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Sommaire du brevet 1052307 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Brevet: (11) CA 1052307
(21) Numéro de la demande: 1052307
(54) Titre français: METHOD FOR THE EXTRACTION AND PROCESSING OF GLYCOPROTEINS, MUCOPOLYSACCHARIDES AND ACCOMPANYING SUBSTANCES
(54) Titre anglais: PROCEDE D'EXTRACTION ET DE TRAITEMENT DE GLYCOPROTEINES, DE MUCOPOLYSACCHARIDES ET DE SUBSTANCES QUI LES ACCOMPAGNENT
Statut: Durée expirée - au-delà du délai suivant l'octroi
Données bibliographiques
Abrégés

Abrégé français


PRECIS DE LA DIVULGATION:
Extraction et traitement de glycoprotéines ou/et mucopo-
lysaccharides (protéoglycanes glycosaminoglycanes) et substances qui
les accompagnent à partir de matières naturelles, notamment tissus
d'organismes animaux, cryptogamiques, bactériens ou autres végétaux,
ou substances élaborées par de tels organismes.La matière est trai-
tée par de l'eau ou par des tampons de pH 7, 5 à 9,5, en une ou
plusieurs étapes, entre l'ambiante et 110°C.Les solides précipités
sont séparés, tandis que l'extrait brut est clarifié et stabilisé,
et éventuellement mélangé avec des corps gras pouvant notamment
provenir d'extraits d? organes chargés de lipides complexes en état
d'équilibre naturel.Les nouveaux extraits, très stables, conviennent
particulièrement pour des compositions aqueuses, grasses ou sèches,
d'usages industriel, thérapeutique ou cosmétique. Une application
importante est la préparation d'un extrait de lactosérum liquide,
pâteux ou pulvérulent, très stable, soluble, ne précipitant pas au
chauffage. Les extraits peuvent subir une restérilisation finale
après conditionnement.


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


Les réalisations de l'invention au sujet desquelles un
droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont
définies comme il suit:
1. Procédé d'extraction de glycoprotéines ou/et mucopo-
lysaccharides (protéoglycanes et glycosaminoglycanes) et des
substances qui les accompagnent, à partir de matières naturelles,
par traitement de ces matières, seules ou en mélange en milieux
aqueux basique, caractétisé en ce que le milieu de traitement est
tamponné à un pH compris entre 7,5 et 9,5,1'extraction par
hydrolyse légère à basse température étant suivie d'un chauffage
à l'autoclave à 110°C, suivi d'une décantation, centrifugation,
filtration.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que le milieu de traitement est tamponné à un pH compris entre 8
et 9.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que l'extraction est effectuée dans l'eau ou dans une solution
aqueuse basique tampon.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce
que l'extraction est effectuée dans une solution aqueuse de
désoxychlolate de sodium, de phosphate ou d'aminométhane ou méthyl-
glycine trishydroxyméthylés.
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que l'extrait obtenu est clarifié et stabilisé par l'adjonction
d'un mélange d'un agent tensioactif, d'un ou de plusieurs éthers
polyoxyéthyléniques et de phénoxypolyéthoxyéthanols.
6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que le temps d'hydrolyse est de 1 à 12 heures, et celui du
chauffage à 110°C est de 0,25 à 3 heures.
19

7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce
que le temps d'hydrolyse est d'environ 3 heures.
8. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que l'extrait est restérilisé après conditionnement.
9. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que la matière naturelle, soumise à l'extraction est un tissu
d'organisme animal, humain, adulte ou jeune, cryptogamique ou
bactérien, ou une substance élaborée par un tel organisme.
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce
que ladite matière naturelle est un tissu d'organisme végétal.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en
ce que ladite matière naturelle est un tissu d'une plante légu-
mineuse ou d'une algue.
12. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que le petit lait est traité, pour être transformé en extrait
de lactosérum stable.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en
ce que le pH du petit lait est ajusté à 8, et le liquide est
chauggé à 80°C durant quelques minutes, après quoi le précipité
formé est séparé, et le liquide clair, constituant le lactosérum,
est concentré.
14. Lactosérum, obtenu par un procédé selon la reven-
dication 13, sous la forme liquide, pâteuse ou solide, carac-
térisé en ce que sa solution aqueuse ne précipite pas au chauffage.
15. Lactosérum selon la revendication 14, caractérisé
en ce que l'extrait contient une substance protectrice choisie
dans le groupe que constituent les polymères carboxyvinyliques,
les composés tensioactifs, et les éthers polyoxyéthyléniques.

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


10S~3~t7
L'invention concerne l~n nouveau procédé dlextraction
et de préparation d'extraits detous organes ou tissus et cel-
lules des animaux ou des humains, ou de tous végétaux ou micro-
organismes,ou de liquides d'origine biologique, tels sérums,
liquide amniotiques, sécrétions, liquides et tissus réaction-
nels, liquides provenant de cultures diverses contenant des
substances glycoprotéiques et mucopolysaccharidiques et celles
qui les composent (protéines, mucines, chondroides, ou leurs
dérivés : acide mucoitine-sulfurique, mucoitine, mucosine,
glucosamine, acide chondroitine-sulfurique, chondroitines,
chondrosamine, enfin, acide glycuronique) ou qui peuvent leur
ê-tre associées de façon naturelle (polymères visqueux comme
l'acide hyaluronique) et ses composés (acide glycuronique et
N-acétylglucosamine), ainsi que des nucléoprotéi~ ou leurs
constituants et autres protéines, glucoprotéines, mucopolysac-
charides, lipoprotéines, glucolipides, glucides, etc...
Les procédés mis au point après de nombreux essais
comparatifs et faisant l'objet de l'invention permettant d'ob-
tenir industriellement ces extraits biologiques sous uns forme
plus ou moins visqueuse, stable et en état de stérilité micro-
biologique. Les extraits biologiques obtenus selon l'invention
peuvent être utilisés seuls, ou en association entre eux, mélan-
gés à des excipients convenables. Ils peuvent également être
associés à d'autres substanees ayan-t des propriétés thérapeuti-
ques dont ils facilitent l'absorption par la peau. Enfin, ils
peuven-t être lyophilisés et ê-tre ensuite en-tièrement solubilisés.
La présente invention comprend également les nouveaux
.. . .
extraits totaux stables obtenus par ce procéde, les conditions
d'association de ces extraits entre eux, les compositions et
associations préférenti~lles de ces extraits avec des excipients -
convenables ou leur association à des produits, ou leur lyophi-
lisation avec possibilité de redissolution complè-te.
D'une -façon très générale, il est tiré par-ti du fait

~5'~3~
connu que certaines protéineC~ des glycopro-téines, des
mucopolysaccharides et des substances qui leur sont associées
sont, selon les conditions, notamment ioniques, de pH, etc.,
thermorésistantes et restent en solution. Il s'agit de -thermo-
résistance en milieu alcalin ou proche de la neutralité. Le
chauffage appliqué dans des conditions définies peu-t provoquer,
en même temps que l'extraction, la stérilité microbiologique,
cependan-t, cette stérilité peut aussi etre obtenue, de façon
codifiée, selon l'invention, par des agents chimiques efficaces,
éven-uellement autodes-tructibles. Le procédé selon l'invention
consiste, après broyage de l'organe ou des microorganismes dans
l'eau ou dans un milieu pauvre en électrolytes, (ou directement
si l'on utilise un liquide d~origine biologique comrne matière
première), à effectuer une première extraction en milieu
basique. Conformément à l'invention on travaille à des pH
compris entre 7,5 et 9,5 et de préférence à des pH de 8 à 9.
On laisse l'extraction par hydrolyse légère de la suspension
ou l'extraction du liquide se poursuivre pendant un temps suf-
fisant, à la température ambiante, ou à l'étuve, puis on effec-
tue un chauffage à l'autoclave à 110C, en laissant décanter
~ la température ambiante, pUi9 en séparant le dépot formé
par cen-trifugation ou fil-tration.
L'originalité de l'invention réside dans l'utilisation
! d'un milieuaqueux-tamponné de pH supérieur à 7, alors que la
sensibilité de composés protéiques à l'alcalinité est connue,
et que l'art antérieur emploie des milieux pratiquement neutres
(par exemple l'extraction de la mucine selon Ward Pigman, dans
"Exposés Annuels de Biochimie Médicale" 1963, p. 67-84). Le
` travail avantageux en milieu basique consti-tue donc une carac-
téristique inattendue de l'invention, qui comprend les limi-
- tations susindiquées du pH.
Le pH de l'extrait brut dépend de l'organe considéré,
le pH du liquide d~extraction doit donc être adapté à ce dernier.
,, ~ .

~5'~3~
Le liquide, employé pour l'extraction suivant l'invention
est de l'eau ou une solution tampon, de préférence du type
désoxycholate de sodium-phosphate ou tris (hydroxyméthyl)
~ aminométhane, N-tris (hydroxyméthyl) méthylglycine, ou un autre
- des tampons usuels en biologie (~andbook of siochemis-try-C.R.C.-
~ page J. 238.)
--- L'extraction a lieu en deux temps: d'abord, à la tempé-
rature ordinaire ou peu élevée, ensuite à chaud, vers 100 à
110C. Suivant un trait particulier de l'invention, cette
; 10 opération, peut être réalisée en une seule ou en plusieurs éta-
pes, chacune à une température, ou à une suite de température,
comprises entre l'ambiante et 110C. On peut, notamment, opérer
d'abord entre 15 et 60 et, ensuite, en une ou plusieurs étapes,
entre 60 et 110C. Dans une forme d'exécution préférée, une
; première extraction est effectuée entre environ 15 et 45C,
tandis qu'au cours de la ou des étapes suivantes, la température
est de 80 ~ 110C, les températures les plus basses sont de
préférence appliquées avec les pH les plus forts.
La durée des extractions varie, bien entendu, avec la
nature et la concentration de la matière na-turelle trai-tée, avec
le pH et avec la température app~iquée. Son critère, dans
chacune des étapes, est l'obtention d'une quantité sensible de
glycoprotéines ou/et de mucopolysaccharides, dont la mise en
solution peut être suivie par l'analyse.
;; On peut extraire une seconde fois les culots de centri-
fugation par addition d'eau, et la suspension, amenée à nouveau
à pH 8-9, est éventuellement chauffée, puis re~centrifugée pour
donner un nouvel extrait.
D'une fac~on générale, les extraits obtenus contiennent
des complexes protéiques en quantité relative parfois importante~
indiquée plus loin : ils ne précipitent pas par la chaleur,
mais précipitent par les acides (notamment, l'acide trichlora -
- cétique), l'alcool, l'acétone etc.., et renfermen-t des
-
.

1 05'~3B7
glycoprotéides solubles qui donnent la coloration rouge-violacé
: caractéristique avec la solution chlorhydrique de p. diméthyl-
minobenzaldéhyde.
Les extraits d'organes peuvent etre obtenus, suivant
l'invention, à desconcentrations relativement élevées, par
exemple voisines de 30 %. Ils sont opaques et plus ou moins
collants. Ils sont alors dilués pour l'usage et ramenés à une
concentration de 5 à 10 %. Ils peuvent être clarifiés et
stabilisés en même temps par exemple par un mélange constitué
.~ 10 de corps stérilisés tensioactifs, tels que le lauryl-sulfate
de sodium ou autre corps de même effet, et/ou même des solvants
mixtes, des éthers polyoxyéthylénés et phénoxypolyéthoxyéthanols,
ajoutés de façon à ce qu'ils se trouvent dans le produit
terminal, à une faible concentration, de l'ordre de 0,5 à 1 %.
Finalement, les extraits sont totalement clarifiés, et stabi-
lisés, i.ls restent stériles, sans odeur désagréable, pén~trants,
non collants, et onctueux. .. :
Les extraits obtenus ont des applications hygiéniqueset cosmétiques, leur incorporation aux diverses compositions
~` 20 cosmétiques étant de nature à améliorer ou activer ces compo-
. sitions par un apport à la peau de glycoprotéines et de muco-
polysaccharides cellulaires et principalement d'origine foetale.
. .,
On sait depuis peu, en effet, que certaines glycoprotéines ont
~ une origine presque strictement foe:tale et qu'elles sont douées
d'une grande activité physiologique sur les cellules et les
tissus.
. Une autre application est celle d'excipients ou d'adju- ~
vants pour substances médicamenteuses ou d'intérêt physiologi- .:
que.
Les extraits totaux, obtenus selon le procédé de llinven-
. tion, se pretent à la lyophilisation. Or, un point important .
est que de tels lyophilisats sont solubles dans de très faibles
quantités de solvants aqueux, cette possibilité permet de les
~4- :
..,: .:;
.~ , .

~()5'~3(~7
mélanger à des corps gras; il se forme alors, de façon
immédiate par cour-te agitation, une émulsion, liquide ou solide,
selon les concentrations relatives choisies, caractérisée par
le fait que c'est la phase aqueuse concentré, principalement
glycoprotéique et mucopolysaccharidique, qui est suspendue
dans la phase grasse, la préparation é-tant très onctueuse et
remarquablement absorbable par la peau. Cette préparation
peut donc être faite à volonté au moment de l'emploi, par doses
individuelles par exemple, ou être stockée et rester stable.
Suivant un trait particulier de la présente invention,
les extraits d'organes peuvent être enrichis en lipides dits
complexes, extraits eux-mêmes d'autres organes riches en ces
substances, telles que : protéo et glycolipides, phosphatides,
sphingolipides, cérébrosides, gangliosides et même stérols.
De tels corps peuvent être obtenus par chauEfage d'organes ap-
propriés, en milieu alcalin, dans un état d'équilibre naturel.
Conviennent particulièrement de -tels extraits, issus du cer-
veau foetal ou de la moëlle osseuse de jeunes animaux, ces deux
sources n'étant cependant pas limitatives. Certains lipides
se séparent, surtout au froid, mais il reste une émulsion
lipoprotéique, que l~on peut ajouter aux e~traits d~or~anes,
suivant l'invention. On cons-tate alors que ce mélange est
stable, translucide, et il accroit l'onctuosité e-t les pouvoirs
lubrifiant et pénétrant des ex-traits , ces propriétés sont
encore meilleures lorsque la solution d'extrac-tion des organes
contient des corps pénétrants, tels que le désoxycholate de
sodium.
Le pouvoir pénétrant peut etre évalué à l'aide de
l'essai suivant : on couple les extraits à la péroxydase, on
- 30 les étale sur la peau et on détec-te, par voie histologique, les
extraits ainsi marqués, jusque dans la profondeur du derme,
après quelques onctions sur la peau. On cons-tate en outre que
--5

105'~ 7
les extrai.ts sont accumulés dans les zones en croissance à
métabolisme élevé.
Une des applications particulièrement utiles du nouveau
procédé est la production d'extrait de lactosérum liquide,
pa-teux, ou pulvérulent, stable. Ce liquide, ou la solution
aqueuse, formé à partir de la pâte ou poudre, présente l'avan- .. .~..
tage de pouvoir reformer une suspension aqueuse, blanche lai-
teuse et de ne pas précipiter au chauffage.
La première phase de la préparation du lactosérum est
10 classique: on fait précipiter la caséine du lait par un des
moyens connus, à savoir l'addition d'acide ou d'enzyme. Cepen- .
- dant, pour la réalisation de la présente invention il est préfé- .
rable d'opérer la précipitation à l'aide de la présure, d'ail-
leurs ~ la manière connue en soi. Le petit lait, séparé de la
caséine, est alcalinisé jusqu'au pH défini plus haut et chauEfé
pendant un temps court, généralement de quelques minutes, à la
` température indiquée plus haut. Au refroidissement, les .
: ,
protéines thermosensibles précipitent; on les sépare et l'on
:: .
. recueille le liquide, qui constitue l'extrait de lactosérum
20 suivant l'invention. Ce produit est ensuite concentré, de pré-
férence à une température ne dépassant pas 60C. éventuellement
sous vide, mais il peut être desséché ou préparé en poudre par .
nébulisation (atomisation), ce qui conduit, selon le moyen
adopté, à un liquide épais, une pâte ou une poudre. -
On doit remarquer que le procédé selon l'invention :
.
. élimine des protéines thermosensibles, dénaturées, qui consti-
`~ tuent une sortede balast indésirable dans l'application de
divers procédés de traitement du lactosérum brut, comme la
.' nébulisation (atomisation) et même le dessalement par osmose ::
: 30 inverse, l'électrodialyse, etc.. , Ces protéines sont en quan-
tité relative, assez faible, mais elles sont gênantes parce
qu'elles précipitent et il convient de les élimine:r. En effet,
.. .
. ~

105~3~\~
sans cette éli.mination, le lactosérum brut, directement
nébulisé, forme une poudre qui contient des produits dénaturés,
insolubles, se déposant dans l'eau et laissant un surnageant
jaune.
Le procédé selon l'invention comporte en outre deux
autres novations. L'élimination des protéines thermosensibles
peut etre faite aussitôt après le chauffage du lactosérum
alcalin, par centrifugation à chaud ou ~iltration, sans qu'il
soit nécessaire de respecter un délai. Cette possibilité a
pour conséquence une simplification à l'extrême des installa-
. tions et des opérations.
De plus, des substances solubles, non toxiques, consom-
mables par l'homme aux doses indiquées, et qui jouent un rôle
protecteur et stabilisateur, peuvent ê-tre ajoutées à l'extrait
de lactosérum chaud, aussitôt après la précipitation des produits
thermosensibles, et avant les opérations de concentration ou
de nébulisation. De tels mélanges, qui, pour le lactosérum,
jouent un rôle protecteur et stabilisateur, lors de la dessic-
cation, sans diminuer la solubilité, peuvent être des polymères
carboxyvinyliques, de haut poids moléculaire ou d'autres poly- .
mères solubles dans l'eau et non toxiques, éventuellement
associés à de faibles quantités de corps tensioactifs, eux-mêmes
hydrosolubles et non toxiques.
. A titre d'exemple, sont indiqués des mélanges de poly-
:. mères carboxyvinyliques à 0,5 % dans l'eau; il suffit d'ajouter
de faibles quantités de tels corps à l'extrait de lactosérum, : ~ :
- avant la nébulisation, pour obtenir un effet protecteur.
L'extrait de lactosérum thermorésistant, obtenu par le
procédé selon l'invention, liquide, concentré ou en poudre, se
prête ~ une utilisation dans des domaines variés : alimenta-
tion, matière première industrielle, pharmaceutique, cosmétique,
milieux de culture pour levure, ou microorganismes producteurs
:
,
. ~7~
., . . - . ~ . .

105'~3~7
de protéines ou autres produits, etc
Les extraits préparés par le procédé de l'invention,
clarifiés, stabilisés, stériles, peuvent servir de prépara-
tions actives ou constituer eux-mêmes des excipients ou des
adjuvants pour des substances thérapeutiques de propriétés
connues. Ces extraits constituent, par exemple, d'excellents
véhicules protecteurs et pénétrants des corps agissant sur la
pigmentation, tels que la dihydroxyacétone, des esters salicy-
liques ou paraaminobenzoiques ou bien l'urocanate de sodium.
Par exemple, la dihydroxyacétone réagit avec les acides aminés
des extraits, notamment de placenta ou de peau, ce qui régula-
rise sa réaction in vivo et la rend plus physiologique et plus
homogène. On peut, de plus, intensifier cette réaction en
enrichissan-t les extraits par certains acides aminés, notamment
l'arginine.
Lcrsqu~on utilise les extraits suivant l'invention
~:~ comme excipients de médicaments, l'absorption par os du médi-
cament est améliorée et ses réactions générales plus étendues;
en outrel le pouvoir perméant par l'absorption cutanée est
notablement amplifié.
Ces différents extraits biologiques stables et stériles,
préparés comme il est exposé dans les exemples,peuvent 8tre
utilisés séparément plus ou moins concentrés ou diversement
associés entre eux, mis en solution ou mélangés à différents
excipients ou lyophilisés.
~ Mélangés avec des excipients convenables, les extraits
. obtenus constituent des solutions, des suspensions ou des gels
plus ou moins fluents, translucides ou opaques, blanc-crème ou
ocrés, onctueux, neutres, qui ne provoquent à la longue, par
exemple sur la peau, aucune réaction ou irritation, qui pénè-
trent rapidement, enfin adoucissent et hydratent les téguments.
. Les extraits, tels qu'ils sont obtenus, amenés
. : , . , ~ .

~0~'~3~
éventuellemen-t vers la neutralité par le gaz carbonique,
supportent la dessiccation ou la congélation et la lyophilisa-
tion. Cependant, le problème de la lyophilisation se présente,
dans le cas de ces extraits, de façon particuliere, car il
s'agit de complexes protéiques thermorésistants, qui ont donc
été chauffés ~ 110C et qui doivent être préservés d'actions
dénaturantes supplémentaires. Il convient, de plus, que les
solvants qui les remettron-t en solution reconstituent les carac-
téristiques des solutions initiales (viscosité, pouvoir péné-
trant, etc.). Même aprés dessiccation en soufflerie à 80C,
par exemple, ce but peut être atteint, mais les résultats
obtenus par lyophilisation sont nettement les meilleurs.
Sans adjonc-tion de substances pro-tectrices, les lyophi~
lisats peuvent contenir, en effet, une faible fraction relati-
vement denaturée, assez lente à remettre en solution. Llinven-
tion consiste dans le choix des substances protectrices à ajouter
aux extraits avant lyophilisa*ion, substances elles-mêmes lyo-
philisables et ne provoquant pas d'altération, ainsi que dans
le choix des mélanges solvants les lyophilisats obtenus. Plu-
sieurs substances utilisees dans de telles conditions doivent
être rejetées, car elles altèrent plus ou moins les propriétés
des extraits. C'est le cas du ricinoléate de sodium par exemple,
qui cependant donne d'excellents lyophilisa-ts.
Parmi les substances efficaces possibles, à ajouter aux
^ extraits avant lyophilisation, le laurylsulfate de sodium, en
proportion convenable et en diverses associations donne de bon~
, résultats. D~autre part, le mélange solvant peut contenir un
système tampon et, éventuellement, des corps perméants, à
dose non dénaturante, comme par exemple le désoxycholate de
sodium. L'adjonction d'extraits salivaire ou d~extrait de lac-
tosérum obtenus selon le procédé donnent d'excellents solvants
qui ajoutent leurs propriétés à celle du lyophilisat.
'
_9_
.
.. . . .

~0~3~7
Dans ces condi-tions, les extrai-ts même riches en
glycoprotéines et en mucopolysaccharides, notamment cordon
ombilical, muqueuges, pe~u, cerveau, placenta, cartila~es,
liquides cités, etc... une fois lyophilisés, sont remis en
solution de façon immédiate e-t totale par une faible quantité
de leur solvan-t approprié. Les solutions ainsi reconstituées,
concentrées, conservent les activités physiologiques respec-
tives des extraits initiaux.
L'aclministration percutanée des extraits don-t la résorp-
tion est rapide contribue à fournir aux téguments les facteurs
biologiques, foe-taux et autres ainsi préparés. Mais leur
présentation en solution neutre, ou après lyophilisa-tion, permet
avec avantage leur u-tilisa-tion par voie digestive.
Les extraits obtenus, cl'après les methodes :indiquées,
peuvent être utilisés séparément ou être associés en-tre eux
avec ou sans excipients et répartis, selon l'invention, d'une
part, en extraits humains comme : extrait de gelée de cordon
ombilical, extrait placentaire, extrait d'hémosétum humain etc.,
et d'autre part en autres extraits animaux ou végétaux tels que
extrait de muqueuses, de peau, de placenta, de cerveau, de
cartilage, de moelle osseuse, de cellules diverses etc., ou
encore de lactoseSum1 extrait salivaire, extrait d'hemosérum,
de liquides amniotiques, liquides réac-tionnels, etc.. ou encore
extraits de microorganismes, de cultures diverses, extraits
de levures, d'algues, de champignons, de graines e-tc... Pour
l'association, les extraits peuvent être préparés après mélange
des ma-tières premières, et éventuellement concentration.
Une caractéristique générale et très importante de l'in-
vention est que -tous ces extraits obtenus sont thermorésistants
et que, associés entre eux ou non, ou à d'au-tres substances
convenablement choisies, ils peuvent subir une restérilisation
- ~inale à l'autoclave après leur conditionnement quel~ue soit
celui-ci.
, - 10 --
..
. .
'

105'~3l~l7
Outre les propriétés générales, qui viennent d'etre
exposees, ces extraits et préparations, bactériologiquement
steriles, font preuve, par onc-tion sur la peau, de propriétés
particulières. Ils agissent de facon bénéfique sur les zones
irritées, érythémateuses, inflammatoires, atteintes de légères
brulures ou de certaines réactions dermatologiques.
- L'ac-tion de ces préparations peut être ren~orcée, dans
diverses voies, car elles supportent l'incorporation de corps
; d'activité connue, sans destruction de leur stabilité, sans
provoquer leur démixion, ou une baisse significative de leur
viscosité, si elles sont présentées sous forme de solution ou
de gel, de même, cette incorporation peut se faire avant
lyophilisation.
Les exemples qui suivent illustrent llinvention sans
toutefois la limiter. Les exemples 1 à 7 sont destinés à illus-
trer le procédé d'extraction et de préparation selon l'invention
à partir de différents types de matières premières : organes
humains ou animaux lyophilisats, liquides des organismes vivants,
notamment lactosérum, mais il est entendu que le procédé est
genéral et s'applique aux autres organes, liquides ou produc-
tions des organismes.
EXEMPLE 1
Extraction ~ partir du cordon ombilical humain ou animal
On sait que le cordon ombilical contient une gelée natu-
relle spéciale, de forte viscosité ~gelée de Warton du cordon
humain), et douée de propriétés protectrices importantes. Elle
formée essentiellement de mucoprotéines, d'acide hyaluronique,
et, en proportions inégales, d'autres substances associées :
protéines, lipides, glucides. On sait aussi que la relative
viscosité du sel de sodium de llacide hyaluronique est très
influencée par la présence d'électrolytes, ce qui contribue à
orienter la préparation des extraits.
Les cordons ombilicaux humains, par exemple, sains

~5;~3~7
recueillis non stérilement, sont lavés sous jet d'eau. Le
sang de leurs vaisseaux est éliminé, notamment par expression
sous l'eau par pression, d'une extrémité à l'autre (par exemple
par machine à rouleaux). Ils sont découpés ou hachés en frag-
ments et à nouveau lavés. L'hémoglobine restante est décolorée
par une immersion courte, dans l'eau oxygénée. Les fragments
sont alors fortement essorés , ils sont de couleur blanc-
crème.
Les recherches ont montré que le poids moyen de chaque
cordon, sur un nombre suffisant, est pratiquement de 17 à 18
grammes. L'extraction est faite par l'eau distillée ou par le
tampon désoxycholate de sodium à 0,26 %-tris, en utilisant un
rapport poids de tissus et de liquide d'extraction, selon les
buts recherches.
La suspension de fragments de cordon est finement broyée
par broyeur à haute vitesse (par exemple broyeur Polytron*, ou
broyeur à débit con-tinu dit "colloidal", ou autres). Le broyat
obtenu est ajusté vers pH 8 par de la soude normale; sa visco-
sité augmente alors notablement : c'est une colle blanche
opaque. On laisse l'éxtraction se poursuivre à 37C pendant
2h par exemple.
La préparation est alors chauffée à l'autoclave, soit
à 100C ~ vapeur fluente, soit à 110C, par exemple, pendant un
temps en rapport avec la masse traitée. On laisse refroidir et
décanteràla température ambiante, par exemple, pendant 2~
heures, cette opération, qui correspond en fait à une seconde
extraction, provoque un enrichissement en substance protéiques,
dissoutes ou suspendues, comme le prouvent les dosages. Le
liquide est alors convenablement centrifugé ou passé sur
filtre-presse.
Les culots peuvent être réextraits à l'eau, leur suspen-
sion étan-t réalcalinisée, portée par exemple à p~I ~ puis chauf-
fée à l'autoclave, par exemple à 110C, ce qui perrnet de séparer,
-12-

- l~SZ3~7
par centrifuga-tion ou -tamisage, un culot dénaturé et un
surnageant. Ce liquide de réextration des culots est très
opalescent, il peut être ajouté à l'extrait principal ou être
utilisé pour des usages séparés.
L'extrait obtenu est jaune pâle, translucide, d'opales-
cence modérée, visqueux, Son pH se situe entre 7 et 7,5, si
ce pH est plus élevé et s'il est nécessaire de l'ajuster, en
fonction par exemple du type de l'excipient qui peut être ulté-
rieurement mélangé, cet ajustement peut être fait par barbo-
tage de gaz carbonique et non par adjonction de HCl.
L'analyse biochimique mon-tre que de tels extrai-ts con-
tiennent des mucoprotéines et des substances qui en proviennent
ou leur sont associées, et, même après chauffage dans les condi-
tions indiquées, des protéines dosables et détectables par
,
divers tests, notamment par électrophorèse. C'est ainsi que,
même après la méthode qui recourt au chauffage à 110C, les
substances protéiques évaluées, par exemple, par la méthode de
Lowry peuvent dépasser 5 g/. Ces extraits thermorésistants
supportent une restérilisation finale après conditionnement.
EXEMPLE 2
Extraction à partir du placenta humain ou animal
Les placentas sains sont abondamment lavés sous un jet
d'eau. Ils peuvent être soumis éventuellement aussitot à un
lavage circulatoire rapide, par exemple, par une solution de
citrate trisodique ou même par l'eau , ce lavage est fait l'une,
puis par l'autre des deux veines ombilicales, avec une seringue
ou un flacon laveur. Les placentas sont alors débarassées de
leurs membranes et de leurs plus grosses structures conjoncti-
ves. Après cet "épluchage", le tissu placentaire est fragmenté
; 30 et à nouveau lavé par l'eau, puis essoré. L'hémoglobine des
fragments peut être décolorée si besoin est par immersion dans
l'eau oxigénée. L'essorage final est effectué aussitôt par
forte pression.
: ' ' .
-13-

)S;~3~
L'ex-trac-tion peut être faite à la concentration choisie
par l'eau distillée ou, de préférence, par un tarnpon du -type
désoxycholate de sodium à 0,26 %-tris, ajusté au pH desiré.
EXEMPLE 3
Utilisation d'extraits__lyophlllsés : préparation instantanée
d'une crème individuelle
_
Le lyophilisat correspondan-t à 2 ml d'extraits d'organes
préparés selon le procédé de l'inventio:n es-t dissous dans 1 ml
de solvant stérile contenu dans une ampoule, constitué par un
10 tampon avec l'extrait de lactosérum. La solution concentrée
ainsi obtenue est aussitôt émulsionnée par une très courte agi-
tation manuelle dans 10 ml. d'excipient gras, stérile composé
d'un mélange contenan-t 80 % d'éthers polyoxyéthylènes, 10 %
d'alcools gras, 10 % d'huile d'amande douce. On obtient immé-
diatement une dose de crèrne dans laquel:Le les extrai-ts biologi-
ques sont ~isaou~q et concentrcs dans la phase aqueu.~e qui 5e
trouve elle-même émulsionnée dans la phase grasse. Cette émul.-
sion est une préparation cosmétique solideg.homogène, blanche,
extr~mement onctueu~e, s-table, stérile et qui ne s~infecte pas
20 en cour5 d~usage. Cette crème bactérlologi.quement stérile est
remarquablement absorbée par la peau qu~el1.e adoucit, hydrate
e-t lubrifie ~ la fois. ~lle présen-te de multipl.es avan-tages
~ cosmetiqu~s e t hygieniques
EXEMPLE 4
Extraction à ~artir de la salive
L'extraction de mucine peu-t etre faite à partir d'orga-
nes mucigènes divers : muqueuse de l'appareil digestif, glandes
salivaires et autres organes producteurs de mucus~ prélevés
~ meme chez les invertébrés. Dans ce cas, la technique peut être
adaptée de celle décrite ci-dessus à propos du cordon ombilical
humain.
Mais l'exemple de la salive est choisi parce qu'il es-t
d'une grande commodité e-t qu'il représente une source
.
.

~05~3~7
relativement abondan-te. La salive est fournie par des bovins
mis en saliva-tion provoquée, comme cela est connu, sous l'effet
de la pilocarpine, On sait que, dans ces conditions, la récolte
de la sa]ive peu-t être abondante (à titre indicatif, chez le
boeuf, la salivation a pu être évaluée à quelques décalitres
en 24 heures). Cette salive totale est surtout enrichie en
mucines par la salive subliguale, elle est normalement alca-
line, de pH ~,5 pa~ exemple.
La salive totale est aussitot dégrossie sur filtre de
gaze et directement autoclavée, par exemple à 110C pendant un
-temps qui dépend de la masse traitée. Une couche mince de préci-
pité adhère alors au fond des récipien-ts. Le produit est
entrepos~ au Eroid par exemple, de un à quelques jours, ce qui
provoque de plus la sédimentation d~un petit dépôt non adhérent.
Le liquide est alors convenablement centrifugé ou filtré , il
es-t limpide et visqueux, de pH 8 ou lëgèrement supérieur. La
méthode de L~wry y décèle environ lg/ ou légèrement plus de
protéines. L'électrophorèse y détecte au moins deux catégorie
de protéines. Cet extrait salivaire stérile, contenan-t des
mucoprotéines est, dès lors, d'une grande stabilité. Il peut
servir à diverses préparations ou associations et supporte une
rest~rilisation Einale après conditionnement.
EXEMPLE 5
Lactosérum
.
Le lactosérum est préparé principalement à partir du
lait de cache par la méthode habituelle (écrémage, précipitation
acide ou enzymatique de la caséine, tamisage, centrifugation
ou filtration~. Lorsque le lactosérum est stérilisé par filtra-
tion bacteriologique, c'est un liquide jaune doré limpide, non
visqueux acide : son pH peut être situé vers 4 ou 5. Il peut
contenir ~g/ de protéines, évaluées par la méthode de L~wry.
Après precipitation par chauffage, à pEi acide,sa teneur en
protéines devient plus faible.
,~ .,: , '
-15-
. : . . - . . . . ..

~05'~3~7
L'inven-tion porte notamment sur le fai-t que, si le
lactosérum est préalablement alcalinisé vers pH 8, puis chauf-
fé à l'autocl~ve vers 110C, le produit obtenu est différent.
En effet, ce degré d'hydrolyse permet de recueillir, outre un
précipité, un liquide orangé pâle dont le pH est descendu pen-
dant le chauffage, par exemple, légèrement en dessous de pH 7.
Après les délais de refroidissement et d'extraction, comme il
a été dit précédemment, la centrifuga~on permet de séparer
unculot et un liquide orangé pâle, opale~cent, d'une remarquable,
stabilité, ne précipitant plus à nouveau par chauffage, ne
déposant pas à la longue. Or, ce liquide conserve un taux rela-
tivement élevé en substances protéiques, par exemple 5,5 g/
par la méthode de Lowry, c'es-à-dire un taux de concentration
en substance protéiques assez proche de celui du lactosérum
acide f:iltr~ et non chauffé. L'électrophorèse détecte dans le
liquide, obtenu après chauffage, au moins deux types de
protéines.
Ce principe de préparation par hydrolyse alcaline ména-
gée, avec chauffage convenable, est appliqué de même à d'autres
liquides des organismes : hémosérum humain et animal, liquide
amniotique, liquide d'ascite réactionnelle ou, encore, à des
cultures de microorganisme, bactéries, champignons, notamment
levures etc.. Dans ces cas, les extraits peu~ent être soumis à
une concentration plus ou moins forte en rapport avec les buts
proposés, et supportent une restérilisation finale à l'autoclave
après conditionnement. `
EXEMPLE 6
; Lac-tosérum concentré sec :
Du lait de vache est additionné de présure, à la manière
connue, et la caséine, précipitée à la suite de cette addition,
est séparée par filtration ou centrifugation. Au petit lait
obtenu, on ajoute un peu de soude concentrée, de façon à ajuster
'` ' ,
-16-

1~5'~3~7
son pM à 8 , le liquide est alors chauffé ~ 80C, pendant 5
minutes. Un précipité blanc de protéines thermosensibles déna-
turees se forme aussitot , on le sépare en vue d'une utili-
sation éventuelle , ce résidu représente environ 1 % du poids
de liquide traité. Cette séparation fournit un extrait de lac-
tosérum, jaune pale, légèrement verdâtre, opalescent, d'un pH
d'environ 7,6, renferman-t par litre 5,5 g de pro-téines thermo-
résistantes. Soumis à la concentration à 60C, ce liquide
donne un produit pâteux, blanc-crème, ou petit lait concentré.
Dans une autre préparation, le produit pâteux est desséché
jusqu'à l'~ta-t solide, et pulvérisé par broyage ou encore rendu
pulvérulent par nébulisation. Un effe-t pro-tecteur est obtenu
par l'adjonction de faible quantités de produits, -tels que des
m~langes de polymères carbox~liques à 0,5 % dans l'eau. La
poudre ainsi obtenue, renferme en poids 10 % de substance pro-
téiques thermor~sistantes, environ 75 % de glucides totaux
(hexoses principalement représentés par le lactose, accompagné
d'une faible proportion d'autres sucres, en particulier glucose
et galactose), environ 5 à 7 % de lipides totaux et 6 % de sels
minéraux. Tant le lactosérum pâteux que la poudre correspon-
dante se conservent bien et se remettent aisément en solution
dans l'eau.
F,XEMPLE 7
Concentrés de lac-tosérum géligiés et enrichis en matières nutri-
tives :
Les procédés de préparation des extraits de lactosérum
A conduisent àles préparations concentrées, gélifiées, diversement
'~ enrichies, destinées à l'alimentation.
Dans ce cas, le lactosérum est chauffé vers 80C pendant
une dizaine de minutes, ce qui peut être suffisant, la concen-
tration pouvant être alors de 4 à 5 fois.
A ce concentré, on ajoute une substance provoquant la
g~lification, gélose, alginates ou autres, par exemple une
. , ,
` -1?-

~a~5;~3~)'7
carraghénane comme le "Satiagel", la quantité pouvant être
de 0,6 à 0,8 g %. La préparation est utilisée telle, ou recoit
selon le but recherché, des additifs comme sucre, chocolat,
vanille, jus ou pulpes de fruits ou au-tres arômes, ou toute
autre préparation alimentaire.
Les produits après condi-tionnement sont alors stérili-
sés à l'autoclave à 110C pendant 30 minutes. Alors que les
préparations non autoclavées restent liquides, aux doses du
gélifiant indiquées, elles deviennent après autoclave et refroi-
dissement, des gels homogènes, blonds ou diversement colorés
selo.n les additifs qu'ils ont recus, stériles, stables, de goût
agréable et de valeur nutritive certaine. Inversement, si les
protéines thermolabiles n'ont pas été éliminées au préalable,
les produi-ts sont grumeleux et non satisEaisant~
De tels concentrés de lactosérum on-t un pH de 7 environ,
ils contiennent par litre, pour une concentration de 4 à 5 fois,
: 20 g ou plus de protéines thermorésistantes, 5 g environ de
~; lipides totaux et 20 à 22 % de cendres totales. Le taux de sels
minéraux peut être abaissé si besoin est, par l'effet de rési-
nes échangeuses d'ions, par exemple par simple mélange et agi-
tation, ou par tou-t autre procédé. Le poids de la matière
sèche totale du concentré atteint près de 300 g par litre.
~'~
., .
.
-18-
.
.. . . .
. . .

Dessin représentatif

Désolé, le dessin représentatif concernant le document de brevet no 1052307 est introuvable.

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Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
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Accordé par délivrance 1979-04-10

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Description du
Document 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Abrégé 1994-05-13 1 44
Page couverture 1994-05-13 1 23
Revendications 1994-05-13 2 80
Dessins 1994-05-13 1 11
Description 1994-05-13 18 813