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Patent 3107964 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 3107964
(54) English Title: TEXTURED GLASS PANEL AND INSULATION FOR A GREENHOUSE
(54) French Title: VITRAGE TEXTURE ET ISOLANT POUR SERRE
Status: Dead
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • C03C 17/32 (2006.01)
  • C03C 17/36 (2006.01)
(72) Inventors :
  • SCHIAVONI, MICHELE (France)
  • REYMOND, VINCENT (France)
(73) Owners :
  • SAINT-GOBAIN GLASS FRANCE (France)
(71) Applicants :
  • SAINT-GOBAIN GLASS FRANCE (France)
(74) Agent: FASKEN MARTINEAU DUMOULIN LLP
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2019-08-02
(87) Open to Public Inspection: 2020-03-05
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2019/051897
(87) International Publication Number: WO2020/043973
(85) National Entry: 2021-01-28

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
1857831 France 2018-08-31

Abstracts

English Abstract

A glass panel comprising a glass substrate, onto which the following is deposited in succession, from a first surface of said substrate: a first coating comprising a layer having infrared reflection properties or comprising a set of layers, at least one layer of which has infrared reflection properties; a second coating above said first coating comprising an organic or mineral layer, said second coating having a raised texture, said texture being such that its average pitch Pm is less than or equal to 5° and the percentage of the textured surface with a pitch that is greater than 5° is greater than 5%.


French Abstract

Vitrage, comprenant un substrat de verre sur lequel est déposé en succession, depuis une première surface dudit substrat : un premier revêtement comprenant une couche présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge ou un ensemble de couches dont au moins une couche présente des propriétés de réflexion de l'infrarouge, un second revêtement au-dessus dudit premier revêtement comprenant une couche organique ou minérale, ledit second revêtement présentant une texture en relief, ladite texture étant telle que sa pente moyenne Pm est inférieure ou égale à 5° et le pourcentage de la surface texturée ayant une pente supérieure à 5° est supérieur à 5 %.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


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REVENDICATIONS
1. Vitrage, comprenant un substrat de verre sur lequel est déposé en
succession, depuis une première surface dudit substrat :
- un premier revêtement comprenant une couche présentant des
propriétés de réflexion de l'infrarouge ou un ensemble de couches dont
au moins une couche présente des propriétés de réflexion de
l'infrarouge,
- un second revêtement disposé au-dessus dudit premier revêtement
comprenant une couche organique ou minérale, ledit second revêtement
présentant une texture en relief, ladite texture étant telle que sa pente
moyenne Pm est inférieure ou égale à 15 , et que le pourcentage de la
surface texturée ayant une pente supérieure à 5 est supérieur à 5%.
2. Vitrage selon la revendication 1, présentant un flou, tel que mesuré
selon
un angle de 2,5 , supérieur à 10%, de préférence supérieur à 50%.
3. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le
rapport
entre la transmission lumineuse hémisphérique (TLH) du
vitrage
comprenant le second revêtement et la transmission lumineuse
hémisphérique du vitrage avant le dépôt du second revêtement est
supérieur à 0,8.
4. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le
substrat
de verre est un verre non texturé sur la face comprenant lesdits premier et
second revêtements.
5. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le
second
revêtement texturé est une couche organique.
6. Vitrage selon la revendication précédente, dans lequel la couche
organique
est constituée d'un polymère choisi parmi un polyvinyldiène chloré, un
copolymère styrène-butadiène, un polyacrylonitrile, un polyméthacrylonitrile
ou encore une polycyclooléfine ou un polypropylène.

17
7. Vitrage selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le second
revêtement texturé est une couche d'un matériau minéral, ledit matériau
minéral étant de préférence choisi parmi les oxydes, ou les nitrures.
8. Vitrage selon la revendication précédente, dans lequel le revêtement
texturé est une couche à base d'oxyde de silicium.
9. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la ou
les
couche(s) présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge est à base
d'argent.
10. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que
l'indice de réfraction du matériau constituant le second revêtement est
compris dans le domaine allant de 1,40 à 1,80 à 587 nm.
11. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que
l'épaisseur moyenne dudit second revêtement est comprise entre 1 et
50 micromètres, de préférence entre 1 et 10 micromètres.
12. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que
la rugosité de la surface texturée du second revêtement est telle que le Rs,
moyen compris entre 10 et 100 micromètres.
13. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que
la rugosité de la surface texturée du second revêtement est telle que son
Ra moyen est compris entre 0,5 et 5 micromètres.
14. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que
la texture comprend des motifs jointifs de taille comprise dans le domaine
allant de 10 à 100 micromètres.
15. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'elle comprend un revêtement anti-reflet sur une ou sur ses deux faces.

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16. Vitrage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que
sa deuxième face principale présente également une texture, identique ou
différente de celle imprimée sur le second revêtement.
17. Vitrage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la
texture
de la deuxième face principale a une pente moyenne Pm de la face
texturée est inférieure ou égale à 15 et le pourcentage de la surface
texturée ayant une pente supérieure à 5 est supérieur à 5 %.
18. Serre horticole comprenant au moins un vitrage selon l'une des
revendications précédentes.
19. Procédé de fabrication d'un vitrage selon l'une des revendications 1 à
17
comprenant les étapes suivantes :
- dépôt sur un substrat verrier d'un premier revêtement comprenant
une couche présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge ou un
ensemble de couches dont au moins une couche présente des
propriétés de réflexion de l'infrarouge, de préférence par pulvérisation
cathodique, ladite couche étant de préférence à base d'argent,
- dépôt sur le premier revêtement obtenu après l'étape précédente
d'un second revêtement constitué une couche minérale d'épaisseur
notamment comprise entre 1 et 30 micromètres,
- texturation dudit second revêtement, notamment par un procédé de
gaufrage, de laminage ou par attaque acide, de préférence par un
procédé de laminage,
- de préférence traitement thermique de trempe du vitrage.
20. Procédé de fabrication d'un vitrage selon l'une des revendications 1 à
17
comprenant les étapes suivantes :
- dépôt sur un substrat verrier d'un premier revêtement comprenant
une couche présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge ou un
ensemble de couches dont au moins une couche présente des
propriétés de réflexion de l'infrarouge, de préférence par pulvérisation
cathodique, ladite couche étant de préférence à base d'argent,

1 9
- traitement thermique de trempe du vitrage,
- dépôt d'un second revêtement constitué d'une couche organique de
préférence d'épaisseur comprise entre 1 et 10 micromètres,
- texturation dudit second revêtement, notamment par un procédé de
gaufrage, de laminage, de gravure notamment au moyen d'un rouleau
préimprimé, ou par attaque acide, de préférence par un procédé de
laminage.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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VITRAGE TEXTURE ET ISOLANT POUR SERRE
L'invention concerne le domaine des vitrages à forte transparence et
diffusants, notamment pour la fabrication de serres horticoles.
Actuellement, des vitrages plans non texturés en surface sont
majoritairement utilisés pour la constitution de serres utilisées pour
l'horticulture.
Cependant, depuis quelques années, les vitrages pour serres horticoles
deviennent des produits de plus en plus techniques. En effet, tout
particulièrement
dans les climats tempérés, la productivité de la serre augmente
proportionnellement au rayonnement solaire que reçoivent les plantes,
notamment
pendant les périodes à faible ensoleillement.
Par ailleurs, une transmission diffuse de la lumière solaire incidente à
travers le vitrage de la serre permet d'augmenter significativement la
productivité.
Il s'ensuit que des vitrages qui présentent tout à la fois une haute
transmission
lumineuse et une forte diffusion de la lumière incidente (mesurée par le
niveau de
flou, le plus souvent nommé haze selon le terme anglais) sont tout
particulièrement appropriés pour entrer dans la constitution de serres. Le
flou est
le rapport entre la transmission diffuse et la transmission totale du vitrage.
La forte
transmission recherchée pour ces vitrages est celle que l'on appelle la
transmission lumineuse hémisphérique (TLH, parfois notée THEm), c'est-à-dire
la
transmission dans le domaine du visible (380-780 nm) moyennée sur plusieurs
angles d'incidence. Pour chaque angle d'incidence, on mesure toute l'intensité

lumineuse traversant le vitrage quel que soit l'angle d'émergence. La
transmission
hémisphérique est une caractéristique essentielle de ce genre de vitrage pour
l'application recherchée et il est nécessaire que le vitrage concerne
sensiblement
la même TLH après dépôt de la texture diffusante par rapport à un verre plan
non-
texturé de même nature et même masse surfacique.
Depuis quelques années, des vitrages texturés dont la texture est obtenue
par laminage sont bien connus mais utilisés dans d'autres domaines technique
comme le photovoltaïque. Cependant, les verres texturés actuels utilisés dans
le
photovoltaïque sont configurés pour présenter une très forte transmission
lumineuse comparée au même verre non-texturé sans tenir compte généralement

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des effets de diffusion de la lumière transmise par ladite texturation, ce qui
peut
avoir cette fois un impact négatif pour la production horticole.
Les verres texturés selon l'invention sont au contraire configurés pour
diffuser la lumière à l'intérieur de la serre, ce qui implique un impact
positif pour la
production horticole comme indiqué précédemment. En effet, l'effet de
diffusion
évite les points chauds sur les plantes et permet une meilleure pénétration de
la
lumière dans toutes les zones de la serre et au final l'obtention d'un
éclairage plus
homogène.
La société déposante a déjà développé un verre texturé destiné plus
particulièrement à un usage pour serres horticoles, tel que décrit dans la
demande
brevet W02016/170261. La texturation du vitrage a ainsi été adaptée à une
telle
utilisation, et permet en particulier l'obtention d'un flou élevé, tout en
gardant une
TLH sensiblement égale à celle d'un verre identique mais dépourvu de texture.
Un
tel vitrage ne décrit cependant pas de moyens permettant de conserver
efficacement la chaleur dans la serre, notamment pendant les périodes de froid

extérieur.
Par ailleurs et tout particulièrement dans les pays à climat tempéré, dans
lesquels les températures extérieures peuvent être relativement froides une
grande partie de l'année, l'isolation thermique des serres est également
primordiale pour l'optimisation de leur rendement, quelle que soit la saison.
Une
telle isolation thermique est en général mesurée par le coefficient de
transfert
thermique U (ou K) du vitrage tel que défini dans la norme NF EN 673 (2011) ou

dans la publication de référence Vitrages à isolation thermique renforcée,
Les
techniques de l'ingénieur, BE 9 080 .
Dans cette optique, l'utilisation des doubles vitrages (DGU pour Double
Glass Unit) semblerait la plus indiquée pour augmenter de manière très
sensible
l'isolation thermique de la serre. Des DGU à haute transmission lumineuse
pourraient donc être envisagés. Néanmoins, un DGU a plusieurs inconvénients :
il
est lourd, il est plus cher et surtout il réduit sensiblement la transmission
lumineuse vis-à-vis d'un vitrage simple (SOU pour Single Glass Unit). La
présente
invention se rapporte ainsi à de tels vitrages simples SOU.

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Il existe donc actuellement un besoin dans le domaine spécifique des
vitrages pour serre horticole d'un vitrage simple présentant tout à la fois un
niveau
élevé de flou, une transmission lumineuse hémisphérique élevée, et une bonne
isolation thermique permettant de conserver la chaleur dans la serre.
L'objet de la présente invention est de proposer un vitrage répondant à un
tel cahier des charges et à un tel besoin.
Plus précisément, la présente invention concerne un vitrage comprenant un
substrat de verre sur lequel est déposé en succession, depuis une première
surface dudit substrat :
- un premier revêtement comprenant une couche présentant des propriétés de
réflexion de l'infrarouge, tout particulièrement dont la longueur d'onde est
comprise entre 3 et 50 micromètres, ou un ensemble de couches dont au
moins une couche présente des propriétés de réflexion de l'infrarouge,
- un second revêtement au-dessus dudit premier revêtement, comprenant une
couche organique ou minérale, ledit second revêtement présentant une
texture en relief, ladite texture étant telle que la pente moyenne Pm de
ladite
face texturée est inférieure ou égale à 15 et le pourcentage de la surface
ayant une pente supérieure à 5 est supérieur à 5%, de préférence supérieur
ou égal à 10%.
Selon l'invention, le second revêtement est avantageusement texturé sur la
surface (ou la face) opposée à sa surface au contact dudit premier revêtement.

Par rayonnement infrarouge, on entend au sens de la présente invention le
rayonnement de longueur d'onde compris entre 1 et 50 micromètres. Selon des
modes de réalisation préférés mais non limitatifs de la présente invention :
- la pente moyenne 13, de la face texturée est inférieure à 12 et de
préférence
encore est inférieure à 10 , voire inférieure à 8 , ou même très
préférentiellement est inférieure à 6 ,
- la pente moyenne Pm de la face texturée est supérieure à 1 et de
préférence
encore est supérieur à 2 , voire supérieure à 3 ,
- le pourcentage de la surface ayant une pente supérieure à 5 est supérieur à
10%, voire supérieur à 15%, et de préférence encore est supérieur à 20%, ou
même supérieur à 30%, voire supérieur à 40%, ou très préférentiellement
supérieur à 50%. Le pourcentage de la surface ayant une pente inférieure ou
égale à 5 est aussi grand que possible (valeur idéale de 100%) mais peut

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cependant et sans sortir du cadre de l'invention, également être inférieur à
100%, voire inférieur à 90% ou même inférieur à 80%, 70% ou 60%.
- Le flou, tel que mesuré sur un angle de 2,5 , est supérieur à 10%, voire
supérieur à 15%, supérieur à 20%, ou même supérieur à 30%, voire supérieur
à 40%. Selon un mode de réalisation avantageux, le flou est supérieur à 50%,
voire supérieure à 60% ou même supérieure à 80%. Le flou est selon
l'invention aussi grand que possible (valeur idéale de 100%) mais peut être
inférieur à 100%, voire inférieure à 90%, voire inférieur à 85% sans sortir du

cadre de l'invention.
- Le rapport entre la transmission lumineuse hémisphérique (TLH) du vitrage
comprenant le second revêtement et la TLH du vitrage avant le dépôt du
second revêtement est supérieur à 0,8, de préférence encore est supérieur à
0,9, et de manière très préférée est supérieure à 0,95. Idéalement ce rapport
est sensiblement égal à 1.
- Le substrat de verre est un verre non texturé sur la face comprenant
lesdits
premier et second revêtements. Par exemple, le substrat de verre est un verre
float dont la surface initiale n'a subi aucun traitement de texturation ou
visant à
en accentuer la rugosité, avant le dépôt du premier revêtement.
- La ou les couche(s) présentant des propriétés de réflexion de
l'infrarouge
dans le premier revêtement est à base d'argent.
- Le premier revêtement est constitué par un empilement comprenant au moins

une couche à base d'argent et des couches diélectriques.
- Le premier revêtement a une épaisseur comprise entre 5 nanomètres et 1
micromètre, notamment entre 20 et 500 nm.
- Le second revêtement texturé est une couche organique. La couche
organique peut notamment être constituée d'un polymère choisi parmi un
polyvinyldiène chloré, un copolymère styrène-butadiène, un polyacrylonitrile,
un polyméthacrylonitrile ou encore une polycyclooléfine ou un polypropylène.
- Le second revêtement texturé est une couche d'un matériau minéral, ledit
matériau minéral étant de préférence choisi parmi les oxydes, ou les nitrures.
Le revêtement texturé peut notamment être une couche à base d'oxyde de
silicium.

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- L'indice de réfraction du matériau constituant la texture est compris
dans le
domaine allant de 1,40 à 1,80 à 587nm, de préférence allant de 1,40 à 1,65 à
587 nm.
- L'épaisseur moyenne du second revêtement est comprise entre 1 et 50
5 micromètres, de préférence entre 1 et 10 micromètres.
- La rugosité de la surface texturée du second revêtement est telle que son
Rs,
moyen compris entre 10 et 100 micromètres.
- La rugosité de la surface texturée du second revêtement est telle que son
Ra
moyen compris entre 0,5 et 5 micromètres.
- La texture comprend des motifs jointifs de taille comprise dans le
domaine
allant de 10 à 100 micromètres.
- Ledit vitrage comprend en outre un revêtement anti-reflet sur une ou sur
ses
deux faces.
- La deuxième face principale du vitrage présente également une texture,
identique ou différente de celle imprimée sur le second revêtement. La texture
de la deuxième face principale peut avantageusement reprendre l'ensemble
des caractéristiques précédemment décrites, en particulier une pente
moyenne Pm de la face texturée inférieure ou égale à 150 et un pourcentage
de la surface texturée ayant une pente supérieure à 5 supérieur à 5%.
L'invention concerne également une serre horticole équipée d'au moins un
vitrage tel que précédemment décrit.
Enfin l'invention se rapporte à un premier procédé de fabrication d'un tel
vitrage qui comprend les étapes suivantes :
- dépôt sur un substrat verrier d'un premier revêtement comprenant une
couche présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge ou un ensemble
de
couches dont au moins une couche présente des propriétés de réflexion de
l'infrarouge, de préférence par pulvérisation cathodique, ladite couche étant
de
préférence à base d'argent,
- dépôt sur le premier revêtement obtenu après l'étape précédente d'un
second revêtement constitué une couche minérale d'épaisseur notamment
comprise entre 1 et 30 micromètres,

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- texturation dudit second revêtement, notamment par un procédé de
gaufrage, de laminage ou par attaque acide, de préférence par un procédé de
laminage,
- de préférence traitement thermique de trempe du vitrage.
Un procédé alternatif de fabrication d'un vitrage selon l'invention comprend
les étapes suivantes :
- dépôt sur un substrat verrier d'un premier revêtement comprenant une
couche présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge ou un ensemble
de
couches dont au moins une couche présente des propriétés de réflexion de
l'infrarouge, de préférence par pulvérisation cathodique, ladite couche étant
de
préférence à base d'argent,
- traitement thermique de trempe du vitrage,
- dépôt d'un second revêtement constitué d'une couche organique de
préférence d'épaisseur comprise entre 1 et 10 micromètres,
- texturation dudit second revêtement, notamment par un procédé de
gaufrage, de laminage, de gravure notamment au moyen d'un rouleau préimprimé,
ou par attaque acide, de préférence par un procédé de laminage.
Selon des modes avantageux de la présente invention, on utilise comme
substrat une matrice verrière peu absorbante telle que le verre Diamant ou
encore Albarino commercialisé par la société déposante. On utilise en
particulier
un verre dont la TLH est supérieure à 78%, de préférence supérieure à 79%,
voire
supérieure à 80%.
Le niveau de flou du vitrage selon l'invention, tel que mesuré selon un angle
de 2,5 sur un Hazemeter Byk-Gardner est de préférence supérieur à 50%, de
préférence supérieur à 60%, de préférence encore supérieur à 70%, voire même
supérieur à 80%. La mesure peut notamment être effectuée selon les principes
décrits dans la norme ISO 13468 (illuminant D65).
Au sens de la présente invention et dans le cadre de la présente demande
(et notamment dans les exemples), la TLH est mesurée selon les méthodes
détaillées dans l'article "Transvision: A light transmission measurement
system for
greenhouse covering materials" publié dans les actes de Froc 7th IS on light
in

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Horticultural Systems, Eds : S. Hemming and E. Heuvelink, Acta Hort.956, ISHS
2012 .
La surface texturée du vitrage selon l'invention permet la diffusion de la
lumière, la surface ayant une pente moyenne Pm de quelques degrés, c'est-à-
dire
typiquement inférieure ou égale à 15 au sens décrit précédemment.
Au sens de la présente invention, la mesure d'un niveau de flou selon un
angle de 2,5 signifie que le niveau de flou est mesuré par le rapport entre :
- la quantité de lumière transmise diffusée au-delà d'un cône de demi-
angle 2,5 autour de la normale à la surface du vitrage et
- la quantité totale de lumière transmise à travers le vitrage.
On a reporté sur la figure 1 ci-jointe à titre purement illustratif un schéma
permettant une meilleure compréhension de la mesure du flou selon l'invention.
La
pente en un point A de la surface texturée du vitrage correspond à l'angle
alpha
(a) formé entre le plan tangent en ce point et le plan général de la feuille
de
support (ici la face du substrat verrier). La mesure de la pente au point A
est
réalisée à partir de la mesure de la variation de hauteur au voisinage de ce
point
et par rapport au plan général de la feuille. L'homme du métier connait les
appareils (ou profilomètres) capables de réaliser ces mesures de hauteur.
Notamment, les mesures ont été effectuées dans le cadre de la présente
invention
grâce à un profilomètre MIME, utilisant une technologie confocale chromatique.
La
mesure de la pente moyenne 13, de la surface et du pourcentage de la surface
ayant une pente supérieure à 5 est déterminée à partir de la mesure de pentes
en des points répartis sur un maillage carré de période 1 micromètre. On
calcule
alors la moyenne de la pente de tous ces points. Sur la base de la même mesure

du profil de la texture du second revêtement, on peut également calculer le
pourcentage de la surface ayant une pente supérieure à 5 .
La surface texturée selon l'invention permet en particulier la diffusion de la
lumière et l'apparition de flou, la surface ayant dans cette optique une pente
moyenne Pm de quelques degrés, c'est-à -dire égale ou inférieure à 15 .
Pour obtenir une texture proche de celle souhaitée, on réalise de
préférence des motifs dont la taille est de l'ordre de 10 à 100 micromètres.
Par

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taille, on entend le diamètre du plus petit cercle contenant le motif. De
préférence
les motifs sont jointifs.
On rappelle que le Rsrõ (période moyenne ou pas moyen) d'un profil (c'est-
à-dire selon un segment de droite) d'une surface est défini par la relation :
Si
1 = + S + Sn
=
sm
dans laquelle S, est la distance entre deux passages par zéro (ligne médiane)
et
montants, n+1 étant le nombre de passage par zéro en montant dans le profil
considéré. Pour plus de détails, on pourra également se référer à norme
IS04287
(1997). Ce paramètre Rs, est représentatif de la distance entre pics, c'est-à-
dire
du pas de la texture parallèlement au plan général de la feuille. Les valeurs
de
Rsrõ sont données après utilisation de filtres gaussiens avec coupures (ou
longueur de base, cut-off en anglais) à 0,8 micromètres et 250 micromètres
(suppression des périodes inférieures à 0,8 micromètres et supérieures à
250 micromètres). Les mesures de Rs,i, sont réalisées sur une distance d'au
moins 1250 micromètres. Pour tout point de la surface texturée, le Rs,i,
autour
dudit point correspond à la moyenne arithmétique des Rs,i, pour 10 profils
partant
en étoile à partir du point considéré. Pour le calcul du Rs, autour d'un
point, on
enlève les valeurs supérieures ou égales à 1250 micromètres. Cela évite de
prendre en compte des profils dans certaines lignes directrices de textures
particulières comme celle de prismes parallèles ou de lignes droites entre des

pyramides alignées (valeur de Rs, infini ou non-calculable). On définit le Rs,

moyen d'une surface texturée en calculant la moyenne arithmétique des Rs,i,
autour d'un point, les points étant choisis sur un quadrillage carré avec un
pas
de 5 cm.
De préférence, le Rs, moyen de la surface texturée est compris dans le
domaine allant de 10 micromètres à 100 micromètres et de préférence dans le
domaine allant de 20 à 80 micromètres et même dans le domaine allant de
micromètres à 70 micromètres voire dans le domaine allant de 40 micromètres
30 à 60 micromètres. De manière encore préférée, le Rs, autour de tout
point de la
surface texturée est compris dans le domaine allant de 10 micromètres à

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100 micromètres et de préférence dans le domaine allant de 20 à 80 micromètres

et même dans le domaine allant de 30 micromètres à 70 micromètres voire même
dans le domaine allant de 40 micromètres à 60 micromètres.
Les motifs de la texture peuvent être des motifs linéaires parallèles comme
des prismes parallèles ou être des motifs pouvant s'inscrire dans un cercle
comme
des cônes ou des pyramides.
Les motifs de la texture présentent par exemple une profondeur moyenne
(ou hauteur moyenne) comprise entre environ 0,5 et 3 micromètres, sur la base
des mêmes conditions de mesures que décrites précédemment et selon la norme
IS04287 (1997).
Le premier revêtement selon l'invention comprenant au moins une couche
présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge en particulier
thermique
(c'est-à-dire compris entre 3 et 50 micromètres) ou un ensemble de couches
dont
au moins une couche présente des propriétés de réflexion de l'infrarouge
.. notamment thermique. Il est de préférence constitué par un empilement de
couches comprenant au moins une couche à base d'argent et de préférence au
moins deux, voire trois couches d'argent, séparées par des couches de
matériaux
diélectriques. L'émissivité normale dudit premier revêtement (c'est-à-dire de
la
surface d'un vitrage revêtu par un tel revêtement), au sens décrit dans la
norme
EN 12898 (2001), est de préférence inférieure à 0,15, de préférence encore
inférieur à 0,1 et de manière très préférée inférieure à 0,05. Ledit premier
empilement comprend également des couches de matériaux diélectriques dont les
indices, l'emplacement dans la succession de couches et les épaisseurs sont
optimisés pour conférer au vitrage une TLH optimale, c'est-à-dire maximale,
selon
des techniques bien connues dans le domaine. Son épaisseur varie de quelques
nanomètres) à quelques centaines de nanomètres, par exemple entre 10 et
300 nanomètres.
C'est par exemple un empilement bas émissif comprenant une couche
fonctionnelle à base d'argent et commercialisé par la société déposante sous
la
référence Eclaz II, dont l'émissivité normale est de 3% et la TLH de 81%
lorsqu'il
est déposé sur un verre clair tel que le verre Planiclear également
commercialisé
par la société déposante. Muni d'une telle couche, le coefficient de transfert

thermique U du vitrage simple selon l'invention est en général inférieur à
4 W/m2.K, et de préférence inférieure à 3,5 W/m2.K.

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Le second revêtement peut être selon l'invention de nature organique ou de
nature minérale.
Selon un premier mode, ce revêtement est de nature organique. Ce
5 revêtement peut être avantageusement un polymère Le matériau choisi est par
exemple un polymère choisi parmi le PVDC (polyvinyldiène chloré) tel que
décrit
dans la demande W02016/097599, un copolymère styrène-butadiène comme
décrit dans la demande W02017/103465, le polyacrylonitrile (PAN) ou le
polyméthacrylonitrile (PMAN) tels que décrits dans la demande W02013/089185
10 ou encore le polycyclooléfine ou le polypropylène, ou de manière
général, tout
polymère suffisamment résistant mécaniquement et chimiquement pour préserver
le premier empilement sous-jacent et notamment les couches réfléchissants
l'infra-rouge de tels empilements, notamment la ou les couches à base
d'argent.
Le polymère est avantageusement choisi transparent dans le domaine du
visible (380-780 nm) et de préférence également transparent dans l'infrarouge
proche (780-2500 nm). Ledit revêtement est selon l'invention avantageusement
peu ou pas absorbant dans le domaine de l'infrarouge thermique (c'est-à-dire
de
longueur d'onde comprise entre 3 et 50 microns).
Selon un mode alternatif, le revêtement est de nature minérale. Un tel
revêtement peut être par exemple à base d'oxyde de silicium notamment obtenu
par un procédé sol-gel puis chauffage ou encore tout autre composé minéral
diélectrique transparent dans le domaine du visible (380-780 nm) et de
préférence
également transparent dans l'infrarouge proche (780-2500 nm). Ledit revêtement
est selon l'invention avantageusement peu ou pas absorbant dans le domaine de
l'infrarouge thermique (c'est-à-dire de longueur d'onde comprise entre 3 et
50 microns).
L'épaisseur du second revêtement est de préférence inférieure à
10 micromètres, et de préférence encore inférieure à 5 micromètres. Notamment
dans le cas où le second revêtement est de nature minérale, son épaisseur peut

même être inférieure à 3 micromètres ou même inférieure à 2 micromètres.
Après dépôt du second revêtement, celui-ci est texturé au sens de la
présente invention, de manière à en augmenter le flou selon les critères
définis
précédemment, sans en diminuer sensiblement la TLH.

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Une telle texture du second revêtement de protection organique ou minéral
peut être obtenue par tout moyen connu, en particulier par embossage, par
laminage, par gravure (notamment au moyen d'un rouleau préimprimé), par
thermoformage, par gaufrage, ou encore par attaque acide.
Avantageusement cependant, la texture est obtenue par gravure de la
surface dudit second revêtement au moyen d'un rouleau dont les motifs sont
imprimés en négatif, avec éventuellement une étape de chauffage de sa surface
jusqu'à atteindre une température de ramollissement au moins en surface dudit
second revêtement ou alternativement pour densifier ledit revêtement
(notamment
dans le cas d'une couche sol-gel).
Le vitrage peut comprendre également une ou plusieurs couches antireflets
pour augmenter la transmission lumineuse (TLH). Le revêtement antireflet peut
être déposé sur l'une ou les deux faces du vitrage, et notamment sur la face
non
texturée. Cet effet antireflet peut être obtenu par le dépôt d'une couche ou
de
plusieurs couches formant un empilement, par attaque chimique ou toute autre
technique adaptée. L'effet antireflet est choisi pour être efficace aux
longueurs
d'onde 400-700 nm. Un revêtement anti-reflet (couche anti-reflet ou empilement
de couches à effet anti-reflet) a généralement une épaisseur comprise dans le
domaine allant de 10 à 500 nm. De telles couches antireflets sont notamment
avantageusement choisies parmi les couches en oxyde de silicium poreux,
notamment du type de ceux décrits dans la publication W02008/059170.
L'invention est utile pour faire office de vitrage laissant passer la lumière
de
serres pour l'horticulture, ainsi que pour d'autres applications nécessitant
une forte
TLH et un flou important comme une serre horticole mais également une véranda,

un hall d'accueil, un espace public.
La figure 1 décrit un exemple d'un vitrage selon l'invention :
Le vitrage comprend un substrat transparent 1, dont la transmission
lumineuse TLH, est supérieure à 80 /0, en particulier supérieure à 82% ou
même
supérieure à 83%. Il s'agit notamment d'un verre float extra-clair
commercialisé
par la société déposante sous la référence Diamant . Sur une première face de
ce substrat verrier, est déposé un revêtement antireflet 2 de tout type connu,
en

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particulier à base d'oxyde de silicium poreux. Sur l'autre face du substrat,
sont
présents en succession un premier revêtement 3 dit low-e et comprenant au
moins une couche réfléchissant les infrarouges notamment thermiques, en
particulier une couche à base d'argent. De préférence, l'empilement présente
une
émissivité normale inférieure à 0,1, voire même inférieure à 0,05. Ce premier
revêtement est choisi d'une part pour conférer des propriétés d'isolation
thermique
au vitrage, sans en diminuer substantiellement la TLH, selon les principes
décrits
précédemment. Un second revêtement 4 de protection, à base minérale ou
organique comme décrit précédemment, est présent au-dessus du premier
revêtement, par référence à la surface du substrat. Cette couche de protection
comporte sur la surface (face) opposée une texturation 5 spécifiquement
adaptée
pour porter le niveau de flou à une valeur au moins égale à 10% et de
préférence
supérieure à 50%, au sens précédemment décrit, tout en conservant une valeur
de la TLH égale à au moins 80% et de préférence égale à au moins 85%, voire
90% de la valeur initiale du vitrage (muni du premier revêtement) avant le
dépôt
de ce second revêtement de protection.
On obtient ainsi un vitrage présentant tout à la fois de bonnes propriétés
d'isolation thermique et un fort niveau de flou, tout en conservant une forte
transmission lumineuse TLH et au final un vitrage parfaitement adapté à une
utilisation dans une serre horticole.
Un exemple de réalisation non limitatif d'un tel vitrage est donné ci-après :
Dans cet exemple, on imprime par laminage un vitrage tel que décrit
précédemment et comprenant :
- Un substrat verrier clair Planiclear commercialisé par la société Saint-
Gobain
Glass France,
- Un premier revêtement constitué par un empilement Eclaz Il 0 à base
d'argent
commercialisé par la société Saint-Gobain Glass France,
- Un second revêtement d'un polymère organique à base de copolymère de
styrène-butadiène comme décrit dans la demande W02017/103465,
d'épaisseur totale égale à environ 5 micromètres.
On imprime, au moyen d'un rouleau imprimé, sur la face extérieure de ce
second revêtement une texture constituée par une répétition de motifs
pyramidaux
à base irrégulière en creux de tailles différentes, comme représenté sur la
figure 2

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ci-jointe. Sur la figure 2, la profondeur est la différence de hauteur entre
les points
les plus clairs et les plus sombres de cette figure. Le tableau 1 ci-dessous
indique
les principales valeurs de la texture induite sur le second revêtement :
profondeur R, moyen Pm Haze % surface avec
(11m) (11m) (1 (%) pente >5
1.5 50 3.8 60 100
Tableau 1
On mesure que la TLH est diminuée de l'ordre de 5% par rapport au
substrat de verre initial sans les deux revêtements. Le coefficient de
transfert
thermique U du vitrage selon l'invention est de 3,4 W/m2.K, alors qu'il était
de
5,8 W/m2.K pour le substrat nu. Le niveau de flou est lui de l'ordre de 60%,
ce qui
assure une diffusion optimale de la lumière dans la serre.
On donne ci-après différentes méthodes de fabrication d'un vitrage selon
l'invention, en relation avec la figure 3 ci-jointe :
Selon une première étape, un substrat float extra-clair, par exemple un
substrat diamant de la société déposante, est sélectionné. Un premier
revêtement présentant des propriétés de réflexion de l'infrarouge, connu dans
le
domaine sous l'appelation low-e , est déposé sur le substrat extra-clair
par les
techniques bien connues de pulvérisation sous vide assistée par magnétron. Cet

empilement de couches comprend au moins une couche à base d'argent, de
préférence en argent, et l'empilement est configuré de telle façon que la TLH
de
l'ensemble substrat- premier revêtement soit maximisée. De préférence encore,
l'empilement est configuré pour minimiser la valeur du coefficient de
transfert
thermique U, notamment par la sélection d'un empilement dont la valeur de
l'émissivité normale est minimale, au sens précédemment décrit.
Avantageusement, l'empilement low-e sélectionné est du type à tremper , et
ne présente en outre pas de variation significative de sa colorimétrie lors de
la
trempe du vitrage. Selon un mode avantageux mais optionnel, on peut déposer
sur cette empilement magnétron un revêtement de protection temporaire est
appliqué sur le revêtement à propriétés de réflexion de l'infra-rouge. Cette
couche
est par exemple déposée par voie liquide et est par exemple issue d'une
composition à base de méthacrylates (couche easypro) telle que décrite dans la

demande W02015/019022.

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A- Selon une première réalisation
- selon une seconde étape :
Dans une seconde étape qui peut notamment est effectué en reprise du
vitrage obtenu selon l'étape précédente, par exemple sur un autre site, on
découpe le verre à la taille souhaitée, on dépose optionnellement la couche
antireflet (ou précurseur de ladite couche, notamment un gel de silice selon
un
procédé dit dépôt wet ) sur la face opposée conformément à la réalisation
déjà
décrite en connexion avec la figure 1. On effectue une trempe du vitrage dans
les
conditions habituelles (par exemple chauffage à 620 C pendant 5 minutes puis
refroidissement rapide). La couche antireflet devient poreuse et l'empilement
low-
e atteint les propriétés recherchées.
- selon une troisième étape :
On dépose immédiatement après l'étape de trempe un revêtement de
protection permanent de l'empilement low-e au moyen d'un rouleau présentant la

texture requise pour conférer au vitrage un relief générant du flou sans en
diminuer substantiellement la TLH, avec éventuellement une cuisson
intermédiaire
ou finale pour durcir le matériau. Le matériau choisi est par exemple un
polymère
choisi parmi le PVDC (polyvinyldiène chloré) tel que décrit dans la demande
W02016/097599, un copolymère styrène-butadiène comme décrit dans la
demande W02017/103465, le polyacrylonitrile (PAN) ou le polyméthacrylonitrile
(PMAN) tels que décrits dans la demande W02013/089185 ou encore le
polycyclooléfine ou le polypropylène.
B- Selon une seconde réalisation
- dans une seconde étape :
Un revêtement de protection permanent est directement appliqué sur le
revêtement à propriétés de réflexion de l'infra-rouge. Cette couche est par
exemple une couche silice de sol-gel déposée par voie liquide qui est ensuite
polymérisée et soumis à un traitement de durcissement par traitement
thermique,
puis (ou dans le même temps) texturée selon les techniques classiques
d'impression par gravure. Cette couche de protection est transparente aux IR

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thermique, trempable et présente la texture requise pour conférer au vitrage
un
relief générant du flou sans en diminuer substantiellement la TLH.
- selon une troisième étape :
Dans une troisième étape, qui peut notamment être effectuée en reprise du
5 vitrage obtenu selon l'étape précédente, par exemple sur un autre site,
on
découpe le verre à la taille souhaitée, on dépose la couche antireflet (par
exemple
en silice poreuse telle que décrite dans la publication W02008/059170 sur la
face
opposée conformément à la réalisation déjà décrite en connexion avec la figure
1
et on effectue une trempe du vitrage dans les conditions habituelles. La
couche
10 antireflets devient poreuse et l'empilement low-e atteint les propriétés
recherchées.
On obtient au final un vitrage selon l'invention et apte à être
avantageusement utilisé dans des serres horticoles.

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