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DISPOSITIF DE COUVERTURE GONFLABLE D'UNE SURFACE
DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] L'invention se rapporte à un dispositif de couverture d'une surface,
aisé à mettre en
oeuvre et répondant au mieux aux exigences de l'application concernée. Le
dispositif de
couverture est permanent en ce que la couverture est en permanence attachée à
un tambour
lié à la surface et permettant l'enroulement et le déroulement de la
couverture afin de
découvrir ou recouvrir la surface. Le dispositif de couverture de la présente
invention
permet, une fois la surface recouverte par la couverture, de pressuriser le
volume compris
entre la surface et la couverture, provoquant la formation d'un dôme par la
couverture. La
formation d'un dôme a de nombreux avantages décrits dans les sections
suivantes.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE
[0002] On applique des couvertures sur des surfaces pour des raisons qui
dépendent de la
nature de ces surfaces. Ainsi, dans le cas d'un bassin tel qu'une piscine la
couverture peut
éviter la pollution par des feuilles ou des animaux, peut faire économiser de
l'énergie, de
l'eau et des réactifs et peut ou doit assurer la sécurité des personnes en
particulier des
enfants. Dans un bassin de dessalement ou d'autres traitements d'un fluide,
une couverture
permet d'éviter la dilution de liquide due à la pluie ou l'évaporation
excessive due à la
chaleur.
[0003] Lorsqu'il s'agit d'un terrain de sport tel qu'un terrain de tennis
externe en terre battue
ou gazon, une couverture permet de le protéger contre les intempéries, et en
particulier une
pluie intermittente.
[0004] Dans tous les cas de figure, on recherche généralement un dispositif de
couverture
économique permettant une mise à couvert et à découvert aisée, sûre,
reproductible et
rapide, et nécessitant un minimum d'intervention humaine.
[0005] Des dispositifs permanents de couverture d'une surface permettant le
recouvrement
et découvrement de la surface par la couverture de manière automatique à
l'aide d'un
moteur, ou semi-automatique, à l'aide d'une manivelle, sont connus. Ces
dispositifs
permanents sont caractérisés par un tambour lié en permanence à la surface et
permettant
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de stocker la couverture lorsque la surface est découverte. Le recouvrement de
la surface se
fait facilement par le déroulement de la couverture du tambour. On distingue
deux types de
dispositifs : (1) les dispositifs dans lesquels le tambour est fixé à un
premier côté transversal
de la surface à protéger et (2) les dispositifs dans lesquels le tambour est
mobile et se
déplace sur la surface à protéger. La présente invention concerne ces deux
types de
dispositifs.
[0006] Dans les dispositifs comprenant un tambour fixé à un premier côté
transversal de la
surface à protéger, la couverture est déployée en la tirant par une extrémité
mobile avec des
moyens de traction automatique de type crémaillère ou chaîne ou câble de
traction avec ou
sans poulie de renvoi. La couverture peut éventuellement être guidée par des
glissières
disposées sur les côtés longitudinaux de la surface à couvrir ; la couverture
glisse alors sur
la surface en la couvrant. De même, lors du retrait de la couverture, celle-ci
glisse sur la
surface à découvrir en s'enroulant autour du tambour. Ce dispositif de
couverture
automatique est illustré notamment dans les documents suivants : US 3,277,498,
US 3,574,979, GB 2 199 741, US 2005/0097834, CA 2,115,113, US 2001/0023506, US
5,930,848, US 4,001,900.
[0007] Les dispositifs comprenant un tambour fixé au côté transversal de la
surface ont pour
inconvénient majeur de faire glisser la couverture qui est traînée sur la
surface à protéger
lors de son déploiement et de son retrait ce qui engendre son usure prématurée
ainsi qu'un
travail supérieur à fournir par un moteur ou un humain, dû aux frottements
ainsi générés.
[0008] Les dispositifs dans lesquels le tambour est mobile pallient cet
inconvénient. Le
tambour motorisé est monté sur un mécanisme de translation longitudinale qui
déplace le
tambour au-dessus de la surface à couvrir ce qui permet littéralement de
poser la
couverture sur la surface, lors de son déploiement, en la déroulant
simultanément du
tambour pendant son déplacement longitudinal, puis de la soulever, lors de son
retrait, en
l'enroulant simultanément sur le tambour. La couverture ne glisse donc pas sur
la surface ni
lors de son déploiement ni lors de son retrait. Le dispositif de couverture
comprend
également un système de fixation de la couverture à un premier côté
transversal de la
surface à couvrir de sorte que la translation du tambour entraîne la rotation
de celui-ci et le
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déroulement ou l'enroulement de la couverture au-dessus de la surface à
couvrir. Des
exemples de dispositifs automatiques ou semi-automatiques de ce type sont
divulgués par
exemple dans les documents suivants : W02005/026473, FR 2 900 951, DE 2 257
231, FR 2
893 651, FR 2 789 425, FR 2 803 769, FR 2 743 502, EP 1 719 858, FR 2 908 402
et BE
2008/0417/0418/0419.
[0009] Les deux types de dispositifs à tambour fixe ou mobile discutés ci-
dessus peuvent
comprendre des rails fixés parallèlement à la surface à couvrir et comprenant
une ouverture
permettant un verrouillage des premier et deuxième bords longitudinaux de la
couverture
sur une longueur correspondant à la portion de couverture recouvrant la
surface lors du
déroulement ou enroulement de la couverture. Des exemples de tels dispositifs
comprenant
un tambour mobile sont décrits dans W02010010152 et W02010054960.
[0010] Dans la présente demande, les termes longitudinal transversal
et leurs dérivés
se réfèrent respectivement à la direction de déplacement du tambour et à la
direction de
l'axe de révolution de celui-ci.
[0011] Comme illustré à la Figure 1(a), une couverture dont les bords
longitudinaux sont
verrouillés peut être tendue au-dessus de la surface. Si la surface comprend
une cavité, telle
qu'une piscine, une telle couverture offre l'énorme avantage d'isoler
thermiquement l'eau de
l'environnement, empêchant ainsi le refroidissement de l'eau, si l'atmosphère
est plus froide
que la température désirée de l'eau (p.ex. pendant la nuit) ou empêchant son
réchauffement,
si l'atmosphère est plus chaude que la température désirée de l'eau (p.ex.
dans des pays
méridionaux chauds).
[0012] Une couverture telle qu'illustrée à la Figure 1(a) présente cependant
l'inconvénient
qu'elle s'affaissera toujours un peu sous l'effet de son propre poids et
surtout sous l'effet de
l'eau de pluie ou de neige qui s'accumule sur la surface extérieure de la
couverture. Pour
cette raison, de telles couvertures sont généralement munies de trous
d'évacuation de l'eau
distribués autour du centre de la couverture. Ceci a l'inconvénient de
refroidir l'eau de la
piscine, de changer son pH, et d'y introduire des saletés, telles que de la
terre, des feuilles,
des insectes, etc. Un autre inconvénient de telles dispositifs est que la
tension importante
appliquée sur la couverture et surtout sur ses bords longitudinaux, nécessaire
à minimiser la
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flèche au centre de la couverture, nécessite un mécanisme perfectionné.
[0013] Un autre type de dispositifs illustré à la Figure 1(b), comprenant des
rails verrouillant
les bords longitudinaux de la couverture sont tels que la couverture repose
sur la surface de
l'eau. Ce type de dispositifs est avantageux en ce qu'en cas de chaleur ou de
rayonnement
solaire important, l'eau de la piscine est réchauffée par conduction de la
chaleur
emmagasinée par la couverture. Ce type de dispositifs est aussi avantageux en
ce qu'il
n'applique pas de tensions sur la couverture. Par contre, si l'atmosphère est
plus froide que
la température désirée de l'eau (p.ex. pendant la nuit), un tel dispositif
accélère le
refroidissement de l'eau de la piscine. De plus, s'il a plu ou neigé et que de
l'eau s'est
déposée sur la surface extérieure de la couverture, il est très difficile
d'éliminer l'eau ainsi
accumulée sans la mélanger à l'eau de la piscine.
[0014] Une autre configuration de dispositif de couverture est illustrée à la
Figure 1(c) dans
lequel la couverture forme un dôme au-dessus de la surface. Cette
configuration est
intéressante car elle permet d'évacuer vers les bords extérieurs de la piscine
les eaux de
pluies au fur et à mesure qu'elles contactent la surface extérieure de la
couverture. Cette
configuration permet d'isoler thermiquement l'eau de la piscine de
l'atmosphère comme
dans le cas de la configuration illustrée à la Figure 1(a). Elle a également
l'avantage de
n'appliquer que des tensions modérées sur la couverture. Elle a l'inconvénient
de ne pas
permettre un bon transfert de la température comme dans le cas de couvertures
flottantes
illustrées à la Figure 1(b).
[0015] Dans le domaine des piscines, il a été proposé dans GB1307678 et
FR2671125
d'insérer un boudin gonflé sous la couverture et flottant sur la surface de
l'eau afin de
former un dôme ou une voûte. Comme le boudin a une hauteur émergée supérieure
à la
hauteur comprise entre la surface de l'eau et les margelles de la piscine, le
boudin impose
un bombement vers l'extérieur de la couverture. US4048678 et US4825479
proposent de
souder des bavettes sur tout le périmètre de la couverture. Les bavettes ont
une extrémité
libre immergée sous le niveau de l'eau de la piscine. De l'air peut alors être
injecté sous
pression pour pressuriser l'espace libre entre la surface de l'eau et la
surface intérieure de la
couverture qui forme ainsi un dôme. US 3,277,498 décrit un dispositif de
couverture à
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tambour fixe muni de rails dans lesquels les bords longitudinaux de la
couverture glissent
lors des déploiements et retraits de la couverture et assurant une étanchéité
suffisante pour
permettre la pressurisation par soufflage d'air de l'espace compris sous la
couverture. La
motorisation de ce dispositif est particulièrement complexe.
[0016] Malheureusement, aucune des solutions discutées pour que la couverture
forme un
dôme ne peut être implémentée dans un dispositif permanent (semi-)
automatique, dans
lequel la couverture est enroulée sur, et déroulée d'un tambour mobile. Il est
clair que la
présence d'un boudin, même parfaitement dégonflé, augmenterait de manière
inacceptable
le diamètre du tambour lorsqu'il est en position découverte, avec l'entièreté
de la couverture
enroulée sur celui-ci. Il est également impossible de former un tambour de
diamètre
raisonnable avec une couverture pourvue d'une bavette soudée sur tout le
périmètre de la
couverture. Enfin, s'il est raisonnablement aisé de garantir une étanchéité
suffisante le long
des bords longitudinaux d'une couverture insérés dans des rails dans le cas
d'un tambour
fixe, tel que décrit dans US 3,277,498, cela pose un problème lorsque la
couverture est
montée sur un tambour mobile, car les bords longitudinaux de la couverture
doivent être
introduits dans les rails au fur et à mesure de l'avancement du tambour.
[0017] Le besoin demeure donc quant à un système de recouvrement automatisable
d'une
surface équipé d'un tambour mobile permettant le stockage de la couverture
lorsque la
surface est découverte et qui permet de pressuriser le volume compris entre la
surface et la
couverture lorsque la surface est recouverte (= volume sous la couverture
). Il demeure
également un besoin pour combiner les avantages thermiques d'une couverture
flottante et
celles d'une couverture tendue ou gonflée, selon les besoins de réchauffement
ou
refroidissement de l'eau contenue dans une piscine ou un bassin. Ces avantages
et d'autres
décrits dans les sections suivantes sont remplis par la présente invention.
RÉSUMÉ DE L'INVENTION
[0018] L'invention est telle que définie dans la revendication principale et
des variantes
préférées sont définies dans les revendications dépendantes. La présente
invention
comporte notamment un dispositif de couverture d'une surface sensiblement
rectangulaire
délimitée par des premier et deuxième côtés longitudinaux reliés l'un à
l'autre par des
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premier et deuxième côtés transversaux, le dispositif comprenant,
= une couverture qui est sensiblement étanche à l'air et à l'eau et
permettant de
recouvrir la surface, la couverture étant délimitée par des premier et
deuxième bords
longitudinaux sensiblement parallèles et reliés l'un à l'autre par une
extrémité mobile
et par une extrémité statique fixée au premier côté transversal de manière
sensiblement étanche à l'air,
= un tambour monté à rotation apte à enrouler et dérouler la couverture sur
ses
premier et deuxième bords longitudinaux par déplacement de l'extrémité mobile
de
la couverture le long des premiers et deuxième côtés longitudinaux de la
surface,
entre,
o une position découverte, dans laquelle l'extrémité mobile est adjacente
au premier
côté transversal, la surface n'étant pas recouverte par la couverture et
o une position de recouvrement, dans laquelle l'extrémité mobile est
adjacente au
deuxième côté transversal, la surface étant ainsi recouverte par la
couverture,
= des premier et deuxième rails fixés le long des premier et deuxième côtés
longitudinaux de la surface, chacun des premier et deuxième rails comprenant
une
ouverture permettant un verrouillage de manière sensiblement étanche à l'air
des
premier et deuxième bords longitudinaux de la couverture sur une longueur
correspondant à la portion de couverture recouvrant la surface lors du
déroulement
de la couverture,
= dans lequel l'extrémité statique (10s) de la couverture est fixée à la
surface (3) de
manière étanche à l'air le long du premier bord latéral et l'extrémité mobile
(10m) est
fixée à un essieu (2a) du tambour (2) qui est monté sur un mécanisme de
translation
longitudinale, comprenant un chariot (21) surplombant transversalement la
surface
(3) à couvrir et supportant l'essieu du tambour (2), ledit chariot (21)
comprenant à
chacune de ses extrémités au moins deux roulettes (33) reposant sur les
premier et
deuxième rails (6) permettant la translation longitudinale du chariot (21),
= un système de soufflerie apte à souffler de l'air entre la surface et une
surface
intérieure de la couverture faisant face à la surface lorsque l'extrémité
mobile de la
couverture est en position de recouvrement, et
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= une bavette ayant
o une extrémité scellée s'étendant sensiblement parallèle au, et sur toute
une
longueur du deuxième côté transversal de la surface et montée de sorte à
suivre
les déplacements de l'extrémité mobile de la couverture le long des premier et
deuxième côtés longitudinaux, et
o une extrémité libre opposée à l'extrémité scellée, telle que lorsque
l'extrémité
mobile est en position de recouvrement, l'extrémité libre de la bavette est en
contact avec la surface, et
o avec son extrémité scellée et son extrémité libre qui est en contact avec
la surface,
la bavette forme une étanchéité à l'air entre la couverture et la surface le
long de
son deuxième côté transversal, permettant de définir un volume sensiblement
étanche à l'air entre la surface et la surface intérieure de la couverture
lorsque
l'extrémité mobile est en position de recouvrement et de créer une surpression
dans ce volume par soufflage d'air par le système de soufflerie.
[0019] Les rails (6) peuvent comprendre un profil sensiblement en "U", en "G",
c'est-à-dire
comprenant une ailette refermant partiellement un côté de l'ouverture (6o) du
profil, ou en
"C", c'est-à-dire comprenant deux ailettes refermant partiellement chaque côté
de
l'ouverture (6o) des rails.
[0020] Le chariot peut comprendre à chacune de ses extrémités une roue
d'entraînement
disposée à une distance non-nulle du rail correspondant, sur un même plan que,
et entre les
au moins deux roulettes et dont l'axe de rotation est parallèle à celui dudit
tambour. Une
courroie qui est flexible s'étend le long de chacun des premiers et deuxième
rails, fixée
uniquement à chacune de ses extrémités à un premier et deuxième bouts du rail
correspondant, et insérée dans l'ouverture du rail correspondant dans deux
sections de la
courroie comprises entre les première et deuxième roulettes et les premier et
deuxième
bouts du rail correspondant, et coiffant sans glissement la roue
d'entraînement dans la
section de la courroie comprise entre les au moins deux roulettes.
[0021] Selon l'invention, chaque rail (6) est de préférence formé d'un profil
en "G" ou "C"
avec l'ouverture (6o) orientée à l'opposé de la surface, et avec une ailette
située du côté du
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rail adjacent à la surface. Des moyens d'insertion continue permettent
d'insérer les bords
longitudinaux de la couverture dans l'ouverture) de chacun des rails au fur et
à mesure du
déroulement de la couverture du tambour, et de les désinsérer de l'ouverture
de chacun des
rails au fur et à mesure de l'enroulement de la couverture sur tambour. Chaque
bord
longitudinal de la couverture est pourvu d'un bourrelet qui, par l'action
conjuguée de la
courroie s'intégrant dans le rail et de l'ailette du profil en "G" ou "C",
verrouille de manière
réversible un bord longitudinal de la couverture dans le rail correspondant au
fur et à
mesure du déroulement du tambour.
[0022] Dans une forme de l'invention, l'extrémité scellée de la bavette fixée
à la surface
intérieure de la couverture par collage et/ou soudage. Alternativement,
l'extrémité scellée de
la bavette peut être fixée à l'essieu du tambour. Dans ces deux
configurations, la bavette
peut avoir une largeur comprise entre ses extrémités libre et scellée comprise
entre 150 et
600 mm, de préférence entre 200 et 500 mm, encore de préférence entre 250 et
400 mm.
[0023] Pour faciliter l'enroulement de la couverture et de la bavette, le
dispositif peut
comprendre une ou plusieurs languettes flexibles qui relient une portion de la
bavette, de
préférence adjacente à l'extrémité libre de la bavette, à une portion de la
surface intérieure
de la couverture. La bavette à une longueur égale à la longueur de l'extrémité
mobile de la
couverture et a une largeur mesurée normale à sa longueur, et dans lequel
l'une ou plusieurs
languettes sont distribuées sur la longueur de la bavette. Les languettes ont
une longueur
mesurée entre la bavette et la surface intérieure de la couverture qui est
plus courte que la
section de bavette comprise entre son extrémité scellée et la portion de la
bavette à laquelle
la ou les languettes sont fixées.
[0024] Dans une autre forme de l'invention, le chariot et le tambour sont
enfermés dans un
caisson comprenant uniquement une ouverture définie par un périmètre et
s'étendant sur
toute une longueur du tambour et faisant face à la surface. L'extrémité
scellée de la bavette
est fixée au moins à une portion avale ou amont du périmètre de l'ouverture du
caisson,
dans lequel aval et amont sont définis dans le sens de déplacement de
l'extrémité
mobile (10m) de la couverture permettant le recouvrement de la surface. La
bavette peut
avoir dans cette forme de l'invention, une largeur comprise entre ses
extrémités libre et
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scellée comprise de préférence entre 20 et 120 mm, de préférence entre 30 et
100 mm,
encore de préférence entre 40 et 70 mm.
[0025] La surface peut comprendre une cavité, de préférence destinée à être
remplie d'eau
incluant une piscine, un réservoir d'eau potable, ou un bassin comprenant des
animaux
aquatiques, ou un réservoir de méthanisation, un terrain de tennis, de
pétanque, ou de
curling. Le système de soufflerie peut comprendre une sortie d'air permettant
d'injecter de
l'air dans le volume et étant installée dans un caniveau d'évacuation d'eau
d'une piscine,
dans une cavité d'une margelle de piscine, sur la couverture, dans un caisson
ou sur un
essieu du tambour d'un dispositif.
[0026] Le dispositif peut comprendre un moteur actionnant le déplacement de
l'extrémité
mobile de la couverture. Sinon une manivelle peut permettre l'activation du
déplacement.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0027] Ces aspects ainsi que d'autres aspects de l'invention seront clarifiés
dans la
description détaillée de modes de réalisation particuliers de l'invention,
référence étant faite
aux dessins des figures, dans lesquelles :
Fig. 1 représente trois configuration (a)-(c) de dispositifs de couvertures
tendue, flottante et
gonflée, et (d) et (e) représentent deux dispositifs selon la présente
invention
recouvrant (d) une surface comprenant une cavité et (e) une surface plane ;
Fig. 2 représente une première forme préférée de l'invention comprenant un
tambour mobile
se déplaçant le long de la surface depuis (a) une position découverte, en
passant par
(b) une position partiellement couverte, jusqu'à (c) une position de
recouvrement.
Fig. 3 représente une seconde forme n'appartenant pas à l'invention comprenant
un
tambour fixe et la couverture comprenant une extrémité libre et mobile se
déplaçant le
long de la surface depuis (a) une position découverte, en passant par (b) une
position
partiellement couverte jusqu'à (c) une position de recouvrement.
Fig. 4 représente différentes variantes de bavettes selon la présente
invention.
Fig. 5 représente différentes variantes de rails et de systèmes de
verrouillage des bords
longitudinaux de la couverture dans un dispositif comprenant (a)&(b) un
tambour
mobile selon l'invention et (c)&(d) un tambour fixe selon l'art antérieur.
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Fig. 6 représente différentes variantes de bavettes formant une étanchéité à
l'air au niveau
de l'extrémité mobile de la couverture.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS
[0028] Le dispositif (1) de la présente invention permet de recouvrir et
découvrir de manière
automatique ou semi-automatique une surface (3) sensiblement rectangulaire
délimitée par
des premiers et deuxièmes côtés longitudinaux reliés l'un à l'autre par des
premiers et
deuxièmes côtés transversaux. Le dispositif comprend une couverture (10) qui
est flexible et
sensiblement étanche à l'air et à l'eau. Elle doit avoir des dimensions
permettant de recouvrir
la surface (3). La couverture est délimitée par des premier et deuxième bords
longitudinaux
(10L) sensiblement parallèles et reliés l'un à l'autre, d'une part, par une
extrémité mobile
(10m) et, d'autre part, par une extrémité statique (10s) qui est fixée au
premier côté
transversal de manière sensiblement étanche à l'air.
[0029] Le dispositif comprend un tambour (2) monté à rotation et apte à
enrouler et
dérouler la couverture (10) le long de ses premier et deuxième bords
longitudinaux (10L).
L'enroulement et déroulement de la couverture est accompagné par un
déplacement de
l'extrémité mobile (10m) de la couverture le long des premiers et deuxième
côtés
longitudinaux de la surface. L'extrémité mobile peut se déplacer entre deux
positions
extrêmes : une position découverte et une position de recouvrement. La
position découverte
correspond à une situation où la couverture est entièrement enroulée sur le
tambour, avec
son extrémité mobile (10m) étant adjacente au premier côté transversal de la
surface.,
Comme son nom l'indique, dans cette position de l'extrémité mobile, la surface
n'est pas
recouverte par la couverture.
[0030] La position de recouvrement définit une configuration dans laquelle la
surface est
recouverte par la couverture qui est déroulée du tambour. L'extrémité mobile
(10m) de la
couverture est adjacente au deuxième côté transversal.
[0031] Le dispositif de la présente invention comprend des premier et deuxième
rails (6)
fixés le long des premier et deuxième côtés longitudinaux de la surface.
Chacun des premier
et deuxième rails comprend une ouverture (6o) permettant un verrouillage de
manière
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sensiblement étanche à l'air des premier et deuxième bords longitudinaux (10L)
de la
couverture sur une longueur correspondant à la portion de couverture
recouvrant la surface
lors du déroulement de la couverture.
[0032] L'optimisation du soufflage d'air sous la couverture afin de former un
dôme lorsque
l'extrémité mobile (10m) de la couverture est en position de recouvrement et
que la surface
(3) est recouverte par la couverture requiert qu'un volume défini entre la
surface recouverte
et une surface intérieure (10i) de la couverture (= volume sous la
couverture ) soit
sensiblement étanche à l'air de l'atmosphère en contact avec une surface
extérieure de la
couverture. Grâce, d'une part, à l'extrémité statique (10s) de la couverture,
qui est fixée au
premier côté transversal de manière sensiblement étanche à l'air et, d'autre
part, aux
premier et deuxième côtés longitudinaux (10L) qui sont verrouillés de manière
sensiblement
étanche à l'air dans les rails (6) correspondants, le volume sous la
couverture (10) est
sensiblement étanche à l'air sur trois des quatre côtés de la surface. Si une
étanchéité
suffisante ne peut être assurée au niveau du deuxième côté transversal, la
pressurisation du
volume sous la couverture ne peut se faire de manière satisfaisante, demandant
trop de
puissance et une consommation d'énergie démesurée. Il est donc essentiel
d'étanchéifier le
quatrième côté (i.e., le deuxième côté transversal) de la surface.
L'étanchéité du deuxième
côté transversal, lorsque la surface est recouverte pas la couverture (10) est
assurée par une
bavette (41).
[0033] Comme illustré à la Figure 4, la bavette (41) comprend une extrémité
scellée (41s)
s'étendant sensiblement parallèle au, et sur toute une longueur du deuxième
côté
transversal de la surface. Elle est montée de sorte à suivre les déplacements
de l'extrémité
mobile (10m) de la couverture le long des premiers et deuxième côtés
longitudinaux (10L).
La bavette comprend également une extrémité libre (41L) opposée à l'extrémité
scellée
(41s), telle que lorsque l'extrémité mobile (10m) est en position de
recouvrement,
l'extrémité libre (41L) de la bavette est en contact avec la surface. Ainsi,
avec son extrémité
scellée (41s) et son extrémité libre (41L) qui est en contact avec la surface
(3), la bavette (41)
forme une étanchéité à l'air entre la couverture et la surface le long de son
deuxième côté
transversal, permettant de définir le volume sous la couverture qui est
sensiblement étanche
à l'air sur les quatre cotés de la couverture lorsque l'extrémité mobile est
en position de
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recouvrement.
[0034] Le dispositif de la présente invention permettant de rendre
sensiblement étanche à
l'air le volume défini sous la couverture, le dispositif peut comprendre un
système de
soufflerie (51) apte à souffler de l'air (51a) dans le volume sous la
couverture compris entre
la surface (3) et la surface intérieure (100 de la couverture faisant face à
la surface (3)
lorsque l'extrémité mobile de la couverture est en position de recouvrement et
d'ainsi créer
une surpression dans ce volume faisant bomber la couverture qui forme un dôme.
Tambour (2) Mobile
[0035] Dans une première variante préférée de l'invention illustrée dans les
Figures 1(d),
1(e), 2, 4(a) à 4(c), 5(a) et 5(b), et 6(c) à 6(f), le tambour (2) est monté
sur un mécanisme de
translation longitudinale, comprenant un chariot (21) surplombant
transversalement la
surface (3) à couvrir et supportant le tambour (2). L'extrémité statique (10s)
de la couverture
est fixée à la surface (3) de manière étanche à l'air le long du premier bord
transversal.
L'extrémité mobile (10m) de la couverture est fixée à un essieu (2a) du
tambour (2).
[0036] Le chariot (21) comprend à chacune de ses extrémités au moins deux
roulettes (33)
reposant sur les premier et deuxième rails (6) permettant la translation
longitudinale du
chariot (21) entre les premier et deuxième côtés transversaux de la surface.
La translation du
chariot peut être activée par un montage de câbles ou chaînes, par un système
de
crémaillère tel que décrit dans W02010010152, ou par d'autres systèmes.
[0037] Par exemple, dans une variante préférée, décrite en détails dans
W02010054960 et
illustrée à la Figure 1(d) et (e), le chariot (21) comprend à chacune de ses
extrémités une
roue d'entraînement (9) disposée à une distance non-nulle du rail (6)
correspondant, sur un
même plan que, et entre les au moins deux roulettes (33) dont l'axe de
rotation est parallèle
à celui dudit tambour (2) et avec lesquelles elle forme un triangle. Une
courroie (31) qui est
flexible s'étend le long de chacun des premiers et deuxième rails (6), fixée
uniquement à
chacune de ses extrémités à un premier et deuxième bouts (35) du rail
correspondant.
Chaque courroie est insérée dans l'ouverture (6o) du rail correspondant dans
deux sections
(31a) de la courroie (31) comprises entre les première et deuxième roulettes
(33) et les
premier et deuxième bouts (35) du rail correspondant, et coiffant sans
glissement la roue
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d'entraînement (9) dans la section (31b) de la courroie (31) comprise entre
les au moins
deux roulettes (33). La rotation (par un moteur ou une manivelle) de la roue
d'entraînement
(9) entraîne la translation du chariot par rapport aux courroies qui sont
fixes, et permet ainsi
au chariot de se déplacer longitudinalement entre les premier et deuxième
côtés
transversaux de la surface.
[0038] Le déplacement du tambour le long des rails (6) est illustré à la
Figure 2, avec des
vues de haut et de coupes en profile du déplacement du tambour et de
l'extrémité mobile
(10m) de la couverture depuis (a) la position découverte, (b) entre les
positions découverte et
de recouvrement, et (c) jusqu'à la position de recouvrement, où la surface est
recouverte par
la couverture. De l'air (51a) peut alors être soufflé sous la couverture pour
pressuriser le
volume sous la couverture et ainsi impartir à la couverture une forme de dôme.
Avec un
tambour mobile, la couverture est posée sur la surface sans frottements. Au
fur et à mesure
que le tambour avance vers le deuxième côté transversal de la surface, les
bords
longitudinaux (10L) sont insérés et verrouillés dans l'ouverture (6o) des
rails.
[0039] Comme illustré à la Figure 5(b), chaque rail (6) est de préférence
formé d'un profil en
"G" ou "C" avec l'ouverture (6o) orientée à l'opposé de la surface (3), et
avec l'ailette située
du côté du rail (6) adjacent à la surface. Des moyens d'insertion continue
permettent
d'insérer les bords longitudinaux (10L) de la couverture dans l'ouverture (6o)
de chacun des
rails (6) au fur et à mesure du déroulement de la couverture (10) du tambour
(2), et de les
désinsérer de l'ouverture de chacun des rails (6) au fur et à mesure de
l'enroulement de la
couverture sur tambour. De tels moyens sont décrits en détails par exemple
dans
W02017130053. Comme illustré à la Figure 5(b), chaque bord longitudinal (10L)
de la
couverture est pourvu d'un bourrelet (16) qui, par l'action conjuguée de la
courroie (33)
s'intégrant dans le rail (6) et de l'ailette du profil en "G" (ou "C"),
verrouille de manière
réversible un bord longitudinal (10L) de la couverture dans le rail
correspondant au fur et à
mesure du déroulement du tambour.
Tambour (2) Fixe
[0040] Dans une autre variante de la présente invention illustrée à la Figure
3, le tambour (2)
est installé de manière fixe, adjacent au premier côté transversal de la
surface (3).
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L'extrémité statique (10s) de la couverture (10) est fixée à un essieu (2a) du
tambour et
l'extrémité mobile (10m) de la couverture est une extrémité libre. Dans une
variante
particulièrement esthétique, le tambour peut être installé dans une chambre
située en-
dessous de la surface à couvrir (si celle-ci est sensiblement horizontale),
cachant ainsi le
tambour de la vue. La chambre peut également être conçue pour être
sensiblement étanche
à l'air afin de rendre étanche le volume sous la couverture du côté du premier
côté
transversal. De manière alternative, comme illustrée à la Figure 4(d), le
tambour (2) peut se
trouver au-dessus de la surface à couvrir (si celle-ci est horizontale) le
rendant ainsi visible.
D'autres mesures sont nécessaires pour étanchéifier le volume sous la
couverture (10) du
côté du premier côté transversal, discutées plus loin.
[0041] Le déplacement de l'extrémité mobile (10m) de la couverture le long des
premier et
deuxième côtés longitudinaux de la surface requiert l'utilisation d'un montage
de câbles et
poulies pour tirer l'extrémité mobile (10m) vers le deuxième bord transversal
de la surface et
ainsi recouvrir la surface. Pour découvrir la surface, il suffit de faire
tourner le tambour sur
son axe longitudinal pour ramener l'extrémité mobile de la couverture vers le
premier côté
transversal e la surface.
[0042] Le déplacement de l'extrémité mobile (10m) de la couverture montée sur
un tambour
fixe n'appartient pas à la présente invention est illustré à la Figure 3 pour
information, avec
des vues de haut et des coupes en profile du déplacement de l'extrémité mobile
(10m) de la
couverture depuis (a) la position découverte, (b) entre les positions
découverte et de
recouvrement, et (c) jusqu'à la position de recouvrement, où la surface est
recouverte pas la
couverture. De l'air (51a) peut alors être soufflé sous la couverture pour
pressuriser le
volume sous la couverture et ainsi impartir à la couverture une forme de dôme.
[0043] Comme illustré à la Figure 5(d) et 5(e), les bords longitudinaux (10L)
peuvent être
munis de bourrelets (16) insérés dans des rails (6) comprennent un profil
sensiblement en
"C" c'est-à-dire comprenant deux ailettes refermant partiellement chaque côté
de l'ouverture
(6o) des rails. Comme illustré à la Figure 5(d) et 5(e), les ouvertures (6o)
des premier et
deuxième rails (6) sont de préférence orientées opposées l'une vers l'autre.
La Couverture (1 0)
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[0044] La couverture (10) comprend un premier et deuxième bords longitudinaux
(10L)
parallèles entre eux et reliés l'un à l'autre par une extrémité mobile (10m)
et par une
extrémité statique (10s). La couverture est de préférence de forme
sensiblement
rectangulaire, au moins sur trois de ses quatre côtés, l'extrémité statique
(10s) ou
l'extrémité mobile (10m) n'étant pas nécessairement droites ou normales aux
bords
longitudinaux. De préférence, la couverture est rectangulaire.
[0045] La couverture doit être flexible pour lui permettre d'être enroulée sur
le tambour et
elle doit être faite d'un matériau sensiblement étanche à l'air. De
préférence, la couverture
est en polymère, par exemple un polymère vinylique, ou est un tissu imprégné
ou recouvert
d'une couche de polymère.
[0046] Les bords longitudinaux (10L) de la couverture (10) sont de préférence
munis d'un
bourrelet (16). Des bourrelets adaptés au dispositif de la présente invention
sont décrits par
exemple dans W02014064138. Les bourrelets peuvent être présents sur une bande
longitudinale collée, soudée, et/ou cousue à la couverture, formant ainsi les
bords
longitudinaux (10L) de la couverture (cf. Figure 5(b), 5(d) et 5(e).
[0047] Dans la variante d'un tambour mobile des Figures 1(d)&1(e) et 2 décrite
ci-dessus,
l'extrémité statique (10s) de la couverture est fixée de manière sensiblement
étanche à l'air
au premier bord transversal de la surface (3). Dans le cas d'une piscine,
l'extrémité statique
peut être fixée à la margelle de la piscine. L'extrémité mobile (10m) de la
couverture est
fixée à un essieu (2a) du tambour et se déplace en translation avec le tambour
(2) monté sur
le chariot (21).
[0048] Afin de synchroniser la vitesse de translation du chariot avec la
vitesse de
déroulement / enroulement de la couverture du / sur le tambour, le chariot
(21) comprend
de préférence un essieu de translation inséré coaxialement dans l'essieu (2a)
et relié à celui-
ci par un ressort spiral qui est lâche lorsque l'extrémité mobile (10m) est en
position
découverte adjacente au premier côté transversal de la surface et est tendu
lorsqu'elle est en
position de recouvrement, adjacente au deuxième côté transversal de la
surface. L'essieu de
translation est relié à la roue d'entraînement (9) ainsi que par exemple à un
moteur (30). La
rotation de l'essieu de translation permet de déplacer le chariot le long des
rails (6). Lors
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d'un déplacement du chariot vers le deuxième bord transversal de la surface,
la tension
appliquée sur la couverture par l'éloignement du tambour entraîne la rotation
de l'essieu
(2a) du tambour et la tension progressive du ressort spiral. A vitesse de
translation
constante du chariot, la vitesse de rotation de l'essieu (2a) varie avec le
diamètre du tambour
et accélère lorsque l'extrémité mobile (10m) s'approche du deuxième côté
transversal et le
diamètre du tambour diminue. Dans le sens inverse de découvrement de la
surface, le
ressort spiral tendu assure la rotation de l'essieu (2a) lors de la
translation du chariot vers le
premier bord transversal.
[0049] D'autres systèmes de synchronisation des vitesses de rotation du
tambour et du
moteur sont possibles, par exemple par contact circonférentiel de deux galets
en rotation ou
par tout autre système connu de l'homme du métier comme par exemple décrit
dans les
documents FR 2893651, DE 2257231, ou FR 2908402. Il est aussi possible
d'utiliser deux
moteurs, l'un tournant à vitesse constante et entraînant la translation
longitudinale du
chariot et le second muni d'un microprocesseur contrôlant la vitesse de
rotation du tambour
en fonction de son diamètre.
Les Rails (6)
[0050] Les rails (6) sont fixés le long des premier et deuxième côtés
longitudinaux de la
surface et comprennent chacun une ouverture (6o). L'ouverture (6o) permet de
verrouiller le
bord longitudinal (10L) correspondant de la couverture (10). Dans le cas d'un
tambour
mobile, les rails assurent également le guidage du déplacement du chariot (21)
en
interagissant avec les roulettes (33).
[0051] Les rails (6) comprennent de préférence un profil sensiblement en "U",
en "G", c'est-
à-dire comprenant une ailette refermant partiellement un côté de l'ouverture
(6o) du profil,
ou en "C", c'est-à-dire comprenant deux ailettes refermant partiellement
chaque côté de
l'ouverture (6o) des rails.
[0052] Les rails ne doivent pas uniquement verrouiller les bords longitudinaux
de la
couverture au fur et à mesure que la couverture recouvre la surface, mais ils
doivent
également assurer que ce verrouillage forme un contact sensiblement étanche à
l'air entre
les bords longitudinaux de la couverture et les rails. Par exemple, comme
illustré à la
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Figure 5(b), 5(d), et 5(e) l'interaction du bourrelet (16) avec les ailettes
du rail (6) et, dans le
cas de la Figure 5(b) en collaboration avec la courroie (31) qui est également
logée dans
l'ouverture du rail dans les portions (31a) des bords longitudinaux de la
surface, assure un
contact sensiblement étanche à l'air.
[0053] L'expression sensiblement étanche à l'air ne requiert pas une
étanchéité parfaite.
La réalisation d'une étanchéité parfaite serait illusoire ou très chère à
mettre en oeuvre.
L'étanchéité à l'air requise dans la présente invention est telle que les
pertes de pression
dans le volume sous la couverture permettent à l'aide d'un dispositif de
soufflerie
conventionnel d'assurer une surpression d'au moins 10 Pa, de préférence au
moins 50 Pa,
encore de préférence au moins 70 Pa. La pression doit être suffisante pour
soulever le poids
de la couverture (10). L'homme du métier peut déterminer le compromis optimal
entre le
coût pour améliorer la l'étanchéité des bords longitudinaux dans les rails et
le coût de
consommation d'énergie pour maintenir une telle pression sous la couverture.
Par exemple,
avec une pression sous la couverture de 50 Pa, les fuites d'air sont de
préférence inférieures
à 50 m3 / h, de préférence inférieures à 30 m3 / h et encore de préférence
inférieures à
20m3 / h. Un système de soufflerie (51) ayant un débit d'air (51a) 100 à 300m3
/ h peut
être utilisé, de préférence entre 150 et 250 m3 / h.
Bavette (41)
[0054] Afin d'assurer une étanchéité du volume sous la couverture au niveau du
deuxième
côté transversal de la surface, le dispositif de la présente invention
comprend une bavette
(41). La bavette comprend une extrémité scellée (41s) s'étendant sensiblement
parallèle au,
et sur toute une longueur du deuxième côté transversal de la surface et est
montée de sorte
à suivre les déplacements de l'extrémité mobile (10m) de la couverture le long
des premiers
et deuxième côtés longitudinaux (10L). Elle comprend également une extrémité
libre (41L)
opposée à l'extrémité scellée (41s). Lorsque l'extrémité mobile (10m) est en
position de
recouvrement, l'extrémité libre (41L) de la bavette est en contact avec la
surface.
[0055] Dans une variante préférée de l'invention illustrée à la Figure
4(a)&4(d), l'extrémité
scellée (41s) de la bavette (41) peut être fixée à la surface intérieure (10i)
de la couverture
(10) par collage et/ou soudage. L'extrémité scellée (41s) de la bavette (41)
est de préférence
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adjacente à l'extrémité mobile (10m) de la couverture ou, en tout cas est
sensiblement plus
proche de l'extrémité mobile (10m) que de l'extrémité fixe (10s).
[0056] De manière alternative illustrée à la Figure 4(b), l'extrémité scellée
(10s) de la bavette
peut être fixée à l'essieu (2a) du tambour.
[0057] Dans les deux variantes précédentes illustrées à la Figure 4(a),
4(b)&4(d), la bavette
(41) peut avoir une largeur comprise entre ses extrémités libre (41L) et
scellée (41s) de
préférence comprise entre 150 et 600 mm, de préférence entre 200 et 500 mm,
encore de
préférence entre 250 et 400 mm, dépendant des dimensions de la surface. La
largeur de la
bavette doit permettre à la bavette de former une étanchéité à l'air entre la
couverture et la
surface le long de son deuxième côté transversal, entre son extrémité scellée
(41s) et son
extrémité libre (41L) qui est en contact avec la surface (3). Le volume sous
la couverture
étant ainsi sensiblement étanche à l'air le long des quatre côtés de la
surface (3), le volume
sous la couverture peut alors être mis en surpression par soufflage d'air par
le système de
soufflerie (51).
[0058] Dans une troisième variante illustrée à la Figure 4(c), le chariot (21)
et le tambour (2)
sont enfermés dans un caisson (61) comprenant uniquement une ouverture définie
par un
périmètre et s'étendant sur toute une longueur du tambour et faisant face à la
surface (3).
L'extrémité scellée (41s) de la bavette (41) est fixée au moins à une portion
avale ou amont
du périmètre de l'ouverture du caisson. Les termes aval et amont sont
définis dans le
sens de déplacement de l'extrémité mobile (10m) de la couverture permettant le
recouvrement de la surface. La bavette (41) peut avoir une largeur comprise
entre ses
extrémités libre (41L) et scellée (41s) comprise de préférence entre 20 et 120
mm, de
préférence entre 30 et 100 mm, encore de préférence entre 40 et 70 mm.
[0059] Dans une variante illustrée à la Figure 6(c) à 6(f), le caisson peut
comprendre des
moyens pour varier la distance, h, séparant la surface (3) du périmètre
d'ouverture du
caisson. Un tel arrangement est décrit par exemple dans W02014068131. La
distance peut
être variée à l'aide de vérins (63), de préférence électriques, ou de leviers,
ou de vis sans fin.
La position du caisson peut ainsi être variée dans une direction normale au
plan comprenant
le périmètre de la surface (3) entre une position de translation, dans
laquelle le périmètre de
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l'ouverture du caisson, y compris la bavette, n'est pas en contace avec la
surface, et une
position de contact, dans laquelle le périmètre de l'ouverture du caisson
contacte la surface
et forme avec celle-ci un contact sensiblement étanche à l'air. Dans cette
variante, il est
préférable que la bavette (41) s'étende sur tout le périmètre de l'ouverture
du caisson (61).
La bavette doit assurer une étanchéité à l'air du volume compris dans le
caisson lorsque
celui-ci est en position de contact.
[0060] Dans le cas où la surface comprend une cavité, comme par exemple une
piscine, la
position de recouvrement du tambour peut être définie comme illustrée à la
Figure 6(d) telle
que le périmètre entier de l'ouverture du caisson se trouve en dehors de la
cavité, par
exemple sur la margelle d'une piscine. Le volume sous la couverture peut alors
être
pressurisé jusqu'à la bavette (41) située sur une portion amont du périmètre
de l'ouverture
du caisson. Dans ce cas, le volume sous la couverture est séparé du volume
dans le caisson
et il est préférable d'installer le système de soufflerie hors du caisson, par
exemple sur la
couverture ou dans une paroi définissant la cavité de la surface (3).
[0061] Si par contre, comme illustré à la Figure 6(f), dans la position de
recouvrement du
tambour, la portion amont du caisson surplombe la cavité, le volume sous la
couverture est
en communication fluidique avec le volume dans le caisson, et le système de
soufflerie peut
être aménagé sur ou dans le caisson (cf. Figures 4(b), 4(c), 6(e) et 6(f). Le
système de
soufflerie peut aussi de manière préférée être monté sur l'essieu (2a) du
tambour, dont
l'intérieur est creux et dont les parois sont pourvues d'ouvertures (2o)
distribuées sur la
longueur de l'essieu.
[0062] Dans une autre variante, le caisson ne peut pas varier sa distance, h,
de la surface.
Dans ce cas, la bavette doit assurer l'étanchéité du caisson au moins dans la
position de
recouvrement du tambour. En plus de la portion avale du périmètre du caisson
munie d'une
bavette, les portions longitudinales du périmètre de l'ouverture doivent
également être
étanchéifiées, par exemple avec des bavettes latérales (41e) s'étendant
également le long
des portions longitudinales, et dont les extrémités libres contactent la
surface lors des
déplacements du chariot (21). Tel qu'illustré à la Figure 4(c), afin de
diminuer l'usure des
bavettes, la surface peut être munie au niveau de son deuxième côté
transversal d'un
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système de contre-étanchéité qui, en collaboration avec la bavette (41) et
avec les bavettes
latérales (41e), permet de former une étanchéité lorsque le tambour est en
position de
recouvrement. Ainsi, les bavettes (41, 41e) du caisson ne doivent pas toucher
la surface lors
du déplacement du chariot, diminuant ainsi notablement l'usure des bavettes.
[0063] La portion amont du chariot peut également être munie d'une bavette ou
d'un joint.
Si nécessaire il est possible de compartimenter le volume intérieur du caisson
avec une paroi
de séparation (62) qui permet dans certaines configurations de simplifier
l'étanchéification
du caisson sur la partie amont du périmètre de l'ouverture, là où la
couverture rejoint la
surface.
[0064] Surtout, mais pas uniquement, dans le cas d'un tambour mobile, il est
important
qu'au cours du ré-enroulement de la couverture sur le tambour lors d'un
découvrement de
la surface, la bavette ne vienne pas se replier de manière incontrôlée,
augmentant ainsi le
diamètre du tambour en position découverte et, surtout, empêchant lors d'un
recouvrement
suivant de la surface, que la bavette ne se positionne correctement lorsque
l'extrémité
mobile (10m) de la couverture se trouve en position de recouvrement. Si la
bavette est mal
positionnée et que son extrémité libre ne contacte pas correctement la
surface, l'étanchéité
recherchée peut être perdue. Pour éviter ce problème et comme illustré à la
Figure 4(a), 4(b)
et 4(d), il est préférable que le dispositif comprenne une ou plusieurs
languettes (42)
distribuées sur la longueur de la bavette, qui sont flexibles et qui relient
une portion de la
bavette (41), de préférence adjacente à l'extrémité libre (41L) de la bavette,
à une portion de
la surface intérieure (10i) de la couverture (10). Les languettes ont une
longueur mesurée
entre la bavette (41) et la surface intérieure (10i) de la couverture qui est
plus courte que la
section de bavette comprise entre son extrémité scellée (41s) et la portion de
la bavette à
laquelle la ou les languettes sont fixées. Ainsi, la bavette se présente
toujours avec une
bonne orientation lors du ré-enroulement de la couverture sur le tambour,
rendant le
mécanisme plus reproductible.
[0065] Si nécessaire, comme illustré à la Figure 4(d), une seconde bavette
peut être scellée à
la surface intérieure (10i) de la couverture du côté de l'extrémité statique
(10s) de la
couverture. Une telle bavette amont peut être nécessaire s'il est
difficile d'assurer
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l'étanchéité du volume sous la couverture au niveau du premier côté
transversal.
Système de Soufflerie (51)
[0066] Le système de soufflerie peut comprendre une ou plusieurs souffleries
(51) installées
de sorte qu'une sortie d'air permette d'injecter de l'air (51a) dans le volume
sous la
couverture qui est sensiblement étanche à l'air sur tout le périmètre de la
surface (3). Des
souffleries telles que disponibles sur le marché peuvent être utilisées, dont
la puissance
dépend de la capacité du volume sous la couverture et de la qualité de
l'étanchéité sur les
quatre côtés de la surface. Dans la plupart des cas, un débit de 70 à 400 m3 /
h, de
préférence entre 100 et 300 m3 / h, encore de préférence entre 150 et 250 m3 /
h peut être
appliqué pour former un dôme.
[0067] Le système de soufflerie peut se trouver dans un caniveau d'évacuation
d'eau d'une
piscine, dans une cavité d'une margelle de piscine (voir Figures 2&3), sur la
couverture (10),
dans ou sur un caisson (61), ou sur un essieu (2a) du tambour mobile. Afin de
pouvoir
installer un dispositif selon la présente invention sur des surfaces
existantes de toute taille
et toute configuration, il est préférable de pouvoir installer le système de
soufflerie sur le
dispositif même. Par exemple sur le caisson (61) d'un tambour mobile (voir
Figures 4(c), 6(e)
et 6(f)), dans un essieu (2a) creux de tambour mobile ou fixe (voir Figure
4(b)) ou sur la
couverture. Un système de soufflerie installé sur l'essieu (2a) creux
définissant une cavité est
préféré. L'essieu comprend des orifices (2o) distribués le long de l'essieu,
reliant
fluidiquement la cavité avec un extérieur de l'essieu et confinés entre
l'extrémité scellée
(41s) de la bavette et l'extrémité mobile (10m) de la couverture.
Avantages de la Présente Invention
[0068] Un dispositif de couverture selon la présente invention peut servir
pour couvrir
différents types de surfaces, tels que des terrains de tennis, de curling, de
pétanque, une
patinoire, etc. La surface à couvrir peut également comprendre une cavité, de
préférence
destinée à être remplie d'eau incluant une piscine, un réservoir d'eau
potable, ou un bassin
comprenant des animaux aquatiques, ou une fosse de méthanisation.
[0069] Le fait que le volume sous la couverture puisse être pressurisé par
soufflage d'air par
un système de soufflerie (51) permet d'impartir à la couverture (10) une forme
de dôme, qui
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écarte la couverture de la surface couverte. La forme de dôme évite à l'eau de
pluie de
s'accumuler sur la surface extérieure de la couverture (10) et d'affaisser son
centre. Une
partie importante de cette eau accumulée finissant finalement par entrer en
contact avec la
surface, soit par écoulement par des orifices d'évacuation appliqués sur la
couverture pour
éviter la formation d'une poche d'eau, soit en découvrant la surface par
l'enroulement de la
couverture sur le tambour. Avec la forme en dôme, l'eau de pluie s'écoule par
ruissellement
vers la périphérie de la surface par gravité.
[0070] Dans le cas d'une piste de curling ou une patinoire, la forme de dôme
isole la surface
glacée de l'atmosphère qui, si elle est à une température supérieure à 0 C
entraînerait des
demandes énergétiques supérieures pour maintenir la température de la glace en-
dessous
de 0 C.
[0071] Dans le cas de piscines, la présente invention est particulièrement
avantageuse, car
elle permet de former un dôme avec la couverture, comme illustré à la Figure
1(c) en
pressurisant le volume sous la couverture, mais également de former une
couverture
flottante telle qu'illustrée à la Figure 1(b), selon qu'on veuille isoler
thermiquement l'eau de
la piscine de l'atmosphère ambiante (p.ex., si la température ambiante est
inférieure à la
température désirée de l'eau) ou, au contraire, qu'on veuille former un pont
thermique entre
l'eau de la piscine et l'atmosphère environnant (p.ex., si le soleil illumine
la couverture et
qu'on désire élever la température de l'eau. La pression sous une couverture
gonflée peut
être réduite rapidement en déplaçant l'extrémité mobile (10m) de la couverture
de sorte à
casser l'étanchéité au niveau du deuxième côté transversal. De manière
alternative, le
dispositif peut comprendre une valve de dépressurisation qui peut être ouverte
pour réduire
la pression sous la couverture et lui permettre de se reposer sur la surface
de l'eau.
[0072] En pressurisant le volume sous la couverture uniquement lorsque
l'extrémité mobile
(10m) est en position de recouvrements, on peut faire glisser les bords
longitudinaux (10L)
dans les rails (6) lors du déplacement de l'extrémité mobile sans que la
couverture ne soit
tendue comme illustré à la Figure 1(a). Ceci permet de prolonger la vie des
bourrelets (16)
des bords longitudinaux de la couverture (10).
[0073] Enfin, lorsque la couverture forme un dôme, la surface extérieure de la
couverture est
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CA 03121312 2021-05-26
WO 2020/126793
PCT/EP2019/084819
parfaitement lisse et donne un aspect esthétique supérieur.
# Caractéristique
1 Dispositif de couverture
2 Tambour
2a Essieu du tambour (3)
2o Ouverture d'air dans l'essieu (2a)
3 Couverture
6 Rail
6o Ouverture du rail
9 Roue d'entraînement
Couverture
10i Surface intérieure de la couverture
10L Bord longitudinal de la couverture
10m Extrémité mobile de la couverture
10s Extrémité statique de la couverture
16 Bourrelet
21 Chariot
30 Moteur
31 Courroie
31a Portion de courroie (31) excluant la portion (31b) comprise entre les
roulettes (33)
31b Portion de courroie (31) comprise entre les roulettes (33)
33 Première et deuxième roulettes
35 Extrémité d'une courroie
41 Bavette
41e Étanchéité latérale du caisson
41L Extrémité libre
41p Station d'étanchéité en position de recouvrement
41s Extrémité scellée
42 Languette
51 Dispositif de soufflerie
61 Caisson
62 Paroi interne d'étanchéité
63 Pistons de variation de hauteur du caisson
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