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Patent 2834536 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2834536
(54) English Title: SPORT SHOE WITH ADJUSTABLE FLEXION
(54) French Title: CHAUSSURE DE SPORT A FLEXION AJUSTABLE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A43B 5/04 (2006.01)
(72) Inventors :
  • BERTHET, BRUNO (France)
  • CONSTANT, FRANCK (France)
  • BONAVENTURE, LAURENT (France)
(73) Owners :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(71) Applicants :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(74) Agent: LAVERY, DE BILLY, LLP
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(22) Filed Date: 2013-11-25
(41) Open to Public Inspection: 2014-05-30
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
12.03261 France 2012-11-30

Abstracts

French Abstract


L'invention concerne une embase de flexion (200), pour un élément chaussant
(1) prévu
pour l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un engin glissant ou
roulant, comportant des
moyens (202, 203, 210, 211) pour fixer le dit élément chaussant de manière
amovible par
rapport cette embase, qui présente une flexibilité suivant une direction
d'extension du pied et
des moyens (48 1- 48 4) pour fixer, contre cette embase, également de manière
amovible, au
moins un élément d'accrochage (25) au dit engin.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


9
REVENDICATIONS
1. Embase de flexion (200), pour un élément chaussant (1) prévu pour
l'exercice d'une
activité physique à l'aide d'un engin glissant ou roulant, dans lequel le
talon est libre lors du
mouvement du pied, caractérisée par le fait que la dite embase comporte des
moyens (202,
203, 210, 211) pour fixer le dit élément chaussant de manière amovible par
rapport cette
embase, qui présente une flexibilité suivant une direction d'extension du pied
et des moyens
pour fixer, contre la partie avant, dans le sens d'extension du pied, de cette
embase, également
de manière amovible, au moins un élément d'accrochage (25) au dit engin.
2. Embase de flexion selon la revendication 1, cette embase étant plane ou
sensiblement
plane ou comportant en outre deux parois latérales (201, 203), sensiblement
verticales, et
éventuellement une partie formant contrefort, pour maintenir la partie arrière
(13) d'un
élément chaussant.
3. Embase de flexion selon la revendication 1, comportant en outre une coque
pour
recouvrir au moins la partie basse (20) d'un élément chaussant.
4.
Embase de flexion selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle
comprend un
contrefort (241), un embout (242), et un pont (243) qui relie le contrefort
(241) à l'embout
(242).
5. Embase selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le contrefort
(241) est
solidarisé au pont (243) de manière réversible.
6. Embase selon la revendication 4, caractérisée par le fait que l'embout
(242) est
solidarisé au pont (243) de manière réversible.
7. Embase selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le contrefort
(241) et le
pont (243) forment une pièce monobloc.
8. Embase selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisée par le fait que
le pont (243)
comprend une plaque (244) unique.
9. Embase selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisée par le fait que
le pont (243)
comprend plusieurs pièces (244, 245).
10. Embase selon l'une des revendications précédentes, comportant des moyens
pour fixer
à l'embase, par vissage, à l'aide de glissières, par clipage, ou par tout
autre moyen, au moins
l' élément d'accrochage (25).
11. Embase selon l'une des revendications 1 à 10, comportant en outre des
moyens
amovibles (222, 223, 225) pour faire varier la flexibilité de l'embase.
12. Embase selon la revendication précédente, les moyens pour faire varier la
flexibilité de
l'embase de flexion comportant un ou plusieurs inserts/ou une ou plusieurs
tiges (222, 223)
et/ou une ou plusieurs plaques ou lames (225) à insérer dans la dite embase ou
contre, ou à
proximité de, celle-ci.
13. Embase selon l'une des revendications précédentes, comportant en outre des
moyens
pour fixer, de manière amovible contre cette embase, un talon (140).

10
14. Elément chaussant (1) prévu pour l'exercice d'une activité physique à
l'aide d'un
engin glissant ou roulant, dans lequel le talon est libre lors du mouvement du
pied (2),
caractérisé en ce qu'il comporte en outre une embase de flexion (200), selon
l'une des
revendications 1 à 7.
15. Elément chaussant (1) prévu pour l'exercice d'une activité physique à
l'aide d'un
engin glissant ou roulant (2), dans laquelle le talon est libre lors du
mouvement du pied,
l'extrémité avant (15) de l'élément chaussant étant reliée à l'engin par un
élément
d' accrochage,
caractérisé en ce qu'il comporte en outre une embase de flexion (200), selon
l'une des
revendications 1 à 13, l'élément d'accrochage (25), et le talon (140), étant
fixés de manière
amovible par rapport à la lame, pour adapter l'élément chaussant à un premier
type d'interface
de contact d'un engin, ou à un deuxième type d'interface de contact du dit
engin, différent du
premier type d'interface de contact.
16. Elément chaussant selon la revendication précédente, comportant à la fois
l'élément
d'accrochage (25) et un talon (140), qui sont solidaires l'un avec l'autre.
17. Elément chaussant selon l'une des revendications 15 ou 16, le premier type
d'interface
de contact étant avec une arête longitudinale unique, l'élément d'accrochage
(25), et/ou
éventuellement le talon comportant chacun une rainure longitudinale destinée à
recevoir au
moins une partie de la dite arête longitudinale unique.
18. Elément chaussant selon l'une des revendications 15 ou 16, le deuxième
type
d'interface de contact étant avec deux arêtes longitudinales, l'élément
d'accrochage (25), et/ou
éventuellement le talon, comportant deux rainures longitudinales, chaque
rainure étant
destinée à recevoir au moins une partie d'une des deux arêtes longitudinales.
19. Elément chaussant selon l'une des revendications 15 à 18, une interface de
contact au
moins comportant au moins une arête transversale et/ou au moins un plot,
l'élément
d'accrochage (25), et/ou éventuellement le talon, comportant au moins une
rainure
longitudinale et/ou au moins un orifice, chaque rainure ou chaque orifice
étant destiné à
recevoir une arête transversale ou un plot.
20. Elément chaussant selon l'une des revendications 15 à 19, une interface de
contact au
moins comportant une surface plane de l'engin lui-même, l'élément d'accrochage
(25), et/ou
éventuellement le talon, comportant au moins une rainure longitudinale.
21. Elément chaussant selon la revendication précédente, chaque rainure ayant
une largeur
sensiblement égale à la largeur de l'engin.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 02834536 2013-11-25
,
,
1
CHAUSSURE DE SPORT A FLEXION AJUSTABLE
L'invention se rapporte en particulier à une chaussure, ou, plus généralement,
à un élément
chaussant, prévu pour être retenu de manière réversible à un engin de sport,
et concerne plus
particulièrement le domaine des sports de neige.
De tels éléments, et notamment des chaussures, peuvent être utilisés dans des
domaines tels
que le ski de fond ou de télémark, ou la raquette à neige, ou encore des
engins à roues.
Une chaussure de cette famille comprend un semelage externe, une tige et un
élément
d'accrochage, ce dernier étant prévu pour coopérer avec un mécanisme de
verrouillage lui-
même prévu pour être assujetti à l'engin. L'élément d'accrochage et le
mécanisme de
verrouillage constituent un moyen d'accrochage qui, très souvent, est prévu
pour retenir la
chaussure sur l'engin de manière réversible.
Par exemple, dans le domaine du ski de fond, il est habituel que chaque
mécanisme de
verrouillage puisse soit retenir une chaussure, soit la libérer. Cela permet
au choix de conduire
les skis ou de marcher.
On a représenté en figure 1 un ensemble connu qui comprend une chaussure 1, un
ski 2 et
un dispositif de retenue 3 de la chaussure sur le ski.
Le dispositif de retenue 3 comprend un socle 4, lequel porte un mécanisme de
verrouillage
réversible 5, un mécanisme de rappel élastique 6, et une arête de guidage
longitudinal 7. Il est
par exemple possible de solidariser le mécanisme de verrouillage 5, le
mécanisme de rappel 6
et l'arête de guidage 7 au socle 4, pour que le dispositif de retenue 3 soit
cohérent.
En ce qui concerne la chaussure 1, celle-ci comprend un semelage externe 12 et
une
tige 13.
La chaussure 1 comprend encore un élément d'accrochage 25, ce dernier étant
prévu pour
coopérer avec le dispositif de retenue 3 lui-même prévu pour être assujetti au
ski 2. L'élément
d'accrochage 25 coopère avec le mécanisme de verrouillage 5 et avec le
mécanisme de rappel
élastique 6.
Le semelage 12, représenté de manière plus détaillée en une vue de dessous en
figure 2,
s'étend aussi en hauteur, ou en épaisseur, entre une face libre 18 et une face
de liaison 19. La
face libre 18 est destinée à prendre contact avec le sol, le dispositif de
retenue 3, ou encore le
ski 2.
La face de liaison 19, quant à elle, sert à solidariser le semelage 12 au
reste de la chaussure,
par exemple par collage.
L'élément d'accrochage 25 est relié au semelage externe 12, de manière à
pouvoir, au
choix, être solidarisé avec ce dernier, ou en être séparé.
Comme expliqué dans le document FR 2968898, il est possible, à volonté, de
démonter et
remonter l'élément d'accrochage 25, par exemple pour le remplacer ou pour
modifier sa
position par rapport au semelage 12.

CA 02834536 2013-11-25
2
Un premier problème est celui de la flexibilité longitudinale de la chaussure
selon un axe
transversal de celle-ci. Cette flexibilité est imposée par la fabrication de
la chaussure et un
utilisateur ne peut pas la régler selon ses besoins.
Par ailleurs, un deuxième problème de ce type de chaussure, et, d'une manière
générale,
des chaussures connues, est l'impossibilité de les adapter à différents types
de matériel. En
particulier, il existe dans le domaine du ski de fond deux grandes familles,
la famille de type
NNNe ( New Nordic Norm ) et la famille de type SNS ( Salomon Nordic System
).
Une chaussure munie de moyens de liaison à des skis d'un des deux types ci-
dessus ne peut
pas être utilisée pour l'autre type, imposant à l'utilisateur la possession de
deux paires de
chaussures s'il veut utiliser librement les deux types de skis. Le même
problème se pose avec
d'autres types d'interfaces d'engins ou de skis.
On décrit dans la présente demande une embase de flexion, pour un élément
chaussant, par
exemple une chaussure ou un chausson, ledit élément étant prévu pour
l'exercice d'une
activité physique à l'aide d'un engin glissant ou roulant, par exemple des
skis ou des
raquettes, comportant des moyens pour fixer ledit élément chaussant, par
exemple la tige
d'une chaussure, de manière amovible par rapport à cette embase ou lame, qui
présente une
flexibilité suivant une direction d'extension du pied et des moyens pour
fixer, contre cette
embase ou lame, également de manière amovible, au moins un élément
d'accrochage au dit
engin.
L'embase peut être plane, ou sensiblement plane, ou bien comporter en outre
deux parois
latérales, sensiblement verticales, et éventuellement une partie formant
contrefort, pour
maintenir la partie arrière d'un élément chaussant.
De manière non limitative le contrefort est une subdivision externe de la
chaussure.
En variante, l'embase peut comporter en outre une coque pour recouvrir au
moins la partie
basse du dit élément chaussant, par exemple la tige de la chaussure ou un
chausson.
De préférence, l'embase comporte des moyens pour y fixer, par vissage ou à
l'aide de
glissières ou par clipage ou par tout autre moyen, au moins l'élément
d'accrochage au dit
engin.
Des moyens amovibles peuvent en outre être prévus pour faire varier la
flexibilité de
l'embase, par exemple un ou plusieurs inserts/ou une ou plusieurs tiges et/ou
une ou plusieurs
plaques ou lames à insérer dans la dite lame ou contre, ou à proximité de,
celle-ci.
C'est non seulement un élément d'accrochage que l'on peut fixer, de manière
amovible,
contre l'embase, ou contre au moins une partie avant de celle-ci, mais,
éventuellement,
également un talon, l'embase comportant donc des moyens pour fixer ce talon de
manière
amovible.
L'invention concerne également un élément chaussant, par exemple une
chaussure, prévu
pour l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un engin glissant ou
roulant, par exemple
des skis ou des raquettes, dans laquelle le talon de la chaussure est libre
lors du mouvement du
pied, cet élément chaussant comportant une lame de flexion du type décrit ci-
dessus.

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3
Par exemple, l'élément chaussant est une chaussure et comporte un semelage et
une tige.
L'invention concerne également un élément chaussant, par exemple une
chaussure, prévu
pour l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un engin glissant ou
roulant, par exemple
des skis ou des raquettes, activité dans laquelle le talon de l'élément
chaussant est libre lors du
mouvement du pied, l'extrémité avant de l'élément chaussant étant reliée à
l'engin par un
élément d'accrochage,
caractérisé en ce qu'il comporte en outre une lame de flexion, du type décrit
ci-dessus,
l'élément d'accrochage, et/ou éventuellement le talon, pouvant être fixé de
manière amovible
par rapport à la lame ou embase, pour adapter l'élément chaussant à un premier
type
d'interface de contact du dit engin, ou à un deuxième type d'interface de
contact du dit engin,
différent du premier type d'interface de contact.
Un tel élément chaussant peut comporter le dit élément d'accrochage et un
talon, qui
peuvent être solidaires l'un avec l'autre, ou non.
Le premier type d'interface de contact peut comporter une arrête longitudinale
unique,
l'élément d'accrochage et/ou, éventuellement, le talon comportant chacun une
rainure
longitudinale destinée à recevoir au moins une partie de la dite arrête
longitudinale unique.
Le deuxième type d'interface de contact peut comporter deux arrêtes
longitudinales,
l'élément d'accrochage et/ou, éventuellement, le talon, comportant chacun deux
rainures
longitudinales, chaque rainure étant destinée à recevoir au moins une partie
d'une des deux
arrêtes longitudinales.
Une interface de contact au moins peut comporter au moins une arête
transversale et/ou au
moins un plot, l'élément d'accrochage et/ou, éventuellement, le talon,
comportant au moins
une rainure longitudinale ou au moins un orifice, chaque rainure ou chaque
orifice étant
destiné à recevoir une arête transversale ou un plot.
Une interface de contact au moins peut comporter une surface de l'engin lui-
même,
l'élément d'accrochage, et/ou éventuellement le talon, comportant au moins une
rainure
longitudinale.
Chaque rainure peut avoir une largeur sensiblement égale à la largeur de
l'engin.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la
description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation
non limitatives, comment l'invention peut être réalisée et dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend une
chaussure,
ainsi qu'un ski représenté de manière partielle et un dispositif de retenue de
la chaussure sur le
ski,
- la figure 2 est une vue en perspective avant par dessous du semelage externe
de la
chaussure de la figure 1,
- les figures 3A et 3B illustrent un mode de réalisation de l'invention,
- les figures 3C et 3D illustrent d'autres modes de réalisation de
l'invention,
- les figures 4, 5A, 5B, 5C illustrent d'autres aspects de l'invention,

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4
- les figures 6, 7, 8, 9 illustrent d'autres aspects de l'invention.
Les modes de réalisation de l'invention qui sont décrits ici concernent plus
spécialement
des chaussures pour la pratique du ski de fond, de la randonnée à ski, ou du
télémark, ou de la
raquette à neige. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines, tels
que par exemple le
patin à glace ou le patin à roues.
On a représenté, en figure 3A, un premier mode de réalisation de l'invention.
Pour mieux comprendre l'invention, on a également représenté une chaussure ou
un
chausson, dont la tige 13 s'étend en longueur depuis une extrémité arrière ou
talon 14 jusqu'à
une extrémité avant ou pointe 15, et en largeur entre un côté latéral 16 et un
côté médial 17.
Elle comporte une portion basse 20, prévue pour entourer le pied, et,
éventuellement, une
portion haute 21, prévue pour entourer la cheville. La tige peut comporter
seulement la portion
basse.
La tige 13 peut être amenée sur, ou dans, une partie appelée embase 200, qui
présente une
certaine flexibilité longitudinale selon un axe transversal de la chaussure ou
du chausson.
Dans ce cas l'embase 200 est une lame de flexion. Lorsqu'elle est assemblée
avec la tige,
comme illustré en figure 3B, cette embase 200 s'étend également en longueur,
depuis le talon
14 jusqu'à la pointe 15, et en largeur entre le côté latéral 16 et le côté
médial 17. Cette embase
est monobloc, ou en une seule pièce, sans moyens supplémentaires formant
articulation. Sa
flexibilité lui permet de s'adapter simplement aux mouvements d'un
utilisateur.
Ces deux éléments, la tige 13 et l'embase 200 peuvent donc être assemblés l'un
à l'autre,
mais de manière amovible, de sorte qu'il soit possible d'échanger l'embase 200
pour une autre
embase ou lame, ou, en conservant la même lame, de changer la tige 13.
Plus précisément, la tige 13 vient reposer sur la face supérieure 219 de la
lame 200.
La référence 210 désigne un collier muni d'une sangle 211 de maintien de la
chaussure ou
du chausson. Cette sangle peut être ouverte ou fermée à l'aide de moyens tels
que, par
exemple, des surfaces auto-agrippantes.
Sur la face inférieure 218 de l'embase 200, on peut positionner des éléments
formant
l'embase de l'ensemble, et en particulier un ou des éléments amovibles 25,
140.
Du côté du talon, la lame 200 peut être munie de deux parois, sensiblement
verticales, 201
(paroi latérale), 203 (paroi médiale), qui vont permettre de maintenir la
partie arrière de la tige
13 et, plus particulièrement, de bloquer une éventuelle torsion du pied. Ces
deux parois
verticales peuvent être non jointes ou, au contraire, être prolongées, en
arrière, par une partie
(contrefort arrière) qui joint les parties arrière des parois et qui arrête la
chaussure vers l'arrière
en suivant sensiblement la forme de la partie arrière de la tige. De manière
non limitative le
contrefort est ici une partie externe de la chaussure. Les parois 201, 203,
peuvent s'étendre,
suivant la direction longitudinale du pied, sur une longueur L, qui peut
atteindre par exemple
70% ou 75% de la longueur de la chaussure ou du chausson ou de la longueur
totale de la
lame 200, ce qui correspond sensiblement à la position des métatarses. Lorsque
la chaussure
ou le chausson est inséré sur, ou dans, l'embase ou lame 200, deux orifices
202, 204

CA 02834536 2013-11-25
permettent d'introduire des moyens d'articulation tels que des rivets, ou des
vis, qui peuvent
coopérer avec des orifices correspondants de la chaussure et des orifices
correspondants du
collier 210 pour maintenir l'ensemble ou pour contribuer au maintien de
l'ensemble. Une
sangle de maintien 211' peut aussi être présente en partie avant de la lame ;
cette sangle peut
5 être ouverte ou fermée à l'aide de moyens tels que, par exemple, des
surfaces auto-
agrippantes. La tige peut également être maintenue dans, ou sur, la lame par
collage, vissage
ou rivetage.
Lorsque l'utilisateur souhaite dégager la tige de l'embase, il libère les
moyens 211, 211' de
maintien, ainsi que, éventuellement, les moyens introduits dans les orifices
202, 204.
Une forme particulière d'embase 200 a été décrite ci-dessus en liaison avec la
figure 3A.
Mais cette embase amovible peut avoir d'autres formes.
En variante, l'embase ne comporte pas de parois 201, 203, ni de contrefort, et
forme donc
une lame de surface sensiblement plane, ou s'étendant en deux dimensions, et
destinée à être
fixée, elle aussi de manière amovible, contre une embase d'une chaussure ou
contre un
chausson. Elle peut donc être plane, le maintien avec la tige étant par
exemple assuré par
vissage ou rivetage. Un exemple de cette réalisation est illustré en figure
3C, sur laquelle on
reconnaît la lame flexible plane 200a. Sur cette lame flexible, on peut venir
fixer, de manière
amovible, des éléments 250, 251 d'une chaussure, dans laquelle, en outre, un
chausson 252
pourra être introduit. Les moyens 210 sont similaires à ceux déjà illustrés
sur la figure 3A.
Comme on peut le comprendre d'après cette figure, on peut positionner sur la
lame 200a un ou
plusieurs éléments, l'ensemble permettant d'obtenir une très grande
modularité.
Selon une autre réalisation, représentée en figure 3D, la lame flexible 200b
peut faire partie
d'une coque, qui peut être semi-échancrée. Autrement dit, les parties
latérales 201, 203 de la
structure de la figure 3A sont prolongées vers l'avant, pour recouvrir au
moins la partie avant
de la portion basse 20 d'un chausson (non représenté sur cette figure),
l'ensemble pouvant
donc recevoir ce dernier. Malgré la présence de la coque, des éléments 211,
211', 212 de
fixation, du type de ceux décrits ci-dessus en liaison avec la figure 3B,
peuvent être prévus (ils
ne sont pas représentés sur la figure 3D). La présence de la coque, au-dessus
de la partie plane
de la lame, ne modifie pas la flexion de celle-ci. Autrement dit, le rôle de
cette lame est, du
point de vue de la flexion du pied, le même que dans le cas des figures 3A-3C.
On observe
que la coque est ici faite de plusieurs éléments assemblés mais que,
alternativement, elle
pourrait être une pièce monobloc.
Des moyens qui vont permettre de réaliser une interface de contact avec un ski
ou une
raquette peuvent comprendre une partie, deux parties, ou plus.
Ils comportent en tout cas un élément d'accrochage 25, prévu pour coopérer
avec le
dispositif de retenue 3 (représenté en figure 1), en particulier le mécanisme
de verrouillage 5,
lui-même prévu pour être assujetti à un ski 2, et éventuellement avec un
mécanisme de rappel
élastique 6. D'autres applications que le ski mettent en oeuvre une telle
structure.

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6
Comme déjà expliqué ci-dessus, en liaison avec la figure 1, le dispositif de
retenue 3
comprend un socle 4, lequel porte un mécanisme de verrouillage réversible 5,
éventuellement
un mécanisme de rappel élastique 6, et, dans l'exemple illustré en figure 1,
une arête de
guidage longitudinal 7; le mécanisme de verrouillage 5, l'éventuel mécanisme
de rappel 6 et
l'arête de guidage 7 peuvent être solidarisés au socle 4.
A titre d'exemple on peut réaliser une pièce unique destinée à s'appliquer
contre l'embase ;
une telle pièce est représentée en figure 4. Sur cette dernière, on voit que
les moyens de
maintien des deux parties 25, 140 par rapport à l'embase 200 sont reliées
entre elles par une
lame de flexion 120, qui aura une certaine souplesse pour accompagner le
mouvement de
l'utilisateur. Cet ensemble est compatible avec un mode de fixation à une
position sur la lame,
ou à deux ou plusieurs positions discrètes. Cette lame est par exemple en un
matériau
métallique et/ou composite et/ou plastique et/ou comportant des fibres
végétales.
L'élément de liaison 120 a une extension, vers l'avant, qui est limitée afin
de ne pas gêner
les fils 26, 27 d'accrochage destinés à venir coopérer avec le dispositif de
retenue 3.
L'embase 200, comme la lame 120, présente une certaine flexibilité
longitudinale selon un
axe transversal de la chaussure ou du chausson. Elle peut être pliée pour
accompagner les
mouvements du pied. Or il peut s'avérer nécessaire d'adapter cette
flexibilité. On peut pour
cela changer la première lame ou la première embase et choisir une deuxième
lame ou une
deuxième embase avec une autre flexibilité (plus raide ou plus souple que la
première). Mais
on peut aussi prévoir une embase à flexibilité adaptable.
L'invention prévoit à cet effet des moyens de renfort tels que des inserts ou
des tiges,
pouvant être introduits dans des orifices s'étendant de manière longitudinale
dans l'embase ou
lame, comme représenté en figure 5A, sur laquelle on voit une lame de flexion
200, et deux
orifices 220, 221 qui permettent de glisser des tiges 222, 223 de renfort dans
des zones
cylindriques, pratiquées dans l'embase ou lame elle-même. Ces zones
cylindriques sont dans
le prolongement des ouvertures 220, 221. Les zones cylindriques peuvent être
orientées
longitudinalement, ou former avec la direction longitudinale Lo de la
chaussure un angle a
compris entre 0 et 40 . En variante de telles ouvertures 220', 221' peuvent
être pratiquées en
face arrière, comme illustré en figure 5B. En variante encore, une ouverture
224, en face avant
ou arrière, permet d'accueillir un élément de renfort 225 ayant la forme d'une
plaque par
exemple rectangulaire, comme illustré en figure 5C. En variante encore, un
élément de renfort
peut être une plaque, éventuellement ajourée, et destinée à venir être plaquée
contre la face
supérieure ou inférieure de la lame de flexion, par exemple sur la zone sur
laquelle la partie
avant ou la partie arrière des moyens d'adaptation sont à fixer ou entre ces
deux zones. Ces
moyens de renfort peuvent être adaptés à une telle lame, que celle-ci soit
prévue en
combinaison avec des éléments amovibles 25, 140, ou avec tout autre moyen de
liaison avec
l'engin, par exemple le ski.

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7
Tant les moyens de liaison, qui relient l'élément d'accrochage 25 à la lame
200, 200a, 200b,
que le talon amovible, vont permettre une adaptation de la chaussure à un type
quelconque de
ski.
Comme on peut le comprendre à l'aide des figures 6 à 9, dans certains cas
l'embase de
flexion comprend un contrefort 241, qui est une partie arrière, un embout 242,
qui est une
partie avant, et un pont 243 qui relie le contrefort 241 à l'embout 242 par
tout moyen
approprié. Des vis peuvent convenir, mais d'autres moyens sont possibles.
Sur les figures 6 et 7, le contrefort 241 est solidarisé au pont 243 de
manière réversible.
Sur les figures 6 à 9, l'embout 242 est solidarisé au pont 243 de manière
réversible.
Sur les figures 8 et 9, le contrefort 241 et le pont 243 forment une pièce
monobloc.
Sur les figures 6 et 8, le pont 243 comprend une plaque 244 unique.
Sur les figures 7 et 9, le pont 243 comprend plusieurs pièces 244, 245.
Dans tous les modes de réalisation qui ont été exposés ci-dessus, les éléments
avant et
arrière à fixer sur la surface extérieure de l'embase sont compatibles avec la
famille NNN ou
la famille SNS .
Mais l'invention concerne également d'autres dispositifs de retenue ou
d'autres types de
matériels.
Par exemple il peut y avoir n arêtes parallèles (n>2).
Dans tous les cas exposés ci-dessus, les moyens d'accrochage comportent un ou
deux fils.
Mais, comme déjà exposé, d'autres types de moyens d'accrochage peuvent être
mis en oeuvre.
Dans tous les cas, le positionnement, respectivement de la partie avant
(élément
d'accrochage) ou de la partie arrière (talon) des moyens d'adaptation a une
extension
longitudinale qui peut aller, jusqu'à 30% ou 35% ou 40 % de la longueur de la
lame, mesurée
respectivement à partir de l'extrémité avant ou arrière de celle-ci.
L'enseignement décrit ci-dessus notamment pour le cas d'un ski peut être
transposé au cas
de raquettes.
Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de
mise en oeuvre connus de l'homme du métier du métier. Les parties avant et
arrière des
moyens d'adaptation sont réalisées avec un nombre (2 à 4) de moules réduit par
rapport au
nombre (8 à 15) de moules utilisés pour réaliser les semelles de chaussures
actuellement
connues. Du point de vue économique, l'avantage est considérable, puisque que,
pour réaliser
chaque moule, il faut compter un investissement compris entre environ 10 et 40
Ke
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant
décrites, et
comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des
revendications qui
vont suivre.
Mais dans tous les cas l'embase ou lame de flexion, pour un élément chaussant,
prévu pour
l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un engin glissant ou roulant,
dans lequel le talon
est libre lors du mouvement du pied, est caractérisé par le fait que la dite
embase comporte des
moyens pour fixer le dit élément chaussant de manière amovible par rapport à
cette embase ou

CA 02834536 2013-11-25
8
lame, qui présente une flexibilité suivant une direction d'extension du pied
et de moyens pour
fixer, contre la partie avant, dans le sens d'extension du pied, de cette
embase, également de
manière amovible, au moins un élément d'accrochage au dit engin.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
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Title Date
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(22) Filed 2013-11-25
(41) Open to Public Inspection 2014-05-30
Dead Application 2017-11-27

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2016-11-25 FAILURE TO PAY APPLICATION MAINTENANCE FEE

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Application Fee $400.00 2013-11-25
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2013-11-25 1 14
Description 2013-11-25 8 511
Claims 2013-11-25 2 128
Drawings 2013-11-25 8 157
Representative Drawing 2014-05-05 1 11
Cover Page 2014-06-09 2 41
Assignment 2013-11-25 4 117
Correspondence 2013-12-09 1 22
Correspondence 2014-01-16 2 68