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Dispositif de retenue à libération télécommandée pour un anneau de sauvetage
DOMAINE DE L'INVENTION
La présente invention concerne, de manière générale, les dispositifs de
retenue pour l'équipement
de sécurité maritime, plus précisément, un dispositif de retenue ayant la
capacité de libérer à
distance un anneau de sauvetage présent sur une embarcation.
CONTEXTE DE L'INVENTION
La bouée de sauvetage est un équipement de sécurité très courant et bien connu
sur les bateaux. Il
s'agit d'un bon appareil que l'on appelle également bouée Jim, anneau de
sauvetage ou bouée de
sécurité. Cependant, celui-ci fonctionne uniquement si une personne présente
sur le bateau le jette
.. manuellement à l'eau au moment où une autre tombe. Cela engendre
généralement un délai
important et implique qu'une personne sur le bateau ait eu connaissance de la
chute. Voilà pourquoi
certaines inventions prévoient des dispositifs de libération mécanique pouvant
accélérer et/ou
automatiser le processus.
Plusieurs de ces systèmes ne libèrent que manuellement leur dispositif de
flottaison requérant,
encore une fois, la présence d'une tierce personne à bord ayant eu
connaissance de la chute.
D'autres systèmes composés d'un mécanisme d'éjection complexe sont, du fait de
leur grosseur,
précisément destinés aux navires. De plus, ces dispositifs volumineux,
englobant entièrement ou
partiellement l'anneau de sauvetage, ne peuvent pas être considérés comme des
éléments de
sauvetage primaire, car il est possible que ceux-ci emprisonnent leur bouée en
cas de bris. Par le fait
même, cela le rend invalide en tant qu'équipement de sécurité réglementaire
dans plusieurs pays
où il est précisé que celui-ci doit être facilement accessible et prêt pour
son utilisation immédiate.
RÉSUMÉ DE L'INVENTION
La présente invention a pour objet un dispositif de retenue à libération
télécommandée pour un
anneau de sauvetage présent sur une embarcation. Ce dispositif permet d'abord
d'accélérer et
d'automatiser la mise à l'eau d'un anneau de sauvetage sans nuire à la
conformité de sa
réglementation. Il permet également d'assister instantanément une victime tout
en informant les
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autres membres de l'équipage qu'une chute a eu lieu. En somme, cela permet
d'accélérer la
remontée à bord de l'homme à la mer avec efficience sans devoir posséder
plusieurs dispositifs
flottants.
La présente invention propose un dispositif de retenue à libération
télécommandée. Ce dernier est
conçu pour remplacer un dispositif de retenue conventionnel et inerte,
normalement déjà présent
sur une embarcation. Ce dispositif est muni d'un crochet articulé conçu pour
retenir un anneau de
sauvetage. Ce crochet, qui s'ouvre de manière à libérer l'anneau de sauvetage,
peut être déclenché
de deux manières : au moyen d'un interrupteur actionné par une personne, soit,
plus commodément
au moyen d'un émetteur sans fil porté par les passagers.
Les objets, les caractéristiques et les avantages de cette invention
mentionnés précédemment
seront plus apparents grâce à la description détaillée et au mode de
réalisation préféré (dessins
annexés à titre d'exemple seulement) présenté dans les pages suivantes.
L'invention, sans être dénaturée, pourra être utilisée à d'autres fins. Ses
nombreux détails seront
susceptibles d'être modifiés afin de répondre à divers besoins. Par
conséquent, les dessins et la
description doivent être considérés comme étant de nature illustrative et non
restrictive.
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DESCRIPTION BREVE DES DESSINS
Figure lA : Vue de face isométrique d'un mode de réalisation du dispositif de
retenue.
Figure 1B : Vue arrière isométrique d'un mode de réalisation du dispositif de
retenue.
Figure 2A : Vue latérale en coupe du dispositif de retenue en position
engagée.
Figures 2B-2D : Vues latérales en coupe du dispositif de retenue en séquence
de libération.
Figures 3A- 3B: Vue isométrique d'un bateau et vue isométrique détaillée de
l'arrière du bateau
avec l'invention.
Figures 4A-4D : Vues isométriques de trois modes de réalisation de l'émetteur.
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DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Il est prévu que le dispositif de retenue (10), selon le mode de réalisation
préféré de l'invention, soit
conçu pour suspendre un anneau de sauvetage (12) par son diamètre intérieur à
l'aide d'un crochet
(1) articulé. Ce dernier, qui tourne autour d'un axe de manière à se renverser
pour libérer un anneau
de sauvetage (12), est déclenché par le signal électromagnétique émis par un
émetteur (18, 19),
porté par un passager, lorsqu'il est immergé dans l'eau. Une personne sur le
bateau peut également
libérer l'anneau de sauvetage (12) en appuyant sur le bouton de déclenchement
d'un émetteur (18
ou 19) qu'il porte, ou sur le bouton d'un émetteur (17) fixé au bateau.
L'émetteur (17, 18, 19) peut
se présenter sous différentes formes : fixé à un tube (17), comme une
balustrade ou une barre à
roue, fixé à la ceinture, de style téléavertisseur (19) ou fixé au poignet
telle une montre-bracelet
(18). L'anneau de sauvetage (12) peut également être lancé manuellement en cas
de
dysfonctionnement du dispositif. La forme conventionnelle, caractéristique du
crochet (sans liaison
mécanique vers le haut) élimine tout risque possible que l'anneau (12) reste
prisonnier de son
dispositif de retenue (10), le rendant ainsi toujours conforme aux
règlementations d'accessibilité
immédiate.
Le dispositif de retenue (10) est fixé à une balustrade (15) ou à tout autre
tube surplombant l'eau au
moyen de son châssis (2) et d'un élément de retenue (5), de préférence vers
l'arrière du bateau (11).
Le dispositif de retenue (10) est alimenté de façon autonome par ses propres
batteries (4), chargées
par leur dispositif photovoltaïque (6) et comprend une prise pour un câble à
courant continu de
manière à pouvoir également utiliser l'énergie électrique présente sur le
bateau (11). Le dispositif
de retenue (10) peut donc être autonome en énergie ou dépendant de l'énergie
du bateau (11), à la
discrétion de son utilisateur.
Le dispositif de retenue (10) se compose d'un châssis (2) dans lequel se
trouve(nt) un ou deux
compartiments étanches pour protéger ses batteries (4) et ses composantes
électroniques (9). Le
châssis (2) est relié de manière rotative à un élément d'articulation
intermédiaire (3) au moyen d'une
tige cylindrique servant d'axe horizontal dans une liaison pivot. Cet élément
d'articulation
intermédiaire (3) est relié à un crochet (1) de manière rotative au moyen
d'une seconde tige
cylindrique servant également d'axe horizontal dans une liaison pivot. Cette
seconde tige est
positionnée sur l'élément d'articulation intermédiaire (3) à l'extrémité
opposée où se trouve la
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première tige le reliant au châssis (2). Le crochet (1) est donc relié au
châssis (2) par l'intermédiaire
de sa liaison pivot avec l'élément d'articulation intermédiaire (3) qui, lui,
est directement relié au
châssis (2) par sa liaison pivot. Cette pluralité d'articulations permet au
crochet (1) de passer d'une
configuration verticale en U à une configuration en U inversé afin de
retenir et de relâcher
verticalement un anneau de sauvetage (12) par gravité. En d'autres termes, le
crochet (1) tourne
pratiquement à 180 degrés de la position qu'il a pour retenir un anneau de
sauvetage (12), de
manière à le libérer complètement (12) sans égard à l'inclinaison du bateau.
La rotation du crochet
(1) et celle de l'élément d'articulation intermédiaire (3) sont bloquées en
position engagée par un
élément levier (7), de manière à retenir l'anneau de sauvetage (12). L'élément
levier (7), qui trouve
son point d'appui sur le châssis, est relié à celui-ci au moyen d'une tige
cylindrique servant d'axe
horizontal dans une liaison pivot qui se situe entre ces deux extrémités.
L'élément levier (7) est
pourvu de deux rangées de dents (7.1) et (7.3), à une de ses extrémités, qui
s'accrochent
respectivement au crochet (1) et à l'élément d'articulation intermédiaire (3).
Lorsqu'un moteur électrique (9) a converti son mouvement de rotation en
mouvement de
translation au moyen d'un mécanisme de transformation du mouvement (8), il
applique une force
sur la partie opposée de l'élément levier (7) où se situent les dents. Alors,
l'élément levier (7) bascule
de manière à libérer les deux rangées de dents (7.1) et (7.3), libérant
respectivement le blocage du
mouvement de rotation du crochet (1) et de l'élément d'articulation
intermédiaire (3) pour
finalement libérer l'anneau de sauvetage (12). A tout autre moment, l'élément
levier (7) est
maintenu en position engagée par un ressort de manière à bloquer le mouvement
de rotation du
crochet (1) et de l'élément d'articulation intermédiaire (3) afin de retenir
l'anneau de sauvetage (12).
Selon ce mode de réalisation, la dent (7.1), sur l'élément levier (7), a la
capacité, à elle seule, de
bloquer le mouvement de rotation du crochet (1) par rapport à l'élément
d'articulation
intermédiaire (3) et le mouvement de rotation de l'élément d'articulation
intermédiaire (3), qui lui,
tourne par rapport au châssis (10). L'autre dent (7.3), elle, a uniquement la
capacité de bloquer le
mouvement de rotation de l'élément d'articulation intermédiaire (3) par
rapport au châssis (10).
Après la libération de l'anneau de sauvetage (12) à laquelle une corde
flottante (13) le rattache au
bateau (11), celui-ci continue sa course. L'anneau de sauvetage (12) demeure
près de son point de
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chute grâce au jeu dans la corde (13) offert par le dévidoir (14) qui lui
permet (13) de se dérouler en
totalité.
La longueur de la corde (13) est prédéterminée selon le bateau de manière à
fournir un minimum
de 10 secondes à l'homme à la mer pour atteindre l'anneau de sauvetage et que
l'équipage puisse
arrêter le déplacement du bateau. L'équipage tracte ensuite la corde afin de
secourir l'homme à la
mer. Dans l'exemple d'un voilier de 30 pieds (ligne de flottaison majorée à 30
pieds), 121 pieds de
corde sont nécessaires comme le démontre le calcul arrondi ci-dessous.
1,34 = V73 = 1,688 = 10 121
1,34 = - µ I longueur de la ligne de flottaison en pieds = Vitesse de coque en
noeuds
= 1,688 = Conversion de noeuds en pieds par seconde
= 10 = nombre de secondes requises
Au moment où le crochet (1) est relâché, une alarme retentit et un voyant
lumineux clignote afin
d'alerter l'équipage qu'il y a eu une chute. Cinq secondes après un
déclenchement, l'élément de
levier (7) retrouve sa position d'origine. La réinitialisation du dispositif
de retenue (10) peut alors
être faite en appuyant manuellement sur le crochet (1) vers le haut, de
manière à inverser le
mouvement fait lors d'une libération. Ceci permet au crochet (1), ainsi qu'à
l'élément d'articulation
intermédiaire (3), que le crochet (1) entraîne dans son mouvement, d'être
réengagés sur les dents
de retenue (7.3, 7.1) de l'élément de levier (7).
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