Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
1~75~;~4
L'invention a pour objet un chariot ou trai-
neau pour engin, tel que pile de soutènement, constitue ~ar une
poutre à extremités arrondies enveloppée directement ~ar une che-
nille guidée à frottement ~ar un chemin de guidage ménagé sur la
partie droite et sur Ies extrémités de renvoi de la poutre, la
chenille ëtant guidée sans jeu sur les extremites arrondies de
renvoi.
On connait diverses machines, plus speciale-
ment aaaptees à l'exploitation ~es mines, utilisant de tels cha-
riots ou traineaux, par exemple le brevet français 1 118 233 pourune haveuse de galerie et la demande de brevet allemand 1 139 084
pour une pile de soutenement.
Lorsque de telles machines comportent des
chariots, ou traineaux du ty~e décrit au début, arrangés par
paires parallèles, par exemple deux chapeaux ou deux semelles
d'une pile de soutènem~nt, le p~oblème se pose de permettre de
légers virages à droite ou a gauche sans exercer des efforts
excessi~s au toit ou au mur et d'évi.ter qu~ l'engin ne soit bloqué
en direction.
; 20 Ce but est attei.nt, selon l'invention, par
le ~ait que le chemin de guidage comporte, dans la partie droite
de la poutre, un jeu latéral. Selon un mode de realisation préféré
ce jeu lateral est menagé de part et d'autre au moins une et au
plus deux zones de rétrécissement pour réduction locale du jeu
latéral-
Il sera plus particulièrement avantageux demettre en oeuvre l'invention dans une ~ile, capa~le ~e se dé~lacer
par un mëcanisme d'entrainement propre tout en assurant un service
continu sous charge permanente, constituee par au moins deux paires
~arallèles de chariots à chenilles constituant, dans chaque paire
l'un une semelle et l'autre un cnapeau applicables respectivement
au mur et au toit d'une galerie par des moyens de mise en charge
par extension en pression agissant par un ef~ort d'écartement en-
tre au moins trois traverses de liaison, dont deux entre deux
semelles parallèles, et au moins une entre deux chapeaux parallèles
de deux paires parallèles de chariots/ dans laquelle pile le méca-
nisme d'entraînement agit exclusivement par mouvement d'action et
réaction de ~eux organes de la ~ile l'un sur l'autre, tel qu'il
en a été decrit un dans le brevet britannique 766 311.
L'invention conprend un chariot ou traineau
pour engin, tel que pile de soutenement, constitue par une poutre
a extrimites arrondies un chemin de guidage menage sur la partie
droite et sur les extremites de renvol de la poutre, la chenilie
etant quidee sans jeu sur les extrémltes arrondies de renvol, dans
5~Z~
lequel le chemin de guidage comporte, dans la partie droite de la
poutre, un jeu latéral.
On se reportera maintenant aux dessins anne-
~es, dans lesquels :
- les figures 1 et 2 représentent, en vue de
dessous, pour une semelle, et en vue de dessus pour un chapeau,
le profil selon l'invention de la partie droite du chemin de gui-
dage ménagé sur la poutre d'un chariot ou traineau à chenille gui-
dée 2ar frottement d'un type connu, tel que précede~ent rappelé.
Ce chemin de guidage est conforme, de façon connue, en évidement
central pour des talons de guidage portés par chacun des patins
d'une chenille ,
- les figures 3 a 6 illustrent, en vues ana-
logues, deux modes préferés de réalisation selon l'invention.
Les figures 1 et 2 représentent une poutre pour
un chariot ou traineau conforme a l'invention. Son chemin de gui-
dage pour patins de chenille comporte, à chacune de ses extrémités
deux paires de bossages 1, 2 d'une part, 3, 4 d'autre part, laissant
subsister ainsi deux évidements convexec S de part e~ d'autre de
la partie 6 de la chenille 1 en colltact avec le terrain et repré-
sentée en grisé sur les figures. On a en outre representé par
deux traits la trace 14 de la chenille au sol.
La distance sëparant les deux bossages de cha-
que paire est telle que celle-ci assure le guidage sensiblement
sans jeu de la chenille ll,dont Gn a représenté en coupe un patin
12 comportant un talon de guidage 13.
Cette disposition particulière permet, comme
il est expliqué ci-après, la prise d'un virage par la pile de
soutènement.
En effet, si au cours du déplacement de la
pile, on interrompt volontairement les déplacements d'une semelle
et d'un chapeau disposés l'un au-dessus de l'autre, la continuite
du deplacement de l'autre semelle et de l'autre chapeau a tendance
à les faire pivoter sensiblement autour de leurs centres et donc à
pousser lateralement Ies talons 13 des patins 12 par l'interme-
diaire des bossages de guidage 1 et 2 (cf. fig. 1) situes ~ l'avan~
des poutres correspondantes dans le sens de progression F de la
pile, et assurant le guidage sans jeu de la chenille. Il s'ensui-
que chaque patin nouvellement pose est decale lateralement par
rapport à celui qui le precède, la succession des patins ainsi
poses rormant une courbe dont le sens est celui donné par le
`' ~LgD75~Z~
pivotement de la poutre qui glisse en se guidant sur les patins
ainsi posés devant elle, en suivant tout naturellement la trace
de ces derniers, la chenille prenant la forme courbe 14 représentée
en figure 2 grâce aux évidements 5O
Le mode de réalisation decrit ci-dessus con-
vient bien pour le deplacement de la pile et la prise d'un virage
par celle-ci dans le cas où le toit et le mur sont reguliers et
sensiblement horizontaux.
Dans les autres cas, que la trajectoire soit
courbe ou rectiligne, il peut arriver que les efforts exerces sur
les patins en contact avec le terrain leur impriment un decalage
lateral pou~ant aller jusqu'à ce que leurs faces laterales aillent
frotter contre la surface de l'evidement en regard de la partie
convexe de la forme prise par la chenille, ce qui nuit au bon
avancement de la pile et peut provoquer une usure prématurée, tant
de l'évidement que des faces latérales des patins.
Si ce phénomène se produit alors que la pile
suit une trajectoire rectiligne, il peut interdiLe toute prise de
virage ultérieure de la pile.
Les figures 3 à 6 représentent des variantes
préférées de réalisation permettant d'éviter ces inconvénients.
Dans les figures 3 et 4 l'évidement existant
entre d'une part les bossages 1 et 2 et, d'autre part, les bossage~
3 et 4, est muni de deux bossages 7 définissant un rétrécissement
de largeur sensiblement égala à celle des intervalles existant d'
une part entre les bossages 1 et 2 et d'autre part entre les bossa-
ges 3 et 4.
Dans les figures 5 et 6, l'evidement comporte
deux paires de bossages 8 et 9, la largeur de celui (9), situe sur
le plus près des bossages 3 et 4 etant sensiblement egale ~ la
distance saparant ces derniers, tandis que la largeur de l'autre
est plus grande.
- Outre le fait de reduire les sur~aces de l'e-
videment et des patins en contact, et donc de reduire ainsi leur
temps de contact et leur usure, lesdits retrecissements permettent
dleviter un decalage lateral des poutres par rapport à la trajec-
toire desiree, aussi bien rectiligne qu'incurvee.