Language selection

Search

Patent 2757328 Summary

Third-party information liability

Some of the information on this Web page has been provided by external sources. The Government of Canada is not responsible for the accuracy, reliability or currency of the information supplied by external sources. Users wishing to rely upon this information should consult directly with the source of the information. Content provided by external sources is not subject to official languages, privacy and accessibility requirements.

Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2757328
(54) English Title: HOLDING DEVICE THAT INCLUDES A REVERSIBLE LOCKING MECHANISM OF AN FOOTWEAR ANCHORING COMPONENT
(54) French Title: DISPOSITIF DE RETENUE QUI COMPREND UN MECANISME DE VERROUILLAGE REVERSIBLE D'UN ELEMENT D'ANCRAGE D'UNE CHAUSSURE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A63C 9/20 (2012.01)
(72) Inventors :
  • YELOVINA, EDDY (France)
(73) Owners :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(71) Applicants :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(74) Agent: GOUDREAU GAGE DUBUC
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(22) Filed Date: 2011-11-02
(41) Open to Public Inspection: 2012-05-19
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
10.04499 France 2010-11-19

Abstracts

French Abstract



Dispositif de retenue (1) d'une chaussure (2) sur un engin de sport (3), le
dispositif
comprenant un mécanisme de verrouillage réversible (6) d'un élément d'ancrage
(4) de la
chaussure, le mécanisme (6) comprenant
- un carter (11) qui porte une mâchoire fixe (12),
- une embase (13),

- un tiroir (14, 74) qui porte une mâchoire mobile (15), le tiroir (14, 74)
pouvant
coulisser dans le carter (11) dans un sens de rapprochement ou dans un sens

d'éloignement relatif des mâchoires (12, 15),
- un levier (16, 76) présentant une surface de came (21, 81), le levier (16,
76) étant
solidarisé par une articulation (22, 78) à l'une des pièces que sont le carter
(11) et le
tiroir (14, 74), l'autre des pièces (11, 14, 74) présentant une surface
d'appui (23, 83), les
surfaces de came (21, 81) et d'appui (23, 83) coopérant de façon que,
lorsqu'elles sont
en contact l'une avec l'autre, les mâchoires (12, 15) sont rapprochées l'une
de l'autre si
le levier (16, 76) est dans une position de verrouillage, et les mâchoires
(12, 15) sont
éloignées l'une de l'autre si le levier (16, 76) est dans une position de
déverrouillage.
Le mécanisme (6) comprend un moyen élastique (51) apte à solliciter le tiroir
(14, 74) de
manière à provoquer le déplacement relatif de la mâchoire mobile (15) par
rapport à la
mâchoire fixe (12).

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.




REVENDICATIONS

1- Dispositif de retenue (1) d'une chaussure (2) sur un engin de sport (3), le
dispositif
comprenant un mécanisme de verrouillage réversible (6) d'un élément d'ancrage
(4) de la
chaussure, le mécanisme (6) comprenant
- un carter (11) qui porte une mâchoire fixe (12),
- une embase (13),
- un tiroir (14, 74) qui porte une mâchoire mobile (15), le tiroir (14, 74)
pouvant
coulisser dans le carter (11) dans un sens de rapprochement ou dans un sens
d'éloignement relatif des mâchoires (12, 15),
- un levier (16, 76) présentant une surface de came (21, 81), le levier (16,
76) étant
solidarisé par une articulation (22, 78) à l'une des pièces que sont le carter
(11) et le
tiroir (14, 74), l'autre des pièces (11, 14, 74) présentant une surface
d'appui (23, 83), les
surfaces de came (21, 81) et d'appui (23, 83) coopérant de façon que,
lorsqu'elles sont
en contact l'une avec l'autre, les mâchoires (12, 15) sont rapprochées l'une
de l'autre si
le levier (16, 76) est dans une position de verrouillage, et les mâchoires
(12, 15) sont
éloignées l'une de l'autre si le levier (16, 76) est dans une position de
déverrouillage
caractérisé en ce que
le mécanisme (6) comprend un moyen élastique (51) apte à solliciter le tiroir
(14, 74) de
manière à provoquer le déplacement relatif de la mâchoire mobile (15) par
rapport à la
mâchoire fixe (12).
2- Dispositif de retenue (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait
que le moyen
élastique (51) sollicite le tiroir (14, 74) dans un sens d'éloignement relatif
des mâchoires fixe
(12) et mobile (15).
3- Dispositif de retenue (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le
fait que le
moyen élastique (51) est un ressort.
4- Dispositif de retenue (1) selon la revendication 1 à 3, caractérisé par le
fait que le tiroir
(14, 74) est mobile en translation parallèlement à l'embase (13).
5- Dispositif de retenue (1) selon la revendication 1 à 4, caractérisé par le
fait que l'axe
(35, 84) de l'articulation (22, 78) du levier (16, 76) est parallèle à
l'embase (13).
6- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé
par le fait que
l'axe (35, 84) de l'articulation (22, 78) du levier (16, 76) est
perpendiculaire au sens de
déplacement du tiroir (14, 74) dans le carter (11).
7- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé
par le fait que
la surface de came (21, 81) présente une portion convexe (41).
8- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé
par le fait que
la mâchoire mobile (15) présente une forme concave.
9- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé
par le fait que
la mâchoire fixe (12) présente une forme plane.



11

10- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 8,
caractérisé par le fait que
le tiroir (14, 74) porte une butée (52) déformable élastiquement de manière
réversible, la
butée (52) étant conformée pour prendre contact avec une partie avant de la
chaussure.

11- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 10,
caractérisé par le fait
qu'une butée (42) est solidaire du carter (11), la butée (42) présentant la
surface d'appui (23)
destinée à coopérer avec la surface de came (21) du levier (16).

12- Dispositif de retenue (1) selon la revendication 11, caractérisé par le
fait que la surface
d'appui (23) de la butée (42) présente une forme plane, formant avec l'embase
(13) un angle
.alpha. compris entre 60 et 90°.

13- Dispositif de retenue (1) selon la revendication 11, caractérisé par le
fait que la surface
d'appui (23) de la butée (42) présente une portion concave (63).

14- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 13,
caractérisé par le fait
que lorsque le levier (16) est dans la position de verrouillage, le point de
contact (45), entre la
surface de came (21) et la surface d'appui (23), est plus proche de l'embase
(13) que ne l'est
l'axe d'articulation (22) du levier (16) quand le point de contact (45) est
antérieur à l'axe
d'articulation (22).

15- Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 13,
caractérisé par le fait

que lorsque le levier (76) est dans la position de verrouillage, le point de
contact (79), entre la
surface de came (81) et la surface d'appui (83), est plus éloigné de l'embase
(13) que ne l'est
l'axe d'articulation (84) du levier (76) quand le point de contact (79) est
postérieur à l'axe
d'articulation (84).

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.



CA 02757328 2011-11-02
1

Dispositif de retenue qui comprend un mécanisme de verrouillage
réversible d'un élément d'ancrage d'une chaussure
L'invention se rapporte à un dispositif de retenue d'une chaussure sur un
engin de sport,
dispositif qui comprend un mécanisme de verrouillage réversible d'un élément
d'ancrage de la
chaussure.
Un tel dispositif est employé dans des domaines comme le ski, particulièrement
le ski de
fond, de randonnée, ou de télémark, la raquette à neige, le ski ou le patin à
roues, ou autre.
Dans un dispositif de retenue il est connu de faire appel à un mécanisme de
verrouillage
réversible qui comprend un carter qui porte une mâchoire fixe, une embase, et
un tiroir qui
porte une mâchoire mobile. Bien entendu le tiroir peut coulisser dans le
carter dans un sens de
rapprochement ou dans un sens d'éloignement relatif des mâchoires, le
coulissement étant
obtenu en partie au moins par action sur un levier du mécanisme.
Un tel agencement est révélé par exemple dans le document FR 2 638 974, pour
une
application au ski de fond. Selon ce document, la mise en oeuvre du mécanisme,
c'est-à-dire
l'action qui permet de verrouiller ou de déverrouiller en déplaçant le tiroir,
est faite par un
système à genouillère. De manière connue ce système comprend deux bras et
trois
articulations, dont l'une relie les bras l'un à l'autre. C'est la position
relative des bras et des
axes d'articulation qui maintient le tiroir en position verrouillée stable ou,
inversement, en
position déverrouillée. Ce système présente l'avantage d'être fiable, dans le
sens où il est
solide, résistant à l'usure, et opérationnel dans des circonstances difficiles
comme celles liées
au froid ou à la présence de neige. Il donne donc satisfaction à un
utilisateur. Cependant ce
système présente quelques inconvénients. Notamment, il est relativement
complexe, dans le
sens où il comporte un nombre significatif de pièces comme les bras et les
articulations. Par
corollaire d'autres inconvénients apparaissent, comme le temps nécessaire à
l'assemblage et le
coût de fabrication. Ces facteurs augmentent en proportion à la complexité.
Etant donné que le système à genouillère fait partie du mécanisme de
verrouillage
réversible, on peut dire que le dispositif de retenue selon le document FR 2
638 974 présente,
comme inconvénients, une certaine complexité, une durée de fabrication
excessive, et un prix
de revient relativement élevé.
Par rapport à cela l'invention a pour objectif général d'améliorer un
dispositif de retenue
qui comprend un mécanisme de verrouillage réversible d'un élément d'ancrage
d'une
chaussure. Plus précisément un but de l'invention est de simplifier la
structure du mécanisme
de verrouillage. Un autre but est de réduire la durée d'assemblage des pièces
constitutives du
mécanisme. Un but encore est de réduire le coût de fabrication du mécanisme.
Pour ce faire l'invention propose un dispositif de retenue d'une chaussure sur
un engin de
sport, le dispositif comprenant un mécanisme de verrouillage réversible d'un
élément
d'ancrage de la chaussure, le mécanisme comprenant un carter qui porte une
mâchoire fixe,
une embase, et un tiroir qui porte une mâchoire mobile, le tiroir pouvant
coulisser dans le
carter dans un sens de rapprochement ou dans un sens d'éloignement relatif des
mâchoires, le


CA 02757328 2011-11-02
2

mécanisme comprenant encore un levier. Le levier présente une surface de came,
le levier
étant solidarisé par une articulation à l'une des pièces que sont le carter et
le tiroir, l'autre des
pièces présentant une surface d'appui, les surfaces de came et d'appui
coopérant de façon que,
lorsqu'elles sont en contact l'une avec l'autre, les mâchoires sont
rapprochées l'une de l'autre si
le levier est dans une position de verrouillage, et les mâchoires sont
éloignées l'une de l'autre
si le levier est dans une position de déverrouillage.
Le dispositif de retenue selon l'invention est caractérisé par le fait que le
mécanisme
comprend un moyen élastique apte à solliciter le tiroir de manière à provoquer
le
déplacement relatif de la mâchoire mobile par rapport à la mâchoire fixe.
En fait l'agencement du mécanisme de verrouillage organise une coopération
entre la
position du levier et la position du tiroir. Cette coopération se fait par
contact entre la surface
de came du levier et la surface d'appui liée soit au carter soit au tiroir. Le
contact est direct, ce
qui revient à dire qu'il se fait sans recours à d'autres pièces mobiles.
Un premier avantage généré par l'invention est celui de la simplicité, non
seulement en ce
qui concerne la structure du mécanisme de verrouillage, mais aussi en ce qui
concerne son
utilisation. En effet, le frottement relatif des surfaces de came et d'appui
renseigne fidèlement
l'utilisateur sur l'état du mécanisme, c'est-à-dire sur la position de la
mâchoire mobile, car les
efforts liés au verrouillage sont transmis directement entre le levier et le
tiroir par l'interaction
des surfaces de came et d'appui.
D'autres avantages obtenus par l'invention sont notamment une réduction de la
durée
d'assemblage des pièces constitutives du mécanisme, ou la réduction du coût de
fabrication du
mécanisme.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la
description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de
réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans
lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de retenue d'une
chaussure sur un
engin de sport, selon une première forme de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une vue par-dessus du dispositif de la figure 1,
- la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2, dans un cas où le
mécanisme de
verrouillage du dispositif de retenue est dans une situation de
déverrouillage, et où la
chaussure, représentée de manière stylisée et partielle, approche du
mécanisme,
- la figure 4 est similaire à la figure 3, dans un cas où le mécanisme de
verrouillage est
dans une situation intermédiaire entre le déverrouillage et le verrouillage,
la chaussure étant
en place sur le dispositif,
- la figure 5 est similaire à la figure 3, dans un cas où le mécanisme de
verrouillage est
dans une situation de verrouillage, la chaussure étant retenue sur le
dispositif,
- la figure 6 est similaire à la figure 5, pour une deuxième forme de
réalisation de
l'invention,


CA 02757328 2011-11-02

3
- la figure 7 est similaire à la figure 3, pour une troisième forme de
réalisation de
l'invention,
- la figure 8 est similaire à la figure 5, pour la troisième forme de
réalisation de l'invention.
La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus
spécialement un
dispositif de retenue d'une chaussure sur un ski de fond, ou de télémark.
Cependant l'invention
s'applique à d'autres domaines, tels que ceux évoqués avant.
La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 5.
Comme on le comprend à l'aide de l'ensemble des figures, un dispositif de
retenue 1 est
prévu pour retenir de manière réversible une chaussure 2 sur un ski de fond 3.
Pour des
raisons de commodité, la chaussure 2 est représentée en partie seulement, en
traits mixtes. On
remarque qu'elle 2 comprend un élément d'ancrage 4, élément réalisé par
exemple à l'aide d'un
fil rigide de section circulaire, orienté transversalement et parallèlement au
semelage 5.
Toujours pour des raisons de commodité, le ski 3 est représenté de manière
partielle et
stylisée. Il 3 est bien connu de l'homme du métier.
Sur les figures 1 et 2, on observe que le dispositif de retenue 1 comprend un
premier
mécanisme de verrouillage réversible 6 de l'élément d'ancrage 4 de la
chaussure 2. Le
fonctionnement du mécanisme 6 sera abordé après. On note que le dispositif de
retenue 1
comprend, tel que montré sur les figures, seulement le premier mécanisme de
verrouillage
réversible 6. Il faut être conscient cependant que le dispositif 1 peut
comprendre aussi un
deuxième mécanisme, non représenté, qui peut être lui aussi un mécanisme de
verrouillage
réversible, un mécanisme de rappel élastique, ou encore un mécanisme qui
assure à la fois les
fonctions de verrouillage et de rappel. Le deuxième mécanisme coopère dans ce
cas avec un
autre élément d'ancrage de la chaussure, situé plus en arrière que celui 4
utilisé pour coopérer
avec le premier mécanisme de verrouillage réversible 6. Le dispositif 1 peut
comprendre
encore une ou plusieurs arêtes de guidage longitudinal du semelage 5.
Quel que soit le nombre de sous-ensembles prévu pour constituer le dispositif
de retenue 1,
le premier mécanisme de verrouillage 6, appelé simplement mécanisme de
verrouillage
réversible 6, comprend notamment un carter 11, qui porte une mâchoire fixe 12,
une embase
13, et un tiroir 14, qui porte une mâchoire mobile 15. On verra mieux par la
suite comment
ces éléments 11, 12, 13, 14 et 15 sont structurés et comment ils fonctionnent.
Le dispositif de retenue 1, en fait ici le mécanisme de verrouillage 6,
comprend encore un
levier 16. Ce dernier sert à verrouiller ou à déverrouiller le mécanisme, par
exemple par une
action extérieure telle qu'une action manuelle. Là encore la structure et le
fonctionnement du
levier 16 seront approfondis après.
Selon l'invention, comme on peut le voir sur les figures 3 à 5, le levier 16
présente une
surface de came 21, le levier 16 étant solidarisé par une articulation 22 à
l'une des pièces que
sont le carter 11 et le tiroir 14, l'autre des pièces 11, 14 présentant une
surface d'appui 23, les
surfaces de came 21 et d'appui 23 coopérant de façon que, lorsqu'elles sont en
contact l'une
avec l'autre, les mâchoires fixe 12 et mobile 15 sont rapprochées l'une de
l'autre si le levier 16


CA 02757328 2011-11-02
4

est dans une position de verrouillage, et les mâchoires fixe 12 et mobile 15
sont éloignées
l'une de l'autre si le levier 16 est dans une position de déverrouillage.
Le levier 16 agit directement sur le carter 11 ou sur le tiroir 14 par contact
des surfaces de
came 21 et d'appui 23. Cette action directe permet à l'utilisateur de bien
percevoir la position
du tiroir, et donc de la mâchoire mobile 15, lorsqu'il manipule le levier 16.
De plus, par la
simplicité de sa structure, le mécanisme de verrouillage 6 transmet fidèlement
les impulsions
de conduite, ou les informations sensorielles, entre la chaussure 2 et le ski
3.
De manière non limitative selon la première forme de réalisation de
l'invention, comme on
le perçoit à l'aide de l'ensemble des figures 1 à 5, le carter 11 délimite une
cavité longitudinale
24. Pour ce faire le carter 11 comprend une première paroi latérale 25 opposée
à une
deuxième paroi latérale 26, lesquelles 25, 26 sont reliées l'une à l'autre par
un dessus 27 et une
paroi arrière 28. Les parois 25, 26, 28 et le dessus 27 forment ici une pièce
monobloc. En
complément, un couvercle 29 délimite la cavité 24 à l'opposé du dessus 27. On
remarque que
ce dernier 27 est prévu pour être en vis-à-vis de la chaussure 2, et que le
couvercle 29 est
tourné vers le ski 3.
Le carter 11 est solidarisé à l'embase 13, par les parois latérale 25, 26 et
arrière 28. En fait
ici l'embase 13 et le carter 11 forment une pièce monobloc. Par corollaire le
couvercle 29 est
parallèle à l'embase 13, et par exemple situé dans un même plan que celle-ci
13. L'embase 13
est réalisée sous la forme d'une plaque qui s'étend à la base du carter 11,
notamment vers
l'avant, c'est-à-dire dans un sens d'éloignement de la paroi arrière 28, mais
aussi sur les côtés.
Le tiroir 14, logé dans le carter 11, est mobile en translation parallèlement
à l'embase 13.
Etant donné que cette dernière 13 est prévue pour prendre appui sur le ski 3,
directement ou
indirectement, le tiroir 14 est lui-même mobile en translation dans le sens de
la longueur du
ski 3. Il s'ensuit que la mâchoire 15 est mobile en translation, parallèlement
à l'embase 13,
dans le sens de la longueur du ski 3, lorsque le mécanisme 6 est monté sur ce
dernier 3. Cela
favorise une coopération avec l'élément d'ancrage transversal 4 de la
chaussure 2.
Selon la première forme de réalisation de l'invention, le levier 16 est
solidarisé au tiroir 14.
En conséquence le levier 16 suit les déplacements du tiroir 14, aussi bien
dans un sens de
verrouillage que dans un sens de déverrouillage.
Le levier 16 s'étend en longueur entre une extrémité d'articulation 33 et une
extrémité libre
34. L'articulation 22 solidarise l'extrémité d'articulation 33 du levier 16 au
tiroir 14.
L'articulation 22 comprend par exemple un tourillon qui s'étend selon un axe
35. L'extrémité
libre 34, quant à elle, est destinée à être manipulée par l'utilisateur, comme
on le verra mieux
après.
L'axe 35 de l'articulation 22 du levier 16 est parallèle à l'embase 13. Cela
permet la
manipulation de l'extrémité libre 34 dans un sens d'éloignement ou dans un
sens de
rapprochement de l'embase 13 c'est-à-dire aussi, par relation de cause à
effet, du ski 3. Cette
manipulation a l'avantage d'être simple à réaliser.


CA 02757328 2011-11-02

De manière non limitative l'axe 35 de l'articulation 22 du levier 16 est
perpendiculaire au
sens de déplacement du tiroir 14 dans le carter 11. Il s'ensuit que le levier
16 pivote dans un
plan perpendiculaire à l'embase 13 ou au ski 3. Le levier 16 reste donc au-
dessus de l'embase
13 et du ski, ce qui garantit l'absence d'interférence par contact avec un
autre dispositif de
5 retenue utilisé pour le deuxième pied, ou avec tout autre obstacle.
L'utilisation du dispositif 1
est donc plus facile.
La surface de came 21 du levier 16 présente une portion convexe 41, formée
d'une suite de
lignes juxtaposées et parallèles à l'axe 35 de l'articulation 22. On verra par
la suite que
l'orientation de la surface 21 permet au levier 16 de solliciter le tiroir 14
par des efforts
orientés selon le sens de déplacement de celui-ci 14. Cela optimise le
rendement du
mécanisme de verrouillage 6, en réduisant autant que possible les efforts à
fournir pour
obtenir le verrouillage.
Afin de coopérer avec le levier 16, une butée 42 est solidaire du carter 11,
la butée 42
présentant la surface d'appui 23 destinée à coopérer avec la surface de came
21 du levier 16.
Plus précisément ici la butée 42 est solidarisée à l'embase 13, laquelle est
solidarisée au carter
11. En d'autres termes la butée 42 est solidaire du carter 11 par
l'intermédiaire de l'embase 13.
La butée 42 est indirectement solidarisée au carter 11. L'emploi d'une butée
42 permet de
choisir le meilleur point d'appui pour le levier 16, comme on va le comprendre
dans la suite
de la description.
La butée 42 est disposée sur l'embase 13 de façon que l'articulation 22 du
levier 16 se situe
entre elle 42 et le tiroir 14. La surface d'appui 23 de la butée 42, destinée
à coopérer avec la
surface de came 21 du levier 16, est sur la trajectoire du tiroir 14. Cette
surface 23 est donc
dans le prolongement de la cavité longitudinale 24. Cela permet de solliciter
le tiroir 14 dans
son sens de déplacement dans le carter 11.
De manière non limitative la surface d'appui 23 de la butée 42 présente une
forme plane.
La surface d'appui 23 forme avec l'embase 13 un angle a dont la valeur est
comprise entre 60
et 90 , sachant que des valeurs d'angle de 75 à 85 ont donné de bons
résultats. La surface
d'appui 23 est inclinée, par rapport à l'embase 13, de façon que son sommet 43
soit plus
proche du carter 11 que sa base 44. On verra par la suite que cette
inclinaison donne la
stabilité à la situation de verrouillage du mécanisme 6.
Selon la première forme de réalisation décrite, la butée 42 forme avec
l'embase 13 une
pièce monobloc. Au final, le carter 11, l'embase 13 et la butée 42 forment une
pièce
monobloc. Cela fait gagner du temps à la fabrication. Il peut néanmoins
alternativement être
prévu que la butée 42 soit une pièce rapportée sur l'embase.
Le fonctionnement du dispositif 1 est détaillé ci-après à l'aide des figures 3
à 5, lesquelles
correspondent chronologiquement à la mise en place de la chaussure 2 et au
verrouillage de
son élément d'ancrage 4.
Tout d'abord, sur la figure 3, la chaussure 2 est approchée du dispositif de
retenue 1 de
façon que l'élément d'ancrage 4 soit au-dessus de l'espace compris entre les
mâchoires fixe 12


CA 02757328 2011-11-02

6
et mobile 15. L'espace présente son volume maximal parce que les mâchoires 12,
15 sont
écartées au maximum l'une de l'autre, ce qui est possible parce que le levier
16 est dans une
position de déverrouillage. Cette position est obtenue lorsque l'extrémité
libre 34 est éloignée
au maximum de l'embase 13.
Après avoir approché la chaussure l'utilisateur peut l'appuyer sur le
dispositif 1, comme
montré sur la figure 4. Dans ce cas l'élément d'ancrage 4 se situe entre les
mâchoires 12, 15.
La manoeuvre de verrouillage consiste à faire pivoter le levier 16, selon
l'articulation 22, pour
approcher l'extrémité libre 34 vers l'embase 13. Lorsque le levier 16 tourne,
la surface de
came 21 prend appui sur la surface d'appui 23 de la butée 42 pour pousser le
tiroir 14 dans un
sens d'éloignement de la butée 42, ou aussi dans un sens de rapprochement de
la paroi arrière
28 du carter 11. La rotation du levier 16 dans un sens de verrouillage
provoque le
rapprochement relatif des mâchoires mobile 15 et fixe 12.
Lorsque le verrouillage est réalisé, selon la figure 5, l'extrémité libre 34
du levier 16 est
dans sa position la plus rapprochée de l'embase 13. On observe que lorsque le
levier 16 est
dans la position de verrouillage, le point de contact 45, entre la surface de
came 21 et la
surface d'appui 23, est plus proche de l'embase 13 que ne l'est l'axe 35 de
l'articulation 22 du
levier 16. Dans cette configuration, le point de contact 45 est antérieur à
l'axe d'articulation
22. En conséquence une sollicitation par la chaussure sur le tiroir 14 dans un
sens de
déverrouillage, donc vers la butée 42, augmente la pression de contact entre
les surfaces de
came 21 et d'appui 23. L'inclinaison selon l'angle a de la surface d'appui 23
crée un effort de
poussée supplémentaire dans un sens de verrouillage. Le dispositif de retenue
1, et plus
précisément le mécanisme de verrouillage 6, est donc structuré pour s'opposer
au
déverrouillage au cas où des sollicitations liées à la conduite tendraient à
éloigner les
mâchoires 12, 15 l'une de l'autre. Le mécanisme de verrouillage 6 s'oppose à
l'ouverture des
mâchoires, proportionnellement aux efforts qui leur sont appliqués. Le
mécanisme de
verrouillage 6 selon l'invention fonctionne ici selon le principe de la
genouillère. En effet, la
disposition du point de contact 45 par rapport à l'axe d'articulation 22
permet de générer un
couple tendant à plaquer le levier 16 contre l'embase 13, c'est-à-dire à
maintenir le levier
dans la position de verrouillage, quand on déplace le tiroir 14, et donc l'axe
22, vers l'avant.
Selon la première forme de réalisation de l'invention, il est également prévu
qu'un moyen
élastique 51 sollicite le tiroir 14 dans un sens d'éloignement relatif des
mâchoires fixe 12 et
mobile 15. Bien entendu la sollicitation se fait vers la butée 42. Le moyen
élastique 51 facilite
l'écartement des mâchoires 12, 15, et par suite la libération de l'élément
d'ancrage 4, lorsque
l'utilisateur ramène le levier 16 en position de déverrouillage, comme sur la
figure 3.
Le moyen élastique 51 permet de maintenir le contact entre la surface de came
21 et la
surface d'appui 23 ce qui apporte une stabilité et un bon fonctionnement du
mécanisme de
verrouillage 6. Le moyen élastique 51 sollicite le tiroir 14 de manière à
s'opposer au
mouvement initial du tiroir engendré lors du passage de la position de
verrouillage à la
position de déverrouillage ou inversement.


CA 02757328 2011-11-02

On remarque au passage que si l'élément élastique n'était pas utilisé, il
serait quand même
possible de déverrouiller. Il faudrait alors que l'utilisateur soulève
l'extrémité libre 34 du
levier en position de déverrouillage, et qu'il pousse la chaussure en avant.
Dans ce cas le tiroir
14, avec sa mâchoire 15, libère l'élément d'ancrage 4.
De manière non limitative le moyen élastique 51 est un ressort. Par exemple il
s'agit d'un
ressort hélicoïdal, logé dans le carter 11, entre le tiroir 14 et la paroi
arrière 28. Le ressort est
comprimé lorsque le mécanisme 6 est en situation de verrouillage, avec les
mâchoires 12, 15
rapprochées l'une de l'autre. Cet agencement est simple et facile à réaliser.
Il peut bien sûr être
prévu toute autre structure pour le moyen élastique, comme une cale en
matériau élastomère,
ou autre.
On vient de voir que le déplacement du tiroir 14, dans un sens d'ouverture des
mâchoires
12, 15, se fait par action du moyen élastique 51 ou par poussée de la
chaussure. Cela signifie
par corollaire que ce n'est pas le contact des surfaces de came 21 et d'appui
23 qui provoque
l'ouverture. La surface d'appui 23 est une surface unique, dans le sens où
c'est la seule surface
prévue pour coopérer avec la surface de came 21, dans un sens de fermeture des
mâchoires.
En d'autres termes la surface d'appui 23 est prévue à l'exclusion de toute
autre surface qui
aurait pu être employée pour que le levier sollicite l'ouverture. Cela
simplifie la structure du
mécanisme de verrouillage 6, et donc du dispositif de retenue 1.
Toujours dans un esprit d'optimisation dans l'utilisation du dispositif de
retenue 1, le tiroir
14 porte une butée 52 déformable élastiquement de manière réversible, la butée
étant
conformée pour prendre contact avec une partie avant 53 de la chaussure 2.
L'idée est de
supprimer les jeux mécaniques entre l'avant 53 et le mécanisme de verrouillage
6. C'est
pourquoi la butée 52 est dimensionnée pour être légèrement comprimée entre
l'avant 53 et le
mécanisme 6 lorsque la chaussure 2 est retenue.
Afin de coopérer avec l'élément d'ancrage 4, la mâchoire mobile 15 présente
une forme
concave. Ainsi cette mâchoire peut loger l'élément d'ancrage 4, ce qui fait
que ce dernier est
retenu selon le principe d'une liaison par obstacle, par opposition à une
liaison par frottement.
Cela garantit une retenue fiable. De plus, la forme concave est ici semi-
circulaire, pour mieux
épouser l'élément d'ancrage 4, dont la section transversale est circulaire.
La mâchoire fixe 12, quant à elle, présente une forme plane. Cela lui permet
une
coopération facile avec la mâchoire mobile 15, pour la retenue de l'élément
d'ancrage 4. Et
cela sert aussi de guide pour la mise en place de l'élément d'ancrage 4 entre
les
mâchoires 12, 15.
Les autres formes de réalisation de l'invention sont présentées ci-après à
l'aide des figures
6 à 8. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première
forme sont
désignés par les mêmes références.
Nous considérons tout d'abord la deuxième forme de réalisation, selon la
figure 6.
On retrouve un dispositif de retenue 1 avec un mécanisme de verrouillage 6.
Celui-ci
comprend comme précédemment un carter 11, une embase 13, un tiroir 14, et un
levier 16.


CA 02757328 2011-11-02

8
Ce qui est spécifique à la deuxième forme de réalisation, c'est la structure
de la butée 62
disposée sur l'embase 13. Ici la butée 62 est constituée par une patte pliée,
constituée par
exemple de métal.
Selon la deuxième forme de réalisation la butée 62 est une pièce rapportée sur
l'embase,
solidarisée à celle-ci 13 par tout moyen. Il peut s'agir d'un moyen permanent,
comme un
collage, un rivetage ou autre, ou d'un moyen démontable, comme une vis, une
forme qui
permet l'emboîtement, ou autre.
On remarque que la surface d'appui 23 de la butée 62, destinée à coopérer avec
la surface
de came 21 du levier 16, présente une portion concave 63. Celle-ci facilite le
maintien du
levier 16 dans une position stable de verrouillage.
La troisième forme de réalisation est présentée maintenant avec les figures 7
et 8.
On retrouve un dispositif de retenue 1 avec un mécanisme de verrouillage 6.
Celui-ci
comprend un carter 11, une embase 13, un tiroir 74 et un levier 76.
Ce qui est spécifique à la troisième forme de réalisation, c'est que le levier
16 est solidarisé
au carter 11. Plus précisément le levier 16 est relié à un support 77, par une
articulation 78. Le
support 77 est lui-même solidarisé à l'embase 13, qui elle-même est
solidarisée au carter 11,
comme on l'a vu pour la première forme. Au final, selon la troisième forme, le
levier 16 est
relié indirectement au carter 11, par l'articulation 78. Nous sommes ici dans
une organisation
inverse à celles des première et deuxième formes, mais pour un fonctionnement
similaire.
On observe que, pour la troisième forme de réalisation, lorsque le levier 76
est dans la
position de verrouillage, le point de contact 79, entre la surface de came 81
du levier 76 et la
surface d'appui 83 du tiroir 74, est plus éloigné de l'embase 13 que ne l'est
l'axe 84 de
l'articulation 78 du levier 76. Dans cette configuration, le point de contact
79 est postérieur à
l'axe d'articulation 84. Cela confère au mécanisme de verrouillage 6 une
meilleure stabilité de
la position de verrouillage. En effet, la disposition du point de contact 79
par rapport à l'axe
d'articulation 84 permet de générer un couple tendant à plaquer le levier 76
contre l'embase
13, c'est-à-dire à maintenir le levier dans la position de verrouillage, quand
on déplace le
tiroir 74, et donc le point de contact 79, vers l'avant.
Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de
mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant
décrites, et
comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des
revendications qui
vont suivre.
En particulier de nombreuses variantes de structures peuvent être prévues pour
le tiroir ou
le levier.
L'invention couvre également un mécanisme de verrouillage 6 inversée, c'est-à-
dire un
mécanisme privilégiant une position de verrouillage. Dans ce quatrième mode de
réalisation
non représenté, le moyen élastique 51 sollicite le tiroir dans un sens de
rapprochement relatif
des mâchoires fixe 12 et mobile 15. La première position stable est la
position de verrouillage.


CA 02757328 2011-11-02

9
Lorsqu'on agit sur le levier, celui-ci provoque le déplacement du tiroir de
manière à écarter
les mâchoires, l'une de l'autre. Ce déplacement est obtenu par une solution
analogue aux
solutions précédentes, grâce à la coopération d'une surface de came avec une
surface d'appui.
Dans cette configuration de déverrouillage, le tiroir est davantage sollicité
par le moyen
élastique 51 que dans les modes de réalisation précédent. Cette variante
permet de moins
solliciter le mécanisme. En effet, le dispositif de retenue est le plus
souvent en position de
verrouillage. Or, comme dans cette configuration, le moyen élastique est moins
contraint, il
sollicite moins les autres éléments du dispositif.
Le moyen élastique 51 peut donc solliciter le tiroir dans un sens
d'éloignement relatif des
mâchoires fixe 12 et mobile 15, comme c'est le cas dans les trois premiers
modes de
réalisation. Cependant, il peut également solliciter le tiroir dans un sens de
rapprochement
relatif des mâchoires fixe 12 et mobile 15, comme c'est le cas dans le
quatrième mode de
réalisation. Le moyen élastique 51 est ainsi apte à solliciter le tiroir de
manière à provoquer le
déplacement relatif de la mâchoire mobile 15 par rapport à la mâchoire fixe
12. Bien entendu,
le moyen élastique agit sur le tiroir quand il est sollicité, par exemple,
quand on comprime un
ressort de compression.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

For a clearer understanding of the status of the application/patent presented on this page, the site Disclaimer , as well as the definitions for Patent , Administrative Status , Maintenance Fee  and Payment History  should be consulted.

Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date Unavailable
(22) Filed 2011-11-02
(41) Open to Public Inspection 2012-05-19
Dead Application 2015-11-03

Abandonment History

Abandonment Date Reason Reinstatement Date
2014-11-03 FAILURE TO PAY APPLICATION MAINTENANCE FEE

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $400.00 2011-11-02
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2013-11-04 $100.00 2013-10-23
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
SALOMON S.A.S.
Past Owners on Record
None
Past Owners that do not appear in the "Owners on Record" listing will appear in other documentation within the application.
Documents

To view selected files, please enter reCAPTCHA code :



To view images, click a link in the Document Description column. To download the documents, select one or more checkboxes in the first column and then click the "Download Selected in PDF format (Zip Archive)" or the "Download Selected as Single PDF" button.

List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

If you have any difficulty accessing content, you can call the Client Service Centre at 1-866-997-1936 or send them an e-mail at CIPO Client Service Centre.


Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2011-11-02 1 31
Description 2011-11-02 9 620
Claims 2011-11-02 2 99
Drawings 2011-11-02 3 132
Representative Drawing 2012-05-09 1 16
Cover Page 2012-05-09 1 54
Correspondence 2011-11-21 1 24
Correspondence 2011-11-21 1 60
Assignment 2011-11-02 4 120
Correspondence 2011-11-30 2 65