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Article de sport avec guide chaussure
La présente invention concerne un article de sport destiné à coopérer avec une
chaussure. L'article de sport comprend un engin de sport et un guide latéral
de la partie
postérieure de la chaussure. Un tel engin de sport peut être un ski de fond,
une raquette à
neige, un ski alpin pour la randonnée ou le télémark.
Pour assurer un bon maintien latéral de la chaussure par rapport à un engin de
sport, une
solution connue consiste à solidariser, sur la face supérieure de l'engin de
sport, un guide
latéral. Ce guide comprend au moins une nervure apte à coopérer avec une
rainure
s'étendant le long de la face inférieure de la semelle de la chaussure,
lorsque la chaussure
repose sur l'engin de sport, c'est-à-dire, lorsque la semelle est parallèle à
la face supérieure
de l'engin de sport. Pour améliorer l'efficacité du maintien latéral, il est
important que la partie
postérieure de la chaussure soit guidée. Pour cela, le guide latéral doit être
positionné de
façon que la rainure de la semelle coopère avec la nervure du guide latéral au
niveau du
talon. Au-delà de cette zone, le guidage n'est plus nécessaire. En prolongeant
la nervure au-
delà du talon, on ajoute de la matière alourdissant l'engin de sport et
pouvant perturber
l'équilibre de l'engin de sport. En conséquence, il est souhaitable que la
position longitudinale
du guide latéral soit ajustée en fonction de la pointure de la chaussure.
Historiquement, les guides latéraux sont solidarisés sur la face supérieure du
ski par le
biais de clous ou vis pénétrant dans l'âme du ski. Pour positionner ces
guides, l'assembleur
utilise un gabarit spécifique à une pointure de chaussure. L'assembleur doit
donc posséder
autant de gabarits que de pointures de chaussure afin de pouvoir régler la
position du guide
latéral par rapport à ces tailles de chaussure. Une fois le guide latéral
assemblé, il n'est plus
possible de modifier la position longitudinale de cette pièce sans percer de
nouveau l'engin
de sport, au risque de le fragiliser. De plus, il n'est pas possible d'ajuster
légèrement la
position longitudinale du guide latéral. En effet, la proximité des trous de
fixation, avant et
après l'ajustement, peut fragiliser l'accroche du guide latéral sur l'engin de
sport.
Pour pallier ce problème, certains fabricants de fixation de ski ont conçu des
guides
latéraux réglables longitudinalement.
La demande de brevet FR-A-2 623 094 décrit ainsi un guide latéral comprenant
une
nervure dont l'extrémité postérieure est formée par des sections sécables de
manière à
pouvoir régler la longueur de la nervure. En conséquence, la longueur de la
nervure de
guidage peut être ajustée de façon à ce qu'elle se termine au niveau du talon
de la
chaussure. Pour rendre standard un guide latéral, c'est-à-dire, compatible
avec plusieurs
tailles de chaussure, il faut qu'il soit aussi long que la pointure la plus
grande. Ce qui conduit
à utiliser un guide latéral plus long que nécessaire, donc plus couteux à
réaliser. De plus, la
conception est un compromis entre la rigidité de la nervure nécessaire pour un
bon maintien
latéral et la fragilité nécessaire pour pouvoir facilement découper les
sections sécables
inutiles. Ce compromis induit naturellement des inconvénients en fonction du
choix privilégié.
Le but de l'invention est de proposer un article de sport amélioré.
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Un but est notamment d'améliorer l'efficacité du guidage latéral d'une
chaussure en
évitant les inconvénients précités.
Un autre but de l'invention est d'obtenir deux réglages distincts du guide
latéral à partir
des mêmes moyens de positionnement.
Un autre but particulier de l'invention est de concilier le réglage et la
performance de
l'engin de sport. L'invention concerne un guide latéral influençant à minima
les
caractéristiques de l'engin de sport, notamment, le poids, la flexion et
l'équilibre de celui-ci.
L'invention propose un article de sport destiné à coopérer avec une chaussure
comprenant un engin de sport et un guide latéral de la partie postérieure de
la chaussure.
L'engin de sport comporte au moins un moyen de positionnement. Le guide
latéral comporte
au moins un moyen complémentaire de positionnement coopérant avec le ou les
moyens de
positionnement associés de l'engin de sport afin de régler la position du
guide latéral sur
l'engin de sport. Un ou les moyens complémentaires de positionnement sont
disposés de
manière à permettre un double positionnement longitudinal du guide latéral sur
l'engin de
sport en coopérant avec un ou les mêmes moyens de positionnement associés, le
deuxième
positionnement longitudinal du guide latéral comprenant une rotation du guide
latéral de 180
par rapport à un axe de rotation perpendiculaire à la face supérieure de
l'engin de sport par
rapport au premier positionnement longitudinal du guide latéral.
Au sens de l'invention, un positionnement longitudinal ou position
longitudinale du
guide latéral signifie que le guide latéral est placé à un emplacement
déterminé sur la face
supérieure de l'engin de sport selon un axe longitudinal de l'engin de sport.
Associé à un
dispositif de retenue de la chaussure, la position longitudinale du guide
latéral permet
d'aligner la fin de la zone de guidage du guide latéral avec le talon de la
chaussure quand
celle-ci repose sur l'engin de sport. Dans la plupart des cas, le guidage
latéral est obtenu par
la coopération d'une nervure longitudinale formant le guide latéral avec une
rainure
complémentaire s'étendant le long de la face inférieure de la semelle de la
chaussure. Le
guidage n'est cependant efficient que sur une partie de la nervure appelée
longueur utile de
guidage. Cette longueur utile correspond à la partie de la nervure pour
laquelle la hauteur de
la nervure est suffisante pour pouvoir coopérer efficacement avec la rainure
de la semelle de
la chaussure afin d'obtenir un maintien latéral.
Grâce à l'invention, deux positions longitudinales du guide latéral peuvent
facilement être
réglées à partir des mêmes moyens de positionnement de l'engin de sport
couplés avec des
mêmes moyens complémentaires de positionnement du guide latéral. L'assembleur
obtient
deux réglages possibles du guide sans avoir à utiliser de moyens de
positionnement
supplémentaires. Par exemple, en utilisant un seul gabarit, il peut réaliser
et/ou positionner
les moyens de positionnement sur l'engin de sport, tels que deux trous de
centrage, qui lui
permettent de régler son guide latéral pour deux pointures de chaussure. De
plus, il devient
facile de reproduire le même réglage d'un engin de sport à l'autre.
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En ne proposant que deux positionnements longitudinaux à partir de moyens de
positionnement déterminés de l'engin de sport, la taille du guide latéral peut
être optimisée.
Ainsi, le guide latéral peut être compact.
Préférentiellement, le guide latéral dispose d'une seule nervure centrale de
guidage ce
qui permet un dimensionnement de la nervure plus rigide, voire plus haute, par
rapport à la
place disponible sur l'engin de sport à ce niveau.
Pour réduire le nombre de pièces utilisées, le moyen de positionnement et/ou
le moyen
complémentaire de positionnement permettent également de solidariser le guide
latéral sur
l'engin de sport.
L'invention permet l'emploi de moyens de positionnement simples, comme par
exemple
des vis directement vissées sur l'engin de sport. Dans cet exemple, les moyens
complémentaires de positionnement sont des trous traversant le guide latéral.
Le gabarit
permettrait alors de percer les trous de centrage des vis dans l'engin de
sport.
Pour éviter l'usage d'outils, le moyen complémentaire de positionnement est
une forme
saillante ou un logement formant l'extrémité d'une patte élastique et le moyen
de
positionnement associé est un logement ou une forme saillante apte à coopérer
l'extrémité
de la patte élastique.
Pour augmenter le nombre de réglages possibles avec un même engin de sports,
on peut
prévoir la réalisation de plusieurs moyens de positionnement sur l'engin de
sport. Par rapport
à l'art antérieur, on peut diminuer par deux le nombre d'indexations pour une
même plage de
réglage, grâce aux configurations correspondant au retournement du guide
latéral.
Pour rendre le guide plus compact, le moyen complémentaire de positionnement
est
disposé longitudinalement entre les deux extrémités longitudinales d'une zone
de guidage
latéral de la partie postérieure de la chaussure du guide latéral.
Pour faciliter l'assemblage du guide latéral, il peut être envisagé d'utiliser
une embase
entre le guide latéral et l'engin de sport. Le moyen complémentaire est alors
solidaire de
cette embase rapportée sur l'engin de sport.
Le guide latéral peut être une pièce monobloc directement solidarisé avec
l'engin de sport
et indépendante du dispositif de retenue de la chaussure, lui-même directement
solidarisé
avec l'engin de sport. Le guide latéral et le dispositif de retenue de la
chaussure sont ainsi
compacts car ayant une faible longueur. En conséquence, ces pièces peuvent
facilement se
solidariser avec la face supérieure d'un engin de sport légèrement cambré.
L'assemblage de
ces pièces sur l'engin de sport déforme que faiblement l'engin de sport.
L'invention concerne également une fixation de chaussure destiné à être
solidarisé sur un
engin de sport comprenant un guide latéral tel que décrit précédemment.
L'invention concerne également un guide latéral simple prévu pour aller avec
la fixation
décrite précédemment.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante donnée
à titre
d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
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la figure 1 est une coupe partielle verticale et longitudinale d'un article de
sport selon
un premier mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective partielle de l'article de sport pour
lequel le guide
latéral est assemblé à une première position longitudinale ;
- la figure 3 est une vue en perspective partielle de l'article de sport pour
lequel le guide
latéral est assemblé à une deuxième position longitudinale ;
- la figure 4 est une vue partielle éclatée de l'article de sport, selon une
variante du
premier mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 5 est une vue de dessus de l'article de sport selon un deuxième
mode de
réalisation de l'invention ;
- la figure 6 est une vue en coupe X-X selon la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue partielle éclatée de l'article de sport selon le
troisième mode de
réalisation de l'invention.
Bien que les formes de réalisations décrites ci-après se rapportent à un
article de sport
pour le ski de fond, il doit être compris qu'elles s'appliquent aussi à des
articles de sport pour
d'autres domaines comme évoqués ci-avant.
La première forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 1 à 3.
La figure 1 représente un ski de fond 1 destiné à coopérer avec une chaussure
de ski de
fond 10, dessinée en pointillé. Le ski de fond comprend une planche 20 équipée
d'un
dispositif de retenue 30 de la chaussure 10 et d'un guide latéral 40 ayant une
première
extrémité 41 et une deuxième extrémité 42. Le dispositif de retenue et le
guide latéral sont
solidarisés sur une face supérieure 21 de la planche.
Dans le cas d'assemblage du guide latéral sur le ski représenté à la figure 1,
la première
extrémité 41 est l'extrémité antérieure du guide, celle étant la plus proche
du dispositif de
retenue, alors que la deuxième extrémité 42 est l'extrémité postérieure, celle
disposée en vis-
à-vis du talon 11 de la chaussure.
La chaussure peut pivoter autour d'un axe XR transversal au ski, grâce à la
coopération
d'une barrette de liaison 12 solidaire de la partie antérieure de la semelle
13 de la chaussure
avec une mâchoire 31 du dispositif de retenue.
Comme illustré à la figure 1, la chaussure peut prendre appui sur la planche
directement,
ou par le biais d'une pièce intermédiaire tel que le dispositif de retenue.
Dans cette position, il
est important que la chaussure soit maintenue latéralement. Pour cela, dans
l'exemple
représenté, la semelle comprend une rainure 14 de profondeur variable 15. Le
maintien
latéral est obtenu par la coopération de cette rainure avec, d'une part, une
nervure 43 du
dispositif de retenue et avec, d'autre part, le guide latéral ayant une
hauteur maximale 44. La
rainure et la nervure s'étendent selon une direction parallèle à un axe
longitudinal du ski.
L'effort d'appui du skieur est mieux transmis à la planche quand l'extrémité
inférieure de
la semelle est directement en contact avec la planche, comme on le voit à la
figure 1. Cela
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signifie que la hauteur 15 de la rainure de la semelle est toujours plus
grande que la hauteur
44 du guide latéral.
Pour que le guidage soit efficient, il est nécessaire d'avoir un minimum de
recouvrement
en hauteur entre le guide latéral et la rainure de la semelle. On définit la
longueur utile de
5 guidage LG du guide latéral, la longueur pour laquelle le recouvrement est
suffisant. Cette
longueur utile de guidage est liée à la hauteur maximale 44. Elle commence et
se termine
quand la hauteur de la nervure dépasse une hauteur définie 45.
Concrètement, dans l'exemple montré, cette hauteur 45 est égale au tiers de la
hauteur
maximale de la nervure voire, préférentiellement, supérieure à la moitié de la
hauteur
maximale. La hauteur maximale 44 de la nervure doit être au moins supérieure à
trois
millimètres.
La nervure n'est pas nécessairement continue. Elle peut comprendre des
évidements
transversaux pouvant être utiles pour faciliter l'évacuation de la neige et
donc éviter la
formation de glace sur le guide latéral pouvant perturber l'appui de la
chaussure sur la
planche ou pour faciliter la flexion du guide latéral afin de mieux épouser la
forme d'une
planche cambrée lors de sa solidarisation.
Le guidage de la chaussure est directement lié à la position longitudinale du
guide latéral.
Pour un bon guidage latéral, il faut donc que l'extrémité postérieure 42 du
guide latéral soit
sensiblement alignée avec le talon de la chaussure. En d'autre terme, il est
préférable que
l'extrémité postérieure 42r, de la longueur utile LG de guidage coïncide avec
l'extrémité
postérieure de la rainure de la semelle.
Bien entendu, il peut y avoir un léger décalage dans l'alignement sans
affecter fortement
le guidage latéral de la chaussure.
La position longitudinale du guide latéral est déterminée par rapport au
dispositif de
retenue car il forme le point d'articulation de la chaussure et donc détermine
le
positionnement longitudinal de la chaussure par rapport à la planche. Cette
position
longitudinale du guide latéral est définie par une première distance de
positionnement D,
séparant l'extrémité postérieure 32 du dispositif de retenue de l'extrémité
antérieure 41G de la
longueur utile LG de guidage et par la longueur utile LG de guidage.
Selon ce premier mode de réalisation, la solidarisation du guide latéral avec
la planche
est réalisée par deux vis 50a, 50b, passant respectivement à travers un trou
traversant 46a,
46b du guide latéral, et vissées respectivement dans un trou de centrage 22a,
22b borgne,
percé sur la face supérieure 21 de la planche selon un axe de révolution X22a,
X22b
perpendiculaire à la face supérieure 21.
Chaque trou traversant 46a, 46b comprend un lamage conique de manière à
recevoir la
tête de vis de la vis associée ce qui permet de plaquer le guide latéral
contre la planche.
On note X46a et X46b respectivement les axes des trous traversant 46a, 46b.
Les trous de
centrage ont un entraxe E. Les trous traversant ont le même entraxe E.
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On note X1P, l'axe perpendiculaire à la face supérieure de la planche et
passant par le
milieu de l'entraxe E des trous de centrage. On note X1G, l'axe
perpendiculaire à la face 47
du guide latéral interface avec la planche et passant par le milieu de
l'entraxe E des trous
traversant. Quand le guide latéral est assemblé à la planche, les axes X1P et
X10 sont
confondus.
Selon ce mode de réalisation, le positionnement du guide dépend donc de la
position des
trous de centrage 22a, 22b.
En pratique, ces trous de centrage sont percés à l'aide d'un gabarit prenant
en compte le
dimensionnement du guide latéral, la pointure visée par le réglage et les
moyens de fixation
du dispositif de retenue sur la planche. Dans l'art antérieur, ces trous de
perçage définissent
un seul positionnement du guide latéral associé à une seule pointure de
chaussure.
Au sens de l'invention, les vis 50a, 50b associées aux trous de centrage 22a,
22b forment
les premier et deuxième moyens de positionnement. Les trous traversant 46a,
46b forment
les premier et deuxième moyens complémentaires de positionnement.
Pour pouvoir obtenir un double positionnement longitudinal du guide latéral
avec les
mêmes moyens de positionnement, les trous traversant 46a, 46b sont disposés
dissymétriquement par rapport au centre de la longueur utile de guidage du
guide latéral.
Cette dissymétrie peut se traduire par une différence de longueur entre la
distance D41G
séparant une extrémité 41 G de la longueur utile de guidage de l'axe X46a du
trou traversant
46a le plus proche de cette extrémité et la distance D42G, séparant l'autre
extrémité 42G de la
longueur utile de guidage de l'axe X46b du deuxième trou traversant 46b.
Par exemple, la distance D41G est de l'ordre de soixante millimètres alors que
la distance
D42G est de l'ordre de dix millimètres, la longueur utile de guidage étant de
l'ordre de cent
soixante dix millimètres (l'entraxe E est donc de l'ordre de cent
millimètres). Dans le cas
présent, le rapport entre ces deux distances D41G, D42G est de l'ordre de 15
%.
Avantageusement, ce rapport peut varier entre 10 et 30%.
Cette dissymétrie peut également se traduire par la dissymétrie des extrémités
de la
longueur utile de guidage par rapport à l'axe X1G. Ainsi, une extrémité 41G de
la longueur utile
de guidage est distante d'une longueur L41G de l'axe X1G, alors que l'autre
extrémité 42G est
distante d'une longueur différente L42G du même axe X,G.
Selon le même exemple que précédemment, la longueur L41G est de l'ordre de
cent dix
millimètres alors que la longueur L42G est de l'ordre de soixante millimètres,
la longueur utile
de guidage étant de l'ordre de cent soixante dix millimètres (l'entraxe E est
toujours de l'ordre
de cent millimètres). Dans le cas présent, le rapport entre ces deux longueurs
L41G, L42G est
de l'ordre de 55 %. Avantageusement, ce rapport peut varier entre 50 et 75%.
Ainsi, grâce à cette conception dissymétrique, il est possible d'obtenir deux
positions
longitudinales du guide latéral avec un même guide latéral et les mêmes trous
de centrage.
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Pour cela, il suffit de retourner le guide latéral avant l'assemblage sur la
planche. En
d'autres termes, on fait tourner le guide latéral de 180 autour de l'axe X,c.
Puis, on visse les
vis dans les deux mêmes trous de centrage.
Dans cette deuxième configuration, l'extrémité 42 du guide latéral devient
l'extrémité
antérieure alors que l'extrémité 41 devient l'extrémité postérieure.
Quand le guide latéral assemblé, la distance de positionnement D2 séparant
l'extrémité
postérieure 32 du dispositif de retenue de la nouvelle extrémité antérieure
42G de la longueur
utile LG de guidage diffère de la distance de positionnement Dl relative à la
première
configuration.
En conséquence, du fait de cette différence de distance de positionnement, la
position
postérieure de l'extrémité 41G ou 42G de la longueur utile LG de guidage est
différente selon
que le guide est assemblé conformément à une première configuration ou selon
qu'il soit
assemblé conformément à une deuxième configuration correspondant au
retournement du
guide latéral.
La position postérieure de l'extrémité 41G ou 42G de la longueur utile LG de
guidage étant
déterminante pour le guidage du talon de la chaussure, les première et
deuxième
configurations correspondent à des pointures de chaussure différentes.
Les figures 1 et 2 représentent l'assemblage du guide latéral conformément à
une
première configuration correspondant à une petite pointure de chaussure. La
vis antérieure
50a vissée dans le trou de centrage 22a forme le premier moyen de
positionnement
coopérant avec le trou traversant 46a formant le premier moyen complémentaire
de
positionnement. De même, la vis postérieure 50b vissée dans le trou de
centrage 22b forme
le deuxième moyen de positionnement coopérant avec le trou traversant 46b
formant le
deuxième moyen complémentaire de positionnement.
La figure 3 représente l'assemblage du guide latéral retourné, conformément à
la
deuxième configuration correspondant à une plus grande pointure de chaussure.
Dans ce
cas, la relation entre les moyens de positionnement et les moyens
complémentaires de
positionnement est inversée. Ainsi, la vis antérieure 50a vissée dans le trou
de centrage 22a
coopère avec le trou traversant 46b alors que la vis postérieure 50b vissée
dans le trou de
centrage 22b coopère avec le trou traversant 46a.
Selon ce premier mode de réalisation, les premier et deuxième moyens
complémentaires
de positionnement coopèrent respectivement avec les premier et deuxième moyens
de
positionnement de l'engin de sport associés lorsque le guide latéral est placé
selon la
première configuration. Inversement, lorsque le guide latéral est placé selon
la deuxième
configuration, les premier et deuxième moyens complémentaires de
positionnement
coopèrent respectivement avec les deuxième et premier moyens de positionnement
associés.
Le réglage des deux positions longitudinales est simple. Pour obtenir la
deuxième position
longitudinale, il suffit de retourner le guide latéral et de faire coïncider
les moyens
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complémentaires de positionnement du guide latéral avec les moyens de
positionnement
associés de l'engin de sport. En d'autres termes, on inverse les associations
moyens de
positionnement / moyens complémentaires de positionnement.
La zone de guidage du guide latéral est dissymétrique par rapport au centre
des moyens
complémentaires de positionnement afin d'obtenir les deux positionnements
longitudinaux du
guide latéral à partir des mêmes moyens de positionnement, à savoir, les
premier et
deuxième moyens de positionnement.
On notera que, dans ce mode de réalisation, les moyens de positionnement du
guide
latéral permettent également de solidariser le guide latéral avec la planche.
De même, on notera que les axes X1P et X1G sont confondus dans les deux
configurations
quand le guide latéral est assemblé.
La figure 4 représente une variante du premier mode de réalisation.
Cette solution présente des moyens distincts pour positionner ou pour
solidariser le guide
latéral par rapport à la planche. Le guide latéral 140 comprend deux pions 14l
a et 141b
faisant saillie de la face inférieure 142 du guide latéral et formant les
moyens
complémentaires de positionnement.
Ainsi, le guide latéral 140 est positionné par ces deux pions 141 a et 141 b
coopérant avec
deux trous d'indexation 23a et 23b formant les moyens de positionnement de la
planche.
Le réglage des deux positionnements longitudinaux du guide latéral est
analogue au
premier mode de réalisation décrit précédemment. Les deux pions remplacent les
trous
traversant du premier mode de réalisation et les trous d'indexation remplacent
l'association
vis et trous de centrage.
La différence réside dans la solidarisation du guide latéral avec la planche.
Le guide
comprend un trou traversant 143 à travers lequel passe la vis 150 venant se
visser dans un
trou de centrage 22 de la planche.
L'axe X143 du trou traversant 143 passe par le centre des deux pions. L'axe
X22 du trou de
centrage 22 passe par le centre des deux trous d'indexation. Les deux axes
X143 et X22 sont
confondus dans les deux configurations quand le guide latéral est assemblé.
La deuxième configuration correspond à la rotation du guide latérale de 180
autour de
l'axe X143.
Le guide latéral est dissymétrique par rapport à l'axe X143. Ainsi, une
extrémité 1446 de la
longueur utile de guidage est distante d'une longueur L144G de l'axe X143,
alors que l'autre
extrémité 145G est distante d'une longueur différente L145G du même axe X143.
Alternativement, le nombre de pions et de trous d'indexation peut varier. Dans
ce cas, il
faut que les trous d'indexation soient disposés symétriquement par rapport à
l'axe X22.
Les figures 5 et 6 illustrent un deuxième mode de réalisation.
Cette solution comprend une embase 260 solidarisé avec la planche. L'embase
forme
une plaque 261 dont la face inférieure 262 de l'embase est en contact avec la
face
supérieure 21 de la planche.
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L'assemblage entre ces deux pièces est classique. Cela peut être par vis ou
par collage.
Un fût 263 fait saillie de la face supérieure 264 de la plaque 261 et s'étend
selon un axe
X263 perpendiculaire à la face inférieure 262. Ce fût 263 coopère avec un
logement 241 d'un
guide latéral 240 de manière à permettre la rotation du guide latéral autour
d'un axe de
révolution X24, du logement 241. Quand le guide latéral est assemblé avec
l'embase, les
axes X24, et X263 sont confondus.
Pour maintenir assemblés le guide latéral avec l'embase, une vis 250 passe à
travers un
trou traversant 242 du guide latéral et est vissée dans un trou de centrage
265 centré sur le
fût 263. La tête de vis de la vis 250 est logée dans un logement 243 du guide
latéral de
manière à bloquer l'écartement du guide latéral par rapport à l'embase.
Le guide latéral 240 est monté pivotant autour d'un axe X241 de l'embase 260.
Pour assurer le guidage latéral de la chaussure, il est nécessaire de bloquer
la rotation du
guide de manière à aligner la longueur utile de guidage du guide latéral selon
un axe
longitudinal de la planche.
Dans le cas présent, l'arrêt en rotation est obtenu par la coopération de
l'extrémité 244
d'un clip 245 formant une extrémité du guide latérale avec une encoche 266a ou
266b de la
plaque 261. Le clip et les encoches sont dimensionnés et disposés de manière à
ce que,
lorsqu'ils coopèrent, la longueur utile de guidage du guide latéral est
alignée avec un axe
longitudinal de la planche. Les encoches 266a, 266b sont symétriques par
rapport à l'axe
X263=
Le guide latéral peut prendre deux positions stables. Dans une première
configuration, le
clip coopère avec l'encoche postérieure 266b. La deuxième configuration
correspond à la
rotation du guide latérale de 180 autour de l'axe X241.
Comme pour les modes de réalisation précédents, le guide latéral est
dissymétrique par
rapport à l'axe X241. Ainsi, une extrémité 246G de la longueur utile de
guidage est distante
d'une longueur L246G de l'axe X241, alors que l'autre extrémité 247G est
distante d'une
longueur différente L247G du même axe X241.
Le rapport entre ces longueurs L246G et L247G est avantageusement du même
ordre que
précédemment, entre 50 et 75%.
Pour améliorer l'immobilisation en rotation, on peut également utiliser la vis
250. En la
vissant un peu plus dans le fût, on peut plaquer le guide contre l'embase au
niveau du fût ou
sur la face supérieure de la plaque. Ce contact par frottement peut contribuer
à l'arrêt en
rotation du guide latéral.
Pour ce mode de réalisation, le fût 263, formant le premier moyen de
positionnement,
coopère avec le logement 241, formant le premier moyen complémentaire de
positionnement. De même, une encoche 266a ou 266b formant un deuxième moyen de
positionnement coopère avec l'extrémité 244 du clip 245 formant le deuxième
moyen
complémentaire de positionnement. Dans ce cas, les deux positionnements du
guide latéral
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sont obtenus avec une même coopération entre le premier moyen de
positionnement et le
premier moyen complémentaire de positionnement.
Selon ce deuxième mode de réalisation, le guide latéral est muni d'un premier
moyen
complémentaire de positionnement coopérant avec un premier moyen de
positionnement
5 associé de manière à guider le guide latéral en rotation autour d'un axe de
rotation
perpendiculaire à la face supérieure de l'engin de sport et d'un deuxième
moyen
complémentaire de positionnement coopérant avec un deuxième ou troisième moyen
de
positionnement associés de manière à bloquer la rotation du guide latéral
autour de l'axe de
rotation.
10 Cette solution facilite le réglage entre les deux positions longitudinales
réglables puisqu'il
suffit uniquement de faire tourner le guide autour d'une liaison pivot du
guide. Le
positionnement longitudinal du guide latéral dépend de la position angulaire
du guide latéral
par rapport à l'engin de sport.
Ainsi, le positionnement longitudinal est déterminé, d'une part, par le
guidage formé par
l'association du premier moyen complémentaire de positionnement avec le
premier moyen
de positionnement associé et, d'autre part, par l'indexation formé par
l'association du
deuxième moyen complémentaire de positionnement avec un autre moyen de
positionnement associé.
La zone de guidage du guide latéral est dissymétrique par rapport à l'axe de
rotation ce
qui permet d'obtenir deux positionnements longitudinaux différents pour le
guide latéral à
partir d'un même moyen de positionnement, à savoir, le premier moyen de
positionnement.
La réalisation de la liaison pivot, de même, que l'arrêt en rotation du guide
latéral n'est
pas limitée au mode de réalisation décrit dans les figures 5 et 6. D'autres
solutions peuvent
être envisagées pour ces fonctions.
La figure 7 représente un troisième mode de réalisation.
Cette solution comprend une embase 360 solidarisé avec la planche par des
moyens
classiques comme des vis ou du collage. L'embase comporte deux bords 361a,
361b
s'étendant latéralement et parallèlement à un axe longitudinal de la planche.
Ces bords 361 a,
361b coopèrent avec des rainures 341a, 341b d'un guide latéral 340 de manière
ne
permettre qu'une translation longitudinale du guide latéral selon un axe
longitudinal de la
planche. L'embase forme ainsi un rail pour le guide latéral.
Pour positionner longitudinalement le guide latéral, il est nécessaire de
bloquer la
translation du guide latéral.
Dans le cas présent, l'arrêt en translation est obtenu par une vis 350 passant
à travers un
trou traversant 344 d'axe X344 du guide latéral et vissée dans un trou fileté
362 de l'embase.
Le guide latéral peut donc être assemblé selon deux configurations, la
deuxième
configuration correspondant à la rotation de 180 du guide latéral autour de
l'axe X344.
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Dans cet exemple, le guidage de la chaussure est réalisé par deux nervures
parallèles
s'étendant selon une direction parallèle à un axe longitudinal de la planche.
Il y a alors deux
longueurs utiles de guidage. L'invention s'applique de manière analogique.
Comme pour les modes de réalisation précédents, le guide latéral est
dissymétrique par
rapport à l'axe X344. Ainsi, une extrémité 342aG ou 342bG de la longueur utile
de guidage est
distante d'une longueur L342G de l'axe X344, alors que l'autre extrémité 343aG
ou 343bG est
distante d'une longueur différente L343G du même axe X344. Comme représentées
sur la figure
7, les nervures peuvent être discontinues.
Pour ce mode de réalisation, les bords 361a, 361b, formant le premier moyen de
positionnement, coopèrent avec les rainures 341a, 341b, formant le premier
moyen
complémentaire de positionnement. De même, la vis 350 vissée dans l'embase 360
formant
un deuxième moyen de positionnement coopère avec le trou traversant 344
formant le
deuxième moyen complémentaire de positionnement. Dans ce cas, les deux
positionnements
du guide latéral sont obtenus avec une même coopération entre le deuxième
moyen de
positionnement et le deuxième moyen complémentaire de positionnement.
Selon ce troisième mode de réalisation, le guide latéral est muni d'un premier
moyen
complémentaire de positionnement coopérant avec un premier moyen de
positionnement
associé de manière à guider le déplacement du guide latéral selon un axe de
translation
longitudinal de l'engin de sport et d'un deuxième moyen complémentaire de
positionnement
coopérant avec un deuxième moyen de positionnement associé de manière à
bloquer le
déplacement du guide latéral suivant l'axe de translation.
Cette solution est également simple à assembler.
Le positionnement longitudinal du guide latéral est essentiellement déterminé
par son
blocage en translation, c'est-à-dire, par l'association du deuxième moyen
complémentaire de
positionnement avec le deuxième moyen de positionnement associé.
La zone de guidage du guide latéral est dissymétrique par rapport au deuxième
moyen
complémentaire de positionnement ce qui permet d'obtenir deux positionnements
longitudinaux différents pour le guide latéral à partir d'un même moyen de
positionnement, à
savoir, le deuxième moyen de positionnement.
La réalisation de la liaison glissière, de même, que l'arrêt en translation du
guide latéral
n'est pas limitée au mode de réalisation décrit dans la figures 7. D'autres
solutions peuvent
être envisagées pour ces fonctions. Par exemple, l'arrêt en translation peut
être obtenu grâce
à un clip.
Le moyen de positionnement peut ne pas faire partie directement de l'engin de
sport. Il
peut faire partie d'une pièce solidaire de l'engin de sport comme c'est le cas
du deuxième et
troisième mode de réalisation.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits
précédemment
et inclut d'autres solutions alternatives. De même, il est en envisageable de
combiner les
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solutions techniques des différents modes de réalisation. Par exemple, le
vissage peut être
remplacé par du clipsage, ou inversement.
Par ailleurs, il est possible d'intégrer directement sur la face supérieure de
la planche les
fonctions relatives aux embases précédemment décrites. La planche peut
également avoir
plusieurs ensembles de moyens de positionnement répartis le long de la planche
afin
d'augmenter le nombre de possibilité de réglage de la position longitudinal du
guide latéral.
Chaque ensemble de moyens de positionnement correspondant à deux
configurations
possibles pour l'assemblage du guide latéral.
Préférentiellement, le guide latéral est solidarisé directement avec le ski et
indépendamment du dispositif de retenue. Ces deux éléments étant dissociés,
ils contribuent
moins à rigidifier le ski. L'espace entre les deux éléments permet la flexion
de la planche. Le
guide latéral et le dispositif de retenue sont donc plus faciles à assembler
sur un ski cambré,
sans perturber ses caractéristiques.
Avantageusement, le moyen complémentaire de positionnement est disposé
longitudinalement entre les deux extrémités longitudinales de la zone de
guidage latéral de la
partie postérieure de la chaussure du guide latéral. Cette zone de guidage
correspond à la
longueur utile de guidage LG. Une telle disposition permet de rendre le guide
latéral compact.
De plus, cela permet de pouvoir placer le guidage postérieur au plus près de
la nervure de
maintien du dispositif de retenue. On peut ainsi obtenir un guidage continu
entre le dispositif
de retenue et le guide latéral.
L'invention se rapporte à l'engin de sport, tel que le ski de fond décrit
précédemment, à la
fixation incorporant un tel guide latéral et au guide latéral prévu pour aller
avec la fixation.
Selon d'autres modes de réalisation :
- La zone de guidage (LG) du guide latéral (40, 140, 240, 340) est
dissymétrique par rapport
à l'axe de rotation (X10, X143, X241, X344) considéré pour le basculement
entre les deux
positionnements.
- Le guide latéral (40, 140, 240, 340) comprend une seule nervure centrale.
- Le moyen complémentaire de positionnement du guide latéral (240) est une
forme
saillante (244) ou un logement formant l'extrémité d'une patte élastique (245)
et en ce que
le moyen de positionnement associé est un logement (266a, 266b) ou une forme
saillante
apte à coopérer avec l'extrémité (244) de la patte élastique (245).
- L'engin de sport (20) comprend plusieurs moyens de positionnement (22a, 22b,
23a, 23b,
362) permettant plusieurs doubles positionnements longitudinaux du guide
latéral.
- Le guide latéral (40, 140, 240) est solidarisé directement avec l'engin de
sport (20)
indépendamment d'un dispositif de retenue (30) de la chaussure.
