Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
~7~)6~
L'invention a pour objet un dispositif d'enroulement
sous tension sur un corps cylindrique d'un produit long tel qu'un
fil, un câble, ou une bande, comme par exemple un feuillard.
L'invention s'applique spécialement à la réalisation
d'enceintes destinées à supporter de fortes pressions internes.
Lorsque de telles enceintes sont de grande dimension, il est
intéressant de les réaliser en béton, mais le béton ne peut
résister par lui-même à une forte pression interne. On a déjà réa-
lisé des enceintes en béton précontraint, mais la disposition et la
mise en tension des armatures de précontrainte pose des problèmes
difficiles.
Il y a longtemps déj~, on a proposé de renforcer exté-
rieurement des enceintes en béton par un enroulement d'un produit
long tel qu'un fil, l'enroulement étant effectué SOU9 une tension
importante. Une machine de ce genre est décrite par exemple
dans le brevet des'Etats~Unis USP 2 785 866. Dans une'telle
machine, le fil est enroulé sur une bobine de réserve qui peut
être placée par exemple à la partie supérieure du corps cylindri-
que. Le fil se déroulant de la bobine est guidé par un certain
nombre de roues jusqu'à un châssis qui est maintenu le long d'un
plan moyen perpeDdiculaire au~ génératrices du corps cylindrique
et à une distance constante de la paroi. Ainsi, dans le brevet
américain 2 785 866, le châssis est supporté par une colonne
parallèle aux génératrices du corps et montée elle-même à l'extré-
mité d'un bras qui tourne autour de l'axe du corps cylindrique
et peut s'appuyer sur celui-ci. L'enroulement de la bande est
donc d~terminé par la rotation du bras autour de l'axe du corps.
L'extrémité du fil ayant été fixée sur le corps, il est enroulé,
par rotation du châssis, en spires superposées ou hélico'idales
si l'on fait varier de façon continue la hauteur du châssis
pendant la rotation. Le produit long est mis en tension lorsque
le chassis exerce un effort sur la bande enroulée, ia vitesse
:~
06;~
tangentielle de déroulement de la bobine étant alors inferieure
à la vitesse tangentielle d1enroulement sur le corps cylindrique,
en raison de l'allongement du produit. De nombreux dispositifs
ont eté proposes pour la mise en tension de la bande et pour le
contrôle de cette tension~ Tous ces dispositifs ont l'incon-
venient de necessiter des installations relativement importantes,
assez lourdes, et dans lesquelles le deplacement du châssis
autour du corps et la mise en tension de la bande utilisant une
puissance assez importante.
L'invention a pour objet un nouveau dispositif qui se
distingue par sa simplicite, la legèrete du châssis supportant
les moyens de ~uidage de la bande, et qui n'a besoin que d'une `~ ~
puissance assez reduite pour l'enroulement sous tension et le - -
contrôle de la tension.
En accord avec l'objet precite, l'invention revendiquee
ici, en termes generaux, est un dispositif d'enroulement sous
tension, sur un corps cylindrique, d'un produit long tel qu'un
fil ou une bande, comprenant un châssis de support de moyens de
guidage de la bande à partir d'une bobine de reserve jusqu'à la
paroi du corps cylindrique; des moyens de maintien du châssis
de support le long et a une distance constante de la paroi du -
corps; un moyen de commande de llenroulement de la bande sur le
corps par deplacement autour du corps du châssis en prenant `
appui sur une ceinture entourant le corps cylindrique et immo-
bilisée en rotation par rapport audit corps, et un moyen de
contrôle de la tension de la bande. Le moyen de commande de
deplacement du châssis comprend un premier organe d'appui sur la
ceinture, fixe au châssis; un second organe d'appui sur la cein-
ture, mobile par rapport au châssis le long de la ceinture au
moyen de commande selective de l!accrochage sur la ceinture du
premier ou bien du second organe d'appui, et un moyen de com-
mande de deplacement du second organe d'appui par rapport au ;
'~-
'" ' .
0~i2
chass.is, alternativement dans le sens d'enroulement de la banc-le;
le ~remier orc~ane d'appui étarlt accroche sur la ceinture et dans
l.e sens inverse, le second orc~ane d'appui étarlt accroché sur
la ceinture.
L'invention va maintenant etre décrite, en se réfe-
rant à un mode de réa].isation particulier, donné à titre
d'exemple et représenté sur les dessins annexés.
La figure 1 est une vue schématique en éléva-tion d'un
corps cylindrique et d'un dispositif d'enroulement selon l'inven
tion.
La figure 2 est une vue de dessus de la figure 1.
La figure 3 est une vue de détail du dispositif d'enrou-
lement.
La figure 4 est un schéma hydraulique du dispositif
d'enroulement.
Sur la figure 1, on a représenté le corps cylindrique 1
qui est renforcé par une pluralité de frettes espacées 11. De
préférence, chaque frette est constituée par un enroulement d'un ;~
produit en bande tel qu'un feuillard métallique, en spires
superposées. Cependant, le dispositif selon l'invention peut
être utilisé pour enrouler sur le corps cylindrique et en spires
hélicoïdales, un autre produit long tel qu'un fil ou un câble.
Le feuillard est enroulé sur une bobine de réserve 2
qui est montée rotative autour de l'axe 10 du corps cylindrique. ~-`; -
La bobine 2 contiendra de préférence la totalité de la longueur -
de feuillard nécessaire à la réalisation d'une frette. Le disposi-
ti~ d'enroulement est monté sur un châssis 3 qui est soutenu par -
un bras de suspension 31 lui-meme monté à l'extrémité d'un ~ras
horizontal 32 tournant autour de l'axe 10 du corps cylindrique.
Comme dans le brevet USP 2 785 866 déjà cité, le bras 32 s'appuie
sur le corps cylindrique par e~emple au moyen d'un galet 33 roulant ;~
sur un rail circulaire 13 disposé le long du bord supérieur du
corps cylindrique 1. La longueur du bras de suspension 31 est -
. . .
r~glable de facon ~ pouvoir cxécu-ter les enroulcmen-ts à diff~ren-tcs ; ;-
- hauteurs le long de la paroi du corps cylindrique.
Dans le brevet USP 2 785 866, le châssis supportant `
les poulies de guidage de la bande de frettage s'appuie directement
sur le corps cylindrique. Il est ainsi possible de maintenir le
châssis à une distance constante de la paroi latérale du corps 1. i ~
:`` '
- 3 -
~L~7~16Z
Cependant, pour tenir comp-te de defa~lts éventuels de la paroi du
corps et pour diminller au-tant que possible les frottements s'oppo-
sant ~ l'avancement du châssis, on préfère, dans la disposition
selon l'invention, utiliser une paroi cylindrique 14 formant une
poutre circulaire qui est maintenue et centrée sur le corps 1 à
la hauteur voulue au moyen d'une pluralité de vérins 15. Le
châssis 3 est muni de galets 34 d'appui sur la pou-tre, à axes
verticaux, placés de part et d'autre de la paroi 14.
; Selon l'invention, le chassis 3 est entraîné autour de
la paroi du corps cylindrique par des déplacements successifs, en
prenant appui sur une ceinture liée au corps au moyen de deux
organes amovibles que l'on rapproche et que l'on éloigne alterna-
tivement~ ~.
Le châssis 3 n'exerce ainsi aucune réaction sur le bras
de suspension 31 et celui-ci peut être muni à son extrémité infé-
rieure d'une poutre en forme d'arc parallèle à la paroi du corps
cylindrique et de longueur un peu supérieure au déplacement
du châssis ~ chaque opération. La poutre de suspension 35 peut
avoir une section en caisson permettant l'accrochage d'un rail
36 fixé à la partie supérieure du châssis 3. Pour diminuer la
: réaction du châssis sur le bras de suspension 31, le rail 36 en
::
forme de T peut êt~e remplacé par des galets roulant sur des
pistes circulaires ménagées sur la poutre 35.
: Le dispositif est représenté schématiquement en vue de
dessus sur la figure 2, et à échelle plus agrandie sur la figure 3. ~ ~
Le châssis 3, grâce aux dispositions selon l'invention `
n'a pas à suppor-ter d'effort de flcxlon cl; pcut donc ê-trc consti-
. tué d'une structure métallique relativement légère. Sur cette
structure sont fixés les axes verticaux des galets 34 placés de
part et d'autre de la paroi 14 et s'appuyant sur celle-ci.
Le long de la paroi 14 s'étend, suivant un plan moyen
senslblement perpendiculaire aux génératrices du corps cylindrique,
: - 4 -
^: - . . . .
.
' ' ' , ' ' . ' , ' ~ '
Q~;2
une ceinture ~'appui 4 qui peut se composer par exemple d'une
chaîne du genre Galle. Cette chaîne est appliquée contre la
paroi 14 sur la plus grande partie de celle-ci, mais s'en écarte
cependant à la hauteur du châssis 3 pour passer sur une poulie
de renvoi 40 dont l'axe est vertical et monté sur le châssis 3.
La position de l'axe de la poulie ~0 peut être réglable sur le
châssis 3 de facon que la chaîne 4 n'ait pas de mou sans, cependant,
supporter un effort de tension. D'autre part, la poulie 40 peut
être munie de dents engrenant sur la chaîne 4 et elle peut être
commandee en rotation de fa,con à déterminer dans certains cas, le
déplacement du châssis 3 autour du corps cylindrique en prenant ;~
appui sur la chaîne 4.
Le chassis 3 comprend également deux organes d'appui
sur la ceinture 4. Le premier organe d'appui 5 est fixé sur le
châssis 3. En revanche, le second organe d'appui 6 est monté à ;
llextrémité de la tige d'un vérin 61 clont le corps est articulé
sur le châssis 3 en un point se trouvant dans le prolongement de
la partie de la chaîne 4 tangente à la piste 14 et à la poulie 40.
Pour éliminer le risque de flexion de la tige du vérin, celui-ci
; 20 est en fait constitué de deux vérins i.dentiques placés en parallèle
de cha~ue côté de la chaîne et actionnés simultanément. :
Les deux organes dlappui 5 et 6 comprennent des mors : :
qui peuvent être serrés sur la chaîne ou desserrés de telle sorte .
que l'on peut commander sélectivement l'accrochage de l'un ou
l'autre organe d'appui sur la chaîne.
: On voit alors que le châssis peut tourner autour du
corps cylindrique par des déplacements successifs commandés par le
vérin 61, l'organe d'appui 6 étant accroché sur la chaîne et :.~.
rapproché de l'organe d'appui 5, celui-ci étant alors accroché
sur la chaîne et l'organe 6 desserré, de telle sorte que le vérin
61 puisse écarter l'organe d'appui 6 jusqu'à une nouvelle position
sur la chaine ou l'organe 6 peut s'accrocher de nouveau et se. ;
- 5 -
. ., , . . ~ , . . . .
' ' ' ' ' : ' ', ''' ~ . ' ' ~ , ~ . '
~C~7~
r~pprocher de l'organe 5, celui-ci étant desserré pendant le
déplacement.
Bien entendu, la cl~aîne 4 doit être immobilisée en
rotation par rapport au corps cylindrique. Cependant, étan-t donné
que la chaîne 4 es-t appliquée sur la paroi 14 sur la plus grande
partie de sa longueur et qu'elle est légèrement tendue, le frotte-
ment de la chaîne sur la paroi 14 suffit à assurer l'immobilisa-
tion de celle-ci par effet de cabestan.
On a indiqué que le produit long de frettage qui sera
le plus souvent une bande de feuillard métallique, est enroulé
sur une bobine de réserve 20 qui peut par exemple, être montée
rotative autour de l'axe 10 du corps cylindrique. La bande de
feuillard 2 est guidée jusqu'au corps cylindrique par des poulies
de renvoi montées l'une, (21) à l'extrémité du bras 32, les
autres (22 et 23) sur le châssis. L'axe de la poulie 22 est
` horizontal, alors que l'axe de la pouLie 23 est placé de telle
sorte que la bande de feuillard vienne s'enrouler correctement
sur le corps cylindre . Ainsi, lorsque l'on désire réaliser des
enroulements de feuillards superposésl la poulie 23 est placée
dans le plan moyen de l'enroulement ~ réaliser, son axe étant
parallèle aux génératrices du corps cylindrique. Cependant, il ;~
est également possible de réaliser des enroulements hélicoldaux
~ spires jointives ou non en inclinant correctement l'axe de la
poulie 23. L'installation étant munie, d'une manière connue en soi
d;un moyen de commande d'une variation de longueur du bras de sus-
pension 31 au cours de la rotation du châssis. ~;
On voit que, d'une façon connue, le déplacement du
châssis autour du corps cylindrique commande l'enroulement du
feuillard à partir de la bobine de réserve 20, et en passant sur
les poulies de renvoi 22, 23. En tenant compte des rayons
respectifs de la paroi latérale du corps cylindrique 1 et de la
paroi d'appui 14, à une vitesse de rapprochement des organes
,: .
~07~ Z
d'appui 5 et 6 le long de la cein-ture correspond une vitesse
tanyentielle de déplacement de la bande de ~euillard 2 pour
laquelle le feuillard est enroulé sans tension~ Si l'on freine,
en revanche, l'enroulement de la bande, celle-ci se tend, l'allonge-
ment correspondant à la réduction de vitesse.
Cet ef~ort de retenue de la bande peut être obtenu de
diverses façons, par exemple en agissant sur la vitesse de
déroulement de la bobine 20. Cependantl cet effort de retenue est
obtenu selon l'invention, par l'utilisation d'un organe de
retenue qui peut s'accrocher sur la bande et donc on contrôle
la vitesse de déplacement par rapport au châssis pendant la
rotation de celui-ci.
Ce contrôle du déplacement de l'organe de retenue est
synchronisé avec la rotation du châssis qui, comme on l'a vu, ~ ~ `
est faite par déplacements successifs,
A cet effet, le châssis est muni de deux organes 7 et 8
de retenue de la bande 2. Le premier organe de retenue 7 est fixé
sur le châssis. Le second organe de retenue 8 est m~nté à l'ex
trémité de la tige d'un vérin 81 dont le corps est articulé sur
le châssis en un point placé sur la direction tangente à la paroi
latérale du corps 1 et à la poulie 23~ -
Les deux organes de retenue 7 sont munis de machoires qui
peuvent se serrer sur la bande de facon à accrocher celle-ci ou
bien se desserrer pour la libérer. La bande 2, étant tendue, ~ ~
il est nécessaire qu'elle soit toujours retenue. C'est pourquoi `~ ;
; on dispose d'un moyen de commande sélective de l'accrochage sur
la bande de l'un ou l'autre organe de retenue, de façon que la ~ ;
bande soit toujours retenue par l'un ou bien l'autre des organes ;
7 ou 8.
L'enroulement de la bande et le contrôle simultané de sa ~ -
~; tension se produisent donc par déplacements successifs du chassis ;
de la facon suivante : ~la flèche indique le sens d'enroulement)
_ 7 _
' ~ ~
~L~7~16~
.sur lh fiyure 3, on a représenté la position des diEférents
organes avant un déplacement du chdssis. L'organe d'appui 5 et
l'organe de retenue 7 sont accrochés respectivemen-t sur la
ceinture 4 et sur la bande 2. Au moyen du vérin 61, l'organe
d'appu.i 6 qui est ouvert est déplacé le long de la chaîne 4
vers le point de contact de celle-ci avec la paroi 14 tandis
que l'organe d'appui 8, également ouvert, est déplacé par le
vérin 81 le long de la bande 2 en s'écartant du point de contact
de celle-ci avec la paroi du corps cylindrique 1.
, Les organes 6 et 8 sont alors accrochés respectivement
sur la ceinture 4 et sur la bande 2, les organes 5 et 7 pouvant
ensuite être desserrés. Le vérin 61 déplace alors l'organe
d'appui~6 par rapport au châssis dans le sens inverse du sens ~:
d'enroulement de la bande. Comme la ceinture 4 est fixé c'est
le châssis 3 qui se déplace dans le sens contraire, provoquant ainsi
l'enroulement de la bande sur le corps. Le vérin 81 étant en-
traîné par le déplacement du châssis, l'organe de retenue 8 doit
se déplacer dans le sens inverse du se:ns d'enroulement, c'est-à~
dire vers le point de contact de la ba:nde avec la paroi du corps 1, .
pour accompagner l'enroulement de la bande. Au déplacement du -
châssis 3 autour du corps correspond une vitesse de déplacement :~
de l'organe de retenue 8 pour la~uelle l'enroulement de la bande
se ferait sans tension. Si llon freine le déplacement du piston
du vérin 81, on introduit un effort de retenue qui détermine la `
tension de la bande~ :
On con,coit que l'utilisation de vérins hydrauliques soit
particulièrement adaptée~au contrôle de la tension. La figure 4, ;;
donne à titre d'exemple, un schéma du circuit hydraulique pour le
fonctionnement du dispositifO
Sur cette fiyure, où le châssis 3 a été représentë de -~
façon purement symbolique, on voit que le vérin de déplacement 61
et le vérin de retenu 81 sont composés chacun d'une paire de vérins
. - 8
:', ' . . ~ - .:
.~ ' . ' ~.
17~LP6~:
placés en parallèle de façon ~ éliminer les risques de flexion
des tiges. L'organe d'appui 6 sur la ceinture 4 constituée d'une
chalne a été représenté sous la forme d'une griffe actionnée par
un vérin 60. Il en est de même de l'organe d'appui 5 qui est
actionné par un vérin 50. Les organes de retenue 7 et 8, sont,
eux, constitués de machoires susceptibles de se refermer sur la
bande de feuillard 2 sous l'action de vérins respectivement 70
et 80.
Sur la figure ~, on a représenté les vérins 61 et 81 ~;~
dans la position qu'ils occupent avant une phase de déplacement
du chassis, l'organe d'appui 5 et l'organe de retenue 7, fixés au
châssis 3 étant accrochés respectivement sur la ceinture 4 et sur
la bande 2.
Le déplacement de l'installation est commandé par un ~-
groupe hydraulique de puissance comprenant une pompe à huile 9 à
débit variable, entraînée par un moteur et sur le refoulement de -~
laquelle est disposé un limiteur de pression 91. La pompe 9 est
reliée à la bâche par une conduite d'aspiration, mais en service, ~; ~
elle est alimentée par le refoulement des vérins de retenue 81 -,
dont la pression est régulée par un régulateur 92 commandé à
distance. En outre, la conduite de refoulement des vérins 81 est
reliée, par l'intermédiaire d'un distributeur 93 à un accumulateur
hydropneumatique 94. Le retour d'huile à la bâche es-t refroidi au
moyen d'un refrigérant représenté schématiquement sur la figure.
Toutes les manoeuvres d'accrochage des organes d'appui
et de retenue et de retour des vérins de déplacement 61 et de
retenue 81 à la fin d'un déplacement son-t commandees par un groupe
hydraulique auxiliaire 90, de faible puissance, par l'intermédi- `~
aire de distributeurs respectivement 52, 62, 72, 82 pour les
vérins auxiliaires 50, 60, 70, et 63 et 83 pour les vérins de
déplacement 61 et les vérins de retenue 81. ;
De préférence les distributeurs hydrauliques sont à
_ 9 _
: .
': - ' ~ ,
'
o~z
commande électrique. En cycle automa~ique, les distributeurs
sont conmandés par un programmateur qui peut déclencher les
opérations les unes à la suite des autres, l'opération suivante
ne pouvant se réaliser que lorsque celle en cours est terminée.
Le fonctionnement de l'installation est le suivant :
avant le début de l'opération, il est possible de placer la machine
en ordre de marche grâce à un moteur 41 à deux sens de marche
commandant une roue dentée engrenant sur la chaîne A par exemple
la roue de renvoi 40. On utilise à cet effet une commande
manuellè, facile à concevoir, et qui n'a donc pas été figurée
sur la figure. Le chariot est ainsi amené à la position de départ.
Le groupe auxiliaire est alors mis en marche. En excitant
les distributeurs 52, 62, 72, 82, on desserre les organes d'appui
5 et 6 et les organes de retenue 7 et 8.
Aux extrémités des deux vérins de retenue,81 sont
placés des vérins 84 dont les tiges servent de butées de fin ~ ,
de course et qui sont actionnés par l'intermédiaire d'un distri-
buteur 85. -,
On règle la pression du régulateur 92 pour obtenir une
tension initiale du feuillard admissible par ses organes d'ancrage.
Les vérins 81, alimentés par le groupe auxiliaire 90, ~ -
sont rentrée jusqu'à venir en butée sur les tiges des vérins de ~,
fin de course 84 qui ont été reliés à la bâche en excitant le
distributeur 85, et sont ainsi rentrés. `
En excitant la commande 631 du distributeur 63, on fait
sortir les tiges des vérins 61. L'accumulateur 94 est relié au
circuit par le dlstributeur 93 non excité. I1 assure le remplissa- -
ge des conduites et amortit les variations éventuelles de pression
dans le circuit.
` On installe la bande de feuillard selon le trajet prévu,
à partir de la bobine de réserve 20 jusqu'au point d'accrochage ~ ,,
sur le corps 1, en passant sur les poulies de renvoi 21, 22, 23,
-- 10 --
, . : ::: , , : . .
,' , : ~ :' "
:' ~: , . ,:
~7~
entre les verins 81 et les pinces 7 et 8. On accroche l'extrémité
de la bande sur le corps par tout moyen d'ancrage connu.
En excitant la commande 632 au lieu de 631, on relie
les vérins 61 au circuit de refoulement de la pompe 9. I1 est
alors possible de démarrer l'enroulement. A ce-t effet, on coupe
l'excitation des distributeurs 62 et 82 pour commander l'accrochage
des organes 6 et 8, respectivement sur la ceinture 4 et sur le
feuillard 2~
On met en marche le moteur et la pompe 9 est mise
progressivement en débit. Pour éviter les à-coups dans le dérou-
lement du feuillard, des moteurs 25 et 26 commandent la rotatlon
à une vitesse moyenne de la bobine 20 et du bras 3~ autour de
l'axe 10. , '
Par rétraction des vérins 61, le déplacement du chariot
3 commence et la pression monte dans les vérins 81 qui s'opposent ''
a ce déplacement. La tension du feuillard augmente jusqu'à la -
, . .
valeur régulée par le limiteur de pression 92. Il est possible
de passer en marche automatique lorsque les vérins 61 sont en
fin de course. Les vérins 81 sont alors sortis mais il leur -;
.i, :
reste encore une certaine course. Les vérins de fin de course 84, ; ~-
reliés à la bâche, sont restés rentrés.
En coupant l'excitation des distributeurs 52 et 72, on
commande l'accrochage sur la ceinture de l'organe d'appui du
châssis 5 et le'serrage de la pince 7 sur le feuillard.
On excite le distributeur 93 pour isoler l'accumulateur
94 et on coupe l'excitation du distributeur 63 qui met alors à
la bâche le refoulement de la pompe 9. La pression tombe dans les
vérins 61 de même que dans les vérins 81, le feuillard étant
retenu par la pince 7. On peut alors libérer~les organes 6 et 8 ;
et, en coupant l'excitation du distributeur 85 sortir les vérins
de fin de course 84.
' ~En excitant la commande 631, en sort les vérins 61
-- 11 --
, '' ~' '' '" ' ' ' ' , . , , ~
: -
~7~6~
jusqu'en fin de course et en coupant le distributeur 83, on
rentre les vérins ~1 ~usqu'aux butees de fin de course 84.
On excite alors le distributeur 91 qui ferme le circuit
de refoulement de la pompe' la pression remonte dans le circuit
de la pompe.
On serre la pince 8 et on met à la bâche les vérins de
fin de course 8~, sous l'action des vérins 81, le feuillard se
tend entre les pinces 7 et ~. On coupe l'excitation du distribu-
; teur 93 pour remettre en circuit l'accumulateur.
On accroche l'organe d'appui 6 sur la ceinture et on
libère la pince 7. Puis on excite la commande 632 du distributeur
63 et, immédiatement après, on excite le distributeur 52 pour
libérer l'organe d'appui 5. Le chariot 3 se déplace alors sous
l'action des vérins 61 et un nouveau cycle commence.
Dès que la longueur de feuillard enroulé sur le corps
est suffisante pour que l'effort de traction sur son ancrage ne
dépasse pas sa valeur admissible, on remonte la tension par action
à distance sur le régulateur de pression 92 jusqu'à ce que le ~ -
feuillard soit tendu à la valeur prévue.
Ainsi, par cycles successifs, on enroule sur le corps
la longueur ~oulue de feuillard sous une tension contrôlée.
A la fin de l'enroulement, on réduit la vitesse en
diminuant le débit de la pompe 9. A une distance déterminée du
point d'ancrage final, on réduit la tension en agissant sur le
régulateur 92, de facon à limiter l'effort sur l'ancrage à une
valeur admissible.
Lorsque l'enroulement est terminé, on réduit le débit
de la pompe jus~u'à l'arrêt de la machine.
On procède alors à la fixation de l'extrémité du
feuillard par tout moyen adéquat, collage, rivetage, soudure par
point etc
- 12 -
. ,, ~
.. , , : .. :, ,, . ".. ~,.. : .
... . .
~ )7:~6~ : -
On ramène ensuite la tension à 2éro et on arrete les
moteurs de la pompe 9 et du groupe auxiliaire 90 puis on sectionne
le feuillard en excès au delà de l'ancrage extérieur. ~;
Bien entendu, l'invention ne se limite pas au détail du
mode de réalisation qui vient d'être décrit. Au contraire, en
appliquant les memes principes et en utilisant des moyens équiva- ; -
lents, on pourrait imaginer bien des variantes. C'est ainsi que
la ceinture d'appui pourrait ne pas être une chaine, et que les
organes d'appui et de retenue pourraient être constitués différem-
. . .: .
ment. Par exemple, il serait possible d'utiliser des systèmes
à coins permettant le déplacement dans un sens le long de la ;^-
ceinture ou du feuillard, et se bloquant dans l'autre sens.
De même, on pourrait envisager d'autres moyens de
.:- , : .
commande du déplacèment et du contrôle de la tension, l'utilisation
de circuits hydrauliques n'étant pas impérative.
Enfin, si l'invention se prête particulièrement bien à
l'enroulement en couches superposées d'un feuillard à haute résis-
tance, la même installation pourrait être utilisée pour exécuter
l'enroulement en spires hélicoi'dales jointives ou non, puisqu'il
suffirait alors de commander un déplacement du châssis parallèle- `
ment à l'a~e du corps cylindrique. De plus, on pourrait enrouler
d'autres produits longs tels que des fils métalliques ou des
câbles.
En outre, l'installation qui a été décrite est prévue
pour l'enroulement de feuillards sur un corps cylindrique de
révolution, mais elle pourrait être facilement adaptée, le cas
échéant au renforcement d'un corps qui ne serait pas de révolution.
I1 suffit en effe-t que le châssis suive une paroi de guidage ~-
parallèle au corps, ou bien s'appuie dlrectement sur celui-ci.
, - 13 -
,~
