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DISPOSITIF D'AUTO-ALLUMAGE D'UNE CIGARETTE
Description
Domaine technique de l'invention.
L'invention concerne un dispositif d'auto-allumage d'une cigarette.
Elle se rapporte au domaine technique des dispositifs pyrotechniques et
plus particulièrement ceux destinés à l'allumage de cigarettes et fournissant
une alternative aux moyens traditionnels du type briquets ou allumettes.
État de la technique.
Les dispositifs d'auto-allumage de cigarettes illustrant l'art antérieur sont
décrits dans les documents brevets suivants : FR 2 905 231 (Charli ABISDID),
BG 407 714 (M. MARGOLIS), DE 3 509 293 (LIECHTENSTEIN RICHARD
VON), EP 0 066 021 (Y00, BYUNG EON) FR 7 539 535 (TOKYO
ENGINEERING CO.) D5: GB 314 145 (Piedad et Alejandro LIFCHUZ), FR 709
175 (Giulio TURRI), JP 2005 5 224 232 (ISHIKAWA JOJI), GB 406 153 (Ansley
HERMAN FOX). Ces dispositifs comprennent une matière d'amorçage
configurée pour enflammer une matière inflammable sous l'effet d'un choc ou
d'un frottement. Les bandes de frottement généralement utilisées, s'usent au
fur
et à mesure que l'on allume des cigarettes. Et plus la bande est usée, plus il
s'avère difficile d'allumer une cigarette.
Pour palier cet inconvénient, on connait par les documents FR 1 014 899
(Louis Thomas FONDO), BG 1 012 826 (Pierre JACQUET), BG 97 941
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(BONCHEV MIROSLAV B.), GB 356 861 (Robert SUTHERLAND), GB 752 365
(Hans HANNO MOSER), GB 790 341 (Kurt KORBER), des dispositifs d'auto-
allumage comprenant une matière chimique primaire placée à l'extrémité à
allumer de la cigarette, et une matière chimique secondaire incompatible avec
la matière primaire. Ces dispositifs utilisent le principe d'incompatibilité
de
matières chimiques qui s'enflamment spontanément lorsqu'elles sont mises en
contact l'une de l'autre. En pratique, la matière chimique secondaire est:
- soit conditionnée sur l'une des faces du paquet de cigarettes de sorte
que
lors de la manipulation dudit paquet, ladite matière chimique secondaire peut
se
détacher, entraînant, de fait, des difficultés pour allumer ultérieurement des
cigarettes,
- soit conditionnée dans des contenants individuels mal adaptés.
On connait plus particulièrement par les documents US 2 029 186
(PETERSON), ou US 3 109 435 (PALEY), une cigarette équipée d'un dispositif
d'auto-allumage comprenant: une matière chimique primaire placée à
l'extrémité à allumer de la cigarette, et une matière chimique secondaire
incompatible avec ladite matière primaire. La matière secondaire est contenue
dans un réceptacle amovible configuré pour se positionner contre l'extrémité à
allumer, selon un agencement permettant la mise en contact de ladite matière
secondaire avec la matière primaire. La matière secondaire est disposée sur un
tampon laissé à l'air libre. Les propriétés de la matière secondaire se
dégradent
donc rapidement avec le temps.
Dans le document EP 0 171 601 (ESPARZA), la matière chimique est
contenue dans des capsules conçues pour être brisées. Une grille forme le
fond de la zone de fixation du réceptacle. Cette grille n'est pas étanche de
sorte
que les propriétés de la matière chimique se dégradent avec le temps.
Face à cet état de chose, l'invention a pour principal objectif de fournir un
dispositif permettant un allumage aisé d'une cigarette, tout en supprimant les
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déficiences liées aux conditionnements de la matière chimique secondaire
connues de l'art antérieur.
L'invention a également pour objet de fournir un dispositif d'auto-
allumage facile d'utilisation, de conception simple et peu onéreux.
Divulgation de l'invention.
La solution proposée par l'invention est un dispositif d'auto-allumage
d'une cigarette comprenant :
- une matière chimique secondaire incompatible avec la matière primaire,
lesdites matières primaire et secondaire étant susceptibles de s'enflammer
lorsqu'elles sont en contact l'une de l'autre, ladite matière secondaire étant
disposée dans un réceptacle configuré pour s'emmancher sur l'extrémité à
allumer de la cigarette et mettre en contact ladite matière secondaire avec
ladite matière primaire, ledit réceptacle étant fermé à l'une de ses
extrémités,
- le réceptacle comprend une zone de fixation se présentant sous la forme
d'une portion cylindrique configurée pour s'emmancher sur l'extrémité à
allumer
d'une cigarette.
Ce dispositif est remarquable en ce qu'un opercule d'étanchéité forme le
fond de la zone de fixation, la matière secondaire étant disposée entre ledit
opercule et l'extrémité fermée du réceptacle, ledit opercule étant pourvu
d'une
canule orientée vers ladite zone de fixation, et configurée pour que ladite
matière secondaire puisse s'écouler hors de ladite canule lorsqu'une pression
est exercée sur ledit réceptacle.
Le fait d'utiliser un tel réceptacle unitaire permet à l'utilisateur d'avoir
systématiquement une dose suffisante de matière secondaire à sa disposition,
lui assurant un allumage efficace de ses cigarettes. En outre la conception
d'un
tel réceptacle est aisément réalisable au stade industriel et son utilisation
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séduisante pour les utilisateurs. Enfin, l'utilisation d'une canule pour
délivrer la
matière secondaire est particulièrement avantageuse :
- la matière secondaire n'est pas au contact de l'air, ce qui lui permet de
conserver intacte toutes ses propriétés pendant longtemps,
- la matière secondaire peut être injectée avec précision et en profondeur
dans l'extrémité à allumer de la cigarette.
D'autres caractéristiques remarquables du procédé objet de l'invention
sont listées ci-dessous, chacune de ces caractéristiques pouvant être
considérée seule ou en combinaison, indépendamment des caractéristiques
définies ci-dessus :
- le réceptacle se présente avantageusement sous la forme d'un tube
cylindrique dont le diamètre extérieur correspond sensiblement à celui d'une
cigarette,
- le réceptacle peut comprendre une zone de fixation se présentant sous
la forme d'une portion cylindrique configurée pour s'emmancher sur l'extrémité
à allumer d'une cigarette,
- un opercule d'étanchéité frangible peut former le fond de la zone de
fixation, la matière secondaire étant disposée entre ledit opercule et
l'extrémité
fermée dudit réceptacle,
- un opercule d'étanchéité forme le fond de la zone de fixation, la matière
secondaire étant disposée entre ledit opercule et l'extrémité fermée du
réceptacle, une pointe étant disposée à l'intérieur dudit réceptacle, au
niveau de
ladite paroi de fond, ladite pointe étant orientée vers ladite zone de
fixation,
- un opercule d'étanchéité forme le fond de la zone de fixation, la matière
secondaire étant disposée entre ledit opercule et l'extrémité fermée du
réceptacle, ledit opercule étant pourvu d'une canule orientée vers ladite zone
de fixation, et configurée pour que ladite matière secondaire puisse s'écouler
hors de ladite canule lorsqu'une pression est exercée sur ledit réceptacle,
- un opercule d'étanchéité forme le fond de la zone de fixation, la matière
secondaire étant disposée entre ledit opercule et l'extrémité fermée du
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réceptacle, ledit opercule étant monté coulissant dans ledit réceptacle
réalisé
en matériau rigide, ledit opercule étant en outre pourvu d'une canule orientée
vers ladite zone de fixation, et configurée pour que ladite matière secondaire
puisse s'écouler hors de ladite canule lorsque ledit opercule coulisse dans un
sens qui vide ledit réceptacle,
- la matière chimique secondaire peut être conditionnée dans une ou
plusieurs gélules agencées dans le réceptacle, ledit réceptacle comportant une
ou plusieurs parois flexibles permettant de rompre lesdites gélules par
écrasement lorsqu'un effort de pression est exercé sur ladite ou lesdites
parois
flexibles,
- préférentiellement, la matière chimique primaire comprend du
permanganate de potassium et la matière chimique secondaire comprend de la
glycérine,
- la matière secondaire peut se présenter sous forme solide, de gel ou de
crème, ladite matière étant directement introduite dans le réceptacle,
- la matière secondaire peut également se présenter sous forme fluide, un
matériau spongieux étant inséré dans le réceptacle, de façon à contenir ladite
matière secondaire, une simple pression sur ledit matériau spongieux
permettant de libérer ladite matière secondaire.
Description des figures.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux
à la lecture de la description d'un mode de réalisation préféré qui va suivre,
en
référence aux dessins annexés, réalisés à titre d'exemples indicatifs et non
limitatifs et sur lesquels :
- les figures 1 à 4 représentent schématiquement les différentes étapes
permettant d'allumer une cigarette au moyen d'un dispositif auto-allumable
conforme à l'invention,
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- les figures 5a à 5c sont des vues en coupe longitudinale d'un réceptacle
de matière secondaire conforme à l'invention, dans différentes formes de
réalisation,
- les figures 6a à 6c schématisent différentes dispositions envisageables
de la matière primaire au niveau de l'extrémité à allumer de la cigarette,
- les figures 7a à 7b schématisent la mise en place des réceptacles des
figures 5 à 5c, au niveau de l'extrémité à allumer de la cigarette.
Modes de réalisation de l'invention.
L'invention permet d'auto-allumer une cigarette 1. On entend par
cigarette , une cigarette classique avec ou sans filtre, un cigarillo, un
cigare,
ou autre objet similaire susceptible d'être consommé par un fumeur. Comme
schématisée sur les figures 1 à 4, une cigarette 1 se présente généralement
sous la forme d'un cylindre formé d'une feuille de papier 2 et à l'intérieur
duquel
sont disposées des feuilles de tabac hachées 3. Elle a un diamètre pouvant
varier de 3 mm à 7 mm et une longueur pouvant varier 60 mm à 100 mm. Elle
comporte une extrémité à allumer 4 et une extrémité d'inhalation 5 opposée à
ladite extrémité à allumer. L'extrémité d'inhalation 5 peut notamment
comporter
un filtre 6.
Le dispositif auto-allumable objet de l'invention comprend une matière
chimique primaire 7 (ou matière à allumer ) destinée à être placée à
l'extrémité à allumer 4 de la cigarette 1. La matière chimique primaire 7 peut
être mise en place par imprégnation, enduction, compression, insertion dans
les
feuilles de tabac 3, d'un liquide, gel, solide, poudre, microcapsules,
cristaux,
granulés, etc. En pratique, la matière primaire 7 est présente sur une
profondeur de quelques millimètres depuis l'extrémité à allumer 4. La mise en
place de la matière primaire 7 est préférentiellement réalisée au moment de la
fabrication de la cigarette 1.
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Le tabac peut être préalablement imprégné de gomme arabique pour
rendre collantes les fibres de tabac, avant qu'elles soient mélangées avec la
matière primaire 7 se présentant sous la forme solide, poudre, microcapsules,
cristaux, granulés, etc.
Selon la forme choisie, un séchage de la matière primaire 7 peut être
prévu de façon à assurer la compatibilité de la technologie avant un rangement
de la cigarette 1 dans un paquet sur une longue durée. En effet, une matière
non sèche risquerait de polluer le paquet, pourrait provoquer le collage des
cigarettes entre-elles, pourrait salir les doigts, les vêtements de
l'utilisateur ou
les objets (tels que tables ou cendriers) sur lesquels la cigarette 1 serait
posée,
etc.
Egalement, l'utilisation d'une matière primaire 7 liquide préalablement
encapsulée permet de protéger ladite matière primaire d'être accidentellement
répandue, tout en permettant à l'utilisateur de rompre cette encapsulation par
une action volontaire appropriée (par exemple, par écrasement par pression de
l'extrémité de la cigarette 1 entre deux doigts). La technique d'encapsulation
peut également être envisagée avec une matière primaire 7 solide.
En se rapportant à la figure 6a, la matière primaire 7 est disposée
directement à l'extrémité à allumer 4, par exemple à l'aide d'un spray.
L'extrémité 4 peut ensuite être recouverte d'un vernis hydrophobe pour
empêcher la pénétration de molécules d'eau dans la cigarette 1.
Dans l'exemple de la figure 6b, un tampon de tabac imprégné de
matière primaire 7 est disposé à l'extrémité à allumer 4 puis recouvert d'un
tampon de tabac non traité 70.
Dans l'exemple de la figure 6c, un tampon de tabac imprégné de
matière primaire 7 est disposé à l'extrémité à allumer 4. L'extrémité 4 peut
ensuite être recouverte d'une protection 71 préalablement découpée dans une
feuille de papier absorbant pour retenir le tampon de tabac et empêcher
toutes pertes de matière primaire 7.
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Le dispositif auto-allumable objet de l'invention comprend également une
matière chimique secondaire 8 (ou matière d'allumage ) choisie pour être
incompatible avec la matière chimique primaire 7. De fait, les matières
primaire
et secondaire sont susceptibles de réagir et s'enflammer lorsqu'elles sont en
contact l'une de l'autre. Par enflammer , on entend au sens de la présente
invention, produire une énergie thermique (par exemple de 150 C à 70000),
avec ou sans flamme, susceptible d'allumer la cigarette 1. La matière
secondaire 8 peut se présenter sous la forme d'un liquide, d'un gel, d'un
solide,
de microcapsules, de cristaux, de granulés, etc.
Le couple matière primaire 7/matière secondaire 8 peut par exemple être
un couple oxydant/combustible du type permanganate de potassium/glycol ;
nitrate d'argent/phosphore rouge ; nitrate d'argent/soufre ; chlorates et
acide
borique/glycols ; aluminium/teinture d'iode ; sodium métal ou autres métaux de
la même famille/eau ou réactants à terminaison alcoolique ; nickel de Ranley
ou
matériaux phosphoriques/oxydants (Mn02, chlorate) ; nitrocelluloses/acides
forts (sulfurique, chloridrique) ; etc.
Des substances additionnelles peuvent être utilisées pour diluer, lier,
fixer, activer ou au contraire ralentir ou passiver les matières chimiques de
base
incompatibles mises en oeuvre dans l'invention. D'autres substances peuvent
en outre permettre de renforcer la résistance des matières primaire 7 et
secondaire 8 aux conditions ambiantes, notamment l'humidité (par exemple des
substances hydrofuges). Il est possible d'améliorer l'inflammabilité du tabac
en
imprégnant l'extrémité à allumer 4 par une matière sensibilisante telle
que la
nitrocellulose, avant dépôt de la matière primaire 7. Cela a pour avantage de
fiabiliser l'allumage tout en autorisant la réduction de la matière primaire 7
au
strict minimum.
Les quantités respectives de matière chimique primaire 7 et secondaire 8
peuvent varier de 0.1 mg à 5 mg par cigarette.
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Préférentiellement, pour respecter les normes sanitaires en vigueur et
éliminer tout risque de toxicité, la matière primaire 7 peut comprendre du
permanganate de potassium et la matière secondaire 8 peut comprendre de la
glycérine. La glycérine est un produit couramment utilisé comme additif
alimentaire : elle se présente sous la forme d'un liquide visqueux,
transparent,
incolore, inodore, non toxique et au goût sucré. Quant au permanganate de
potassium, c'est un sel inorganique couramment utilisé comme désinfectant et
comme désodorisant. Il est notamment utilisé pour le traitement de l'eau
potable.
La réaction chimique initiée par ce couple de matières chimiques n'est
pas instantanée, une petite période d'incubation de quelques secondes étant
nécessaire, sans que cela conduise l'utilisateur à estimer que la cigarette ne
s'est pas allumée. La réaction est annoncée par un dégagement préalable de
fumée non toxique consistant uniquement en du dioxyde de carbone et de la
vapeur d'eau. La réaction n'est pas trop vive, l'effet étant similaire à celui
provoqué par la flamme d'un briquet ou d'une allumette. Une fois la réaction
terminée, l'extrémité 4 de la cigarette est suffisamment allumée pour laisser
le
temps au fumeur de porter la cigarette à ses lèvres et de commencer à aspirer
les fumées de tabac en l'assurant qu'il n'aspirera pas les fumées de la
réaction
d'incompatibilité. Cet état des choses sécurise l'auto-allumage de la
cigarette 1
et rassure l'utilisateur. En outre, ces deux matières chimiques sont
suffisamment stables pour assurer une durée d'utilisation suffisante dans le
temps.
Pour mettre à la disposition de l'utilisateur, en une seule opération, tout
ce dont il a besoin pour allumer sa cigarette dès qu'il l'extrait du paquet,
la
matière secondaire 8 est contenue dans un réceptacle 9.
Le réceptacle 9 est préférentiellement initialement séparé de la cigarette
1 et/ou du paquet. Dans ce cas, l'utilisateur pourra avoir à sa disposition
une
pluralité de réceptacles 9 conditionnés dans un sachet ou une boîte
spécifique.
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Le conditionnement unitaire de la matière secondaire 8 permet de limiter au
minimum la quantité de ladite matière secondaire utilisée.
Dans une variante de réalisation, le réceptacle 9 peut être initialement
disposé à l'une des extrémités de la cigarette, selon un agencement empêchant
toute mise en contact de ladite matière secondaire avec la matière primaire 7.
Dans ce cas, ce réceptacle 9 est amovible, et configuré pour se positionner
contre l'extrémité à allumer 4, selon un agencement permettant la mise en
contact de la matière secondaire 8 avec la matière primaire 7. Lorsque
l'utilisateur achète un paquet, chaque cigarette peut donc être déjà pourvue
de
son propre réceptacle 9, ce qui permet de limiter au minimum la quantité de
matière secondaire utilisée.
Une autre solution consiste à placer un réceptacle unique ou une série
de réceptacles unitaires 9, directement sur le paquet de cigarette, par
exemple
sur le dessus du rabat de fermeture.
En pratique, le réceptacle 9 est configuré pour s'emmancher à l'extrémité
à allumer 4. Par emmancher , on entend au sens de la présente invention, la
possibilité qu'a le réceptacle 9 à se positionner sur, contre et/ou autour de
l'extrémité à allumer 4, avec la possibilité de rester ou non fixé à ladite
extrémité.
Le réceptacle 9 peut avoir une forme cylindrique, sphérique,
parallélépipédique, ou autre, et être réalisé en papier, carton
préférentiellement
plastifié, en plastique, en caoutchouc, en matériau ouaté ou expansé du
type utilisé pour la fabrication des filtres de cigarette, etc. Il peut avoir
une ou
plusieurs extrémités ouvertes vers l'extérieur ou être totalement fermé. En
pratique, le réceptacle 9 se présente sous la forme d'un tube cylindrique,
préférentiellement fermé à l'une de ses extrémités 12 et dont le diamètre
extérieur correspond sensiblement à celui de la cigarette 1. Le diamètre du
réceptacle 9 peut par exemple varier de 2 mm à 8 mm. Sa longueur peut varier
de quelques millimètres à quelques centimètres.
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En se rapportant aux figures 5a à 5b, le réceptacle 9 comprend une zone
de fixation 11 configurée pour s'emmancher sur l'extrémité à allumer 4. Cette
zone de fixation 11 se présente sous la forme d'une portion cylindrique qui
est
opposée à l'extrémité fermée 12 du tube formant le réceptacle 9. Un opercule
d'étanchéité frangible 10 forme le fond de la zone de fixation 11, la matière
secondaire 8 étant disposée entre ledit opercule et l'extrémité fermée 12.
L'autre extrémité de la zone de fixation 11 est ouverte de façon à permettre
son
emmanchement sur l'extrémité à allumer 4. La zone de fixation 11 a un
diamètre intérieur égal ou supérieur (par exemple de 0,1 mm à 1 mm), au
diamètre externe de la cigarette 1, et une longueur pouvant varier de 3 mm à
10
mm.
La matière secondaire 8 peut être directement introduite dans le
réceptacle 9 lorsqu'elle est sous forme solide, de gel ou de crème.
Lorsqu'elle
est sous forme fluide, un matériau spongieux du type éponge peut être inséré
dans le réceptacle 9, de façon à contenir ladite matière secondaire 8, une
simple pression sur ledit matériau spongieux permettant de libérer ladite
matière secondaire.
Elle peut également être initialement conditionnée dans une ou plusieurs
gélules ou capsules, elles-mêmes agencées ultérieurement dans le réceptacle
9. Dans une telle configuration avec gélules, le réceptacle 9 comporte
préférentiellement une ou plusieurs parois flexibles permettant de rompre
lesdites gélules par écrasement lorsqu'un effort de pression latérale
(perpendiculaire à l'axe de la cigarette) ou longitudinale (dans l'axe de la
cigarette) est exercé sur ladite ou lesdites parois flexibles.
En se rapportant au mode de réalisation de la figure 5a, et pour éviter
que la matière secondaire 8 ne s'échappe du réceptacle 9, ce dernier peut être
fermé par un opercule d'étanchéité 10. Dans ce mode de réalisation, l'opercule
10 est frangible, réalisé en papier, en matière plastique, en aluminium, etc.
En
se rapportant à la figure 7a, une simple pression de l'extrémité à allumer 4
sur
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cet opercule 10 permet de l'ouvrir et de libérer la matière secondaire 8. En
pratique, la matière secondaire 8 étant destinée à sortir du réceptacle 9
depuis
la zone de fixation 11, l'opercule d'étanchéité frangible 10 est situé au
niveau
de cette zone.
En se rapportant au mode de réalisation de la figure 5b, une pointe 120
est disposée à l'intérieur du réceptacle 9, au niveau de la paroi de fond 12,
ladite pointe étant orientée vers la zone de fixation 11. Suite à une pression
sur
le réceptacle 9, la pointe 120 transperce l'opercule 10 pour libérer la
matière
secondaire 8 (figure 7b). Cette dernière pénètre alors dans la cigarette et
enflamme la matière primaire 7.
Dans le mode de réalisation de la figure 5c, l'opercule 10 est pourvu
d'une canule 100 orientée vers la zone de fixation 11. La canule 100 est
similaire à une aiguille d'injection. En se rapportant à la figure 7c, par
pression
sur le réceptacle 9, la matière secondaire 8 est forcée à s'écouler par la
canule
100 et pénètre alors dans la cigarette. Cette solution est particulièrement
avantageuse lorsque la matière primaire 7 est recouverte de tabac non traité.
Dans une alternative de cette solution, l'opercule 10 peut coulisser à
l'intérieur
du réceptacle 9 réalisé alors en matériau rigide. Il suffit d'insérer la
cigarette et
de la presser contre l'opercule 10 pour faire coulisser ce dernier dans un
sens
qui vide le réceptacle 9 dans la cigarette par la canule 100.
D'autres solutions techniques peuvent toutefois être envisagées. La
matière primaire 7 peut par exemple être placée dans un petit réceptacle dont
les parois sont configurées (par exemple micro-perforée) pour laisser passer
au
travers une matière secondaire 8 fluide. Cette solution présente l'avantage de
pouvoir conserver une matière primaire 7 à l'état pulvérulent, sans traitement
préalable susceptible de changer ses caractéristiques cristallines.
De même, on peut imaginer que la matière primaire 7 soit déposée par
saupoudrage sur un papier recouvert d'un adhésif sur lequel les particules de
ladite matière primaire se collent. L'adhésif chargé de particules de matière
primaire 7 est ensuite enroulé autour de l'extrémité à allumer 4 de la
cigarette 1.
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Le papier cigarette lui-même peut également intégrer une bande
adhésive du côté de l'extrémité à allumer 4 de la cigarette 1 : le papier est
préalablement chargé de particules de matière primaire 7 et utilisé comme tel
avant chargement en tabac de la cigarette 1.
Les figures 1 à 4 illustrent comment un fumeur peut allumer sa cigarette
avec des gestes simples, qu'il tienne ladite cigarette dans une main ou la
porte
non encore allumée à sa bouche.
L'utilisateur s'empare du réceptacle 9 (figure 1) et le positionne en vis-à-
vis de l'extrémité à allumer 4. Le réceptacle 9 est alors mis en contact avec
l'extrémité à allumer 4 de façon à ce que la matière secondaire 8 vienne
humecter la matière primaire dont est enduite l'extrémité à allumer 4 (figure
2).
Lorsque le réceptacle 9 est fermé, l'utilisateur peut mettre en contact la
matière
secondaire 8 avec la matière primaire 7 en écrasant ledit réceptacle (figure
3).
Lorsque le réceptacle 9 est refermé par un opercule d'étanchéité 10,
l'utilisateur
peut mettre en contact la matière secondaire 8 avec la matière primaire 7 en
perçant ledit opercule au moyen de l'extrémité à allumer 4 (figure 7a), ou
perçant ledit opercule au moyen de la pointe 120 (figure 7b) ou directement au
moyen de la canule 100 (figure 7c). Lorsque le réceptacle 9 est ouvert vers
l'extérieur, l'utilisateur peut mettre en contact la matière secondaire 8 avec
la
matière primaire 7 en enfonçant directement l'extrémité à allumer 4 de la
cigarette 1 à l'intérieur dudit réceptacle. Une fois que la matière secondaire
8
est en contact avec la matière primaire 7, l'utilisateur retire le réceptacle
9 de
l'extrémité à allumer 4 (figure 4). La réaction s'initie et l'extrémité à
allumer 4
s'enflamme.