Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
~1~7~L~5~
L'invention se rapporta ~ un disposi-tif de relevage de la
fleche d'un v*hicule tracté du type semi-porté assurant eyalem~nt
l'attelage de ce véhicule ~ un véhicule tracteur.
Si en général l~attelage de véhicule tracté à deux essieux
(ou deux groupes d'essieux) 5Ur lesquels se répartit la charge ~rans-
portée, ne comporte pas de difficultes particuli~res puisque la mise
en place relative des deux véhicules peut toujours se faire par dépla-
cement de 1'un ou de 1'autre de ceux-ci pour 1'amener en position
adéquate, le relevage de la flèche articulée sur le chassis du véhi-
cule remorqué ne nécessitant que le soulè~ement du poids propre de ;
celle-ci, il en est tout autrement de l'attelage d'un véhicule du
type semi-porté c'est-à-dire dans lequel la flèche rigidement fixée
au ch~ssis de la remorque suppor~e una part importante de la chaxge
transportée.
j~ Dans le cas de vehicule tracté ~ deux essieux porteurs, le
dispositif d'attelage fixe à l'arrière du tracteur, comprend un vérin
hydraulique d~plaçant, entre une position basse de prise à terre et
;~ ~20 une position haute d'attelage et de remorquage, un levier se termi-
nant à son~extrémité postérieure soit par uneAchape ou manille (par
exemple bre~et~ des E~A ~ 2 496 474 et n 2 54~ 734) soit par un
crochet Ipax exemple brevets des EUA n 2 916 300 et n 3 863 955)~
.
Dans le cas général de tels attelages au moyen de chape ou
de manille le relevage de la flèche est la plupart du temps manuel. ~-
M~me dans le cas d'attelage par levier à crochet où le relevage est
mécanique, la charye soulevee étant faible les constructeurs choisis-
sent de préférence une structure comportant Ull levier ~ crochet de
grande longueur pour bénéficier d'un angle fai~le de remontée. Ils
30 n'ont pas non plus ~ se préoccuper des cons~quences de la force ~;
',`~,
.
.
~L~'7~ 5~
a pli~u~e sur le tracteur par la ~lèche et le dispositif d'attelage,
(cette force etant négliyeable) ce qui les laisse libres de la posi-
tion de l'axe d'articula-tion du letJier sur le support fi.xé au trac- :
teur, p~r rappor-~ ~ l'essieu arriere de ce dernier.
C'est par exemple le cas des brevets des EUA n 2 916 300
et n 3 863 955 voire du brev~t EuA n 2 549 734 dans le~uel le dis-
positif est totalement en porte-~-faux a l'extérieur du tracteur.
Au contraire dans le cas d'attela~e de remorque du type
semi-porté comme par exemple les remorques agraires ne comportant
pas de b~quille à l'avant et dans lesquelles la flèche n'est pas ar-
ticulée sur le ch~ssis, le couple de relevage ~ vaincre par le dis-
positif de relevage est très Lmportant ~plusieurs tonnes parfois)).
Ce dispositif de relevage et d'attelage impose une distance
minimale antre l'essieu de la remorque et le point d'ar~iculation du ~:
levier de relevage sur son support solidaire du tracteur de manière
à ce que le bras de levler du moment r~sistant soit aussi faible ~ue ..
possible .
I1 s'ensuit que le levier do:it être très court, tout juste
ce qui est nécessaire ~ ce ~ue sa part:Le crochue puisse d'une part
8tre accessible ~ 1'arrièxe du tracteur et d'autre part venir repo-
ser sux le sol pour effectuer la ~rise de la.manille du véhicule ~.
tracté~
Par ailleurs son articulation antérieure sur le supportfixé sur le tracteur et qui constitue le point d'application sur
~,,~,..
celui-ci de la charge transportée par la.remorque tra~smise par la
flèche et le levier doit se situer aussi près que possible de l'essieu
arrière du tracteur pour éviter que cette charge ne le fasse cabrer
ou meme rendre insuffisante, l'adherence de son essieu avant. Il
faut remarquer que ces divexs impératifs sont contradictoires entre
eux compte-tenu des données imposées par la structure d'origine des
~7~S~
tracteurs comme l'importance cle la "garde au sol", et de la
partie arriere en porte-a faux pclr rapport a l'essieu arriere.
Bien que selon les types de tracteurs, la position
de cette articulation puisse sensiblement varier, le demandeur
a observé que cette position doit théoriquement être située non
seulement entre le plan vertical passan-t par l'axe de l'essieu
arrière et la partie pO5 térieure du tracteur mais sensi~lement
au voisinage du plan médian se situant a mi-dis-tance en-tre ces
deux points.
Cette disposition implique que le verin soit ar-ticule ;
sur son support en un point tres en aval du plan vertical
passant par cet axe d'essieu. ~.
L'objet de l'invention ~ellequ'ici revendiquee, est .
donc un dispositif de relevage d'une -fleche a manille d'un
véhicule tracté du type semi-porté et son attelage a un tracteur
ayant un essieu arriere en retrait de la partie arriere la plus
extrême dudit tracteur, ledit dispositif comprenant: une
chaise-su~port fixée sous et a l'arriere du tracteur sensiblement
dans l'axe longitudinal de celui-ci; un levier ayant une extré~
mité conformee en crochet pour cooperer avec la manille de
ladite fleche et ayant une extxemite opposee coudee en crosse,
un vérin articulé, a une extrémité, a la chaise-support, ledit
levier etant articulé par rapport a cette chaise-support selon
un axe horizontal de manière que son extrémité en crochet puisse :.
être déplacée/ par l'action dudit vérin agissant sur ladite .
crosse, d'une position basse correspondant a la prise de la
manille a une position haute d'attelage et de remorquage pour
laquelle ledit levier est immobilisé par un verrouillage de
sécurité. Selon l'invention et tel que mentionné ci-dessus, ce -
dispositif est caractérisé en ce que l'axe d'articulation dudit
levier, sur la chaise-support, est situé entre un plan vertical
passant par l'axe dudit essieu arriere du tracteur et l.adite
_ 3 _ .:
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partie arriere La pLus extrême dudit tracteur.
D'au~res avantages apparaîtront au co~rs de la
descriptioll qui va suivre, de realisatiolls préEérentielles,
description faite en regard des dessins antlexés sur lesquels:
- les figures 1 et 4 sont des vues élévation en coupe
de deux modes de réalisation.
- la figure 2 est une vue en plan de la chaise-
support du mode de réalisation représenté à la figure 1.
- la figure 3 est une coupe de profil faite selon
Y-Yl de la figure 1.
les figures 5 et 6 sont des vues partielles de deux
modes de réalisation du verrouillage de sécurité.
Comma on le voit sur ces figures, en-dessous de la
partie pos-térieure du véhicule tracteur et dans l'axe longitu-
dinal de celui-ci est fixée par exemple par boulons la semelle
la (fig. 1) ou les semelles la et lP ~fig. 4) d'une chaise-
support 1 constituée par deux flasques lb _ lc réunis entre eux
par ces semelles et, en outre, à leurs extrémi-tés, par une
traverse postérieure ld et une traverse antérieure le.
En un point intermédiaire entre ces ex-trémités les
flasques ~
1 et 1 sont percés chacun d'un trou dans lequel tourillonne (ou
sert de palier) un axe 2 hori7.ontal.
Cet axe horizontal est situé dans un plan vertical compris . :
entre celui (x-xl) passant par l'a~e de l'essieu arrière du véhlcule
tracteur et la partie la plus arrière T de ce véhicule, ou mieux
approximativement dans le plan médian se trouvant à la moitié de :-
cette distance ou quelque peu en avant de ce plan médian. : -
L'axe 2 sert dlarticulation à un levier 3 à débattement
vertical qui se termine à son extrémité postérieure par un crocket 3a
destiné a recevoir la manille M de la flèche du véhicule remorqué et
à son extrémité antérieure par une partie courbée en crosse 3C. Cette ;
dernière extrémité est percée d'un trou inférieur destiné à être
traversé par l'axe 2. Sa partie supérieure constitue une chape dont
chaque flasque est percé d'un trou destiné à être traversé par l'axe
d'articulation 4 de la tige 5 du verin 6.
Comme it est dit précédemment le levier 3 est aussi court
que possible pour éviter d'allonger le b.ras de levier constitué par ~
la fleche, c'est pourquoi la partie crochue 3a se trouve placée ; .:
juste au dessous de la traverse 1 qui en ferme l'ouverture pour
empêcher la manille M de se décrocheter tandis que l'axe 2 est situé ~ -
à la partie la plus antérieure. :
Le vérin 6 à simple effet (alimenté en 6a) est articulé par
un axe 7k sur les flasques lb et lc par sa patte 6b percée d'un trou
6c et placée entre les bossages lm et ln solidaire des flasques lb
et lc au voisinage de la traverse le.
A l'intérieur du corps de ce vérin 6 qui est fermé par un
fond 6d solidaire de la patte 6b se déplace un piston 7 attelé à la
tige 5
Le piston 7 et le fond 6d sont creusés de logements vis-à-
vis enfermant un ressort ~
_ 4 _
: . :
7~
Le piston recule sous 17effet du fluide arrlvant en 6a
et av~nce sous l'effet du ressort 8 lorsque cesse la poussée du
fluide~ de manibre à ce que le recul du piston en tirant sur la
crosse 3c produise le relèvement du levler de la position basse
visible en traits mixtes sur la fig. 1 à la positlon haute d~attelage.
De manière ~ ce que le renversement du tracteur (ou de la
remorque) ne produise pas le renversement de la remorque ~ou du ~rac~
teur), le présent attelage est aménagé pour que la manille M sorte
de la partie crochue 3a lorsque le momen~ de torsion dû au renverse~
ment excède une puissance prédéterminée. -
Pour ce la piace ld qui applique la manille M au fond de
3a, est fixée aux flasques par un pu plusieurs boulons 10 ~ rupture
contrôlée quicè`dent lorsque le moment de torsion dépasse leur résis-
tanoe, libérant ainsi la manille. ;~
Sous l'angle des structures qui viennent dlêtre d~crites,
le mode de réalisation représenté à la fig. 4 a le m~me principe que
celui de la fig~ l. Il n~en diffère que par la présence d~une semelle
supplémentaire lp de fixation sur le tracteur et située à la partie -
antérieure de la chaise-support.
Pour pallier à une défaillance du vérin 6 pendant le remor-
quage et les conséquences qui pourraient en découler~ il est Judicieux
(et certaines reglementations l'imposent) que le levier 3 soit ver-
rouillé mécaniquement.
Dans le mode de réalisation objet des figures l ~ 3 inclus
ce verrouillage est réalisé par une broche 13 enfilée manuellement ~ -
dans des trous lg percés dans les flasques lb et lc et un trou 3b du
levier 3.
On a déjà propos~ (brevet EUA N 3 863 955) une solution
mécanique par laquelle une broche agissant comme un pène;coulissant
est mise en position de sécurité par un vérin hydraulique. Outre la
- 5 -
: . ,
"
5~3
L2.
comple~ité du matériel proposé~ celui-ci présente l'inconvenient de
ne pas renseigner visuellement suffisamment sur la position du pène
et par conséquent de contrôler si celui-~i est bien en position de
verrouillage ou non.
Selon la présente inventlon (fig, 43 5 et 6) la crosse 3c
est pourvue au voisinage de l'artlculation 4 d'un redan 3e situé sur
son profil postérieur contre lequel vient buter en position haute -
du levier, un pène 12 tournant avec un axe 13 dont il est solidaire, ;
et dont les extrémités tourillonnent dans les flasques lb et lc.
Extérieurement aux dits flasques un levier en L 14 est
solidaire de cet axe 13.
A 1Q branche 14 est attachée l'extrémité d'un ressort de
traction 15 dont l'autre e~trémité est accrochée dans une pièce fixe
16 du support lo La traction exercée par le ressort maintient le pane
12 en position de verrouillage.
Sur la fig. 4 à la branche 14 est attachée l'extrémité ~-
d~un c3ble 16 qui permet d'agir en antagonisme du ressort 15~ de re-
lever le pène 12 lorsque l'on veut déverrouiller le levier 3. Le
profil de ce dernier au voisinage du redan est curviligne pour agir
; 20 3 la fa~on dlune came par rapport à ce pène de manière à ce que
celui-ci retrouve automatiquement so position de ~errouillage lors-
que le levier est de nouveau en position d'attelage.
Ainsi donc non seulement le verrouillage ne nécessite
aucune opération, tandiis qu'au contraire le déverrouillage nécessite
une action volontaire mais la position du levier 14 on L renseigne
visuellement sur la position du pène et par là sur la sécurité qui -
en découle.
Les figures 5 et 6 montrent comment on peut aller encore
plus loin dans l'automatisme.
On pourrait utiliser directement la tige d'un vérin
- 6 -
s~
hydraulique ou le noyau d'un électro-aimant pour buter le redan 3e
du levier 3, mais dans ces cas on n'aurait aucune indication visuelle
du blocage~
Il semble donc avantageux7 pour converser cette slgnalisa-
tion d'agir sur le dispositif de verrouillage décrit en regard de la
fig. 4 c'est-à-dire sur la branche 14 du levier 14 on L. Comme on ~;
le voit sur la fig. 5 un vérin hydraulique 17 articulé sur le flas~
que lc et extérieurement a lui, pousse la branche 14b lorsque le
désaccouplement est souhaité. Il en est de même de la fig. 5 sur la~
quelle la traction sur la branche 14b s'effectue par un électro-
aimant 18.
Le déplacement angulaire de la branche 14b sous l'action
d'un des trois moyens de manoeuvre précéde~ment décrit~ en antago-
nisme de ce ressort fait soulever le pène 12 pour l'amener dans la
position visible à la fig. S et telle que le levier 3 libéré peut `
redescendre en tournant selon son axe 20 Dans le mouvement contraire
Gorrespondant au relevage du levier sous la traction du vérin 6 il
arrive un moment où la partie du levier voisine de l'axe 4 formant ~ ~
came, soulave le pène 12 ~usqu'à ce qu'il tombe dans le redan 3eO ;~ ~ -
Que la commande soit manuelle (c~ble 16 de la fig. 4)
hydraulique (vérin 17 de la fig. 5~ ou électro-magnétique (électro- ~ :
aim~nt 18 de la fig. 6) le pène 12 vient automatiquement se mettre
eo butée contre la cros~e 3' SOU6 l'efiet du res~ort 15.
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