Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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La présente invention se rapporte à un dispositif
destiné à indiquer le début d'une parturition danR les élevages
de grands animaux.
L ' éleveur doit généralement être présent au moment du
vélage ou du poulinement, ce qui l'oblige à surveiller constam-
ment les femelles en état de gestation a~ancée. Dans la pratique,
cette veille des animaux ne peut jamais être effectuée Yingt
quatre heure sur vingt quatre.
On connaît déjà des dispo~itif~ qui permettent d'éviter
aux éleveurs de rester en permanence auprès des femelles prêtes
à mettre bas ; on citera par exemple les sondes thermiques, qui
sont introduites dans le vagin et qui sont expul~ées au début
de la parturition, le refroidissement de la sonde déclenchant
alors un émetteur ~ui avertit l'éleveur. La pose de ces sondes
I5 est une opération délicate, les conditions d'asepsie ne sont
jamais réalisées et la présence de ce corps étranger dans le
vagin traumatise l'animal, surtout à un moment p~oche de la
parturition.
Les autreS dispositifs connus ont l'inconvénient de
comprimer la vulve, région très sensible, qui est du reste
soumise naturellement à de nombreuses distorsions, compressions
ou frottements, selon la position couchée ou débout de l'animal,
ainsi que lors de l'acte urinaire et de la défécation, les
matières fécales passant en effet librement sur le lieu vulvaire.
La forme de la rég~on vulvaire varie aussi suivant l'âge et
l'alimentation de l'animal.
De plus, les dispositifs avertissant de la mise bas,
qui ont été utilisés jusqu'ici, non seulement gênent l'animal
pour les actes physiologiques ordinaires, mais encore ils
empêchent les contractions expulsives au début de la mise bas.
Pour remédier à ces inconvénients, il est prévu, selon
la présente invention, un dispositif ~ui laisse totalement libres
les parties génitales des femelles en état de gestation.
Le dispositif selon l'invention utilise un phénomène
qui ne se présente dans la vie d'une femelle qu'au moment de la
parturition, à sa~oir l'horizontalité de la queue qui est
maintenue beaucoup plus longtemps que lors des actes physio-
logiques de miction et de défécation.
En effet, les ligaments sacro-sciatique$ qui ferment
latéralement le bassin s'écartent po~r laisser passer le petit
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1~)839()3
à terme. les muscles se relâchent ou se -tendent pour laisser les
vertèbres caudales prendre une position pratiquement horizontale
du début des coliques ou des efforts jusqu'à la fin de la partu-
rition.
Le dispositif selon l'invention de~tiné à avertir
l'éleveur d'une mise bas dans les élevages de grands animaux
est essentiellement caractérisé en ce qu'il com~rend des moyens
pour détecter l'horizontalité de la queue de la femelle en état
de gestation avancée, des moyens pour mesurer le temps pendant
lequel la queue reste horizontale, et des moyens pour avertir
l'éleveur quand le temps mesuré a atteint un seuil fixé à
l'avance, ce qui signifie que la mise bas a commencé.
L'observation a permis d'évaluer ce seuil à cent
secondes environ chez la vache et la jument.
Les divers moyens précités, sauf ~outefois les éléments
du dispositif d'alarme qui doivent se trouver à portée d'oreille
de l'éleveur, seront placés sur l'animal. Comme il s'agit
d'interpréter les mouvements de la queue, on peut prévoir que
ces moyens seront disposés dans la région de la croupe ou du
postérieur de l'animal, mais on pourra tout aussi bien les
r~partir sur le corps de l'animal, dans le but d'éviter un poids
unique sur la croupe ; la région vulvaire est cependant impéra-
tivçment laissée libreO
Ainsi, d'après une première variante du dispositif selon
l'invention, le moUYçment vertical de la queue est transmis,
par l'intermédiaire d'un bras solidaire de la queue par l'une de
ses extrémités conformée en anneau, ainsi que d'un mécanisme
camplémentaire, à une minuterie qui se déclenche dès que la queue
est horizontale, la minutçrie commandant, à 1'expiration du délai
prédéterminé de cent secondes, un contact électrique d'un circuit
oomportant un dispositif d'alarme quelconque.
Conformément à une seconde variante, le mouvement verti-
cal de la queue est transmis par un étrier disposé au-dessus de
la queue - il est a~ors relié à cette dernière par un élément
souple - ou par un anneau ovale entourant la queue ; dans les
deux cas, l'étrier et l'anneau ovale coopèrent avec une minuterie~
par l'intermédiaire de tout système approprié, ressorts, trin-
glerie, etc ...
- D'après une troisième variante, un détecteur de proxi-
mité réagit en fonction de la hauteur ou de l'éloignement de la
~ .
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1~)83903
4~euede l'animal par rapport à son corpC ou à un quelconque élément
de référence fixé sur son corps ; le détecteur est placé, par
exemple, dans la région fessiere. Un relais, fermé au moment de
la rupture de proximité, déclenchera, au bout du temps prédéter-
S miné de cent secondes, la fermeture d'un circuit électrique,pour ~nner l'alarme.
Les dif~érentes parties du ~ispositif selon l'inven-
tion, qui sont destinées à venir se placer sur la croupe
(première et seconde variante) - pièces mécaniques intermédiaires
transmettant le mouvement de la ~ueue, minuterie, module émetteur -
seront avantageusement montées sur une m~me plaque d'appui
épousant la croupe de l'animal. Cette plaque d'appui doit être
fixe par rapport à l'animal. Ce probl~me e~ xésolu par l'utili-
sation d'un harnais original qui, de ce fait, fait aussi partie
de la présente invention.
Ce harnais est constitué par :
- un collier réglable qui entoure le cou de l'animal,
- partant de ce collier, respectivement de sa partie
inférieure et de sa partie supérieure :
. une paire de sangles avant inférieures qui passent
`I 80US la poitrine de l'animal, chacune par le coté interne du
haut de la patte avant correspondante,
. une paire de sangles avant supérieures qui, en place
sur l'animal, sont sensiblement horizontales et qui s'arrêtent
à la naissance du dos, en rejoignant chacune la sangle avant
inférieure correspondante,
- une paire de sangles dorsales, chacune partant du
point de jonction des sangles avant correspondantes et se
terminant sur la plaque d'appui ou autre élément disposé sur la
croupe de l'animal, et
- une première paire de sangles arrière qui partent
de ladite plaque d'appui, passent sous le ventre de l'animal et
se rejoignent à l'arrière et une seconde paire de sang~es
arrière, chacune partant de la sangle arrière correspondante de
3$ ladite première paire, à mi-~lanc sur l'animal et aboutissant au
, point de jonction des sangles arrière de la première paire.
! si 1 on décide de répartir les divers élements
composant le dispositif selon l'invention en plusieurs points
sur le corps de l'animal, ou encore si l'on est amené à adapter
un tout autre dispositif ur l'animal, le harnaiæ précité
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4 1~183903
formera ~In supp~rt très stable et ne gênant en rien l'animal dans
ses mouvements.
On decrira plus en détail ci-après, à titre indicatif
et nullement limitatif, plusieurs modes particuliers de réali-
sation du dispositif selon l'invention, la description de l'unde ces modes particuliers ainsi que celle du harnais étant données
en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique en coupe lon-
gitudinale avec une partie en élévation du dispositif, qui vient
IO se fixer sur la croupe de la femelle,
- la figure 2 est la vue en coupe latérale faite
suivant la ligne II-II de la figure 1,
- la figure 3 montre ce dispositif en place sur la
femelle à l'aide du harnais selon l'invention,
- la figure 4 présente ce harnais déployé,
- la figure 5 est une vue schématique, en position de
repos, d'un autre mode de réalisation de l'invention,
- la figure 6 représente le dispositif de la figure S
en position active,
- la figure 7 représente en perspective un autre mode
de réalisation du dispositif de l'invention.
Le dispositif représenté sur les figures 1 et 2
comporte une plaque d'appui 1 destinée à 8tre appliquée sur la
croupe de l'animal (figure 3) et présentant la cambrure appropriée,
un mécanisme transmettant le mouvement vertical de la queue, une
minuterie 2, un module émetteur schématisé en 3 dans un circuit
électrique non représenté au dessin. Un capot 4 protège
l'ensemble, à~ l'exclusion de la pièce de liaison avec la queue,
et porte éven~uellement des piquants pour éviter le frottement
~es animaux entr~ eux.
La plaque d'appui 1 pourra être réduitç à deux flancs~
rigides ou semi-rigides, placés de part et d'autre du sacrum de la
femelle~ et se rej~ignant à l'avant en un point d'articulation,
ce qui permet d'écarter les deux flancs selon l'anatomie de la
femelle ; en effet, chez la jument, la proéminence du sacrum est
plus effacée que chez la vache.
Une sous-queue 5, de longueur réglable, (figure 4),
joignant les dqux e~trémités arrière des flancs de la plaque
d'appui 1 par tout systeme de boucle ou de fermeture, contribue
4~ au maintien du dispositif sur la croupe.
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1~83903
La plaqu~ d'appui 1 est surmontée par un étrier 6 dont
les deux montants sont fixés, par exemple, par boulonnage, aux
flancs de ladite plaque 1. Un arbre tournant 7, qui relie les
deux montants de l'étrier 6, porte un axe central 8, d'où part
vers l'arrière un bras 9, du type corde à piano, qui suit le
profil de la croupe de l'animal, puis s'enroule en une ou plusieurs
spires pour posséder une certaine élasticité, redescend en suivant
le profil de la partie haute de la queue, et se prolonge encore
par un élément souple (tube de caoutchouc, ressort, etc ...) qui
lo absorbe les chocs et qui se termine lui-même par un anneau 10
entourant la queue (figure 4). Cet anneau 10 est souple ou rigide
et le cas échéant, réglable en longueur et articulé. On peut lui
substituer wn ovale dans lequel la queue aura la possibilité de
se déplacer librement dans le sens latéral. L'anneau 10 peut aussi
être muni d'un ergot, non représenté, souple ou rigide et ne
traumatisant pas l'animal, en vue de provoquer un effet de
serrage de l'anneau 10 en position haute, empêchant ainsi un
r éventuel coulissage de l'anneau le long de la queuç.
L'arbre 7 porte, au voisinage de l'une ~e ses extrémités,
un autre axe 11, lui-même porteur d'un levier 12 dirigé vers
l'avant du dispositif. Le levier 12 se trouve en position haute
quand la queue est en position basse (traits pleins sur la
figure 1) et en position basse quand la queue est en position
haute (traits pointillés sur la figure 1).
En position haute, le levier 12 arme la minuterie 2 -
qui, dans ce cas, est une minuterie mécanique -, en bloquant une
barrette 13 solidaire de l'axe de cette minuterie 2. Quand le
bras 9 monte, le levier 12 redescend jusqu'à ve~ir s'appliquer
contre une butée 14 fixée par exemple ~ l'étrier 6. La rupture
du contact levier 12 - barrette 13 libère le mécanisme du mouve-
ment d'horlogerie de la minuterie 2 qui se met alors en marche,
comptant le temps pendant lequel la queue reste horizontale. La
course de la barrette 13 est réglée pour qu'au bout de cent
secondes, ladite barrette 13 contacte à nouveau une région
métallique prévue sur le levier 12, qui est, pour le reste,
réalisé en une matière isolante ou entouré d'une gaine isolante.
Cette région métallique est reliée par exemple au pôle négatif
d'une pile dont le pôle positif est connecté à la barrette 13.
Les parties contactantes peuvent être différentes, dès l'instant
que le levier 12 a libéré au préalable la barrette 13 pendant
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~39C~3
le temps predeterminé. La barrette 13 peut aussi fermer en fin
de course un interrupteur convenablement situé elle peut porter,
à son extrémité, un aimant qui ~ermera, toujours en fin de course,
un contact ILS.
Des re~sorts ou aimants, non représentés sur le dessin,
seront avantageusement installés dans le di3positif, pour assurer
une position haute plus stable du bras 9, garantissant ainsi le
contact du levier 12 avec la butée 14. On constate en effet que
la queue a tendance à se lever un peu plus haut quand l'intention
du mouvement lui est communiquée par le système nerveux.
Le circuit de l'alarme n'e~t pratiquement pas montré
sur le dessin, sur lequel on ne remarque, outre le module
émetteur 3, que l'interrupteur marche-arrêt 15, le poussoir de
contrôle des piles 16, le voyant de contr81e des piles 17, un
galvanomètre, et Ie fil antenne 18 suivant une sangle du harnais
qui sera décrit ci-après.
Toutes les variantes de transmission du mouvement de
la queue sont à envisager. Ainsi, l'axe 11 peut être remplacé
par un coude latéral de l'arbre 7, extérieur à l'étrier 6, tourné
vers l'avant et portant une fourchette à son extrémité. Le
levier 12 est alors remplacé par un bras coudé susceptible
d'osciller librement autour d'un axe porté par la branche en
regard de l'étrier 6. Lorsque le bras 9 se soulève, la fourchette
transmet le mouvement au bras coudé qui coopère avec la barrette
13 de la minuterie 2 de la même facon que précédemment.
Si la plaque d'appui 1 est réduite à deux flancs, les
branches de l'étrier 6 seront montées mobiles par rapport à ces
~, flancsO
D'après une variante très intéressante, le bras 9 est
remplacé par un anneau ovale métallique passant sous la queue
et coopérant avec l'axe 8 de l'arbre 7 ; dans ce cas, un ressort
relie l'arbre 12 et la plaque d'appui 1 ou l'étrier 6. Lorsque
la queue est en position basse, le ressort est tendu au maximum,
et quand la queue commence à se soulever, l'anneau ovale suit
ce mouvement et le ressort, en se détendant, maintient l'anneau
ovale soulevé et la minuterie se met en marche. Le dispositif
réalisé d'après cette ~ariante présente l'avantage de pouvoir
s'adapter sur des animaux de toutes tailles et 1'anneau ovale
passant sous la queue ne se déforme pas lors du frottement des
animaux entre eux ou obstacles divers.
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7 1~83903
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Conformément à un autre mode de réalisation, on prévoitun étrier ou une tige coudée en U, susceptible de pivoter autour
de l'axe passant par ses deu~ extrémités qui seront rendues
solidaires de la plaque l. Cet étrier est disposé au-dessus de la
queue a laquelle il est relié alors par un élément souple
porteur d'un anneaur et, de préférence, mobile le long de l'étrier.
Une extrémité de l'étrier porte une came qui est susceptible de
venir s'appuyer sur la roulette d'un contacteur mécanique quand
la queue prend la position horizontale et qui est maintenue
appuyée tant que l'horizontalité est conservée. Le contacteur
mécanique coopère avec une minuterie électronique avec relais~
Ce m8me système est aussi utilisable en combinaison
avec une minuterie pneumatique. Dans ce cas, la came comprime
la minuterie lorsque la queue est en position basse. Dès que la
queue se lève, la came libère cette minuterie et un contact
s'établit si la queue n'est pas revenue en position ba~se à la
fin du comptage~ Sinon, la minuterie est à nouveau comprimée,
prête pour un nouveau comptage quand la queue reprendra sa
position haute.
Ainsi, toute partie de l'appareil est susceptible de
modification ou d'adaptation, compte tenu du contacteur et du
systeme de temporisation utilisé. On citera les contacts
magnétiques du type ILS, les contacts par ampoules de mercure
utilisant le renversement du mercure sur des électrodes, etc
et outre les minuteries des types précités, les minuteries
magnétiques, à rayonnement physico-chimique, à gaz, à ultrasons,
à sablier, etc ...
L'énergie sera fournie par le secteur, par des piles
de toute nature, une cellule solaire, un gaz comprimé ou non,
des moyens magnétiques (aimants), etc ...
L'alarme sera donnée par un émetteur électronique
(sur FM ou radio-émetteur) dont les ondes sont captées,
amplifiées et transformees en signaux sonores ou lumineux,
continus ou discontinus, à portée de regard ou d'oreille de
l'éleveur ; on peut aussi prévoir un système lumineux, excité
à la fermeture du contact et déclenchant une photo-résistance
qui contacte un relais d~clenchant lui-même une sonnerie ; un
signal sonore (bip) ou une petite ~irène peuvent aussi prévenir
l'éleveur, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un
interphone qui veille près des femelles en état de gestation
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8 1083903
a~7ancée f~ enfin, on peut également utiliser la fumée comme dans
les détecteurs d'incendie.
Suivant les figures 5 et 6, est représenté un autre
mode de réalisation de l'invention.
S On sait en effet que la vulve des animaux est parfois
déformée et saillante 90US la queue de l'animal, soit parce qu'il
s'agit d'un animal agé, soit tout simplement parce que cet
animal est couché.
Dans ce cas~ la partie saillante de la vulve a t~ndance
lo à repousser la queue, ce qui pourrait produire un déclenchement
du moyen de signalisation en dehors des périodes d'imminence de
la mise bas. Le dispositif repréQenté sur les figures 5 et 6
permet d'éviter ce genre de déclenchement et comprend, à cet
effet~ un bras 30 réalisé sous la forme d'un étrier articulé
sur le support 1, recouvert du capot 4. Cet étrier 30 est placé
par sa partie inférieure 31 sous la queue de l'animal et est
maintenu constamment sur le côté inférieur de la queue par un
moyen élastique (non représenté) disposé à hauteur de l'articulation
de cet étrier 30 sur le support 1.
En un point intermédiaire de cet étrier 30, est monté
articulé en 32 un étrier 33 qui est situé ~ hauteur de la vulve
34 de l'animal. Cet étrier 33 est également relié à l'étrier 30
par un contacteur électrique (non représenté), inséré dans le
circuit d'alimentation du moyen de signalisation du dispositif.
Le fonctionnement de ce dispositif est alors le
suivant ~i~
Lors de l'approche de la période de mise bas, la queue
de l'animal, en se soulevant, autorise le soulèvement de l'étrier
~ 30, si bien que l'étrier 33 (voir figure 6) bascule sous l'action
de son propre poids et se maintient en position verticale.
L'angle formé par les étriers 30 et 33 a alors pour effet
d'autoriser le fonctionnement du moyen de signalisation au terme
du délai fixé par la minuterie.
Cependant, si le soulèvement de la queue de l'animal
résulte d'une déformation de la vulve de l'animal, la partie
saillante de cette vulve agit sur l'étrier 33 pour le maintenir
en contact de la partie in~érieure de l'étrier 30 et de la queue
de l'animal, de manière qu'il n'y ait pas de modification de
position relative entre les étriers 30 et 33.
Le moyen de contact n'est pas alors déclenché et le
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` 9 ~)83903
moyen de signalisation ne peut 8tre mis en fonctionnement~
Dans l'exemple de réalisation ae la figure 7, l'étrier
30 des figures 5 et 6 se compose essentiellement de deux branches
35 et 36, réglables en hauteur, solidaires de l'axe d'articulation
37, monté sur le support 1 ou sous le capot 4. Ces deux branches
35 et 36 sont reliées par une sangle 38r réglable en largeur et
hauteur; se placant sous la queue de l'animal, tandis que les
deux extrémités de ces branches 35 et 36 sont reliées de manière
articulée en 39 à un second étrier 40 se plaçant à hauteur de la
lo vulve de l'animal.
A hauteur de l'une des articulation 39, est également
prevu un contact électrique relié, par les conducteurs 41 disposés
à l'intérieur de la branche 36, au circuit de déclenchement du -
moyen de signalisation.
Les articulations 39 sont également pourvues de
ressorts (non représentés) qui tendent constamment à faire pivoter
l'étrier 40 dans le sens de la flèche F.
Une autre sangle 42, de longueur réglable par une
boucle 431 peut également etre disposée transversalement sous le
socle 1 sur la base de la queue afin de permett~e le réglage
de la hauteur du socle et donc de l'étrier 40.
Egalement, la sangle 38, au lieu d'8tre accrochée
aux branches 35, 36 pourra être fixée directement au socle 1.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant t
Si la vulve se détend, les étriers 36 et 40 pivotent
simultanément par rotation de l'axe 37 ou 37a étant donné que
les étriers 36 et 40 sont maintenus dans le prolongement l'un
de l'autre par la queue de l'animal.
Aucun déclenchement du contact électrique ne peut
donc avoir lieu.
Par contre, lorsque la queue de l'animal se place à
l'horizontale lors de l'éminence d'une mise bas, l'étrier 40 ne
se trouve plus en appui sur le côté inférieur de la queue et
pivote donc dans le sens de la flèche F autour des articulations
39 alors que les branches 35 et 36 restent immobiles.
~;~ Le contact disposé à hauteur de l'articulation 39
; est alors déclenché, ce qui produit la mise en circuit du
dispositif de signalisation.
On remarquera également que l'étrier 40 pivote
lors des défécations par suite du soulèvement de la queue, ce
qui le met à l'abri des excréments.
lo ~83903
La ~ixation de la plaque d'appui 1 est effectuée par
collage, boulonnage, rivetage ou amarrage au moyen de sangles.
L'interjection de silicones sous le cuir de l'animal peut aussi
être envisagée en combinaison avec les modes de fixation
précités.
Un mode de fixation particulièrement intéressant est
la mise en place du harnais selon l'invention, dessiné sur les
figures 3 et 4, qui se compose :
- d'un collier réglable 19, formé par une sangle ou
une lanière de cuir,
~ deux paires de sangles avant 20, 21, partant du
collier 19, chaque sangle 20 de la première paire passant laté-
ralement sous la poitrine de l'animal et rejoignant l'extrémité
de la sangle correspondante 21 de la deuxième paire, disposée
presque horizontalement à la naissance du dos,
- une paire de sangles dorsales 22, chacune reliant
le point de jonction correspondant des sangles 20 et 21 à la
partie avant de la plaque d'appui,
- deux paires de sangles arrière 23, 24, chaque sangle
23 de la première paire partant de la partie arrière de la
plaque d'appui 1 et passant sous le ventre de l'animal pour se
rejoindre à l'arrière et chaque sangle 24 partant de la sangle 23
correspondante, à mi-flanc, et rejoignant le point de jonction
desdites sangles 23.
Les parties de sangles 20, 22, 23, situées au voisinage
de la plaque 1 et du collier 19, ainsi que les sangles avant
supérieures 21 sont constituées de préférence par des chaînes,
les angles 21 étant du reste réglables en longueur ; les parties
restantes du harnais consistent alors en cordes ou lanières de
cuir. ~es points de jonction des sangles entre elles ou entre
chaîne-corde/lanière de cuir sont formées par des anneaux souples
de caoutchouc 25 et les points de raccordement des sangles à
la plaque 1 et au collier 19 par des crochets 26. Les sangles
21 comportent en outre au voisinage de leur jonction au collier
19~ un ou plusieurs anneaux de caoutchouc 25 pour permettre
l'adaptation du harnais sur des animaux de grosseur variable.
Le mode de réalisation preféré reste celui montré à la figure 4,
1~animal pouvant se lever et se coucher sans être gêné par le
harnais qui revient toujours correctement en place.
Il est du reste bien entendu que les modes de
realisation de la présente invention qui viennent d'être décrits
.
.~ . . - - : . . :
11 1~)83903
ci~dessus~ notamment en référence aux dessins annexés, ont été
donnés a titre indicatif et nullement limitatif et qu0 de
nombreuses modifications peuven~ etre apportées sans que l'on
s'écarte pour autant du cadre ~e la présente invention.
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