Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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L ' invention concerne les systèmes pour transférer et
échanger des données entre au moins deux populations de person-
nes.
Il est connu de tels systèmes. En particulier, le bre-
vet US n~ 3,702,464 décrit un système composé
- d'une part, d'au moins un objet portatif comportant
une mémoire,
- d'autre part, d'une pLuralité d'unités périphériques
géographiquement dispersées reliées à un calculateur central com-
portant une mémoire d'enregistrement centrale.
Les unités périphériques comportent des moyens de com-
mande permettant de commander le transfert des données entre la
mémoire centrale du calculateur et la mémoire de l'objet portatif
lorsque ce dernier est accouplé à l'unité périphérique considérée.
Un tel système, quel que soit le degré d'organisation
des objets portatifs, des unités périphériques et du calculateur
central, présente un inconvénient majeur. En effet, il nécessite
un r~seau d'interconnexions complexes entre l'ordinateur central
et les unités périphériques. Il en résulte:
- d'une part, des coûts d'installations ~levés,
- d'autre part. une fiabilité compromise du ~ait des
pertubations susceptibles d'affecter le xéseau d'interconnexions
(aus~i ~labor~es que ~oient ces interconnexions).
L'invention a pour hut d'~viter les inconv~nients des
sy~t~me~ connu~ tout en permet~ant de regrouper. de manière eco-
nomique et ~iable, les donrlées de provenances ~eographiques dif-
~renteq vers un organi4me central.
Pour remédier aux inconvénients des systèmes connus,
l'inventeur a eu l'id~e, à contre-courant des tendances centrali-
4atrice~ dominantes à son époque, de réaliser une pluralité de
d~4positifs independants, autonomes, comportant de~ moyens (moy-
en~ d'inscription, etc...) permettant de transférer sur ~lace
- 1 _ :
~06~582
les données entre la mémoire de l'objet portatif et le dispositif
considéré.
Ainsi, selon la caractéristique principale de la pr~-
sente invention, le système pour échanger et transférer des don-
nées entre au moins deux populations de personnes (les personnes
de chacune de ces deux populations étant géographiquement dis-
persées) comprend:
- une pluralité de dispositifs spécifiques d'enregis-
trement, indépendants, répartis en des lieux géographiquement ~ -
définis,
- une pluralité d'objets portatifs, électroniques, ré-
partis entre les personnes de l'une des populations qui les
transportent sur elles.
Ces objets portatifs comportent chacun:
- une mémoire; de préférence cette mémoire est incorpo-
rée de manière inaccessible à l'intérieur de l'objet portatif,
de préférence également cette mémoire est morte, non alimentee.
du type à semi-conducteur,
- des moyens d'accouplement permettant d'accoupler à
volonté, temporairement, l'un desdits objets portatifs avec l'un
desdits dispositifs specifiques d'enregistrement ou avec l'un des-
dits dispositi~s d'~criture,
- de~ circuits de commande de la memoire in~erconnectés
entre le9 moyen~ d'accouplement et la m~moire
la m~moixe et le~ mo~ens de commande etant réalisés sous forme de
micro~tructureslo~iques.
Ces objets portatifs sont destin~s à mémoriser, sous u-
ne ~orme ai~ment transportable, les donn~es à transférer.
Chaque dispositif d'enregistrement comporte:
- un moyen de lecture du contenu de la mémoire de l'ob-
jet portatif lorsque ce dernier est accouplé avec le dispositif
sp~cifique d'enregistrement,
.
10~58Z
- un moyen d'enregistrement du contenu de la mémoire de
l'objet portatif interconnecté avec ledit moyen de lecture.
Grâce à cet ensemble de moyens, chaque personne peut
recevoir, sous forme d'enregistrement, le contenu des mémoires
de chacun des objets portatifs sans qu'il soit nécessaire de pas-
ser par l'intermédiaire d'un calculateur central.
En outre, pour que chaque personne de l'une des popula-
tions puisse recevoir des données des personnes de l'autre popu-
lation et réciproquement, le système comprend, en outre, selon
une caractéristique complémentaire de l'invention, une pluralité
de dispositifs d'écriture indépendants, répartis en des lieux
géographiquement definis; de plus, la mémoire de l'objet portatif
possède des sections d'enregistrement programmables, chaque dis-
positif d'écriture comporte un moyen d'inscription permettant
d'inscrire des données dans la mémoire programmable de l'objet
portatif lorsque ce dernier est accouplé au dispositif d'écriture.
Grâce à cet ensemble de moyens supplémentaires, il est possible
d'inscrire des données dans la mémoire de chacun des objets por-
tatifs.
De préférence, les moyens d'inscription, de lecture et
d'enregistrement sont interconnect~s et contenus dans un même
dispo~itif de transfert. C'est en particulier le cas dans les
applications qui seront ci-apr~s envisa~es mais ce~te dispo~i-
tlon particuli~re n'est pas indispensable.
Un tel syst~me peut atre utili~é ~ diverse~ ~ins, on
peut envisager de l'~mployer pour tenir un carnet de santé:
- le patient dispose d'un carnet de santé ~sous la for- '~
me d'un objet portatif ~lectronique) contenant en mémoire les
diver~es information~ médicales le concernant,
- le m~decin qu'il va consulter - qui n ' est pas n~ces-
sairement son medecin habituel - dispose d'un dispositif (spéci-
fi~ue) lui permettant de lire le contenu de la mémoire du carnet
58Z
de santé et d'enregistrer dans une autre mémoire à sa disposi-
tion les informations dont il a besoin pour ~tablir son diagnos-
tic puis dlinscrire dans la mémoire du carnet de santé les der-
nièreq informations médicales concernant le patient.
Selon une autre caractéristique principale de la pré-
sente invention, le moyen d'enregistrement est composé:
- d'une part, d'un moyen d'inscription situé à l'inté-
rieur du dispositif spécifique d'enregistrement,
- d'autre part,d'au moins un objet portatif comportant
. une mémoire ayant des sections d'enregistrement
programmables, notamment de manière irréversible, de préférence,
cette mémoire est une mémoire morte, non alimentée,du type à
semi-conducteur: de préférence également elle est incorporée de
manière inaccessible à l'intérieur dudit objet portatif,
. des moyens d'accouplement accessibles de l'extéri-
eur connectés à la mémoire permettant d'accoupler à volonté tem-
porairement ledit objet portatif avec le moyen d'inscription du-
dit moyen d'enregistrement,
. de3 circuits de commande de la m~moire interconnec-
~0 t~s aux moyens d'accouplement et à la mémoire,la m~moire et les moyens de commande etant réalisé~
SOU9 forme de micro-structure~ logique~.
Gr~ce a cette ~tructure particuli~re du moyen d'enre-
gl~trement, il est po sible de m~moriser, de transférer p~riodi-
quement, commod~ment et de mani~re ~iable vers un calculateur
central par exemple, le9 donn~e~ ~ regrouper il suf~it de trans-
mottr~, par porteur, par courrier, par pneumatique etc... l'objet
portatif au lieu où se trouve le calculateur central, ce dernier ;
ost. adapte de manière à lire le contenu de la mémoire de l'objet
portati~.
On souligne que cette solution originale consistant à
utiliser deux objets portatifs et un di~positif de transfert au
- 4 -
106058~
lieu d'un système d'interconnexions est en fait plus économique
et plus fiable que ce système d'interconnexions et qu'elle con~
vient parfaitement pour transférer un petit nombre de données
réparties sur un laps de temps relativement important.
un tel système peut être utilisé pour tenir un compte
en banque. Pour les besoins de cette application bancaire parti-
culière, le sytème est en outre conçu pour transférer les don-
nées de manière confidentielle, à cette fin et selon une carac-
téristique complémentaire de l'invention:
- chacun desdits objets portatifs électroniques compor-
te une autre mémoire programmable contenant les données d'iden-
tification programmées une fois pour toutes,
- chacun desdits dispositifs de transfert (d'enregis-
trement et/ou d'écriture) comporte un comparateur d'identifica-
tion conçu pour:
. comparer les données d'identification contenues
dans ladite autre mémoire à une donnée introduite dans le dispo-
sitif de transfert par le porteur de l'objet portatif,
. autoriser la mise en oeuvre des moyens du disposi-
tif de transfert lorsqu'il y a concordance entre les données com-
parées.
Rappelons hxièvement quelles sont les op~rations à ef--
~ectuer pour la tenue d'un compte en banque et de quelle manière
1Q syst~me qui vient d'être décrit peut atxe utilis~ pour ten~r
un ccmpte ~n banque:
1~ - l'acheteur titulaire d'une carte de paiement (l'ob-
~et portatif) lns~re cette dernière dans le dispositif de trans-
f~rt (~galement appelé par ailleurs dispositif spécifique) situé .:
au point de vente (plus g~néralement l'endroit où l'acheteur doit
r~gler ses achats) ~ -
2~ - le dispositif de transfert contrôle l'identité du .
payeur en comparant les donn~es d'identification contenuss dans
., ., ... . ~ , _
- . : . , ,
106058Z
la carte de paiement avec le code confidentiel introduit directe-
ment dans le dispositif par le payeur.
3~ - le dispositif de transfert détermine le solde
créditeur à partir des informations contenues dans la carte et
le compare au montant de l'achat introduit directement dans le
dispositif de transfert par la caissière.
4~ - le dispositif de transfert inscrit dans la carte
de paiement du payeur le nouveau solde disponible (inférieur au
solde antérieur).
5~ - le dispositif de transfert inscrit dans une mémoi-
re à la disposition du commerçant (mémoire réalisée sous la for-
me d'une carte commerçant portative) les coordonnées bancaires du
payeur et le montant de l'achat. :
6~ - le commerçant communi~ue ensuite à son banquier sa ~
carte commerçant contenant les coordonnées bancaires de ses cli- -''
ents et le montant de leurs achats afin que celui-ci se fasse
verser par les ban~uiers des différents payeurs le montant des
achats et crédite le compte du commerçant de ses montants.
On va maintenant décrire à titre d'exemples non limita-
tifs quelques variantes de r~alisation du systeme selon l'inven-
tion en se réf~rant aux figures qui repr~sentent:
Figure 1, le sch~ma de fonctionnement gén~ral d'un dis-
posltif de tranJ~ert utilis~ pour distribuer de~ billets de ban-
~ue comportant des moyen~ de lecture, d'inscription, d'enre~is-
trem~nt, do traitement et un comparateur d'identi~ication~
Figure 2. le ~ch~ma qxpli~uant le fonctionnement d'une
variante de r~alisation d'une m~moire à circuit intégré.
Figure 3, le qch~ma simpli~ié d'un additionneur-sous-
tracteur s~quen~iel.
Figure ~, un schéma rappelant sous forme synoptique le
principe du ~ystème de transfert de données décrit en se référant
~ la ~igure 1.
~6l)582
Figure 5, sous forme de bloc diagramme, une variante
simplifiée d'un système de transfert de données.
Figure 6, sous forme de bloc diagramme, une autre va-
riante simplifiée d'un système de transfert de données.
Figure 7, sous forme de bloc diagramme, une autre va-
riante de réalisation d'un système de transfert de données en
montrant la structure particulière du moyen d'enregistrement.
Figure 8, une variante de réalisation du système de
transfert et d'échange de données selon l'invention, appliqué à
une transaction bancaire entre deux personnes.
Les descriptions qui vont suivre appellent les commen-
taires généraux suivants.
Toutes les variantes de réalisation décrites sont plus
particulièrement destinées aux applications bancaires et compta-
bles, de ce fait, et afin d'en faciliter la lecture, on a large-
ment employé pour exposer leur mode de fonctionnement une termi- ~'
nologie propre aux banques et à la tenue d'un compte en banque.
Les disposltifs décrits peuvent avoir cependant de toUtQS autres
applications et peuvent ~tre utilisés dans toute application où
il ect néceqsaire de transf~rer des données entre des personnes
g~ographiquement dispers~es et où il est n~cessaire de regrouper
tout ou partie de ces donn~es vers un mame organisme central.
~ e~ circuits ~lectroniques des objets portatifs ~mémoi-
r~, etc...) sont, du fait de leux application bancaire. incor-
pore~ de mani~re inacce~sihle dan~ les obje~ portatifs (afin
que l~on ne pui~se pas le9 fraudqr facilement): ce~ derniers se
pr~sentent notamment ~ous la forme d'une carte plane rectangulai-
r~ I~ sont incorpor~s de mani~re inaccessible dans ces cartes,
c'~st-à-dire qu'il n'est pas possible d'accéder aux circuits é-
lectroniques san~ les détruire- on peut parvenir à ce résultat en
paxticulier en les réalisant sous forme de micro-structures élec-
troniques (circuits integres dont les composants sont à peine i-
~0~05~Z
dentifiables au microscope) et en les noyant dans une résineplastique opaque. D'autres solutions mécaniques sont, bien en-
tendu, envisageables. Les moyens d'accouplement sont les seuls
éléments permettant d'accéder électriquement ou optiquement aux
composants électroniques contenus dans la carte.
Notons cependant que ces précautions techniques supplé-
mentaires, indispensables dans le cas des applications bancaires
pour empêcher les tentatives de fraudes, peuvent être superféta-
toires dans d'autres applications où les risque de fraudes sont
10 inexistants.
Enfin, on notera que les mémoires mortes monolithiques
à semi-conducteurs employées dans ces variantes de réalisation
et incorporées dans les cartes peuvent être de natures différen-
tes: notamment du type programmable ou reprogrammable. De tel-
les mémoires n'ont besoin d'aucune énergie pour la mémorisation
des informations. Par contre, l'écriture des informations exige
généralement une quantité importante d'énergie (plusieurs watts
instantanés)~ de ce fait les constructeurs garantissent une du-
rée de mémorisation infinie (dans le cas des mémoires programma-
bles) ou extrêmement longue: de l'ordre de plusieurs dizaines
d'ann~es (dans le cas des mémoires reprogrammables). On peut ci- '
ter comme référence de ce type de mémoire3:
- H~RRIS 7620, MONOLITHIC MEMORIES 6340, TEX~S INSTRU-
M~NTS 74 S 387, INrrERSIL 5604, ces m~moirRs non e~a~cables (des-
tructibl~s) sont du type ~ ~usible ou à claquage de jonctions.
- INTEL 170~ et NATIONAL SEMI CONDUCTEUR 5203, ces der-
ni~res m~moires sont e~façables par une exposition à une source
do rayons ultraviolets ou de rayons X.
~ es capacit~s de 4096 bits sont fabri~uées couramment
par cextains constructeurs,notamment dans le domaine des mémoires
MOS ~effaçables), Les procédés modernes d'interconnexions des
pastilles des circuits intégrés permettent ainsi de réaliser à
~OtO582
peu de frais un bloc de mémoire de 16 kbits ou 32 kbits (4 ou 8
pastilles) sur une su~erficie de quelques dizaines de mm2, de
sorte qu'un tel bloc mémoire peut être inclus dans une carte pou-
vant avoir les dimensions suivantes 2 x 60 x 80 mm.
Ces mémoires mortes monolithiques à semi-conducteurs
présentent par rapport aux autres mémoires telles que: "casset-
tes" magnétiques, disques souples, etc... des avantages appréci-
ables. En effet, elles sont plus fiables, leurs dimensions sont
plus petites, elles ne nécessitent pas de mouvement mécanique;
elles sont insensibles aux champs magnétiques, elles sont diffi-
ciles à contrefaire et à violer (le fraudeur doit mettre en oeu-
vre des moyens électroniques complexes pour modifier l'état d'u-
ne mémoire morte du type à semi-conducteur).
De ce fait, ces mémoires mortes du type à semi-conduc-
teur sont particulièrement bien adaptées pour être employées, de
pr~férence à d'autres, dans les systèmes de mémorisation et de
transfert de données selon l'invention~ en particulier, dans les
applications de ces systèmes concernant les banques et la tenue
d'un compte en banque.
On va maintenant décrire un dispositif de transfert (un
dispositif sp~cifique) plus particuli~rement utilis~ pour distri-
buer des billets de banque en se ref~rant aux figures 1, 2, 3.
Le sy~t~me comprend deux partie~ distinctes qui, en
~ervice, sont reliees par une interface symbolis~e par une ligne
en tr~it mixte, ~ savoir:
- à gauche un objet portati~, non alimente, avantageu-
~ement une bague, une carte, un pendentif, un stylo, incorporant
un certain nombre de circuits electroniques (par exemple réali-
8~ suivant la technique des circuits intégrés): lesdits circuits
30 ~lectroniques contenant des mémoires à circuit intégré, avanta- ;~
geusement des memoires mortes programmables tProgrammable read
only memory). ~-
_ 9 _ :
106058~
- à droite un dispositif spécifique, avantageusement un
distributeur de billets de banque, ou une caisse enregistreuse
dans le cadre d'une utilisation directe sur un point de vente,
dans ce dernier cas, l'opération de débit écrite ci-après ne s'ac-
compagne pas d'une fourniture de billets de banque mais de l'ins-
cription dans la caisse enregistreuse du commerçant d'une infor-
mation permettant ultérieurement à ce dernier d'obtenir de la :
part de la banque du porteur de la bague une contrepartie en mon-
naie fiduciaire ou scripturale.
Pour plus de clarté, nous retiendrons dans le cadre de
cette description l'hypothèse d'une distribution de billets de
banque, d'ailleurs strictement équivalente sur le plan électro-
nique, à l'hypothèse d'une caisse enregistreuse.
Les circuits de la bague comprenant une mémoire d'iden- ::~
tification (40), une mémoire de débit (50) et une mémoire de cré- .:
dit (51). Le système permet au cours d'une même utilisation les
opérations suivantes:
- identification du porteur de la bague, opération qui
autorise ou re~use la suite du processus,
- lecture éventuelle d'un document aEfecté à une "auto-
risation de crédit" et recopie de la somme à créditer de ce do-
cument dans la m~moire de credit de la bague:
- d~bit en ar~ent liquide d'une somme demand~e ~i, et
seulement si, l'~tat du compte du porteur de la bague le permet
et compte tenu dU montant de cette somme:
- enregistrement de l'enQemble de ce processus, aux
~ins de comptabilisation et/ou d'~ventuel contrale ultérieur,
9ur un support tel que m~moire ~ semi-conducteur, bande ou disque
magneti~ue. cassette, etc............................................... .:~
Les opérations à 'effectuer par le porteur de la bague
sont les suivantes: :
- introduction éventuelle d'une autorisation de crédit ~.
- 10 -
106()58~
dans le lecteur (1141,
- composition du numéro confidentiel d'ldentification
sur le clavier (31),
- composition éventuelle de la somme à débiter sur le
clavier (~3), ces trois premières opérations pouvant être effec-
tuées selon un ordre chronologique indifférent,
- ensuite, introduction d'une partie saillante de la
bague dans un logement correspondant prévu sur le boîtier du dis-
tributeur.
Au moment où le porteur de la bague e~fectue la derniè- :
re opération qui lui incombe, à savoir l'introduction de la bague
dans le distributeur, toutes les opérations énumérées ci-dessus
sont effectuées très rapidement. Presque instantanément, le dis-
positif aura fini d'opérer, permettant l'un des résultats sui- .
vants possibles selon le choix du porteur de la bague et l'état
de son compte:
- simple vérification de l'état du compte par af~ichage
numexique du solde sur l'organe d'affichage 69:
- vérification de l'état du compte après introduction
d'une somme à créditer par introduction d'une autorisation de
cr~dit, laquelle est abqorbée, effacée ou detruite de mani~re non
repr~ent~e, apr~ inscription de la somme à crediter dans la mé-
moire de cr~dit de la bague:
- v~ri~ication de l'etat du compte apx~ introduction
de cr~dit et op~ration de debi~ ~n argent liquide pax le di~tri- :
buteu~ at du nouveau comp~e apr~s ce~ deux opérations etant
oblig~toirement po~iti~ ou nul,
- v~ri~ication de l'état du compte après opération de
d~bit en argent liquide par le di~tributeur: comme dans le cas
pr~c~dent, le d~bit n'a lieu ~ue s'il correspond à un état posi~
ti~ QU nul du nouveau solde.
Aux fins de comptabilisation et/ou de contrôle ultérieur
~ ,.,, . ~ . .
- 11 - ~ .
106058Z
éventuel, l'ensemble du processus déclenché par l'introduction
d'une bague dans le distributeur est mérnorisé à l'intérieur du
distributeur, sur un support tel que bande ou dispositif magnéti-
que, mémoire à semi conducteurs, etc... A cet effet, les conduc-
teurs 90, 91 et 92 acheminent vers le dispositif d'enregistrement
95 noté ENR les informations échangées par les bagues et le dis-
tributeur pendant cha~ue mise en fonctionnement du distributeur.
De même, en vue de fournir au porteur de la bague une
trace écrite de l'opération effectuée, un dispositif d'impression
96 noté IMP est connecté en parallèle sur le dispositif d'enre-
gistrement 95.
Le procédé, appliqué à un distributeur de billets de
banque, peut etre aussi bien appliqué directement sur un point de
vente, ce qui permet au porteur de la bague de faire des achats,
le montant de la somme due étant réglé ni en argent liquide ni
par chaque, mais simplement par le fait que la bague de l'ache-
teur est débitée du montant de ladite somme; notons ici l'utilité
des organes d'impression et d'enregistrement 96 et 95 qui simpli-
fient notablement la comptabilité du vendeur et lui permettent de
r~gulariqer sa situation avec la banque sans avoir ~ manipuler
d'importantes sommes en argent liquide, il est à remarquer, dans
ce dernier ca~, que le circuit habituel de l'argent liquide entre
banque, titulaire d'un compte, vendeur et banque est ainsi élimin~
par 1~ jeu de9 bons de cr~dit et des bons imprimés par l'organe
96 avec, dans les deux cas, identi~ication du titulaire du compte.
On va maintenant décrire les di~érenteq séquences sui-
vante~ de ~onctionnement du dispoqitif:
- alimentation de la bague,
- mise en route du pilotage général des différents or-
ganes du dispositif par déclenchement du multiplexeur (38);
- fonctionnement de l'une des trois mémoires (par exem-
ple lecture du numéro con~identiel d'identification, figure 2):
- 12 -
10~58Z
- fonctionnement de l'un des deux additionneurs sous-
tracteurs séquentiels (notés A-S/S), (par exemple fonctionne-
ment de l'additionneur (32), figure 3),
- lecture des crédits antérieurs,
- écriture du nouveau crédit,
- lecture des débits antérieurs,
- écriture du nouveau débit.
Le dispositif distributeur de billets comprend un os-
cillateur de puissance (150) qui alimente un enroulement (151).
Lorsque la bague est adaptée au distributeur, l'enroulement pri-
maire (151) est couplé à un enroulement secondaire (105) qui
fait partie des circuits de la bague: cet enroulement fournit a-
lors, à travers un montage redresseur comportant une diode (106~
et un filtre electronique non capaciti~ (107), une tension conti-
nue destinée aux différents circuits d'alimentation de la bague.
Eventuellement, ce couplage électromagnétique est re~placé par un
couplage optique, les organes (150) et (151) étant remplacés par
une source lumineuse et l'enroulement (105) par une pile photo-
voltai'que. Le couplage de la bague et du distributeur s'ef~ectue
simplement en introduisant une partie saillante que comporte la
bague dans un logemen~ correspondant pr~vu sur le boitier du dis-
tributeur. C~tte introduction a pour e~fet de ~ermer par pouss~e
m~canique un contact ~27) qui ~ait partie d'~n di~positi~ non re-
pr~ent~ d'alimentation g~nerale d~s circuits du di~tributeur de
billets. Simultan~ment, la minuterie (28) ost declenchee, ce qui
applique un niv~au 1 ~ une premi~re entr~e de la porte OU (41),
ce nlveau 1 ~t maintenu pendan~ un temp~ suffi~ant pour que l'i-
donti~ication du porteur.de la bague puisse s'effectuer normale-
ment; il est ~ noter que la deuxi~me entrée de la porte OU (41)
qui correspond à la sortie de la bascule (42) eqt alors mise à 0
par ba~culement dQ la bascule (42) provoqué par l'apparition d'un
niveau 1 sur son entr~e clear à travers la porte OU (86). Si cet
: . '.
- 13 - ~
. .
106058Z
essai d'identification réussit (nous verrons ci-après dans quel-
les conditions et ce que cela entraine) la liaison d'alimenta-
tion est maintenue jusqu'à la fin du fonctionnement du distribu-
teur grâce à la présence d'un niveau l sur une deuxième entrée
de la porte OU (41).
L'a~sence de ce signal, qui signifie que l'usager a u-
tilisé un faux numéro d'identification, supprime par contre la
liaison d'alimentation par présence d' UIl niveau zéro sur les
deux entrées de la porte OU (41), le niveau l sur la première
entrée étant retombé à zéro et le niveau l sur la deuxième entrée
n'ayant pas été établi, si bien que le distributeur ne peut être
utilisé. La réalisation matérielle du dispositif (28) est à la
portée de l'homme du métier.
Il est à noter que l'ensemble du dispositif décrit ici
est câblé en logique positive.
- Mise en route du pilotage général.
Lorsqu'un niveau logique l apparait à l'une des deux
entrées de la porte OU (41), il est transmis à travers cette por-
te El' ~34) et, en parallèle, au monostable ascendant (35), le
monostable ascendant (35), dont l'état stable est indiqué en re-
gard de chacune de se9 deux sorties par l et 0, envoie une impul-
slon de valeur complémentaire (1 sur la sortie notée 0 et 0 sur
la sortie not~e l) lors de l'apparition d'un ~ront montant en en-
tr~e~ pendant la duree de l'impulsion emise par le monostable ~35),
1A ~oxtic not~e l transmet un niveau lo~ique ~ero sur une deuxiè-
me ~ntr~e de la porte ET t3~) qui re~te ain~i bloqu~e~ la deuxiè-
me ~ortie du monostable ascendant (35) envoie une impulsion posi-
tive ~ur l'entr~e remise à z~ro du compteur ~36) qui est le pilo-
te du d~multiplexeur t38). A la fin de l'impulsion émise par le
monostable ascendant ~35), l'état ~table l apparait sur la sortie
not~e l de ce dernier, ce qui a pour effet d'ouvrir la porte ET
~3~). Celle-ci laisse alors passer une première impulsion fournie
- 14 -
,
~060S8Z
par l'oscillateur-horloge (33), cette impulsion, transmise au
compteur (36), fait passer le démultiplexeur (38) sur sa première
position, la position de sortie notée 0 correspondant au conduc~
teur T noté (160)~ elle est transmise simultanément à l'entrée du
monostable descendant (37), lequel fonctionne comme le monosta-
ble ascendant (35), à la différence près qu'il envoie une impul-
sion en sortie seulement sur front descendant en entrée, cette
impulsion, positive sur la sortie notée 0 de l'organe 37, est
transmise à travers le démultiplexeur (38) sur sa sortie notée 0,
après cette impulsion, cette partie du dispositif reste inerte
jusqu'à apparition de l'impulsion suivante émise par l'oscilla-
teur (33) et le cycle se répète, identique au précédent, le comp-
teur (36) faisant passer le démultiplexeur (38) de la sortie no-
tee 0 à la sortie notée 1, ladite impulsion suivante émise par
l'oscillateur-horloge (33) étant transmise avec retard et après
remise en forme par le monostable descendant (37), à la sortie
notée 1 (remise à zéro générale RG notée (161) du démultiplexeur
(38)), le cycle de fonctionnement est ainsi décrit successive-
ment pour les dix ~tats de sortie du multiplexeur (38), les huit
derniers transmettant d'ailleurs tous en séquence une impulsion
positive au mame conducteur d'horloge générale (162) à travers
la porte OU (39), il est à noter ~ue l'~tat de ~ortie noté (~) du
multiplexeur (38) est imm~diatement suivi, dans le fonctionne-
mont r~current pr~cedemment d~crit, par l'etat de sortie noté 0
c'est par cette partie du dispositif ~ue 9 1 ef~ectue le pilotage
du ~yst~me pendant toute la dur~e de ~onctionnement, comme nous le
verrons ci-apr~s,
En dehors de l'alimentation des circuits dela bague,
la transmission d'information~ entre bague et distributeur s'ef- ~ :
~ectue dans un sens comme dans l'autre par couplage optique entre
diode emettrice de lumière et photodiode.
- Lecture du numéro confidentiel d'identification:
. . ~ . . . .
lO~OS~Z
Lors de l'apparition d'une impulsion positive à la sor-
tie 0 du monostable ascendant (35), un niveau logique 1 est
transmis à travers la porte ou (60) et le couplage optique (45)
à l'entrée remise à zéro mémoire, ce qui cale sur la première
page les mémoires de crédit (50) et de débit (51), pour initia-
lisation du processus de lecture ultérieure (par page, on entend
un ensemble de plusieurs points mémoires parallèles, chacun d'en-
tre eux correspondant à un état non passant ou passant selon
qu'il a été écrit ou non et cela d'une manière irréversible). Ce
niveau place de meme en position de comptage 0 les additionneurs
soustracteurs séquentiels (32) et (49) et remet au zéro le comp-
teur (47), quant à la mémoire (40), elle est calée en permanence
sur la première page par un niveau 1 constant sur son entrée re-
mise à zéro mémoire (niveau symbolisé par un signe plus sur la fi--
gure 1), car elle ne contient qu'une seule page écrite en princi-
pe et préalablement pour la durée de la vie de la bague, laquel-
le contient le numéro confidentiel d'identification de son por-
teur, écrit au moment de la création du compte. Il est à noter
que le code confidentiel est con~u, de façon non représent~e, de
~açon telle qu'il représente aussi bien le porteur de la bague
que sa banque.
La m~moire ~40) de la bague (figure 2) est en perma-
nence en po~ition de lecture par la présence d'un niveau z~ro
sur son entree ~criture-lecture, ce qui implique aus~i la ferme-
ture des contact~ solide~ (3) et l'inhibition des latches (2),
le compteur à hUit bltS ( 1 ) 5Uivi des latches ~2) sert à l'adres-
~a~e de la m~moire (une seule adresse ici, qui est celle de la
pr~mi~re page), pour les m~moires de crédit et de debit, le pas-
~a~e d'une page à une autre se ~ait au début de chaque cycle
3~ d'horloge par une impulsion à l'entrée RG (161), impulsion re-
tard~e par le monostable descendant ~88) qui fait avancer d'un
cran le compteur d'adre~sage ~ la première impulsion qui ap-
parait ~ur le conducteur ~16) remet à z~ro le compteur quatre
106058'~
bits (6) commandant le multiplexeur de sortie (4) et fait avancer
d'un pas le compteur (1) après avoir été retardée par le monob-
stable descendant (88). A mesure de leur arrivée, les impulsions
d'horloge détectent dans la page sélectionnee du module mémoire
la valeur des différents bits présents sur la sortie considérée
depuis le bit de poids le plus élevé jusqu'au bit de poids le
plus faible lesquels sont transmis en série à travers le coupla-
ge (104) à l'additionneur-soustracteur (31), qui affiche par
comptage sous forme binaire et en parallèle, un nombre x, lequel
est envoyé à l'entrée d'un comparateur (30), sur les autres en-
trées de ce comparateur (30) est déjà affiché sous la même forme
un nombre y, lequel a été transcodé de manière non représentée à
partir du numéro d'identification composé préalablement sur le : '
clavier décimal (31) par le porteur de la bague, en cas d'égalité
de x et de y, le comparateur (30) envoie à travers la porte ET
(85) un niveau 1 à l'entrée "preset" de la bascule (42) qui bas-
cule, appliquant par sa sortie un niveau logique 1 en entrée de
la porte OU (41), ce qui assure le maintien de l'horloge 33 a-
pxès l'arrêt de la minuterie (28). La présence de la porte ET
(85) oblige le porteur de la bague à composer son code confiden-
tiel dans un d~lai impos~. correspondant au temps de maintien de
la minuterie (28).
- Forlctionnement de l'additionneur soustracteur sequen-
tiel d'identi~ication ~32) (figure 3):
Dan~ ce cas particulier, l'or~ane (~2) ~onctionne uni-
quem~nt en additionneur, 11 est maintenu dan~ la position de
comptage positi~ par la pr~sence d'un niveau 1 en permanence sur
son entr~e comptage-d~comptage not~e C/D, symbolisé par un signe ~:
plus ~ur la ~igure 1~ Il comprend essentiellement un compteur-
.. . .
d~compteur 16 bits ~ dont seulement les huit bits les moins
significati~s sont utilisés ici) sur le~uel sont dirigées, en
pr~sence d'un bit d'information positif à l'entrée de la porte ET
~10) provenant de la mémoire ~40), les impulsions provenant de
- 17 -
106058Z
l'oscillateur (15) à travers la porte ET (14). La remise à zéro
générale provenant du conducteur (161~ ferme la porte ET (14) à
travers la porte OU (16) et la bascule (13) et remet à zéro le
compteur quatre bits (12), lequel place le multiplexeur (9) sur
son état d'entrée inerte noté 0, la première impulsion d'horloge
fait avancer d'un cran le multiplexeur (9), le faisant passer sur
son état d'entrée 1, par action sur le compteur (12), et fait bas-
culer l'organe (13), ce qui supprime l'inhibition à l'entrée de
la porte ET (14) laquelle laisse passer les impulsions de l'oscil-
lateur (15) qui est trois cents fois plus rapide que l'oscilla-
teur (33): avant la deuxième impulsion d'horloge, 128 impulsions
de l'oscillateur (lS) sont, le cas échéant, introduites à travers
la porte ET (10) dans le compteur-décompteur 16 bits (11), à la
fin de la 128ème impulsion, le diviseur de fréquence (20) envoie
un niveau logique 1 sur l'état d'entrée noté 1 du multiplexeur
(9), qui inhibe la porte ET (14) par basculement de la bascule
(13) à travers la porte OU (16), le système reste inerte jusqu'à
l'apparition de la deuxième impulsion d'horloge qui place le
multiplexeur (9) sur son état d'entr~e note 2 et le cycle préce-
dent se répète' 1'information suivante arrivant sur la porte (10)correspond à la lecture de la valeur du bit de ran~ immédiatement
in~rieur au bit de poids le plus fort (deuxième bit de la pre-
mi~re page de la m~moire (40)): le num~xo confidentiel d'iden-
ti~ication egt ainsi lu, traduit en un nombre d'impul~ions égal
9a valeur, inscrit en code binaixe de fa,corl sta~le dans l'or-
~ane (11) et trans~i~ en parallèle ~ l'entr~e x du comparateur
~30) (voir ~i~ur~ 1). Le registre ~ d~calage à entrée série et
~ortle parall~le (17) (figure 3), ~uivi de~ latches (18) et de '~
la porte OU (19) signale par un niveau logique 1 en fin de page
une page vierge, c'est-~-dire dont tous les bits contiennent
l'information 0, aucun n'ayant éte écrit. Ce dispositif détec-
teur de zéro, not~ DZ n'est pas utilisé ici: par contre il l'est
dans 1'additionneur soustracteur (49) comme on le verra ci- -
- 18 -
.. ..
.
106058Z
après.
- Lecture du crédit antérieur (voir figure 1):
Lorsqu'un niveau logique 1 apparaît à la sortie du com-
parateur (30), il est transmis à travers la porte ET (85) (la
minuterie (28) ne s'étant théoriquement pas encore arrêtée), la-
quelle correspond à l'entrée preset notée PR de la bascule (42),
cette dernière bascule, sa sortie passant du niveau zéro au ni-
veau 1, ce qui maintient le fonctionnement de l'horloge générale
jusqu'à la fin du fonctionnement de tout le distributeur, ce ni-
veau 1 est transmis a une entrée de la porte ET ( 87), la rendantainsi passante jusqu'à la fin du fonctionnement du dispositif,
les organes (50), (51), (49), (47) et par suite (46) et (48) é-
tant déjà remis à zéro comme on l'a vu précédemment, au début du
cycle d'horloge générale suivant le cycle d'identification du po~
teur de la bague, les informations contenues dans la mémoire de
crédit (S0) sont introduites dans l'additionneur soustracteur sé-
quentiel ~49) par l'intermédiaire de la sortie S de la mémoire
(50) et du couplage ~119), selon un processus identique à la lec- ;
ture du num~ro confidentiel d'identification pendant le premier
~0 cycle d'horloge, le paq~age d'une page de la mémoire (50), par
une impulsion issue du d~but du cycle d'horlo~e suivant ~ur le
conducteur RG ~161) à travers le couplage ~4): la ~omme des va- ~:
leurs de tous les cr~dit~ anterieurement introduits dans la memoi-
re de cr~dit de la mani~re que decrit ci-apr~s l'invention appa-
ratt de ~açon ~t~ble en ~ortie de l'additionneur soustracteur sé-
quentlel ~9), 90us ~orme binaire, elle est visuali~ée sur le
di~po~àtif d'a~ichage ~69) après transcodage non repr~senté, ce
type d~ ~onction ~tant connu de l'homme du métier. La même re-
marque concernant la transformation inverse est vraie aussi au
niveau de~ clavier~ à système de numeration décimale (31) et (63),
il est à noter que pendant l'op~ration de la lecture du crédit,
l'additionneur soustracteur séquentiel ~49) est bien en position
19
~060s~
de comptage grâce à la présence d'un niveau logique 1 sur son
entrée à travers la sortie notée O du décodeur (48) et de la por-
te (52), après l'arrivée de la valeur contenue dans la dernière
page écrite de la mémoire, la page qui est lue au cycle d'horlo-
ge suivant est une page vierge, ce qui est détecté, dans l'addi-
tionneur soustracteur séquentiel (49) par la présence d'un ni-
veau logique 1 créé sur sa sortie détecteur de zéro notée DZ à
travers le registre à décalage à entrée et sortie parallèle (17)
(figure 3), les huit latches (18) actionnés au début du deuxième
cycle d'horloge par la sortie T et la porte NON-OU (19). Ce ni-
veau 1 inhibe l'impulsion d'horloge RG (161) à travers la sortie
notée O du monosta~le ascendant (81) (figure 1) et la porte ET
(82) de ~açon à conserver l'adressage de la mémoire (50) et per-
mettre l'écriture d'un nouveau crédit éventuellement demandé par
le porteur de la bague sur ladite page vierge.
- Ecriture du nouveau crédit:
Le même niveau logique 1 de détection de zéro, traver-
sant la porte OU (108) fait avancer d'un cran le compteur (~7),
et, par suite, place le multiplexeur (46) sur sa po~ition d'en-
~0 trée notée ~1) et le d~codeur (48) sur sa position de sortie no-
t~e 1, ce qui maintient l'additionneur soustracteur (49) en posi-
tion de comptage positif par la préqence d'un niveau logique 1
9ur l'autre entrée de la porte ou (52), ce mame niveau logique 1
est transmis ~ travers le couplage ~57) à l'entrée ecriture lec-
ture de la m~moire de cr~dit (50), ce qui place cette dernière en
position ~criture par 5uppression de l'adres~age au niveau des
latche~ ~2), ouverture des contacts solides de lecture ~3) et dé-
bloca~e de la porte ET ~ 7 ) . L ' entrée des informations en mode
s~rie dans la page destinée à atre écrite s'effectue alors à tra-
vers le multiplexeur ~113) (figure 1), tant en direction de lam~moire de crédit par l'intermédiaire du couplage ~120) que de
l'additionneur soustracteur s~quentiel (49) à travers le multi-
- 20 -
106058Z
plexeur (4~), le multiplexeur (113) étant piloté par le compteur
(115) actionné lui-même par l'horloge générale, la valeur de la
somme à créditer est donc inscrite su.r la première page vierge
de la mémoire de crédit (50) et a30utée à la somme précédemment
affichée sur l'organe d'afficha~e (69) à travers le compteur dé- ,
compteur 16 bits de l'additionneur soustracteur séquentiel (49).
La fin de la page écrite est détectée par la porte ET (59) dont
les deux entrées sont toutes deux à un niveau logique 1 à cet
instant, la première entrée étant la sortie notée 1 du décodeur
(48), la deuxième étant la sortie de poids le plus élevé du comp-
teur (115) à travers le monostable descendant (140) dont le role
est précisément de détecter le passage du compteur ~115) de l'é-
tat n~ 7 à l'état n~ Ø Lorsque la lecture et l'inscription .
dans la mémoire (50) du nouveau crédit est terminée, la valeur
correspondante est effacée de façon non représentée, par le lec-
teur de bon~ de crédit (114) par l'apparition sur son entrée no-
tée E d'un niveau logi~ue 1 transmis par le conducteur (93). La
sortie de la porte ET (59), portée au niveau lo~ique 1, remet
alors à zéro les mémoires de crédit et de débit via la porte OU
~60) et le couplage ~45), et, via la porte OU ~108), fait avancer
d'un cran le compteur ~47).
- LectUre des débitc antérieurs:
La nouvelle position du compteur ~47~ place le multi-
plexeur ~46) sur son ~tat d'entxée 2 ~lecture de la mémoire d~bit
~lSl)), ~tablit la sortie notee 2 du decodeur (~8) à l'état logi-
qu~ 1, les sorties not~e~ 0, 1 et 3 de ce dernier ~tant au niveau
logique 0, ce qui place l'additionneur soustracteur séquentiel
~49) ~n position de d~compte par présence d'un niveau 0 sur son
~ntr~e C/D, la lecture des débits antérieurs s'effectue alors com-
me celle effectu~e préc~demment dans la mémoire de crédit (S0),
via le couplage~/12~, le nombre représentant la somme de ces débits
~tant d~compt~ du nombre déjà inscrit en représentation binaire
-, - 21 - ,
. . .. . .
~06(:)582
dans le compteur décompteur 16 bits de l'additionneur soustrac-
teur séquentiel (49), c'est-à-dire soustraite du nombre précé-
demment affiché dans l'organe d'affichage t69). La première page
vierge de la mémoire de débit est détectée par la porte ET (109)
par la présence en sortie de l'additionneur soustracteur séquen-
tiel (49) d'un niveau logique 1 sur sa sortie DZ, il est à noter
qu ' au moment où cette information apparaît, les sorties de l'a(l-
ditionneur soustracteur séquentiel (49) sont dans un état numé-
rique en représentation binaire stable, correspondant à l'opéra-
tion:
X = (somme des crédits antérieurs) + (nouveau crédit) -
(somme des débits antérieurs)
cette valeur X étant nécessairement positive, même dans:les cas
où le nouveau crédit est nul: dans l'hypothèse d'un solde anté-
rieur nul et de l'écriture d'un nouveau crédit nul, la valeur de
X serait évidemment nulle elle aussi, ce qui constitue un cas
limite.
La valeur de la somme destinée à être débitée éventuel-
lement par le distributeur, composée avant l'introduction de la
bague dan~ le distributeur par le porteur de cette ~ernière sur
le clavier (63) en repr~entation décimale, est comparée, sous
sa forme binaire Y, à X pax le comparateux binaire (110), au mo-
ment où la sortie not~e 3 du d~codeur ~8) s'~ta~ au niveau
lo~i~uo 1, ceci intervenant lors du dernier ba~culement du comp-
teur 47 provoqu~ par l'arriv~e d'un niveau logique 1 à la sortie
de la porte 109 ~ traver~ la porte 108, la comparaison de X et
de Y cr~e un niveau loyique é~al à 1 sur l'unique sortie du com-
parateur 110 si et ~eulement ~i X e~t supérieur à Y, à ce moment,
le compteur 115 qui commande les états d'entrée successifs du
multiplexeur 116 ~tant remis à zéro au moment o~ le compteur 47 ..
se cale sur son dernier ~tat, le di~tributeur est en position ~:
d'~criture du nouveau débit.
10~;058Z
- Ecritu~e du nouveau débit.
En ef~et, le multiplexeur 46 étant sur sa position
d'entrée notée 3 se trouve en communication avec la mémoire de
débit 51 via le couplage 124 pour écriture d'un nouveau débit
dont la valeur est décomptée simultanément de la même façon que
précédemment par l'additionneur soustracteur séquentiel 49 en
représentation binaire stable et soustraite dans l'organe d'af-
fichage 69. Il est à noter que le monostable ascendant 81 joue
le même rôle pour la mémoire de débit 51 qu'il a joué pour la
mémoire de crédit 50, c'est-à-dire que l'inscription en mémoire
se fait bien sur la première page vierge détectée, et non sur la
suivante laquelle est aussi une page vierge. D'autre part, la
sortie notée 3 du décodeur 48 étant au niveau logique 1 place
bien la mémoire de débit 51 en position d'écriture pendant cette
dernière phase de fonctionnement du dispositif via le couplage '
123, à la fin de cette phase, un ordre d'arrêt général est provo-
qué par basGulement de la bascule JK 42 par la présence d'un ni-
veau logique 1 sur son entrée clear à travers la porte 0l1 86 con-
sécutif au déblocage de la porte ET 111, elle-même rendue pas-
sante par la présence à son entrée d'une impulsion positive is-
sue de la sortie not~e 0 du monostable descendant 140 a~issant
de la même mani~re qu'à la fin de l'ecriture dans la me;moire 50
du nouveau cr~dit~ L'op~ration de ~livrance des billets, non
repr~sent~e, ~e passe en m~me tempY que celle d'inscripkion du
nouveau d~bit dan~ la m~moire de d~bit Sl, à concurrence de la
Jomme dont le montant a ~t~ pr~alablement inscrit en représenta-
tion d~cimale par le porteur de la hague grâce au clavier 63 et
te~t~ comme nous l'avons vu pr~c~demment.
Le mode de couplage par transformateur pour alimenter
3~ la bague ~ partir du dispositif specifique a été choisi et re-
pr~9ent~ sur la fi~ure 1 de fa~on à assurer une isolation galva- ~ :
nique: le secondaire lOS du transformateur constitué par les en- ~
'::
- ~3 -
106058Z
roulements 151 et 105 lors de la coopération est suivi d'un fil-
tre 107 fournissant à sa sortie une tension continue régulée d'a-
limentation, filtre non capacitif par souci de miniaturisation,
la capacité nécessaire pour un filtre classique ne pouvant être
r~ndue suffisamment petite par rapport aux autres organes élec-
troniques, ce couplage pour alimentation pourrait aussi être réa-
lisé par couplage optique entre une source lumineuse contenue
dans ledit dispositif spécifique et une pile photo-voltaique con-
tenue dans l'objet portatif, assurant ainsi l'isolation galvani-
que souhaitable afin d'éviter tout court circuit risquant de dé-
truire les mémoires contenues dans la bague, au même titre d'ail-
leurs que les autres couplages optiques qui ont été choisis pour
la circulation des niveaux logiques d'information entre le dis-
positif et la bague. Les trois mémoires dont on a décrit le
fonctionnement sont en principe du même type, du type à circuit
intégré, elles présentent la propriété d'atre écrites à la deman-
de, de fa,con évolutive, et irréversible (sauf pour certains types
de mémoire~ pouvant être effacées de façon non accidentelle mais
par traitement approprié), ces mémoires, en plus de leur capaci-
t~ environ 1000 fois supérieure par unité de surface à celle desm~moires magnétiques gén~ralement employ~es pour ce type d'u~i-
lisation présentent l'avanta~e pax rapport à ces dernières d'une
~acilit~ et d'une qoùplesse de lecture et d'inscription supérieu-
res par le fait qu'elles ne neces~itent pas 1A proximite immédia-
te du dispositi~ de lecture: leur adressage étant r~alisé élec-
troniquem~nt, d~s dispositifs ~lectromêcaniques sophistiqués
coûteux et peu ~iables 30nt ainsi remplacés par de simples con-
ducteurs dont le nombre peut d'ailleurs atre réduit par le procé-
d~ connu du multiplexage. Parmi cette famille de mémoires à cir-
cuit intégré, on choisira préférentiellement des mémoires nonvolatiles.
L'organe d'affichage ~9 est à simple visualisation par
- 2~ _
~0605~'~
apparition de chiffres lumineux mais il peut être aussi remplacé
par une imprimante, cette imprimante pouvant d'ailleurs être
branchée en par~llèle sur ses entrées, ce qui permet au porteur
de la bague de conserver une trace écrite des opérations de lec-
ture effectuées par le dispositif spécifique au cours du proces-
sus de fonctionnement précédemment décrit. -
On va maintenant décrire la Figure 4 qui représente un
schéma rappelant sous forme synoptique le principe du système de
transfert de données.
.... .. . .
La carte payeur 201 comporte une mémoire programmable
202 du type à semi-conducteur associée à des circuits de comman-
de et des moyens d'accouplements 203 (notamment sous la forme
d'un peigne de conducteurs mâles). Cette carte contient en mé-
moire: les données d'identification du payeur (notamment son
code secret, son numéro de compte en banque), la liste des diver-
ses op~rations de crédit, la liste des diverses opérations de
débit, etc.
Le dispositif spécifi~ue 204 situé au point de vente
comporte des moyens d'accouplelnents 205 (notamment sous la forme
d'un peigne de conducteurs femelles) destine à recevoir les
moyens d'accouplement 203 de la carte. ~e dispositif sp~cifique
204 comporte en outre des moyens de lecture 206 et des moyens
d'in~cription 207 (autrement appel~s pro~rammeuxs de m~moire) ;~
~e~tin~s respectivement ~ lire le contenu de la carte et à y
in~crire de nouvelles donnees notamment le r~sultat de la trans-
~ctlon, ces moy~n~ de lecture 206 et d'inscription 207 sont in-
t~rconnect~s avec les moyells d'accouplements 205 du dispositif
sp~ci~ique, Les moyens de lecture 206 et d'inscription 207 sont
~galement connectés à un organe de visualisation 209 permettant
de contraler le transfert des donn~es entre la carte et le dis-
positif sp~cifique. Les moyens d'inscription 207 sont également
connectes à un dispositif d'entrée 210 (par exemple clavier de ;~
::
- 25 -
106058Z
commande3 permettant d'introduire dans la carte des données de-
vant y figurer, notamment le nontant de l'achat effectué. Les
moyens de le~ture 206 sont également connectés à un clavier de
commande 211 associé à un comparateur d'identi~-ication 212, ces
moyens sont destinés, d'une part, à comparer les ~onnées d'iden-
tification confidentielles du payeur (figurant sur sa ~arte) au
code confidentiel introduit directement par ce dernier dans le
dispositif spécifique au moyen d'un dispositif d'entrée 211 (par
exemple un clavier de commande) et, d'autre part, à autoriser la
mise en oeuvre des autres moyens du dispositif spécifique en cas
de comparaison positive des données d'identification et du code
con~identiel. Par ailleurs le dispositif spécifique 204 compor-
te des moyens de traitements 213 connectés a~ moyens de lecture
206 et d'inscription 207: ces moyens de traitement 213 sont des-
tinés à e~fectuer certaines opérations à partir des données trans
férées entre la carte et le dispositif spécifique, en particulier
ils sont destin~s à effectuer les opérations suivantes:
ancien solde = (somme des crédits) - (somme des débits)
nouveau solde = ancien solde - montant de l'achat.
Enfin, le dispositif spéci~ique 204 ~omporte des moy-
ens d'enregi~trement 208 connectés au moyens de lecture e~ d'ins-
cription ces moyens d'enregistrement 208 sont destines à enre-
gistrer tout ou partie des donn~cs transf~rées en~re le disposi-
ti~ sp~cifique et la carte de mani~r~ a ce que le commerçant puis-
se conserver par dever~ lui un enregistrement de la transaction
e~ctu~e apr~s quo le payeur ait retir~ sa carte.
On notera que certains des moyens décrits à propos de
c~tt~ application bancaire particulière du système selon l'inven-
tlon ne sont indi9pen9ables ~ue dans le cadre de cette applica-
tlon bancaire particulière. Sous une ~orme simpli~iee, le sys-
t~me gén~ral de trans~ert de données que l'on peut extraire de
ce~ variantes de réalisations particulières est représenté sur
- 26 -
- , - . , -
, :: ,,, ! '
~060582
la figure 5 sui~ante. Les organes et les moyens identiques àceux précédemment décrits portent les mêmes références. Ce sys-
tème est composé:
- d'une part, d'une pluralité de dispositifs spécifi- -
ques d'enregistrement indépendants répartis en des lieux géogra-
phiquement définis ~un seul 204a a été représenté sur la fi~ure
5)
- d'autre part, une pluralité de dispositifs d'écriture
indépendants répartis en des lieux géographiquement définis (un
seul 204b a été représenté sur la 'figure 5)
- enfin, une pluralité d'objets portatifs électroniques
(un seul 201 a été représenté sur la figure 5).
L'objet portatif comporte:
- ~e mémoire 202 associée à un circuit de commande
(202 a), possédant des sections d'enregistrement programmables de
manière irréversible: de préférence, cette mémoire est une mémoi-
re morte non alimentée du type à semi-conducteur, de préférence
~galement, cette mémoire est incorporée de manière inaccessible
à l'intérieur dudit objet portatif,
- deQ moyens d'accouplement 203 permettant d'accoupler ;
~ volonté temporairement l'objet portati~ avec le dispositi~ spé-
cifique d'enregi~trement 204a.
Le dispositif sp~ci~ique d'enre~istrement comporte:
- un moyen de lecture 206 du contenu de la mémoire de
l'ob~t portatif lorsque ce derniar est accouple avec le disposi-
ti~ d'~nregistrement,
- un moyen d'enregistrement 20~ du contenu de la mémoi-
r~ de l'objet portatif interconnect~ avec ledit moyen de lecture
~06~ ;~
Le di~positi~ d'écriture 204b comporte un moyen d'ins-
cription 207 permettant d'inscrire des données dans la mémoire
programmable de l'objet portatif lorsque ce dernier est accouplé
- 27 _
, ~ .,, ,. . ; ',
106~S8Z
au dispositif d'écriture par l'intermédiaire des moyens d'accou-
plement 203 et 205. Un clavier de commande 210 connecté aux
moyens d'inscription 207 permet d'introduire dans la carte les
données devant y figurer.
On notera que les dispositifs d'écriture 204b ne sont
indispensables que dans le cas où le système est conçu pour tran~
férer des données dans la mémoire de l'objet portatif: de même
c'est uniquement dans ce cas qu'il est nécessaire de prévoir une
mémoire 202 comportant des sections d'enregistrement programma-
bles ou reprogrammables.
De préférence, pour certaines variantes de réalisation,comme cela est représenté sur la figure 6, les dispositifs d'en-
registrement et d'écriture sont interconnectés et associés dans
un même dispositif spécifique 204.
On va maintenant décrire une autre variante de réalisa-
tion du système de transfert en se référant à la figure 7 qui
montre la structure particulière du moyen d'enregistrement selon
l'invention.
On reconnait sur cette ~i~ure la plupart des organes
d~crits en se ré~érant à la figure 5, ils portent les m~mes réfé-
rences, à savoir: la carte client 201, le dispositi~ d'~criture
204b, le dispositi~ d'enregistrement 2Q4a, etc... Dans le cas de
cette vari~nte de réalisation selon l'invention le moyen d'enre-
gistrement 208 est compos~ des organes suivants:
- d'une paxt. un objet portatif ind~pendant 219 (par
oxompl0 une carte) comportant une m~moire morte eventuellement
programmable 218 associ~e ~ un circuit de commande 218a et connec-
t~ ~ dQs moyens d~accouplement 217,
- d~autre part, ~dans le dispositi~ spécifique d'enre-
30 gistrement 204a), des moyens d'inscription 215 connectés aux
moyens de lecture 206 et à des moyens d'accouplement 216 (ces
moyens d'accouplement 216 sont destinés à ~tre accouplés aux
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moyens d'accouplement 217 de la carte 219). Les moyens d'ins-
cription sont destinés à inscrire dans la mémoire de la carte
219 les données lues par le moyen de lecture 206 dans la mémoire
202 de la carte 201.
Grâce à cette seconde carte il devient de nouveau pos-
sible de mémoriser sous une forme aisément transportable tout ou
partie des données contenues dans la carte 201 et transférées aux
dispositifs d'enregistrement 204a. Cette carte 219 pourra à son
tour être lue dans un autre dispositif comportant des moyens de
10 lecture, un autre dispositif d'enregistrement par exemple. Le - :
dispositif d'écriture 204b dont le rôle n'est indispensable que
pour certaines applications, permet d'inscrire de nouvelles don-
nées soit dans la carte 1 (lorsque celle-ci comporte une mémoire
programmable présentant des sections d'enregistrement), soit dans
la carte 219; ce dispositif d'écriture peut être placé à tout en-
droit convenable où l'écriture doit être effectuée.
Il est clair que les moyens d'enregistrement 208 dé-
crits en se référant aux figures 4 et 6 peuvent être réalisés
comme il vient d'être décrit à propos de la variante de réalisa-
tion représent~e sur la figure 7. En particulier le dispositif204 (décrit en se réf~rant à la fi~ure ~) installé chez le com-
merçant peut comporter un tel moyen d'enregis~rement 208. Ainsi
le commerçant diipose d'une carte commer~ant sur laquelle est
automatiquement enregi~tr~ le numero de compte bancaire du cli-
ent et le montant de l'achat. Les cartes commer~ant jouent le
rale d'une conne~ion virtuelle entre le point de vente et la
banque: ~ chaque voyage aller et retour entre le point de vente
et la banque. cette dernière (au moyen par exemple d'un disposi-
tif de lecture associé à un calculateur central) saisit le conte-
nu de cette m~moire, se fait verser par les banques des diffé-
rent~ payeurs le montant des différents achats et en crédite le
compte du commer~ant. De plus. de nouvelles données peuvent atre
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rapportées dans la carte commerçant de la banque vers le point
de vente, par exemple: la liste actualisée des numéros de cartes
clients faisant l'objet d'une opposition bancaire. Il est donc
possible, grâce à ce système de cartes clients et de cartes com-
merçant d'échanger des données sans liaisons téléphoniques et en
langage informatique entre des clients et des commerçants géogra-
phiquement dispersés et vers un organisme central: une banque.
On va maintenant décrire la figure 8 qui représente un
système de transaction plus général, toutes les cartes étant i-
dentiques, et la distinction entre "client" et "con~lerçant" é-
tant supprimée.
L'appareil 230 comprend ici deux entrées 231 et 232
pour les cartes A et B, un sélecteur de montant 233 (par exemple
à "roues codeuses"), ainsi qu'un sélecteur d'opération 234 per-
mettant de choisir l'une ou l'autre des opérations suivantes:
- A paye B
- A est payé par B
La transaction intervient si les deux interlocuteurs poussent en
mames temps sur les boutons 235 et 236, en ce cas, la porte 237
est rendue aonductrice, activant le conducteur de d~marrage 238.
L'appareil comporte ~ventuellement deux claviers con~identiels
239 et 240 servant à l'identification des porteurs de cartes A
~t B.
Un tel appax~il, conçu de façon ~ ~tre inviolable. est
install~ en tout endroit où une transactiorl doit ~tre effectu~e,
e~ permet ainqi la suppression de tout argent liquide. Chaque
propri~taire de carte, en justifiant de la propriété d'une cer-
taine somme d'argent (viremerlt automatique de salaire par exem-
ple), se fait. au préalable, "c~arger" sa carte de ladite somme
d'argent, par exemple dans une banque. Ia carte est ensuite
"d~charg~e" petit à petit, à mesure des dépenses qu'il effectue
au moyen des machines 230. Si au contraire, il reçoit sur sa
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carte plus d'argent qu'il n'en dépense, il peut de la même façon
aller "vider" sa carte à la banque, créditant ainsi son compte
(cas d'un commexçant par exemple).
D'autres types de données que numériques peuvent évi-
demment être échangées au moyen d'un tel système de cartes: no-
tamment des données alphanumériques par exemple dans le cadre
d'un carnet de santé individuel ou, par exemple, encore, dans le
cadre d'un système de surveillance par points (chaque point étant ~ .
équipé d'un lecteur/proqrammeur de mémoires).
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