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Patent 2834645 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2834645
(54) English Title: ADAPTABLE SPORT SHOE
(54) French Title: CHAUSSURE DE SPORT ADAPTABLE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A43B 5/04 (2006.01)
  • A43B 5/00 (2006.01)
  • A63C 13/00 (2006.01)
(72) Inventors :
  • BERTHET, BRUNO (France)
  • CONSTANT, FRANCK (France)
(73) Owners :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(71) Applicants :
  • SALOMON S.A.S. (France)
(74) Agent: LAVERY, DE BILLY, LLP
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(22) Filed Date: 2013-11-25
(41) Open to Public Inspection: 2015-05-25
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data: None

Abstracts

French Abstract



Chaussure (1) prévue pour l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un
engin (2)
glissant ou roulant, dans laquelle le talon de la chaussure est libre lors du
mouvement du pied,
l'extrémité avant (15) de la chaussure étant munie d'un élément d'accrochage à
l'engin (2),
cette chaussure comportant une embase (12).
La chaussure comporte des moyens d'adaptation (25, 140), comportant une
première partie
(25), à fixer dans une zone avant de l'embase, et une deuxième partie (140), à
fixer dans une
zone arrière de l'embase, chacune pouvant être fixée de manière amovible.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



20

REVENDICATIONS

1. Chaussure (1) prévue pour l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un
engin (2)
glissant ou roulant, dans laquelle le talon de la chaussure est libre lors du
mouvement du pied,
l'extrémité avant (15) de la chaussure étant munie d'un élément d'accrochage à
l'engin (2),
cette chaussure comportant une embase (12),
caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens d'adaptation (25,
140),
comportant une première partie (25), à fixer dans une zone avant de l'embase
de la chaussure,
par rapport à une direction d'extension du pied, et une deuxième partie (140),
à fixer dans une
zone arrière de l'embase de la chaussure, par rapport à ladite direction
d'extension du pied,
chacune pouvant être fixée de manière amovible par rapport à l'embase.

2. Chaussure selon la revendication 1, ladite première partie (25), à fixer
dans une zone
avant de l'embase de la chaussure, et ladite deuxième partie (140), étant non
solidaires entre-
elles, ou dissociées l'une de l'autre, lorsqu'aucune d'elles n'est fixée à
l'embase de la
chaussure.

3. Chaussure selon la revendication 1, ladite première partie (25), à fixer
dans une zone
avant de l'embase de la chaussure, et ladite deuxième partie arrière (140),
étant solidaires
entre-elles, lorsqu'aucune d'elles n'est fixée à la chaussure.

4. Chaussure selon la revendication 3, ladite première partie (25), et ladite
deuxième
partie (140) étant reliées par une lame (120) flexible.

5. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 4, le premier type d'interface
de contact
étant avec une arête longitudinale unique, la première partie et la deuxième
partie des moyens
d'adaptation comportant chacune une rainure longitudinale (315) destinée à
recevoir au moins
une partie de ladite arête longitudinale unique.

6.
Chaussure selon l'une des revendications 1 à 4, le deuxième type d'interface
de contact
étant avec au moins deux arêtes longitudinales, la première partie et la
deuxième partie des
moyens d'adaptation comportant chacune au moins deux rainures longitudinales
(131, 132),
chaque rainure étant destinée à recevoir au moins une partie d'une des arêtes
longitudinales.

7. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 6, une interface de contact au
moins
comportant au moins une arête transversale (70-73) et/ou au moins un plot (74-
77), la
première partie ou la deuxième partie des moyens d'adaptation comportant au
moins une
rainure transversale (70', 71', 72', 73') ou au moins un orifice (74', 75',
76', 77'), chaque
rainure ou chaque orifice étant destiné à recevoir une arête transversale (70-
73) ou un plot
(74-77).

8. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 4, une interface de contact au
moins
comportant une surface de l'engin lui-même, la première partie ou la deuxième
partie des
moyens d'adaptation comportant au moins une rainure longitudinale (79, 79').

9. Chaussure selon la revendication précédente, chaque rainure (79, 79') ayant
une
largeur au moins égale à la largeur de l'engin.


21

10. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, la partie avant et
la partie arrière
des moyens d'adaptation étant de hauteurs (h1, h2) différentes.

11. Chaussure (1) prévue pour l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un
engin (2)
glissant ou roulant, dans laquelle le talon de la chaussure est libre lors du
mouvement du pied,
l'extrémité avant (15) de la chaussure étant munie d'un élément d'accrochage à
l'engin (2),
cette chaussure comportant une embase (12),
caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens d'adaptation (25), à
fixer de
manière amovible dans une zone avant de l'embase de la chaussure, par rapport
à une
direction d'extension du pied, la partie arrière de l'embase étant apte à
reposer sur une surface
(700) d'interface de contact de l'engin.

12. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, l'embase présentant
une
flexibilité suivant une direction d'extension du pied.

13. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, l'embase comportant
une lame
de flexion (200), cette lame de flexion présentant une flexibilité suivant une
direction
d'extension du pied et des moyens pour fixer, contre cette lame, lesdits
moyens d'adaptation.

14. Chaussure selon la revendication précédente, la lame de flexion étant
sensiblement
plane ou comportant en outre des parois (201, 203), et éventuellement une
partie formant
contrefort, pour maintenir la partie arrière de la tige d'une chaussure.

15. Chaussure selon la revendication 13 ou 14, comportant en outre des moyens
amovibles
(222, 223, 225, 227) pour faire varier la flexibilité de l'embase ou lame de
flexion.

16. Chaussure selon la revendication précédente, les moyens pour faire varier
la flexibilité
de l'embase ou lame de flexion comportant un ou plusieurs inserts/ou une ou
plusieurs tiges
(222, 223) et/ou une ou plusieurs plaques ou lames (225, 227) à insérer dans
ladite embase ou
contre celle-ci.

17. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, comportant des
moyens
(481 - 484, 4801 - 4804, 92, 94, 96, 97, 920, 940, 960, 970) pour fixer, par
vissage ou à l'aide
de glissières ou par clipage, les moyens d'adaptation (25, 140) par rapport à
l'embase, selon
une position ou selon plusieurs positions, discrètes ou continues.

18. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, la partie avant
et/ou la partie
arrière des moyens d'adaptation ayant une surface, destinée à venir en contact
avec l'embase,
faisant un angle non nul avec la surface opposée, destinée à venir en contact
avec ou à être
tournée vers l'engin.

19. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, lesdits moyens
d'adaptation
(25, 140), comportant des premiers moyens amovibles pour adapter la chaussure
au premier
type d'interface de contact d'un engin, et des deuxièmes moyens amovibles pour
adapter la
chaussure au deuxième type d'interface de contact d'un engin.

20. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, de type coque, en
une, deux, ou
trois parties, avec, éventuellement, embout avant (220) et/ou arrière amovible
par rapport à
l'embase.

22

21. Chaussure selon la revendication 20, caractérisée par le fait que les
positions relatives
des parties sont réglables.
22. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, l'interface de
contact de l'engin
comportant un dispositif de retenue ou d'accrochage de la chaussure, prévu
pour coopérer avec
l'extrémité avant de celle-ci, ou bien étant une surface de l'engin lui-même.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 02834645 2013-11-25
1
CHAUSSURE DE SPORT ADAPTABLE
L'invention se rapporte à une chaussure prévue pour être retenue de manière
réversible à un
engin de sport, et concerne plus particulièrement une chaussure destinée à la
pratique d'un
sport de neige.
Cette chaussure peut être utilisée dans des domaines tels que le ski de fond
ou de télémark,
la raquette à neige, ou autre.
Une chaussure de cette famille comprend un semelage externe, une tige et un
élément
d'accrochage, ce dernier étant prévu pour coopérer avec un mécanisme de
verrouillage lui-
même prévu pour être assujetti à l'engin. L'élément d'accrochage et le
mécanisme de
verrouillage constituent un moyen d'accrochage qui, très souvent, est prévu
pour retenir la
chaussure sur l'engin de manière réversible.
Par exemple, dans le domaine du ski de fond, il est habituel que chaque
mécanisme de
verrouillage puisse soit retenir une chaussure, soit la libérer. Cela permet
au choix de conduire
les skis ou de marcher.
On a représenté en figure 1 un ensemble connu qui comprend une chaussure 1, un
ski 2 et
un dispositif de retenue 3 de la chaussure sur le ski.
Le dispositif de retenue 3 comprend un socle 4, lequel porte un mécanisme de
verrouillage
réversible 5, un mécanisme de rappel élastique 6, et une arête de guidage
longitudinal 7. Il est
par exemple possible de solidariser le mécanisme de verrouillage 5, le
mécanisme de rappel 6
et l'arête de guidage 7 au socle 4, pour que le dispositif de retenue 3 soit
cohérent.
En ce qui concerne la chaussure 1, celle-ci comprend un semelage externe 12 et
une
tige 13.
La chaussure 1 comprend encore un élément d'accrochage 25, ce dernier étant
prévu pour
coopérer avec le dispositif de retenue 3 lui-même prévu pour être assujetti au
ski 2. L'élément
d'accrochage 25 coopère avec le mécanisme de verrouillage 5 et avec le
mécanisme de rappel
élastique 6.
Le semelage 12, représenté de manière plus détaillée en une vue de dessous en
figure 2,
s'étend aussi en hauteur, ou en épaisseur, entre une face externe 18 et une
face de liaison 19.
La face externe 18 est destinée à être tournée vers le sol, le dispositif de
retenue 3, ou encore
le ski 2.
La face de liaison 19, quant à elle, sert à solidariser le semelage 12 au
reste de la chaussure
par collage.
L'élément d'accrochage 25 est relié au semelage externe 12, de manière à
pouvoir, au
choix, être solidarisé à ce dernier, ou en être séparé.
Comme expliqué dans le document FR 2968898, il est possible à volonté de
démonter et
remonter l'élément d'accrochage 25, plus précisément les fils 26, 27, par
exemple pour le
remplacer ou pour modifier sa position par rapport au semelage 12.
Ce type de chaussure, et, d'une manière générale, les chaussures connues,
présentent une
limitation qui est celle d'une impossibilité de les adapter à différents types
de matériel. En

CA 02834645 2013-11-25
2
particulier, il existe dans le domaine du ski de fond deux grandes familles,
la famille de type
NN1\10 ( New Nordic Norm ) et la famille de type sNse ( Salomon Nordic
System ).
Une chaussure munie de moyens de liaison à des skis d'un des deux types ci-
dessus ne peut
pas être utilisée pour l'autre type, imposant à l'utilisateur la possession de
deux paires de
chaussures si il veut utiliser librement les deux types de skis.
Un autre problème est celui de la flexibilité longitudinale de la chaussure
selon un axe
transversal de celle-ci. Cette flexibilité est imposée par la fabrication de
la chaussure et un
utilisateur ne peut pas la régler selon ses besoins.
Encore un autre problème est celui du nombre de moules à réaliser pour
fabriquer une
semelle pour ce type de chaussure. En effet, ce nombre est compris entre
environ 8 et 15 en
fonction du nombre de tailles à produire, chaque moule ayant un coût unitaire
indicatif
compris entre 10 et 40 kE.
Encore un autre problème réside dans l'usure des parties qui sont en contact
avec le sol, le
ski ou la raquette. L'usure de ces parties nécessite le remplacement de la
chaussure dans son
ensemble.
Par rapport à cela, on décrit dans la présente demande une chaussure, prévue
pour
l'exercice d'une activité physique à l'aide d'un engin glissant ou roulant,
par exemple un ski
ou une raquette à neige, dans laquelle le talon de la chaussure est libre lors
du mouvement du
pied, l'extrémité avant de la chaussure étant munie d'un élément d'accrochage
à l'engin, cette
chaussure comportant une embase.
Cette chaussure est caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens
d'adaptation,
comportant une première partie, à fixer dans une zone avant de l'embase de la
chaussure, par
rapport à une direction d'extension du pied, et une deuxième partie, à fixer
dans une zone
arrière de l'embase de la chaussure, par rapport à ladite direction
d'extension du pied, chacune
pouvant être fixée de manière amovible par rapport à l'embase. Il s'agit par
exemple d'adapter
la chaussure à un premier type d'interface de contact avec l'engin, ou à un
deuxième type
d'interface de contact avec l'engin, différent du premier type d'interface de
contact, ou encore
à tout autre type d'interface.
L'engin roulant ou glissant peut-être, comme déjà indiqué ci-dessus, un ski,
mais plus
généralement un engin de déplacement sur neige, ou sur glace, ou sur une
surface naturelle
et/ou synthétique telle qu'une surface en goudron.
En fonction de l'usure des parties constituant les moyens d'adaptation et/ou
en fonction des
contraintes techniques qui s'imposent à lui, comme la présence d'un type
spécifique de
dispositif de retenue et/ou de norme ou d'un type spécifique de ski ou
d'engin, l'utilisateur va
pouvoir adapter lesdits moyens très facilement, sans aucune nécessité de
changer la chaussure.
Les deux parties, avant et arrière, peuvent être solidaires l'une de l'autre,
en étant par
exemple reliées par une lame flexible, ou pas, pour éviter de perturber la
flexion de la
chaussure.

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3
Le premier type d'interface de contact peut être avec une arête longitudinale
unique, la
première partie et/ou la deuxième partie des moyens d'adaptation comportant
chacune une
rainure longitudinale destinée à recevoir au moins une partie de ladite arête
longitudinale
unique.
Le deuxième type d'interface de contact peut être avec au moins deux arêtes
longitudinales,
ou même n arêtes longitudinales, n étant supérieur à deux, la première partie
et/ou la deuxième
partie des moyens d'adaptation comportant chacune au moins deux, ou n,
rainures
longitudinales, chaque rainure étant destinée à recevoir au moins une partie
d'une des deux, ou
des n, arêtes longitudinales.
Selon d'autres exemples, une interface de contact au moins comporte au moins
une arête
transversale et/ou au moins un plot, la première partie ou la deuxième partie
des moyens
d'adaptation comportant au moins une rainure transversale ou au moins un
orifice, chaque
rainure ou chaque orifice étant destiné à recevoir une arête transversale ou
un plot.
L'embase de la chaussure peut présenter une flexibilité suivant une direction
d'extension
du pied.
L'embase peut comporter une lame de flexion, cette lame de flexion présentant
une
flexibilité suivant une direction d'extension du pied et des moyens pour
fixer, contre cette
lame, lesdits moyens d'adaptation.
L'embase, ou lame de flexion, peut être sensiblement plane ou comporter en
outre des
parois, et éventuellement une partie formant contrefort, pour maintenir la
partie arrière de la
tige ou le chausson d'une chaussure. De manière non limitative, le contrefort
est une
subdivision externe de la chaussure. Cependant il pourrait alternativement
être prévu de
couvrir le contrefort avec un autre élément et, de ce fait, le contrefort
serait en retrait par
rapport à l'extérieur de la chaussure.
Des moyens amovibles peuvent en outre être prévus pour faire varier la
flexibilité de
l'embase ou lame de flexion, ces moyens comportant par exemple un ou plusieurs
inserts/ou
une ou plusieurs tiges et/ou une ou plusieurs plaques ou lames à insérer dans
ladite embase ou
contre celle-ci.
Des moyens peuvent être prévus pour fixer, par exemple par vissage ou à l'aide
de
glissières ou par clipage, les moyens d'adaptation par rapport à l'embase,
selon une position
ou selon plusieurs positions, discrètes ou continues.
Dans un mode de réalisation particulier, une interface de contact au moins
comporte une
surface de l'engin lui-même, la première partie et/ou la deuxième partie des
moyens
d'adaptation comportant au moins une rainure longitudinale. Chaque rainure
peut avoir une
largeur au moins égale à la largeur de l'engin.
D'une manière plus générale, la première partie et/ou la deuxième partie des
moyens
d'adaptation présente une section transversale dont le profil est
complémentaire d'un profil
d'une section transversale d'un dispositif de retenue, d'un élément
d'interface entre la

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4
chaussure et l'engin, ou encore de l'engin lui-même. Il s'agit dans tous les
cas d'adapter la
chaussure à l'engin.
L'invention concerne également une chaussure, prévue pour l'exercice d'une
activité
physique à l'aide d'un engin glissant ou roulant, dans laquelle le talon de la
chaussure est libre
lors du mouvement du pied, l'extrémité avant de la chaussure étant munie d'un
élément
d'accrochage à l'engin, cette chaussure comportant une embase, et des moyens
d'adaptation, à
fixer de manière amovible dans une zone avant de l'embase de la chaussure, par
rapport à une
direction d'extension du pied, pour adapter la chaussure à un premier type
d'interface de
contact de l'engin, ou à un deuxième type d'interface de contact dudit engin,
différent du
premier type d'interface de contact, la partie arrière de l'embase étant apte
à reposer
directement ou indirectement sur une surface d'interface de contact de
l'engin. Cela signifie
que l'embase peut, selon configuration, reposer directement sur l'engin ou,
alternativement,
reposer sur une plaque interface, sur le socle d'un dispositif de retenue, ou
encore à la fois sur
la plaque et le socle si ces derniers sont superposés.
La partie avant et la partie arrière des moyens d'adaptation peuvent être de
hauteurs
différentes.
La partie avant et/ou la partie arrière des moyens d'adaptation peuvent avoir
une surface,
destinée à venir en contact avec l'embase, faisant un angle non nul avec la
surface opposée,
destinée à venir en contact avec ou à être tournée vers l'engin. Cet ensemble
se fait suivant au
moins une direction.
Dans une chaussure telle que décrite ci-dessus ou telle que décrite dans l'une
des variantes
ci-dessus, lesdits moyens d'adaptation peuvent comporter des premiers moyens
amovibles
pour adapter la chaussure au premier type d'interface de contact d'un ski ou
d'une raquette ou
d'un autre engin, et des deuxièmes moyens amovibles pour adapter la chaussure
au deuxième
type d'interface de contact d'un ski ou d'une raquette ou d'un autre engin.
Une chaussure telle que décrite ci-dessus peut être de type coque, en une,
deux ou trois
parties, recevant un chausson ou une tige montée, par exemple avec embout
avant et/ou arrière
amovible par rapport à l'embase. Il peut s'agir aussi d'une tige montée ou de
type Strobel
recevant une embase collée, recevant elle-même les moyens d'adaptation.
D'une manière générale, l'interface de contact de l'engin peut comporter un
dispositif de
retenue ou d'accrochage de la chaussure, prévu pour coopérer avec l'extrémité
avant de celle-
ci, ou bien peut être une surface de l'engin lui-même.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la
description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation
non limitatives, comment l'invention peut être réalisée et dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend une
chaussure,
ainsi qu'un ski représenté de manière partielle et un dispositif de retenue de
la chaussure sur le
ski,

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- la figure 2 est une vue en perspective avant par dessous du semelage externe
de la
chaussure de la figure 1,
- les figures 3A et 3B illustrent un mode de réalisation de l'invention,
- les figures 3C et 3D illustrent d'autres modes de réalisation des moyens
amovibles
5 avant,
- les figures 4-6 illustrent d'autres modes de réalisation de l'invention,
- les figures 7A, 7B représentent des éléments avant et arrière prévus pour un
ski de type
NNN ,
- les figures 8A, 8B sont des vues arrière d'une chaussure équipée selon les
deux types de
familles, SNS et NNN ,
- les figures 8C, 8D sont des vues avant d'une chaussure équipée selon les
deux types de
familles, SNS et NNN ,
- la figure 9 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend une
chaussure,
ainsi qu'une embase et des moyens amovibles selon l'invention,
- les figures 10A, 10B illustrent divers moyens amovibles selon l'invention,
en
coopération avec une embase flexible,
- les figures 11A, 11B, 12 représentent des moyens amovibles selon
l'invention, en
réalisation monobloc,
- les figures 13A, 13B, 13C représentent des embases flexibles avec des moyens
d'adaptation de la flexibilité,
- les figures 14A, 14B, 14C, 14D, 14E, 14F, 14G, 14H représentent d'autres
types de
chaussures auxquelles l'invention peut être appliquée,
- les figures 15A, 15A1, 15B représentent d'autres configurations de ski et de
moyens
d'adaptation selon l'invention, de même que les figures 16A-16B et figures
17A, 17B, 17C,
17D,
- les figures 18A-18B représentent des moyens d'adaptation selon l'invention,
avec des
parties avant et arrière de hauteurs différentes,
- les figures 19A, 19B, 19C représentent des moyens d'adaptation selon
l'invention, avec
des parties avant et arrière pouvant présenter une inclinaison, suivant au
moins une direction,
- les figures 20A, 20B, 20C représentent un autre mode de réalisation de
l'invention,
- les figures 21A, 21B représentent une variante des moyens d'accrochage.
Les modes de réalisation de l'invention qui sont décrits ici concernent plus
spécialement
des chaussures pour la pratique du ski de fond, de la randonnée à ski, du
télémark, ou de la
raquette à neige. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines, tels
que par exemple le
patin à glace ou le patin à roues. Dans le cas d'un ski, celui-ci peut
éventuellement être muni
de roues, telles que les roues 230, 231 que l'on peut voir en figure 15A1.
Dans la suite, on pourra faire référence à une chaussure de ski qui a une
structure de
différents types. Selon un exemple cette structure peut être identique ou
similaire à celle déjà
décrite en liaison avec la figure 1, sauf pour la partie située sous la tige
et tournée vers les skis.

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6
La structure de la figure 1 comprend une chaussure 1, un ski 2 et un
dispositif de retenue 3
de la chaussure sur le ski :
- la chaussure 1 comprend un semelage, ou embase externe 12, et une tige 13,
ces deux
éléments étant assemblés par exemple par collage, ou rivetage ou vissage ou
être, au moins en
partie, intégrés dans une même pièce, qui peut être par exemple moulée en
matériau
thermoplastique ou composite. L'embase 12 peut comprendre une partie, deux
parties, ou
plus. La chaussure 1 s'étend en longueur depuis une extrémité arrière ou talon
14 jusqu'à une
extrémité avant ou pointe 15, et en largeur entre un côté latéral 16 et un
côté médial 17.
L'embase 12 s'étend également en longueur, depuis le talon 14 jusqu'à la
pointe 15, et en
largeur entre le côté latéral 16 et le côté médial 17,
- la tige 13 comporte une portion basse 20, prévue pour entourer le pied, et,
éventuellement, une portion haute 21, prévue pour entourer la cheville. La
tige peut comporter
seulement la portion basse,
- un élément d'accrochage 25 est prévu pour coopérer avec le dispositif de
retenue 3, en
particulier le mécanisme de verrouillage 5, lui-même prévu pour être assujetti
au ski 2, et
éventuellement avec un mécanisme de rappel élastique 6,
- le dispositif de retenue 3 comprend une embase 4, laquelle porte un
mécanisme de
verrouillage réversible 5, éventuellement un mécanisme de rappel élastique 6,
et, dans
l'exemple illustré en figure 1, une arête de guidage longitudinal 7; le
mécanisme de
verrouillage 5, l'éventuel mécanisme de rappel 6 et l'arête de guidage 7
peuvent être
solidarisés à l'embase 4.
L'invention s'applique également à d'autres types de chaussure, en particulier
aux types de
chaussures illustrées sur les figures 14A-H, ou à d'autres types de fixation.
Ainsi, la chaussure de la figure 14A comporte un embout avant amovible 220 et
un berceau
214 qui assure, notamment, la fonction d'embase 120 et de contrefort. On
observe au passage
que ce dernier est une subdivision externe de la chaussure. L'embout 220, qui
de manière non
limitative présente l'aspect d'une coquille, amovible et/ou réglable, permet
d'adapter la
chaussure à la taille de l'utilisateur. Dans cet ensemble, l'utilisateur vient
glisser un chausson
215 ou une chaussure, dans lequel son pied est inséré. L'embout est glissé sur
le berceau, sur
lequel il peut ensuite être fixé, par exemple en étant riveté, ou vissé, ou
collé. Cet embout peut
être en matériau plastique et/ou composite et/ou en un matériau souple,
textile ou synthétique.
En variante, selon la figure 14B, le contrefort externe est lui aussi amovible
: comme
l'embout, il est destiné à être fixé sur une embase ou lame de flexion 120
(comme expliqué
plus loin), et peut être désassemblé de celle-ci. La lame constitue alors elle-
même l'essentiel
de l'embase.
La chaussure de la figure 14C est similaire à celle de la figure 14A, mais
présente un
berceau 214 ajouré. Cela réduit la masse de la chaussure, et donc son inertie
mécanique.
Selon la forme de réalisation représentée à la figure 14D, l'embout 220, le
berceau 214 et
l'embase 120 forment une pièce monobloc. Cela présente l'avantage de la
simplicité.

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7
Sur la figure 14E la chaussure est dépourvue d'embout. On retrouve seulement
une embase
120 et un berceau arrière 214, lesquels forment une pièce monobloc. Cette
forme de
réalisation favorise une flexion réversible de l'embase 120 vers l'avant,
ainsi qu'au niveau du
métatarse d'un pied.
Sur la figure 14F, la chaussure est encore dépourvue d'embout. On retrouve
l'embase 120 et
le berceau arrière 214, lesquels sont deux éléments distincts assemblés l'un
avec l'autre par
tout moyen convenable.
Sur la figure 14G la chaussure comprend une embase 120, à l'exclusion d'un
embout et d'un
berceau. La chaussure comprend aussi une tige haute 13, solidarisée à l'embase
120 par tout
moyen, de manière amovible ou permanente. La tige haute est bien adaptée à la
technique du
pas du patineur, pour laquelle l'utilisateur exerce notamment des poussées
latérales avec les
jambes.
De manière différente, sur la figure 14H, la tige de la chaussure est basse.
Cela convient à
la technique du pas alternatif.
Plus généralement, la chaussure ou l'élément de chaussure concerné par
l'invention
comporte une embase qui n'est pas nécessairement collée contre une tige.
D'une manière générale, l'embase est destinée à recevoir, sur l'une de ses
surfaces, soit une
chaussure, soit des éléments de structure d'une tige, eux-mêmes destinés à
recevoir une
chaussure ou un chausson dans lequel le pied de l'utilisateur est enfilé.
D'une manière plus particulière, il peut être prévu que la chaussure comprenne
une embase
sur laquelle est rapportée une tige montée. Cette dernière comprend par
exemple une
enveloppe de couverture du pied et une semelle première de montage destinée à
fermer
l'enveloppe sous le pied, à l'exclusion de tout semelage traditionnel. La tige
montée est
solidarisée à l'embase, par un moyen tel qu'un collage ou tout autre moyen
approprié, sachant
que de manière très différente l'art antérieur aurait conduit à solidariser la
tige montée à un
semelage.
Selon la variante de réalisation de la figure 14B, l'embase comprend une lame
de flexion
longitudinale, un berceau amovible et un embout amovible. Cela revient à dire
que la lame de
flexion, le berceau et l'embout sont des éléments assemblés ensemble pour
former l'embase.
En d'autres termes, ici ces éléments ne forment pas une pièce monobloc.
L'embase a une autre surface qui est généralement tournée vers le sol ou
l'engin (par
exemple : le ski) et qui a une fonction d'interface avec les moyens
d'adaptation qui vont être
décrits.
De tels moyens d'adaptation 25, 140, sont représentés en figures 3A et 3B. Là
encore,
l'embase 12 s'étend en épaisseur, entre une face externe 18 et une face de
liaison 19. La face
externe 18 est destinée à être tournée vers le sol, le dispositif de retenue
3, ou encore le ski 2.
La face de liaison 19, quant à elle, sert à solidariser l'embase 12 au reste
de la chaussure,
par exemple par collage (mais d'autres modes de solidarisation ou de fixation
sont possibles,
comme déjà expliqué ci-dessus).

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8
Selon une réalisation, les moyens d'adaptation comportent un élément
d'accrochage 25
avant qui comprend une première barre longitudinale 31 et une deuxième barre
longitudinale
32, toutes deux prévues pour prendre appui sur l'embase 12. L'embase pourrait
aussi être
désignée par la référence 120. La première barre 31 s'étend longitudinalement
depuis une
première extrémité 33 jusqu'à une deuxième extrémité 34, et la deuxième barre
32 s'étend
longitudinalement depuis une première extrémité 35 jusqu'à une deuxième
extrémité 36. Il est
par exemple prévu que les premières extrémités 33, 35 et les deuxièmes
extrémités 34, 36 des
barres soient respectivement en regard les unes des autres transversalement.
Chaque barre 31, 32 comprend par exemple une ou plusieurs matières
synthétiques, comme
du plastique, du caoutchouc, ou autre.
Chacune des barres est munie d'au moins un orifice, éventuellement traversant
471, 472,
473, 474, par exemple deux orifices traversants, éventuellement, chacun d'eux
pouvant être
taraudé, pour accueillir une vis 47 destinée à coopérer avec un orifice fileté
481, 482, 483, 484
de l'embase. On peut alternativement prévoir un insert fileté dans l'embase,
mais aussi un
mode de réalisation inverse, avec un vissage par l'intérieur avec filetage ou
insert fileté dans
le moyen d'adaptation avant ou arrière.
Des tétons 43, 44 de positionnement, par exemple sous chaque barre 31, 32,
peuvent en
outre coopérer avec des orifices 45, 46 correspondants de l'embase. Chaque
téton et l'orifice
correspondant peut avoir une section circulaire.
Les deux barres longitudinales 31, 32 décrites peuvent ne pas être reliées
entre elles
autrement que par les fils d'accrochage 26, 27. Des variantes sont
représentées
schématiquement en figures 3C, 3D : les barres peuvent alors être reliées
entre elles par une
portion 305, 305' en même matériau que les barres, cette portion s'étendant
soit de manière
limitée par rapport à la longueur Lb des barres 31,32 (c'est le cas de la
figure 3C), soit sur
toute cette longueur (c'est le cas de la figure 3D). les barres et la portion
peuvent former une
pièce monobloc.
En figures 3A, 3B est également représenté un talon amovible 140, qui comporte
une
première barre longitudinale 310 et une deuxième barre longitudinale 320,
reliées par un pont
réalisé par exemple sous la forme d'une zone plane 315, en retrait par rapport
à la surface
externe du talon, de manière à coopérer avec le rail unique d'un ski ou du
dispositif de
retenue, par exemple de type SNS . Cet ensemble est prévu pour prendre appui
sur l'embase
externe 12. La première barre 310 s'étend longitudinalement depuis une
première extrémité
330 jusqu'à une deuxième extrémité 340, et la deuxième barre 320 s'étend
longitudinalement
depuis une première extrémité 350 jusqu'à une deuxième extrémité 360. Il est
par exemple
prévu que les premières extrémités 330, 350 et les deuxièmes extrémités 340,
360 de ces
barres soient respectivement en regard les unes des autres transversalement.
On a représenté
ici un talon dans lequel les deux barres longitudinales 310, 320 sont reliées
sur toute leur
longueur par une zone plane 315. Mais cette zone peut être plus réduite par
rapport à la
longueur de ce talon.

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Chaque barre 310, 320 est constituée d'une ou plusieurs matières synthétiques,
comme du
plastique, du caoutchouc, ou autre.
D'une manière générale, la surface externe de ces barres, destinée à venir en
contact avec
l'engin ou avec des moyens constituant une ou plusieurs interfaces de contact,
peut être plane
et homogène, ou bien comporter des crans, comme par exemple illustré en figure
5 ou 7B.
Des moyens permettent de positionner le talon de manière fixe, mais amovible,
par rapport
à l'embase.
Par exemple, comme représenté en figure 3A chacune des barres est munie d'au
moins un
orifice éventuellement traversant 470f, 4702, 4703, 4704, par exemple deux
orifices, chacun
d'eux pouvant être taraudé, pour accueillir une vis 470 destinée à coopérer
avec un orifice
fileté 480f, 4802, 4803, 4804 de l'embase. Il peut alternativement être prévu
un insert fileté
dans l'embase, mais aussi un mode de réalisation inverse, avec un vissage par
l'intérieur avec
filetage ou insert fileté dans le moyen d'adaptation avant ou arrière.
Des tétons 430, 440, de positionnement, par exemple un sous chaque barre 31,
32, peuvent
en outre coopérer avec des orifices 450, 460 correspondants de l'embase.
Chaque téton et
l'orifice correspondant peut avoir une section circulaire.
L'exemple représenté en figures 3A et 3B comporte deux fils d'accrochage 26,
27 dans la
partie avant des moyens d'adaptation. Cependant, dans cet exemple, comme dans
les autres
décrits ci-dessous, un seul fil d'accrochage peut également être prévu.
On peut également prévoir des moyens d'accrochage de forme différente, qui ne
sont pas
nécessairement une liaison de type pivot avec le dispositif de retenue, mais
peuvent être une
liaison mécanique sans rotation.
En variante, représentée en figure 4 (sur laquelle les éléments amovibles sont
les mêmes
que ceux des figures 3A et 3B), les orifices de l'embase 12 peuvent être
doublés pour
permettre d'adapter la position du talon et/ou de la partie avant.
Ainsi, on voit sur la figure 4 des orifices supplémentaires 48'1, 48'2, 48'3,
48'4, chacun
étant représenté un peu en arrière de l'un des orifices 481, 482, 483, 484. Il
en va de même pour
les orifices 45, 45', 46, 46' destinés à recevoir les tétons 43, 44.
L'ensemble des orifices
supplémentaires définit une deuxième position possible des vis et des tétons
de l'élément
amovible 25, qui peut ainsi être avancé ou reculé sur l'embase, en fonction
des besoins. Il peut
être prévu un nombre de positions supérieur à deux, par exemple trois. On peut
réaliser un
réglage longitudinal discret à deux, trois ou à un nombre quelconque de
positions
longitudinales.
De même, on voit sur la figure 4 des orifices supplémentaires 480'1, 480'2,
480'3, 480'4,
chacun étant représenté un peu en arrière de l'un Des orifices 4801, 4802,
4803, 4804. Il en va
de même pour les orifices 450, 450', 460, 460' destinés à recevoir les tétons
430, 440.
L'ensemble des orifices supplémentaires définit ainsi une deuxième position
possible des vis
et des tétons du talon amovible qui peut ainsi, lui aussi, être avancé ou
reculé sur l'embase, en
fonction des besoins. Il peut être prévu un nombre de positions supérieur à
deux, par exemple

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trois. On peut réaliser un réglage longitudinal discret à deux, trois ou à un
nombre quelconque
de positions longitudinales.
Une autre réalisation des moyens de fixation des parties amovibles est
représentée en figure
5. Elle est prévue pour un réglage en continu, le déplacement des éléments
avant et arrière se
5
faisant longitudinalement, ce qui augmente les possibilités de réglage de la
position des
éléments avant et arrière. Par exemple, au moins deux rails 92, 94, 96, 97
parallèles sont
prévus sur l'embase pour coopérer avec deux glissières de l'élément avant 25,
qui peuvent être
formées sous la première barre longitudinale 31 et la deuxième barre
longitudinale 32, du côté
destiné à être tourné vers l'embase.
10
Dans un plan perpendiculaire à la surface de l'embase et perpendiculaire à la
direction
d'élongation de l'embase, chaque rail a une configuration sensiblement en L
inversé,
comportant un corps perpendiculaire à l'embase, et une partie horizontale qui
va permettre,
d'une part, de faire glisser l'élément 25 sur le rail mais, également, de
retenir celui-ci par
rapport à l'embase. De préférence, la barre horizontale du L inversé est
dirigée vers
l'extérieur de la chaussure.
Chaque rail peut lui-même être en deux parties 92, 94 et, pour le deuxième
rail, 96, 97. Ces
deux parties sont disposées longitudinalement, dans le prolongement l'une de
l'autre, en étant
séparées par une zone ou surface 121, en retrait par rapport à la surface
extérieure des rails
tournée du côté opposé à la tige. Cette zone ou surface 121 peut être
confondue avec la surface
extérieure 18 de l'embase (ce qui offre l'avantage de moins affecter la
souplesse de l'embase).
Dans cette zone ou surface 121 est ménagé un ou plusieurs orifices 109, 110 de
vissage. Il peut
alternativement être prévu une variante où le trou devient orifice traversant,
tel qu'une lumière.
Chacune des barres longitudinales 31, 32 est elle-même munie d'une fente 107,
108 de
réglage, dans laquelle une vis 105 peut être introduite pour être vissée dans
l'un des orifices
109, 110. La fente s'étend longitudinalement, le long de la barre
correspondante, afin de
pouvoir faire glisser l'ensemble le long des rails 92, 94, 96, 97, de
préférence sans
complètement dévisser la vis correspondante.
Les rails 92, 94, 96, 97 coopèrent avec des fentes 101, 102, pratiquées dans
les éléments
longitudinaux 31, 32. Ces fentes débouchent sur les extrémités ou parties
arrières 34, 36, et,
éventuellement, sur les extrémités ou parties avant 33, 35 des éléments
longitudinaux 31, 32.
Pour introduire l'élément 25, on positionne par exemple l'extrémité des
fentes, située sur les
parties d'extrémité arrière 34, 36 des éléments longitudinaux 31, 32 en regard
de la partie
avant des éléments de rails 92, 96, et on tire sur l'élément 25, en direction
arrière de la
chaussure.
Il en va de même pour le talon 140, l'embase comportant au moins deux rails
920, 940,
960, 970 parallèles prévus pour coopérer avec deux glissières du talon, chaque
glissière étant
par exemple formée sous la première barre longitudinale 310 ou sous la
deuxième barre
longitudinale 320, du côté destiné à être tourné vers l'embase, de préférence
dans le
prolongement de la face intérieure de la zone de liaison 315 des deux barres.

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11
Chaque rail peut être en deux parties 920, 940 et, pour le deuxième rail, 960,
970 allongées
longitudinalement, les deux parties étant séparées par une zone ou surface
122, en retrait par
rapport à la surface extérieure des rails tournée du côté opposé à la tige.
Cette zone ou surface
par exemple plane 122 peut être confondue avec la surface extérieure 18 de
l'embase. Dans
cette zone par exemple plane est ménagé un ou plusieurs orifice 1090, 1100 de
vissage.
Chacune des barres longitudinales 310, 320 est elle-même munie d'une fente
1070, 1080 de
réglage, dans laquelle une vis 1050 peut être introduite pour être vissée dans
l'un des orifices
1090, 1100. La fente s'étend longitudinalement, afin de pouvoir faire glisser
l'ensemble le
long des rails 920, 970, de préférence sans complètement dévisser la vis
correspondante.
Les rails 920, 940, 960, 970 coopèrent avec des fentes 1010, 1020, pratiquées
dans le talon.
Ces fentes débouchent sur la partie avant et, éventuellement, sur la partie
arrière du talon.
Pour introduire le talon, on positionne par exemple l'extrémité des fentes,
située sur la partie
avant du talon, en regard de la partie arrière des éléments de rails 940, 970,
et on tire sur le
talon, en direction avant de la chaussure.
Les éléments mobiles, c'est-à-dire les parties avant et arrière des moyens
d'adaptation, sont
maintenus contre l'embase, par exemple par vissage ou clipage.
De préférence, les surfaces en contact l'une de l'autre, c'est-à-dire la
surface 18 et les
surfaces des éléments longitudinaux 31, 32 tournées vers l'embase ont en outre
des
coefficients de frottement tels que le maintien de ces deux surfaces est
renforcé par un effet de
frottement l'une par rapport à l'autre en cours d'utilisation. Cet effet peut
être obtenu par l'état
de surface des deux surfaces en contact l'une avec l'autre et/ou par une
granulométrie
particulière du matériau constitutif de ces surfaces.
Dans un plan perpendiculaire à la direction d'élongation de l'embase, chaque
rail a une
configuration sensiblement en L inversé, comme déjà décrit ci-dessus, et
avec les mêmes
avantages.
Une autre réalisation des moyens de fixation des parties amovibles est
représentée en figure
6. Elle est prévue pour un réglage en deux dimensions dans le plan de
l'embase. Un tel réglage
est réalisé, de préférence, en continu, mais, en variante, peut aussi l'être
suivant une
succession de positions discrètes. Le déplacement des éléments avant et
arrière se fait alors
suivant la direction longitudinale de la chaussure et/ou suivant une direction
perpendiculaire à
cette direction longitudinale, ce qui augmente les possibilités de réglage de
la position des
éléments avant et arrière. Par exemple, deux fentes 82, 87 parallèles sont
réalisées dans la
partie avant de_l'embase, suivant la direction longitudinale de la chaussure,
et deux fentes 820,
870 parallèles sont réalisées dans la partie arrière de l'embase, également
suivant la direction
longitudinale de la chaussure. Dans chacune des deux parties amovibles 25, 140
sont réalisées
des fentes, respectivement 83, 88 (dans la partie avant 25) et 830, 880 (dans
la partie 140
formant talon), parallèles entre elles et perpendiculaires aux fentes
réalisées dans l'embase.
Les éléments amovibles sont fixés contre l'embase par vissage, et/ou avec des
moyens tels que
des crans de retenue, ou des moyens de type vis-écrou, ou encore par tout
moyen permettant

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12
de bloquer les éléments amovibles dans une position choisie par l'utilisateur
et de les
débloquer pour modifier cette position ou pour enlever les éléments amovibles.
Dans les modes de réalisation des figures 5 et 6, un ou des repères de
position peuvent être
prévus, pour permettre à un utilisateur de repérer, latéralement et/ou
transversalement, un
réglage particulier, par exemple un réglage qui lui convient pour un type de
chaussure donné.
Ainsi une échelle latérale Et de réglage est représentée en figure 5, réalisée
dans ou sur la
surface 18, parallèlement à la direction d'introduction des barres
longitudinales. Une échelle
transversale Et de réglage est représentée en figure 6, réalisée dans ou sur
la surface 18,
perpendiculairement à la direction d'introduction des barres longitudinales.
Un ou des repères
de position peut être présent pour repérer la position de la partie avant de
l'élément
d'adaptation (comme représenté en figures 5 et 6) et/ou de la partie arrière
de l'élément
d'adaptation.
Les différents exemples de réalisation donnés ci-dessus en liaison avec les
figures 3A - 6
sont destinés à une utilisation avec un type de ski particulier, de la famille
SNS , avec un rail
monobloc 7 (ou encore arête de guidage).
Pour rendre possible l'utilisation de la même chaussure avec l'autre famille,
on remplace
les éléments précédents 25, 140 par des éléments correspondants, adaptés à
l'autre famille.
En effet, un talon amovible et un élément d'accrochage amovible peuvent aussi
être
structurés de manière à coopérer avec les deux arêtes d'un dispositif de
retenue de type
NNNe. Ces deux arêtes forment, au moins dans la partie avec laquelle le talon
vient en
contact, des moyens de guidage longitudinal.
Un talon 140 de ce type est représenté en figure 7A. Il comporte une première
barre
longitudinale 310, une deuxième barre longitudinale 320, et une troisième
barre longitudinale
333, disposée entre la première barre longitudinale et la deuxième barre
longitudinale et
séparée de celles-ci, respectivement par une première rainure longitudinale
131 et par une
deuxième rainure longitudinale 132. Ces rainures sont prévues pour coopérer
avec les rails
d'un dispositif de retenue de la famille NNNZ.
Des moyens permettent de positionner ce talon de manière fixe, mais amovible,
par rapport
à l'embase. Ils peuvent être du même type que ce qui a été décrit ci-dessus en
liaison avec la
figure 3A: un ou des trous, éventuellement traversants 470f, 4702, 4703, 4704,
éventuellement
taraudés, réalisés par exemple dans les barres longitudinales 310 et 320.
Eventuellement, des
tétons 430, 440 de positionnement peuvent en outre coopérer avec des orifices
450, 460
correspondants de l'embase, comme déjà décrit ci-dessus. Là, encore, chaque
téton et l'orifice
correspondant peut avoir une section circulaire. En variante, les moyens
permettant de
positionner ce talon de manière fixe, mais amovible, par rapport à l'embase
peuvent être du
même type que ce qui a été décrit ci-dessus en liaison avec l'une des figures
4, 5 ou 6.
La partie avant 25 correspondante est représentée en figure 7B. Un seul fil 26
d'accrochage
est positionné en position avant. La partie avant comporte une première barre
longitudinale
31, une deuxième barre longitudinale 32, et une troisième barre longitudinale
37, disposée

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entre la première barre longitudinale et la deuxième barre longitudinale et
séparée de celles-ci,
respectivement par une première rainure longitudinale 31' et par une deuxième
rainure
longitudinale 32'. Ces rainures sont prévues pour coopérer avec les rails d'un
dispositif de
retenue de type NNN . Des moyens permettent de positionner cette partie avant
de manière
fixe, mais amovible, par rapport à l'embase. Ils peuvent être du même type que
ce qui a été
décrit ci-dessus en liaison avec la figure 3A, ou avec l'une des figures 4, 5
ou 6.
On a représenté, sur chacune des figure 8A et 8B, une vue arrière de la
chaussure, sur
laquelle le talon amovible 140 est monté. On voit, clairement, la différence
de structure qui
permet, pour chacun de ces talons, d'être adapté à un ski de type particulier.
Les figures 8C et
8D sont des vues en face avant, qui correspondent respectivement aux figures
8A et 8B. On
retrouve les éléments déjà décrits ci-dessus.
Des éléments du type de ceux illustrés et décrits ci-dessus en liaison avec
les figures 7A ¨
7B, adaptés à la famille NNN , peuvent être adaptés aux différents moyens de
fixation qui
ont déjà été décrits ci-dessus en liaison avec les figures 3A ¨ 6, ce qui
permet de leur conférer,
éventuellement, un caractère réglable, de manière discrète (figure 4) ou
continue (figures 5
et 6).
Les modes de réalisation ci-dessus sont prévus pour être fixés directement sur
l'embase.
Selon un autre mode de réalisation, une embase 200 accueille un chausson et/ou
une tige
et/ou des éléments de structure de tige d'une chaussure, comme illustré en
figure 9. La
référence 210 désigne un collier muni d'une sangle 211 de maintien de la
chaussure. Cette
sangle peut être ouverte ou fermée à l'aide de moyens tels que, par exemple,
des surfaces
auto-agrippantes. Du côté du talon, l'embase 200 est munie de deux parois
sensiblement
verticales, 201 (paroi latérale), 203 (paroi médiale), qui vont permettre de
maintenir la partie
arrière de la tige et, plus particulièrement, de bloquer une éventuelle
torsion du pied. Ces deux
parois verticales peuvent être non jointes ou, au contraire, être prolongées,
en arrière, par une
partie (pont arrière) qui joint les parties arrière des parois 201, 203 de la
chaussure vers
l'arrière en suivant sensiblement la forme de la partie arrière de la tige.
Les parois 201, 203,
peuvent s'étendre, suivant la direction longitudinale du pied, sur une
longueur L, qui peut
atteindre par exemple 70% ou 75 % de la longueur de la chaussure (à partir de
l'extrémité
arrière de la chaussure) ou de la longueur totale de l'embase 200, ce qui
correspond
sensiblement à la position des métatarses. Lorsque la chaussure ou le chausson
est inséré dans
cette embase, deux orifices 202, 204 permettent d'introduire des moyens tels
que des rivets,
ou des vis, qui coopèrent avec des orifices correspondants de la chaussure et
des orifices
correspondants du collier 210 pour maintenir l'ensemble ou pour contribuer au
maintien de
l'ensemble. Une sangle de maintien 211' de la tige sur l'embase peut aussi
être présente en
partie avant de l'embase ; cette sangle peut être ouverte ou fermée à l'aide
de moyens tels que,
par exemple, des surfaces auto-agrippantes. La tige peut également être
maintenue dans, ou
sur, l'embase par collage, vissage ou rivetage.

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14
Les parties amovibles, avant et arrière, décrites ci-dessus, peuvent alors
être fixées à la
surface extérieure de l'embase 200, avec des moyens identiques ou similaires à
ce qui a été
indiqué ci-dessus, en particulier des vis et éventuellement des tétons de
positionnement. La
lame est, elle même munie des orifices correspondants, certains pouvant être
filetés pour
coopérer avec les vis correspondantes.
On a représenté, en figures 10A-10B, les divers moyens de maintien des
éléments 25, 140,
déjà décrits ci¨dessus, mais en relation avec une embase 200 dont la face
inférieure ou externe
18 tournée vers l'engin ou le sol devient l'embase 12 décrite ci-dessus (cette
dernière formant
alors la partie essentielle de l'embase). Les explications plus détaillées
sont celles déjà
données ci-dessus en liaison avec les figures 4-6. Là encore, on peut adapter
des éléments 25,
140 prévus pour une famille NNN ou prévus pour une famille SNS ou pour toute
autre
famille ou dispositif de retenue à l'engin.
En variante, l'embase ne comporte pas de parois 201, 203, ni de contrefort, et
forme donc
une surface sensiblement plane, ou s'étendant en deux dimensions à la manière
d'une lame de
flexion, et destinée à être fixée, elle aussi de manière amovible, contre un
chausson et/ou une
tige et/ou des éléments de structure de tige. Cette embase ou lame de flexion
a alors
sensiblement la forme représentée en figures 3A ¨ 6, en remplaçant le matériau
de l'embase
décrite ci-dessus pour ces figures par le matériau de la lame de flexion. Les
parties avant et
arrière des moyens d'adaptation, décrits ci-dessus en liaison avec ces figures
3A ¨ 6, sont
alors destinées à être fixées contre cette lame.
On a décrit ci-dessus deux parties amovibles formant deux pièces séparées.
Mais on peut réaliser, en variante, une pièce unique destinée à s'appliquer
contre l'embase
ou la lame de flexion; une telle pièce est représentée en figures 11A et 11B.
Sur cette dernière,
on voit que les moyens de maintien des deux parties 25, 140 par rapport à
l'embase 12, ou à
l'embase 200, sont les mêmes que ceux déjà décrits ci-dessus en liaison avec
la figure 3A. Les
deux parties 25, 140 sont reliées entre elles par une embase ou lame de
flexion 120, qui a une
certaine souplesse pour accompagner le mouvement de l'utilisateur. Cet
ensemble est
compatible avec un mode de fixation à une position, sur l'embase, comme en
figure 3A, ou à
deux ou plusieurs positions discrètes, comme en figure 4. On peut aussi
prévoir, même si cela
n'est pas représenté, un mode de fixation à réglage de position continu.
L'embase est par
exemple en un matériau métallique et/ou composite et/ou plastique et/ou
comportant des
fibres végétales.
On peut également réaliser, comme illustré en figure 12, un ensemble
comportant deux
pièces 25, 140, du type de celle de la figure 5, elles aussi reliées par une
embase 120,
l'ensemble pouvant être utilisé en coopération avec une embase du type de la
figure 5.
De la même manière, les deux parties 140, 25 de la figure 6 peuvent être
reliées par une
embase afin de former une pièce monobloc.

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Dans les différentes variantes qui viennent d'être décrites, l'élément de
liaison 120 a une
extension, vers l'avant, qui est limitée afin de ne pas gêner les fils 26, 27
d'accrochage destinés
à venir coopérer avec le dispositif de retenue 3 (voir figure 1).
Chacune de ces différentes variantes monobloc peut être fixée à une embase 12,
comme
5 déjà décrit ci-dessus.
L'embase de la figure 9, comme l'embase 12, présente une certaine flexibilité
longitudinale
selon un axe transversal de la chaussure. Elle peut être pliée pour
accompagner les
mouvements du pied. Or il peut s'avérer nécessaire d'adapter cette
flexibilité. On peut pour
cela changer la première embase et choisir une deuxième embase avec une autre
flexibilité
10 (plus raide ou plus souple que la première). Mais on peut aussi prévoir une
embase à
flexibilité adaptable.
L'invention prévoit à cet effet des moyens de renfort tels que des inserts ou
des tiges,
pouvant être introduits dans des orifices s'étendant de manière longitudinale,
ou décalée
angulairement par rapport à la direction longitudinale, dans l'embase, comme
représenté en
15 figure 13A, sur laquelle on voit une embase 200, et des orifices 219,
221 qui permettent de
glisser des moyens de renfort 222, 223 dans des zones prévues pour collaborer
avec ces
moyens de renfort, pratiquées dans l'embase elle-même. Ces zones sont dans le
prolongement
des ouvertures 219, 221. En variante de telles ouvertures peuvent être
pratiquées en face
arrière. Les ouvertures longitudinales peuvent être orientées selon une
direction longitudinale
Lo de l'embase, ou encore former avec cette direction un angle T dont la
valeur est comprise
entre 0 et 40 . En variante encore, une ouverture 224, en face avant ou
arrière, permet
d'accueillir un élément de renfort 225 ayant ici la forme d'une plaque
rectangulaire, comme
illustré en figure 13B. La plaque, dont la forme peut être quelconque, peut
aussi être disposée
soit au-dessus, soit au-dessous de l'embase 200. En variante encore, un
élément de renfort peut
être une plaque ou une lame 227, éventuellement ajourée, comme illustré en
figure 13C, et
destinée à venir être plaquée contre la face supérieure ou inférieure de
l'embase, par exemple
sur la zone sur laquelle la partie avant (comme en figure 13C) ou la partie
arrière des moyens
d'adaptation sont à fixer, ou entre ces deux zones, comme représenté par la
référence 227' sur
la figure 13C. Ces moyens de renfort peuvent être adaptés à une telle lame,
que celle-ci soit
prévue en combinaison avec des éléments amovibles 25, 140, tels que déjà
décrits ci-dessus,
ou avec tout autre moyen de liaison avec le ski.
Tant les moyens de liaison, qui relient l'élément d'accrochage 25 à l'embase
12, que le
talon amovible, vont permettre une adaptation de la chaussure à un type
quelconque de ski.
Dans tous les modes de réalisation qui ont été exposés ci-dessus, les éléments
avant et
arrière à fixer sur la surface extérieure de l'embase sont compatibles avec la
famille NNN ou
la famille SNS .
Mais l'invention concerne également d'autres dispositifs de retenue ou
d'autres types de
matériels.

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Par exemple il peut y avoir n arêtes parallèles (n>2), au lieu des deux arêtes
du dispositif
avec lequel les éléments des figures 7A et 7B coopèrent.
Par exemple encore, comme illustré en figure 15A, la zone d'interface avant du
dispositif
de retenue peut être munie d'une ou plusieurs arêtes transversales 70, 71,
orientées
perpendiculairement à la direction d'extension d'un ski. Eventuellement, la
position de ces
arêtes transversales est réglable le long de la direction d'extension du ski.
Une ou plusieurs
autres arêtes transversales 72, 73 peuvent être prévues en zone d'interface
arrière. Elles
forment des moyens de guidage. Dans ce cas, chacune des portions avant et
arrière des
moyens d'adaptation de la chaussure a une forme qui lui permet de coopérer,
respectivement
avec tous ces types d'arêtes avant ou arrière et tous les types de dispositif
de retenue (à un fil,
ou à deux fils, ou d'un autre type). Des exemples de moyens d'adaptation sont
représenté en
figure 15B, où l'on voit que chacun d'entre-eux comporte, dans sa portion
inférieure, destinée
à être en contact avec le dispositif de retenue, une ou plusieurs cavités 70',
71', 72', 73' dont
la forme correspond aux arêtes avant ou arrière, et qui permettent de
recevoir, au moins en
partie, ces arêtes avant ou arrière.
Un autre exemple est illustré en figure 16A, où la zone d'interface avant du
dispositif de
retenue est munie d'un ou plusieurs plots 74, 75, orientés perpendiculairement
à la surface
d'un ski. Là encore, éventuellement, la position de ces plots peut être
réglable le long de la
direction d'extension du ski et,/ou selon une direction perpendiculaire à
cette dernière. Un ou
plusieurs plots 76, 77 peuvent être en zone d'interface arrière du ski,
destinée à recevoir le
talon de la chaussure ou de l'embase. Elles forment des moyens de guidage
longitudinal. Ce
ou ces plots ont par exemple une forme par exemple sensiblement cylindrique ou
tronconique,
mais d'autres formes géométriques sont possibles. Chacune des portions avant
ou arrière des
moyens d'adaptation a une forme qui lui permet de coopérer, respectivement
avec ce ou ces
plots avant ou arrière. Des exemples de ces moyens d'adaptation sont
représentés en figures
16B et 16C, où l'on voit que chacun d'entre-eux comporte, dans sa portion
inférieure, destinée
à être en contact avec le dispositif de retenue, une ou plusieurs ouvertures
74', 75', 76', 77'
dont la forme correspond aux plots avant ou arrière, et qui permettent de
recevoir, au moins en
partie, ces plots avant ou arrière.
Les exemples décrits ci-dessus peuvent être combinés. Par exemple, le ski peut
comporter :
- dans la zone d'interface avant, destinée à recevoir la partie avant de la
chaussure, au
moins une arête transversale 70, 71, orientée perpendiculairement à la
direction d'extension
du ski;
- et, dans la zone d'interface arrière destinée à recevoir la partie arrière
de la chaussure,
un ou des plots 76, 77 orientés sensiblement perpendiculairement à la surface
du ski.
Ou bien le ski peut comporter :
- dans la zone d'interface avant, destinée à recevoir la partie avant de la
chaussure, une ou
plusieurs arêtes longitudinales, comme représenté en figure 1;

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- et, dans la zone d'interface arrière destinée à recevoir la partie
arrière de la chaussure, au
moins une arête transversale, orientée perpendiculairement à la direction
d'extension du ski.
Autrement dit, le ski comporte :
- une zone d'interface avant, destinée à recevoir la partie avant de la
chaussure, cette zone
d'interface avant étant d'un premier type, comportant un ou des éléments, en
élévation par
rapport à la surface plane du ski, ayant une ou des premières formes
géométriques;
- et une zone d'interface arrière, destinée à recevoir la partie arrière de la
chaussure, cette
zone d'interface arrière étant d'un deuxième type, comportant un ou des
éléments, en
élévation par rapport à la surface plane du ski, ayant une ou des deuxièmes
formes
géométriques, dont au moins une est différente de la ou des premières formes
géométriques.
Un autre exemple est illustré en figure 17A, où le ski ne comporte, dans la
zone destinée à
recevoir une chaussure ou une embase, aucune arête ni aucun plot. Mais, dans
ce cas, la
chaussure est assez large pour comporter des moyens d'adaptation, sous la
forme d'une fente
ou rainure 79, 79' s'étendant suivant la direction d'extension de la
chaussure, comme illustré
en figures 17B à 17D. Cette rainure 79, 79' a une largeur et/ou un profil
transversal au moins
égal à la largeur du ski.
Lorsque la chaussure est positionnée sur le ski, elle déborde de chaque côté
de celui-ci. En
variante, des moyens d'adaptation avant 25 et arrière 140 comportent, dans la
portion
inférieure, destinée à être en contact avec le ski, une ouverture ou rainure
79, 79' qui peut
recevoir, au moins en partie, la portion correspondante du ski. Chaque rainure
79, 79' a une
largeur et/ou un profil transversal au moins égal à la largeur de l'engin. Des
moyens de
fixation permettront de maintenir contre l'embase les moyens d'adaptation des
figures 17B-
17D. Ainsi, les orifices 471 ¨ 474, et 4701- 4704 permettront d'introduire par
exemple des vis, en
vue d'un maintien contre l'embase.
Dans tous les cas exposés ci-dessus, les éléments avant et arrière à fixer sur
la surface
extérieure de l'embase ont des hauteurs sensiblement identiques entre-elles.
Mais, comme illustré en figures 18A et 18B, on peut aussi prévoir des hauteurs
différentes
de ces éléments :
- l'élément avant étant d'une première hauteur hl, mesurée entre les deux
surfaces
principales de cet élément (la surface tournée vers l'embase et celle tournée
vers le ski ou la
raquette) ;
- l'élément arrière étant d'une deuxième hauteur h2, mesurée de la même
manière.
Dans la plupart des cas exposés ci-dessus, les éléments avant et arrière à
fixer sur la surface
extérieure de l'embase ont des surfaces planes, sensiblement parallèles entre
elles. Mais on
peut aussi prévoir des surfaces non parallèles entre elles, suivant au moins
une direction, afin
d'adapter le positionnement sur un engin, par exemple un ski ou une raquette,
à une
morphologie particulière d'un utilisateur (par exemple pour compenser des
orientations du
genou) et/ou en vue de permettre des effets d'accélération amplifiés ou
augmentés.

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Ainsi, on voit en figure 19A un exemple d'un élément avant dont la surface
extérieure est
inclinée d'une valeur d'angle al, par rapport à la surface intérieure
(destinée à venir en contact
avec l'embase), du côté latéral (tourné vers l'extérieur de l'utilisateur lors
de l'utilisation) vers
le côté médial (tourné vers l'intérieur des jambes de l'utilisateur lors de
l'utilisation).
On a représenté, en figure 19B, un élément arrière présentant lui aussi une
telle inclinaison
latérale al .
En figure 19C est représenté un exemple d'un élément avant dont la surface
extérieure est
inclinée, par rapport à la surface intérieure (destinée à venir en contact
avec l'embase), de
l'arrière vers l'avant. Un tel élément permet une inclinaison de l'utilisateur
vers l'avant. Il
peut cependant être prévu une disposition inverse avec un élément qui permet
une inclinaison
de l'utilisateur vers l'arrière.
Un élément avant ou arrière peut avoir une surface extérieure qui combine les
deux types
d'inclinaisons décrites ci-dessus, et est inclinée :
- par rapport à la surface intérieure (destinée à venir en contact avec
l'embase), du côté
latéral (tourné vers l'extérieur de l'utilisateur lors de l'utilisation) vers
le côté médial (tourné
vers l'intérieur des jambes de l'utilisateur lors de l'utilisation) ;
- et, par rapport à la surface intérieure (destinée à venir en contact avec
l'embase), de
l'arrière vers l'avant ou inversement. Un tel élément permet une inclinaison
de l'utilisateur
vers l'avant ou vers l'arrière.
On comprend qu'un utilisateur peut choisir le type d'inclinaison qui lui
convient le mieux,
pour des raisons physiologiques et/ou d'efficacité sportive, et ajuster
l'élément à l'embase de
la manière déjà expliquée ci-dessus.
Dans tous les cas exposés ci-dessus, les moyens d'adaptation comportent un
élément avant
et un élément arrière à fixer sur la surface extérieure de l'embase.
Dans certains cas, les moyens d'adaptation peuvent comporter une partie à
fixer à l'avant de
l'embase (on parlera alors encore de partie avant ), mais il n'est pas
nécessaire de fixer une
partie arrière, ou talon, en arrière de l'embase : c'est le cas lorsque
l'élément d'accrochage de la
partie avant est suffisamment rigide pour que cette dernière puisse permettre
d'assurer, à elle
seule, une fonction de guidage de l'engin.
Ce mode de réalisation est représenté en figures 20A ¨ 20B. Sur ces figures,
les références
numériques désignent des éléments identiques ou similaires à ceux déjà décrits
ci-dessus en
liaison avec les figures 3A ¨ 3B. On ne vient pas fixer d'éléments sur la
partie arrière de
l'embase. L'ensemble coopère avec, par exemple, un ski, dont la figure 20C est
une
illustration, comportant un dispositif de retenue 3 et une surface d'appui 700
pour la partie
arrière de l'embase, ou le talon.
Dans tous les cas exposés ci-dessus, les moyens d'accrochage comportent un ou
deux fils.
Mais, comme déjà exposé, d'autres types de moyens d'accrochage peuvent être
mis en oeuvre,
par exemple ceux des figures 21A et 21B. Sur ces figures, un dispositif
d'accrochage 60
comprend un élément d'accrochage 61 solidarisé par tout moyen par exemple à la
chaussure,

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ainsi qun mécanisme de verrouillage 62 solidarisé lui aussi par tout moyen par
exemple à
l'engin. L'élément d'accrochage 61 comprend un premier doigt 63 destiné à
prendre place dans
une encoche 64 du mécanisme 62. L'élément d'accrochage 61 comprend encore un
deuxième
doigt 65 prévu pour coopérer avec un crochet 66 du mécanisme 62, le crochet
étant mobile
contre l'action d'un moyen élastique non représenté. Un appui de la chaussure
vers le ski
provoque le verrouillage, tandis qu'une action sur un bouton de déverrouillage
67, contre
l'action du moyen élastique, libère la chaussure.
Dans tous les cas, le positionnement, respectivement de la partie avant ou de
la partie
arrière des moyens d'adaptation a une extension longitudinale qui peut aller,
jusqu'à 30% ou
35% ou 40% de la longueur de l'embase, mesurée respectivement à partir de
l'extrémité avant
ou arrière de l'embase.
L'enseignement décrit ci-dessus pour le cas d'un ski peut être transposé au
cas de
raquettes.
Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de
mise en uvre connus de l'homme du métier. Les parties avant et arrière des
moyens
d'adaptation sont réalisées avec un nombre (2 à 4) de moules réduit par
rapport au nombre (8 à
15) de moules utilisés pour réaliser toutes les tailles de semelles de
chaussures actuellement
connues. Du point de vue économique, l'avantage est considérable, puisque que,
pour réaliser
chaque moule, il faut compter un investissement compris entre environ 10 et 40
ICE.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant
décrites, et
comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des
revendications qui
vont suivre.
Il est notamment prévu, dans certains cas, que la première partie 25, à fixer
dans une zone
avant de l'embase de la chaussure, et la deuxième partie 140, sont non
solidaires entre-elles,
ou dissociées l'une de l'autre, lorsqu'aucune d'elles n'est fixée à l'embase
de la chaussure.
Il est alternativement prévu, dans d'autres cas, que la première partie 25, à
fixer dans une
zone avant de l'embase de la chaussure, et la deuxième partie arrière 140,
sont solidaires entre-
elles, lorsqu'aucune d'elles n'est fixée à la chaussure.
Selon ces alternatives, la première partie 25 et la deuxième partie 140 sont
reliées par une
lame flexible.

Representative Drawing
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Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
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Abstract 2013-11-25 1 17
Description 2013-11-25 19 1,363
Claims 2013-11-25 3 153
Drawings 2013-11-25 20 474
Cover Page 2015-06-01 2 39
Representative Drawing 2015-04-28 1 9
Assignment 2013-11-25 4 112
Correspondence 2013-12-23 2 65