.
De même, les éléments 221, 231 comprennent
avantageusement et respectivement deux orifices 224, 234
traversant verticalement de part en part lesdits
éléments 221, 231 et étant aptes à coopérer, par exemple,
avec des vis (non représentées sur les figures) pour fixer
lesdits éléments 221, 231 respectivement sur les plaques
supérieures 62, 72 des première et deuxième branche 6, 7.
Chaque tube 222, 232 est apte à recevoir un câble 4
pour permettre la mise sous tension dudit câble 4. Il
comporte pour cela, au moins un orifice 225, 235 radial
débouchant à l'intérieur dudit tube 222, 232 et permettant
la mise en place de moyens de serrage (non représentés)
pour immobiliser le câble 4 à l'intérieur du tube 222, 232.
Ainsi, l'orifice 225, 235 est de préférence un taraudage et
les moyens de serrage des vis.
La languette 223, 233 comporte un orifice 226, 236
d'axe horizontal situé au voisinage du milieu de la face
verticale issu du bord latéral de l'élément 221, 231 et
traversant ladite languette 223, 233 de part en part.
Les orifices 226, 236 des languettes 223, 233 sont de
préférence des trous lisses globalement coaxiaux avec les
orifices 86, 96 des languettes 83, 93 respectives des
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premier et deuxième coulisseaux 8, 9, lorsque ces derniers
sont positionnés respectivement sur les première et
deuxième branches 6, 7.
Par analogie avec les premier et deuxième
coulisseaux 8, 9, les premier et deuxième organes de
tension 22, 23 sont symétriques par rapport à l'axe de
leurs orifices 226, 236.
Comme la platine 1 précédemment décrite, la
platine 20, selon l'invention, comporte en outre au moins
deux moyens de tension 12. L'un desdits moyens de
tension 12 est apte à coopérer simultanément avec
l'orifice 226 du premier organe de tension 22 et
l'orifice 86 du premier coulisseau 8, et l'autre est apte à
coopérer simultanément avec l'orifice 236 du deuxième
organe de tension 23 et l'orifice 96 du deuxième
coulisseau 9 pour faire coulisser lesdits coulisseaux 8, 9
le long de leur lumières 84, 94 en appui sur les
tenons 63, 73 afin de mettre sous tension les câbles 4.
Par ailleurs, la platine 20 se différencie également
de la platine 1 précédemment décrite par son moyen de
réglage 21 pour régler l'écartement angulaire entre les
première et deuxième branches 6, 7. En effet, ledit moyen
de réglage 21 comporte un premier et un deuxième
secteurs 24, 25 fixés à l'une de leurs extrémités
respectivement sur lesdits premier et deuxième
coulisseaux 8, 9 et aptes à coulisser l'un par rapport à
l'autre puis à être solidarisés ensemble. Chaque
secteur 24, 25 est une lame globalement horizontale en
forme générale d'arc de couronne comprenant respectivement
un orifice 241, 251 débouchant à chacune de ses extrémités
et une lumière 242, 252 le long de sa ligne médiane située
entre lesdits orifices 241, 251.
Les premier et deuxième secteurs 24, 25 sont
solidarisés ensemble à l'une de leurs extrémités par deux
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moyens de fixation (non représentés), qui sont
avantageusement des boulons. Ainsi, un premier moyen de
fixation traverse simultanément un des orifices 241 du
premier secteur 24 et la lumière 252 du deuxième
secteur 25, et le deuxième moyen de fixation traverse
simultanément un des orifices 251 du deuxième secteur 25 et
la lumière 242 du premier secteur 24. Cette configuration
permet de faire coulisser lesdits premier et un deuxième
secteurs 24, 25 l'un par rapport à l'autre afin de faire
varier la longueur hors-tout de l'ensemble constitué par
ces derniers et donc d'obtenir l'écartement angulaire
souhaité entre les première et deuxième branche 6, 7.
Ledit ensemble est fixé à l'extrémité libre du
premier secteur 24 sur le premier coulisseau 8 et à
l'extrémité libre du deuxième secteur 25 sur le deuxième
coulisseau 9, en venant engager le tenon 63 situé à
l'extrémité libre de la première branche 6 dans
l'orifice 241 libre du premier secteur 24 et le tenon 73
situé à l'extrémité libre de la deuxième branche 7 dans
l'orifice 251 libre du deuxième secteur 25. Ensuite, on
visse, par exemple, un écrou sur les tenons 63, 73 pour
immobiliser les premier et un deuxième secteurs 24, 25 par
rapport aux première et deuxième branches 6, 7.
Lors du montage d'un faux-plafond dans une pièce,
l'installateur aura donc pourvu l'extrémité supérieure des
murs de moyens d'attache tels que des crochets aptes à
coopérer avec l'orifice 11 libre de la plaque de base 5 des
platines 20. La nappe 2, de préférence polygonale, est
pourvue le long de chacun de ses bords de ganses 3 dans
lesquelles sont logés des câbles 4. A chaque sommet de la
nappe 2, on place une platine 20 et on règle les premier et
deuxième secteurs 22, 23, pour obtenir l'écartement
angulaire souhaité entre les première et deuxième
branches 6, 7 de chacune des platines 1 et de cette manière
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supprimer l'aspect froissé de la nappe 2.
Ensuite, pour mettre sous tension les câbles 4, on va
procéder de la manière suivante :
- au préalable, on prend soin sur la platine 20,
d'une part, de desserrer les écrous sur les tenons 63, 73
afin de permettre le coulissement des premier et deuxième
coulisseaux 8, 9 et, d'autre part, d'écarter au maximum, à
l'aide des moyens de tension 12, les premier et deuxième
coulisseaux 8, 9 des premier et deuxième organes de
tension 22, 23.
- on insère, d'une part, l'extrémité de l'un des
câbles 4 rejoignant lesdits sommets dans le tube 82 du
premier coulisseau 8 puis dans le tube 222 du premier
organe de tension 22 et, d'autre part, l'extrémité de
l'autre des câbles 4 dans le tube 92 du deuxième
coulisseau 9 puis dans le tube 232 du deuxième organe de
tension 23,
- on bloque lesdits câbles 4 uniquement dans les
tubes 82, 92 des premier et deuxième coulisseaux 8, 9 à
l'aide des moyens de serrage associés,
- on rapproche jusqu'au contact, à l'aide des moyens
de tensions 12, les premier et deuxième coulisseaux 8, 9
respectivement des premier et deuxième organes de
tension 22, 23,
- on bloque lesdits câbles 4 dans les tubes 222, 232
des premier et deuxième organes de tension 22, 23 à l'aide
des moyens de serrage associés et ensuite on débloque
lesdits câbles 4 dans les tubes 82, 92 des premier et
deuxième coulisseaux 8, 9,
- on écarte au maximum, à l'aide des moyens de
tension 12, les premier et deuxième coulisseaux 8, 9 des
premier et deuxième organes de tension 22,
- on bloque lesdits câbles 4 dans les tubes 82, 92
des premier et deuxième coulisseaux 8, 9 à l'aide des
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moyens de serrage associés et ensuite on débloque lesdits
câbles 4 dans les tubes 222, 232 des premier et deuxième
organes de tension 22, 23,
- on rapproche jusqu'au contact si possible, à l'aide
des moyens de tensions 12, les premier et deuxième
coulisseaux 8, 9 respectivement des premier et deuxième
organes de tension 22, 23,
- on reproduit ainsi de suite les 4 étapes
précédentes jusqu'à obtenir une tension des câbles 4
adéquate, puis on bloque définitivement tous les moyens de
serrages et les écrous sur les tenons 63, 73 des première
et deuxième branches 6, 7.
Après avoir obtenu la tension des câbles 4 souhaité,
la position des premier et deuxième coulisseaux 8, 9 est
verrouillée en vissant les écrous sur les moyens de
tension 12 pour faire contre-écrou et immobiliser premier
et deuxième coulisseaux 8, 9 par rapport aux première et
deuxième branches 6, 7. De plus pour accroître le
verrouillage et éviter l'arc-boutement des premier et
deuxième coulisseaux 8, 9, on peut visser un écrou sur les
tenons 63, 73 situés près des languettes 83, 93.
Par ailleurs, on comprend bien que les tenons 63, 73
des plaques supérieures 62, 72 respectives des première et
deuxième branches 6, 7 peuvent être remplacés par des
boulons ou tout autre moyen équivalent sans sortir du cadre
de la présente invention.
Enfin, il va de soi que la présente invention, n'est
pas limitée aux variantes d'exécution décrites ; mais elle
peut être modifiée ou adaptée en fonction des besoins ou
des exigences particulières, sans pour autant sortir du
cadre de l'invention.
