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TABOURET PENDULAIRE DYNAMIQUE
DOMAINE TECHNIQUE
La présente invention concerne un tabouret pendulaire dynamique permettant une
contraction isométrique des groupes musculaires des membres inférieurs et de
la ceinture
abdominale en position assise.
ART ANTERIEUR
Dans le domaine des sièges ou similaires, tels que les tabourets, il est bien
connu
que les sièges de bureau sont souvent conçus de telle sorte que le corps soit
pris en charge
dans une position assise idéale dans laquelle les contraintes anatomiques sont
évitées pour
garantir le confort de l'utilisateur. Ces sièges sont constitués d'un
piètement portant une
assise et un dossier, le dossier pouvant être articulé au piètement avec un
moyen de rappel
pour améliorer le confort du siège.
Ce type de sièges de bureau présente l'inconvénient de ne pas solliciter les
muscles
des jambes et du dos de sorte que les utilisateurs de ces sièges risquent une
dégénérescence des muscles spinaux et des dommages vertébraux tels que l'usure
des
disques dû à une mauvaise posture.
Afin d'avoir une bonne posture, il est bien connu d'utiliser un ballon
PezziO par
exemple. Ces ballons PezziO permettent à un utilisateur de s'asseoir dessus et
de faire
travailler les muscles des jambes et du dos.
Toutefois, ce type de ballon PezziO est particulièrement encombrant et
donc
inadapté pour une utilisation dans un bureau notamment.
On connait également de nombreux dispositifs de gymnastique, tels que le vélo,
la
presse, le rameur, etc... permettant de faire travailler les muscles des
jambes et les
muscles abdominaux. Cependant, ces dispositifs présentent l'inconvénient,
outre le fait
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qu'ils ne peuvent pas être utilisés dans un bureau, de nécessiter des
mouvements ce qui en
limite l'usage soit par un manque de mobilité de l'utilisateur soit par un
manque de place.
On connait également des appareils de types électrostimulation qui permettent
une
contraction isométrique des muscles des jambes et des abdominaux ; toutefois,
ils sont
difficiles à mettre en oeuvre notamment dans un bureau, la mise en place des
électrodes
nécessitant notamment de se dévêtir.
Afin de remédier à tous ces inconvénients on a déjà imaginé de nombreux sièges
ou
des tabourets dits dynamiques. C'est le cas notamment des demandes de brevet
allemand
DE 2314717 et DE 19533558 notamment.
La demande de brevet allemand DE 2314717 qui décrit un siège comportant deux
rotules munies de ressorts dans lequel l'utilisateur est en équilibre instable
de sorte qu'il
puisse revenir dans une position normale au moyen d'une déviation latérale par
un jeu de
jambe actif.
La demande de brevet allemand DE 19533558 décrit quant à lui un siège actif-
dynamique comportant un pied qui présente une surface de base courbe, à
concavité
tournée vers le haut, pour permettre un mouvement de basculement, une colonne
solidaire
du pied et une assise montée en un point d'appui à l'extrémité supérieure de
ladite
colonne. La surface de base courbe du pied repose directement sur le sol et
présente une
courbure sphérique dans au moins une zone partielle. L'assise est montée en
son point
d'appui de manière à pouvoir s'incliner de tout côté. Ledit point d'appui est
soit situé en
dessous du centre de courbure de la surface de base soit réglable à
l'intérieure d'une plage
de hauteur dont la limite inférieure est située en dessous du centre de
courbure et dont la
limite supérieure est située en dessous du centre de courbure. L'assise est
montée sur un
élément de liaison constitué par un élément élastique formant ressort et
prenant appui sur
un support solidaire de l'extrémité supérieure de la colonne.
Tous ces dispositifs présentent l'inconvénient d'être encombrant et de ne pas
permettre une contraction isométrique des groupes musculaires des membres
inférieurs
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notamment.
EXPOSE DE L'INVENTION
L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en
proposant
un tabouret pendulaire dynamique de conception simple et peu onéreuse et
permettant une
contraction isométrique des groupes musculaires des membres inférieurs et de
la ceinture
abdominale en position assise.
A cet effet et conformément à l'invention, il est proposé un tabouret
pendulaire
dynamique comportant un pied, une colonne solidaire dudit pied et une assise
solidaire de
l'extrémité supérieure de ladite colonne, remarquable en ce que la colonne
consiste dans
une colonne télescopique comportant une partie inférieure solidaire d'un pied
sphérique
présentant un diamètre inférieur ou égal 20 cm et une partie supérieure dont
l'extrémité
libre est munie d'une articulation comportant trois degré de liberté et
solidaire de la face
inférieure de l'assise, de telle sorte que, lorsqu'un utilisateur prend appui
sur l'assise, la
colonne forme un angle compris entre 30 et 90 par rapport à l'horizontal
permettant ainsi
une contraction isométrique des groupes musculaires des membres inférieurs et
de la
ceinture abdominale en position assise.
On comprend bien que, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, le
dispositif
suivant l'invention présente un encombrement très faible permettant une
utilisation
ponctuelle, en remplacement d'un siège de bureau classique, ou continue et
procurant,
lors de son utilisation, une contraction isométrique des groupes musculaires
des membres
inférieurs et de la ceinture abdominale. A cet égard, on observera que plus
l'angle de la
colonne avec l'horizontal est faible plus le travail des groupes musculaires
des membres
inférieurs sera grand.
De manière avantageuse, le pied sphérique est obtenu dans un matériau
antidérapant
et, de préférence, dans un élastomère.
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Par ailleurs, le pied sphérique comporte une douille s'étendant radialement et
munie
d'un filetage interne coopérant avec une tige fileté solidaire de l'extrémité
inférieure de la
partie inférieure de la colonne.
Ladite articulation consiste dans une articulation à rotule ou dans un cardan
à rotule.
De plus, l'extrémité supérieure de la partie inférieure de la colonne comporte
un
collier de serrage rapide.
Accessoirement, ladite assise présente une forme sensiblement
parallélépipédique.
DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES
D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description
qui va
suivre d'une unique variante d'exécution, donnée à titre d'exemple non
limitatif, du
tabouret pendulaire dynamique conforme à l'invention, en référence aux dessins
annexés
sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée du tabouret pendulaire
dynamique
conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective du tabouret pendulaire dynamique
suivant
l'invention,
- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du tabouret pendulaire
dynamique
suivant l'invention,
- la figure 4 est une vue en perspective d'un utilisateur prenant position
sur le
tabouret pendulaire dynamique suivant l'invention
- la figure 5 est une vue en perspective éclatée d'une variante d'exécution
du
tabouret pendulaire dynamique conforme à l'invention,
- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale de la variante d'exécution
du
tabouret pendulaire dynamique suivant l'invention représenté sur la figure 5.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
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Dans la suite de la description du suivant l'invention, les mêmes références
numériques désignent les mêmes éléments. Par ailleurs, les différentes vues,
notamment
la vt.i.e en coupe longitudinale, ne sont pas nécessairement tracées à
l'échelle.
En référence aux figures 1 à 3, le tabouret pendulaire dynamique suivant
l'invention
est constitué d'un pied (1), d'une colonne (2) solidaire dudit pied (1) et
d'une assise (3)
solidaire de l'extrémité supérieure de ladite colonne (2). Ladite colonne (2)
consiste dans
une colonne télescopique comportant une partie dite inférieure (2a) solidaire
du pied (1)
et une partie dite supérieure (2b). Dans cet exemple particulier de
réalisation, la colonne
télescopique (2) est constituée de deux tubes de section circulaire, un
premier tube
formant la partie inférieure (2a) munie à son extrémité inférieure d'une tige
filetée (4)
s'étendant coaxialement audit tube et, à son extrémité supérieure, d'un
collier de serrage
rapide (5), et un second tube formant la partie supérieure (2b), ledit second
tube
présentant un diamètre externe tout juste inférieure au diamètre intérieure du
tube de la
partie inférieure de telle sorte que la partie supérieure (2b) puisse
coulisser dans la partie
inférieure (2a) afin de pouvoir régler la longueur de la colonne en fonction
de la
morphologie de l'utilisateur et/ou de la difficulté recherchée du travail sur
les muscles des
membres inférieurs comme il sera détaillé plus loin. Le collier de serrage
rapide (5)
consiste, de manière bien connue en soit, dans une pièce sensiblement
annulaire ouverte
dont les extrémités libres sont reliées par un tirant dont l'une des
extrémités coopère avec
des moyens de serrage et de traction sous tension dudit tirant. Lesdits moyens
de serrage
et de traction sont constitués d'une manette comportant une tête cylindrique
montée en
rotation autour d'un axe excentrique parallèle à l'axe des tubes.
Accessoirement, les tubes
formant la partie inférieure (2a) et la partie supérieure (2b) sont
avantageusement obtenus
dans un alliage d'aluminium ou tout autre alliage métallique léger bien connu
de l'homme
du métier de telle sorte que le tabouret suivant l'invention soit le plus
léger possible.
Il est bien évident que la colonne télescopique (2) pourra être substituée par
toute
autre colonne télescopique bien connue de l'homme du métier sans pour autant
sortir du
cadre de l'invention.
Par ailleurs, ledit pied (1) présente une forme sphérique obtenue dans un
matériau
antidérapant, et de préférence dans un élastomère, afin d'éviter que le
tabouret suivant
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l'invention ne glisse sur des sols lisses tels que sur du carrelage par
exemple. Ledit
élastomère pourra consister dans tout élastomère naturel et/ou synthétique
bien connu tel
que du caoutchouc naturel, le polysioprène synthétique, le polybutadiène ou le
copolymère styrène-butadiène par exemple. Ledit élastomère présente de
préférence une
dureté shore supérieure ou égale à 40 afin d'éviter un écrasement dudit pied
(1). Par
ailleurs, le pied sphérique (1) comporte une douille (6) s'étendant
radialement et munie
d'un filetage interne (7) coopérant avec la tige fileté (4) solidaire de
l'extrémité inférieure
de la partie inférieure (2a) de la colonne (2). De préférence, ledit pied
sphérique (1)
présente un diamètre inférieur ou égal à 20 cm afin de limiter le poids du
tabouret et de
permettre une variabilité angulaire plus grande.
De plus, l'assise (3) présente une forme sensiblement parallélépipédique dont
la
largeur est sensiblement égale à la largeur du bassin d'une personne de poids
moyen. La
partie supérieure de ladite assise (3) comporte une couche résiliente (8) afin
d'améliorer
le confort. Ladite assise est articulée à l'extrémité supérieure de la partie
supérieure (2b)
de la colonne (2) par une articulation (9) comportant trois degrés de liberté.
Dans cet
exemple de réalisation, ladite articulation consiste dans une articulation à
rotule
comportant un siège (10) solidaire de la face inférieure de l'assise (3), dans
sa partie
centrale, et recevant une rotule (11) solidaire de l'extrémité libre
supérieure de la partie
supérieure (2b) de la colonne (2). De manière avantageuse, le siège (10) de
l'articulation
(9) est solidarisé à l'assise (3) par une tige fileté (12) solidaire dudit
siège (10) et
coopérant avec un pas de vis (13) pratiqué dans ladite assise (3). De cette
manière, il est
facile de changer rapidement d'assise (3) en fonction des préférences de
l'utilisateur
notamment.
Il est bien évident que l'articulation à rotule pourra être substituée par
toute autre
articulation bien connue de l'homme du métier, telle qu'un cardan à rotule ou
similaire,
sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
Par ailleurs, il va de soi que l'assise (3) pourra présenter une forme
quelconque
et/ou comporter une poignée latérale ou frontale sans sortir du cadre de
l'invention.
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Accessoirement, le tabouret suivant l'invention pourra également comporter un
système d'amortissement du type vérin à gaz ou ressort inséré dans la partie
inférieure
(2a) et/ou supérieure (2b) de la colonne (2) afin d'améliorer le confort
d'utilisation du
tabouret suivant l'invention.
On expliquera maintenant le fonctionnement du tabouret suivant l'invention en
référence à la figure 4.
L'utilisateur règle préalablement la longueur de la colonne (2), puis il place
l'assise
(3) sous ses fesses, le pied (1) étant en appui sur le sol. De cette manière,
la colonne (2)
forme un angle compris entre 30 et 90 avec l'horizontal, ledit angle
dépendant de la taille
de l'utilisateur et de la longueur choisie de ladite colonne (2). On observera
d'ailleurs que
plus l'angle de la colonne avec l'horizontal est faible plus le travail des
groupes
musculaires des membres inférieurs sera grand. Dans cette position
d'utilisation, le
tabouret suivant l'invention provoque une contraction musculaire isométrique
des
muscles jumeaux, ischions-jambiers, quadriceps, fessiers, dorsaux lombaires et
absidiaux.
La contraction musculaire isométrique est réalisée par un travail de
proprioception et
d'équilibration de l'utilisateur qui compense l'instabilité du tabouret. En
effet,
l'articulation de l'assise (3) sur la colonne (2) et l'unique point d'appui du
pied sphérique
(1) procurent une inclinaison latérale, avant et arrière qui oblige
l'utilisateur à avoir une
position stable dans laquelle la ligne des épaules est parallèle avec celle du
bassin, un
appui sur les pieds provoquant la contraction isométrique des muscles des
membres
inférieurs et un appui fessier instable qui est compensé par la proprioception
et la
contraction des muscles lombaires et abdominaux.
Selon une variante d'exécution du tabouret pendulaire dynamique suivant
l'invention, en référence aux figures 5 et 6, ledit tabouret est constitué de
la même
manière que précédemment d'un pied (1), d'une colonne (2) solidaire dudit pied
(1) et
d'une assise (3) solidaire de l'extrémité supérieure de ladite colonne (2).
Ladite colonne
(2) consiste dans une colonne télescopique comportant une partie dite
inférieure (2a)
solidaire du pied (1) et une partie dite supérieure (2b). La colonne
télescopique (2) est
constituée de deux tubes de section circulaire, un premier tube formant la
partie inférieure
(2a) munie à son extrémité inférieure d'une tige filetée (4) s'étendant
coaxialement audit
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tube et, à son extrémité supérieure, d'un collier de serrage rapide (5), et un
second tube
formant la partie supérieure (2b), ledit second tube présentant un diamètre
externe tout
juste inférieure au diamètre intérieure du tube de la partie inférieure de
telle sorte que la
partie supérieure (2b) puisse coulisser dans la partie inférieure (2a) afin de
pouvoir régler
la longueur de la colonne en fonction de la morphologie de l'utilisateur et/ou
de la
difficulté recherchée du travail sur les muscles des membres inférieurs. Le
collier de
serrage rapide (5) consiste, de manière bien connue en soit, dans une pièce
sensiblement
annulaire ouverte dont les extrémités libres sont reliées par un tirant dont
l'une des
extrémités coopère avec des moyens de serrage et de traction sous tension
dudit tirant.
Lesdits moyens de serrage et de traction sont constitués d'une manette
comportant une
tête cylindrique montée en rotation autour d'un axe excentrique parallèle à
l'axe des tubes.
Par ailleurs, ledit pied (1) présente une forme sphérique obtenue dans un
matériau
antidérapant, et de préférence dans un élastomère, afin d'éviter que le
tabouret suivant
l'invention ne glisse sur des sols lisses tels que sur du carrelage par
exemple. Ledit
élastomère pourra consister dans tout élastomère naturel et/ou synthétique
bien connu tel
que du caoutchouc naturel, le polysioprène synthétique, le polybutadiène ou le
copolymère styrène-butadiène par exemple. Ledit élastomère présente de
préférence une
dureté shore supérieure ou égale à 40 afin d'éviter un écrasement dudit pied
(1). Par
ailleurs, le pied sphérique (1) comporte une douille (6) s'étendant
radialement et munie
d'un filetage interne (7) coopérant avec la tige fileté (4) solidaire de
l'extrémité inférieure
de la partie inférieure (2a) de la colonne (2). De préférence, ledit pied
sphérique (1)
présente un diamètre inférieur ou égal à 20 cm afin de limiter le poids du
tabouret et de
permettre une variabilité angulaire plus grande.
L'assise (3) présente une forme incurvée, ergonomique, dont la largeur est
sensiblement égale à la largeur du bassin d'une personne de poids moyen.
Ladite assise
(3) est articulée à l'extrémité supérieure de la partie supérieure (2b) de la
colonne (2) par
une articulation (9) comportant trois degrés de liberté. Dans cet exemple de
réalisation,
ladite articulation consiste dans une articulation à rotule comportant un
siège (10)
solidaire de la face inférieure de l'assise (3), dans sa partie centrale, et
recevant une rotule
(11) solidaire de l'extrémité libre supérieure de la partie supérieure (2b) de
la colonne (2).
De manière avantageuse, le siège (10) de l'articulation (9) est solidarisé à
l'assise (3) par
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une tige fileté (12) solidaire dudit siège (10) et coopérant avec un pas de
vis (13) pratiqué
dans ladite assise (3). De cette manière, il est facile de changer rapidement
d'assise (3) en
fonction des préférences de l'utilisateur notamment.
Cette variante d'exécution se distingue plus particulièrement de celle
précédemment
décrite par le fait qu'il comporte un cône stabilisateur (14) de la colonne
(2) constitué
d'une pièce de forme sensiblement tronconique, obtenue dans une matière
plastique ou
similaire, et dont le bord périphérique de la grande base, ladite grande base
formant la
partie inférieure du cône stabilisateur (14), comporte un joint annulaire
élastomérique
antidérapant (15) et dont la petite base formant l'extrémité supérieure
comporte un
alésage central (16) muni d'un filetage interne (17) apte à coopérer avec un
filetage (18)
formé à l'extrémité inférieure de la partie inférieure (2a) de la colonne (2).
De cette
manière, en vissant ledit cône stabilisateur (14) à l'extrémité inférieure de
la partie
inférieure (2a) de la colonne (2), l'utilisateur peut positionner ledit cône
stabilisateur (14)
de telle sorte qu'il coiffe le pied (1) sphérique. Ainsi, le joint annulaire
antidérapant (15)
prend appui sur le sol et le pied (1) sphérique n'est plus en contact avec
ledit sol assurant
ainsi la stabilité du tabouret. Une telle position pourra être utilisée
notamment lorsque le
tabouret n'est pas utilisé. En vissant d'avantage le cône stabilisateur (15),
ce dernier se
déplace le long de la colonne (2) vers le haut jusqu'à ce que le joint
annulaire
antidérapant ne soit plus en contact avec le sol et que le pied (1) sphérique
soit
suffisamment découvert afin de rendre le tabouret à nouveau instable.
Par ailleurs, le tabouret comporte un second cône (19) dit de blocage de
l'assise (3).
Ce cône de blocage (19) est constitué d'une pièce de forme sensiblement
tronconique,
obtenue dans une matière plastique ou similaire, et dont le bord périphérique
de la grande
base, ladite grande base formant la partie supérieure du cône de blocage (19),
est apte à
prendre appui sur la face inférieure de l'assise (3), et dont la petite base
formant
l'extrémité inférieure comporte un alésage central (20) muni d'un filetage
interne (21)
apte à coopérer avec un filetage (22) formé à l'extrémité supérieure de la
partie supérieure
(2b) de la colonne (2). Ainsi, en vissant plus ou moins ledit cône de blocage
(19) un
utilisateur peut éviter la rotation de l'assise (3) par rapport à la colonne
(2), lorsque le
bord périphérique de la grande base du cône (19) prend appui sur la face
inférieure de
l'assise (3) ou, au contraire, autoriser la rotation de l'assise (3) par
rapport à la colonne
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(2) lorsque le cône (19) est descendu de telle sorte que le bord périphérique
de la grande
base du cône (19) ne prenne pas appui sur la face inférieure de ladite assise
(3).
Accessoirement, la colonne (2) et/ou l'assise (3) pourra comporter un capteur
de
position, tel qu'un accéléromètre par exemple, ou tout autre capteur de
position bien
connu de l'homme du métier connecté à un moyen de communication sans fil tel
qu'un
transmetteur bluetooth, wifi ou similaire. De cette manière, la position de la
colonne (2)
et/ou de l'assise (3) pourra être transmise à un téléphone portable du type
smartphone
et/ou à une tablette informatique, et/ou à un ordinateur de type PC comportant
un
programme d'ordinateur permettant d'afficher la position réelle de la colonne
(2) et/ou de
l'assise (3) par rapport à une position idéale prédéterminée.
Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont
que des
illustrations particulières et en aucun cas limitatif quant au domaine
d'application de
l'invention.
