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Patent 3002784 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 3002784
(54) English Title: HANDLING SYSTEM AND METHOD FOR FACILITATING MAINTENANCE OF A SLEEPING UNIT, PARTICULARLY A HEALTHCARE BED
(54) French Title: SYSTEME ET METHODE DE MANUTENTION POUR FACILITER LA MAINTENANCE D'UNE UNITE DE COUCHAGE, EN PARTICULIER UN LIT MEDICALISE
Status: Granted
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A61G 7/08 (2006.01)
  • B66F 7/22 (2006.01)
(72) Inventors :
  • GUHEL, YANNICK (France)
  • GUILLERM, JEAN-PIERRE (France)
  • BESNARD, MICKAEL (France)
(73) Owners :
  • UNIVERSITE DE CAEN (France)
  • CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN (France)
(71) Applicants :
  • UNIVERSITE DE CAEN (France)
  • CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN (France)
(74) Agent: NORTON ROSE FULBRIGHT CANADA LLP/S.E.N.C.R.L., S.R.L.
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2023-08-22
(86) PCT Filing Date: 2016-10-19
(87) Open to Public Inspection: 2017-04-27
Examination requested: 2021-08-23
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2016/052697
(87) International Publication Number: WO2017/068280
(85) National Entry: 2018-04-20

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
1560160 France 2015-10-23

Abstracts

English Abstract

The invention relates to a handling system (1) that makes it possible to place a wheeled sleeping unit (2), particularly a hospital bed, in a high position for a maintenance operation. The system comprises a supporting device (3) that is slidably mounted along a 5 guide assembly (4, 5) and is provided with a receiving assembly (10) that is hinged onto one or more vertical slidable portions (EC1, EC2) of the device (3) that are adjacent to a raising area (Z). A sleeping unit (2) can be placed in said area (Z), above a lifting portion (6) defined by the receiving assembly, and a longitudinal side (2a) of the unit (2) can be positioned 10 against an abutment surface (7) of the assembly. The receiving assembly (10) comprises a holding element (18) that fits into the top of the unit so as to lock the positioning of said unit in the receiving assembly, which makes it possible to change the orientation of the unit after a raising phase.


French Abstract


Image

Le système de manutention (1) permet de positionner en hauteur une unité de
couchage (2) roulante, notamment un lit d'hôpital,
pour une opération de maintenance. Le système comporte un dispositif de
support (3) monté coulissant le long d'un 5 ensemble de
guidage (4, 5) et pourvu d'un ensemble récepteur (10) articulé sur une ou
plusieurs portions (EC1, EC2) de coulissement vertical
du dispositif (3) adjacentes à une zone de levage (Z). Il est permis de placer
une unité de couchage (2) dans cette zone (Z), au
dessus d'une partie de soulèvement (6) définie par l'ensemble récepteur, et
d'engager 10 un côté longitudinal (2a) de l'unité (2) contre
une surface de butée (7) de l'ensemble. L'ensemble récepteur (10) comporte un
élément de maintien (18) qui engage l'unité (2), par
le dessus, pour verrouiller le positionnement de cette unité dans l'ensemble
récepteur qui permet de modifier l'orientation de l'unité
après une phase de levage.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


21
REVENDICATIONS
1. Système de manutention d'unités de couchage roulantes, en particulier
de lits ou brancards, le système comportant :
- un dispositif de support, mobile par levage pour soulever une unité de
couchage, le
dispositif de support comprenant deux portions ou extrémités de coulissement,
- deux parties de guidage séparées entre elles par une zone de levage (Z)
et qui
guident verticalement un déplacement des deux extrémités de coulissement du
dispositif de support, et
- des premiers moyens d'entraînement pour déplacer linéairement au moins
une
portion ou extrémité de coulissement du dispositif de support et permettre le
levage du
dispositif de support,
caractérisé en ce que le dispositif de support comprend :
- une partie de soulèvement qui s'étend transversalement par rapport aux deux
parties de guidage dans une configuration de chargement d'une unité de
couchage, la partie de soulèvement s'étendant à distance des deux parties de
guidage dans la configuration de chargement, dans une sous-zone centrale de
la zone de levage de façon à répartir des roulettes d'une unité de couchage de

part et d'autre de la partie de soulèvement,
- des moyens de retenue solidaires de la partie de soulèvement et formant une
surface de butée destinée à être engagée par un côté ou bord longitudinal
déterminé (2a) de l'unité de couchage, les moyens de retenue et la partie de
soulèvement définissant un ensemble récepteur, et
- au moins un élément de maintien ajustable en position pour se rapprocher ou
s'éloigner de la partie de soulèvement,
l'ensemble récepteur étant monté pivotant entre les deux extrémités de
coulissement
autour d'un axe de rotation sensiblement horizontal, ce grâce à quoi le
système
présente une configuration de maintenance d'une unité de couchage dans
laquelle
ladite unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif de
support en
ayant une orientation modifiée par rapport à la configuration de chargement.
2. Système de manutention selon la revendication 1, comprenant des
deuxièmes moyens d'entraînement pour faire tourner l'ensemble récepteur autour
de
l'axe de rotation qui traverse les deux extrémités de coulissement, après un
levage du
dispositif de support chargé avec l'unité de couchage, de façon à orienter le
côté
longitudinal déterminé vers le bas dans la configuration de maintenance de
l'unité de

2 2
couchage.
3. Système de manutention selon la revendication 2, dans lequel les
deuxièmes moyens d'entraînement sont configurés pour faire tourner l'ensemble
récepteur au maximum d'un quart de tour, l'angle de rotation étant
paramétrable par
une interface homme-machine.
4. Système de manutention selon la revendication 2 ou 3, dans lequel
l'ensemble récepteur est rendu pivotant par deux arbres de liaison avec l'une
et
respectivement l'autre des deux extrémités de coulissement du dispositif de
support,
les deuxièmes moyens d'entraînement comprenant un unique organe d'entraînement

en rotation pour définir un premier arbre moteur parmi les deux arbres de
liaison, le
deuxième arbre des deux arbres de liaison étant suiveur.
5. Système de manutention selon l'une quelconque des revendications 1 à

4, dans lequel la partie de soulèvement est formée par une fourche.
6. Système de manutention selon la revendication 5, dans lequel la
partie
de soulèvement, raccordée d'un seul côté aux moyens de retenue, comporte deux
organes rigides espacés dont l'espacement peut être ajusté et pourvus chacun
sur le
dessus d'une surface de contact en matériau souple et/ou déformable.
7. Système de manutention selon la revendication 5 ou 6, dans lequel la

partie de soulèvement comprend une fourche munie d'au moins deux dents
allongées
chacune depuis une extrémité proximale jusqu'à une extrémité distale par
rapport à la
surface de butée.
8. Système de manutention selon l'une quelconque des revendications 1 à
7, comprenant une base sensiblement plane formée entre les deux parties de
guidage,
la partie de soulèvement s'étendant à une hauteur inférieure ou égale à 25 cm
par
rapport à la base plane, dans un état abaissé du dispositif de support qui
correspond à
la configuration de chargement.
9. Système de manutention selon l'une quelconque des revendications 1 à
8, dans lequel l'ensemble récepteur est coudé et se présente d'un seul tenant.
10. Système de manutention selon la revendication 9, dans lequel la
partie
de soulèvement est sensiblement plane et ledit élément de maintien comprend un

organe de bridage qui, dans la configuration de chargement, est relié par le
dessus aux
moyens de retenue, l'organe de bridage étant mobile suivant une direction
perpendiculaire à la partie de soulèvement et maintenu à une distance de la
partie de
soulèvement, ce qui permet à un cadre externe de l'unité de couchage d'être
inséré

2 3
depuis un côté opposé aux moyens de retenue dans une zone d'enserrement
délimitée
entre la partie de soulèvement et l'élément de bridage.
11. Système de manutention selon l'une quelconque des revendications 1 à
10, comprenant en outre :
- au moins un capteur pour détecter une position engagée d'une unité de
couchage
contre la surface de butée, adapté pour délivrer une information de détection
correspondante ; et
- une unité de contrôle configurée pour démarrer un levage du dispositif de
support en
fonction de l'information de détection délivrée par ledit capteur.
12. Système de manutention d'unités de couchage roulantes, en particulier
de lits ou brancards, le système comportant :
- une colonne de guidage adjacente à une zone de levage, en étant placée le
long d'un
côté déterminé de la zone de levage,
- un dispositif de support, mobile par levage pour soulever une unité de
couchage, le
dispositif de support comprenant une portion de coulissement fixée à la
colonne de
guidage et guidée verticalement le long de la colonne de guidage, et
- des premiers moyens d'entraînement pour déplacer linéairement la portion de
coulissement du dispositif de support et permettre le levage du dispositif de
support,
caractérisé en ce que le dispositif de support comprend :
- une partie de soulèvement qui s'étend transversalement par rapport à la
colonne de guidage dans une configuration de chargement d'une unité de
couchage,
- des moyens de retenue solidaires de la partie de soulèvement et formant une
surface de butée destinée à être engagée par un côté ou bord longitudinal
déterminé de l'unité de couchage, les moyens de retenue et la partie de
soulèvement définissant un ensemble récepteur, les moyens de retenue
s'étendant sur ledit côté déterminé de la zone de levage dans la configuration

de chargement, et
- au moins un élément de maintien ajustable en position pour se rapprocher ou
s'éloigner de la partie de soulèvement,
l'ensemble récepteur étant monté pivotant autour d'un axe de rotation
sensiblement
horizontal défini par une liaison articulée entre la portion de coulissement
et l'ensemble
récepteur, ce grâce à quoi le système présente une configuration de
maintenance
d'une unité de couchage dans laquelle ladite unité de couchage est soulevée et

2 4
maintenue par le dispositif de support en ayant une orientation modifiée par
rapport à
la configuration de chargement.
13. Système de manutention selon la revendication 12, comprenant des
deuxièmes moyens d'entraînement pour faire tourner l'ensemble récepteur autour
de
l'axe de rotation, de façon à orienter le côté longitudinal déterminé vers le
bas dans la
configuration de maintenance de l'unité de couchage, l'axe de rotation étant
maintenu
à un écartement constant par rapport à la colonne de guidage indépendamment du

niveau de hauteur du dispositif de support.
14. Système de manutention selon la revendication 12 ou 13, dans lequel la
partie de soulèvement est formée par une fourche.
15. Méthode de positionnement d'une unité de couchage roulante, en
particulier d'un lit ou d'un brancard, en vue d'une opération de
maintenance/réparation,
comprenant les étapes consistant essentiellement à :
- placer une unité de couchage dans une zone de levage, au dessus d'une
partie
de soulèvement qui fait partie d'un dispositif de support, la zone de levage
étant
située le long d'une colonne de guidage ou entre deux parties de guidage ;
- engager un côté longitudinal déterminé de l'unité de couchage contre une
surface de butée solidaire de la partie de soulèvement et qui s'étend
transversalement par rapport à la partie de soulèvement, de sorte que l'unité
de
couchage est reçue dans un ensemble récepteur dans une configuration de
chargement ;
- ajuster en position au moins un élément de maintien de l'unité de
couchage,
par le dessus, pour obtenir une position relative verrouillée entre l'unité de

couchage et l'ensemble récepteur ;
- soulever l'unité de couchage par un déplacement linéaire du dispositif de

support, avec guidage le long de la colonne de guidage ou des deux parties de
guidage ; et
- au-delà d'un seuil d'élévation prédéterminé, faire pivoter l'ensemble
récepteur
et l'unité de couchage maintenue dans la position verrouillée, autour d'un axe

de rotation sensiblement horizontal, en déplaçant la surface de butée vers le
bas jusqu'à obtenir une configuration de maintenance de l'unité de couchage
dans laquelle l'unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif
de
support en présentant une orientation modifiée par rapport à la configuration
de
chargement.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


CA 03002784 2018-04-20
WO 2017/068280 PCT/FR2016/052697
1
Système et méthode de manutention pour faciliter la maintenance d'une unité de

couchage, en particulier un lit médicalisé
La présente invention concerne, notamment dans le domaine hospitalier, les
installations de manutention qui permettent de faciliter une intervention sur
le dessous
d'un meuble tel qu'un lit ou d'un brancard. L'invention concerne plus
particulièrement
un système de manutention d'unités de couchage roulantes et une méthode de
positionnement d'une unité de couchage roulante.
Dans le milieu hospitalier, des lits dits médicalisés qui peuvent être
déplacés à l'aide de roulettes sont très répandus. Il s'agit de lits bien
souvent à
ossature métallique dont le sommier est articulé et peut être actionné grâce à
un
dispositif électrique, notamment à l'aide d'une télécommande ou autre
interface
appropriée. Il peut aussi être prévu un châssis supérieur qui peut se déplacer
par
rapport à un châssis inférieur. Les lits ou autre unités de couchage
comparables
présentent deux côtés plus longs définis par des bords longitudinaux et les
roulettes
sont placées aux extrémités opposées du lit. Présentant un mécanisme complexe,
ce
type de lit doit être entretenu et nécessite avec le temps une maintenance.
Les
roulettes également peuvent faire l'objet d'une maintenance/réparation. Un lit

médicalisé étant un matériel encombrant et de poids substantiel (pouvant
dépasser
200 kg dans certains cas), il n'est pas rentable de renvoyer ce matériel chez
le
fabricant, la maintenance devant se faire sur site. Pour réaliser cette
maintenance, le
technicien doit généralement intervenir sur les organes du mécanisme qui sont
positionnés en majeure partie sous le sommier du lit.
Il a été proposé, par exemple dans les documents GB 2428661 ou
FR 2956653, des systèmes de levage de lits, qui évitent à l'utilisateur de
retourner
manuellement le lit. Des bras doit être fermement attachés à des parties
d'extrémité du
lit avant de commencer le levage. Après la phase d'attache par les extrémités
opposées du lit, un levage peut être réalisé. Ces systèmes prévoient en outre
une
manoeuvre de basculement pour retourner le lit ou pour le positionner à la
verticale.
Un inconvénient rencontré avec ce type de système est que chacun des bras
doit être fermement attaché à des parties extrêmes du lit avant de commencer
le
levage. Cette opération demande un certain degré de précaution et oblige le
technicien
à se baisser. L'attache peut être une opération fastidieuse et un défaut dans
cette
étape peut provoquer une chute du lit. On comprend aussi que le poids du lit
soulevé
est généralement limité avec ce genre de solution, de sorte qu'on exclut par
exemple

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des gammes de lits pour personnes obèses et équipés de certains
fonctionnalités
optionnelles (à titre indicatif, des lits 140 XXL ont une ossature de base qui
pèse
largement plus de 110 kg, le matelas et les accessoires représentant
typiquement une
charge additionnelle de l'ordre de 50kg).
Le mode de fixation peut aussi provoquer des dégradations des éléments du
lit en prise avec les bras et les organes d'attache, du fait du mouvement de
rotation
(avec efforts de torsion). Par ailleurs, de telles solutions nécessitent
d'utiliser deux
éléments motorisés, répartis sur deux colonnes de guidage, pour actionner le
levage
d'une paire de bras. Il peut en résulter des problèmes de torsion pour la
structure du lit.
Il existe donc un besoin pour rendre l'opération de manutention plus rapide
tout en offrant un niveau élevé de sécurité. Le but de la présente invention
est donc de
pallier tout ou partie des inconvénients précités en proposant un système de
manutention d'objets permettant aisément de soulever et modifier l'orientation
d'une
unité de couchage roulante, tel que par exemple un lit d'hôpital ou un
brancard.
A cet effet, il est proposé selon l'invention un système de manutention
d'unités
de couchage roulantes, en particulier de lits ou brancards, le système
comportant :
- un dispositif de support, mobile par levage pour soulever une unité de
couchage, le
dispositif de support comprenant deux portions ou extrémités de coulissement,
- deux parties de guidage séparées entre elles par une zone de levage et qui
guident
verticalement un déplacement des extrémités de coulissement du dispositif de
support,
et
- des premiers moyens d'entraînement pour déplacer linéairement au moins une
extrémité de coulissement du dispositif de support et permettre le levage du
dispositif
de support,
sachant que le dispositif de support comprend :
- une partie de soulèvement, de préférence formée par une fourche, qui
s'étend
transversalement par rapport aux deux parties de guidage dans une
configuration de chargement d'une unité de couchage,
- des moyens de retenue solidaires de la partie de soulèvement et formant
une
surface de butée destinée à être engagée par un côté ou bord longitudinal
déterminé de l'unité de couchage, les moyens de retenue et la partie de
soulèvement définissant un ensemble récepteur, et
- au moins un élément de maintien ajustable en position pour se rapprocher
ou
s'éloigner de la partie de soulèvement,

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l'ensemble récepteur étant monté pivotant entre les deux extrémités de
coulissement
autour d'un axe de rotation sensiblement horizontal, ce grâce à quoi on
obtient une
configuration de maintenance de l'unité de couchage dans laquelle l'unité de
couchage
est soulevée et maintenue par le dispositif de support en présentant une
orientation
modifiée par rapport à la configuration de chargement.
Grâce à ces dispositions, une mise en place simplifiée de l'unité de couchage
roulante est permise. Il suffit d'engager un bord longitudinal de cette unité
contre la
surface de butée lors de la mise en place dans la zone de levage. La partie de

soulèvement est alors placée sous l'unité de couchage, typiquement entre les
roues,
de sorte que le technicien n'a pas besoin d'ajuster des attaches aux
extrémités
opposées du lit. L'élément de maintien, typiquement situé au-dessus du niveau
de
l'unité de couchage permet de verrouiller la position relative de l'unité de
couchage par
rapport à l'ensemble récepteur. Le déplacement descendant de l'élément de
maintien
peut le cas échéant être actionné par une commande de positionnement et la
position
finale de contact peut être obtenue par utilisation d'un ou plusieurs
capteurs. On
comprend que cet élément de maintien permet, en association avec la partie de
soulèvement, de prendre en sandwich l'unité de couchage (à la manière d'un
étau).
Par rapport à des solutions de soulèvement de l'unité de couchage du côté
des deux extrémités opposées, il est aussi permis de simplifier les moyens
nécessaires
au levage en reliant un unique dispositif de support (formé d'un seul tenant)
aux deux
parties de guidage. En pratique, le système offre une grande souplesse, de
sorte qu'on
peut effectuer la maintenance de tous les modèles de lits médicalisés (même
des lits
pouvant atteindre environ 400 kg par exemple) sans risquer d'altérer la
structure du lit
ou de dégrader des finitions du lit.
Selon une particularité, le système comprend des deuxièmes moyens
d'entraînement pour faire tourner l'ensemble récepteur autour de l'axe de
rotation qui
traverse les deux extrémités de coulissement, après un levage du dispositif de
support
chargé avec l'unité de couchage, de façon à orienter le bord longitudinal
déterminé
vers le bas dans la configuration de maintenance de l'unité de couchage. A
titre
d'exemple, ces deuxièmes moyens d'entraînement sont configurés pour faire
tourner
l'ensemble récepteur au maximum d'un quart de tour, l'angle de rotation étant
paramétrable par une interface homme-machine.
Dans divers modes de réalisation du système de manutention selon
l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à
l'autre des

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dispositions suivantes :
- la partie de soulèvement est raccordée aux moyens de retenue d'un seul
côté
dit arrière.
- le déplacement linéaire du dispositif de support est contrôlé par une
interface
homme-machine qui permet de régler la hauteur d'élévation de l'unité de
couchage.
- l'ensemble récepteur est rendu pivotant par deux arbres de liaison avec
l'une et
respectivement l'autre des deux portions ou extrémités de coulissement du
dispositif de support, les deuxièmes moyens d'entraînement comprenant un
unique organe d'entraînement en rotation pour définir un premier arbre moteur
parmi les deux arbres de liaison, le deuxième arbre des deux arbres de liaison

étant suiveur (esclave).
- l'angle de rotation de l'ensemble récepteur est paramétré par une
interface
homme-machine et peut atteindre un maximum de 85 ou 90 environ (on
comprend que le technicien peut effectuer la maintenance sans être obligé de
se placer sous l'unité de couchage).
- au moins une des extrémités de coulissement présente trois ou quatre
faces
conformées pour entourer au moins partiellement une colonne qui appartient à
la partie de guidage.
- l'ensemble récepteur est pourvu de deux flancs qui sont reliés chacun de
façon
rotative aux extrémités de coulissement.
- la partie de soulèvement s'étend, dans la configuration de chargement,
dans
une sous-zone centrale de la zone de levage, à distance des deux parties de
guidage, ce grâce à quoi on peut répartir des roulettes d'une unité de
couchage
de part et d'autre de la partie de soulèvement (on comprend que la partie de
soulèvement, qui va en pratique s'étendre sous un centre de gravité de l'unité

de couchage dans la configuration de chargement, peut suffire à réaliser à
elle
seule le soulèvement).
- la partie de soulèvement, raccordée d'un seul côté aux moyens de retenue,
comporte deux organes rigides espacés dont l'espacement peut être ajusté et
pourvus chacun sur le dessus d'une surface de contact en matériau souple
et/ou deformable (par exemple en élastomère, caoutchouc naturel ou polymère
adapté, ce qui permet avantageusement d'éviter de dégrader des surfaces
inférieures d'une unité de couchage).

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- la partie de soulèvement comprend une fourche munie d'au moins deux dents

allongées chacune depuis une extrémité proximale jusqu'à une extrémité
distale par rapport à la surface de butée, et qui s'étendent de préférence
suivant une direction perpendiculaire à l'axe de rotation.
5 - les parties de guidage sont définies par des colonnes fixes et
solidaires d'un
socle.
- une base sensiblement plane (le socle du système pouvant former une ou
plusieurs bandes de roulement) est formée entre les deux parties de guidage,
la partie de soulèvement s'étendant à une hauteur inférieure ou égale à 25 cm,
et de préférence inférieure à 20 cm par rapport à la base plane, dans un état
abaissé du dispositif de support qui correspond à la configuration de
chargement.
- l'ensemble récepteur est coudé et se présente d'un seul tenant
(l'ensemble
récepteur est ainsi robuste et peut présenter un format de balancelle qui
facilite
la phase d'approche et réception de l'unité de couchage, avec un
positionnement correct au dessus de la partie de soulèvement ; cette
configuration permet une adaptation à une très large gamme de lits médicalisés

avec des poids élevés pouvant dépasser 400 kg avec une marge de sécurité).
- la partie de soulèvement est sensiblement plane et l'élément de maintien
comprend un organe de bridage qui, dans la configuration de chargement, est
relié par le dessus (par exemple par une potence) aux moyens de retenue
(partie de dos/arrière de l'ensemble récepteur).
- l'organe de bridage est mobile suivant une direction perpendiculaire à la
partie
de soulèvement et maintenu à une distance de la partie de soulèvement, ce qui
permet à un cadre externe de l'unité de couchage d'être inséré depuis un côté
opposé aux moyens de retenue dans une zone d'enserrement délimitée entre
la partie de soulèvement et l'élément de bridage.
- la position de l'organe de bridage peut être ajustée par un vissage
parallèle à la
direction de levage. On prévoit, de manière non limitative, un système de
vissage qui peut être manuel ou électrique. Celui-ci peut être positionné à
l'arrière par rapport à l'unité de couchage (lorsque le serrage est actionné
manuellement par une manivelle ou organe analogue, on comprend que
l'organe de bridage est relié à l'ensemble récepteur d'un côté accessible,
typiquement par l'arrière).

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- la position de l'organe de bridage peut être ajustée de façon automatique
par
utilisation d'au moins un capteur, par exemple un capteur de contact.
- le système de manutention comprend en outre au moins un capteur, par
exemple un capteur de contact, pour détecter une position engagée d'une unité
de couchage contre la surface de butée, ce capteur permettant de délivrer une
information de détection correspondante.
- une unité de contrôle du système est configurée pour démarrer un levage
du
dispositif de support en fonction de l'information de détection délivrée par
le
capteur (ceci permet de s'assurer d'un positionnement correct de l'unité de
couchage et il en résulte une sécurité accrue puisqu'il n'y a pas de risque de
glissement soudain de l'unité de couchage vers la surface de butée pendant la
rotation).
Selon une autre particularité, les deux parties de guidage sont remplacées par
une
colonne de guidage qui peut être unique. Dans ce cas, la colonne de guidage
est
adjacente à une zone de levage dans laquelle l'unité de couchage peut être
soulevée
par le dispositif de support. Bien entendu, les moyens de retenue délimitent
typiquement un même côté déterminé de la zone de levage, dans la configuration
de
chargement, et la colonne de guidage peut alors être formée de ce côté
déterminé, de
préférence en arrière des moyens de retenue qui définissent la surface de
butée.
La partie de soulèvement peut être conçue et agencée pour se positionner sous
une zone centrale de l'unité de couchage (en se positionnant ainsi typiquement
sous le
centre de gravité de l'unité de couchage, de sorte que la partie de
soulèvement peut
être l'unique partie de soulèvement prévue dans le système).
De préférence, le dispositif de support est monté mobile en coulissement sur
la
colonne de guidage par une portion de coulissement fixée à la colonne de
guidage et
guidée verticalement le long de la colonne de guidage. Cette portion de
coulissement
est déplacée linéairement par des premiers moyens d'entraînement qui
permettent le
levage du dispositif de support. L'ensemble récepteur est ainsi monté pivotant
autour
d'un axe de rotation sensiblement horizontal défini par une liaison articulée
entre la
portion de coulissement et l'ensemble récepteur (liaison qui se situe plus en
avant par
rapport à la colonne de guidage pour permettre le déplacement vers l'arrière
du haut
de l'ensemble récepteur), ce grâce à quoi on peut aussi soulever l'unité de
couchage
et la maintenir dans une orientation modifiée par le dispositif de support.
Le dispositif de support, rattaché à la colonne de guidage unique, est adapté

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pour supporter à lui seul l'unité de couchage, en s'engageant sous une zone
centrale
de l'unité de couchage, typiquement par un long côté de l'unité de couchage.
La partie
de soulèvement du dispositif de support est conçue et agencée afin de répartir
des
roulettes d'une unité de couchage de part et d'autre de la partie de
soulèvement.
Selon un particularité, l'ensemble récepteur est rendu mobile en rotation
autour
de l'axe de rotation par des deuxièmes moyens d'entraînement qui peuvent
comporter
optionnellement au moins un vérin orienté transversalement par rapport à la
colonne
de guidage, sachant que l'axe de rotation est maintenu à un écartement
constant par
rapport à la colonne de guidage qui est typiquement fixe, indépendamment du
niveau
de hauteur du dispositif de support.
Par ailleurs, l'invention a également pour objet une méthode de positionnement

d'une unité de couchage roulante, en particulier d'un lit ou d'un brancard, en
vue d'une
opération de maintenance/réparation, pour faciliter l'intervention d'un
opérateur (en
minimisant la pénibilité de cette intervention), cette méthode comprenant les
étapes
consistant essentiellement à:
- placer une unité de couchage dans une zone de levage, au dessus d'une
partie
de soulèvement qui fait partie d'un dispositif de support, la zone de levage
étant
située entre deux parties de guidage ;
- engager un côté ou bord longitudinal déterminé de l'unité de couchage
contre
une surface de butée solidaire de la partie de soulèvement et qui s'étend
transversalement par rapport à la partie de soulèvement, de sorte que l'unité
de
couchage est reçue dans un ensemble récepteur dans une configuration de
chargement ;
- ajuster en position au moins un élément de maintien de l'unité de
couchage par
le dessus pour obtenir une position relative verrouillée entre l'unité de
couchage
et l'ensemble récepteur ;
- soulever l'unité de couchage par un déplacement linéaire du dispositif de

support, en guidant par les deux parties de guidage deux portions ou
extrémités
de coulissement du dispositif de support ; et
- au-delà d'un seuil d'élévation prédéterminé, faire pivoter l'ensemble
récepteur
et l'unité de couchage maintenue dans la position verrouillée, autour d'un axe

de rotation sensiblement horizontal, en déplaçant la surface de butée vers le
bas jusqu'à obtenir une configuration de maintenance de l'unité de couchage
dans laquelle l'unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif
de

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support en présentant une orientation modifiée par rapport à la configuration
de
chargement.
Le procédé permet avantageusement d'élever les lits médicalisés et brancards
sans effectuer d'efforts physiques ni de réglages manuels critiques pour le
levage.
L'ensemble récepteur peut présenter un dessous (partie de soulèvement), un
élément
de maintien par le dessus, et des moyens de retenue qui forment par exemple à
la fois
un dos (délimité typiquement par un cadre arrière et formant la surface de
butée) et
une paire de flancs, de façon à définir un logement de réception pour l'unité
de
couchage. L'accès à ce logement se fait par l'avant de l'ensemble récepteur,
sans
obstruction puisque les pieds à roulettes de l'unité de couchage permettent un
positionnement du sommier au dessus de la partie de soulèvement. Après avoir
engagé l'unité de couchage entre les flancs et contre la surface de butée, il
reste
seulement à ajuster l'élément de maintien (opération qui peut être
automatisées), de
sorte que le technicien n'a plus besoin de déplacer l'unité de couchage.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de
la description suivante de plusieurs de ses modes de réalisation, donnés à
titre
d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective illustrant un système de
manutention
selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention ;
- la figure 2 montre une unité de couchage roulante qui peut être reçue sur le
dispositif de support du système de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de côté illustrant le système de la figure 1,
dans une
configuration qui permet le chargement sur un dispositif de support pourvu
d'un
ensemble récepteur ;
- la figure 4
est une vue similaire à la figure 3, illustrant le système de
manutention dans une configuration d'élévation chargée, avec une position
angulaire modifiée de l'ensemble récepteur pour permettre la maintenance
sans que l'utilisateur soit obligé de se placer sous l'unité de couchage ;
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, montrant à l'état non
chargé un
système de manutention selon un deuxième mode de réalisation préféré de
l'invention, avec une seule colonne de guidage et un mode de fixation
différent
de l'ensemble récepteur ;
- la figure 6 est une vue de derrière d'un système de manutention selon un
troisième mode de réalisation préféré de l'invention, avec une colonne de

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guidage placée en arrière de l'ensemble récepteur comme dans le cas de la
figure 5 ;
- les figures 7A et 7B illustrent une vue de côté du système de la figure 6
dans
une configuration de maintenance, avec respectivement deux niveaux différents
de soulèvement de l'unité de couchage.
Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments
identiques ou similaires.
En référence aux figures 1 et 2, le système de manutention 1 est conçu pour
permettre de recevoir, soulever et faire tourner une unité de couchage 2, par
exemple
une unité roulante comme un lit médicalisé ou un brancard. Le système de
manutention 1 comporte un dispositif de support 3 qui est monté directement
sur deux
parties de guidage 4, 5 séparées entre elles par une zone de levage Z. Le
dispositif de
support 3 comporte :
- deux portions ou extrémités de coulissement EC1, EC2, opposées (réparties
de
part et d'autre d'une zone de levage Z) et qui sont montées solidaires des
parties de guidage 4, 5 respectives,
- et un ensemble récepteur 10 qui est articulé par rapport aux deux
extrémités de
coulissement EC1, EC2.
L'ensemble récepteur 10 présente une partie de soulèvement 6, ici formée par
une fourche, dont la longueur L est typiquement suffisante pour permettre de
s'engager
sous l'unité de couchage. Cette longueur est par exemple supérieure ou égale à
120
cm, et de préférence au moins égale à 140 cm ou 160 cm. Dans la configuration
de
chargement, le dispositif de support 3 est dans une position au plus bas, les
extrémités
de coulissement EC1 et EC2 étant placées à proximité d'une base des colonnes
parallèles/verticales formant les parties de guidage 4, 5. Cette configuration
permet
d'engager l'unité de couchage 2 contre une surface de butée 7 définie par
l'ensemble
récepteur 10 et qui s'étend transversalement au dessus d'une extrémité arrière
de la
partie de soulèvement 6.
L'unité de couchage 2, ici sous forme de lit médicalisé (figure 2), peut être
transportée, en la faisant simplement rouler, jusqu'à la zone de levage Z, et
en
l'orientant de façon à engager en premier un bord longitudinal déterminé 2a
contre la
surface de butée 7 formée par l'ensemble récepteur 10. Dans l'exemple non
limitatif de
la figure 1, la surface de butée 7 est définie notamment par un cadre 8 et par
des
éléments de support 9 qui supportent des organes espacées de la partie de

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soulèvement 6, ici des dents d'une fourche. La surface de butée 7 peut ainsi
être
formée sur une ossature sensiblement plane délimitée par le cadre 8 et qui
s'étend
perpendiculairement à la partie de soulèvement 6. Plus généralement, on peut
utiliser
n'importe quels moyens de retenue 8, 9 adaptés pour définir une telle surface
de butée
5 7 (une plaque opaque peut ainsi être utilisée par exemple). Les moyens de
retenue 8,
9 s'étendent du côté opposé à l'accès pour l'unité de couchage 2. De
préférence, la
partie de soulèvement 6 qui s'étend au plus près du plancher de l'atelier ou
socle S du
système 1 est raccordée d'un seul côté aux moyens de retenue 8, 9.
Pour faciliter le positionnement de la partie de soulèvement 6 entre des pieds
10 22 (à roulette 2c) de l'unité de couchage 2, les éléments de support 9
peuvent être
montés mobiles en coulissement le long d'au moins un rail d'accrochage 11 qui
fait
partie de l'ensemble récepteur 10. La position souhaitée de ces éléments de
support 9
est par exemple verrouillée par des éléments de fixation amovible, avec
typiquement
un serrage. L'écartement E en longueur entre les pieds 22 ou éléments
similaires de
piètement est typiquement supérieur à 100 cm, de sorte que la partie de
soulèvement
peut présenter une largeur L6 typiquement inférieur mais proche de cet
écartement,
cette largeur L6 pouvant par exemple être au moins égale à la moitié de la
longueur
totale de l'unité de couchage 2. La partie de soulèvement 6 reste à l'écart
des
panneaux d'extrémité 14a (côté pied) et 14b (côté tête) et ces extrémités
peuvent donc
largement différer d'une unité de couchage 2 à une autre, sans que cela ne
gêne les
mouvements permis par le système de manutention 1.
La mobilité des éléments de support 9 permet de régler la largeur L6 de la
partie de soulèvement 6, tout en préservant une rigidité globale de l'ensemble

récepteur 10. On peut observer sur la figure 1 que la largeur L6 est
inférieure à la
longueur L de la partie de soulèvement 6, de sorte que cette partie 6 de
l'ensemble
récepteur 10 est plus longue que large.
Optionnellement, la partie de soulèvement 6 présente deux organes rigides
espacés 6a, 6b, par exemple deux dents pour former une fourche, pourvus chacun
sur
le dessus d'un revêtement moins rigide. On définit ainsi, par exemple à l'aide
de patins
directement montés sur ces organes 6a, 6b, des surfaces de contact 12 en
matériau
souple et/ou deformable (par exemple en élastomère, caoutchouc naturel ou
polymère
adapté) pour engager par contact le dessous de l'unité de couchage 2. Ceci
permet
d'éviter de dégrader des surfaces inférieures de l'unité de couchage 2.
Comme bien visible sur la figure 1, le bâti du système de manutention 1 peut

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être solidarisé au sol, notamment par vis dans le sol. Ceci permet de
supporter de
lourdes charges. Bien entendu, le système peut aussi être optionnellement
solidarisé
pour partie (au moins) à tout autre substrat du bâtiment qui a une résistance
comparable à celle d'un sol. Le socle S, ici à format de plateau sensiblement
rectangulaire peut présenter des grands côtés dont l'un au moins est pourvu
d'une
rampe 29 permettant de faire glisser ou rouler une unité de couchage 2 au
voisinage
de la zone de levage Z, à partir du sol jusque sur la surface supérieure du
socle S. La
base ou bande de roulement BD est horizontale au moins dans la zone de levage
Z.
Sur la figure 3 dans l'état abaissé du dispositif de support 3, on voit que
par rapport à
la base plane formée entre les deux parties de guidage 4, 5, la partie de
soulèvement 6
est légèrement surélevée, et s'étend par exemple à une hauteur H6 inférieure
ou égale
à 25 cm, et de préférence inférieure à 20 cm par rapport à cette base plane.
Le socle S constitue une option qui a notamment l'avantage de permettre un
ajustement fin du positionnement des deux parties de guidage 4, 5. A titre
d'exemple
non limitatif, on prévoit des variantes qui permettent éventuellement de
supprimer ce
socle S. Ainsi dans le cas de la figure 5, le socle S peut être supprimé. Le
fait d'utiliser
une colonne de guidage 4' qui est unique permet plus aisément de se passer de
socle
S. Dans des options à deux parties de guidage 4, 5, on peut aussi prévoir des
colonnes à un moteur respectif par colonne en supprimant le socle S.
Optionnellement, le système de manutention 1 peut être rendu mobile, par
exemple en disposant de pieds à roulettes 1c, comme illustré sur la figure 6
dans le
cas avec une colonne de guidage 4' qui est unique. Une position stationnaire
peut être
maintenue par un dispositif stabilisateur DS à pieds complémentaires 52, qui
est
ajustable en hauteur et permet d'exercer une force de poussée verticale contre
le sol
ou toute surface de support adaptée. Des tiges filetées ou pourvues d'éléments
de
verrouillage peuvent permettre d'ajuster en hauteur la position des pieds
complémentaires 52, qui se terminent ici par un patin 54 à surface plane de
contact
avec le sol. Les pieds complémentaires 52 sont montés mobiles verticalement
dans
une structure généralement horizontale, ici une structure en U , qui
délimite au
moins en partie une zone de levage Z.
L'abaissement des patins 54 peut être réalisé manuellement par des manivelles
53 ou autres organes de préhension. Bien entendu, la structure équipée de
roulettes
1c peut équiper un système de manutention 1 qui présente plusieurs colonnes de

guidage 4, 5 réparties de préférence de part et d'autre de la zone de levage
Z, ce qui

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permet de déplacer plus facilement ce système 1 (avec une position haute des
pieds
complémentaires 52).
La longueur d'extension D50 du dispositif stabilisateur DS peut être
supérieure
à 2 mètres et, ici supérieure à l'écartement E en longueur entre les pieds 22
de l'unité
de couchage 2.
Les dents allongées formant les organes rigides 6a, 6b de la fourche
s'étendent
chacune depuis une extrémité proximale 60 (près de la surface de butée 7)
jusqu'à une
extrémité 6c qui est distale par rapport à la surface de butée 7. Ces organes
rigides 6a,
6b traversent ainsi le passage défini entre les deux parties de guidage 4, 5
et peuvent
être répartis de part et d'autre d'un plan médian vertical de la zone de
levage Z (ce
plan médian virtuel s'étendant à égale distance des deux parties de guidage 4,
5).
Comme illustré sur les figures 1 et 3, la rampe 29 peut s'étendre en amont de
cette
zone de levage Z, par exemple à plus de 50 cm en amont par rapport aux
extrémités
6c de la partie de soulèvement 6. On comprend que la surface de butée 7
délimite
.. l'extrémité arrière de la zone de levage Z sur ces figures 1 et 3.
En référence aux figures 1 et 4, le dispositif de support 3 est mobile par
levage
pour soulever une unité roulante 2, et un guidage du levage est permis par des

surfaces d'enveloppement formées autour des parties de guidage 4, 5 par les
portions
ou extrémités de coulissement EC1, EC2. L'entraînement mécanique pour réaliser
ce
levage est par exemple permis par un élément motorisé 30 qui est associé à
l'une des
deux extrémités de coulissement EC1, EC2. Dans ce cas, on peut associer à
l'extrémité de coulissement EC1 ou EC2 un vérin électrique ou hydraulique (non

représenté). Alternativement, on utilise un autre organe de levage d'un genre
connu en
soi, par exemple une chaîne d'un mécanisme de levage associée à la partie de
.. guidage 5, de façon à définir un entraînement moteur avec guidage le long
de cette
partie de guidage 5. Dans l'exemple représenté, l'élément motorisé 30 peut
entraîner
une chaîne (non représentée) qui est logée dans un carter défini par la partie
de
guidage 5. Le long de la colonne formant l'autre partie de guidage 4, le
déplacement
en coulissement vertical est alors un déplacement libre (zone de guidage
esclave).
Un moteur M d'entraînement en rotation, en liaison avec un pupitre de
commande, une télécommande ou autre interface homme-machine, peut aussi être
prévu du côté d'une des deux extrémités de coulissement EC1, EC2, afin de
faire
tourner l'ensemble récepteur 10 de façon contrôlée. Après un levage du
dispositif de
support 3 chargé avec l'unité de couchage 2, l'ensemble récepteur 10 peut être

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déplacé de façon à ce que le bord longitudinal déterminé 2a soit orienté vers
le bas et
ainsi obtenir une configuration de maintenance de l'unité de couchage 2.
Pour permettre le changement d'orientation de l'ensemble récepteur 10,
chacune des extrémités de coulissement EC1, EC2 peut présenter un pivot avec
un
axe commun de rotation X qui est horizontal. L'ensemble récepteur 10 fait
ainsi la
liaison entre les parties extrêmes du dispositif de support 3, par
l'intermédiaire de deux
pivots alignés et opposés (situés de part et d'autre de l'unité de couchage 2
lorsque
celle-ci est positionnée dans la zone de levage Z). Un arbre de liaison est
typiquement
prévu dans chacune des extrémités de coulissement EC1, EC2 pour porter
l'ensemble
récepteur 10 et sa charge. Un arbre de liaison 40 peut le cas échéant être
simplement
suiveur, tandis que l'autre arbre de liaison est moteur.
L'axe de rotation X traverse ici les deux extrémités de coulissement EC1, EC2.

Deux pieds 22 de l'unité de couchage 2 sont typiquement placés entre la
surface de
butée 7 et l'axe de rotation X, de sorte que cet axe de rotation X est plus
proche d'un
plan médian P de l'unité de couchage 2. L'axe de rotation X peut être
optionnellement
décalé vers l'arrière par rapport au passage délimité entre les deux parties
de guidage
4, 5, avec le moteur M placé juste derrière une colonne formant la partie de
guidage 4.
Ceci limite le risque de chocs directs contre des parties d'entraînement du
système 1
au moment de la mise en place de l'unité de couchage 2. Dans une configuration
de
pivotement à environ 80 ou 90 , comme illustré sur la figure 4, l'axe de
rotation X peut
être situé plus bas que le plan médian P.
Une unité de contrôle 15 du système 1, reliée de façon connue en soi aux
différents moyens d'entraînement (pour le levage et pour la rotation), est
prévue pour :
- démarrer un levage du dispositif de support 3 dès qu'une configuration de
chargement a été détectée ;
- permettre la rotation seulement lorsqu'un niveau de hauteur suffisant du
dispositif de support 3 a été atteint ; et
- optionnellement, monter davantage le dispositif de support 3 en fonction
d'une
commande sur une interface IHM associée à l'unité de contrôle 15.
La liaison d'entraînement du moteur M permet de faire tourner l'ensemble
récepteur 10 au maximum d'un quart de tour, l'angle de rotation étant par
exemple
paramétrable par une interface homme-machine de l'unité de contrôle 15.
Le vérin de levage, notamment électrique peut être avantageusement logé dans
un carter de la colonne ou partie de guidage 4. Un tel vérin peut être à vis,
irréversible,

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notamment actionné par un moteur électrique. Avec un tel actionneur il est
permis de
contrôler aisément et de bloquer la position des extrémités de coulissement
EC1, EC2,
quelle que soit l'inclinaison de l'ensemble récepteur 10, sans nécessiter la
présence
obligatoire d'un frein. Quel que soit le couple de rotation exercé sur les
pivots du
dispositif de support 3, l'irréversibilité de la vis permet d'interdire la
rotation de
l'ensemble récepteur autour de l'axe de rotation X. Par mesure de sécurité, un
frein
additionnel n'est pas exclu et peut être prévu.
La détection d'un positionnement correct de l'unité de couchage 2, dans la
configuration de chargement, est par exemple permise par un ou plusieurs
capteurs
pour détecter une position engagée de l'unité de couchage 2 contre la surface
de
butée 7. Il peut s'agir d'un capteur de contact 16 prévu pour délivrer une
information de
détection correspondante.
Une fois l'unité de couchage 2 positionnée parallèlement à l'axe de rotation X
et
en appui sur la surface de butée 7, le technicien peut baisser l'élément de
maintien 18.
Une fois l'unité de couchage 2 verrouillée en position par rapport à
l'ensemble
récepteur 10, il est permis d'actionner le déplacement de l'ensemble récepteur
10 puis
sa rotation de 90 par rapport à sa position initiale, dans une position
stable avec l'unité
de couchage 2 en appui axial contre la surface de butée 7 ou encore à
n'importe quelle
position angulaire intermédiaire entre sa position initiale et la position
basculée à 90 .
Pour la descente de l'unité de couchage 2, on comprend que l'unité de contrôle
15 peut également bloquer la descente au plus bas tant que l'ensemble
récepteur 10
n'est pas orienté comme dans la configuration initiale de chargement. Cette
descente
est par exemple autorisée seulement après un retour dans une position
sensiblement
horizontale de la partie de soulèvement 6.
En référence aux figures 2 et 3, la hauteur H3 de l'ensemble récepteur 10 peut
être supérieure à la hauteur H2 de la barrière 2b du lit médicalisé à charger
ou hauteur
similaire formée sur le côté longitudinal déterminé 2a. Une telle hauteur H3,
mesurée
verticalement dans la configuration de chargement, est par exemple supérieure
à 50
cm.
L'ensemble récepteur 10 intègre aussi au moins un élément de maintien 18
ajustable en position pour se rapprocher ou s'éloigner de la partie de
soulèvement 6,
prévu pour caler et verrouiller une position initiale horizontale de l'unité
de couchage 2
avant le levage. Après avoir fait rouler l'unité de couchage 2 sur la bande de
roulement
BD (ici définie par la surface supérieure du socle S) et engagé le côté ou
bord

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longitudinal déterminé 2a contre la surface de butée 7, la position de l'unité
de
couchage 2 peut être verrouillée en abaissant l'élément de maintien 18 en
direction de
la partie de soulèvement 6. L'élément de maintien 18 comprend par exemple un
organe de bridage qui, dans la configuration de chargement, est relié par le
dessus aux
5 moyens de retenue 8, 9. Cet organe de bridage est mobile suivant une
direction
perpendiculaire à la partie de soulèvement 6 et maintenu à une distance de la
partie de
soulèvement 6, ce qui permet à un sommier 23 ou châssis équivalent de l'unité
de
couchage 2 d'être inséré depuis un côté opposé aux moyens de retenue 8, 9 dans
une
zone d'enserrement délimitée entre la partie de soulèvement 6 et la bride de
l'élément
10 de maintien 18.
Une tige filetée 24 et une poignée de réglage 25, associées à une tige
d'entrainement articulée 26 permettent ici de déplacer l'organe de bridage.
Bien que
les figures1 et 3-4 montrent une potence 19 montée à l'arrière du cadre 8 pour
placer
l'organe de bridage dans une position espacée et parallèle à la partie de
soulèvement
15 6, d'autres configurations sont bien entendu possibles pour réaliser
l'élément de
maintien 18. En particulier, le déplacement de l'élément de maintien 18 peut
être
automatisé, en utilisant un actionneur associé à un capteur de contact ou
système à
capteur équivalent.
L'élément de maintien 18 définit une surface de contact inférieure qui
s'engage
sur une surface supérieure S2 de l'unité de couchage 2. Ce maintien permet,
notamment pendant une phase de retour vers la configuration de chargement
(rotation
qui a lieu après la maintenance/réparation), d'éviter que le retour à la
position
horizontale de l'unité de couchage 2 s'accompagne d'un déplacement relatif de
tout ou
partie de l'unité de couchage 2 dans une direction allant à l'opposé de la
surface de
butée 7. Plus généralement, on comprend que l'unité de couchage 2 peut être
rendue
solidaire du mouvement de l'ensemble récepteur 10, à la fois en translation
ascendante/descendante et en pivotement autour de l'axe de rotation X.
En référence aux figures 1, 3 et 4, on peut voir que l'utilisation d'un
ensemble
récepteur 10 à profil coudé permet une retenue de l'unité de couchage 2 avec
une
surface de butée 7 qui peut être étendue et/ou répartie de manière continue
sur plus
de la moitié de la longueur de l'unité de couchage 2. Le soulèvement de
l'unité de
couchage 2 résulte du déplacement linéaire du dispositif de support 3, en
guidant
verticalement par les deux parties de guidage 4, 5 les deux extrémités de
coulissement
EC1, EC2 du dispositif de support 3. En dessous d'un seuil d'élévation
prédéterminé,

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l'unité de contrôle 15 ne rend pas possible la rotation de l'ensemble
récepteur. En effet,
lorsque l'axe de rotation X ne se situe pas plus en arrière que la surface de
butée 7, un
dégagement suffisant est nécessaire en dessous de la partie de soulèvement 6
pour
abaisser l'extrémité proximale 60. Ce seuil peut être compris, à titre
indicatif et non
limitatif, entre 50 ou 60 et 120 cm (hauteur de l'axe de rotation X par
rapport à la base
plane défini par le socle S). Au-delà de ce seuil d'élévation prédéterminé, le
système
de manutention 1 permet de faire pivoter l'ensemble récepteur 10 et l'unité de

couchage 2 maintenue dans sa position verrouillée, autour de l'axe de rotation
X.
Dans une configuration de maintenance d'un lit médicalisé comme illustré sur
la
figure 4, seul un côté long 2f du lit, opposé au bord longitudinal déterminé
2a, n'est pas
engagé ni contre l'ensemble récepteur 10 ni contre l'élément de maintien 18.
Plus
généralement, la modification d'orientation de l'unité de couchage 2,
avantageuse pour
une intervention aisée du technicien, est obtenue sans risque de dégradation
du fait de
torsions ou glissements avec frottements.
Une version du système avec un guidage le long d'une colonne de guidage 4'
typiquement unique va à présent être plus particulièrement décrite, en
référence à la
figure 5 et à la figure 6.
La colonne de guidage 4' illustrée sur la figure 5, typiquement moins large
que
l'ensemble récepteur 10, est ici motorisée pour permettre le levage à elle
seule du
dispositif de support 3. La colonne de guidage 4' illustrée sur la figure 6
est similaire à
celle de la figure 5, avec deux montants répartis de part et d'autre d'un
vérin 51 de
levage. On comprend que la colonne de guidage 4', comme bien visible sur la
figure 5
et sur les figures 6, 7A, et 7B, est proche de l'arrière du dispositif de
support 3, en étant
située du même côté (côté long) de la zone de levage Z que la surface de butée
7
dans la configuration de chargement.
Le dispositif de support 3 comprend un ensemble récepteur 10 qui peut être
identique ou analogue à celui illustré sur la figure 1. La colonne 4' permet
de lever une
portion de coulissement EC qui présente par exemple deux flancs opposés G
raccordés au mécanisme de levage. Dans le cas de la figure 5, il est prévu un
élément
de motorisation 30',placé ici au sommet ou à proximité de l'extrémité
supérieure de la
colonne de guidage 4'. Par entraînement, par exemple via une chaîne, la
portion de
coulissement EC coulisse verticalement entre une position extrême basse et une

position extrême haute. La position extrême basse peut correspondre à un appui
sur
une butée axiale, de sorte que la portion de coulissement EC se situe plus
loin du sol

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que la partie de soulèvement 6 (dans la configuration de chargement).
Alternativement, comme illustré sur les figures 6, 7A et 7B, le vérin 51 de
levage permet de déplacer la portion de coulissement EC qui se déplace le long
de
deux montants parallèles de la colonne 4'.
En référence aux figures 5 et 7A, la portion de coulissement EC définit une
zone de fixation pour au moins un organe de liaison 40'. Cet organe de liaison
40', qui
s'étend horizontalement en délimitant un demi-périmètre de la zone de levage,
présente deux bras, optionnellement raccordés à une même base. L'ensemble
récepteur 10 est disposé entre ces deux bras (un seul des bras visible sur la
figure 5)
et ces bras peuvent définir des paliers respectifs pour une paire d'arbres
rotatifs formés
sur l'ensemble récepteur 10. L'axe de rotation X est ainsi défini
horizontalement par
ces arbres d'une liaison articulée, avec un écartement sensiblement constant
de cet
axe X par rapport à la colonne de guidage 4'.
La liaison articulée entre la portion de coulissement EC et l'ensemble
récepteur
10 est ici réalisée dans deux zones de raccordement séparées entre elles par
l'intégralité de l'ensemble récepteur 10. Dans la forme de réalisation sur la
figure 5,
chaque bras de l'organe de liaison 40' a une longueur suffisante pour que
l'axe de
rotation X soit maintenu à une distance (par exemple comprise entre 50 et
120cm) de
la colonne de guidage 4' qui permet un débattement pour l'ensemble récepteur
10. En
pratique, on comprend que l'encombrement est optimisé en utilisant une seule
colonne
de guidage 4' et le système de manutention 1 est plus simple.
Le terme colonne n'exclut pas de grouper au moins deux montants espacés
d'une faible distance (très inférieure à la longueur de l'ensemble récepteur
10) et qui
forment un support de maintien et guidage pour une unique portion de
coulissement
EC suffisamment large. Plus généralement, on comprend que la structure de la
colonne de guidage 4' peut se présenter sous différentes formes.
Un vérin V, qui s'étend de préférence parallèlement à l'un des bras, est
raccordé par une liaison pivot 36 à un cadre 8 ou un autre élément (distinct
de la partie
de soulèvement 6) de l'ensemble récepteur 10. Optionnellement comme illustré
sur la
figure 5, la liaison pivot 36 peut être positionnée plus bas que l'axe de
rotation X
lorsque la tige 35 du vérin V est dans une position initiale en retrait. Dans
cette position
initiale en retrait (position non représentée), la tige 35 du vérin V
maintient l'ensemble
récepteur 10 dans une orientation de départ du genre de cette illustrée sur
les figures 1
et 3. La partie de soulèvement 6 est alors sensiblement horizontale. Le vérin
V peut

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être électrique ou hydraulique.
Selon l'option montrée sur les figures 7A et 7B, le vérin V présente une
inclinaison. Ceci peut permettre de rapprocher l'axe X de la colonne 4' et
ainsi réduire
l'encombrement global du système de manutention 1.
L'interface homme-machine permet de modifier la position de cette tige 35.
Dans une position de sortie maximale, la tige 35 du vérin V pousse une partie
inférieure de l'ensemble récepteur 10, ce qui a pour effet de faire tourner
l'ensemble
récepteur autour de l'axe de rotation X. La partie de soulèvement 6 est alors
déplacée
d'un angle qui peut être supérieur à 45 ou 70 , la rotation maximale pouvant
correspondre à environ 85 ou 90 . Ceci est avantageusement permis en
utilisant un
seul vérin V, ici directement placé entre la portion de coulissement
correspondante EC
et l'ensemble récepteur 10. Bien entendu, la façon d'entraîner en rotation
l'ensemble
récepteur 10 peut être adaptée selon les besoins et on comprend que ce type de

liaison avec un vérin est applicable au cas illustré sur la figure 1.
Inversement, un
moyen moto-réducteur ou analogue peut être utilisé dans une forme de
réalisation
similaire à celle de la figure 5.
Plus généralement, on comprend que le dispositif de support 3 peut embarquer
des deuxièmes moyens d'entraînement M' pour faire tourner l'ensemble récepteur
10
autour de l'axe de rotation X. Lorsqu'une unité de couchage 2 est en prise
avec
l'ensemble récepteur 10 en venant contre la surface de butée 7, il est alors
permis
d'orienter le côté longitudinal déterminé 2a (du côté de la surface de butée
7) vers le
bas dans une configuration de maintenance. Le levage peut être commandé
indépendamment du mouvement de rotation.
Pour le serrage, un vérin (non représenté) peut aussi être utilisé. Cela évite
une
manipulation et évite à un technicien d'intervenir par l'arrière (accès qui
peut être
moins aisé du fait de la présence de la colonne de guidage 4'). L'élément de
maintient
18 peut présenter un organe de bridage entraîné par un losange articulé à ces
sommets. L'écartement entre les liaisons pivotantes 41 situées entre les
segments
inférieurs et les segments supérieurs 42 de ce losange peut être ajusté par un
vérin
placé en diagonale (horizontalement) dans ce losange. Alternativement on peut
utiliser
tout autre organe d'ajustement, par exemple du type à tige coulissante.
Un des atouts du système de manutention 1 avec un ensemble récepteur 10
d'un seul tenant est qu'il facilite la maintenance d'unités de couchage 2
lourdes,
notamment les lits médicalisés. Ainsi, le technicien n'a plus besoin de
déplacer par lui-

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même (en faisant appel à d'autres intervenants) une telle unité de couchage
pour un
changement de roues, de vérins, de moteurs permettant le levage du matelas du
lit ou
de toutes les parties mécaniques ou électriques contribuant au fonctionnement
du lit.
Le système de manutention 1 est particulièrement robuste et permet de lever et
faire tourner un lit qui pèse plusieurs centaines de kilogrammes. Le
positionnement
tourné évite d'avoir à effectuer la maintenance en se plaçant sous le lit (ce
qui rend
l'intervention plus pénible, sachant qu'il faut lever les bras et la tête pour
réparer les
parties défectueuses du lit).
Les figures 7A et 7B illustrent successivement deux niveaux de hauteur de
l'unité de couchage 2, obtenus pour la configuration de maintenance. Sur la
figure 7A,
le niveau de hauteur est obtenu par le basculement direct, depuis la
configuration de
chargement vers la configuration de maintenance, du dispositif de support 3.
Dans
cette position de l'unité de couchage 2, la hauteur H4 des roulettes 2c les
plus basses
peut être alors encore élevée, supérieure par exemple à 150 cm par rapport au
niveau
.. du support (sol) sur lequel repose le système de manutention 1. Afin de
faciliter les
tâches de manutention, on peut abaisser, par une commande appropriée du vérin
de
levage 51 ou autre organe d'entraînement mécanique, la position du dispositif
de
support 3. On obtient ainsi la hauteur H4' pour ces mêmes roulettes 2c les
plus
basses, qui est inférieure à la hauteur H4 et peut être comprise entre 80 et
110 cm par
exemple. Le dessous de l'unité de couchage 2 peut alors être parfaitement en
face de
l'opérateur, la hauteur H4' étant suffisamment basse pour que les autres
rouettes plus
hautes soient aussi accessibles (par exemple à bien moins de 2 mètres du sol
sachant
que la largeur de l'unité de couchage 2, proche de la distance entre les
roulettes
basses et les roulettes hautes, n'excède typiquement pas 90 cm).La flexibilité
du
système de manutention 1 est telle que l'ensemble récepteur 10 peut être
dimensionné
en fonction des besoins et de la place disponible pour installer le système 1.
Ce dernier
peut être fixe et installé dans un atelier d'un hôpital. Les différentes
parties du système
de manutention 1 sont typiquement démontables. On peut par exemple prévoir que

des ensembles récepteurs 10 de différente taille et/ou capacité puissent être
assemblés sur la même installation de levage et rotation. Les parties de
guidage 4, 5
peuvent ainsi être positionnées sur des rails R pour ajuster la largeur de la
zone de
levage Z, comme illustré sur la figure 1. Dans le cas de lits médicalisés, on
préfère que
l'ensemble récepteur 10 présente une longueur comprise entre 150 (par exemple
pour
des lits d'enfants) et 230 cm.

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Le système de manutention 1 est avantageux en ce qu'il propose un mode de
réglage de l'ensemble récepteur 10 qui permet au technicien de travailler dans
des
conditions ergonomiques très favorables, en pouvant adapter en temps réel la
hauteur
de travail à sa taille (ajustement en hauteur possible après le basculement de
5 l'ensemble récepteur 10 tel qu'illustré sur la figure 4 ou la figure 5).
Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente
invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes
spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme
revendiqué.
Ainsi, l'expression extrémité de coulissement ne doit pas être interprétée
de
10 façon restrictive et ne signifie pas nécessairement que le dispositif de
support 3 se
termine latéralement par une telle portion ou extrémité de coulissement. Le
terme
extrémité est simplement utilisé pour signifier qu'une zone de levage Z
associée au
dispositif 3 est délimitée entre deux telles extrémités de coulissement du
dispositif de
support 3. Dans une variante de réalisation, le système de manutention 1 peut
15 présenter le cas échéant un seul dispositif de support 3 commun à deux
zones de
levage Z séparées entre elles par une colonne intermédiaire. Dans ce cas, il
existe
deux ensembles récepteurs 10 formés par le même dispositif de support 3 et on
peut
toujours considérer que la partie qui coulisse le long de la colonne
intermédiaire
correspond et est fonctionnellement identique à une extrémité de coulissement.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

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Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date 2023-08-22
(86) PCT Filing Date 2016-10-19
(87) PCT Publication Date 2017-04-27
(85) National Entry 2018-04-20
Examination Requested 2021-08-23
(45) Issued 2023-08-22

Abandonment History

There is no abandonment history.

Maintenance Fee

Last Payment of $210.51 was received on 2023-10-09


 Upcoming maintenance fee amounts

Description Date Amount
Next Payment if standard fee 2024-10-21 $277.00
Next Payment if small entity fee 2024-10-21 $100.00

Note : If the full payment has not been received on or before the date indicated, a further fee may be required which may be one of the following

  • the reinstatement fee;
  • the late payment fee; or
  • additional fee to reverse deemed expiry.

Patent fees are adjusted on the 1st of January every year. The amounts above are the current amounts if received by December 31 of the current year.
Please refer to the CIPO Patent Fees web page to see all current fee amounts.

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $400.00 2018-04-20
Maintenance Fee - Application - New Act 2 2018-10-19 $100.00 2018-09-13
Maintenance Fee - Application - New Act 3 2019-10-21 $100.00 2019-09-13
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2020-10-19 $100.00 2020-09-22
Request for Examination 2021-10-19 $816.00 2021-08-23
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2021-10-19 $204.00 2021-09-24
Maintenance Fee - Application - New Act 6 2022-10-19 $203.59 2022-09-21
Final Fee $306.00 2023-06-15
Maintenance Fee - Patent - New Act 7 2023-10-19 $210.51 2023-10-09
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
UNIVERSITE DE CAEN
CENTRE HOSPITALIER PUBLIC DU COTENTIN
Past Owners on Record
None
Past Owners that do not appear in the "Owners on Record" listing will appear in other documentation within the application.
Documents

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List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Request for Examination 2021-08-23 5 187
Maintenance Fee Payment 2022-09-21 1 33
Examiner Requisition 2022-12-02 3 171
Amendment 2023-02-01 14 650
Claims 2023-02-01 4 284
Abstract 2018-04-20 2 118
Claims 2018-04-20 5 216
Drawings 2018-04-20 5 249
Description 2018-04-20 20 1,065
Representative Drawing 2018-04-20 1 59
International Search Report 2018-04-20 4 107
National Entry Request 2018-04-20 4 193
Cover Page 2018-05-28 1 64
Final Fee 2023-06-15 5 190
Representative Drawing 2023-07-31 1 27
Cover Page 2023-07-31 1 64
Electronic Grant Certificate 2023-08-22 1 2,527