Language selection

Search

Patent 2814932 Summary

Third-party information liability

Some of the information on this Web page has been provided by external sources. The Government of Canada is not responsible for the accuracy, reliability or currency of the information supplied by external sources. Users wishing to rely upon this information should consult directly with the source of the information. Content provided by external sources is not subject to official languages, privacy and accessibility requirements.

Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2814932
(54) English Title: CONNECTOR FOR SUSPENDED METAL CEILING FRAMEWORK AND CEILING EMPLOYING SAME
(54) French Title: CONNECTEUR POUR OSSATURE METALLIQUE DE PLAFOND SUSPENDU ET PLAFOND L'UTILISANT
Status: Granted
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • E04B 9/06 (2006.01)
  • E04B 9/08 (2006.01)
  • E04B 9/12 (2006.01)
(72) Inventors :
  • LILLETTE, MATTHIEU (France)
  • RIGGI, PHILIPPE (France)
  • TUROT, XAVIER (France)
(73) Owners :
  • PLAFOMETAL (France)
(71) Applicants :
  • PLAFOMETAL (France)
(74) Agent: FASKEN MARTINEAU DUMOULIN LLP
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2019-05-14
(86) PCT Filing Date: 2011-10-28
(87) Open to Public Inspection: 2012-05-03
Examination requested: 2016-10-19
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2011/000580
(87) International Publication Number: WO2012/056127
(85) National Entry: 2013-04-16

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
10 04283 France 2010-10-29

Abstracts

English Abstract

This connector for a ceiling framework made up of profile sections crossing one another at right angles is intended for connecting these various profile sections by being fitted to the ends of certain profile sections which fit into apertures pierced in the other profile sections. It comprises two parts, a primary clip (10) and a secondary clip (11), these two parts being associated with one another via a meltable means capable of melting at the temperature of a fire in order to separate said two parts. In a fire, the secondary clips (11) become detached thus allowing the primary clips (10) to fit more deeply into the apertures of the profile sections, making it possible to absorb the expansions due to the heat of the fire and keep the framework and the ceiling sections it supports in place. The invention applies to the field of building construction.


French Abstract

Ce connecteur pour ossature de plafond formée de profilés entrecroisés perpendiculairement les uns aux autres, est destiné à connecter ces différents profilés en équipant les extrémités de certains profilés qui s'engagent dans des lumières percées dans les autres profilés. Il comprend deux parties, un clip primaire (10) et un clip secondaire (11), ces deux parties étant associées l'une à l'autre par un moyen fusible apte à fondre à la température d'un incendie pour séparer lesdites deux parties. Lors d'un incendie les clips secondaires (11) se détachent autorisant alors l'enfoncement plus important des clips primaires (10) dans les lumières des profilés, ce qui permet d'encaisser les dilatations dues à la chaleur de l'incendie et de maintenir en place l'ossature et les dalles de plafond qu'elle soutient. L'invention s'applique au domaine de la construction de bâtiments.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


17

Revendications
1- Connecteur pour ossature de plafond formée de profilés principaux
et de profilés secondaires ou entretoises, destiné à assurer la connexion
entre eux
selon le système Harpon , caractérisé en ce qu'il comprend deux parties, un
clip primaire et un clip secondaire, associées l'une à l'autre par un moyen
fusible
apte à fondre à la température d'un incendie pour faire se séparer lesdites
deux
parties.
2- Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le clip
primaire possède une encoche allongée sur sa périphérie permettant un jeu dans

la connexion, le clip secondaire possédant une zone pleine ou pied disposé en
regard de l'encoche et qui la comble quand les clips primaire et secondaire
sont
associés, limitant le jeu autorisé par l'encoche du clip primaire.
3- Connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'encoche
a une longueur de l'ordre de la demi-dilatation des profilés secondaires ou
entretoises qui se produirait en cas d'incendie.
4- Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce que les clips primaires et secondaires sont de compositions,

épaisseurs, traitements, différents en vue d'être chacun adapté à des
fonctions
différentes, le clip primaire étant en un métal de forte résistance mécanique
et
d'épaisseur de l'ordre de 0,4 mm pour garantir la solidité mécanique du
plafond,
le clip secondaire étant en un métal de l'ordre de 0,3 mm d'épaisseur et de
forte
limite élastique qui lui permet d'exercer un effet ressort.
5- Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,
caractérisé en ce que le clip secondaire est une pièce tridimensionnelle
conférant
une épaisseur au connecteur lorsque les deux clips et sont associés, cette
épaisseur pouvant être réduite sous contrainte du fait de l'élasticité du clip

secondaire.

18

6- Connecteur selon la revendication 5, caractérisé en ce que le clip
secondaire possède une partie avant et une partie arrière, ladite partie avant
étant
partiellement séparée de la partie arrière par une fente et pliée par rapport
à elle
pour s'écarter de son plan d'un angle, notamment de 15 à 25°, étant en
forme pour
que son avant extrême soit rapproché du plan de la partie arrière et ayant une
forme effilée sur son avant extrême.
7- Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce que le clip primaire possède dans la zone arrière de sa face

intérieure non associée au clip secondaire une protubérance à arête vive apte
à
constituer une butée vue de l'arrière dudit clip primaire et au contraire à
pente
douce vue du sens opposé et possède aussi dans sa zone avant un évidement, les

emplacements respectifs de la protubérance et de l'évidement étant tels que
deux
clips primaires disposés tête-bêche avec leurs deux faces exemptes de clip
secondaire l'une contre l'autre se connectent l'un à l'autre par ancrage de
l'arête
vive de la protubérance de l'un dans l'évidement de l'autre.
8- Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,
caractérisé en ce que son clip secondaire possède des moyens de blocage dans
les
profilés, notamment un bord abrupt d'une protubérance vue du côté arrière
dudit
clip, le côté avant de la même protubérance étant au contraire en pente douce
ou
évoluant progressivement.
9- Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,
caractérisé en ce que la partie avant extrême du clip secondaire est en
retrait par
rapport à la partie avant correspondante du clip primaire.
10- Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9
précédentes, caractérisé en ce que dans la région de l'avant du clip
secondaire du
connecteur des bossages sont présents sur la face du clip primaire où est fixé
le
clip secondaire et leurs sommets sont plus proéminents que la surface libre de

l'avant extrême du clip secondaire.

19

11- Ossature métallique pour plafond comportant des profilés
principaux et des profilés secondaires ou entretoises connectés entre eux par
des
connecteurs, caractérisée en ce que les connecteurs sont selon l'une
quelconque
des revendications 1 à 10 et sont identiques aux deux extrémités des profilés
sur
lesquelles ils sont fixés.
12- Ossature selon la revendication 11, caractérisée en ce que les
connecteurs sont engagés dans des lumières des profilés, lesdites lumières
ayant
une forme sensiblement en double trapèze, recevant les connecteurs de deux
entretoises adjacentes alignées, la largeur des lumières et l'épaisseur des
connecteurs composés de leur clip primaire et de leur clip secondaire étant
telles
que la somme des deux épaisseurs des deux connecteurs est supérieure à la plus

grande largeur de la lumière en l'absence de pression mais que cette épaisseur

est réductible par pression sur les clips secondaires élastiques.
13- Ossature métallique selon la revendication 12, caractérisée en ce
que deux connecteurs étant engagés tête bêche dans une même lumière, lesdits
deux connecteurs sont connectés l'un à l'autre par une protubérance de l'un
accrochée dans un évidement de l'autre et réciproquement, cet accrochage étant

actif du fait de la pression exercée par les clips secondaires élastiques sur
les
parois latérales de la lumière qui maintient les deux connecteurs appliqués
l'un
contre l'autre.
14- Ossature métallique selon l'une quelconque des revendications 11 à
13, caractérisée en ce que deux connecteurs étant engagés tête bêche dans une
même lumière, lesdits deux connecteurs sont bloqués dans la lumière par les
moyens de blocages appartenant aux clips secondaires et constitués par le bord

arrière abrupt des protubérances, cet accrochage étant actif du fait de la
pression
exercée par les clips secondaires élastiques sur les parois latérales de la
lumière.

20

15- Ossature métallique selon l'une quelconque des revendications 11
à 14, caractérisée en ce que deux entretoises dans le prolongement l'une de
l'autre, connectées par leurs connecteurs bloqués dans une lumière sont
déconnectables en pressant le clip secondaire élastique de l'un des
connecteurs
et en élevant l'entretoise associée audit clip secondaire pressé, opérant
ainsi une
rotation qui sépare les accrochages entre les protubérances et les évidements
des
deux connecteurs.
16- Ossature métallique selon l'une quelconque des revendications 11
à 15, caractérisée en ce qu'elle possède un jeu d'interconnexion qui n'est pas

supérieur à 0,1 ou 0,2 mm en période hors incendie.
17- Application de l' ossature selon 1 ' une quelconque des
revendications 11 à 16 à la réalisation de plafonds acceptables dans des zones

sismiques, caractérisée en ce qu'elle résiste à des tractions supérieures à 80
kilos.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
1
Connecteur pour ossature métallique de plafond suspendu
et plafond l'utilisant
La présente invention se rapporte à un système d'ossature métallique
porteuse pour plafond suspendu ou faux plafond de bâtiment et plus
précisément elle concerne les connecteurs permettant d'assembler les
éléments de cette ossature.
Un plafond suspendu ou faux plafond est composé d'un treillis de
profilés métalliques formant une ossature porteuse et de dalles reposant
dans chaque maille de cette ossature. L'ossature métallique est
généralement suspendue au plafond principal du gros oeuvre par des
suspentes.
De façon habituelle le treillis de profilés métalliques est formé de
profilés principaux porteurs faisant toute la longueur du local à équiper ou
solidarisés de manière à couvrir cette longueur, en principe parallèles et de
profilés secondaires ou entretoises, en principe parallèles entre eux et
perpendiculaires aux profilés principaux. Ces entretoises sont en tronçons
de la longueur de l'espacement entre les profilés principaux et ils sont
reliés aux profilés principaux, voire connectés avec les entretoises alignées
adjacentes. La liaison entre profilés principaux et profilés secondaires,
voire la liaison entre profilés secondaires, se fait grâce à des orifices ou
lumières percés dans les profilés principaux d'une part et grâce à des
connecteurs d'autre part, disposés en extrémité des tronçons de profilés
secondaires et pénétrant dans les lumières des profilés principaux pour s'y
accrocher, voire pour s'interconnecter avec les connecteurs des profilés
secondaires alignés des espaces inter profilés principaux adjacents.
Dans toute la suite il conviendra de prendre les expressions faux
plafond ou plafond suspendu dans un sens large et l'invention concernera
tous les cas de plafonds portés par une ossature métallique, qu'il y ait
plafond principal ou pas, que l'ossature soit suspendue au gros uvre ou
attachée différemment, par exemple reposant sur des supports, que les
différents profilés de l'ossature soient parallèles ou pas.
Sont connus, notamment par le document de brevet EP1724407, des
systèmes où les connecteurs sont de simples crochets en extrémité des
entretoises, qui pénètrent dans les lumières des profilés principaux et

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
2
viennent s'y ancrer. Parfois cette forme en crochet est réalisée dans la
matière de l'entretoise sans qu'il ait besoin d'un connecteur rapporté à
l'extrémité de l'entretoise. Ces systèmes ne prévoient pas d'interconnexion
entre les connecteurs de deux entretoises alignées contiguës. Les
connexions sont sans jeu sauf éventuellement un jeu faible de l'ordre de
0,1/0,2 mm destiné à encaisser les écarts dimensionnels dus aux tolérances
de fabrication et ainsi éviter que des écarts par rapport aux dimensions
nominales ne s'additionnent, rendant les connexions impossibles ou
entraînant une modification du maillage nominal avec l'impossibilité d'y
insérer les dalles de plafond. Ce sont les systèmes dits Hook on .
Sont également connus, notamment par les documents de brevets
EP1640523, EP1553239 et EP857243, d'autres systèmes dits à Harpon
ou Stab-in dans lesquels la connexion se fait en plantant l'extrémité de
l'entretoise équipée de son connecteur dans la lumière du profilé principal
par un mouvement perpendiculaire audit profilé principal ressemblant à un
coup de poignard, réalisant ainsi en un seul temps l'ancrage dans le profilé
principal et la liaison avec l'entretoise adjacente. La forme du connecteur
peut aussi être réalisée directement dans la matière de l'extrémité de
l'entretoise, mais il est le plus souvent préféré un connecteur rapporté qui
peut ainsi être en un métal plus dur et donc plus apte à résister au coup
de poignard de la connexion. Dans ces systèmes à Harpon est prévu
un moyen anti retour afin que les connecteurs entrés dans la lumière d'un
profilé ne puissent pas en ressortir. Ces moyens anti retour sont divers : ils

peuvent être une découpe d'un coin de métal réalisée dans le connecteur
qui vient se bloquer dans la lumière ; ils peuvent être un ressaut sur la
périphérie du connecteur suivi d'une échancrure dans laquelle se bloque la
partie supérieure de la lumière,... Ces systèmes à Harpon permettent
généralement l'interconnexion entre les connecteurs de deux entretoises
alignées engagées dans une même lumière. Egalement dans ces systèmes
à Harpon la connexion est pratiquement sans jeu sauf éventuellement
0,1/0,2 mm pour absorber les possibles écarts de fabrication.
Chacun des deux systèmes look on et Stab-in a aussi été
perfectionné en vue d'améliorer la tenue au feu des ossatures métalliques.
A la chaleur d'un incendie les parties métalliques se dilatent et en
l'absence de moyens préventifs l'ossature se déforme, le faux plafond
n'est plus étanche, puis les connexions se rompent, ce qui entraîne la chute
des dalles du faux plafond et ne permet plus d'empêcher l'élévation de
température du plafond principal. Concernant les profilés principaux il est
usuel de les équiper de zones ou de jonctions aptes à se déformer et à se
plier de façon contrôlée pour encaisser l'allongement, comme décrit dans

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
3
le document de brevet FR2569747. S'agissant des entretoises le problème
est différent dans la mesure où toute une ligne d'entretoises est constituée
d'une pluralité de tronçons séparés et qu'il n'est pas possible d'appliquer
la même solution que pour les profilés principaux sauf à équiper ainsi
chaque tronçon mais dans ce cas la correction apportée n'est pas adaptée à
la longueur du tronçon. En outre la solution de zone à pliage ou
déformation contrôlée n'entre en fonctionnement qu'à partir d'une poussée
relativement forte et avant cela ce seront les connexions qui auront été
endommagées ou les entretoises qui se seront déformées.
Pour essayer de remédier à ce problème d'incendie, le document de
brevet EP1724407 a décrit un système Hook on avec des connecteurs
métalliques en extrémité des entretoises, enrobés d'une matière plastique
qui forme les éléments et les butées nécessaires au positionnement correct
et à l'accrochage dans les profilés principaux, c'est-à-dire sans jeu excessif
et empêchant que ledit connecteur ne s'enfonce trop loin dans le profilé
principal à température normale d'usage. Ce revêtement de plastique fond
lors d'un incendie, libérant ainsi le connecteur de ses éléments et butées en
plastique qui le positionnaient, lui permettant alors d'entrer plus loin dans
la lumière du profilé principal pour encaisser l'allongement du à la
dilatation et évitant ainsi les déformations de l'ossature métallique qui
auraient entraîné sa chute avec la conséquence que l'incendie n'est alors
plus contenu par le plafond suspendu et qu'il devient libre de se propager.
L'enrobage en plastique n'est pas compatible avec les exigences de
solidité mécanique et de précision de positionnement en temps normal. En
particulier il est difficile de respecter les préconisations anti-sismiques
qui
aux USA demandent une résistance à la traction et à la compression d'au
moins 180 pounds, soit environ 80 kg avec un désalignement maximum de
5 . Ce système étant Hook on , il n'a pas d'interconnexion entre deux
entretoises alignées et il en résulte qu'une traction ne peut pas se répartir
sur la totalité des connexions de toute une ligne d'entretoises mais affecte
seulement la connexion proche du point où s'exerce la traction, laquelle ne
résiste pas et fait se décrocher l'ossature.
Est également connu le document de brevet US 3 294 428 proposant
un assemblage qui possède des pièces de liaison entre ses différentes
portions d'entretoises disposées entre des profilés porteurs, aptes à
coulisser dans un évidement longitudinal en extrémité des entretoises
lorsque la chaleur d'un incendie a fait fondre des cales fusibles intercalées
dans la fixation des pièces de liaison sur les entretoises. Ainsi lors d'un
incendie, la fixation serrée des pièces de liaison devient lâche, la
dilatation
des entretoises peut avoir lieu sans être restreinte par des points de liaison

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
4
fixes. Cependant même avec son système anti incendie cet assemblage
n'est pas satisfaisant dans la mesure où il ne profite pas de la sécurité
d'accrochage et de la praticité des systèmes look on ou à Harpon .
En outre ses systèmes d'accrochage différents pour chaque extrémité
d'entretoise compliquent l'assemblage et ne sont pas conçus pour une
précision élevée ; ce qui les rend encore plus incompatibles avec les
exigences d' auj ourd'hui.
La demanderesse confrontée au problème de la tenue au feu et de la
dilatation qui en résulte et recherchant en même temps un système
satisfaisant les préconisations anti-sismiques, vise un positionnement
mécanique précis et une solidité supérieure qui sont incompatibles avec
l'utilisation de matière plastique.
Elle vise aussi un système procurant une rapidité, une facilité et un
confort de pose, apte en outre à permettre un contrôle de la bonne
connexion sans perte de temps.
Pour cela l'invention propose un connecteur pour ossature de plafond
formée de profilés principaux et de profilés secondaires ou entretoises
entrecroisés, à monter sur les entretoises, destiné à assurer la connexion
entre les différents profilés selon le système Harpon caractérisé en ce
qu'il comprend deux parties, un clip primaire et un clip secondaire,
associées l'une à l'autre par un moyen fusible apte à fondre à la
température d'un incendie pour faire se séparer lesdites deux parties.
Le moyen fusible est une brasure fondant à une température qu'on
peut choisir en fonction des besoins et qui généralement est choisie
inférieure à 300 C.
Le clip primaire possède une forme, notamment une encoche allongée
sur sa périphérie, permettant un jeu dans la connexion correspondant à la
variation dimensionnelle des profilés à encaisser en cas d'incendie, le clip
secondaire possédant une zone pleine disposée en regard de l'encoche et
qui la comble quand les clip primaire et secondaire sont associés.
Les deux constituants du connecteur proposé sont métalliques et de
compositions et/ou d'épaisseurs et/ou de traitements différents en vue de
répartir les différentes fonctions du connecteur entre eux, chacun étant
adapté à des fonctions spécifiques différentes, en vue aussi d'introduire des
fonctions supplémentaires ou de mieux les exercer, notamment un contrôle
sonore de la bonne connexion.
Le clip primaire est en une composition et en une épaisseur aptes à
assurer la solidité mécanique du plafond et à permettre une interconnexion,
le clip secondaire étant en une composition et en une épaisseur aptes à

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
assurer la précision de position, à limiter les mouvements d'avance ou de
recul dans le profilé, à apporter d'autres fonctions liées à son élasticité.
De façon à permettre la connexion de deux connecteurs opposés le
clip primaire de chaque connecteur possède un évidement et est muni sur
5 l'une de ses faces d'une protubérance, ladite protubérance étant sur la face

exempte de clip secondaire, la protubérance de l'un des connecteurs étant
destinée à se bloquer dans l'évidement du connecteur opposé, réalisant
ainsi leur connexion.
Pour protéger le clip secondaire de tout heurt qui serait susceptible de
le détériorer, l'avant du connecteur possède des bossages sur la face du
clip primaire où est fixé le clip secondaire et leurs sommets sont plus
proéminents que la surface libre de l'avant du clip secondaire.
L'association des deux clips permet de concilier deux exigences
normalement incompatibles : l'extrême précision d'assemblage résultant
d'une absence de jeu ou d'un jeu très réduit et la possibilité d'encaisser des

dilatations importantes comme celles qui se produisent lors d'un incendie
en pouvant disposer d'un jeu qui cette fois ci doit être important.
Cette possibilité de faire appel à deux pièces différentes permet une
plus grande qualité et une plus grande facilité d'assemblage, une plus
grande solidité de connexion,... que dans un système avec connecteur en
une seule pièce qui ne pourra que de réaliser des compromis pour essayer
de satisfaire des exigences incompatibles
L'invention propose également une ossature métallique pour plafond.
L'invention indique également comment démonter un assemblage de
profilés principaux/entretoises connectés
L'invention permet la réalisation d'ossatures pour plafond avec des
jeux en temps normal d'utilisation c'est-à-dire hors incendie, qui sont nuls
ou faibles, ne dépassant pas alors 0,2 et même 0,1 mm, tout en pouvant
encaisser les dilatations du fait d'un incendie.
L'invention s'applique à la réalisation de plafonds conformes aux
préconisations anti-sismiques prescrivant une tenue à la traction et à la
compression d'au moins 180 pounds soit approximativement 80 kg.
L'invention sera maintenant décrite plus en détail en se référant aux
figures jointes qui représentent :
-Figure 1 : une portion du treillis d'une ossature métallique pour
plafond suspendu,
-Figure 2 : une vue plus détaillée d'une portion de profilé porteur et
de deux entretoises destinées à s'y connecter équipées de leurs connecteurs
selon l'invention,

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
6
-Figure 3: une vue éclatée au niveau d'une connexion de deux
entretoises équipées chacune d'un connecteur en deux parties avec un
profilé principal, comprenant une vue 3A d'une extrémité d'entretoise
avec une partie de son connecteur, une vue 3B de l'extrémité de
l'entretoise opposée avec une partie de son connecteur, une vue 3C avec la
seconde partie de connecteur destinée à compléter la vue 3A, une vue 3D
avec la seconde partie de connecteur destinée à compléter la vue 3B, une
vue 3E montrant le profilé principal destiné à être connecté avec les deux
entretoises de 3A et 3B,
-Figure 4: un connecteur complet avec ses deux parties assemblées
vu sur chacune de ses deux faces, 4A étant une vue de sa face libre c'est-à-
dire non accolée à l'entretoise et 4B étant une vue de sa face opposée
destinée à être accolée à l'entretoise
La figure 1 représente le treillis d'une ossature métallique 1 constituée
d'une part de profilés principaux 2, parallèles, accrochés par des suspentes
3 à une structure principale non représentée, en général le plafond d'une
pièce ou d'un étage d'immeuble, constituée d'autre part de profilés
secondaires ou entretoises 4 parallèles entre eux, perpendiculaires aux
profilés principaux 2 et connectés aux profilés principaux à chaque endroit
repéré par un cercle sur la figure. Dans les mailles du treillis de cette
ossature métallique 1 sont disposées des dalles 5 au format des mailles,
destinées à former un faux plafond à distance d'un plafond principal non
représenté. Dans une variante, courante parce qu'elle réduit le nombre de
suspentes à régler pour bien équilibrer l'ossature métallique 1 et donc
réduit en même temps les coûts, lorsque les charges à supporter ne sont pas
lourdes on augmente l'espacement des profilés porteurs 2 et on utilise des
entretoises plus longues adaptées à ce plus grand espacement, qui sont
elles mêmes entretoisées par des entretoises 4 de longueur normale
disposées dans la direction des profilés porteurs 2. Cet autre montage est
classique pour des dalles 5 de 60cm x 60 cm: on espace alors les profilés
porteurs de 120 cm, on les entretoise avec des entretoises disposées
perpendiculairement allongées à 120cm, lesdites entretoises allongées
étant elles-mêmes entretoisées par des entretoises 4 de la longueur normale
de 60 cm disposées cette fois parallèlement aux profilés porteurs 2, afin
de constituer des mailles d'ossature métallique 1 de 60 x 60. Cette
variante n'est pas représentée sur la figure 1.
Sur la figure 2 on retrouve une portion de profilé principal 2 vu d'en
dessous et des éléments de deux entretoises 4 (4a et 4b), l'élément 4a étant

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
7
déjà connecté avec le profilé principal 2 et l'élément 4b étant approché du
profilé principal 2 dans le prolongement de la partie d'entretoise adjacente
4a, du côté opposé à l'élément 4a, en vue de la connexion. Les profilés
principaux 2 et les profilés secondaires ou entretoises 4 ont globalement
une section en forme de T inversé, le support des dalles 5 de faux plafond
se faisant par la semelle formant les ailes du T des profilés principaux 2 et
des entretoises 4 et l'accroche des profilés principaux 2 par les suspentes 3,

non représentées sur cette figure 2, se faisant par le pied du T des profilés
principaux 2, lesdites suspentes étant accrochées dans des trous non
représentés percés dans ces pieds de T ou étant accrochées autrement par
un accessoire adapté à la forme du T et non représenté. Les profilés
principaux 2 sont aussi percés périodiquement dans leur partie formant le
pied du T, de lumières 7 destinées à la connexion avec les extrémités des
entretoises 4. En vue de cette connexion chaque extrémité d'entretoise 4
est équipée d'un connecteur 8 solidarisé avec ladite entretoise 4,
notamment à l'aide de soyages ou rivets 9. Sur cette figure 2 on voit
l'entretoise 4a disposée derrière le profilé principal 2 et dont le connecteur

passé au travers d'une lumière 7, -auquel sera donnée la référence 8a
puisque associé à l'entretoise 4a-, ressort sur la face avant visible du
profilé principal 2. Pour favoriser le support des entretoises 4 par les
profilés principaux 2 la semelle des entretoises est légèrement repliée à son
extrémité, lui permettant ainsi de recouvrir sur 2 ou 3 mm environ la
semelle du profilé 2 pour s'y appuyer.
Dans la mesure où l'on réalise une ossature métallique 1 selon la
variante évoquée précédemment avec certaines entretoises 4 disposées
parallèlement aux profilés principaux 2 qui viennent se connecter à
d'autres entretoises disposées perpendiculairement, la connexion reste
identique dans son principe et dans son fonctionnement: les entretoises
disposées parallèlement aux profilés porteurs 2 sont équipées de
connecteurs à leurs extrémités et elles viennent pénétrer dans des lumières
identiques aux lumières 7 évoquées ci-dessus pour s'y connecter, mais
percées cette fois dans les profilés secondaires ou entretoises qui leur sont
perpendiculaires et qui vont les supporter. L'interconnexion avec le
connecteur 8 de l'autre entretoise parallèle aux profilés principaux et
contiguë à cette première entretoise se fait exactement de la même façon,
que la lumière 7 soit dans un profilé principal 2 ou dans du profilé à
entretoise. Puisque la connexion est identique dans cette variante où les
profilés principaux et les entretoises ne sont plus systématiquement
perpendiculaires les uns aux autres, nous ne reviendront plus dans la suite

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
8
de l'exposé sur cette variante, étant entendu qu'elle fait aussi intégralement

partie de l'invention.
La figure 3 montre plus en détail les mêmes éléments que la figure 2.
Comme précédemment, les références de ces éléments seront affectées
d'indices a (respectivement b) selon que ces éléments seront attachés à une
entretoise 4 affectée de l'indice a (respectivement b). Cette figure 3 est
composée de 5 parties :
3A qui montre une extrémité d'entretoise 4a disposée sur la droite de
la figure et sur laquelle est montée la première partie 10a d'un connecteur
8a, première partie appelée par la suite clip primaire 10a,
3B qui montre une extrémité d'entretoise 4b disposée sur la gauche de
la figure, sur laquelle est montée la première partie 10b, ou clip primaire
10b, d'un connecteur 8b. Cette entretoise 4b est destinée à venir dans
l'alignement de l'entretoise 4a,
3C qui montre la seconde partie 1 la d'un connecteur 8a, seconde
partie appelée par la suite clip secondaire 11a,
3D qui montre la seconde partie 1 lb appelée par la suite clip
secondaire 11 b d'un connecteur 8b,
3E est une vue schématique d'un profilé principal 2 percé d'une de
ses lumières 7 destinée à recevoir les deux connecteurs opposés 8a et 8b
pour solidariser les deux entretoises 4a et 4b avec ce profilé principal et
pour les connecter ensemble.
Les connecteurs 8a et 8b sont identiques. Chaque entretoise 4 est
équipée d'un même connecteur 8 à chacune de ses extrémités, fixé sur
l'une des faces du pied du T de l'entretoise à l'une des extrémités, fixé sur
l'autre face à l'autre extrémité. Ainsi, le connecteur 8a montré est fixé sur
la face avant visible de l'entretoise 4a alors que l'autre connecteur 8 non
représenté à l'autre extrémité de la même entretoise 4a sera sur la face
opposée non visible. Identiquement, le connecteur 8b est sur la face arrière
non visible de l'entretoise 4b alors qu'à l'autre extrémité non représentée
de la même entretoise 4b le connecteur 8, également non représenté, est
sur la face avant comme le connecteur 8a.
Conformément à l'invention, chaque connecteur 8 comprend deux
parties: un clip primaire 10 qui est fixé par exemple par soyages ou rivets
sur l'extrémité de l'entretoise 4 et un clip secondaire 11 fixé sur le clip
primaire 10 par un moyen fusible à une température basse, notamment
choisie inférieure à 300 C, adaptée aux conditions d'utilisation du faux
plafond. Le moyen fusible est par exemple une brasure à l'étain.

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
9
Le clip primaire 10 assure la solidité du repos de l'entretoise 4 sur le
profilé principal 2 et la solidité de l'interconnexion avec le connecteur 8 de

l'entretoise adjacente dans le même alignement. Il est également conçu
pour résister au pliage et pouvoir demeurer dans l'alignement de
l'entretoise malgré les efforts subis, en particulier pouvant résulter de son
insertion dans la lumière 7 du profilé principal 2 sans trop de précaution
par un geste du type coup de poignard . Pour cela il est en un matériau
garantissant cette solidité. Un acier d'épaisseur d'environ 0.4 mm avec
une résistance mécanique élevée est bien adapté. Pour éviter sa corrosion,
il est avantageusement couvert d'un revêtement protecteur du type
électrozingué, bichromaté ou galvanisé. Comme déjà dit, ce clip primaire
10 est destiné à être solidement solidarisée avec l'extrémité de son
entretoise 4, par exemple par des soyages ou rivets 9, de préférence non à
l'aplomb l'un de l'autre pour augmenter encore la solidité de la fixation du
connecteur sur le profilé. Ce clip primaire est monté sur son entretoise de
façon à dépasser de l'extrémité de ladite entretoise sensiblement dans les
proportions illustrées sur la figure 3. Il possède une face avant arrondie
formant sensiblement un demi cercle pour faciliter son insertion dans une
lumière 7 du profilé principal 2, même lorsqu'il est présenté avec une
inclinaison par rapport audit profilé principal 2 selon un angle aussi élevé
que 10 ou même 20 . Aux extrémités de l'arc de cercle l'arrondi avant 12
se termine par deux encoches, l'une 13 sur le sommet du clip primaire 10
et l'autre 14 plus large à la partie inférieure, l'encoche 14 étant légèrement
décalée par rapport à l'encoche 13 en étant plus éloignée de l'avant arrondi
12 que l'encoche 13. L'encoche 14 est allongée et sa longueur détermine la
le jeu voulu pour absorber la dilatation des profilés en cas d'incendie. Lors
d'un incendie la température peut atteindre progressivement les alentours
de 1000 C et c'est donc la température à laquelle seront soumises les
différentes parties de l'ossature métallique. Le coefficient de dilatation de
l'acier étant autour de 12 10' une entretoise de 1200 mm de longueur va
donc se dilater de 14 mm environ soit 6 mm à encaisser de chaque côté sur
chacun des connecteurs aux deux extrémités de l'entretoise. Une entretoise
de 600 mm ne se dilatera que de 7 mm soit 3,5 mm à encaisser par chaque
connecteur. Compte tenu du fait que la totalité de la dilatation n'aura pas à
se reporter sur les connecteurs aux deux extrémités, compte tenu du léger
ramollissement de l'ensemble du système, on peut considérer qu'un jeu de
4 ou 5 mm, donc une longueur d'encoche 14 de 5mm, voire 4 mm, sera
suffisante pour des connecteurs disposés aux deux extrémités d'entretoises
de 1200 mm. A fortiori ce jeu conviendra pour des connecteurs équipant

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
des entretoises plus courtes, notamment de 600 mm. En outre, compte tenu
du fait que l'acier des clips primaires est beaucoup plus dur que le métal
des profilés, s'il y avait une dilatation légèrement plus importante il y
aurait un léger poinçonnage du profilé par le clip primaire avant que
5 l'ossature ne se déforme. Une encoche 14 plus longue de 7, 8 voire même
10 mm, qui permet un débattement plus important en cas d'incendie après
que le clip secondaire 11 se soit détaché est possible, même si cet
allongement peut fragiliser un peu le clip primaire. De toute façon dans le
cas d'un tel allongement, si nécessaire, on peut compenser cette possible
10 fragilisation en jouant sur divers moyens, parmi lesquels ceux déjà
évoqués tels que l'épaisseur, la nature du métal, les renforts comme des
plis, des nervures, ...
La hauteur maximale du clip primaire 10 au niveau de la fin de son
arrondi et juste avant l'encoche 13 est de l'ordre de la hauteur de la
lumière 7 ou à peine inférieure d'environ 0.1 mm ou 0,2 mm. Succédant à
l'encoche 13 sur la partie supérieure du clip primaire 10 est prévue une
entaille 15 séparée de l'encoche 13 par un ressaut 16 arrondi, puis limitée
par un bord vertical 17. C'est à l'endroit de ce bord vertical 17 que le clip
primaire 10 prend sa hauteur maximale substantiellement plus importante
que la hauteur de la lumière 7. Le clip primaire 10 est percé en son centre
de deux évidements, 18 proche de l'avant 12 et 19 plus en arrière. La zone
séparant ces deux évidements 18 et 19 est emboutie à proximité de
l'évidement 19 de façon à créer une protubérance 20 sur la face du clip
primaire 10 en contact avec l'entretoise. Sur le clip primaire 10b montré
figure 3B, la face en contact avec l'entretoise est la face visible, c'est
donc
sur cette face qu'apparaît la protubérance 20. Le clip primaire 10 est
également pourvu de moyens tels des plis, des nervures ou joncs, tel le
jonc longitudinal 21 représenté, le rigidifiant et lui conférant de
l'épaisseur. L'avant de ce clip primaire 10 possède aussi deux bossages 22,
23 apparaissant sur la face du clip primaire 10 non destinée à être en
contact avec l'entretoise. Ainsi sur la figure 3A ces bossages 22, 23 sont
sur la face visible ; au contraire sur le clip primaire 10b de la figure 3B,
ces
bossages sont sur la face non visible et dans la mesure ils sont réalisés par
emboutissage, apparaîtront sur la face visible deux légers creux qui sont
la marque des bossages et qui portent les mêmes références 22, 23.
Les figures 3C et 3D montrent des clips secondaires 11 a et 11 b qui
constituent chacun le second composant d'un connecteur 8a et
respectivement 8b. Les clips secondaires 1 la et 1 lb sont identiques et
destinés à être associés à leurs clips primaires respectifs 10a et 10b en
étant

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
11
fixés sur chacune des faces libres desdits clips primaires, c'est-à-dire
celles
destinées à ne pas être en contact avec leurs entretoises, respectivement 4a
et 4b. Préférentiellement, les clips secondaires sont en acier. Comme déjà
dit, chaque clip secondaire est associé à son clip primaire 10 par une
brasure, fondant à une température adaptée aux conditions qui risquent
d'être rencontrées, en particulier une température inférieure à 300 C et en
général autour de 200-250 C, réalisée par exemple par chauffage avec une
résistance électrique ou par laser ou par induction. Les clips secondaires 11
sont mécaniquement moins résistants que les clips primaires 10, leur
épaisseur est plus faible que celle desdits clips primaires 10 : une épaisseur

de l'ordre de 0.3 mm convient pour un acier ayant une haute résistance
élastique, ce qui confère à ces clips secondaires 11 une élasticité
recherchée lors de la connexion et pour la solidité de la connexion. Pour
éviter leur corrosion, un revêtement type galvanisé ou électrozingué est
appliqué. Un clip secondaire lite! que montré sur les figures 3C et 3D est
une pièce ayant une forme tridimensionnelle. Par exemple le clip
secondaire 11 est coupé par une fente 30 sur les deux tiers de sa hauteur
environ, séparant ainsi une partie arrière 31 et une partie avant 32. La
partie avant 32 est écartée du plan de la partie arrière 31 d'un angle de 15 à
25 ; elle est effilée sur son avant extrême 33 et conformée pour être
rapprochée du clip principal et donc du plan de sa partie arrière 31, afin de
favoriser son passage au travers des lumières 7. Cette partie avant 32
possède une protubérance 34 dont l'évolution est progressive et en pente
douce quand on glisse le doigt dessus en allant de l'avant vers l'arrière du
clip secondaire et qui au contraire est abrupte et crée une butée quand on
glisse le doigt dans l'autre sens de l'arrière vers l'avant. Selon un mode de
réalisation cette protubérance 34 est une aile qui résulte d'un pli vers
l'extérieur du dessus de cette partie avant 32 et dont la largeur augmente
progressivement en allant de l'avant vers l'arrière pour s'arrêter
brusquement et former une butée vue du sens arrière/avant. Selon un autre
mode de réalisation cette protubérance 34 est formée par un enfoncement à
partir de la face opposée qui crée une dénivellation qui s'élève
progressivement en pente douce quand on glisse le doigt dessus en allant
de l'avant vers l'arrière, cette pente étant interrompue par une fente qui
forme une arête abrupte et une butée quand on glisse le doigt en sens
inverse. Une protubérance 35 bombée en sens inverse de celui de la
protubérance 34 est créée dans la partie arrière 31 du clip secondaire par
une fente et deux plis. Comme dit précédemment, ce clip secondaire 11 est
solidarisé au clip primaire 10 par l'arrière de son pied 36, la zone de sa
partie arrière 31 située en dessous de la protubérance 35, de telle sorte que

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
12
ledit pied 36 de ce clip secondaire situé sous la fente 30 qui est une partie
pleine, vienne combler l'encoche basse 14 du clip primaire 10 dans le sens
de sa longueur et même pour ce qui est de la hauteur, descende plus bas
que les bords de ladite encoche 14. Ainsi, lorsque le clip secondaire 11 est
fixé sur un clip primaire 10, le bord avant de ce pied 36 constitue une
butée en fin du bas de l'arrondi 12 à l'avant du clip primaire 10.
Lorsque solidarisés ensemble, le clip primaire 10 et le clip secondaire
11 constituent un ensemble en trois dimensions du fait de la partie avant 32
du clip secondaire écartée dont l'épaisseur est relativement importante
quand aucune contrainte n'est exercée sur cette partie avant 32 écartée,
mais qui peut être réduite sous contrainte. Les formes, dimensions et
conformation du clip secondaire 11 sont telles qu'une fois assemblé avec
son clip primaire 10, la pointe effilée 33 de la partie avant 32 du clip
secondaire est légèrement en retrait d'environ 1 mm de l'avant extrême de
l'arrondi 12 du clip primaire. Egalement ladite pointe effilée 33 est
positionnée entre les deux bossages 22 et 23 du clip primaire 10 et le
sommet de ces deux bossages dépasse en hauteur la surface libre de cette
pointe, la protégeant ainsi de tout heurt lors de l'opération de connexion.
La figure 3E montre une portion de profilé principal 2 avec une
lumière 7. Les lumières 7 ont globalement une forme de losange ou plus
précisément de double trapèze, les deux trapèzes étant superposés, de
hauteur égale à la hauteur maximale de la portion avant arrondie 12 du clip
primaire 10 des connecteurs. La largeur maximale de la lumière 7 est telle
qu'elle peut laisser pénétrer deux connecteurs 8 disposés tête bêche, leurs
deux portions 32 écartées mais élastiques étant aptes à s'aplatir pour se
rapprocher du plan des portions 31 des clips secondaires.
Sur les deux vues 4A et 4B de la figure 4 on retrouve un connecteur 8
complet comportant ses deux parties constitutives assemblées, son clip
primaire 10 et son clip secondaire 11. La vue 4A montre la face libre du
connecteur qui reste visible lorsque qu'il est assemblé en extrémité d'une
entretoise. On retrouve sur cette vue 4A les éléments du connecteur 8 déjà
montrés, à savoir essentiellement le clip primaire 10 et disposé en
applique par rapport audit clip primaire 10 le clip secondaire 11, les deux
étant comme déjà dit solidarisés ensemble par un moyen fusible tel une
brasure. Dans la partie arrière du clip primaire 10 on distingue les deux
trous qui recevront les soyages ou rivets 9. On aperçoit bien l'arrondi 12
de la partie avant du clip primaire 10, ses bossages 22 et 23, l'un des deux
évidements 18, 19, en l'occurrence celui référencé 18 qui se trouve le plus

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
13
en avant, le jonc 21 destiné à accroître la rigidité, l'encoche 13 puis
l'entaille 15 sur la bordure haute du clip primaire 10. Concernant le clip
secondaire 11, on repère son positionnement relativement au clip primaire
avec sa partie avant 32 pliée pour s'écarter du plan de sa partie arrière
5 31 et en même temps du plan principal du clip primaire 10; on voit
également grâce à la perspective de cette vue 4A comment sa pointe effilée
33 se positionne entre les deux bossages 22 et 23 du clip primaire 10,
comment elle est rapprochée du plan du clip primaire 10 et comment elle
forme par pliage la protubérance 34 avec un bord en pente douce. Sur
10 cette même figure 4A on distingue aussi le pied 36 du clip secondaire 11
qui bouche l'encoche 14 du clip primaire 10, laquelle n'est donc pas
visible sur cette vue 4A. Ainsi la longueur de l'encoche 14 se trouve
comblée par le clip secondaire 11, ce qui a pour effet de réduire et même
supprimer le jeu autorisé pour un connecteur connecté dans la lumière d'un
profilé.
La figure 4B montre l'autre face du connecteur 8, celle qui est
destinée à être accolée à l'entretoise 4. On y reconnaît la forme globale du
connecteur et en particulier du clip primaire 10 essentiellement visible sur
cette face, les deux trous pour fixation sur l'entretoise par soyages ou
rivets 9, la marque du jonc 21 en creux sur cette face, les évidements 18 et
19, l'encoche 14, la protubérance 20, ainsi que des parties du clip
secondaire 11 associé visibles au travers de l'évidement 19 et de
l'évidement 18 ou débordant du clip primaire, notamment la pointe 33 de
la partie effilée de l'avant 32 du clip secondaire et la protubérance 35 de sa
partie arrière constituée d'une fente et de deux plis.
L'invention a été décrite avec une encoche 14 en partie basse de la
périphérie du clip primaire 10 mais une configuration avec l'encoche en
partie haute est également couverte par l'invention. Dans cette variante le
clip secondaire est alors disposé de façon à pouvoir combler cette encoche.
Quand on fabrique une ossature pour faux plafond, le système tel que
décrit précédemment fonctionne comme expliqué ci-après. Tout d'abord,
les profilés principaux 2 sont disposés parallèlement les uns aux autres et
ancrés au plafond par les suspentes 3. Ensuite, les extrémités des
entretoises porteuses des connecteurs 8 sont poignardées dans les
lumières 7 à espacements réguliers. Pour faciliter l'enfoncement au bon
endroit dans la multitude des lumières 7 des profilés principaux et éviter de
devoir recompter le nombre de lumières 7 devant séparer deux entretoises
voisines, un marquage des lumières est pratiqué, notamment par gravure,
jet d'encre ou autre, avec comme période de la série des signes marqués, le

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
14
module des dalle 5 (les modules courants sont de 600, 625, 675 mm). Par
exemple, si le module de la dalle contient six lumières, elles seront
numérotées par une séquence 1,2,3,4,5,6, cette séquence se reproduisant
ensuite en face des lumières suivantes le long du profilé primaire 2.
L'installateur qui aura connecté le profilé secondaire ou entretoise 4 sous
le numéro par exemple 3 devra simplement connecter les autres entretoises
4 parallèles entre elles sous le même numéro, évitant ainsi tout comptage
unitaire des lumières. Les séquences sont écrites dans le sens gauche vers
droite sur chaque face du profilé primaire 2 avec le même numéro de
départ à chaque extrémité gauche de ce profilé primaire 2. Ainsi si sur une
face on lit 1,2,3,4,5,6, I...../ 1,2,3,4,5,6 de gauche à droite, en tournant
le
profilé de 180 autour d'un axe vertical passant par son centre, on lira sur
l'autre face la même chose de gauche à droite. Cette situation est rendue
nécessaire par le fait que le profilé 2 peut être monté en séquence avec une
rotation de 180 par rapport à cet axe vertical sans que cela modifie le
résultat du montage obtenu.
Lorsqu'un connecteur 8 en bout d'une entretoise 4 est enfoncé dans
une lumière 7, son entrée puis sa pénétration sont facilitées du fait que
l'extrémité avant du clip primaire 10 qui la première prend contact avec
un profilé principal 2 est arrondie ce qui évite au connecteur de tomber
trop bas dans la lumière 7 et aussi à la semelle de l'entretoise 4 de heurter
celle du profilé principal perpendiculaire 2, du fait enfin que l'extrémité
effilée de l'avant 32 du clip est rapprochée de la partie avant arrondie du
clip primaire 10. Aucun heurt de la partie avant 32 effilée du clip 11 n'est
possible avec soit les parois de la lumière soit l'autre connecteur destiné à
entrer dans la même lumière 7, dans la mesure où elle est protégée par les
deux bossages 22 et 23 qui l'encadrent, qui sont plus proéminents que
ladite partie effilée et dans la mesure où elle est plus courte que le clip
primaire 10. L'enfoncement dans la lumière 7 se poursuivant, la face
externe de l'avant du clip 11 contacte le bord latéral de la lumière 7, puis
se sont les bords de la protubérance 34 qui, s'appuyant sur le bord de la
lumière 7, forcent la partie avant 32 élastique à effet ressort du clip
secondaire à légèrement s'aplatir ; puis l'enfoncement progressant encore,
simultanément l'encoche 13 du clip primaire 10 du connecteur vient se
bloquer dans la partie haute extrême de la lumière 7 et la protubérance 34
dépasse la paroi latérale de la lumière 7. Du fait de l'élasticité de la
partie
avant de la partie avant 32 du clip et des bords abrupts de ce côté de la
protubérance, le connecteur se trouve bloqué et interdit de marche arrière.
Le haut de la lumière est alors bloqué dans l'encoche 13 et la partie basse
de l'arrondi de la face avant 12 du clip primaire 10 est très proche de la

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
lumière. Le connecteur et l'entretoise qui lui est attachée sont alors
bloqués dans la lumière 7. Le profilé principal supporte l'entretoise et
même sans aucun autre support à l'autre bout, l'entretoise tient en porte à
faux. Juste avant le blocage, le pli en pente douce de la protubérance 34
5 frotte contre la paroi latérale de la lumière 7, contraignent la partie
avant
élastique 32 du clip à s'aplatir progressivement et à l'instant du blocage
parce que le bord de la protubérance 34 est subitement dépassé, la partie
élastique 32 du clip se détend et produit alors un son métallique, un
clic , qui constitue l'information de validation du bon encliquetage du
10 connecteur dans la lumière 7. Ce clic résulte du caractère métallique
et
des propriétés élastiques du clip.
Quand la seconde entretoise 4 à aligner avec la première déjà mise en
place est présentée sur l'autre face du profilé principal 2 et commence à
pénétrer dans la lumière 7, les deux faces des connecteurs 8 exemptes de
15 clips glissent l'une contre l'autre. L'avancée de cette seconde entretoise
et
son blocage dans la lumière 7 se produit comme expliqué pour la première
entretoise. En plus, les deux entretoises s'interconnectent. Les deux
portions élastiques des clips 11 coopérant avec les bords latéraux de la
lumière 7 maintiennent les deux connecteurs en pression l'un contre
l'autre. Les butées formées par les protubérances 20 sont en appui contre la
paroi avant de l'évidement 18 du connecteur opposé. La résistance de
l'acier des clips primaires 10 des connecteurs étant élevée, la pression
élastique des clips secondaires s'exerçant, les joncs 21 ayant un
encombrement qui les fait appuyer sur les parois latérales de la lumière 7,
tout cela maintient fermement les connecteurs attachés l'un à l'autre par
leurs protubérances 20 et leurs évidements 18.
S'il y a besoin, pour enlever le connecteur lorsqu'il est seul dans la
lumière 7, il faut presser d'une main sur la partie élastique 32 du clip
secondaire 11 et dégager ainsi la partie latérale de la lumière 7 de la butée
que constitue la protubérance 34.
Pour retirer un connecteur lorsqu'il est déjà interconnecté avec son
homologue parallèle et en vis-à-vis dans la lumière 7, il faut presser d'une
main sur la partie élastique 32 et exercer un mouvement de rotation vers le
haut de l'entretoise ainsi tenue autour de l'axe que constitue le profilé
principal, afin que la protubérance 20 s'échappe de son contact avec le trou
18, ceci étant amorcé au début de la rotation par le fait que le bossage
supérieur 22 déborde sur le trou 18, ce qui lui permet de monter plus
facilement sur la protubérance 20 du connecteur en vis-à-vis. Ce
démontage se fait sans effort et sans aucune détérioration des connecteurs
ou des profilés.

CA 02814932 2013-04-16
WO 2012/056127 PCT/FR2011/000580
16
L'ossature métallique ainsi créée est capable de résister à des tractions
importantes supérieures à 80 kilos, à des vibrations diverses, ce qui évite
sa détérioration en cas de telles vibrations et ce qui la rend utilisable dans

des zones sismiques. Ces performances élevées résultent de
l'interconnexion entre deux entretoises alignées au niveau de leurs
connecteurs respectifs engagés dans une même lumière qui permet une
répartition de l'effort de traction sur toutes les connexions avec les
profilés
principaux le long de chaque ligne d'entretoise, résultent aussi de la
solidité de ces connexions due à la solidité du métal des clips primaires, à
l'effet ressort des clips secondaires qui presse les deux clips primaires
connectés l'un contre l'autre pour les maintenir bien connectés, à l'absence
ou quasi absence de jeu en utilisation normale.
En cas d'incendie, les clips secondaires 11 solidarisés à leurs clips
primaires 10 se détachent dès 200-250 C. Il en résulte que le pied 36 des
clips secondaires libère l'encoche 14 et que la butée 35 qui bloquait l'avant
du clip primaire du connecteur opposé cesse son blocage. Sous la poussée
longitudinale résultant de la dilatation due à l'incendie, les connecteurs
progressent un peu plus dans les lumières 7, les ressauts 16 des clips
primaires 10 des connecteurs ne constituent plus un obstacle à la
progression dans la mesure où les encoches 14 compensent la hauteur
desdits ressauts 16. Les lumières 7 se retrouvent alors au niveau de
l'entaille 15 sur le dessus du clip primaire 10 et de l'encoche 14 sur le
dessous du même clip primaire 10. Entaille 15 et encoche 14 ont chacune
une certaine longueur, de l'ordre de 4 ou 5 mm, qui autorise un
enfoncement plus important des connecteurs dans les lumières si bien que
la dilatation peut se poursuivre sans risque pour l'intégrité et la solidité
de
l'ossature qui reste alors bien en ligne évitant ainsi la chute des dalles 5
et
protégeant ainsi la structure et le plafond supérieur.
Le fait de constituer le connecteur en deux parties permet de mieux
spécialiser chaque partie en choisissant sa composition, son traitement, sa
forme sans limitation due à l'autre partie.
Grâce à la combinaison du clip primaire autorisant un jeu relativement
important avec le clip secondaire réduisant ce jeu pour le fonctionnement
en temps normal, l'absorption des dilatations en cas d'incendie est possible
sans altérer la stabilité, la précision, la fixité, qui sont nécessaires pour
une
bonne esthétique.
Le jeu d'interconnexion aussi faible que 0,2 et même 0,1 mm est ainsi
possible. Ce faible jeu est aussi intéressant à préserver pour encaisser les
éventuels écarts de fabrication des profilés et éviter que ces écarts ne
s'empilent et ne fassent dériver le module du plafond.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

For a clearer understanding of the status of the application/patent presented on this page, the site Disclaimer , as well as the definitions for Patent , Administrative Status , Maintenance Fee  and Payment History  should be consulted.

Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date 2019-05-14
(86) PCT Filing Date 2011-10-28
(87) PCT Publication Date 2012-05-03
(85) National Entry 2013-04-16
Examination Requested 2016-10-19
(45) Issued 2019-05-14

Abandonment History

There is no abandonment history.

Maintenance Fee

Last Payment of $263.14 was received on 2023-09-19


 Upcoming maintenance fee amounts

Description Date Amount
Next Payment if standard fee 2024-10-28 $347.00
Next Payment if small entity fee 2024-10-28 $125.00

Note : If the full payment has not been received on or before the date indicated, a further fee may be required which may be one of the following

  • the reinstatement fee;
  • the late payment fee; or
  • additional fee to reverse deemed expiry.

Patent fees are adjusted on the 1st of January every year. The amounts above are the current amounts if received by December 31 of the current year.
Please refer to the CIPO Patent Fees web page to see all current fee amounts.

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $400.00 2013-04-16
Registration of a document - section 124 $100.00 2013-06-07
Registration of a document - section 124 $100.00 2013-06-07
Registration of a document - section 124 $100.00 2013-06-07
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2013-10-28 $100.00 2013-10-07
Maintenance Fee - Application - New Act 3 2014-10-28 $100.00 2014-10-06
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2015-10-28 $100.00 2015-10-07
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2016-10-28 $200.00 2016-09-26
Request for Examination $800.00 2016-10-19
Maintenance Fee - Application - New Act 6 2017-10-30 $200.00 2017-09-25
Maintenance Fee - Application - New Act 7 2018-10-29 $200.00 2018-09-26
Final Fee $300.00 2019-03-27
Maintenance Fee - Patent - New Act 8 2019-10-28 $200.00 2019-10-02
Maintenance Fee - Patent - New Act 9 2020-10-28 $200.00 2020-10-07
Maintenance Fee - Patent - New Act 10 2021-10-28 $255.00 2021-09-20
Maintenance Fee - Patent - New Act 11 2022-10-28 $254.49 2022-09-19
Maintenance Fee - Patent - New Act 12 2023-10-30 $263.14 2023-09-19
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
PLAFOMETAL
Past Owners on Record
None
Past Owners that do not appear in the "Owners on Record" listing will appear in other documentation within the application.
Documents

To view selected files, please enter reCAPTCHA code :



To view images, click a link in the Document Description column. To download the documents, select one or more checkboxes in the first column and then click the "Download Selected in PDF format (Zip Archive)" or the "Download Selected as Single PDF" button.

List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

If you have any difficulty accessing content, you can call the Client Service Centre at 1-866-997-1936 or send them an e-mail at CIPO Client Service Centre.


Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2013-04-16 2 102
Claims 2013-04-16 3 188
Drawings 2013-04-16 3 93
Description 2013-04-16 16 1,159
Representative Drawing 2013-04-16 1 32
Cover Page 2013-06-26 1 58
Claims 2016-10-19 6 277
Examiner Requisition 2018-01-25 4 250
Amendment 2018-07-13 13 659
Claims 2018-07-13 4 176
Final Fee 2019-03-27 1 34
Representative Drawing 2019-04-15 1 16
Cover Page 2019-04-15 1 52
Assignment 2013-06-07 4 151
PCT 2013-04-16 12 475
Assignment 2013-04-16 5 141
Prosecution-Amendment 2016-10-19 15 701