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Panneau de vitrage avec joint d'étanchéité périphérique et procédé de
fabrication correspondants.
1. Domaine de l'invention
Le domaine de l'invention est celui des panneaux de vitrage
comprenant des feuilles de verre délimitant des espaces internes également
appelés panneaux de vitrage multiple.
L'invention concerne plus particulièrement les joints d'étanchéité
périphériques de ces panneaux de vitrage multiples.
Ces panneaux peuvent être utilisés dans tout type d'applications
tels que les vitrages utilitaires, les vitrages pour véhicules ou pour
bâtiments.
2. Solutions de l'art antérieur
Un panneau de vitrage concerné par l'invention est par exemple un
panneau de vitrage isolant (ou "Insulating glass units" en anglais).
Un tel panneau de vitrage isolant comprend de manière classique
une première et une seconde feuille de verre associées ensemble par
l'intermédiaire d'au moins un espaceur ou intercalaire qui les maintient
parallèles
à une certaine distance l'une de l'autre. Le panneau est refermé en sa
périphérie
grâce à un joint d'étanchéité périphérique de sorte que l'espace entre les
feuilles
de verre, également appelé espace interne est complètement fermé.
L'espace interne peut emprisonner une lame de gaz, par exemple
mais non exclusivement de l'air sec, de l'argon (Ar), du krypton (Kr), du
xénon
(Xe), de l'héxafluorure de soufre (SF6) ou même un mélange de certains de ces
gaz. Le transfert d'énergie à travers un panneau isolant selon cette structure
classique est réduit, du fait de la présence de la lame de gaz dans l'espace
interne
par rapport à une simple feuille de verre.
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L'espace interne peut également être vidé de tout gaz, on parle
alors de vitrage sous vide. Le transfert d'énergie à travers un panneau de
vitrage
isolant sous vide est grandement réduit par l'espace de vide.
Un panneau de vitrage sous vide est typiquement composé d'au
moins deux feuilles de verre séparées par un espace dans lequel a été réalisé
un
vide. Un tel vitrage est classiquement utilisé pour ses propriétés d'isolation
thermique élevée. L'épaisseur de l'espace sous vide est typiquement de 80 ium
à
800 m. Afin d'atteindre de hautes performances d'isolation, la pression à
l'intérieur du vitrage est généralement de l'ordre de 10-3 mbar ou même
inférieur.
Afin d'obtenir une telle pression à l'intérieur du vitrage, un joint
d'étanchéité est
placé à la périphérie des deux feuilles de verre et le vide est créé à
l'intérieur du
vitrage grâce à une pompe. Pour éviter que le vitrage ne s'effondre sous la
pression atmosphérique (due à la différence de pression entre l'intérieur et
l'extérieur du vitrage), des espaceurs sont placés de manière régulière (par
exemple sous la forme d'une matrice) entre les deux panneaux de verre.
Généralement au moins une des deux feuilles de verres est recouverte par une
couche basse-émissivité ayant une émissivité idéalement inférieure à 0,05.
Les espaceurs ont généralement une forme cylindrique ou
sphérique, on parle de piliers. Aujourd'hui, ces espaceurs sont généralement
métalliques et créent donc des fuites thermiques dans le panneau de vitrage.
Afin
de maintenir un coefficient de transmission thermique U inférieur à 0,6W/m2K,
la
surface totale des espaceurs en contact avec le verre doit représenter moins
de 1%
de la surface du panneau de vitrage sous vide.
Différentes technologies de joints d'étanchéité existent, chacune
présentant certains inconvénients. Un premier type de joint (le plus répandu)
est
un joint à base d'un verre à souder dont la température de fusion est
inférieure à
celle du verre des panneaux de verre du vitrage. La mise en oeuvre de ce type
de
joint limite le choix des couches basse-émissivités à celles qui ne sont pas
altérées
par le cycle thermique nécessaire à la mise en oeuvre du verre à souder, c'est
à
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dire à celle qui résiste à une température pouvant aller jusqu'à 350 C. De
plus, ce
type de joint à base de verre à souder n'étant que très peu déformable, il ne
permet
pas de reprendre les effets des dilatations différentielles entre le panneau
de verre
du vitrage coté intérieur et le panneau de verre du vitrage coté extérieur
lorsque
ceux-ci sont soumis à de grandes différences de température (par exemple 40
C).
Des contraintes assez importantes sont alors induites à la périphérie du
vitrage et
peuvent entraîner des casses des panneaux de verre du vitrage.
Un second type de joint comprend un joint métallique, par exemple
un feuillard métallique d'une épaisseur mince (<500nm) soudé en périphérie du
vitrage par l'intermédiaire d'une sous-couche d'accrochage recouverte au moins
partiellement par une couche d'un matériau brasable de type soudure tendre
d'alliage d'étain. Un avantage important de ce second type de joint par
rapport au
premier type de joint est qu'il peut se déformer pour reprendre les
dilatations
différentielles créées entre les deux panneaux de verre. Il existe différents
types de
sous-couches d'accrochage sur le panneau de verre.
Le brevet n'US5,227,206 présente un premier exemple de
réalisation d'un joint d'étanchéité périphérique du second type pour vitrage
sous
vide. Selon cet exemple, le joint est un feuillard métallique qui présente une
section substantiellement en forme de U dont les deux ailes parallèles sont
connectées l'une à l'autre via une base qui peut être courbée ou droite. Les
deux
ailes prennent en sandwich les deux feuilles de verre.
Cependant, dans le cadre de ce premier exemple la mise en forme
finale du feuillard en U doit se faire autour des deux panneaux de verre. En
effet,
il n'est pas possible de placer les deux feuilles de verre ainsi que les
espaceurs sur
un cadre à section en U qui est déjà fermé. Ainsi, il n'est pas possible de
séparer
l'étape de fabrication et d'insertion du joint feuillard dans le panneau de
celle
d'assemblage des feuilles de verre du panneau de vitrage (ce qui implique des
temps d'assemblage et coût plus élevés).
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Par ailleurs, le feuillard métallique forme un pont thermique sur la
périphérie du vitrage entre l'extérieur et l'intérieure du vitrage. Ceci a
pour
conséquence de détériorer les performances globales d'isolation du panneau de
vitrage.
Par ailleurs, contrairement à un panneau de vitrage multiple
classique remplit de gaz ou d'air sec, selon cette solution le joint
feuillard
n'est pas protégé par les deux feuilles de verres, ce qui induit un risque de
perforation ou de déchirement du joint pouvant entraîner des fuites et peut
être
gênant pour l'installation du vitrage dans son châssis.
Le brevet n'EP2099997B1 présente un second exemple de
réalisation d'un joint d'étanchéité périphérique du second type pour vitrage
sous
vide. Selon cet exemple, le joint présente également une section
substantiellement
en forme de U dont les deux ailes parallèles sont connectées l'une à l'autre
via
une base qui peut être courbée ou droite. Les deux ailes sont prisent en
sandwich
par les deux feuilles de verre.
Outre les inconvénients cités ci-dessus, dans le cadre de ce second
exemple, il est nécessaire de mettre en oeuvre une étape supplémentaire de
jonction des deux feuillards.
3. Objectifs de l'invention
L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients
de l'art antérieur.
Plus précisément, un objectif de l'invention, dans au moins un de
ses modes de réalisation, est de fournir une technique permettant de fermer de
manière étanche grâce à un joint d'étanchéité périphérique un panneau de
vitrage
comprenant au moins deux feuilles de verre délimitant au moins un espace
interne.
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Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de
réalisation, est de fournir une telle technique qui permette de placer le
joint
d'étanchéité périphérique après avoir assemblé les (ou au moins certaines des)
feuilles de verre du panneau.
Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de
réalisation, est de fournir un tel panneau de vitrage avec des performances
d'isolation thermiques améliorées.
Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de
réalisation, est de fournir une telle technique qui permette de protéger le
joint
d'étanchéité périphérique.
Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de
réalisation, est de fournir une telle technique permettant un montage du
panneau
de vitrage sur un châssis classique pour vitrage multiple.
Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de
réalisation, est de fournir une telle technique qui soit aisée à mettre en
forme.
L'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, a
encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit peu coûteuse.
4. Exposé de l'invention
Conformément à un mode de réalisation particulier, l'invention
concerne un panneau de vitrage, en particulier panneau de vitrage isolant,
comprenant au moins une première et une seconde feuilles de verre associées
ensemble par l'intermédiaire d'au moins un espaceur qui les maintient à une
certaine distance l'une de l'autre et, entre lesdites au moins deux feuilles
de verre,
au moins un espace interne fermé par un joint d'étanchéité périphérique
disposé à
la périphérie des feuilles de verre, autour dudit espace interne,
le joint d'étanchéité présentant une section en forme de U comprenant
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une première aile solidarisée à la première feuille de verre et une seconde
aile
solidarisée à la seconde feuille de verre.
Selon l'invention, la première aile est solidarisée dans un premier
évidement réalisé dans la tranche de la première feuille de verre.
Bien entendu, les rôles des première et seconde feuilles de verre
sont interchangeables.
Bien entendu, on entend par verre, tous les types de verres et
matériaux transparents équivalents tels que les verres minéraux et les verres
organiques. Le verre minéral peut être constitué indifféremment d'un ou
plusieurs
types de verres connus comme les verres sodo-calcique, les verres au bore, les
verres cristallins et semi-cristallins. Le verre organique peut être un
polymère ou
un copolymère transparent thermodur ou thermoplastique rigide tel que, par
exemple, une résine de synthèse polycarbonate, polyester ou polyvinylique
transparente.
Le principe général de l'invention repose sur la réalisation d'au
moins un évidement dans la tranche d'une des feuilles de verre pour recevoir
une
des ailes du joint périphérique dont la section est en forme de U.
Ainsi, la technique de solidarisation du joint périphérique au
panneau selon l'invention offre une protection accrue du joint périphérique et
notamment de sa partie sensible du joint périphérique. En effet, le joint est
moins
exposé que dans les solutions de l'état de la technique. En outre, le joint
peut être
protégé par un cordon de polymère (de type silicone, PU, ...) de la même
manière
que dans les panneaux de vitrage multiples classiques.
Par ailleurs, cette technique de solidarisation du joint permet
d'obtenir des performances d'isolation thermiques du panneau de vitrage
améliorées grâce notamment à la réduction des pertes dues au effet de bord.
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En outre, cette technique de solidarisation permet de placer le joint
d'étanchéité périphérique après avoir assemblé les feuilles de verre du
panneau
car le joint peut être introduit a posteriori dans le(s) évidement(s) présents
dans
la(es) tranche(s) de la(des) feuille(s) de verre.
Avantageusement, la seconde aile est solidarisée dans un second
évidement réalisé dans la tranche de la seconde feuille de verre.
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, dans l'espace
interne règne un vide inférieur à 1 mbar.
Ainsi, le panneau de vitrage est un panneau de vitrage sous vide.
Avantageusement, les espaceurs sont disposés entre les première et
seconde feuille de verre de sorte à former une matrice dont le pas est compris
entre 20 mm et 80 mm et préférentiellement compris entre 30 et 60 mm.
Avantageusement, le panneau de vitrage comprend en outre une
couche d'isolation thermique disposée sur une surface interne d'au moins une
des
feuilles de verre.
Ainsi, l'isolation thermique globale obtenue grâce au panneau de
vitrage est encore renforcée.
Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'un au moins du
premier et du second évidement est débouchant sur la face externe au panneau
de
la feuille de verre dans laquelle il est réalisé.
On entend par face externe au panneau d'une feuille de verre, la face
qui n'est pas connexe avec l'espace interne. De même, on entend par face
interne
au panneau d'une feuille de verre, l'autre face (celle qui est pas connexe
avec
l'espace interne).
Avantageusement, le joint d'étanchéité périphérique est un joint
métallique.
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Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le joint
d'étanchéité périphérique est un feuillard métallique.
Avantageusement, au moins une aile du joint d'étanchéité est
solidarisée à la feuille de verre correspondante par soudure d'au moins une
portion de l'aile sur une couche d'adhésion prévue sur la portion de la
feuille de
verre recevant la portion de l'aile.
L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un
panneau de vitrage, en particulier panneau de vitrage isolant, comprenant les
étapes suivantes :
- association ensemble d'au moins une première et une seconde
feuilles de verre par l'intermédiaire d'au moins un espaceur qui les maintient
à
une certaine distance l'une de l'autre,
- fermeture d'au moins un espace interne entre lesdites au moins deux
feuilles de verre par un joint d'étanchéité périphérique disposé à la
périphérie des
feuilles de verre, autour dudit espace interne, le joint d'étanchéité
présentant une
section en forme de U comprenant une première aile solidarisée à la première
feuille de verre et une seconde aile solidarisée à la seconde feuille de
verre,
Selon l'invention, le procédé comprend également les étapes
suivantes :
- réalisation d'un premier évidement dans la tranche de la première
feuille de verre ;
- solidarisation de la première aile dans le premier évidement réalisé
dans la tranche de la première feuille de verre.
5. Liste des figures
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront
plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de
réalisation
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préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et
des
dessins annexés, parmi lesquels :
= la figure 1 présente un schéma d'un panneau de vitrage sous
vide selon un mode de réalisation de l'invention ;
= les figure 2a, 2b et 2c
présentent des premier et second
joints d'étanchéité périphériques solidarisés à des évidements et réalisés
dans les
feuilles de verre du panneau de la figure 1 selon des premier et second mode
de
réalisation de l'invention ;
= la figure 3 illustre un procédé de fabrication d'un panneau
de vitrage selon un mode de réalisation de l'invention.
6. Description d'un mode de réalisation de l'invention
La présente invention va être décrite en faisant référence à des
modes de réalisation particuliers et en faisant référence à certains dessins
mais
l'invention n'est pas limitée par cela et n'est limitée que par les
revendications.
Dans les dessins, la taille et les dimensions relatives de certains éléments
peuvent
être exagérés et ne pas être dessinés à l'échelle pour des raisons
d'illustration.
De plus les termes premier, second, troisième et similaire dans la
description et dans les revendications sont utilisés pour distinguer entre des
éléments similaires et non pas nécessairement pour décrire une séquence
qu'elle
soit temporelle, spatiale, à des fins de classement ou autre. Il est bien
entendu que
les termes ainsi utilisés sont interchangeables dans des circonstances
appropriées
et que les modes de réalisations de l'invention décrits ici sont capables
d'opérer
dans d'autres séquences que celles décrites ou illustrées ici.
De plus, les termes haut, bas, au-dessus, en-dessous et similaire
dans la description et les revendications sont utilisés pour des raisons de
description et non pas nécessairement pour décrire des positions relatives. Il
est
bien entendu que les termes ainsi utilisés sont interchangeables dans des
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circonstances appropriées et que les modes de réalisation de l'invention
décrits ici
sont capables d'être opéré dans d'autres orientations que celles décrites ou
illustrées ici.
Il est à remarquer que le terme "comprenant", utilisé dans les
revendications, ne doit pas être interprété comme étant restreint aux moyens
listés
après celui-ci; il n'exclue pas d'autres éléments ou étapes. Il doit donc être
interprété comme spécifiant la présence des éléments spécifiés, entiers,
étapes ou
composants référés, mais n'exclue pas la présence ou l'addition d'un élément,
entier, étape ou composant, ou groupe de ceux-ci. Donc l'étendue de
l'expression
"un appareil comprenant les moyens A et B" ne doit pas être limité à des
appareils
consistant seulement des composants A et B. Cela veut dire qu'en ce qui
concerne
la présente invention, les seuls composants pertinents de l'appareil sont A et
B.
Tel qu'utilisé ici et à moins d'indications contraires, par
étanchéité , il est entendu l'étanchéité à tout gaz qui pourrait être utilisé
dans
un double vitrage pour amélioré l'isolation (par exemple l'argon) ou
l'étanchéité à
l'air ou tout autre gaz présent dans l'atmosphère (dans le cas d'un vitrage
sous
vide).
Tel qu'utilisé ici et à moins d'indications contraires, par couche
d'isolation thermique il est entendu une couche d'oxyde métallique ayant une
émissivité inférieure à 0,2, préférentiellement inférieure à 0,1 et plus
préférentiellement inférieure à 0,05. Une couche d'isolation thermique peut
être
par exemple l'une des couches suivantes : Planibel G, Planibel Top N, Top N+
et
Top 1.0 commercialisées par la société AGC.
Tel qu'utilisé ici et à moins d'indications contraires le terme
espaceur se rapporte à un ou plusieurs éléments assurant une distance
relativement constante entre deux panneaux de verre adjacent.
On se place ci-après dans le cas particulier d'un panneau de vitrage
selon l'invention qui est un panneau de vitrage sous vide. Bien entendu,
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l'invention s'applique également à tout type de panneau de vitrage comprenant
des feuilles de verre (deux, trois ou plus) délimitant des espaces internes
(également appelés panneaux de vitrage multiple) isolants ou non isolants.
Par exemple, l'invention s'applique également à un panneau de
double vitrage dont l'espace interne peut emprisonner une lame de gaz, par
exemple mais non exclusivement de l'air sec, de l'argon (Ar), du krypton (Kr),
du
xénon (Xe), de l'héxafluorure de soufre (SF6) ou même un mélange de certains
de
ces gaz.
Par exemple encore, l'invention s'applique également à un panneau
de triple vitrage comprenant un premier espace interne dans lequel un vide est
réalisé et un second espace interne comprenant une lame de gaz isolant(s).
Bien entendu, d'autres variantes sont envisageables notamment en
remplaçant une des feuilles de verre du panneau par un panneau de verre
feuilleté
ou par tout autre ajout ou modification.
On présente, en relation avec les figure 1, une vue globale d'un
panneau de vitrage sous vide selon un mode de réalisation de l'invention.
Le panneau de vitrage sous vide comprend des première et seconde
feuilles de verre 5 (par exemple des feuilles de verre clair sodo-silico-
calcique
d'épaisseur 6 mm) associées ensemble par l'intermédiaire d'au moins un
espaceur
8 qui les maintient à une certaine distance l'une de l'autre. Ainsi, les
première et
seconde feuilles de verre 5 sont séparées par un premier espace interne 4
formant
une première cavité dans laquelle règne un vide inférieur à 1 mbar, par
exemple
égal à 10-3 mbar (obtenu par pompage dans la cavité grâce à une pompe à vide).
Bien entendu, tout autre type de verre, et d'épaisseur de verre
peuvent être mis en oeuvre.
Le panneau de vitrage sous vide comprend également une pluralité
d'espaceurs 8 selon l'invention, les espaceurs étant pris en sandwich entre
les
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première et seconde feuilles de verre 5 de manière à maintenir le premier
espace
entre ces feuilles de verre 5.
Par exemple, les espaceurs sont disposés entre les première et
seconde feuille de verre de sorte à former une matrice dont le pas est compris
entre 20 et 80 mm et préférentiellement compris entre 30 et 60 mm.
Les espaceurs 8 peuvent avoir des formes différentes telles que
cylindrique, sphérique, filaire en forme de sablier, en forme de croix, ...
On se place dans la suite dans le cadre d'un exemple conforme à
l'invention selon lequel les espaceurs 8 sont réalisés en acier AISI301 et
présentent une forme de C.
L'étape de mise en forme de l'acier austénitique comprend tout
d'abord une étape d'obtention d'un fil de section cylindrique par tréfilage.
Bien
entendu, l'étape d'obtention du fil peut également être obtenue par extrusion
à
chaud dudit acier AISI301 puis tréfilage permettant d'atteindre le diamètre
final
du fil.
Par exemple, en partant d'un fil de 5mm de diamètre sur lequel on
réalise le tréfilage, on obtient un fil affiné présentant un diamètre de lmm
(ce qui
représente une réduction de la section du fil de 80%).
L'étape de mise en forme de l'acier austénitique comprend ensuite une
étape de découpe (par exemple au moyen d'une pince coupante) d'au moins une
portion du fil pour former ledit espaceur. Par exemple, la longueur de ladite
portion de fil est de 4 mm.
Selon un mode de mise en oeuvre avantageux, l'étape de mise en
forme de l'acier austénitique comprend ensuite une étape de courbure de ladite
portion de fil sur au moins une de ses portions de sorte à former une portion
de
boucle dont le rayon de courbure maximum est de 0,5 mm.
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Bien entendu, l'étape de courbure peut s'effectuer avant l'étape de
découpe.
Préférentiellement, la portion de fil est une portion de cercle dont le
rayon de courbure est de 0,5 mm.
Ainsi, dans le cadre de ce second exemple, l'étape d'écrouissage est
confondue avec l'étape de tréfilage.
Ainsi, lors de l'opération de tréfilage, une réduction de section du fil de
80% induit une augmentation de la résistance de l'acier inoxydable AISI de
620MPa à environ 1400 MPa.
Par exemple, si on utilise des espaceurs en AISI non écrouis (qui
présentent donc une résistance à la compression de 620 MPa) qui ont une
surface
de contact équivalente à un disque de 250 ium de rayon, un espacement de 30 mm
entre ceux-ci, on obtient un panneau de vitrage sous vide présentant une
valeur de
coefficient U égale à 0,8 W/(m2K).
Par contre, en utilisant les espaceurs selon l'invention ci-dessus
mentionnés (en AISI 301 écroui et mis en forme de C) qui présentent une
résistance à la compression de 1400MPa, on peut diminuer le nombre d'espaceurs
en les éloignant de 50 mm tout en améliorant la valeur U est devient environ
0,5
W/(m2K).
Les valeurs U des vitrages sous vide sont estimées sur base d'un
vitrage décrit précédemment, incluant une couche type basse émissivité. Les
transmissions thermiques (valeurs U) ont été évaluées en utilisant la méthode
décrite dans la publication de l'Université de Sydney : DETERMINATION OF
THE OVERALL HEAT TRANSMISSION COEFFICIENT (U-VALUE) OF
VACUUM GLAZING, TM.Simko, AH.Elmahdy and RE.Collins. ASHRAE
Transactions, 105, pt 2, p. 1-9. 1999.
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Afin d'améliorer encore les performances en terme d'isolation
thermique, une couche d'isolation thermique peut être disposée sur une surface
interne d'au moins une des feuilles de verre 5.
Les deux feuilles de verre 5 sont assemblées de manière étanche au
gaz (assurant le vide) via un joint d'étanchéité périphérique 1 placé à la
périphérie
des feuilles de verre 5 autour de l'espace interne 4 refermant la première
cavité.
On présente, en relation avec les figure 2a, 2b et 2c, des premier
101, second 102 et troisième 103 joints d'étanchéité périphériques solidarisés
à
des évidements 521, 522 et 523, 524 et 525, 526 réalisés dans les feuilles de
verre
5 du panneau de la figure 1 selon des premier et second mode de réalisation de
l'invention.
Sur les figures 2a, 2b et 2c ne sont représentés que des portions de
la section du vitrage.
Le premier joint d'étanchéité 101 présente une section en forme de
U comprenant une première aile 1011 solidarisée dans un premier évidement 521
réalisé dans la tranche de la première feuille de verre et une seconde aile
1012
solidarisée dans un second évidement 522 réalisé dans la tranche de la seconde
feuille de verre.
Le second joint d'étanchéité 102 présente une section en forme de
U comprenant une première aile 1021 solidarisée dans un troisième évidement
523 réalisé dans la tranche de la première feuille de verre et une seconde
aile 1022
solidarisée dans un quatrième évidement 524 réalisé dans la tranche de la
seconde
feuille de verre.
Le troisième joint d'étanchéité 103 présente une section en forme
de U comprenant une première aile 1031 solidarisée dans un cinquième évidement
525 réalisé dans la tranche de la première feuille de verre et une seconde
aile 1032
solidarisée dans un sixième évidement 526 réalisé dans la tranche de la
seconde
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feuille de verre. En outre, le joint peut être protégé par un cordon 1033 de
polymère de type silicone, PU, ... de la même manière que dans les panneaux de
vitrage multiples classiques.
Les premier 521 et second 522 évidements ne sont pas débouchant
sur une des faces des première et seconde feuille de verre.
Les troisième 523 et quatrième 524 évidements sont débouchant
sur la face externe 51 respectivement des première et seconde feuille de
verre.
Les cinquième 525 et sixième 526 évidements sont débouchant sur
la face interne respectivement des première et seconde feuille de verre.
Les premier 101, second 102 et troisième 103 joints d'étanchéité
périphériques sont par exemple des feuillards métalliques présentant chacun
une
section en forme de U et comprenant chacun des première et seconde ailes.
Les première 1011 ; 1021 ; 1031 et seconde 1012; 1022; 1032
ailes des premier 101, second 102 et troisième 103 joints d'étanchéités sont
solidarisées aux première et seconde feuilles de verre 5 respectivement par
soudure (par exemple réalisées à l'aide d'une brasure d'étain) d'une portion
de ces
ailes sur des portions de couches d'adhésion 53 prévues dans les évidements
521,
522, 523, 524, 525, 526 correspondants.
Par exemple le matériau d'adhésion constituant les couches
d'adhésion 53 peut être sélectionné dans le groupe composé du cuivre et de ses
alliages (par exemple avec du titane et/ou du chrome), de l'aluminium et de
ses
alliages, du fer et de ses alliages (tel que les acier austénitiques Fe-Ni :
e.g. Fer
(50-55% en poids, par exemple 52% en poids), Nickel (45-50% en poids, par
exemple 48% en poids) tel que l'alliage 48), les alliages de fer comprenant
les
métaux suivant : Fer (53-55% en poids, par exemple 53.5% en poids), Nickel
(28-30% en poids, par exemple 29% en poids) et Cobalt (16-18% en poids, par
exemple 17% en poids), et le Kovar0), du platine et de ses alliages, du nickel
et
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WO 2013/017345 16
PCT/EP2012/062498
de ses alliages, de l'or et de ses alliages, de l'argent et de ses alliages,
de
l'arséniure de gallium et de l'étain ou de ses alliages. Cette liste n'étant
pas
exhaustive.
Bien entendu, le joint d'étanchéité peut être réalisé de toute autre
manière, par exemple grâce à deux feuillards métalliques soudés dans les
évidements des feuilles de verre et également soudés entre eux. Par ailleurs
toute
autre technique de solidarisation du joint d'étanchéité au(x) évidement(s)
peut être
mise en oeuvre sans sortir du cadre de l'invention, par exemple une soudure
grâce
à de la soudure de verre directement sur le verre (aucune couche d'adhésion 53
n'est nécessaire dans ce cas) ou par emboitement à force.
Bien entendu, selon des variantes non illustrée du mode de
réalisation précité, le panneau de vitrage peut comprendre en outre une
troisième
feuille de verre séparée de l'une quelconque des première et seconde feuilles
de
verre (par exemple de la seconde feuille de verre) par un second espace afin
de
former une seconde cavité.
Selon une première variante, un second un joint d'étanchéité est en
outre placé à la périphérie des troisième et seconde feuilles de verre afin de
maintenir le second espace (par exemple de 16mm d'épaisseur), ladite seconde
cavité étant remplie d'au moins un gaz. Le gaz peut être par exemple, de
l'air, de
l'argon, de l'azote, du krypton, du xénon, du SF6, du CO2, ou tout autre gaz
isolant thermique.
Selon une seconde variante, les troisième et seconde feuilles de
verre sont assemblées de manière étanche au gaz (assurant le vide) via un
joint
d'étanchéité placé à la périphérie des feuilles de verre refermant la seconde
cavité
et une pluralité d'espaceurs selon l'invention sont pris en sandwich entre les
troisième et seconde feuilles de verre de manière à maintenir le second espace
entre ces feuilles de verre. On obtient ainsi un triple vitrage sous vide.
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Bien entendu, d'autres variantes sont envisageables notamment en
remplaçant une feuille de verre par un panneau de verre feuilleté ou par tout
autre
ajout ou modification.
On présente, en relation avec la figure 3, un procédé de fabrication
du panneau de vitrage sous vide de la figure 1 selon un mode de réalisation de
l'invention.
Le procédé de fabrication comprend les étapes suivantes :
- association 301 ensemble des première et seconde feuilles de verre 5
par l'intermédiaire des espaceurs 8 qui les maintiennent à une certaine
distance
l'une de l'autre ;
- fermeture 302 de l'espace interne 4 entre les feuilles de verre 5 par le
joint d'étanchéité périphérique 1, 101 ; 102 ; 103 disposé à la périphérie des
feuilles de verre, autour de l'espace interne.
Selon l'invention, le procédé comprend également les étapes
suivantes :
- réalisation 303 des évidement 521, 522; 523, 524; 525, 526 dans la
tranche des feuilles de verre 5 ; et
- solidarisation 304 des ailes 1011, 1012; 1021, 1022; 1031, 1032
dans les évidements 521, 522 ; 523, 524 ; 525, 526.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de
réalisation mentionnés ci-dessus.
