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WO 2010/112752
PCT/FR2010/050580
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VANNE THERMOSTATIQUE ET PROCEDE DE FABRICATION
D'UNE TELLE VANNE
La présente invention concerne une vanne thermostatique, ainsi qu'un
procédé de fabrication de cette vanne.
Dans de nombreuses applications du domaine fluidique, notamment pour le
refroidissement des moteurs thermiques de véhicules, des vannes
thermostatiques sont utilisées pour répartir un fluide entrant dans
différentes voies
de circulation, en fonction de la température de ce fluide. Ces vannes sont
dites
thermostatiques dans le sens où le déplacement de leur(s) obturateur(s)
interne(s)
est commandé par un élément thermostatique, c'est-à-dire un élément qui
comprend une coupelle contenant une matière thermodilatable et un piston
déplaçable en coulissement par rapport à la coupelle sous l'action de la
matière
thermodilatable lorsque celle-ci se dilate.
Pour répartir le fluide en fonction d'autres paramètres, notamment des
conditions extérieures à la vanne comme la température ambiante ou la charge
du
véhicule propulsé par le moteur équipé de la vanne, il est connu d'intégrer à
la
vanne une cartouche électrique pour chauffer la matière thermodilatable, ce
qui
permet de piloter la vanne depuis l'extérieur de celle-ci, indépendamment ou
en
complément de la température du fluide entrant, notamment au moyen d'un
calculateur embarqué dans le véhicule et programmé de façon appropriée. En
pratique, la cartouche chauffante comprend des moyens de chauffage
électriques,
tels qu'une résistance chauffante, agencés à l'intérieur du piston précité ou
d'un
tube analogue : en immobilisant, par exemple, le piston au boîtier externe de
la
vanne, l'alimentation électrique de la résistance provoque une montée en
température de la matière thermodilatable, ce qui entraîne, par dilatation de
cette
dernière, le coulissement de la coupelle autour du piston, un obturateur étant
porté
par cette coupelle pour agir sur la circulation du fluide à travers la vanne.
Pour alimenter électriquement les moyens de chauffage, la cartouche
comprend une embase qui supporte la connexion électrique entre des fils
électriques, appartenant aux moyens de chauffage, et des conducteurs qui
s'étendent jusqu'à l'extérieur du boîtier, où ces conducteurs peuvent être
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= .
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connectés à un élément d'alimentation électrique relié à une source de courant
externe.
En pratique, les conducteurs peuvent être intégrés au boîtier par
surmoulage, ce qui constitue cependant une solution chère et non évolutive.
Une
autre solution consiste à solidariser les conducteurs à l'embase de cartouche,
avant l'assemblage de cette dernière au boîtier, de manière à raccorder ces
conducteurs aux fils des moyens de chauffage, et ce par soudage, sertissage,
etc.
Ainsi, EP-B-1 647 871 a proposé de rapporter l'embase de cartouche, par
l'intérieur du boîtier, dans une cavité borgne complémentaire : les
conducteurs,
portés par l'embase avant sa mise en place à l'intérieur du boîtier, se
trouvent, lors
de cette mise en place, engagés en premier dans la cavité borgne, jusqu'à être
glissés dans des passages traversants complémentaires du boîtier, qui relient
le
fond de la cavité borgne et le fond d'un logement de branchement d'un élément
d'alimentation électrique, ce logement étant délimité extérieurement par le
boîtier.
Bien que cette solution présente un réel intérêt, elle oblige à pré-assembler
les
conducteurs avec l'embase de cartouche, si bien que, dès que la spécification
des
conducteurs est à changer pour s'adapter à une géométrie différente de
l'élément
d'alimentation, la fabrication de la cartouche chauffante doit être
actualisée. En
outre, le fait de mettre en place les conducteurs à travers le boîtier
simultanément
à la mise en place de l'embase de cartouche à l'intérieur du boîtier limite
les
possibilités d'agencements de la géométrie du boîtier : en particulier,
agencer
transversalement l'un par rapport à l'autre la cavité de réception de l'embase
de
cartouche et le logement de branchement de l'élément d'alimentation est
impossible.
Le but de la présente invention est d'améliorer encore les vannes
thermostatiques à cartouche chauffante proposées jusqu'ici, en les rendant
plus
simples et moins chères à fabriquer, tout en facilitant leur adaptation aux
diverses
spécifications possibles pour alimenter en électricité la cartouche
chauffante.
A cet effet, l'invention a pour objet une vanne thermostatique comprenant :
- un boîtier, dans lequel un fluide circule, qui délimite intérieurement une
cavité borgne, et qui délimite extérieurement un logement de branchement d'un
élément d'alimentation électrique,
- un obturateur de régulation de l'écoulement du fluide à travers le boîtier,
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=
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- un élément thermostatique comprenant une partie fixe, liée fixement au
boîtier, et une partie mobile qui porte l'obturateur et qui est déplaçable par
rapport
à la partie fixe sous l'action de la dilatation d'une matière thermodilatable,
et
- une cartouche chauffante comprenant des moyens de chauffage
électriques, agencés dans l'élément thermostatique pour chauffer la matière
therrnodilatable, et une embase de connexion, qui est rapportée et immobilisée
dans la cavité et qui est adaptée pour connecter entre eux les moyens de
chauffage et au moins un conducteur électrique qui s'étend entre la cavité et
le
logement de branchement,
dans laquelle le ou chaque conducteur est une languette adaptée pour être, à
la
fois, engagée depuis l'extérieur du boîtier et reçue de manière sensiblement
complémentaire dans une fente traversante du boîtier, reliant la cavité et le
logement de branchement, les deux extrémités longitudinales de cette languette
étant respectivement conformées pour coopérer par complémentarité de formes
avec l'élément d'alimentation et l'embase de connexion.
L'idée à la base de l'invention est de chercher à pouvoir agencer à travers
le boîtier le ou les conducteurs, par lesquels les moyens de chauffage vont
être
alimentés en électricité, indépendamment de la mise en place de la cartouche
chauffante à l'intérieur du boîtier, sans pour autant intégrer ces conducteurs
par
surmoulage. A cette fin, l'invention prévoit d'engager à travers le boîtier
une ou
des languettes conductrices depuis l'extérieur du boîtier, via des fentes
respectives complémentaires qui débouchent, du côté intérieur du boîtier, dans
la
cavité de réception de l'embase de connexion de la cartouche chauffante et, du
côté extérieur du boîtier, dans le logement de branchement de l'élément
d'alimentation. Lorsque les languettes sont ainsi reçues dans leurs fentes,
leurs
extrémités longitudinales peuvent se connecter avec respectivement l'embase de
connexion et l'élément d'alimentation, en coopérant avec ces derniers par
complémentarité de formes. Ainsi, aucune opération additionnelle complexe,
telle
qu'un sertissage, un soudage, un ajout de résine bloquante, la fixation de
clips de
blocage, etc., n'est nécessaire pour relier ces languettes au reste de la
vanne,
notamment à l'embase de connexion, ce qui présente un intérêt économique
notable et simplifie la fabrication de la vanne. En outre, la partie courante
des
languettes est librement conformée en fonction de la forme du boîtier,
notamment
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3a
selon que ce dernier est droit ou coudé et/ou selon que ses parois sont plus
ou
moins épaisses. De plus, en cas de changement de la spécification de l'élément
d'alimentation, il suffit de faire évoluer en conséquence la géométrie de
l'extrémité
associée des languettes, sans remettre en cause les spécifications du reste de
la
vanne conforme à l'invention.
D'autres caractéristiques avantageuses de cette vanne, prises isolément ou
selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont spécifiées ci-
dessous.
De préférence, la vanne est caractérisée en ce que la ou chaque languette
inclut deux plaquettes de sensiblement même épaisseur, qui sont inclinées
l'une
par rapport à l'autre, notamment à 900, et dont l'une est conformée, à l'une
des
extrémités longitudinales de la languette, pour être mise en prise avec
l'élément
d'alimentation, tandis que l'autre plaquette est conformée, à l'autre
extrémité de la
languette, pour être mise en prise avec l'embase de connexion.
De préférence, la ou chaque languette est constituée d'un feuillard
métallique mis en forme par découpage et pliage pour former les deux
plaquettes.
De préférence, les bords de la ou chaque fente et la paroi du boîtier, qui
délimite le logement de branchement, sont venus de matière, notamment par
moulage, avec le reste du boîtier.
De préférence, la ou chaque languette est munie d'un moyen mécanique de
retenue dans sa fente.
De préférence, ledit moyen de retenue est venu de matière avec la
languette et est conformé pour buter contre l'un des bords de la fente,
notamment
le débouché de celle-ci dans la cavité, lorsque la languette tend à se
désengager
de la fente en direction du logement de branchement
L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une vanne
thermostatique, dans lequel on dispose :
- d'un boîtier, dans lequel un fluide peut circuler, qui délimite
intérieurement
une cavité borgne, et qui délimite extérieurement un logement de branchement
d'un élément d'alimentation électrique,
- d'un élément thermostatique comprenant une partie fixe à lier fixement au
boîtier et une partie mobile, qui est adaptée pour porter un obturateur de
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régulation de l'écoulement du fluide à travers le boîtier et qui est
déplaçable par
rapport à la partie fixe sous l'action d'une matière thermodilatable, et
- d'une cartouche chauffante comprenant des moyens de chauffage
électriques, adaptés pour être agencés dans l'élément thermostatique pour
chauffer la matière thermodilatable, et une embase de connexion qui est
adaptée
pour être rapportée et immobilisée dans la cavité,
dans lequel on engage depuis l'extérieur du boîtier au moins une languette
conductrice dans une fente traversante du boîtier, qui relie la cavité et le
logement
de branchement et dans laquelle la languette est reçue de manière sensiblement
complémentaire de telle sorte que l'une des extrémités longitudinales de cette
languette coopère par complémentarité de formes avec l'embase de connexion,
lorsque cette dernière est rapportée dans la cavité, pour se connecter avec
les
moyens de chauffage, tandis que l'autre extrémité de la languette est
conformée
pour coopérer par complémentarité de formes avec l'élément d'alimentation
lorsque ce dernier est rapporté dans le logement de branchement.
Le procédé conforme à l'invention permet de fabriquer une vanne telle que
définie ci-dessus, de manière à la fois économique, rapide et adaptable à des
spécifications diverses de l'élément d'alimentation électrique.
Des caractéristiques avantageuses de ce procédé sont spécifiées ci-
dessous.
De préférence, l'embase de connexion est rapportée dans la cavité après
que la ou les languettes ont été engagées et reçues dans leur fente.
De préférence, avant d'être engagée dans sa fente, la ou chaque languette
est obtenue par découpage et pliage d'un feuillard métallique
De préférence, ledit feuillard est conformé alors en deux plaquettes de
sensiblement même épaisseur et inclinées l'une par rapport à l'autre
De préférence, le boîtier est obtenu par moulage, les bords de la ou chaque
fente et la paroi délimitant le logement de branchement étant venus de moulage
avec le reste du boîtier
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre,
donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur
lesquels :
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- la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'une vanne conforme à
l'invention ;
- la figure 2 est une vue en élévation de la vanne de la figure 1, à l'état
assemblé ;
- la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 2 ;
- la figure 4 est une coupe partielle et grossie selon la ligne IV-IV de la
figure 2 ; et
- la figure 5 est une coupe partielle et grossie selon la ligne V-V de la
figure
4.
Sur les figures 1 à 5 est représentée une vanne thermostatique comportant
un boîtier 1 dans lequel est destiné à circuler, de manière régulée par les
autres
composants de la vanne, un fluide, notamment un liquide de refroidissement
lorsque la vanne appartient à un circuit de refroidissement pour un moteur
thermique. Le boîtier 1 comprend un corps principal 11 tubulaire, ici de forme
globale coudée, dont une partie s'étend en longueur de manière centrée autour
d'un axe X-X appartenant au plan de coupe de la figure 3. En service, le
fluide
précité s'écoule à travers le corps 11, entre ses deux extrémités
longitudinales, en
étant régulé, ici au niveau de l'extrémité de la partie du corps 11 centrée
sur l'axe
X-X, par un clapet d'obturation 2 centré sur l'axe X-X et déplaçable en
translation
selon cet axe : lorsque ce clapet est appuyé de manière étanche contre un
siège
31 délimité par une armature rigide 3 solidarisée fixement à une bride 12 du
boîtier
1, comme représenté sur la figure 1, l'écoulement du fluide est interrompu,
tandis
que, lorsque le clapet 2 est écarté du siège 31, le fluide peut circuler
librement
autour du clapet et ainsi entrer dans ou sortir du corps 11.
En pratique, diverses formes de réalisation sont envisageables en ce qui
concerne le boîtier 1, le clapet 2 et l'armature 3, sans être limitatives de
l'invention.
Ainsi, par exemple, la partie 31 de l'armature 3 peut être absente, le siège
d'appui
du clapet 2 étant alors délimité directement par le boîtier 1.
Pour commander le déplacement du clapet 2, la vanne thermostatique
comporte un élément thermostatique 4 comprenant, de manière bien connue dans
le domaine, d'une part une coupelle 41, qui contient une matière
thermodilatable,
non visible sur les figures, et autour de laquelle est solidarisé fixement le
clapet 2,
par exemple par emmanchement, et d'autre part un piston 42, qui plonge en
partie
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dans la coupelle 41 et qui est déplaçable en translation suivant son axe
longitudinal central sous l'action de la dilatation de la matière
thermodilatable
contenue dans cette coupelle. L'élément thermostatique est agencé vis-à-vis du
boîtier 1 de telle sorte que, d'une part, son piston 42 est centré sur l'axe X-
X et,
5 d'autre part, ce piston est lié fixement au corps 11, ici au niveau du
coude de ce
corps 11, comme spécifié plus en détail ci-après. Ainsi, en service, le piston
42 est
fixe par rapport au boîtier 1, tandis que la coupelle 41 et le clapet 2
qu'elle porte
sont déplaçables suivant l'axe X-X par rapport au boîtier, sous l'effet de la
matière
thermodilatable lorsque celle-ci se dilate, ou bien, lorsque cette matière se
contracte, sous l'effet opposé d'un ressort de rappel 5 interposé entre le
clapet 2
et un étrier 32 solidaire du boîtier 1, ici appartenant à l'armature 3.
La vanne thermostatique comporte en outre une cartouche chauffante
comprenant une résistance électrique 6 : comme indiqué de manière schématique
sur la figure 3, cette résistance 6 est agencée à l'intérieur du piston 42,
réalisé à
cette fin sous forme d'un tube métallique, ici à base circulaire, de manière
que le
corps principal chauffant 61 de cette résistance occupe la partie terminale 43
du
piston 42, plongeant dans la coupelle 41, afin que ce corps chauffant 61
puisse
chauffer la matière thermodilatable contenue dans la coupelle.
La cartouche chauffante comprend également une embase 7, qui est
constituée d'une matière électriquement isolante, notamment d'une matière
plastique, et qui est solidaire de la partie terminale 44 du piston 42,
opposée à la
partie terminale 43, en obturant l'extrémité associée du piston. En pratique,
diverses formes de solidarisation entre le piston 42 et l'embase 7 sont
envisageables : par exemple, l'embase peut être emmanchée en force à
l'intérieur
de la partie terminale 44 ou bien être surmoulée et/ou collée à cette partie
terminale. Avantageusement, la solidarisation entre le piston 42 et l'embase 7
est
étanchée par un joint périphérique 8.
L'embase 7 est traversée, suivant la direction de l'axe X-X, par au moins un
fil de conduction électrique 62 provenant du corps principal chauffant 61 de
la
résistance 6. Dans l'exemple de réalisation considéré ici, deux fils 62 sont
prévus
et s'étendent ainsi en longueur depuis la partie terminale 43 du piston 42, où
ils
sont raccordés au corps chauffant 61, voire en constituent les extrémités,
jusqu'à
l'extérieur du piston 42, en passant par la partie terminale 44, au niveau de
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laquelle ils traversent l'embase 7. Les extrémités libres respectives des fils
62
émergent de l'embase 7, respectivement à l'intérieur de volumes libres V7
délimités par l'embase, comme visible sur la figure 1.
La vanne thermostatique comporte en outre deux languettes 9 adaptées
pour conduire un courant électrique provenant d'une source externe à la vanne,
depuis l'extérieur du boîtier 1 jusqu'aux extrémités libres des fils 62. Comme
représenté sur les figures 1, 4 et 5, chaque languette 9 comprend deux
plaquettes
91 et 92, qui présentent sensiblement la même épaisseur et qui s'étendent de
manière sensiblement perpendiculaire l'une à l'autre, avec une section
transversale à ces deux plaquettes en forme de L, comme bien visible que la
figure 5. La plaquette 91 s'étend, suivant sa dimension longitudinale, sur
toute la
longueur de la languette 9, en constituant l'une des deux extrémités
longitudinales, référencée 9A sur les figures, de la languette, tandis que la
plaquette 92 s'étend, suivant sa dimension longitudinale, depuis la partie
courante
9B de la languette jusqu'à l'autre extrémité de languette 9C. De plus, pour
des
raisons qui apparaitront plus loin, la plaquette 92 est munie, au niveau de la
zone
de liaison entre la partie courante 9B et l'extrémité 9C de la languette 9,
d'une
palette 93 qui s'étend transversalement en saillie du reste de la plaquette 92
selon
des aménagements précisés plus loin.
Dans l'exemple de réalisation considéré ici, les plaquettes 91 et 92 sont
monoblocs, en étant notamment obtenues à partir d'un même feuillard
métallique,
qui est plié sur lui-même à 900 au niveau de la zon e de liaison entre les
deux
plaquettes et qui est découpé pour supprimer la plaquette 92 au niveau de
l'extrémité de languette 9A, ainsi que pour obtenir la palette 93.
A l'état assemblé de la vanne thermostatique, les languettes 9 s'étendent
en longueur à travers la paroi du boîtier 1, de manière que leur extrémité 9A
soit
située à l'extérieur du corps de boîtier 11 tandis que leur extrémité 9C est
située à
l'intérieur du corps de boîtier. Plus précisément, comme représenté sur les
figures
4 et 5, la partie courante 9B de chaque languette 9 occupe le volume interne
d'une
fente traversante 13 sensiblement complémentaire, délimitée par le corps de
boîtier 11, ici au niveau de sa région coudée. Chaque fente 13 débouche, du
côté
intérieur du corps de boîtier 11, dans le fond 14 d'un logement 15 délimité
extérieurement par le boîtier 1 et, du côté intérieur du corps de boîtier,
dans le
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fond 16 d'une cavité borgne 17 délimitée intérieurement par le boîtier.
Avantageusement, les bords des fentes 13 sont venus de matière, notamment par
moulage, avec le reste du boîtier 1.
Comme bien visible sur les figures 1, 3 et 4, le logement 15 est délimité par
une paroi tubulaire 18 du boîtier 1, qui est centrée sur un axe Y-Y
sensiblement
perpendiculaire à l'axe X-X et dont l'une des extrémités est fermée au niveau
de
son fond 14 tandis que son extrémité opposée est ouverte pour permettre
l'introduction, à l'intérieur du logement 15, d'un élément d'alimentation
électrique,
telle qu'une fiche, alimenté en service par la source de courant externe
précitée.
Cet élément d'alimentation est représenté uniquement sur la figure 4, et de
manière schématique, en traits mixtes, sous la référence E. Avantageusement,
la
paroi 18 est venue de matière, notamment par moulage, avec le reste du boîtier
1.
A l'état assemblé de la vanne thermostatique, les extrémités 9A des languettes
9
sont placées à l'intérieur du logement 15, en s'étendant en saillie
longitudinale
depuis le débouché, dans ce logement, des fentes 13, comme bien visible sur la
figure 4.
Comme représenté sur les figures 3 et 4, la cavité 17 est délimitée par une
paroi tubulaire 19 du boîtier 1, qui est sensiblement centrée sur l'axe X-X et
dont
l'une des extrémités est fermée au niveau de son fond 16 tandis que l'autre
extrémité est ouverte à l'intérieur du corps de boîtier 11, pour permettre
l'introduction dans cette cavité de l'embase 7. A l'état assemblé de la vanne,
les
extrémités 9C des languettes 9 sont placées à l'intérieur de la cavité 17, en
s'étendant en saillie longitudinale depuis le débouché, dans cette cavité, des
fentes 13. De plus, comme visible sur la figure 4, les palettes 93 sont alors
appuyées, sur leur côté dirigé vers les extrémités de languette 9A, contre le
débouché précité des fentes 13, ce qui bloque les languettes 9 dans les fentes
13
en direction du logement 15.
Pour fabriquer la vanne thermostatique, on considère initialement qu'on
dispose du boîtier 1, obtenu notamment par moulage d'une matière plastique,
avantageusement avec réalisation simultanée du corps de boîtier 11, des fentes
13 et des parois 18 et 19. On considère qu'on dispose également, sous forme
d'un
ensemble pré-assemblé distinct du boîtier 1, de l'élément thermostatique 4,
dont la
coupelle 41 porte le clapet 2 tandis que son piston 42 est équipé de la
résistance
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chauffante électrique 6 et de l'embase 7. De plus, on dispose des deux
languettes
9, sous forme de deux pièces réalisées de manière distincte des autres
composants de la vanne, notamment par pliage et découpage d'un feuillard
métallique, comme expliqué plus haut. Ainsi, initialement, les différents
composants de la vanne sont dans la configuration illustrée sur la figure 1.
Dans un premier temps, comme indiqué par la flèche F1 sur la figure 1,
chacune des languettes 9 est engagée, depuis l'extérieur du boîtier 1, à
l'intérieur
du logement 15, avec les extrémités de languette 9C dirigées vers le fond 14
de
ce logement. Les languettes 9 sont ainsi introduites suivant la direction de
l'axe Y-
Y, jusqu'à engager leur extrémité 9C à l'intérieur des fentes 13. En
poursuivant
l'introduction des languettes 9, les palettes 93 sont contraintes par le
débouché,
dans le logement 15, des fentes 13 de telle sorte que ces palettes se
déforment
élastiquement jusqu'à s'étendre sensiblement dans le plan de la plaquette 92:
ainsi, les palettes 93 n'induisent qu'un faible niveau de résistance à la
progression
des languettes 9 dans les fentes 13 en direction de la cavité 17. Toujours en
poursuivant l'engagement de chaque languette 9 dans sa fente 13, son extrémité
9C atteint la cavité 17, si bien que sa partie courante 9B occupe alors le
volume
interne des fentes 13 et que son extrémité 9A se trouve alors située dans le
logement 15, comme représenté sur les figures 4 et 5. Lorsque la zone de
liaison
entre les extrémités de languette 9A et leur partie courante 9C franchit le
débouché des fentes 13 dans la cavité 17, les palettes 93 retrouvent, par
résilience, leur configuration initiale saillante par rapport aux languettes
92, de
sorte que, si les languettes 9 tendent à se désengager des fentes 13 en
direction
du logement 15, ces palettes butent contre le débouché précité de ces fentes.
Dans un second temps, le piston 42, équipé de l'embase 7, le cas échéant
avec le reste des composants de la vanne préassemblés les uns aux autres, est
rapporté à l'intérieur du corps du boîtier 11 suivant la direction de l'axe X-
X,
comme indiqué par la flèche F2 sur la figure 1, jusqu'à loger l'embase 7 dans
la
cavité 17, comme montré sur les figures 3 et 4. Lorsque l'embase 7 atteint le
fond
16 de la cavité 17, ses volumes libres V7 reçoivent, selon l'axe X-X, les
extrémités
9A des languettes 9, ce qui raccorde ces extrémités de languette et les
extrémités
libres des fils 62. Avantageusement, pour améliorer la fiabilité et la
longévité de ce
raccordement électrique, chaque volume libre V7 est avantageusement
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dimensionné pour recevoir, en plus d'une des extrémités de languette 9C, une
pièce 71 de couplage mécanique entre cette extrémité de languette et
l'extrémité
libre du fil 62 associé. Dans tous les cas, grâce à la conformation de la
plaquette
92 au niveau de chaque extrémité de languette 9C, cette plaquette 92 se trouve
mise en prise mécanique avec l'embase 7 pour se connecter électriquement avec
la résistance chauffante 6.
La vanne thermostatique se trouve ainsi dans sa configuration
d'assemblage illustrée sur les figures 2 à 5.
Le logement 15 est alors prêt à recevoir l'élément d'alimentation électrique
E, la plaquette 91 étant conformée, au niveau de l'extrémité 9A de chaque
languette 9, pour être mise en prise mécaniquement avec cet élément
d'alimentation E, comme montré schématiquement à la figure 4. Ainsi, les
extrémités de la languette 9A et la paroi 18 forment une embase de support de
connectique pour recevoir et être alimentée par l'élément E.
Ainsi, la fabrication de la vanne thermostatique est rapide et économique.
En outre, on comprend que, en cas de modification des spécifications de
raccordement électrique de l'élément d'alimentation E, seule la conformation
des
plaquettes 91 au niveau des extrémités 9A des languettes 9 est à faire évoluer
de
manière correspondante. Ainsi, la vanne thermostatique est facilement et
rapidement adaptable à diverses spécifications d'éléments d'alimentation
électrique.
Par ailleurs, sans modifier la conformation des extrémités 9A et 9C des
languettes 9, ces languettes peuvent être modifiées, au niveau de leur partie
courante 9B, pour être intégrées à des boîtiers de vanne dont la géométrie
diffère
de celle du boîtier 1 considéré sur les figures. En particulier, la longueur
des
parties courantes des languettes 9B peut être ajustée selon que la partie du
boîtier
1, interposée entre le logement 15 et la cavité 17, est plus ou moins épaisse
ou
bien est coudée ou droite.
Divers aménagements et variantes à la vanne thermostatique décrite
jusqu'ici sont par ailleurs envisageables. A titre d'exemples :
- les languettes 9 peuvent être retenues dans leur fente 13 par d'autres
moyens mécaniques que les palettes 93 ; et/ou
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- dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, le tube de la
cartouche chauffante, dans lequel est agencée la résistance chauffante 6,
constitue le piston 42 de l'élément thermostatique 4 ; pour d'autres
géométries de
construction de vannes thermostatiques, ce tube de la cartouche chauffante et
le
5 piston de l'élément thermostatique, dont la matière thermodilatable est
chauffée
par la résistance chauffante appartenant à la cartouche, peuvent consister en
deux pièces distinctes ; dans ce cas, généralement, le tube de la cartouche
chauffante s'étend à travers le fond de la coupelle de l'élément
thermostatique, à
l'opposé du piston de cet élément, la coupelle étant alors fixe par rapport au
10 boîtier tandis que le piston porte le clapet d'obturation pour commander
l'ouverture
et la fermeture de ce dernier.