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WO 2011/107863 PCT/IB2011/000447
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NOUVEL OREILLER ERGONOMIQUE ET SES UTILISATIONS EN LITERIE
La présente invention se' rapporte au domaine des nécessités de la vie et en
particulier au
domaine de la literie et du couchage assurant un sommeil relâché et complet.
En effet un sommeil profond et reposant est conditionné par la position du
corps et surtout de
la tête qui doit permettre une relaxation des muscles cervicaux, des disques
intervertébraux et
en même temps le soutien adéquat de la tête sans risque de déformation de la
boîte crânienne,
notamment chez les nouveaux nés et chez les très jeunes enfants (voir brevet
français
2.913.578).
La présente invention concerne un oreiller orthopédique de confort progressif
qui s'adapte à la
morphologie de chaque individu et est précisément étudié pour parvenir au
positionnement et
au soutient approprié de la tête, du cou et de la colonne vertébrale.
Il s'agit notamment d'un oreiller de confort progressif qui comporte deux
blocs angulaires en
matériau souple accolés en sens inverse par leur faces angulaires, la partie
haute de l'un
s'assemblant avec la partie basse de l'autre, de sorte que la face inférieure
et la=, face
supérieure de l'oreiller soient préférentiellement parallèles, et qu'un bloc
présente une
souplesse différente par rapport à l'autre bloc afin d'obtenir une variation
continue de
souplesse sur toute la largeur. Les matériaux de souplesse et de fermeté
différentes peuvent
être également de différente nature, par exemple, en mousse visco-élastique à
mémoire de
forme, en ressorts, en mousse cellulaire, en latex ou avec poches à air ou à
eau.
Cet assemblage spécial permet d'obtenir des positions distinctes avec quatre
types de
maintien et de confort, chacune de ces positions bénéficiant de nombreuses
zones de portance
différentes.
Selon la position adoptée par le dormeur, la poussée exercée diffère : une
première position
où la zone supérieure du maintien de la tête est principalement souple puis
ferme en extrême
profondeur alors que la zone des cervicales est ferme en zone d'accueil puis
immédiatement
plus souple, une deuxième position où la zone supérieure du maintien de la
tête est
principalement ferme puis souple en extrême profondeur alors que la zone des
cervicales est
ferme en zone d'accueil puis immédiatement plus souple, une troisième position
où la zone
supérieure du maintien de la tête est sensiblement équitable, ferme en surface
puis souple en
profondeur alors que la zone des cervicales est principalement ferme puis
souple en extrême
profondeur, une quatrième position où la zone supérieure du maintien de la
tête est
FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)
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sensiblement équitable, souple en surface pis ferme en profondeur alors que la
zone des
cervicales est principalement souple puis ferme en extrême profondeur.
Cet oreiller permet d'assurer le soutien adéquat de la tête, des vertèbres et
disques
intervertébraux, des muscles, des ligaments et des nerfs.
Grâce à la superposition des deux blocs, à la souplesse et à la fermeté
différentes de la matière
et aux zones de portance différenciées d'une zone à l'autre, l'ensemble épouse
les contours
des zones du corps supportés et suppriment les points de compression pour
obtenir un
relâchement musculaire et vertébral complète. Le but de l'invention est de
répartir au mieux la
force exercée afin d'éviter les surpressions ou les sous-pressions.
Les différentes positions de l'oreiller permettent de répartir les pressions
pour obtenir une
absorption nuancée de la tête et du cou. On ne préforme pas l'oreiller pour ne
pas contraindre
la tête et les cervicales dans une position donnée mais au contraire, ce sont
les différentes
positions, les zones de portance et la matière qui épousent les formes.
De plus, l'oreiller est réalisable de différentes épaisseurs et ce, pour
permettre de dégager
l'épaule en position sur le côté, ce qui influe directement sur les pressions
de la tête et des
cervicales et modifie l'enveloppement et le confort en position sur le dos. De
plus, cet oreiller
est réalisable en différentes dimensions avec ou sans angle arrondi.
Cet oreiller peut être aussi utilisé pour les personnes qui doivent dormir en
position assise
(problème d'asthme, reflux gastrique) ou position de confort (télévision,
lecture) ou à
différents endroits pour tout type d'emploi lié au confort.
Cet oreiller s'adresse donc à tout individu, à titre préventif et à toute
personne ayant des
problèmes médicaux et physiologiques.
Le but recherché pour l'utilisateur est d'avoir quatre oreillers en un. Ceci
permet de trouver la
position la mieux adaptée à son confort et à son maintien personnel.
Avec cet assemblage spécial, on peut varier les fermetés et les souplesses des
deux blocs
permettant ainsi d'obtenir des résultats différents. On peut également avoir
deux blocs
identiques et de même dimensions ou deux blocs de dimensions différentes, l'un
étant plus
épais que l'autre permettant ainsi de moduler l'effet de souplesse et de
fermeté. Les faces
angulaires peuvent avoir des formes différentes, elles sont droites ou
incurvées, l'une étant
concave et l'autre convexe, elles peuvent présenter des surfaces ondulées
complémentaires,
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les parties saillantes de l'une s'emboitant dans les parties creuses de
l'autre. L'assemblage des
parties obliques accolées est réalisable par une liaison mécanique de type
emboîtement et/ou
collage. Les deux blocs peuvent être soit de même forme : à partir d'une
section de triangle
rectangle ou section trapézoïdale ou être de formes différentes par une
combinaison d'une
section triangulaire et d'une section trapézoïdale, les deux faces angulaires
occupant toute la
surface projetée de l'oreiller ou seulement une partie, le bloc trapézoïdal
étant un trapèze
triangulaire ou angulaire et le côté correspondant à la petite hauteur du
trapèze est nul et alors
défini par un angle.
A titre indicatif et non limitatif, l'oreiller peut être recouvert de deux
housses, une première
comprimant les deux blocs l'un contre l'autre permettant d'assurer seule ou en
complément
un éventuel assemblage mécanique sans colle. Une deuxième housse anallergique
amovible et
lavable, simple ou enveloppée de fibres ou encore d'autres matériaux
conventionnels tels que
la soie, la laine, le duvet, (le tout pour la ventilation et le confort)
pourvus de moyens de
reconnaissance visuels et tactiles des différentes positions, et ce même de
nuit, tel que des
couleurs distinctes selon les faces et les côtes et/ou espacement et formes
des coutures selon
les faces et côtés.
Les essais effectués par le Demandeur ont montré qu'il existait un autre
problème à résoudre
pour assurer le repos complet du dormeur. Il s'agit de la position des épaules
soit en position
de couchage sur le côté soit en position de couchage sur le dos. Ce problème a
trouvé une
solution plus satisfaisante selon l'invention en disposant sur un oreiller
présentant des zones
spécifiques d'accueil, une zone supplémentaire destinée à recevoir l'épaule du
dormeur,
constituée d'une encoche découpée dans les deux cotés de l'oreiller. Cette
encoche est placée
à des niveaux semblables ou différents et de préférence à la partie médiane de
l'oreiller.
Selon un mode d'exécution, l'invention a plus particulièrement pour objet un
article de
couchage amélioré assurant une position de maintien et de confort en position
de décubitus.
Elle a spécifiquement pour objet un oreiller ergonomique à mémoire de forme,
constitué
notamment de quatre parties distinctes et assemblées entre elles caractérisé
en ce qu'il
comporte une zone d'accueil pour le maintien des cervicales, une zone
d'accueil pour
absorber l'épaule en position latérale ou à plat sur le dos, une zone
d'accueil de la tête et
l'ensemble étant assemblé avec différentes découpes progressives.
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Dans la demande de brevet français antérieure (demande n 10/00882 déposée le
4 mars
2010) le Demandeur a décrit un oreiller de confort progressif, formé de blocs
de forme
triangulaire s'emboitant par les parties symétriques, la partie basse de l'une
venant s'accoler à
la partie haute de l'autre partie pour réaliser un assemblage à faces
extérieures parallèles.
Le document BF 2.778.834 décrit à cet effet un oreiller ergonomique destiné à
maintenir à la
fois la tête, le cou et la région scapulaire en position optimale de sécurité
et de bien-être
pendant le sommeil sur le dos ou sur le côté. L'oreiller complexe comprend une
échancrure
destinée à recevoir la tête entre des bourrelets de calage et l'épaule du
dormeur sur le côté,
dans une autre échancrure. L'ensemble cou-tête-épaule est ainsi soutenu et
surélevé grâce à
des plans inclinés, notamment dans la position sur le dos. L'ensemble ainsi
formé est surélevé
par autant de cales d'épaisseur nécessaires pour obtenir la rectitude et le
bien être des
vertèbres et de la tête, quelle que soit la position du dormeur.
Ainsi qu'il est indiqué dans ce document, grâce à la superposition des deux
blocs manifestant
une souplesse et une fermeté différente de la matière et aux zones de portance
différenciées
d'une zone à l'autre, l'ensemble ainsi constitué épouse les contours des zones
du corps
supportées et supprime les points de compression, pour obtenir un relâchement
musculaire et
vertébral satisfaisant.
Elle se présente sous la forme d'un étranglement disposé dans la forme de
l'oreiller réduisant
d'une manière symétrique la section de l'oreiller.
De cette façon le dormeur qu'il adopte la position de sommeil sur le côté
gauche ou sur le
côté droit ou encore à plat sur le dos, y trouvera un soutien de la tête
équitablement ferme puis
souple, ou inversement grâce à la texture de l'oreiller et une poussée et un
maintien de la
naissance des cervicales, un soutien plus ou moins souple selon le coté
utilisé de l'oreiller.
Les différentes découpes progressives de l'oreiller et le mode d'assemblage
des différents
blocs de matière, comme de la mousse viscoélastique à mémoire de forme,
principalement
d'une mousse dérivée d'huile de soja, permet d'effectuer un choix entre une
multitude de
densités différentes pour obtenir ainsi différents types d'oreiller présentant
des
caractéristiques différentes d'élasticité ou de rigidité comme par exemple
souple/confort ou
confort/tonique.
L'étranglement effectué dans la découpe de l'oreiller se présente sous la
forme d'une
inflexion de la section de la surface de l'oreiller. Ce décrochement a pour
effet de réduire
localement la section de l'oreiller de quelques centimètres au niveau de sa
partie médiane, ce
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qui a pour effet de permettre une souplesse et une élasticité différente, pour
mieux s'adapter à
la naissance des cervicales et de permettre d'abord la pointe du mouvement de
l'épaule.
En conséquence l'oreiller ergonomique selon l'invention est formé de deux
blocs de
5 matériaux souples, comme de la mousse viscoélastique ou tout matériau
élastique, assemblés
symétriquement face contre face pour former un ensemble de forme prismatique
dont les
surfaces supérieures et inférieures sont incurvées et dont la partie
prismatique de chaque côté
est formée d'une part de deux sections allongées et d'autre part d'une portion
rétrécie en son
milieu.
L'oreiller ergonomique selon ce mode d'exécution présente des épaisseurs
variables comme
par exemple des hauteurs différentes. Il peut posséder des parties
d'épaisseurs variées. Il
présente en outre l'avantage de posséder de nombreuses zones d'élasticité
variable. Ainsi
l'oreiller peut présenter à la partie supérieure deux zones fermes et à la
partie inférieure deux
zones souples, ou bien présenter à la partie supérieure deux zones souples et
à la partie
inférieure deux zones fermes. De même dans chacune des parties il peut y avoir
une zone
ferme et une zone souple. L'objectif est donc de réaliser un oreiller
ergonomique possédant de
nombreuses zones d'élasticités différentes susceptibles de réaliser un moyen
de couchage
parfaitement adapté à l'anatomie du dormeur et aussi à ses habitudes de
couchage ou à ses
besoins de relaxation musculaire.
Selon ce mode d'exécution particulier, de préférence les deux parties
assemblées comportent
des découpes progressives variées dont la flexion contribue au degré désiré
d'élasticité et de
souplesse de l'ensemble, après assemblage. Il est possible également que les
deux parties de
l'oreiller comportent une surface plane et l'assemblage s'effectuera grâce à
des surfaces
incurvées laissant entre elles une zone creuse assurant de cette manière une
élasticité variable
plus grande ou plus faible, en fonction de la nature du matériau utilisé comme
de la mousse.
Il peut en outre être avantageux que les deux parties soient d'une épaisseur
différente de
manière à mieux s'adapter à la morphologie du dormeur. D'une manière
particulière, les deux
parties de l'oreiller ergonomique selon le présent mode d'exécution
posséderont la même
épaisseur.
Le matériau constitutif de ces deux parties est de préférence une mousse de
polyuréthane
obtenue par polymérisation d'un isocyanate formé par réaction avec de l'huile
de soja.
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Le polymère obtenu peut présenter des degrés de polymérisation variés,
conditionnant
l'élasticité et la souplesse du matériau. On peut ainsi obtenir des blocs de
polymères très
rigides, assez rigides ou souples. Les matériaux souples présentent l'avantage
de manifester
une mémoire de forme.
Les dimensions de l'oreiller ergonomique selon ce mode d'exécution peuvent
également
varier. La taille habituelle de l'oreiller peut être de 50 à 80 cm de long, de
25 à 45 cm de large
et posséder une épaisseur variant de 6 à 15 cm. Une dimension préférée est de
l'ordre de 55
cm de long, 35 cm de large et de 8 à 11 cm d'épaisseur. L'oreiller peut être
également réalisé
sur mesure (épaisseur, largeur, longueur) en fonction des problèmes
morphologiques du sujet
ou des dimensions du moyen de couchage.
La forme incurvée de l'ensemble permet ainsi de rassembler des zones ayant des
caractéristiques différentes, assurant un accueil cervical très ferme avec
soutien de la tête
également ferme puis souple ou bien un accueil cervical légèrement ferme puis
rapidement
souple tout en assurant un soutien de la tête régulièrement ferme puis souple.
On peut
également réaliser un accueil cervical très souple et un soutien de la tête
régulièrement souple
puis ferme. On peut réaliser encore un accueil cervical légèrement souple puis
rapidement
ferme tout en assurant un soutien de la tête régulièrement souple puis ferme.
On réalise ainsi un oreiller ergonomique présentant à la fois une zone
d'accueil pour le
maintien des cervicales, une zone d'accueil pour absorber la surface d'épaule
sur le côté
comme sur le dos quelle que soit la position du dormeur et une zone d'accueil
pour la tête,
grâce au mode de découpage en deux parties, de consistances et de formes,
différentes.
L'oreiller ergonomique selon ce mode d'exécution est destiné à être placé dans
une housse de
tissu unique présentant des repères visuels de couleurs différentes, ou des
repères visuels
phosphorescents ou luminescents pour permettre une mise en place adéquate,
avec repère
tactile, passe-poil avec encoche ou broderie.
Il est évident que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation
décrit, il est tout à fait
possible d'apporter des variantes de réalisation sans sortir du cadre de
l'invention tel que
défini par les revendications.
Description des dessins
Il est fait référence aux dessins annexés parmi lesquels :
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La figure 1 représente une vue schématique en perspective allant d'un bloc à
l'autre selon
l'invention, constitué de deux blocs (1) et (2) de forme angulaires accolés
par leur face
oblique, constituant une surface de transition commune (3) qui définit une
épaisseur variable
sur toute sa largeur et qui est associée à différentes souplesses et fermetés
permettant de
définir 4 zones de confort distinctes A, B, C, D selon les quatre positions
d'utilisation
possibles de l'oreiller.
Les figures 2, 3, 4, 5 sont des vues en coupe de l'oreiller selon la figure 1
représentant les
quatre positions d'utilisation.
Les repères (1) et (2) désignent les deux blocs de différentes souplesses et
fermeté, le repère
(3) indique une face angulaire droite, le repère (4) désigne la zone où repose
les cervicales et
le repère (5) la zone où repose la tête.
Les figures 6 à 14 représentent des coupes schématiques de l'oreiller selon
différentes
variantes de réalisation liées à la géométrie des deux blocs.
La figure 6 est une vue en coupe qui représente deux trapèzes de forme
identique, les repères
(1) et (2) désignent les deux blocs de différentes souplesse et fermeté, le
repère (3) représente
des faces angulaires droites.
La figure 8 est une vue en coupe qui représente deux trapèzes avec deux blocs
d'épaisseurs
différentes, les repères (1) et (2) désignent les deux blocs de différentes
souplesse et fermeté,
le repère (3) représentant des faces angulaires droites.
La figure 9 est une vue en coupe qui représente deux triangles rectangles, les
repères (1) et (2)
désignent les deux blocs de différentes souplesse et fermeté, le repère (3')
représente des faces
angulaires complémentaires, concaves et convexes, incurvées selon une
génératrice droite.
La figure 10 est une vue en coupe qui représente deux trapèzes, les repères
(1) et (2) désignent
les deux blocs de différentes souplesse et fermeté, le repère (3') représente
des faces
angulaires complémentaires, concaves et convexes, incurvées selon une
génératrice droite.
La figure 11 est une vue en coupe qui représente deux triangles rectangles,
les repères (1) et
(2) désignant les deux blocs de différentes souplesses et fermeté, le repère
(3 ") représente des
faces angulaires ondulées régulières et complémentaires, les parties
saillantes de l'une
s'emboîtant dans els parties creuses de l'autre.
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La figure 12 est une vue ne coupe qui représente deux trapèzes, les repères
(1) et (2) désignant
les deux blocs de différentes souplesse et fermé, le repère (3") représentant
des faces
angulaires ondulées régulières, les parties saillantes de l'une s'emboîtant
dans les parties
creuses de l'autre.
La figure 13 est une vue en coupe qui représente un trapèze et un triangle
avec deux blocs
d'épaisseurs différentes, les repères (1) et (2) désignent en outre les deux
blocs de différentes
souplesse et fermeté, le repère (3) représentant des faces angulaires droites
s'étandant sur une
partie de la surface projetée de l'oreiller. Dans ce cas, le trapèze
d'épaisseur différente, le
moins épais est limité à une section triangulaire.
La figure 14 est une vue en coupe qui représente deux trapèzes, les repères
(1) et (2) désignent
les deux blocs de différentes souplesse et fermeté, le repère (3"') représente
des faces
angulaires complémentaires, ondulées de manière discontinue, dont la variation
est définie en
fonction des effets recherchés, les parties saillantes de l'une s'emboîtant
dans les parties
creuses de l'autre.
La figure 15 montre la réalisation de l'oreiller ergonomique selon
l'invention. On a figuré les
deux couches (11) (11') assemblées face à face, les deux faces supérieures et
inférieures
concaves (13) (13'), comportant une découpe ondulée (14) et les deux encoches
(12) (12')
assurant l'accueil de l'épaule. Cette découpe confère a l'ensemble des
qualités de souplesse
ou d'élasticité pour l'accueil des cervicales.
La figure 16 représente un mode d'exécution de l'invention dans lequel la
découpe ondulée
(14) est interrompue à une extrémité par un segment arrondi (16) élargi se
terminant au niveau
de l'encoche (12). Ce segment arrondi contribue à conférer à l'ensemble, selon
la densité du
matériau, une souplesse ou une fermeté plus grande et un maintien plus ciblé.
Les deux
éléments arrondis (18) (18') représentent chacun un noyau en forme de
circonférence disposé
dans l'oreiller dont les dimensions sont variables et présentent une
consistance plus ferme.
La zone (1) assure l'accueil des cervicales et la zone (3) est une zone plus
plate qui assure
l'accueil de la tête sans surélévation.
La figure 17 représente un autre mode d'exécution de l'oreiller ergonomique
selon l'invention
dans lequel la découpe circulaire (16) des deux parties est interrompue par
une découpe
partielle (15) en dents de scie (14'). L'épaisseur de la partie supérieure
(13) est sensiblement
amincie par rapport à la partie inférieure (13').
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La figure 18 représente un autre mode d'exécution selon l'invention dans
lequel la découpe
ondulée (14) est remplacée par deux segments arrondis (17) (17') présentant un
profil creux,
disposés symétriquement de part et d'autre de la section médiane (12) (12').
Le segment (17')
présente une épaisseur plus grande que le segment arrondi (17).
La forme de cet oreiller possède une épaisseur et une longueur plus ou moins
importante,
permettant une poussée différente sur la zone des cervicales, et par
conséquent assurant le
repos de la tête. De cette façon le dormeur trouvera une zone de repos
exactement adapté à sa
mensuration.
La figure 19 montre la constitution en deux parties de l'oreiller ergonomique
selon
l'invention. La partie supérieure (11) présente une hauteur double de celle de
la couche
inférieure (11'). Le matériau des deux parties présente deux zones de densités
différentes
(médium/souple ou ferme/medium).
Ce type est variable pour tous les types de réalisation.
Toutes ces figures ne sont qu'un exemple des nombreuses variations possibles.
