Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
1 ~Z95~3
~ présen-te demande concerne un appareil destine à
repe~er la q~antite de sebum secretee par une peau.
Dans le brevet français 2 368 708 publle le 2 mars
1979, on a propose un appareil destine au reperage de la quan
tite de sebum emise par une zone de peau d-'un sujet vivant, dans
lequel un emetteur fournit un flux lumineux en direction d'un
élément translucide préalablement applique de façon prédétermi-
née contre la zone de peau a étudier et dans lequel un récepteur
mesure le flux lumineux transmis a partir de l'emetteur par
transparence à travers ledit element translucide, l'interpreta-
tion de la mesure etant effectuee par comparaison à la mesure
obtenue pour un état de référence de l'élément translucide;
dans cet appareil, l'émetteur de flux fournit un ~aisceau module
à une fréquence fixe, le recepteur de flux lumineux ne mesurant
que le flux reçu, qui a la frequence de modulation de l'emetteur.
Dans la réalisation particulière decrite, l'émetteur est cons-
titué d'une diode électroluminescente et le recepteur est cons-
titue d'un phototransistor.
Dans une demande de premier c~rtificat d'adaition au
: 20 brevet fran~ais 2 368 708, publiee le 27 avril 1979 sous le n
2 404 845, on a propose un perfectionnement dans lequel l'élé-
ment translucide est dispose en regard d'un organe refléchis-
santj l'appareil compGrtant deux fibres optiques coaxiales
constituant un ensemble dont une extrémite est reliee à un
émetteur-récepteur et dont l'autre extrémi-té est disposee en
vis-à-vis de l'element translucide. Ce perfectionnement per-
mettait d'ameliorer la precision de la mesure sans reduire la
simpllcité d'utilisation du dispositif.
Dans les appareils selon le brevet français n
2 368 708 et la demande de premier certificat d'a~dition n
2 404 845, il était prévu que la sortie du signal fourni par le
récepteur de flux s'effectuait sur un etage de filtrage compor-
tant un ajustement ~
- 1
:
11~9553
du niveau de la tension de sortie, ledit étage de Eiltrage alimen-
tant un voltmètre digital permettant de lire le résultat de la
mesure. L'ajustement de niveau ainsi prévu permettait d'effectuer
un calage initial de l'appareil en faisant correspondre Ull affichage
zéro sur le voltmètre digital lorsque la plaque soumise à la lec-
ture était une plaque ne comportant aucun dépôt de sébum. Cepen-
dant, une fois réalisé, ce calage initial ne pouvait plus être
modifié et l'on a constaté que cette sujétion constituait un incon-
vénient pour l'usage de l'appareil. En effet, le zéro réalisé
par ce calage initial était, évidemment, fonction de la plaque de
verre utilisée comme support de sébum et, par conséquent, si pour
une quelconque raison, on é-tait amené à changer de plaque de verre,
le zéro n'était plus réalisé ce qui obligeait à effectuer à partir
d'une valeur lue pour une plaque portant du sébum, une soustraction
correspondant à la valeur lue pour la même plaque sans sébum~ De
plus, on a constaté que l'appareil pouvait subir une dérive due, par
exemple, à une forte augmentation de la température ou à une va- -
riation des tensions d'utilisation; dans ce cas, la dérive falt
que le zéro n'est plus obtenu pour une plaque de verre sans sébum,
ce qui oblige là encore à une soustraction pour l'obtention du
résultat de mesure comme ci-dessus indiqué, avec cette difficulté
complémentaire que la valeur à soustraire n'est pas nécessairement
toujours la même. Enfin, on a constaté que, lors de l'utilisation
de ce type d'appareil, le nettoyage des plaques de verre, entre
deux utilisations successives, était souvent assez difficile de
sorte qu'un nettoyage usuel laisse souvent subsister sur le verre
quelques résidus de sébum. Dans ce cas, il est nécessaire également
de tenir compte, par une soustraction, de la valeur lue pour la
plaque de verre utilisée avant que l'on ait déposé sur ladite
plaque la quantité de sébum à mesurer. Il s'est avéré que l'opé-
ration de soustraction, qui doit être faite dans tous les cas
--2--
précités, est extrê~ement désagréable pour l'utilisateur et qu'il
est donc hautement souhaitable de pouvoir remédier à cet incon-
vénient.
La présente invention a donc pour but de décrire un
dispositif pouvant être adjoint à l'appareil défini dans le brevet
francais 2 36~ 708 et/ou dans la demande de premier certificat
4'i-
d'addition n~7~ , ce dispositif permettant une correction
automatique de zéro, correction que l'utilisateur peut faire sur
la plaque de verre dépoli où il va déposer le sébum, avant que ce
dépôt de sébum soit réalisé. Dans le dispositif selon l'invention,
l'utilisateur place donc la plaque dans l'appareil, appuie sur un
bouton de remise à zéro, retire la plaque, ~ dépose le sébum par
application de la plaque pendant un temps et avec une pression
déterminés sur la zone de peau à étud:ier, puis replace la plaque
dans l'appareil et lit directement :Le résulta-t de la mesure sur
le voltmètre digital de l'appareil. On voit donc que la manipula-
tion de l'appareil selon l'invention est grandement facilitée par
le dispositif cle remise à zéro automatique, qui fait l'objet de
la présente demande de certificat d'addition.
La présente invention a, en conséquence, pour objet le
produit industriel nouveau que constitue un appareil destiné au
repérage de la quantité de sébum émise par une zone de peau d'un
sujet vivant. Dans cet appareil, un émetteur fournit un flux
lumineux en direction d'un élément translucide préalablement ap-
pliqué de façon prédétermlnée contre la zone de peau à étudier et
un récepteur mesure le flux lumineux transmis à partir de l'émet-
teur par transparence à travers l'élément translucide. L'interpré-
tation de la mesure est effectuée par comparaison à la mesure ob-
tenue pour un état de référence de l'échantillon translucide.
Llémetteur de flux fournit un faisceau modulé à une fréquence fixe
et le récepteur de flux est associé à un circuit pour ne mesurer
~2';35J~
que le flux reçu qui a la fréquence de modulation de l'émetteur
en fournissant une t~nsion de mesure fonction du flux reçu. L'ap-
pareil est caractérisé par le fait que la tension de mesure d'un
repérage est mémorisée à volonté et envoyée sur un amplificateur
différentiel qui la soustrait de la tension de mesure d'un repérage
suivant pour fournir la tension donnant lieu à une lecture mesurée.
Dans un mode préféré de réalisation, l'amplificateur
différentiel est relié à une borne fournissant la tension de mesure,
d'une part, directement et, d'autre part, par l'intermédiaire d'un
ensemble de mémorisation commandé par l'utilisateur; l'ensemble
de mémorisation comprend un double convertisseur analogique/digital
et digital/analogique, qui reçoit en permanence en entrée la tension
de mesure et restitue en permanence en sortie une tension de réfé-
rence correspondant à une valeur binaire mémorisée, l'utilisateur
pouvant déclencher à volonté le remplacement dans la mémoire de
la valeur mémorisée par une valeur binaire correspondant à la
tension de mesure reçue, le remplacement en mémoire de la valeur
de tension mémorisée par unè valeur correspondant à la tension de
mesure reçue s'effectue par remise à zéro d'un compteur binaire
sous l'effet d'une impulsion envoyée par l'utilisateur, ladite
impulsion déclenchant un oscillateur qui pilote le chargement,
dans le compteur remis à zéroj d'un nombre correspondant à la ten-
sion de mesure re~cue, un comparateur comparant la tension de mesure
reçue et la tension de sortie qui correspond à la valeur binaire
chargée dans le compteur et bloquant l'oscillateur quand l'éga~
; lité est atteinte. On peut avantageusement prévoir que l'impulsion
envoyée par l'utilisateur pour déclencher le double convertisseur
soit fournir par un bouton-poussoir et que l'amplificatuer diffé-
- rentiel alimente un voltmètre digital.
Dans l'appareil selon l'invention, comme dans l'appa-
reil défini dans le brevet français 2 368 708 ou dans le premier
-
11~3553
~D /~o~, g ~ 5
certificat d'addition n~77 ~ 3~ le récepteur de flux lumineux
est avantageusement constitué par un phototransistor. Or, il est
bien connu que la sensibilité des phototransistors est une fonction
de la tension de polarisation maintenue entre collecteur et émet-
teur, cette tension de polarisation étant le plus généralement
affectée par le courant continu qu'ils fournissent en fonction de
la luminosité amblante. Cette sensibilité est également fonction
des variations de température. On a donc constaté qu'il était
souhaitable de remédier à cet inconvénient afin que la valeur
affichée sur l'appareil soit parfaitement proportionnelle à la quan- -
tité de sébum soumise à la mesure et soit parfaltement indépendante
des conditions de température. Pour ce faire, on a proposé, selon
l'invention, d'utiliser un remède pris dans un groupe de trois
remèdes possibles qui donne approximativement le même résultat
satisfaisant. Compte-tenu de l'efficacité comparable de ces trois
remèdes, on préfère celul qui est le plus simple et qui est défini
en premier ci-après.
La présente invention a donc, en conséquence, également
pour objet, un appareil tel que ci-dessus défini dans lequel le
phototransistor récepteur de flux a une base polarisée reliée par
une résistance à la masse et par une autre résistance à la tension
; d'alimentation.
Cette façon d'opérer suppose, comme pour la variante
qui sera indiquée ci-après, que la connexion électrique de la
base du phototransistor est fournie par le constructeur. I,'ali-
mentation s'effectue par le collecteur et la tension fournie par
le phototransistor est repérée entre la masse et l'émetteur, au
bord d'une résistance; avec ce montage, la composante continue
de la mesure est égale à la tension de polarisation de la base à
0,6 volt près (écart entre la tension de base et la tension d'émet-
teur); on constate que le résultat obtenu avec ce montage est très
~I29553
satisfaisant malgré la simplicité du montage.
c~
Dans une variante du montage ci-dessus proposé, on pré-
voit que le point commun des deux résistances de polarisation est ;
relié à la base par une résistance beaucoup plus faible que les
deux résistances de polarisation et à l'émetteur par un conden-
sateur. Dans cette variante, la composante continue de la mesure
se comporte comme précédemment indiqué pour le premier montage
tant que la résistance supplémentaire ajoutée en série sur la base
~ est beaucoup plus faible que les deux résistances de polarisation.
Par contre, le condensateur qui est prévu réinjecte au point de
- jonction des deux résistances de polarisation, la composante
alternative de toute tension apparaissant sur l'émetteur; or, la
tension d'émetteur est toujours égale, avec un décalage de 0,06
volt, à la tension de base; il en résulte que tout signal purement
alternatif, créé sur la base donne naissance à un signal équivalent
de même valeur (crête à crête) au point de jonction des résistances
de polarisation, de sorte que la résistance additionnelle en série
sur la base n'est parcourue par aucun courant alternatif. Dans
ces conditions, tout le flux lumineux pulsé qui arrive sur la base
du phototransistor sera converti en courant dans le phototransis-
tor, aucun courant n'étant perdu dans les résistances addition-
nelles ou de polarisation; il en résulte que la sensibilité de ce
montage est conservee pour des signaux pulsés, ce qui n'était pas
le cas pour le premier montage ci-dessus indiqué dans lequel le
flux lumineux créait un courant de base dont une partie donnait
lieu au courant d'émetteur et dont l'autre partie s'écoulait dans
les résistances de polarisation.
Dans un troisième montage, le phototransistor a tou- `
jours son collecteur relié à l'alimentation et son émetteur est
relié à l'entrée négative inverseuse d'un amplificateur opération-
nel, dont l'autre entrée est à la masse, ladite entrée inverseuse
-6- ;~
1~29553
étant reliée à la- sor-tie de l'amplificateur opérationnel par
une résistance, la tension de sortie étant prise à la sortie de
l'amplificateur opérationnel. Dans ce cas, la tension continue
" collecteur-émetteur du phototransistor est sensiblement égale,
en cours de fonctionnement, à la tension d'alimentation et tout
le courant du phototransistor passe dans la résistance associée
à l'amplificateur opérationnel. On constate que là encore, la
sensibilité du phototransistor est maintenue constante pour un
flux lumineux variable. Ce dernier montage est utilisé lorsqu'on
choisit pour élément photosensible un phototransistor pour lequel
le constructeue ne livre pas la connexion de base.
Il est clair que les perfectionnements ci-dessus indiqués,
concernant la remise à zéro ou le montage du phototransistor,
peuven~ être utilisés aussi bien dans la variante décrite dans
le brevet français 2 368 708, que dans la variante décri~e dans
o~ga~
la demande de premier certificat d'acldition n~ 77 '~ 1~3. En
d'autres termes, dans une première variante de l'appareil selon
l'invention, l'émetteur de flux lumineux et le récepteur de flux
lumineux son~ disposés de part et d'autre de l'élément translucide
Dans une autre variante, l'élément translucide est disposé en
regard d'un organe réfléchissant, l'émetteur et le récepteur étant
disposés tous les deux du côté de l'élément translucide, où ne se
trouve pas l'organe réfléchissant précité. Dans un mode préféré
de réalisation de cette dernière variante, l'appareil comporte
deux fibres optiques coaxiales, dont une extrémité est reliée à
un ensemble émetteur-récepteur de flux lumineux et dont l'autre
extrémité est disposée en vis-à-vis d'une plaque de verre dépoli
appliquée contre un miroir plan, à une dista~ce correspondant sen-
siblement au maximum de la réception de flux pour une émission
donnée. On a, en effet, constaté, lorsqu'on utilise deux fibres
coaxiales comme ci-dessus indiqué, que le flux lumineux mesuré
-7-
1 1 2 3 ~, S ~
par le phototransistor est, pour une émission donnée, une fonction
de la distance existant entre la surface réfléchissante et l'ex-
trémité des deux fibres coaxiales, cette fonction ayant un maximum;
- pour réduire l'influence d'une variation accidentelle de la dis-
tance entre l'extrémité des fibres et le miroir, on préfère se
placer au voisinage du maximum de la courbe.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on
va en décrire maintenant, à titre d'exemples purement illustratifs
et non limitatifs, plusieurs modes de réalisation représentés sur
le dessin annexé.
Sur ce dessin: -
- la figure 1 représente le schéma-bloc d'un appareil
selon l'inven~ion comportant une remise à zéro automatique et
deux fibres optic~ues coaxiales travai:Llant en vis-à-vis d'un miroir
plan;
- la figure 2 représente une première possibilité de
montage du phototransistor de l'appareil de la figure 1;
- la figure 3 représente une deuxième possibilité de
montage du phototransistor de l'appareil de la figure 1;
- la figure 4 représente une troisième possibilité de
montage du phototransistor de liappareil de la figure 1.
L'appareil, qui est décrlt ci-après en détail, est des-
tiné à mesurer comparativement la quantité de sébum sécrétée par
une zone de peau. Pour ce faire, de facon connue, on applique sur
la zone de peau à étudier, pendant un temps et à une pression dé-
terminés, un support translucide constitué par une lame de verre
- dépoli sur une face. Cette application du support contre la peau
provoque un dépôt de sébum, qui modiEie la transparence du support, ~-;
Dans le cas d'une lame de verre dépoli, on fait en sorte que le
sébum soit déposé sur la face dépolie de la lame. On sait qu'il
existe alors une corrélation entre la transparence de la lame et
1~2~55~ `
la quantité de sébum existant sur la zone de peau à étudier.
~ n se référant au dessin, on voit que l'appareil selon
l'invention comporte quatre bornesjd'alimentation A2~ L2, C2, D2
w~ne ~~ ~ s-~b;l. ~ e
qui re~oivent~un cou~nt stabili~c de 5 ou 15 volts à 5 x 10
près. La borne B2 alimente un oscillateur 204 fournissant un
signal sinuso~dal, dont on choisit la fréquence, par exemple 3,104
kHz. L'oscillateur 204 alimente un circuit de mise en forme 205
qui fournit des impulsions rèctangulaires de même fréquence que
celles de l'oscillateur. Le circuit 205 alimente un étage de
puissance 206 qui permet de fournir un courant dont l'intensité
peut aller jusqu'à 80 milliampères. L'étage de puissance 206 ali-
mente la diode électroluminescente 207 d'un boitier émetteur-
récepteur 201. Le boitier émetteur-récepteur 201 comporte égale-
ment un photodétecteur 212 constitué par un phototransistor et il
est associé à une double fibre optique désignée par 202 dans son
ensemble. La double Eibre optique 202 est constituée d'une fibre
périphérique et d'une fibre centrale disposées coaxialement et
susceptibles chacune de canaliser un flux lumineux. La fibre pé-
riphérique est reliée par son extrémité liée au boitier 201 à la
diode électroluminescente 207 et la fibre centrale est reliée par
son extrémité associée au boitier 201 au phototransistor 212. La
double fibre optique 202 comporte une extrémité libre, qui est
disposée en regard d'une plaque de verre 210, qui comporte une
face dépolie en vis-à-vis de l'extrémité de la fibre 202; sur
cette face dépolie, on a préalablement déposé ou non, selon qu'il
s'agit d"~ne mesure effective ou d'une mesure de référence, une
certaine quantité de sébum schématisée sur le dessin par le trait
pointillé 211. La face de la lame de verre 210, qui ne porte pas
le sébum 211, est mise en appui contre un miroir plan 210a. Le
flux lumineux émis par la diode électroluminescente 207 est un
flux non monochromatique infra-rouge d'une intensité de 40 mcd et
_9_
11~3553
la distance d'extrémité de la fibre 202 au miroir plan 210a est
de 7 mm. Le phototransistor 212 est du type "N P N". On constate
qu'avec la distance ci-dessus indiquée pour l'espace compris entre
l'extrémité de la fibre 202 et le miroir plan 210a, on se trouve
au voisinage du maximum de la courbe donnant la tension fournie
par le phototransistor en fonction de la distance susmentionnée
pour une double fibre optique telle que celle qui fait partie d'un
ensemble constitué avec le bloc émetteur-récepteur 201 et qui cor-
respond à la référence "S 322-3.L.E.D." de la Société "SRAN-A-MA- -
~IC".
Le phototransistor 212 est monté comme indiqué sur lafigure 4; le phototransistor fournit une tension Vm; le collecteur
est relié à la tension d'alimentation; la connexion de base n'est
pas fournie par le constructeur. L'émetteur est relié à l'entree
négative inverseuse d'un amplificateur opérationnel 212f, dont
l'autre entrée est reliée à la masse. L'entrée négative de l'am-
pliflcateur 212f est reliée à la sortie par une résistance 212~
d'environ 10 ohms; la tension de sortie Vm du phototransistor est
prélevée entre la sortie de l'amplificateur opérationnel 212f
et la masse.
Lorsque la connexion de base du phototransistor est
fournie par le constructeur, on peut utiliser des types de montage
autres que celui représenté sur la figure 4. En particulier,
dans une variante représentée sur la figure 2, des résistances
de polarisation 212a, 212b sont disposées entre la tension d'a-
limentation +V et la masse, et leur point de jonction est relié
directement à la base. La tension Vm du phototransistor est mesurée
aux bornes de la résistance 212c branchée entre l'émetteur et la
masse. Dans une autre variante représentée sur la figure 3J le
phototransistor 212 a sa base connectée au point de jonction de
deux résistances de polarisation 212a, 212b comme dans le cas
-10-
112~553
précédent et son collecteur est relié à la tension d'alimentation.
Une résistance 212d, beaucoup plus faible que les résistances
212a et 212b, est disposée en série entre la base et le point de
jonction des résistances de polarisation 212a, 212b. Un conden-
sateur 212e est branché entre l'émetteur et le point de jonction
des résistances de polarisation. La tension Vm fournie par le
phototransistor est prélevée aux bornes de la résistance 212c
branchée entre la masse et l'émetteur.
Dans les trois montages, qui ont été représentés sur
les figures 2, 3 et 4, la sensibilité du phototransistor 212 est
maintenue constante quelles que soient les variations du flux
lumineux ambiant reçu. Cette précaution permet d'améliorer la
précision de l'appareil selon l'invention, puisque le courant fourni
par le phototransistor est exactement proportionnel au flux lumi-
neux pulsé transmis par transparence à travers la lame 210.
L'éta~e de puissance 206 alimente la diode électrolu-
minescente 207, qui fournit un flux lumineux dans la fibre pé-
riphérique; ce flux lumineux est modulé à la fréquence de l'oscil-
- lateur 204, l'intensité du flux variant suivant l'intensité des
créneaux rectangulaires. Le flux émis est canalisé par la fibre
202 en direction de la lame dépolie 210 qu'il traverse par trans-
parence; le flux se réfléchit sur le miroir 210a, retraverse par
transparence la lame 210 et entre dans la fibre centrale qui le
- canalise en direction du phototransistor 212.
; Le courant fourni par le phototransistor 2I2 est envoyé
dans un filtre passe-haut 214. Le filtre 214 alimente un amplifi-
cateur à ~ain sélectif 217, qui est associé à un filtre passe-bas.
On accorde le filtre passe-haut 214 et le filtre passe-bas de
l'amplificateur 217 de facon que la fréquence passante soit la
fréquence de l'oscillateur 204, de sorte que, sur la sortie de l'am~
plificateur 217, on obtient une tension sinusoidale correspondant
1 ~29553
à la première composante sinusoidale de la tension en créneaux
rectangulaires fournie pàr le phototransistor 212, qui a la fré-
quence de l'oscillateur 204. L'amplificateur à gain sélectif 217
- alimellte un amplificateur 227, dont la sortie est envoyée sur un
étage de redressement 231, permettant d'obtenir en positif les
deux alternances du courant sinusoidal fourni par l'amplificateur
227. La sortie de l'étage 231 est reliée à .l'entrée d'un étage de
filtrage 239. L'étage de filtrage 239 comporte une alimentation
dont la tension est réglée au moyen du potentiomètre 245 alimenté
par la borne C2. Ce réglage permet de ramener à une valeur in-
férieure à 2,5 vo].ts les tensions apparaissant à la sortie de
l'étage de filtrage 239 lorsque la plaque 210 ne porte pas de
sébum, c'est-à-dire lorsque le flux lumineux reçu par le pho-to
transistor 212 est maximum.
La tension émise par l'étage de filtrage 239 est envoyée
sur un amplificateur différentiel 250 par deux voies différentes:
une première voie est directe; une autre voie passe par un double
convertisseur analogique/digital et digital/analogique 251 (vendu
sous la référence "AD-MC 8 BC" par la Société DATEL). Ce double
convertisseur reçoit la tension de mesure émise par l'étage de
filtrage 239 et la convertit en un nombre binaire conservé dans
une mémoire à 8 bits. Par ailleurs, le convertisseur 251 permet
de disposer en sortie de la retranscription analogique du nombre
mémorisé dans la mémoire et cette sortie analogique est connectée
à l'amplificateur différentiel 250 qui envoie la différence de
tension entre ses deux entrées sur un voltmètre digital 203. Les
normes de fonctionnement du convertisseur 251 imposent que la
tension en entrée soit une tension continue positive de valeur
inférieure à 2,5 volts, ce qui explique l'utilité du réglage ob-
tenu par la résistance réglable 245. La tension analogique desortie fournie par le convertisseur 251 est égale à la tension
-12-
1 ~29553
d'entrée à 2 8 près, c'est-à-dire avec une très bonne p~écision.
La tension de sortie correspond au nombre binaire mémorisé dans
le convertisseur et reste donc constante, quelles que soient les
variations de la tension d'entrée tant que l'on n'a pas donné
ordre à la mémoire d'enregistrer un nombre binaire correspondant
à la nouvelle tension d'entrée.
L'ordre de chargement du convertisseur 251 est envoyé
par un bouton-poussoir 252 manipulé par l'utilisateur. Ce bouton-
poussoir déclenche, dlune part, la remise à zéro du compteur du
convertisseur 251 et, d'autre part, le fonctionnement d'un oscil-
lateur 253 qui pilote le chargement du compteur, que constitue la
mémoire à 8 bits du convertisseur 251, ce chargement étant effectué
pour établlr dans la mémoire un nombre binaire correspondant à
la tension d'entrée dans le convertisseur 251. Un comparateur
254 compare la tension d'entrée et la tension de sortie du conver-
tisseur, cette dernière correspondant au chargement de la mémoire.
Lorsqu'il y a égalité, le comparateur 254 arrête l'oscillateur
253. On voit donc que, par simple action sur le bouton-poussoir
252, on peut mémoriser dans le convertisseur 251 la tension de
mesure recue à un moment donné, et on peut maintenir cette tension
sur l'entrée correspondante de l'amplificateur différentlel 250.
~ Si, par la suite, la tension de mesure émise par l'étage de fil- -
- trage 239 diffère de la précédente, l'amplificateur différentiel
250 fournit en sortie la valeur de la différence entre la nouvelle
tension de mesure et l'ancienne.
Le circuit, qui vient d'être décrit, permet une remise
à zéro automatique de l'a.ppareil selon l'invention. En effet,
l'utilisateur met dans l'appareil une plaque 210 parfaitement
propre, ne comportant aucun sébum, et appule sur le bouton-poussoir
252: il mémorise ainsi la tension de mesure obtenue et l'envoie
sur l'une des entrées de l'amplificateur différentiel 250; puis
-13-
~ 12355~
l'utilisateur enlève la plaque Z10, la charge de sébum sur sa
face dépolie et la replace dans l'appareil: dans ce cas, la
valeur de la tension de mesure est modifiée. L'amplificateur
- différentiel 250 fournit sur le voltmètre digital 253 la différence
entre la nouvelle tension et la précédente. La remise à zéro de
l'appareil s'effectue donc par simple appui sur le bouton-poussoir
252, ce qui évite tous les inconvénients qui provenaient, lorsque
l'appareil était doté d'un calage initial non modifiable, d'une
modification des plaques de verre dépoli utilisées, d'une dérive
de l'appareil ou d'un mauvais nettoyage des plaques utilisées pour
le dépôt du sébum.
L'appareil, qui vient d'etre décrit, comporte, en outre,
tous les avanta~es qui ont été définis dans le brevet francais
2 36~ 708 et dans la demande de premier certificat d'addition
2,~Li, ~-
n~;;L~U~ en particulier " a modulation du flux lumineux émis
et l'accord du récepteur sur la fréquence de modulation permettent
de s'affranchir de toute influence des émissions parasites dues
à la lumière ambiante ou aux sources de chaleuri tout le circuit
de l'appareil selon l'invention fonctionne par tout ou rien en
synchronisme avec l'émetteur de flux. On obtient ainsi, sans
précaution d'isolement par rapport au milieu ambiant, une mesure
précise parfaitement reproductible
Il est bien entendu que le mode de réalisation ci-dessus
décrit n'est aucunement limitatif et pourra donner lieu à toutes
modifications désirablesj sans sortlr pour cela du cadre de l'in-
vention; en particulier si, selon la nature de la plaque 210
utilisée, la réponse de l'appareil n'est pas linéaire en fonction
de la quantité de sébum déposée sur la plaque, on peut introduire
un dispositif rectificateur de linéarité pour faire en sorte que
la réponse soit efEectivement linéaire. Ce dispositif rectifica-
teur peut, dans le schéma de la Eigure 1, être introduit ou bien
14-
355~
entre l'amplificateur différentiel 250 et le voltmètre digital
203, ou bien juste à la sortie de l'étage de filtrage 239; cette
utilisation d'un dispositif rectificateur permet d'envisager
d'utiliser des plaques 210 réalisées en un matériau autre que le
verre, par exemple en saphir, de telles plaques permettant des
prélèvements de sébum parfaitement reprocluctibles pendant une
durée d'utilisation très longue.
-15-