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La presente invention est relative à un châssis de
bogie de matériel roulant de chemin de fer.
De recentes etudes ont montre que la zone de raccor-
dement des longerons à la traverse des bogies de type rigide,
utilises pour le materiel roulant de chemin de fer se deplaçant
à des vitesses elevees, etait le siège d'efforts multiples,
notamment d'efforts de flexion verticale et horizontale, de
tension et de torsion. Des progres ont été faits ces dernières
années pour améliorer le raccordement longerons-traverse, en
particulier en passant de la solution dans laquelle la traverse
était emmanchée dans une ouverture adéquate des longerons, à
la solution dans laquelle les longerons et la traverse sont
raccordés par soudure bout à bout de manière à faire sortir la
soudure de la zone de concentration maximum de contraintes.
Un tel raccordement est notamment decrit dans la demande de
brevet au Canada No. 246,321, déposee le 23 février 1976 par la
Demanderesse. Il est cependant apparu que l'efficacité de
cette solution, en ce qui concerne notamment la solidité et
la longévité du raccordement obtenu, dépendait de façon impor-
tante de la forme de l'extrémite de la traverse dans la zone deraccordement et que les formes utilisees jusqu'à present ne
permettaient pas une repartition optimale des efforts.
Le but de l'invention est de donner à l'extremite de
la traverse en liaison avec le longeron une forme assurant une
reduction notable des zones de fortes concentrations de con-
traintes.
Conformement au but precite, la presente invention vise,
de façon generale, un châssis du type precite qui comporte deux
longerons parallèles relies par soudure en leur centre au moyen
d'une traverse. Chacune des faces en regard des longerons est
pourvue d'une partie cylindrique faisant saillie integralement
de la face respective, les extremites de la traverse etant
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soudées à ces parties cylindriques. Chaque longeron est de
plus pourvu, à proximité de sa partie cylindrique saillante,
d'une partie supérieure qui est sensiblement plane, d'une
partie inférieure qui est convexe et de deux paires de renfle-
ment disposées, chacune, d'un côté de la partie cylindrique
saillante. Chaque renflement s'étend le long d'un longeron à
partir de cette partie cylindrique saillante et sur la face du
longeron qui contient la partie cylindrique saillante.
Un mode particulier de réalisation de l'invention sera
décrit ci-après, en référence au dessin annexé, sur lequel:
- la figure 1 est une vue latérale externe d'un
longeron muni d'une extrémité de traverse conforme à la présente
invention;
- la figure 2 est une vue de dessus de ce longeron;
- la figure 3 est une vue latérale interne de la zone
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centrale de ce longeron, montrant de façon plus détaillée
l'extrémité de la traverse, sur laquelle figurent des lignes
de niveau correspondant aux traces de deux plans parallèles
la surface de la feuille ;
- la figure 4 est un détail de la figure 2, représentant
l'extrémité de la traverse sur laquelle figurent d'autres
lignes de niveau, correspondant aux traces de plusieurs plans
paralleles ~ la surface de la feuille, c'est-~-dire perpendi-
culaires aux deux plans utilisés po~: la figure 3. ¦~
- La figure 5 est une coupe longitudinale de la traverse
et de son extremite.
L'extrémité 1 de la traverse, sur laquelle vient se sou-
der bout à bout le corrs même de la traverse, est solidaire du
longeron 2 et peut avantageusement venir de fGl.derie avec ce
15 dernier. - ,¦
Cette extrémité 1 de traverse comprend : ~
- une partie cylindrique 3 tournée vers le corps même de la -¦
traverse qui est lui-même de forme cylindrique à base circulaire.
L'axe 4 de cette partie cylindrique 3 se confond, lorsque le bogie
est construit, avec l'axe du corps de la traverse;
- une partie supérieure sensiblement plane 5, aisément visible
sur la figure 4 ;
- une partie inférieure légerement convexe 6, aisément visible
sur la figure 3 ;
- quatre ren~aments 7A, 8A, 7B, 8B, formant deux groupes A et B
de deux renflements latéraux. ¦
La partie supérieure 5 de l'extrémité de traverse est
destinée à transmettre directement les efforts de compression,
venant du dessus de la traverse, dans la partie supérieure
correspondante, egalement comprimée, du longeron 2 proprement
dit. Cette partie supérieure 5 de l'extrémité de la traverse
prend avantageusement naissance sur la partie cylindrique 3 et
va en s'évasant vers le longeron 2 proprement dit, adoptant ainsi
une forme sensiblement triangulaire.
Dans un mode de raalisation prefere, cette partie supe-
rieure triangulaire 5 se decompose elle-même en deux triangles
; 5A, 5B, symetriques par rapport au plan vertical de symétrie du
longeron 2.
- La partie inférieure legèrement convexe 6 de l'extrémité
de la traverse adopte de préférence la forme d'un quadrilat~re non
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plan, décomposable en deux triangles ~aux 6A, 6B par une arête 9
situee dans le plan vertical de symetrie du longeron 2.
Chacun des quatre renflements 7A, 8A, 7B, 8B, s'ecarte
progressivement, avec un angle voisin de 45 par rapport à
la direction de l'axe 4 (voir figure 4), de la partie cylindri-
que 3, et se termine sur l'une des branches 2A, 2B correspon-
dante du longeron 2 proprement dit.
L'un au moins de ces renflements, par exemple 7A,
est Eorme de deux di~dres 70A, 71A et 71A, 72A, à arêtes sensi-
blement parallèles 701A et 712A, ayant une portion de plan 71A
en commun.
Par ailleurs, la liaison de la traverse avec ses deuxeléments d'extrémite 1 peut être complet~e par une tôle 10
soudée aux points 11, ces soudures etant interrompues au droit
de ladite liaison afin de pouvoir assurer un contrôle complet
en service. ~-¦
Il est du reste bien entendu que le mode de-realisation
d~crit ci-dessus a ete donne ~ titre d'exemple et que des
modifications accessibles à l'homme de l'art peuvent y être
apportees sans sortir pour autant du cadre de la presente
invention.
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