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WO 2015/001203 PCT/FR2014/000156
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Assortiment de pièces susceptibles d'être assujetties
La présente invention concerne un assortiment de pièces susceptibles
d'être assujetties.
Le domaine de l'invention est celui des jeux de société comportant un
plateau sur lequel on déplace des pièces.
Dans certains de ces jeux, on peut être amené à empiler une pièce sur
une autre. C'est le cas par exemple du jeu de dames lorsque l'un des joueurs
conduit l'un de ses pions sur la dernière rangée de cases qui lui fait face.
Il
réalise ce qu'on appelle une dame, c'est-à-dire qu'il empile deux pions l'un
sur
l'autre.
C'est également le cas d'un nouveau jeu qui comporte également un
plateau pouvant s'assimiler à un damier ou à un échiquier. Ce jeu comporte
donc
un assortiment de pièces qui se répartit en deux séries. Les deux séries de
pièces sont analogues mais elles sont de couleurs distinctes pour qu'on puisse
les différencier, comme aux dames ou aux échecs. Généralement, une série de
pièces est blanche et l'autre est noire. Une série de pièces est destinée à un
joueur et l'autre série à son adversaire.
Le mode de déplacement des différentes pièces n'est pas plus détaillé
car il importe peu pour la compréhension de l'invention. L'invention
s'applique
d'ailleurs quelles que soient ces règles de déplacement.
Le jeu se joue donc à deux. Le but du jeu est de prendre toutes les
pièces de l'adversaire ou de n'avoir que des pièces de sa propre couleur en
position dominante sur le plateau. En effet, selon une particularité du jeu,
un
joueur peut avec une de ses pièces, blanche par exemple, attaquer une pièce de
l'adversaire, noire dans le cas présent. Il a alors la faculté d'empiler les
deux
pièces tête-bêche l'une sur l'autre de sorte que sa propre pièce figure au-
dessus
de celle de l'adversaire. On obtient alors un empilement où la pièce noire
figure
au-dessous de la pièce blanche.
Le problème de cet empilement est qu'il est relativement instable,
particulièrement si les pièces ne sont pas cylindriques. On pense par exemple
à
des pièces de forme approximativement tronconiques dont la base présente une
surface sensiblement plus importante que le sommet.
On connaît par exemple le document US 5,328,188 qui enseigne un
plateau de jeu magnétique. Ici, les pièces des deux séries sont identiques.
Ces
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pièces sont des aimants cylindriques et sont donc indifférenciées si ce n'est
par
leurs couleurs.
Du fait que ces pièces sont des aimants massifs, elles sont totalement
symétriques et on ne peut leurs donner une forme originale présentant un
contour irrégulier. En effet conformer de telles pièces à partir d'aimants
représenterait un coût prohibitif.
On connaît aussi les documents US 2,485,143 et US 4,101,131. Dans
ces deux documents, il est prévu un assortiment de pièces comportant une
première série et une deuxième série de pièces, les pièces des deux séries
présentant des corps analogues mais se distinguant par leurs couleurs. De
plus,
un moyen de fixation et un moyen de liaison sont rapportés sur le corps de
chaque pièce des deux séries, ces deux moyens coopérant pour assujettir les
pièces sur lesquelles ils figurent. Le but est ici d'empiler une pluralité de
pièces
qui sont indifférenciées si ce n'est par leurs couleurs.
Si l'on considère qu'il s'agit de solidariser uniquement deux pièces,
l'agencement décrit ci-dessus est redondant car on utilise uniquement un moyen
sur l'une des pièces et uniquement le moyen complémentaire sur l'autre pièce.
La présente invention a ainsi pour objet de stabiliser l'assemblage tête-
bêche de deux pièces de couleurs distinctes, plus particulièrement
lorsqu'elles
ne sont pas cylindriques, ceci en minimisant les moyens nécessaires à
l'assemblage.
Selon l'invention, un assortiment de pièces comporte une première série
et une deuxième série de pièces, les pièces des deux séries présentant des
corps analogues mais se distinguant par leurs couleurs, un moyen de fixation
étant rapporté sur le corps de chaque pièce de la première série, un moyen de
liaison étant rapporté sur le corps de chaque pièce de la deuxième série, ce
moyen de liaison étant distinct de ce moyen de fixation, le moyen de fixation
et le
moyen de liaison coopérant pour assujettir les pièces sur lesquelles ils
figurent ;
assortiment remarquable en ce que les pièces de la première série sont
dépourvues de moyens de liaison et en ce que les pièces de la deuxième série
sont dépourvues de moyens de fixation.
Ainsi, on réalise simplement l'assemblage de deux pièces, une pièce de
la première série et une pièce de la deuxième série, ceci en utilisant
uniquement
un moyen sur chacune des deux pièces.
Suivant un mode de réalisation privilégié, le moyen de fixation est
agencé au sommet des pièces de la première série.
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Par analogie, le moyen de liaison est agencé au sommet des pièces de
la deuxième série.
Avantageusement, le moyen de fixation est un aimant dont le pôle nord
figure sur sa face supérieure et le moyen de liaison est un aimant dont le
pôle
sud figure sur sa face supérieure.
Alternativement, le moyen de fixation et le moyen de liaison sont des
organes mécaniques.
A titre d'exemple, le moyen de fixation est une protubérance cylindrique
et le moyen de liaison est un orifice adapté à cette protubérance.
La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le
cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre
illustratif
en se référant aux figures annexées qui représentent :
- la figure 1, un schéma en coupe d'une pièce de la première série
suivant un premier mode de réalisation,
- la figure 2, un schéma en coupe d'une pièce de la deuxième série
suivant ce premier mode de réalisation,
- la figure 3, un schéma en coupe d'un empilement des deux pièces
représentées en figures 1 et 2,
- la figure 4, un schéma en coupe d'une pièce de la première série
suivant un second mode de réalisation,
- la figure 5, un schéma en coupe d'une pièce de la deuxième série
suivant ce second mode de réalisation, et
- la figure 6, un schéma en coupe d'un empilement des deux pièces
représentées en figures 4 et 5.
Les éléments identiques présents dans plusieurs figures sont affectés
d'une seule et même référence.
En référence à la figure 1, suivant un première mode de réalisation, une
pièce 10 de la première série, de couleur blanche par exemple, présente un
corps en forme de tronc de cône dont la base est plus grande que le sommet.
Elle apparaît donc en coupe comme un trapèze isocèle dont la grande base
figure en bas et dont le sommet est la petite base.
Ce corps est équipé d'un aimant 11, en tant que moyen de fixation, qui
est donc rapporté horizontalement à son sommet, légèrement en retrait par
rapport à la face supérieure 12 de la pièce. Cet aimant est disposé de sorte
que
son pôle nord figure en regard de cette face supérieure 12.
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Cette pièce est réalisée par exemple en surmoulant une matière
plastique sur l'aimant.
En référence à la figure 2, suivant ce premier mode de réalisation, une
pièce 20 de la deuxième série, de couleur noire par exemple, est analogue à la
pièce 10 décrite en référence à la figure 1. Autrement dit, son corps a la
même
forme et elle s'en distingue par la couleur.
Ce corps est équipé d'un aimant 12, en tant que moyen de liaison, qui
est donc rapporté horizontalement à son sommet, légèrement en retrait par
rapport à la face supérieure 22 de la pièce. Cet aimant est disposé de sorte
que
son pôle sud figure en regard de cette face supérieure 22. Ainsi, le moyen de
liaison est distinct du moyen de fixation puisque les deux aimants 11, 12 sont
disposés l'un à l'envers de l'autre.
En référence à la figure 3, les deux pièces 10, 20 décrites ci-dessus sont
empilées tête-bêche, c'est-à-dire que leurs sommets 12, 22 sont juxtaposés de
sorte que les deux aimants 11, 21 soient à proximité l'un de l'autre. La pièce
10
de la première série figure en bas dans sa position normale tandis que la
pièce
de la deuxième série est disposée à l'envers sur la précédente. Ainsi, les
deux pièces 10, 20 sont assujetties temporairement.
Cette conformation est donnée à titre purement indicatif et l'invention
20 s'applique naturellement quelle que soit la manière d'assembler deux pièces
10,
20 de couleurs distinctes. On pourrait par exemple envisager de disposer
l'aimant 21 de la pièce 20 de la deuxième série au niveau de sa base plutôt
qu'a
son sommet. Dans ce cas, l'empilement n'a plus lieu tête-bêche, mais les deux
pièces 10, 20 gardent leurs positions Originales, la base de la pièce 20 de la
deuxième série venant au contact du sommet de la pièce 10 de la première
série.
On remarque par ailleurs que l'invention permet d'assembler des pièces
de formes différentes. Ce qui importe, c'est que ces pièces présentent chacune
une zone destinée à l'assemblage. Ces zones doivent présenter une surface
plane de sorte qu'elles puissent venir en contact. Les aimants sont alors
disposés dans ces zones.
En référence à la figure 4, suivant un second mode de réalisation, une
pièce 40 de la première série, de couleur blanche par exemple, a la même forme
générale que la pièce correspondante 10 suivant le premier mode de
réalisation.
Elle présente toujours un corps en forme de tronc de cône dont la base est
plus
grande que le sommet. Toutefois, le moyen de fixation diffère.
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Ici, le corps de la première 40 est équipé d'une protubérance 41 qui fait
saillie en son sommet 42. Cette protubérance 41 qui fait fonction de moyen de
fixation se présente comme un cylindre plein vertical.
En référence à la figure 5, suivant ce second mode de réalisation, une
5 pièce 50 de la deuxième série, de couleur noire par exemple, est analogue à
la
pièce 40 décrite en référence à la figure 4.
Un orifice 51 est ménagé dans le sommet 52 de la deuxième pièce 50.
Cet orifice 51 qui fait fonction de moyen de liaison se présente lui aussi
comme
un cylindre vertical mais ce cylindre est creux. La section de ce cylindre est
sensiblement identique, voire très légèrement supérieure à celle de la
protubérance 41.
Ici encore, le moyen de liaison est distinct du moyen de fixation.
En référence à la figure 6, les deux pièces 40, 50 décrites ci-dessus sont
empilées tête-bêche, c'est-à-dire que leurs sommets sont juxtaposés. La
protubérance 41 vient s'encastrer dans l'orifice 51. Le jeu entre ces deux
éléments est tel que l'on force légèrement pour les assembler. Ainsi, lorsque
l'on
saisit l'une des deux pièces, l'autre en reste solidaire.
L'assemblage réalisé est tel que la pièce 40 de la première série figure
en bas dans sa position normale tandis que la pièce 50 de la deuxième série
est
disposée à l'envers sur la précédente. Les deux pièces 40, 50 sont donc
assujetties temporairement.
Le deuxième mode de réalisation présenté ci-dessus est un simple
exemple d'assemblage mécanique où les organes de solidarisation sont des
organes mécaniques, à savoir la protubérance 41 d'une part et l'orifice 51
d'autre
part.
L'invention s'applique quel que soit le type de couplage des deux pièces
concernées. L'homme du métier dispose de nombreuses techniques pour
réaliser ce couplage et il n'est donc pas nécessaire de toutes les décrire.
Les exemples de réalisation de l'invention présentés ci-dessus ont été
choisis eu égard à leur caractère concret. Il ne serait cependant pas possible
de
répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre
cette invention. En particulier, tout moyen décrit peut être remplacé par un
moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.
