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Patent 2822394 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2822394
(54) English Title: SELF-REGULATED PRODUCTION, UNDER SUBMERGED CONDITIONS, OF A GAS GENERATED BY CHEMICAL REACTION BETWEEN A LIQUID AND A SOLID; ASSOCIATED DEVICE
(54) French Title: PRODUCTION AUTOREGULEE, EN CONDITION IMMERGEE, D'UN GAZ GENERE PAR REACTION CHIMIQUE ENTRE UN LIQUIDE ET UN SOLIDE; DISPOSITIF ASSOCIE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • B01J 7/02 (2006.01)
  • C01B 3/06 (2006.01)
(72) Inventors :
  • GONTHIER, GILLES (France)
  • YVART, PIERRE (France)
  • PERUT, CHRISTIAN (France)
(73) Owners :
  • HERAKLES (Not Available)
(71) Applicants :
  • HERAKLES (France)
(74) Agent: ROBIC
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2011-12-28
(87) Open to Public Inspection: 2012-07-05
Examination requested: 2016-10-31
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2011/053201
(87) International Publication Number: WO2012/089984
(85) National Entry: 2013-06-19

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
1061374 France 2010-12-30

Abstracts

English Abstract

The present invention relates to a process for the self-regulated production as a function of the demand, under submerged conditions, of a gas (G), said gas (G) being generated by a chemical reaction between a liquid (L) and a solid (S) (hydrogen generated by hydrolysis of a metal hydride, for example) and not being polluted between the generation thereof and the delivery thereof. The present invention also relates to a device (1) suitable for the implementation of said process.


French Abstract

La présente invention concerne un procédé pour la production autorégulée en fonction de la demande, en condition immergée, d'un gaz (G), ledit gaz (G) étant généré par une réaction chimique entre un liquide (L) et un solide (S) (hydrogène généré par hydrolyse d'un hydrure métallique, par exemple) et n'étant pas pollué entre sa génération et sa délivrance. Elle a également pour objet un dispositif (1) convenant à la mise en uvre dudit procédé.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


19
REVENDICATIONS
1. Procédé de production, autorégulée en fonction de la
demande, d'un gaz (G), ledit procédé étant mis en uvre en condition
immergée et comprenant :
- l'immersion dans un liquide (L), susceptible de réagir avec un
solide (S) pour produire ledit gaz (G), d'un réservoir (3 ; 31) renfermant
un chargement (6 ; 61) dudit solide (S); ledit chargement (6 ; 61) étant
agencé en partie supérieure du volume interne dudit réservoir (3 ; 31) au-
dessus d'un volume tampon libre (v) de tout chargement ; ledit réservoir
(3 ; 31) ayant en sa partie basse au moins une ouverture (9 ; 91)
convenant à la pénétration dudit liquide (L) dans ledit volume tampon
libre (v) et en sa partie haute au moins un orifice (8 ; 81) convenant à
l'évacuation de gaz (G0, G) ;
- la pénétration dudit liquide (L) dans ledit volume tampon libre
(v) via ladite au moins une ouverture (9 ; 91) et la montée en niveau
dudit liquide (L) dans ledit volume interne dudit réservoir (3 ; 31) avec
évacuation du gaz initialement présent (G0) dans ledit réservoir (3 ; 31)
par ledit au moins un orifice (8 ; 81) ;
- la génération de gaz (G) par réaction dudit solide (S) au
contact dudit liquide (L), la remontée dudit gaz (G) dans ledit volume
interne dudit réservoir (3 ; 31) vers ledit au moins un orifice (8 ; 81) et
l'évacuation dudit gaz (G) via ledit au moins un orifice (8 ; 81) ; le niveau
dudit liquide (L) dans ledit réservoir (3 ; 31) évoluant de lui-même en
fonction de la différence entre le débit volumique de gaz généré et le débit
volumique de gaz évacué via ledit au moins un orifice (8 ; 81).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il
comprend le réglage de la pression du gaz (G) dans le réservoir par la
profondeur d'immersion dudit réservoir (3 ; 31) dans ledit liquide (L).

20

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il
comprend en outre la délivrance dudit gaz (G) évacué dudit réservoir
(3 ; 31) via ledit au moins un orifice (8 ; 81) en profondeur ou à la surface
dudit liquide (L) d'immersion.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce qu'il comprend en outre un pilotage du débit volumique
de gaz (G) évacué par variation commandée de la section dudit au moins
un orifice (8 ; 81).
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,
caractérisé en ce que ledit chargement solide (6 ; 61) comprend au moins
un bloc monolithique avec, éventuellement, au moins un canal
débouchant, des pastilles, en vrac ou arrangées, une mousse ou une
poudre.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,
caractérisé en ce que ledit chargement (6 ; 61) comprend un hydrure
métallique, avantageusement un borohydrure métallique, très
avantageusement du Mg(BH4)2 ou du NaBH4.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce que ledit liquide (L) consiste en de l'eau douce, de l'eau
de mer ou de l'eau oxygénée.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,
caractérisé en ce que ledit liquide (L) et ledit solide (S) conviennent pour
générer de l'hydrogène (12).
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,
caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre pour alimenter, en hydrogène, un
élément (11) choisi parmi les piles à combustibles, les brûleurs et les
turbines à combustion.


21

10. Dispositif (1), destiné à être immergé, pour la génération
autorégulée en fonction de la demande, en condition immergée, d'un gaz,
caractérisé en ce qu'il comprend un réservoir (3 ; 31), présentant :
- une chambre haute (5 ; 51) renfermant, dans son volume interne, de
façon stable, un chargement solide (6 ; 61) et étant munie d'au moins un
orifice (8 ; 81) convenant à l'évacuation de gaz ;
- une chambre basse (4 ; 41), ladite chambre basse (4 ; 41) étant
délimitée par une paroi fixe (4a) ou mobile (41a ; 41b) et munie d'au
moins une ouverture (9 ; 91) destinée à la pénétration de liquide en son
volume interne ;
lesdites chambres haute (5 ; 51) et basse (4 ; 41) communicant entre
elles, en étant avantageusement contiguës.
11. Dispositif (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce
que ledit au moins un orifice (8 ; 81) est à section variable commandée.
12. Dispositif (1) selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en
ce que, avant son immersion, ladite au moins une ouverture (9 ; 91)
ou(et) ledit au moins un orifice (8 ; 81) est(sont) fermé(s) par un(des)
opercule(s).
13. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 10 à
12, caractérisé en ce que, avant son immersion, ladite chambre basse (41)
est escamotée ; sa paroi (41a), souple en forme de chaussette, étant
avantageusement repliée autour de la chambre haute (51) et apte à se
déployer ou sa paroi (41b) étant avantageusement retenue autour de la
chambre haute (51) et apte à coulisser le long de ladite chambre haute
(51).
14. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 10 à
13, caractérisé en ce que ledit au moins un orifice (8) est prolongé par un
tuyau de délivrance (7) du gaz généré.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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i
Production autorégulée, en condition immergée, d'un gaz généré par
réaction chimique entre un liquide et un solide ; dispositif associé
La présente invention concerne un procédé pour la production
autorégulée en fonction de la demande, en condition immergée, d'un gaz,
ledit gaz étant généré par une réaction chimique entre un liquide et un
solide (hydrogène généré par hydrolyse d'un hydrure métallique, par
exemple) et non pollué entre sa génération et sa délivrance. Elle a
également pour objet un dispositif convenant à la mise en oeuvre dudit
procédé.
Un domaine plus particulièrement concerné par la présente
invention est celui de l'alimentation en hydrogène de brûleurs flottants,
brûleurs ayant par exemple une fonction de signalisation ou de cible
thermique. Un autre domaine concerné est celui de l'alimentation en
hydrogène d'une pile à combustible flottante ou immergée. L'alimentation
en hydrogène de brûleurs ou de piles à combustible requiert un hydrogène
de grande pureté. On vise ainsi à optimiser les rendements de réaction
(réactions mises en oeuvre avec ledit hydrogène) et à limiter la pollution
susceptible de détériorer le brûleur ou la pile. De façon générale, toute
application, notamment en milieu maritime, nécessitant une alimentation
régulée en gaz de grande pureté (gaz produit par une réaction entre un
liquide et un solide) est concernée par la présente invention.
Le contrôle de la réaction d'hydrolyse d'un solide pour générer
un débit régulé (à la demande) de gaz avec délivrance dudit gaz généré
sans introduction de pollution en son sein est un problème technique que
l'homme du métier a jusqu'à présent abordé au moyen de dispositifs plus
ou moins complexes avec des résultats plus ou moins satisfaisants.
Le brevet US 4,155,712 décrit un générateur miniature
d'hydrogène pour alimenter une pile à combustible comprenant un

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réservoir d'eau alimentant une première chambre d'eau en contrebas,
elle-même en communication via une membrane avec une deuxième
chambre contenant un hydrure métallique. Cette deuxième chambre est
reliée au dispositif consommateur d'hydrogène. Cette membrane,
perméable au gaz, permet à la vapeur d'eau de transiter de la première
chambre vers la deuxième chambre pour réagir avec l'hydrure métallique
et ainsi produire par hydrolyse de l'hydrogène. L'équilibrage des pressions
entre les deux chambres pilote la hauteur d'eau dans la première
chambre, et donc la quantité de vapeur d'eau transitant de la première
chambre vers la deuxième chambre, ce qui permet de réguler le débit
d'hydrogène produit par hydrolyse (de l'hydrure métallique par la vapeur
d'eau) en fonction de la demande. Le procédé de régulation de la
production d'hydrogène est donc basé sur l'équilibrage des pressions entre
deux chambres via une membrane et nécessite un réglage complexe et
difficilement maîtrisable. Il n'est pas adapté à un fonctionnement en
immersion, ni à la production d'hydrogène sous pression.
Des dispositifs de gonflage de ballons flottants au moyen de
générateurs d'hydrogène solides immergés existent par ailleurs. Le brevet
GB 1 172 691 et la demande de brevet FR 2 297 077 décrivent de tels
dispositifs. Ces dispositifs présentent des structures complexes avec
ressort ou clapet. En leur sein, la réaction solide/liquide, mise en oeuvre
avec une quantité contrôlée de liquide, est menée avec un grand contact
solide/liquide - ledit solide étant noyé dans ledit liquide (et pouvant être
assimilé à un comprimé effervescent) - de sorte que le gaz généré est
aussi en grand contact avec ledit liquide. Ces dispositifs fonctionnent par
ailleurs sans autorégulation de la production de gaz. Cette problématique
de l'autorégulation de la production de gaz n'est pas abordée dans ces
documents, dans la mesure où le générateur de gaz (d'hydrogène) doit
juste produire le volume de gaz nécessaire au gonflage du ballon. Le

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brevet US 2,531,657 décrit lui un dispositif immergé de gonflage de ballon
fonctionnant avec autorégulation de la production du gaz de gonflage. Ce
dispositif comprend un conteneur dont la partie basse est perforée et sur
laquelle est disposé un chargement solide apte à générer du gaz par
hydrolyse. Ce conteneur est agencé à l'intérieur d'une cloche munie d'un
fond escamotable et d'une tubulure d'échappement de gaz dans sa partie
haute. Lorsque le dispositif selon ledit brevet US est immergé dans un
liquide, (après escamotage du fond de ladite cloche) ledit liquide pénètre
dans ladite cloche et entre en contact avec le chargement solide via les
perforations de la partie basse du conteneur. Le gaz produit par la
réaction entre le chargement solide et le liquide s'échappe par lesdites
perforations et remonte dans le haut de la cloche en traversant le liquide
contenu dans la cloche. Les turbulences ainsi créées par le passage du gaz
dans le liquide sont favorables à l'apport de liquide frais au contact du
chargement solide. Le gaz délivré par ce dispositif est susceptible, en
raison de sa traversée du liquide, de charrier des gouttelettes et/ou de la
vapeur du liquide ainsi que des impuretés solides (notamment lorsque le
liquide est de l'eau de mer), ce qui en soit n'est pas problématique pour
gonfler un ballon mais ne répond pas aux exigences de pureté de gaz
délivré pour alimenter un brûleur ou une pile à hydrogène.
Les brevets FR 554 247 et US 2 211 430 concernent des
générateurs d'acétylène comprenant un pain solide, disposé dans un
premier réservoir, entrant en réaction au contact d'un liquide, contenu
dans un second réservoir, ledit liquide pénétrant par gravité dans ledit
premier réservoir. Lorsque la demande en gaz diminue ou s'annule (par
action sur le robinet d'évacuation des gaz), la pression du gaz généré dans
le premier réservoir augmente et refoule le liquide dans le second
réservoir, stoppant ainsi la réaction. Ces générateurs ne sont pas
immergés. Leur architecture est similaire à l'architecture du dispositif selon

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le brevet US 2,531,657, les gaz produits s'échappant par le bas en
traversant le liquide.
L'art antérieur ne décrit donc pas de procédé ni de dispositif de
production, en condition d'immersion, autorégulée en fonction de la
demande, de gaz généré par hydrolyse d'un solide, avec délivrance dudit
gaz généré sans introduction de pollution en son sein (ladite délivrance
n'impliquant pas un contact excessif gaz/liquide)
En référence à ce problème technique, la Demanderesse
propose une solution innovante et performante. Ladite solution s'analyse
en termes de procédé et de dispositif et est remarquable par sa simplicité.
Selon un premier objet, la présente invention concerne un
procédé de production, autorégulée en fonction de la demande, d'un gaz
(G), ledit procédé étant mis en oeuvre en condition immergée et
comprenant :
- l'immersion dans un liquide (L), susceptible de réagir avec un
solide (S) pour produire ledit gaz (G), d'un réservoir renfermant un
chargement dudit solide (S) ; ledit chargement étant agencé en partie
supérieure du volume interne dudit réservoir au-dessus d'un volume
tampon libre de tout chargement ; ledit réservoir ayant en sa partie basse
au moins une ouverture convenant à la pénétration dudit liquide (L) dans
ledit volume tampon libre et en sa partie haute au moins un orifice
convenant à l'évacuation de gaz (GO, G) ;
- la pénétration dudit liquide (L) dans ledit volume tampon
libre (dans le volume interne dudit réservoir) via ladite au moins une
ouverture et la montée en niveau dudit liquide (L) dans ledit volume
interne dudit réservoir avec évacuation du gaz initialement présent (GO)
dans ledit réservoir par ledit au moins un orifice ;
- la génération de gaz (G) par réaction dudit solide (S) au
contact dudit liquide (L) (par réaction dudit solide (S) avec ledit liquide
(L)

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lorsque ledit liquide (L) est au contact avec ledit chargement de solide
(S)), la remontée dudit gaz (G) dans ledit volume interne dudit réservoir
vers ledit au moins un orifice et l'évacuation dudit gaz (G) via ledit au
moins un orifice ; le niveau dudit liquide (L) dans ledit réservoir évoluant
5 de lui-même en fonction de la différence entre le débit volumique de gaz
généré et le débit volumique de gaz évacué via ledit au moins un orifice.
Le débit volumique de gaz généré est fonction de la fraction du
chargement solide en contact (en réaction) avec le liquide. Le débit
volumique de gaz évacué est fonction de la pression hydrostatique dans le
réservoir et de la section du au moins un orifice d'évacuation (ainsi que
des caractéristiques physiques du gaz généré). La section dudit au moins
un orifice d'évacuation peut être constante ou variable (elle peut par
exemple être pilotée par un régulateur de débit ou un détendeur). Ainsi, la
demande en débit volumique de gaz peut correspondre simplement au
débit d'évacuation du gaz généré à travers le au moins un orifice
d'évacuation de section constante ou peut correspondre à un débit
volumique de gaz évacué imposé par un régulateur de débit ou par un
détendeur (pilotant la section du au moins un orifice).
On comprend bien évidemment que, de par sa structure et/ou
son positionnement (son agencement) dans le réservoir, le chargement
permet la circulation du liquide (L) et des gaz (GO, G) dans le réservoir ;
lesdits gaz (GO, G) circulant du bas vers le haut au sein dudit réservoir.
Il ressort d'ores et déjà des propos ci-dessus, que le procédé de
l'invention présente l'avantage certain de limiter le contact du gaz généré
et du liquide, en faisant remonter ( directement ) ledit gaz dans le
réservoir en direction du au moins un orifice d'évacuation. Ledit gaz
généré, pour sa délivrance, ne traverse pas le volume tampon rempli de
liquide, et évite ainsi de se charger excessivement en ledit liquide, sous la
forme de vapeur et/ou de gouttelettes, ainsi qu'en d'impuretés (contenues

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dans ledit liquide). Le procédé de l'invention permet donc de délivrer avec
autorégulation un gaz de grande pureté (convenant notamment pour
alimenter brûleurs et piles à combustible (voir ci-dessus).
Le procédé de l'invention comprend donc deux phases
préliminaires et une phase de production de gaz proprement dite
(production en continu ou en discontinu).
La première phase préliminaire consiste en le positionnement
d'un réservoir (renfermant le solide) dans le liquide (phase d'immersion).
Ledit réservoir renferme donc un chargement du solide en cause, des
moyens (au moins une ouverture) pour, suite à son immersion dans le
liquide, mettre en contact ledit chargement avec ledit liquide et des
moyens (au moins un orifice) pour permettre l'évacuation du gaz qui sera
généré suite au contact solide/liquide. Ledit contact n'est pas immédiat à
l'immersion. A cette fin, il est en effet prévu, dans la partie basse dudit
réservoir, un volume tampon libre. Ainsi, le déclenchement de la réaction
solide/liquide et le dégagement de gaz qui en résulte sont maîtrisés. Ceci
est également un avantage certain du procédé de l'invention.
La seconde phase préliminaire consiste, suite à l'immersion du
réservoir, en la vidange du volume tampon libre dudit réservoir. Le gaz
initialement présent (GO) dans ce volume est chassé par le liquide (L).
A l'issue de ces deux phases préliminaires, suite au contact
solide/liquide, du gaz (G) est produit.
Le procédé de l'invention convient à l'autorégulation de la
production de gaz (G) en fonction de la demande du fait que le niveau du
liquide (L) (et donc la fraction de chargement solide mouillé par ledit
liquide (L)) dans le réservoir est piloté par le volume de gaz (G) présent
dans ledit réservoir. La variation de volume de gaz présent dans le
réservoir correspond au différentiel entre le débit volumique de gaz

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produit et le débit volumique maximum de gaz pouvant être évacué (par
le au moins un orifice).
Ainsi :
- si le débit volumique de gaz produit est supérieur au débit maximum
volumique de gaz évacué par ledit au moins un orifice, l'augmentation du
volume gazeux dans le réservoir entraîne la baisse du niveau du liquide
dans ledit réservoir, ce qui induit une diminution de la fraction du
chargement solide en contact avec ledit liquide (voire une séparation entre
ledit liquide et ledit chargement de solide : voir ci-après) se traduisant par
une diminution (voire un arrêt) du débit de production du gaz;
- si, lorsque le niveau de liquide n'emplit pas complètement le réservoir, le
débit volumique de gaz produit est inférieur au débit volumique maximum
de gaz évacué par ledit au moins un orifice, la diminution du volume
gazeux dans ledit réservoir entraîne une montée du niveau du liquide dans
ledit réservoir, ce qui induit une augmentation de la fraction du
chargement solide en contact avec ledit liquide se traduisant par une
augmentation du débit volumique du gaz.
Lorsque le débit volumique de gaz évacué est suffisamment
faible par rapport au débit volumique de gaz généré pour entraîner une
baisse du niveau du liquide en dessous du chargement dans le volume
tampon (volume libre de tout chargement du réservoir), la partie du
volume tampon libre de liquide sert alors de zone de stockage de
l'excédent de gaz généré par rapport au gaz évacué. Un tel stockage est
temporaire. Il ne dure que le temps que le procédé s'autorégule, pour
conduire à un équilibrage des débits de gaz (générés/évacués) et à une
remontée dudit liquide dans ledit réservoir.
Le procédé de l'invention a par ailleurs le grand avantage de ne
pas présenter de risque d'explosion par surpression dans le réservoir (ceci
est particulièrement intéressant pour des gaz explosibles, tels que

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l'hydrogène). Toute surpression, induite par un débit de gaz généré
excessif par rapport au débit de gaz évacué (surpression pouvant par
exemple être liée à une obturation accidentelle de l'orifice (des orifices)
d'évacuation des gaz) est impossible. En effet, lorsque la pression gazeuse
dans le réservoir devient supérieure à la pression hydrostatique, le niveau
de liquide dans ledit réservoir baisse, éventuellement jusqu'au niveau de
la au moins une ouverture (ouverture du volume tampon = ouverture du
réservoir) si cette pression gazeuse devient excessive ; les gaz en excès
s'échappant alors en perte par ladite au moins une ouverture. La pression
gazeuse dans le réservoir ne peut donc, en aucun cas, dépasser la
pression hydrostatique régnant dans le réservoir.
Le liquide réagit avec le (chargement) solide dans le volume
de celui-ci ou principalement à la surface de celui-ci. Les gaz initialement
présents GO et généré G s'évacuent par le au moins un orifice après l'avoir
atteint. Ainsi, le chargement solide est-il avantageusement perméable aux
liquides et aux gaz ou consiste-t-il, par exemple, en une chandelle
monolithique sans canal débouchant (voir plus loin).
L'homme du métier comprend que le procédé de l'invention
suppose que la pression du liquide au niveau du au moins un orifice
(d'évacuation du gaz du réservoir) est inférieure (au moins très
légèrement inférieure, mais inférieure) à la pression du liquide au niveau
de la au moins ouverture (d'entrée du liquide dans le réservoir). Ceci
précise le positionnement du réservoir dans le liquide, ceci précise les
notions de partie haute et de partie basse dudit réservoir. On peut, de
façon schématique, tout à fait assimiler le réservoir à un entonnoir
renversé ou à une bouteille sans culot, incluant du côté de leur extrémité
rétrécie le chargement solide.
Le procédé de l'invention peut être mis en uvre avec tout
couple de liquide/solide, lesdits liquide et solide étant susceptibles de

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produire un gaz par réaction entre eux. On peut, de façon nullement
limitative, citer les couples ci-après, en mentionnant la nature du gaz
produit :
(bicarbonate (ou carbonate) de sodium (ou de calcium, de magnésium ou
de potassium) ; eau acide) -> CO2
(AIN ; H2O) -> NH3
(Zn ; HCI (aq) -> H2.
La nature du gaz produit dépend bien évidemment de la
composition du solide et de la nature du liquide. Le gaz produit peut être
majoritairement composé d'une ou plusieurs molécules (H2 et/ou CO2
et/ou NH3...).
Il est possible, dans le cadre de la mise en oeuvre du procédé
de l'invention, de régler la pression gazeuse dans le réservoir en faisant
varier la profondeur d'immersion du réservoir dans le liquide. La pression
gazeuse dans le réservoir est en effet quasi égale (aux pertes de charge
près) à celle de la pression hydrostatique du liquide à la profondeur
d'immersion du réservoir. Cette possibilité de réglage constitue un
avantage certain du procédé de l'invention.
Le procédé de l'invention permet donc une autorégulation du
débit volumique de gaz produit en fonction de la demande (i.e. en
fonction du débit volumique de gaz évacué) et ce, sans mettre en oeuvre
de moyens mécaniques pour cette auto-régulation. Le procédé de
l'invention est en cela un procédé de mise en oeuvre extrêmement simple.
Il permet aussi, comme indiqué ci-dessus, de fixer la pression du gaz
délivré en choisissant la profondeur d'immersion. Il permet enfin, comme
également indiqué ci-dessus, de délivrer le gaz généré non pollué.
Le gaz évacué du réservoir via le au moins un orifice peut être
délivré en profondeur ou à la surface du liquide d'immersion.

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Selon une variante de mise en oeuvre (voir plus haut), le
procédé de l'invention comprend aussi un pilotage du débit volumique de
gaz évacué par variation commandée de la section du au moins un orifice
(d'évacuation dudit gaz). Un tel pilotage permet de faire varier, au cours
5 du temps, le débit volumique de gaz produit évacué, selon le besoin de
l'utilisateur.
Le chargement solide (qui est perméable (de par sa nature ou
de par la présence d'au moins un canal dans son volume) aux liquides et
aux gaz pour un bon déroulement de la réaction solide/liquide et une
10 bonne évacuation du gaz généré de la masse solide ou qui peut aussi être
agencé sous la forme d'une chandelle n'occupant pas toute la largeur de
la partie supérieure du volume interne du réservoir) est en fait un
chargement de l'art antérieur, qui peut être caractérisé par sa composition
et sa géométrie. Pour ce qui concerne sa géométrie, il peut notamment
consister en un ou plusieurs blocs monolithiques possédant
éventuellement au moins un canal débouchant (permettant le passage des
gaz (GO et G) et du liquide (L) verticalement de la partie basse à la partie
haute dudit réservoir, notamment dans l'hypothèse où le(s)dit(s) bloc(s)
obstrue(nt) le réservoir), en des pastilles (agencées en vrac ou
arrangées), en une poudre ou en une mousse. Pour ce qui concerne sa
composition, elle peut comprendre (voire consister en) un hydrure
métallique, avantageusement un borohydrure métallique (alcalin ou
alcalino-terreux), très avantageusement Mg(BH4)2 ou NaBH4 (NaBH4 étant
particulièrement préféré). Un tel hydrure convient particulièrement pour
réagir avec l'eau (eau douce, eau de mer, eau oxygénée) et générer (par
hydrolyse) de l'hydrogène. Le solide peut aussi renfermer dans sa
composition, généralement à hauteur de moins de 5% en masse, des
additifs, tels un catalyseur de réaction (acide citrique, par exemple), un

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Il
liant, un agent antioxydant, des agents facilitant la mise en forme (dans le
cas où le chargement est sous la forme de pastilles ou d'un bloc).
De manière générale, le procédé de l'invention est
avantageusement mis en uvre avec de l'eau douce, de l'eau de mer ou
de l'eau oxygénée comme liquide.
Dans le cadre d'une variante avantageuse de mise en oeuvre
dudit procédé, solide et liquide conviennent pour générer de l'hydrogène.
L'hydrogène ainsi généré peut notamment être utilisé pour alimenter un
élément choisi parmi les piles à combustibles, les brûleurs et les turbines à
combustion. Le procédé de l'invention est très avantageusement mis en
oeuvre pour une telle alimentation. Au vu des propos ci-dessus, on
comprend que le procédé de l'invention convient tout particulièrement à
l'alimentation régulée, en hydrogène (quasi) exempt d'impuretés, de piles
à combustible, de brûleurs à hydrogène, de turbines à combustion dans
un contexte maritime. Il n'est cependant pas tout à fait exclu que ledit
procédé soit mis en oeuvre pour gonfler des structures avec de
l'hydrogène (voire même avec un autre gaz), bien que la fonction
d'autorégulation de la production d'hydrogène (ou dudit tout autre gaz) ne
soit pas le plus souvent nécessaire dans un tel contexte.
Selon un deuxième objet, l'invention concerne un dispositif
destiné à être immergé pour la génération autorégulée de gaz ; ledit
dispositif convenant à la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus. Ledit
dispositif comprend un réservoir présentant :
- une chambre haute renfermant, dans son volume interne, de façon
stable, un chargement solide, et étant munie d'au moins un orifice
convenant à l'évacuation de gaz ;
- une chambre basse, ladite chambre basse étant délimitée par une paroi
fixe ou mobile et munie d'au moins une ouverture destinée à la
pénétration de liquide en son volume interne ;

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lesdites chambres haute et basse communicant entre elles, en étant
avantageusement contiguës.
Le dispositif comprend une seule pièce : le réservoir
(comportant les deux chambres) et on peut, de façon schématique, tout à
fait assimiler ledit réservoir à un entonnoir renversé ou à une bouteille
sans culot, incluant du côté de leur extrémité rétrécie le chargement
solide.
Le chargement solide est stabilisé (agencé de façon stable)
dans la chambre haute du réservoir par tout moyen adapté à sa texture.
Dans le cas où ledit chargement solide est une charge pulvérulente ou
consiste en des pastilles, il est par exemple disposé dans une enveloppe
grillagée. Dans le cas où ledit chargement solide est un bloc
(éventuellement à canal(aux) débouchant(s)) ou une mousse, il est par
exemple maintenu par des pattes fixées sur les parois du réservoir. Ledit
chargement solide peut, selon une variante, obstruer la chambre haute du
réservoir (on peut alors parler de chargement horizontal ; on conçoit, dans
le cadre de cette variante, que le au moins un orifice d'évacuation du gaz
se trouve au-dessus dudit chargement horizontal et que ledit chargement
horizontal (poudre, mousse ou monolithe(s) à canal(aux) débouchant(s))
est perméable aux liquides et aux gaz) ou, selon une autre variante, se
présenter sous la forme d'une chandelle (monolithe(s) sans canal
débouchant(s)), solidarisée à la paroi supérieure de la chambre haute (on
peut alors parler de chargement vertical).
En tout état de cause, de par sa structure et/ou son
positionnement (son agencement), le chargement permet la circulation du
liquide (L) et des gaz (GO, G) dans le réservoir ; lesdits gaz (GO, G)
circulant du bas vers le haut au sein dudit réservoir.

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Ledit au moins un orifice d'évacuation des gaz peut être à
section variable commandée, ce qui permet de commander le débit
volumique de gaz évacué du réservoir, au cours du temps, selon le besoin.
Notons que les deux chambres haute et basse ne sont pas
forcément structurellement individualisées. On a compris que la chambre
haute comprend en tout état de cause la partie haute du réservoir qui
renferme le chargement solide et la chambre basse la partie basse du
réservoir destiné à constituer le volume tampon.
Selon une variante, ladite au moins une ouverture de la
chambre basse du réservoir ou(et) ledit au moins un orifice de la chambre
haute du réservoir est(sont), avant utilisation du dispositif, fermé(s) par
un(des) opercule(s). Ladite au moins une ouverture peut ainsi être
initialement obturée (fermée) au moyen d'un opercule susceptible de se
rompre en immersion, par exemple par dissolution au contact du liquide
ou par rupture au moyen de tout mécanisme prévu à cet effet. Ledit au
moins un orifice peut aussi être initialement obturé (fermé) au moyen d'un
opercule susceptible de se rompre en immersion, par exemple sous l'effet
de la pression de gaz une fois le dispositif immergé ou par rupture au
moyen de tout mécanisme prévu à cet effet.
Selon une variante, avant l'immersion du dispositif, la chambre
basse du réservoir est escamotée. Cette variante peut notamment se
décliner selon deux modes de réalisation : la paroi souple en forme de
chaussette de ladite chambre basse est repliée autour de la chambre
haute et apte à se déployer ou la paroi de ladite chambre basse est
retenue autour de la chambre haute et apte à coulisser le long de ladite la
chambre haute. Cette variante (plus particulièrement son second mode de
réalisation) est particulièrement intéressante pour limiter l'encombrement
du dispositif, en condition de stockage avant son utilisation.

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Le réservoir peut être muni d'un lest. La fonction de ce lest est,
par exemple, de maintenir ledit réservoir en immersion à la profondeur
voulue et dans la position désirée, malgré la variation du centre d'inertie
dudit réservoir sous l'effet de la variation du niveau du liquide dans ledit
réservoir et de la diminution de masse liée à la consommation du
chargement solide. Elle peut aussi être de déployer la chambre basse au
moment de l'immersion du dispositif, dans l'hypothèse où ladite chambre
basse est initialement escamotée (voir ci-dessus).
Selon une variante, adaptée par exemple pour délivrer des gaz
en surface du liquide, le au moins un orifice de la chambre haute est
prolongé par un tuyau de délivrance du gaz (connecté audit orifice). Ledit
tuyau a pour fonction de conduire les gaz évacués du réservoir jusqu'au
lieu de leur délivrance, éventuellement en surface du liquide (par exemple,
pour l'alimentation en gaz d'une pile à combustible ou d'un brûleur, ou
d'une turbine à combustion).
L'invention, sous ses aspects de procédé et de dispositif, est
maintenant décrite, de façon nullement limitative, en référence aux figures
annexées. Un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention est
plus particulièrement décrit en référence à la dernière desdites figures.
La figure 1 montre schématiquement un dispositif immergé de
l'invention pour la production de gaz en surface.
Les figures 2a et 2b montrent schématiquement un dispositif de
l'invention (variante avantageuse), respectivement en condition de
stockage et opérationnel.
Les figures 3a et 3b montrent aussi schématiquement un
dispositif de l'invention (autre variante avantageuse) respectivement en
condition de stockage et opérationnel.

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La figure 4 montre le schéma du dispositif utilisé pour l'exemple
(dispositif du type de celui montré sur la figure 1) et les courbes de
mesure de fonctionnement du dispositif.
En référence à la figure 1, le dispositif 1 de l'invention est
5 immergé dans un liquide L dans une configuration opérationnelle. Le
dispositif 1 est constitué d'un réservoir 3 comportant une chambre basse 4
(ayant initialement servi de volume tampon) et une chambre haute 5
communicantes et contigües (chambres non structurellement
individualisées). La chambre haute 5 contient un chargement 6 constitué
10 d'un solide perméable et elle est pourvue d'un orifice 8 connecté à un
tuyau 7 ascendant jusqu'en surface du liquide L. Une vanne 12 de contrôle
du débit volumique de gaz produit G est connectée à proximité de
l'extrémité 8' débouchante du tuyau 7 (sur la variante représentée). La
chambre basse 4 est munie de l'ouverture 9 en communication avec le
15 liquide L. Le tuyau 7 permet d'acheminer en surface le gaz G produit par
le dispositif 1, pour son utilisation par l'élément 11, pouvant par exemple
consister en un brûleur, une pile à combustible, une turbine à combustion
ou une structure gonflable. Sur la figure 1, montrant le dispositif en
fonctionnement, immergé, le liquide L a pénétré dans la chambre basse 4
(il a rempli ladite chambre basse 4) et, en partie, dans la chambre haute 5
(on a référencé 2 le niveau dudit liquide L dans ladite chambre haute 5),
de sorte qu'il mouille une fraction du chargement 6, qu'il réagit avec ledit
chargement solide 6 pour produire le gaz G.
On réalise parfaitement sur ladite figure 1 que le gaz G est
évacué par le haut sans être pollué par le liquide L.
Les figures 2a et 2b illustrent une variante avantageuse du
dispositif de l'invention, notamment avantageuse sur le plan de son
encombrement au stockage, avant utilisation. Le réservoir 31 est constitué
des deux chambres basse et haute 41 et 51 : la chambre haute 51

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tubulaire contenant le chargement solide 61 et étant munie de l'orifice 81,
la chambre basse 41 tubulaire étant, dans un premier temps, avant
utilisation du dispositif, escamotée (comme montré sur la figure 2a). Le
volume du dispositif au stockage (avant son utilisation) est donc réduit à
celui de la chambre haute 51 entourée de la chambre basse 41. Lorsque le
dispositif est utilisé, c'est-à-dire juste avant son immersion, la paroi 41a
de
la chambre basse 41 est apte à coulisser (par exemple sous son propre
poids ou entrainée par un lest), le long de la chambre haute 51 pour se
positionner, comme montré sur la figure 2b, de façon à agrandir le volume
du réservoir 31, à créer la chambre basse 41, i.e. le volume tampon v (en
référence à l'utilisation dudit dispositif). Selon la variante illustrée, la
paroi
41a de la chambre basse 41 est, après avoir coulissé, retenue à la
chambre 51 par des ergots 131 venant se loger dans des logements 132
prévus sur la périphérie externe de la chambre haute 51. Un joint torique
intervient avantageusement au niveau de la coopération ergots 131/
logements 132. Les chambres tubulaires 41 et 51 sont de préférence à
section circulaire ou rectangulaire.
Selon une autre configuration, montrée sur les figures 3a et 3b,
la chambre basse 41 est constituée d'une membrane tubulaire souple 41b,
dont une extrémité est solidaire de la chambre haute 51. Cette membrane
41b est initialement repliée, en (un ou) plusieurs plis, sur elle-même
autour de la chambre haute 51, comme montré sur la figure 3a. Ladite
membrane 41b est apte à se déployer (par exemple sous son propre poids
ou entrainé par un lest) pour constituer la chambre basse 41 avant
immersion du dispositif.
On illustre maintenant l'invention avec un exemple pratique de
mise en oeuvre du procédé de l'invention selon la figure 4. Ledit procédé
est mis en oeuvre avec un dispositif du type de celui schématisé sur la
figure 1 et reproduit en partie gauche de ladite figure 4.

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L'exemple concerne la génération d'hydrogène par réaction de
l'eau sur un mélange (10 pour 1 en masse) de borohydrure de sodium et
d'acide citrique (ledit acide citrique jouant le rôle de catalyseur de
décomposition).
Un chargement solide pulvérulent 6 perméable, de 400 g de
NaBH4 + 40 g d'acide citrique intimement mélangé, est placé dans la
chambre haute 5 du réservoir 3 de 16 cm de hauteur totale. Le
chargement solide 6 occupe la chambre haute 5 du réservoir 3 sur une
hauteur de 9,5 cm. La chambre basse 4 du réservoir 3, servant de volume
tampon (y), a donc une hauteur de 6,5 cm. Le dispositif ayant servi à la
mise en uvre du procédé de l'invention est, comme indiqué ci-dessus,
représenté schématiquement en parallèle des courbes de mesures
illustrant son fonctionnement sur la figure 4.
La chambre haute 5 du réservoir 3 est munie d'un orifice 8 de
sortie à surface réglable commandée, permettant de régler le débit
volumique d'hydrogène maximal pouvant être évacué dudit réservoir 3.
Le dispositif est immergé à t = 0 s, l'orifice de sortie 8 étant
dimensionné pour délivrer un débit volumique d'hydrogène :
D1=0,32 limin. Les courbes de niveau de l'eau dans le réservoir (mesuré
au moyen d'une caméra immergée) et de débit d'hydrogène produit par le
dispositif montrées sur la figure 4 illustrent le fonctionnement du dispositif

de l'invention.
A partir de t = 0 s, l'eau pénètre dans le réservoir (point a) en
chassant par l'orifice 8 le gaz (air = GO) initialement contenu dans ledit
réservoir 3. Il n'y a pas de production d'hydrogène. A t = 180 s, l'eau
entre en contact avec le fond du chargement solide 6 (point b) et la
production d'hydrogène débute (point a'). Tant que le débit volumique de
gaz produit est inférieur au débit volumique maximum d"hydrogène (Dl)
sortant (débit d'évacuation fixé par le diamètre de l'orifice 8), l'eau

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continue à monter et pénètre dans le chargement (jusqu'au point c). Le
débit volumique d'hydrogène généré augmente rapidement. Lorsque le
débit de d'hydrogène produit dépasse (point b') le débit volumique
maximum d'hydrogène (Dl) sortant (fixé par la dimension de l'orifice), le
volume de gaz produit contenu dans le réservoir augmente alors et l'eau
commence à être repoussée, peu après avoir pénétré de quelques
millimètres dans le chargement 6 (point c). Le chargement ayant été
mouillé, le débit d'hydrogène continue à augmenter pendant quelques
instants malgré le reflux du niveau d'eau en dessous du chargement 6. Le
débit volumique d'hydrogène généré diminue ensuite et lorsqu'il repasse
en dessous (point c') du seuil de débit volumique maximum Dl sortant
fixé par le diamètre de l'orifice 1, le volume de gaz contenu dans le
réservoir 3 diminue et l'eau recommence alors à monter dans le réservoir
3 (à partir du point d). Ce cycle se reproduit ainsi plusieurs fois, assurant
l'autorégulation de la production d'hydrogène en fonction de la demande.
L'hydrogène produit est (quasi) exempt d'impuretés.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
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Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2013-06-19 2 80
Claims 2013-06-19 3 321
Drawings 2013-06-19 2 108
Description 2013-06-19 18 2,282
Representative Drawing 2013-06-19 1 28
Cover Page 2013-09-23 2 49
Examiner Requisition 2017-12-29 4 247
PCT 2013-06-19 11 377
Assignment 2013-06-19 5 141
Correspondence 2013-08-27 3 140
Fees 2013-11-19 1 61
Assignment 2014-03-25 3 98
Request for Examination 2016-10-31 2 65