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Patent 2794463 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2794463
(54) English Title: USE OF A MATERIAL, PRODUCED FROM FUNGAL FERMENTATION, AS A FOOD SUPPLEMENT
(54) French Title: UTILISATION D'UN PRODUIT DE FERMENTATION FONGIQUE COMME COMPLEMENT ALIMENTAIRE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A23K 10/12 (2016.01)
  • A23K 50/10 (2016.01)
(72) Inventors :
  • MORGAVI, DIEGO P. (France)
  • BOUDRA, HAMID (France)
(73) Owners :
  • INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE - INRA (France)
(71) Applicants :
  • INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE - INRA (France)
(74) Agent: GOWLING WLG (CANADA) LLP
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2011-03-25
(87) Open to Public Inspection: 2011-09-29
Examination requested: 2016-01-12
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2011/050642
(87) International Publication Number: WO2011/117552
(85) National Entry: 2012-09-25

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
1052213 France 2010-03-26

Abstracts

English Abstract

The invention relates to the use of a material, produced from the fermentation of an organic substrate by at least one fungal microorganism belonging to the Monascus genus, for manufacturing a food supplement composition for reducing methane production in ruminants.


French Abstract

L'invention concerne l'utilisation d'un produit issu de la fermentation d'un substrat organique par au moins un micro-organisme fongique appartenant au genre Monascus pour la fabrication d'une composition de complément alimentaire destinée à réduire la production de méthane chez les ruminants.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



18
REVENDICATIONS

1. Utilisation d'un produit issu de la fermentation d'un substrat par au moins
un micro-
organisme fongique appartenant au genre Monascus pour la fabrication d'une
composition de
complément alimentaire destinée à réduire la production de méthane chez les
ruminants.
2. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le micro-
organisme
fongique est choisi parmi Monascus albidulus, Monascus argentinensis, Monascus
aurantiacus,
Monascus barkeri, Monascus bisporus, Monascus eremophilus, Monascus
floridanus,
Monascus fuliginosus, Monascus fumeus, Monascus kaoliang, Monascus lunisporas,
Monascus
mucoroides, Monascus olei, Monascus pallens, Monascus paxii, Monascus pilosus,
Monascus
pubigerus, Monascus purpureus, Monascus ruber, Monascus rubropunctatus,
Monascus rutilus,
Monascus sanguineus, Monascus serorubescens et Monascus vitreus.
3. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le micro-
organisme
fongique consiste en une souche appartenant à l'espèce Monascus ruber.
4. Utilisation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le
substrat est
choisi parmi du riz, du pain, du son, des céréales, des co-produits des
céréales, des
substances à base de céréales, des fourrages, un milieu nutritif pour micro-
organismes
fongiques, de la cellulose.
5. Utilisation selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le
substrat est
un substrat solide préparé à partir d'un ou plusieurs produits choisis parmi
le groupe constitué
par les céréales appartenant au genre Triticum, les céréales appartenant au
genre Oriza, et les
produits dérivés desdites céréales.
6. Utilisation selon la revendication 5 caractérisé en ce que le substrat
solide est préparé
à partir de graines de céréales, éventuellement additionnées de son de blé, en
l'absence de
tout composé nutritif supplémentaire.
7. Utilisation selon la revendication 6, caractérisée en ce que le substrat
organique
consiste en un substrat obtenu par cuisson de riz à la vapeur.
8. Utilisation selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que
ledit produit
consiste en un extrait d'un produit de fermentation par Monascus.
9. Utilisation selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit extrait
consiste en un
extrait éthanolique.
10. Procédé pour réduire la production de méthane chez les ruminants,
caractérisé en
ce que l'on fournit auxdits ruminants une quantité appropriée d'une
composition de complément
alimentaire telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 9.
11. Composition de complément alimentaire pour réduire la production de
méthane chez
les ruminants, comprenant un produit issu de la fermentation d'un substrat par
au moins un
micro-organisme fongique appartenant au genre Monascus.
12. Composition selon la revendication 11 caractérisé en ce que le substrat
est un
substrat solide préparé à partir de céréales sélectionnées parmi le groupe
constitué par les


19
céréales appartenant au genre Triticum, les céréales appartenant au genre
Oriza, les mélanges
desdites céréales et les produits dérivés desdites céréales
13. Composition selon la revendication 12 caractérisée en ce que le substrat
solide est
préparé à partir de graines de céréales, éventuellement additionnées de son de
blé, en
l'absence de tout composé nutritif supplémentaire.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.



WO 2011/117552 1 PCT/FR2011/050642
TITRE DE L'INVENTION
Utilisation d'un produit de fermentation fongique comme complément alimentaire
DOMAINE DE L'INVENTION
L'invention se rapporte au domaine des compléments alimentaires pour le
bétail, en
particulier pour les ruminants. L'invention se rapporte plus spécifiquement au
domaine des
compléments alimentaires destinés à réduire la production de méthane par les
ruminants.

ART ANTERIEUR
La production de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (C02) par les animaux
résulte
de la digestion des aliments que ces animaux ingèrent. La production de
méthane et de dioxyde
de carbone par les animaux est le résultat de la dégradation anaérobie, par
les
microorganismes présents dans le tube digestif, de la biomasse végétale qui a
été ingérée. Les
ruminants, en particulier les bovins, les ovins et les caprins et aussi les
buffles, les cerfs et les
chameaux, excrètent des quantités beaucoup plus grandes de ces gaz que les
animaux
monogastriques. A titre illustratif, il est estimé qu'une vache laitière
produit en moyenne environ
90 kg de méthane par an, alors qu'un porc n'en produit qu'environ 1 kg par an.
Chez les
ruminants, le méthane produit est rejeté dans l'atmosphère essentiellement par
la voie orale
(95% du méthane produit) au cours d'éructations régulières et par les poumons
après passage
dans le sang. Une petite partie du méthane produit (5% du méthane produit) est
rejetée par les
flatulences.
Il a été considéré que le méthane qui est libéré dans l'atmosphère par les
ruminants
représente une perte d'environ 6 à 15 pour cents de l'énergie brute ingérée.
Il a aussi été
considéré que la production de méthane par les ruminants contribue de manière
mesurable à
accroître la concentration de ce gaz dans l'atmosphère. On rappelle que le
méthane est
actuellement considéré comme l'un des gaz contribuant à la génération d'un
effet de serre
susceptible de provoquer un réchauffement de la planète Terre. Du point de vue
de la
productivité des élevages aussi bien que du point de vue de l'écologie de la
planète, il est donc
apparu comme avantageux de rechercher des moyens de réduire la production de
méthane par
les ruminants d'élevage.
Certaines études avaient montré que l'augmentation du niveau de prise
alimentaire et
de la quantité d'aliments concentrés (p.ex. concentrés énergétiques) ajoutés à
la ration
alimentaire des ruminants avait pour effet de réduire la proportion d'énergie
perdue sous forme
de méthane. Toutefois, l'augmentation de la quantité d'aliments consommés
entraîne
nécessairement une élévation de l'émission totale de méthane par les animaux.
On a montré dans l'état de la technique que l'ajout aux aliments de certains
antibiotiques
ionophores, comme la monensine, provoquait une inhibition significative de la
production de
méthane dans le rumen (Sauer et al., 1998, J. Anim. Sci., Vol. 76 : 906-914).
Toutefois, les
micro-organismes méthanogènes ne sont pas directement affectés et il s'est
avéré que la
communauté microbienne présente dans le rumen était capable de développer une
résistance


WO 2011/117552 2 PCT/FR2011/050642

aux antibiotiques ionophores, ce qui conduit, avec le temps, à une absence
d'activité de ces
antibiotiques sur la production de méthane par les ruminants ainsi traités
(Rumpler et al., 1986,
J. Anim. Sci., Vol. 62 : 1737-1741).
On a décrit également l'utilisation de composés de type anthraquinone afin
d'inhiber la
production de méthane, d'accroître la production d'acides gras volatils et
d'augmenter
l'efficacité d'utilisation des aliments (voir brevet n US 5,648,258).
On a aussi proposé d'utiliser des composés ionophores en combinaison avec des
composés de quinones polycycliques (voir brevet n US 6,743,440).
On a aussi décrit l'utilisation de composés phthalides qui induisent un
accroissement de
la production de propionate et inhibent la production de méthane dans le rumen
(voir brevet
n US 4,333,923). On a aussi décrit l'utilisation de dérivés hétérocycliques
du trichlorométhyle
afin de réduire la production de méthane durant le métabolisme du rumen et
accroître la
production de propionate aux dépends de l'acétate, et ainsi améliorer la
vitesse de croissance
de l'animal (voir brevet n US 4,268,510).
On a aussi décrit l'utilisation d'inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, telles
que la
mévastatine et la lovastatine, pour réduire la production de méthane dans le
rumen. Ainsi, le
brevet US 5,985,907 montre l'effet inhibiteur de la mévastatine sur la
croissance des archaea
méthanogènes. Egalement, les travaux de Miller et al. montrent l'effet
inhibiteur de la
lovastatine sur la croissance des bactéries méthanogènes (Miller et al., 2001,
J . Dairy Sci., Vol.
84 : 1445-1448). Ces auteurs estiment que ces inhibiteurs de la HMG-CoA
réductase sont
potentiellement utilisables comme additifs alimentaires pour accroître la
productivité des
animaux et pour réduire la production de méthane dans d'autres écosystèmes
méthanogènes.
On a aussi proposé l'utilisation d'une bactériocine résistante aux protéases,
qui a été
isolée à partir de bactéries acido-lactiques (voir demande de brevet européen
n EP 1 673 983).
On a également décrit l'utilisation d'acides organiques encapsulés, en
particulier l'acide
fumarique, afin de réduire la production de méthane chez les ruminants (voir
demande PCT
n WO 2006/040537).
On a aussi montré l'effet de l'ajout de matières grasses à la ration
alimentaire des
ruminants, qui provoque une réduction de la production de méthane. On a
notamment montré
que les acides gras alimentaires empêchent l'attachement des bactéries
cellulolytiques, y
compris les archaea méthanogènes, sur les particules d'aliment. Selon
certaines études, les
acides gras polyinsaturés pourraient également exercer un effet toxique
directement sur les
populations bactériennes et des archaea. Cette inhibition des populations
bactériennes sont
accompagnées d'un accroissement du pourcentage d'acide propionique dans le
contenu du
rumen et d'une réduction des émissions de méthane (Bauchart, 1981, Bull. Tech.
CRZV Theix,
INRA, Vol. 46 : 45-55).
On a aussi exploré la possibilité de réaliser des prétraitements chimiques ou
biologiques
des aliments pour réduire la production de méthane lors de leur digestion par
les ruminants. On
a par exemple testé l'utilisation d'analogues halogénés du méthane pour le
prétraitement
chimique des aliments. On a aussi testé, comme prétraitement biologique des
aliments,


WO 2011/117552 3 PCT/FR2011/050642
l'implantation de bactéries capables de réaliser l'acétogénèse réductrice aux
dépens de la
méthanogénèse. Toutefois, ces méthodes de prétraitement par implantation de
bactéries
engendrent des effets secondaires indésirables, tels qu'une réduction de la
dégradation des
fibres végétales, un risque d'adaptation des micro-organismes exogènes
implantés, et la
possibilité d'accumulation de résidus indésirables dans la viande, dans le
lait ou dans
l'environnement (Demeyer et al., 2000, Ann. Zootech., Vol. 41 : 37-38).
Il a été également décrit des compléments alimentaires destinés aux animaux et
préparés à partir de cultures microbiennes.
La demande US20030194394 décrit la préparation de compléments alimentaires
io destinés aux animaux à partir de cultures microbiennes comprenant des
composés
hypocholestérolémiants. L'administration de ces compléments alimentaires au
bétail permettrait
la production de viandes et autres produits alimentaires présentant une teneur
réduite en
cholestérol. La demande US20030194394 décrit, entre autres, l'utilisation de
cultures de
Monascus purpureus et Monascus ruber obtenues à partir (i) d'un substrat
constitué de
glucose, d'agar et de pomme de terre ou (ii) d'un substrat constitué de
glucose, de peptone et
d'agar dans la préparation d'un complément alimentaire hypocholestérolémiant.
La demande
US20030194394 ne traite pas du problème relatif à la diminution de la
production de méthane
par les animaux.
La description qui précède illustre que des solutions très variées au problème
de
réduction de la production de méthane par les ruminants sont proposées dans
l'état de la
technique.
Toutefois, il existe toujours un besoin dans l'état de la technique pour de
nouveaux
moyens destinés à réduire la production de méthane par les ruminants.

RESUME DE L'INVENTION
La présente invention concerne l'utilisation d'un produit issu de la
fermentation d'un
substrat par au moins un micro-organisme fongique appartenant au genre
Monascus pour la
fabrication d'une composition de complément alimentaire destinée à réduire la
production de
méthane chez les ruminants.
Dans certains modes de réalisation, le micro-organisme fongique appartenant au
genre
Monascus est un micro-organisme fongique appartenant à l'espèce Monascus
ruber.
L'invention est également relative à un procédé pour réduire la production de
méthane
chez les ruminants, caractérisé en ce que l'on fournit auxdits ruminants une
quantité appropriée
d'une composition de complément alimentaire telle que définie ci-dessus.
DESCRIPTION DES FIGURES
La Figure 1 illustre une courbe de la production de méthane in vivo par des
moutons qui
ont reçu une alimentation comprenant un complément alimentaire de l'invention
pendant deux
semaines. Les résultats sont exprimés en moyenne des valeurs obtenue pour un
lot de six
moutons. En ordonnées : production de méthane in vivo, exprimée en litres par
jour et par


WO 2011/117552 4 PCT/FR2011/050642
animal. En abscisses : le temps, exprimé en jours. A : période précédant la
fourniture de
l'alimentation comprenant le complément alimentaire ; B : période pendant
laquelle on fournit le
complément alimentaire ; C : période suivant la fourniture du complément
alimentaire. Les
barres verticales représentent les valeurs d'écart-types.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
De manière surprenante, on a montré selon l'invention qu'un produit de la
fermentation
d'un substrat par un micro-organisme du genre Monascus est capable, lorsqu'il
est ajouté
comme complément à la ration alimentaire d'un animal, en particulier d'un
ruminant, de
io provoquer une réduction substantielle de la production de méthane par cet
animal, en particulier
par ce ruminant.
De manière tout aussi surprenante, on a montré selon l'invention qu'un produit
de la
fermentation d'un substrat organique par un micro-organisme du genre Monascus
n'induit pas
de changement significatif dans la production d'acétate, de propionate ni de
butyrate par ledit
animal, en particulier par ledit ruminant. On a aussi montré qu'un produit de
la fermentation d'un
substrat organique par un micro-organisme du genre Monascus n'induit pas de
changement
significatif dans la production d'acides gras volatils (AGVs).
Ainsi, le demandeur a montré qu'un produit de la fermentation d'un substrat
organique
par un micro-organisme du genre Monascus, lorsqu'il est administré à un
animal, en particulier
à un ruminant, en tant que supplément à sa ration alimentaire habituelle,
permet de réduire la
production de méthane par cet animal, sans affecter la capacité de cet animal
à métaboliser
normalement les aliments qu'il ingère.
La présente invention concerne l'utilisation d'un produit issu de la
fermentation d'un
substrat par au moins un micro-organisme fongique appartenant au genre
Monascus pour la
fabrication d'une composition de complément alimentaire destinée à réduire la
production de
méthane chez les ruminants et autres herbivores avec une fermentation pré-
gastrique, p. ex.
les camelidae.
En d'autres termes, la présente invention concerne l'utilisation d'un produit
issu de la
fermentation d'un substrat par au moins un micro-organisme fongique
appartenant au genre
Monascus, dans un complément alimentaire ou en tant que complément
alimentaire, pour
réduire la production de méthane chez les ruminants.
Les ruminants englobent: Addax, Alcelaphus, Alcelaphus buselaphus,
Alcelaphus
caama, Antilocapra americana, Antilope, Aurochs de Heck, Boeuf musqué, Bouc,
Bouquetin,
Capra, Capra aegagrus, Capra caucasica, Capra cylindricornis, Capra nubiana,
Capra sibirica,
Capra walie, Cervoidea, Chèvre, Chèvre Paon, Chèvre d'Appenzell, Chèvre du
Toggenbourg,
Chèvre à col noir du Valais, Daguet nain, Daguet rouge, Gazelle de Grant,
Gazelle de
Thomson, Gazelle de Waller, Gnou, Hippotrague noir, Hippotragus, Hippotragus
equinus,
Hippotragus leucophaeus, Markhor, Mazame nain gris Mouflon, Mouflon canadien,
Mouflon de
Dall, Mouflon méditerranéen, Mouton, Okapi, Oryx algazelle, Oryx d'Arabie,
Oryx gazelle,
Ovina, Ovis ammon, Ovis orientalis, Pecora, et Urial.


WO 2011/117552 5 PCT/FR2011/050642
Des ruminants préférés englobent les bovins, les ovins et les caprins.
Des bovins préférés englobent les veaux, les boeufs, les vaches de boucherie
ainsi que
les vaches laitières.
Des ovins préférés englobent les moutons et les brebis de boucherie ainsi que
les
brebis élevées pour leur lait.
Des caprins préférés englobent les boucs et les chèvres de boucherie ainsi que
les
chèvres élevées pour leur lait.
De manière générale, le micro-organisme fongique du genre Monascus est choisi
parmi
les espèces Monascus albidulus, Monascus argentinensis, Monascus aurantiacus,
Monascus
barkeri, Monascus bisporus, Monascus eremophilus, Monascus floridanus,
Monascus
fuliginosus, Monascus fumeus, Monascus kaoliang, Monascus lunisporas, Monascus
mucoroides, Monascus olei, Monascus pallens, Monascus paxii, Monascus pilosus,
Monascus
pubigerus, Monascus purpureus, Monascus ruber, Monascus rubropunctatus,
Monascus rutilus,
Monascus sanguineus, Monascus serorubescens et Monascus vitreus.
De manière générale, le micro-organisme fongique du genre Monascus est choisi
parmi
les espèces Monascus bisporus, Monascus pilosus, Monascus ruber (=Monascus
purpureus)
(Samson, RA et al.,Introduction to food and airborne fungi. 2004).
Dans certains modes de réalisation préférés, on utilise des Monascus
appartenant à
l'espèce Monascus ruber. Dans ces modes de réalisation, on utilise
préférentiellement une
souche de Monascus choisie dans le groupe constitué des souches AHU WDCM635
(AHU
Culture Collection, Graduate School of Agriculture, Hokkaido University), CCFC
WDCM150
(Canadian Collection of Fungal Cultures, Agriculture and Agri-Food Canada),
DSMZ WDCM274
(DSMZ-Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen GmbH, DSMZ), IAM
WDCM190 (IAM Culture Collection, Institute of Molecular and Cellular
Biosciences, The
University of Tokyo), JCM WDCM567 (Japan Collection of Microorganisms, RIKEN
BioResource Center), MAFF WDCM637 (MAFF Genebank Project, Ministry of
Agriculture,
Forestry and Fisheries, National Institute of Agrobiological Sciences (NIAS)),
UAMH WDCM73
(University of Alberta Microfungus Collection and Herbarium, University of
Alberta), ATCC
WDCM1 (American Type Culture Collection), CECT WDCM412 (Coleccion Espanola de
Cultivos Tipo, Universidad de Valencia), DUM WDCM40 (Delhi University
Mycological
Herbarium, Department of Botany, University of Delhi), IFO WDCM191 (Institute
for
Fermentation, Osaka), KCTC WDCM597 (KCTC Korean Collection for Type Cultures,
Biological
Resource Center, Korea Research Institute of Bioscience and Biotechnology),
MUCL
WDCM308 (Mycotheque de l'Universite catholique de Louvain, Laboratoire de
Mycologie
Systematique et Appliquee, Universite catholique de Louvain), UPSC WDCM603
(Uppsala
University Culture Collection of Fungi, Botanical Museum University of
Uppsala), CBS
WDCM133 (Centraalbureau voor Schimmelcultures, Fungal and Yeast Collection),
CGMCC
WDCM550 (China General Microbiological Culture Collectio Center, Institute of
Microbiology,
Chinese Academy of Sciences), FRR WDCM18 (Food Science Australia, Ryde, CSIRO,
Food
Science Australia), IMI WDCM214 (CABI Genetic Resource Collection, CABI
Bioscience UK


WO 2011/117552 6 PCT/FR2011/050642
Centre (Egham)), KUFC WDCM677 (Kasetsart University Fungus Collection,
Department of
Plant Pathology, Faculty of Agriculture, Kasetsart University), NCPF WDCM184
(National
Collection of Pathogenic Fungi, PHLS Mycological Référence Laboratory, Central
Pulbic Health
Laboratories), URM WDCM604 (Universidade Fédéral de Pernambuco, Micoteca do
Departmento de Micologia), CCF WDCM182 (Culture Collection of Fungi,
Department of
Botany, Faculty of Science, Charles University, Prague), DAR WDCM365 (Plant
Pathology
Herbarium, Orange Agricultural Institute), HUT WDCM195 (HUT Culture
Collection, Department
of Molecular Biotechnology, Graduate School of Advanced Sciences of Matter,
Hiroshima
University), IOC WDCM720 (Colecao de Culturas de Fungos do Instituto Oswaldo
Cruz,
1o Fundacao Oswaldo Cruz), LCP WDCM659 (Fungal Strain Collection, Laboratory
of
Cryptogamy, Museum National d'Histoire Naturelle), OUT WDCM748 (Department of
Biotechnology, Graduate School of Engineering, Osaka University), ou VTT
WDCM139 (VTT
Culture Collection, VTT Technical Research Centre of Finland).
Dans certains modes de réalisation préférés, on utilise des Monascus choisies
parmi les
espèces Monascus ruber et Monascus purpureus, comme décrit notamment dans les
exemples. On peut par exemple utiliser la souche de Monascus ruber référencée
DSM 62748
(Deutsche Sammlung von Mikroorganismen, Braunschweig, Allemagne).
L'homme du métier connaît des méthodes variées d'obtention d'un produit de
fermentation d'un micro-organisme fongique du genre Monascus. Notamment, de
nombreuses
méthodes de fermentation de substrats organiques, y compris des substrats
organiques solides
et des substrats liquides, par des Monascus sont décrites depuis longtemps, y
compris des
méthodes de fermentation de Monascus qui ont été utilisées pour la fabrication
de composés
d'intérêt, y compris des pigments produits par Monascus.
Préférentiellement, on utilise un substrat comprenant principalement,
essentiellement ou
même exclusivement, des substances organiques.
Le produit issu de la fermentation d'un substrat par Monascus peut être obtenu
par
culture de Monascus en milieu nutritif liquide, par exemple selon les
techniques de culture
submergée en milieu liquide bien connues de l'homme du métier.
Le produit issu de la fermentation d'un substrat par Monascus peut être obtenu
par
culture de Monascus en milieu nutritif solide, selon des techniques bien
connues de l'homme du
métier.
Le produit issu de la fermentation d'un substrat par Monascus peut être obtenu
par
culture de Monascus dans un système solide/liquide, selon des techniques bien
connues de
l'homme du métier.
Dans certains modes de réalisation, le produit issu de la fermentation d'un
substrat par
Monascus est obtenu par culture de Monascus sur du riz préalablement cuit à la
vapeur, sur du
pain, sur du son, sur des céréales ou sur des substances à base de céréales, y
compris des
aliments à base de céréales.
Dans certains modes de réalisation, ledit substrat peut consister en tout type
de milieu
4o nutritif adapté pour la culture de micro-organismes fongiques, bien connus
de l'homme du


WO 2011/117552 7 PCT/FR2011/050642
métier. Dans d'autres modes de réalisation, le produit issu de la fermentation
d'un substrat
organique par Monascus est obtenu par culture de Monascus dans un milieu
nutritif contenant
du maltitol, comme décrit dans la demande de brevet français n FR 2 505 856.
La culture de
Monascus dans un milieu nutritif contenant du maltitol peut être réalisée (i)
en culture
submergée en milieu liquide ou (ii) en culture en milieu solide.
Dans encore d'autres modes de réalisation, le produit issu de la fermentation
d'un
substrat organique par Monascus est obtenu par culture de Monascus sur de la
cellulose, y
compris de la cellulose d'origine bactérienne, comme cela est décrit par
exemple par Sheu et
al. (2000, Journal of Food Science, Vol. 65(2) : 342-345).
Dans encore d'autres modes de réalisation, le produit issu de la fermentation
d'un
substrat organique par Monascus peut être obtenu selon l'une quelconque des
méthodes de
culture de Monascus décrites dans les publications de Yuan-Kun et al. (1995,
Journal of
Fermentation and Bioengineering, Vol. 79(5) : 516-518), Pastrana et al. (1996,
Acta
Biotechnologica, Vol. 16(4) : 315-319), Ahn et al. (2008, Biotechnology
Progress, Vol. 22(1)
338-340) ou encore Zhou et al. (2009, Vol. 228(6) : 895-901).
Comme indiqué ci-dessus, le Demandeur a montré qu'un substrat adapté à la
préparation du produit de fermentation issu de Monascus peut être obtenu à
partir de céréales,
en particulier, de céréales appartenant au genre Triticum et au genre Oriza.
Les substrats
préparés à partir de ces sources végétales fournissent à la fois les composés
nécessaires à la
culture de Monascus et ceux nécessaires à la production par Monascus des
métabolites
permettant de limiter la production de méthane par les bactéries méthanogènes
du liquide
ruminai.
Ainsi, dans certains modes de réalisation, le produit issu de la fermentation
est obtenu
par culture de Monascus sur un substrat solide préparé à partir d'un ou
plusieurs produits
choisis parmi le groupe constitué par les céréales appartenant au genre
Triticum, les céréales
appartenant au genre Oriza, et les produits dérivés desdites céréales.
Les céréales appartenant au genre Triticum, comprennent sans y être limitées,
le blé dur
(Triticum turgidum), le froment (Triticum stivum), le petit-épeautre ou
engrain (Triticum
monococcum), l'épeautre (Triticum spelta) et le triticale (Triticum secale).
Les céréales appartenant au genre Oriza comprennent les différentes espèces de
riz.
Toute partie de la plante céréalière peut être utilisée. Néanmoins on utilise
de
préférence les grains et les graines de céréales. Les graines et les grains
peuvent être des
graines entières, c'est-à-dire non décortiquées, ou des graines dont le son et
éventuellement le
germe ont été retirés. Les graines de céréales utilisées pour la préparation
du substrat de
fermentation peuvent provenir d'une seule espèce végétale ou constituer un
mélange de
graines provenant de plusieurs espèces végétales.
La préparation du substrat de fermentation comprend généralement une étape de
stérilisation des grains et graines de céréales. Cette étape de stérilisation
permet d'éliminer les
espèces microbiennes présentes sur les céréales qui pourraient entraver le
développement de
Monascus.


WO 2011/117552 8 PCT/FR2011/050642
Ainsi, dans un mode de réalisation particulier, le substrat de fermentation
est un substrat
solide, stérilisé, préparé à partir de graines de céréales.
La préparation du substrat de fermentation peut comprendre plusieurs étapes se
déroulant de préférence avant l'éventuelle étape de stérilisation.
Ainsi les graines de céréales peuvent être broyées ou concassées sommairement,
macérées dans un liquide adapté tel que de l'eau et/ou précuites. Ces
éventuelles étapes ont
pour but de rendre les réserves nutritives des graines accessibles et sous une
forme adaptée
pour la fermentation par Monascus.
Le procédé de préparation du substrat de fermentation dépend des graines de
céréales
io utilisées. A titre d'exemple, si le substrat est préparé à partir de
graines entières telles que du
blé complet, il est préférable de concasser de façon sommaire les graines. De
par ses
connaissances générales, l'homme du métier est capable de déterminer les
procédés adaptés
pour la préparation du substrat de fermentation.
Comme illustré dans les exemples de la présente description, le procédé de
préparation
du substrat de fermentation à partir de céréales comprend généralement une
étape de
macération dans un liquide adapté, de préférence de l'eau pendant plusieurs
heures avant
l'étape de stérilisation. Cette étape de macération permet d'ajuster la teneur
en matière sèche à
environ 50% à 60% en poids du poids total du substrat.
Le Demandeur a montré que l'ajout de son de céréales tel que le son de blé au
substrat
de fermentation peut favoriser la croissance de Monascus. Ainsi dans certains
modes de
réalisation, le produit issu de la fermentation d'un substrat par Monascus est
obtenu par culture
de Monascus sur un substrat préparé à partir de graines de céréales et de son,
de préférence,
de son de blé.
Dans ce mode de réalisation, le son de blé peut être rajouté au substrat avant
ou après
l'étape de stérilisation, et même simultanément à l'inoculation du substrat
par Monascus.
De manière générale, lors de la préparation du substrat de fermentation, il
est possible
d'ajouter aux graines de céréales des composés nutritifs connus pour favoriser
le
développement de Monascus. Néanmoins, le Demandeur a montré que cet ajout de
composés
nutritifs n'est pas une condition nécessaire au développement de Monascus ni à
la production
3o de métabolites de fermentation capables d'agir sur la production de méthane
par les bactéries
méthanogènes du liquide ruminai.
Ainsi dans certains modes de réalisation, le substrat de fermentation est
préparé à partir
de graines de céréales, éventuellement additionnées de son, en l'absence de
tout composé
nutritif supplémentaire.
En d'autres termes, un substrat solide de fermentation pour la préparation du
complément alimentaire selon l'invention ne comprend pas de composés nutritifs
extrinsèques
aux graines de céréales et au son.
On entend par composés nutritifs des composés connus pour constituer des
sources de
carbone ou d'azote et utilisés généralement pour la culture des levures et des
moisissures. On
peut citer à titre d'exemples de composés nutritifs les sucres tels que le
sucrose, le glucose, le


WO 2011/117552 9 PCT/FR2011/050642
maltose, le maltitol, le sorbitol et le mannitol et les molécules organiques
azotées tels que les
acides aminés, les peptides et les peptones.
Dans certains modes de réalisation, le substrat de fermentation consiste en un
substrat
solide obtenu par concassage, macération puis stérilisation de grains de
céréales appartenant
au genre Triticum.
Le produit de fermentation de Monascus peut être incorporé sous différentes
formes
dans le complément alimentaire destiné à réduire la production de méthane chez
les ruminants.
Ainsi, dans certains modes de réalisation, le produit de la culture de
Monascus sur un
substrat est utilisé tel quel comme composition de complément alimentaire
destinée à réduire la
io production de méthane chez les ruminants.
Dans d'autres modes de réalisation, le produit de la culture de Monascus sur
un substrat
est utilisé tel quel, en combinaison avec un ou plusieurs autres composés
alimentairement
acceptables, comme un constituant inclus dans une composition de complément
alimentaire ou
d'une ration alimentaire destiné(e) à réduire la production de méthane chez
les ruminants.
Dans encore d'autres modes de réalisation, le produit de la culture de
Monascus sur un
substrat organique subit une ou plusieurs étapes d'extraction ou de raffinage,
puis le produit
extrait ou raffiné est utilisé seul ou en combinaison avec un ou plusieurs
autres composés
alimentairement acceptables, comme composition de complément alimentaire
destinée à
réduire la production de méthane chez les ruminants.
Ainsi dans certains modes de réalisation, le produit de la culture de Monascus
sur un
substrat organique est soumis à une ou plusieurs étapes d'extraction par des
solvants, de
préférence par des solvants organiques, puis l'extrait est séché afin de
fournir une composition
d'extrait sec qui est utilisable telle quelle en tant que complément
alimentaire, ou bien ladite
composition d'extrait est combinée à un ou plusieurs composés alimentairement
acceptables
pour obtenir ledit complément alimentaire.
Dans des modes de réalisation préférés, le produit de la culture de Monascus
sur un
substrat organique est soumis à une ou plusieurs étapes d'extraction par de
l'éthanol, puis
l'extrait éthanolique est séché afin de fournir une composition d'extrait sec
qui est utilisable telle
quelle en tant que complément alimentaire, ou bien ledit extrait éthanolique
sec est combiné à
un ou plusieurs composés alimentairement acceptables pour obtenir ledit
complément
alimentaire.
Ainsi, dans certains modes de réalisation, l'utilisation ci-dessus est
caractérisée en ce
que produit issu de la fermentation d'un substrat organique par au moins un
micro-organisme
fongique appartenant au genre Monascus consiste en un extrait d'un produit de
fermentation de
Monascus par un ou plusieurs solvants organiques.
Dans certains modes de réalisation, ledit extrait consiste en un extrait
éthanolique. Un
extrait éthanolique peut être obtenu à partir du substrat organique fermenté
par un Monascus
selon des techniques d'extraction éthanolique bien connues de l'homme du
métier. On peut par
exemple utiliser une solution d'éthanol ayant de 50% à 100% en poids
d'éthanol, par rapport au
poids total de la solution d'extraction. Ainsi, on peut utiliser une solution
d'extraction ayant au


WO 2011/117552 10 PCT/FR2011/050642
moins 51 %, 52%, 53%, 54%, 55%, 56%, 57%, 58%, 59%, 60%, 61 %, 62%, 63%, 64%,
65%,
66%, 67%, 68%, 69%, 70%, 71%, 72%, 73%, 74%, 75%, 76%, 77%, 78%, 79%, 80%,
81%,
82%, 83%, 84%, 85%, 86%, 87%, 88%, 89%, 90%, 91%, 92%, 93%, 94%, 95%, 96%,
97%,
98%, ou 99% en poids d'éthanol, par rapport au poids total de la solution
d'extraction.
Dans la pratique, un volume approprié de solution éthanolique d'extraction est
ajouté au
produit fermenté par Monascus et on homogénéise le mélange solide/liquide, par
exemple par
une étape d'exposition à une source d'ultrasons de puissance appropriée
pendant une durée
allant de 15 minutes à 2 heures, de préférence pendant une durée de deux
heures. Puis, on
sépare le liquide d'extraction des particules solides, par exemple par
centrifugation, et on
conserve le liquide d'extraction. On peut répéter l'extraction éthanolique sur
le matériau solide
issu de cette séparation. Ainsi, on réalise par exemple de 1 à 5 étape
d'extraction éthanolique
telle décrite ci-dessus, de préférence deux étapes d'extraction éthanolique,
puis les fractions
liquides d'extraction sont réunies, et de préférence filtrées afin d'éliminer
les particules solides
qui sont encore en suspension. Les extraits éthanoliques sont ensuite
conservés, par exemple
à 4 C à l'abri de la lumière, ou bien l'éthanol est évaporé, par exemple à
l'aide d'un dispositif de
type Rotavapor@. Dans d'autres modes de réalisation, l'extrait éthanolique
liquide est lyophilisé.
A titre illustratif, pour l'extraction éthanolique de riz fermenté par
Monascus, 20 g de riz
fermenté sont additionnés de 50 ml d'éthanol à 75% (v/v) fraîchement préparé.
Après
dilacération de la culture, l'extraction est réalisée aux ultrasons pendant 60
min. L'extraction est
répétée une deuxième fois. Les 2 extraits sont ensuite filtrés et conservés à
+4 C à l'abri de la
lumière en attente de son analyse.
De manière surprenante, on a montré dans les exemples qu'un produit de
fermentation
in vitro d'un substrat organique par au moins une souche de Monascus
permettait de réduire
significativement la production de méthane, par exemple de plus de 90 pour
cents, alors que,
dans les mêmes conditions, la monacoline K, qui a été décrite dans l'état de
la technique
comme inhibiteur de la production de méthane, n'induisait aucun effet de
réduction de la
production de méthane. Il en résulte que, dans un complément alimentaire
utilisé selon
l'invention, les effets du produit résultant de la fermentation de Monascus ne
peuvent pas être
attribués à la seule présence éventuelle de la monacoline K dans la
composition.
Selon un aspect avantageux, on précise que les espèces de Monascus sont d'une
grande innocuité pour l'homme et l'animal. Les champignons du genre Monascus
sont utilisés
en Chine depuis deux mille ans dans l'alimentation humaine et en médecine
humaine. En
particulier, les espèces de Monascus sont qualifiées QPS (c'est-à-dire
Qualified
Presumption of Safety ) par l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments
(EFSA).
Egalement, les espèces de Monascus sont qualifiées GRAS (c'est-à-dire
Generally
Recognized as Safe ) par l'Administration pour les Aliments et les
Médicaments américaine
( FDA ).
On a montré dans les exemples qu'une réduction importante de la production de
méthane est obtenue avec des produits de fermentation obtenus avec des souches
de
Monascus.


WO 2011/117552 11 PCT/FR2011/050642

On a montré dans les exemples qu'une réduction importante de la production de
méthane est obtenue à la fois (i) avec des extraits obtenus à partir des
produits de fermentation
de Monascus et (ii) avec le produit de fermentation brut n'ayant subi aucun
traitement ultérieur,
par exemple un produit de fermentation de riz cuit à la vapeur n'ayant subi
aucune opération
ultérieure d'extraction.
On a aussi montré qu'une réduction générale de la production de gaz in vitro
ainsi
qu'une réduction de la production d'acides gras volatils (AGV) à la fois in
vitro et in vivo sont
obtenues avec un produit de fermentation d'un substrat par Monascus spp.
De plus, on a montré dans les exemples que la fourniture à des ruminants d'un
1o complément alimentaire de l'invention à base d'un produit issu de la
fermentation d'un substrat
organique par au moins un micro-organisme fongique appartenant au genre
Monascus
provoque une réduction d'environ 30 pour cents de la production de méthane par
ces
ruminants. Cet effet de réduction significative de la production de méthane a
été montré
notamment en utilisant, comme complément alimentaire, le produit brut de
fermentation de
Monascus sur un substrat constitué de riz cuit à la vapeur.
Chez les ruminants ayant reçu un complément alimentaire conforme à
l'invention, on a
observé un accroissement de la production fermentaire de propionate dans le
rumen, aux
dépends de la production d'acétate.
On a aussi montré que, chez les animaux ayant reçu un complément alimentaire
selon
l'invention, on provoque une réduction importante du nombre d'Archaebactéries
méthanogènes,
sans observer simultanément de modification dans le nombre des autres
organismes
bactériens et des organismes protozoaires.
Il résulte donc des résultats des exemples qu'un complément alimentaire
conforme à
l'invention permet de réduire la production de méthane chez les animaux, y
compris les
ruminants, et de simultanément accroître la fermentation ruminale des aliments
fournis à ces
animaux.
Dans une composition de complément alimentaire utilisée selon l'invention, le
produit
issu de la fermentation d'un substrat organique par au moins un micro-
organisme fongique
appartenant au genre Monascus, par exemple un extrait éthanolique sec, est
présent à raison
de 0,1% à 100% en poids, par rapport au poids de matière sèche de ladite
composition. En
conséquence, une composition de complément alimentaire utilisée selon
l'invention comprend
de 0% à 99,9% en poids d'un ou plusieurs composés alimentairement acceptables,
par rapport
au poids de matière sèche de ladite composition.
Par composé alimentairement acceptable , on entend tout type de composé qui
est
admis par les réglementations administratives relatives aux aliments pour
animaux, en
particulier aux aliments destinés aux ruminants d'élevage, y compris les
bovins, les ovins et les
caprins.
Les composés alimentairement acceptables englobent les agents conservateurs
alimentaires, les colorants alimentaires, les agents édulcorants, les agents
exhausteurs de


WO 2011/117552 12 PCT/FR2011/050642
goût, les agents régulateurs de pH y compris les agents acidifiants, les
agents anti-oxydants,
les agents de texture.
Les composés alimentairement acceptables englobent les composés susceptibles
d'être
métabolisés par l'organisme, y compris des vitamines ou des composés
précurseurs des
vitamines, des composés hydrocarbonés tels que des sucres, des lipides, ainsi
que des sels
minéraux.
Les composés alimentairement acceptables englobent aussi des composés qui ne
sont
pas métabolisés par l'organisme, tels que des agents de charge, par exemple
des polymères
comestibles naturels ou synthétiques, y compris la gomme xanthane, des
extraits d'algues.
Les composés alimentairement acceptables englobent les additifs alimentaires
définis (i)
par la directive 89/107/CEE de l'Union Européenne, du 18 septembre 1989
établissant les
catégories dans son annexe et (ii) par la directive 95/2/CE concernant les
additifs alimentaires
autres que les colorants et les édulcorants. Les différentes catégories
d'additifs alimentaires
englobent les catégories suivantes : Acidifiant, Affermissant, Agent
d'enrobage, Agent de
charge, Agent de traitement de la farine, Amidon modifié, Agent moussant, Anti-
agglomérant,
Antimoussant , Antioxygène, Colorant, Conservateur, Correcteur d'acidité,
Édulcorant,
Émulsifiant, Enzyme, Épaississant, Exhausteur de goût, Gélifiant, Humectant,
Poudre à lever
(ou agent de levuration), Sel de fonte, Séquestrant, Stabilisant, Support.
La présente invention concerne aussi un procédé pour réduire la production de
méthane
chez les ruminants, caractérisé en ce que l'on fournit auxdits ruminants une
quantité appropriée
d'une composition de complément alimentaire telle que définie ci-dessus.
La présente invention est également relative à une composition de complément
alimentaire pour réduire la production de méthane chez les ruminants,
comprenant un produit
issu de la fermentation d'un substrat par au moins un micro-organisme fongique
appartenant au
genre Monascus.
De manière générale, la composition de complément alimentaire ci-dessus est
fournie
au ruminant, sous la forme de prises successives et étalées dans le temps, par
exemple selon
des rythmes quotidiens, bi-hebdomadaires, hebdomadaires ou bien bi-mensuels.
De manière préférée, on fournit aux ruminants la quantité appropriée de
composition de
complément alimentaire ci-dessus selon une dose quotidienne.
Pour les ruminants qui sont nourris exclusivement au pâturage, on comprend que
la
composition de complément alimentaire est fournie séparément de leur
alimentation principale.
Pour les ruminants qui sont nourris avec du fourrage frais ou du fourrage
conservé (p.
ex. du foin), ou bien avec des compositions d'aliments industrielles, y
compris avec des
concentrés alimentaires, la composition de complément alimentaire de
l'invention peut être
fournie (i) soit en mélange avec lesdits aliments, (ii) soit sous une forme
séparée desdits
aliments.
De manière générale, lorsque la composition de complément alimentaire telle
que
définie dans la présente description se présente sous la forme d'un extrait
sec, par exemple
sous la forme d'un extrait éthanolique sec, la quantité quotidienne apportée
aux ruminants est


WO 2011/117552 13 PCT/FR2011/050642
d'environ 1 à 100 grammes de composition de complément alimentaire, par
kilogramme
d'aliment consommé (ou donné) par l'animal. Une quantité quotidienne d'au
moins 1 gramme
de ladite composition de complément alimentaire englobe une quantité d'au
moins 2, 3, 4, 5, 6,
7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, ou 20 grammes de ladite
composition de
complément alimentaire. Une quantité d'au plus 100 grammes de ladite
composition de
complément alimentaire englobe une quantité d'au plus 100, 99, 98, 97, 96, 95,
94, 93, 92, 91,
90, 89, 88, 87, 86, 85, 84, 83, 82, 81, 80, 79, 78, 77, 76, 75, 74, 73, 72,
71, 70, 69, 68, 67, 66,
65, 64, 63, 62, 61, 60, 59, 58, 57, 56, 55, 54, 53, 52, 51 grammes de ladite
composition de
complément alimentaire.
La présente invention est en outre illustrée par les exemples suivants.
EXEMPLES
Exemple 1 : Protocole de fabrication d'une composition de complément
alimentaire
(produit brut de fermentation de Monascus sur riz cuit à la vapeur)
Du riz incollable (par exemple du riz incollable commercialisé sous les
marques Uncle
Ben's ou Lustucru@) est additionné d'eau de robinet, et laissé à macérer
pendant une nuit à
la température de +4 C. Puis, l'excès d'eau est éliminé, par exemple par
passage de la
composition macérée solide/liquide à travers un tamis de taille de maille
adaptée.
Le riz macéré est stérilisé, par passage dans une autoclavage à 121 C pendant
15 min.
Après refroidissement, jusqu'à température ambiante (20 C à 25 C), le riz
macéré et stérilisé
est inoculé avec un morceau de gélose d'une culture de Monascus ruber et
l'ensemble est
homogénéisé afin de bien répartir les spores de Monascus ruber dans l'ensemble
de la masse
du riz macéré et stérilisé.
Le mélange de riz et de Monascus ruber riz est ensuite incubé dans des
conditions en
aérobie à la température de 30 C et à l'obscurité pendant une durée de 2 à 3
semaines. Le
mélange en cours de fermentation aérobie in vitro est agité quotidiennement
durant les 3
premiers jours d'incubation.
Le mélange obtenu à la fin de la période de deux à trois semaines de
fermentation
aérobie peut être utilisé tel quel comme complément alimentaire, ou bien être
séché
préalablement à son utilisation.

Exemple 2: Effets in vitro d'une composition de complément alimentaire sur la
production de métabolites par des archaea méthanogènes.

A. Matériel et Méthodes
L'effet d'un extrait de riz fermenté par une souche sélectionnée de Monascus
sp.,
préparé conformément à l'exemple 1, sur la fermentation ruminale, en
particulier sur la
production de méthane, a été étudié in vitro en utilisant un système de
fermentation séquentiel
par lots.


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Trois moutons munis de canules du rumen, recevant une alimentation à base de
foin
deux fois par jour, ont été utilisés comme donneurs de contenu ruminai. Le
contenu ruminai
des trois animaux a été prélevé le matin avant le repas, filtré à travers un
tissu avec une taille
de maille de 400 pm de diamètre pour obtenir la phase liquide, et mélangés en
quantité égale.
Soixante-quinze millilitres de ce liquide ruminai de mélange a été additionné
de 300 ml de
solution tampon anaérobique (Welter & Pilgrim, Br. J. Nutr. 32:341-51. 1974).
Une fraction
aliquote (5 ml) de cette solution liquide ruminai-tampon a été ensuite
transféré dans des tubes
de Hungate sous atmosphère de C02 contenant 100 2 mg de foin de luzerne.
Chaque tube a
été additionné avec, respectivement : (i) 100 pi de l'extrait de Monascus, ou
(ii) monacoline K
pure, (iii) une solution d'éthanol à 25% (v/v) ou (iv) de l'eau (voir tableau
1 ci-dessous). Les
tubes ont été incubés à 39 C sous agitation pour 48 h. Chaque traitement a
été faite en triple.
Tableau 1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Traitements Solutions
(100 pi/tube)
...............................................................................
....................................
1 Extrait Monascus 1 mg/ml monacolin éq.
2 Monacoline K 1 mg/ml monacoline
3 Témoin éthanol 25% d'éthanol
4 Témoin eau ddH 2 0

La concentration finale en monacoline K dans les tubes de fermentation est de
20 g / ml

Après 48 h d'incubation, 2 ml de chacun des triplicat de chaque traitement ont
été
melangés, et 1,5 ml de ce mélange utilisés pour inoculer 3 nouveaux tubes de
Hungate
contenant 3,5 ml de tampon, 100 mg de foin de luzerne.
Les tubes sont ensuite additionnés de 100 l des différents traitements (Cf
tableau 1 ci-
dessus), et les tubes ont été à nouveau incubés à 39 C sous agitation pendant
une durée
additionnelle de 48 h. Cette procédure a été répétée une seconde fois.
A la fin de chaque période de 48 h, la production de gaz, les concentrations
en méthane
et en acides gras volatiles issues de la fermentation ont été mesurées.
B. Résultats
Les résultats sont présentés dans le Tableau 2 ci-dessous.


WO 2011/117552 15 PCT/FR2011/050642
Tableau 2

Gaz Méthane Acétate Propionate Butyrate
(ml) mol AGV totaux (mmol.I) (mmol.I) (mmol.I
1 transfert
Extrait Monascus 7 21.5 1.6 162.0 7.7 106.5 8.6 76.6 5.7 19.3 2.6 7.5
0.4`
Monacoline K à 20 g/mI 21.9 0.3 162.5 22.9 96.3 2.1 69.9 1.5 16.7 0.4 6.1
0.1
Témoin éthanol 22.0 0.2 155.9 4.5 98.3 1.4 71.0 0.5 17.0 0.5 6.6 0.3
Témoin eau 27.1 0.1 132.0 23.3 90.0 1.2 60.3 0.8 18.5 0.3 6.6 0.1
2 transfert
Extrait Monascus 7 16.8 0.4` 24.6 37.0 77.8 5.5 48.3 3.6 23.3 1.1 5.0
0.7
Monacoline K à 20 g/mI 17.8 0.5 16.2 17.0 76.5 7.4 49.1 3.8 19.7 2.8 5.9
0.7
Témoin éthanol 18.8 1.7 57.8 48.6 86.3 17.2 58.9 12.3 19.1 3.3 6.1 1.0
Témoin eau 19.9 0.0 79.3 4.0 95.0 1.1 60.8 1.1 23.5 0.2 6.5 0.2
3 transfert
Extrait Monascus 7 18.2 0.1 ` 12.8 10.4 90.6 1.6 50.8 1.0* 32.1 0.5` 5.4
0.2*
Monacoline K à 20 g/mI 19.2 0.4 59.1 9.4 95.1 11.5 57.3 6.9 28.5 3.5 6.6
1.0
Témoin éthanol 20.3 0.3 90.2 3.1 101.1 2.9 64.9 2.4 25.7 0.5 6.9 0.1
Témoin eau 30.1 0.2 83.1 17.7 100.1 4.5 61.7 2.4 26.9 1.7 6.6 0.5

Exemple 3 : Evaluation in vitro d'un complément alimentaire selon l'invention
préparé à
partir d'un produit brut de fermentation de Monascus sur blé stérilisé
1. Préparation du complément alimentaire
Une composition alimentaire selon l'invention est préparée à partir d'un
produit de
fermentation de Monascus sur blé concassé, tamisé puis stérilisé à 120 C
pendant 30 min
selon un protocole analogue à celui de l'exemple 1.
L'étape de stérilisation permet d'éliminer les souches microbiennes présentes
initialement dans le substrat qui pourraient entraver le développement de
Monascus.
Après refroidissement, le blé stérilisé est inoculé avec du son de blé
préalablement
fermenté (30 C durant 4 j) avec la même espèce de Monascus.
L'ensemble est homogénéisé afin de bien répartir les spores de Monascus dans
l'ensemble de la masse du blé stérilisé.
Le mélange obtenu est ensuite incubé dans des conditions partielles
d'anaérobie à la
température de 30 C et à l'obscurité pendant une durée de 2 à 3 semaines. Le
milieu de
fermentation est agité quotidiennement durant les 3 premiers jours
d'incubation.
Le mélange obtenu à la fin de la période de deux à trois semaines de
fermentation peut
être utilisé tel quel comme complément alimentaire, ou bien être séché
préalablement à son
utilisation.

2. Evaluation du complément alimentaire
L'effet in vitro du complément alimentaire obtenu par culture de Monascus sur
la
production de métabolites par les archaea méthanogènes a été évalué selon un
protocole
analogue à celui décrit dans l'exemple 2 (ajout de 100 I d'extrait du milieu
de fermentation de
Monascus) à part que le temps d'incubation entre deux transferts est de 24 h
et non 48 h. A titre
de comparaison, deux expériences témoin ont été mises en oeuvre :


WO 2011/117552 16 PCT/FR2011/050642

= Expérience témoin 1 : ajout de 100 l d'eau à la place de l'extrait du
milieu de
fermentation de Monascus
= Expérience témoin 2 : ajout de 100 l d'un extrait d'un substrat blé qui
n'a pas été
en contact avec Monascus à la place de l'extrait du milieu de fermentation de
Monascus
A la fin de chacune des périodes d'incubation de 24 h, la production de gaz et
les
concentrations en méthane ont été mesurées.
De manière remarquable, on observe aux temps +48h et +72h une diminution
significative des quantités de méthane produites par incubation du liquide
ruminai en présence
1o du complément alimentaire selon l'invention par rapport aux expériences
témoins. Plus
précisément, les quantités de méthane produites en présence du complément
alimentaire selon
l'invention sont réduites d'un facteur 2 et d'un facteur 4, à +48 h et à +72h
respectivement, par
rapport aux expériences témoins. De manière remarquable, on n'observe pas de
différence
significative dans la production de méthane entre les deux expériences témoins
ce qui confirme
que la diminution des quantités de méthane observées pour le liquide ruminai
incubé en
présence du complément alimentaire résulte des métabolites formés par Monascus
à partir du
substrat à base de blé.

Exemple 4: Effets in vivo d'une composition de complément alimentaire sur la
production de métabolites par des ruminants.

A. Matériel et Méthodes
Un essai in vivo sur moutons a été réalisé pour valider l'intérêt de ce
concept. Six
moutons males adultes de race Texel ont été adaptés pendant plusieurs semaines
à un régime
d'entretien composé de foin et de riz (1 :1). Les animaux, d'un poids corporel
moyen de 63,5
4 kg ont reçu 1.2 kg d'aliment en matière sèche une fois par jour le matin.
Chaque animal a
reçu pendant 11 jours du riz fermenté produit dans notre laboratoire, avec un
retour au régime
initial pendant deux semaines.
La production de méthane a été mesurée quotidiennement avant et pendant le
traitement, mais aussi 2 semaines après le traitement. La concentration des
acides gras
volatiles du contenu ruminai a été également analysée par chromatographie en
phase gazeuse.
Le suivi des archaea méthanogènes et des bactéries totales a été mesuré par
les méthodes de
PCR quantitative. Les protozoaires ont été dénombres par microscopie.

B. Résultats
Les résultats sont présentés dans la Figure 1 et dans le Tableau 3 ci-dessous.
Les émissions journalières de méthane ont diminué en moyenne de 30% durant le
traitement (P < 0.05) (Tableau 3 et Figure 1). Les fermentations ont été
réorientées vers une
proportion accrue du propionate aux dépens de l'acétate. Chez ces animaux, le
traitement a


WO 2011/117552 17 PCT/FR2011/050642
entraîné une diminution significative du nombre des Archaea méthanogènes sans
modification
du nombre de bactéries et de protozoaires dans le rumen.

Tableau 3
Before Treatment Treatment Post-Treatment
w1 w2 w1 W2 SEM
Methane (L/day) 59.3 a 41.8 c 43.4 c 56.3 ab 48.0 bc 3.85
Total VFA ( mol/L) 73.4 b 61.8 c 75.3 b 94.4 a 89.6 a 3.84
Acetate (A, %) 70.7 b 59.8 c 63.6 b 66.0 a 67.4 a 3.84
Propionate (P, %) 12.6 b 17.9 ab 16.5 ab 15.7 a 15.6 ab 2.26
Butyrate (%) 13.1 16.5 15.7 13.8 12.9 1.32
Iso-acids (%) 2.5 b 3.1 b 2.0 b 3.0 a 2.5 b 0.27
A:P 5.8 a 3.5 b 4.0 b 4.6 ab 4.3 ab 0.38

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Drawings 2012-09-25 1 23
Description 2012-09-25 17 1,034
Cover Page 2012-11-27 1 28
PCT 2012-09-25 9 341
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