Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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L'invention concerne un sous-vêtement, en particu-
lier, une sous-culotte longue ou pièce semblable comme doublure
interchan~eable de pantalons pour être facilement et rapidement
attachée et detachée du vetement de dessus, grace à des éléments
de fixation, on constatera également que la largeur des jambes
de la sous-culotte correspond plus ou moins à la largeur des
jambes du vêtement ou pantalon porté dessus.
Dans le brevet canadien du même inventeur, ~o ~109,207,
il est déjà qùestion d'une sous-culotte longue telle qu'elle
est décrite plus haut. Son but est de répondre à une double
fonction, à celle d'une doublure pouvant etre facilement et
rapidement attachée, puis détachée de la ceinture d'un vêtement
ou pantalon de clessus, et à celle dlun calecon long ne collant
pas. L'avantage qu'on obtient avec cette so]ution, est d'éviter
un contact direct de la peau, souvent mouillée par la transpi-
ration, avec l'étoffe du pantalon. Comme fixation permettant
d'attacher et de détacher facilement la sous-culotte du vête-
ment de dessus, on a pensé, avant tout, aux boutons, à la fer-
meture à curseur, à la boucle, à la boucle glissière et
d'autres fermetures de ce genre. Les boutons, par exemple,
surtout s'ils sont cousus à l'intérieur de la ceinture, res-
sortent fortement et peuvent g8ner. De plus, l'ajustement des
boutons avec les boutonnières des deux pièces à rattacher,
doit être fait e~actement, ce qui, dans la pratique, n'est
pas chose facile, surtout si le pantalon et la sous-culotte
sont confectionnés par des fabricants différents et lancés
séparément sur le marché. Il en est absolument de même pour
l'utilisation de la fermeture éclair.
Clest pourquoi, l'invention présentée ici s'est
donnée pour tache de créer un sous-vêtement du genre décrit
plus haut, qui sera, comme on peut l'admettre, confectionné
indépendamment du vêtement de dessus par des fabricants
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différents e-t qui, malgré cela, pourra être fixé d'une fa,con
simple e-t rapide, sans essayage et sans retouc~e, au vêtement
de dessus, sans former de gros plis, de tensions ou autres
désagréments semhlables. Le fait ~le le sous-vêtement peut
être ainsi lancé sur le marché tout à fait indépendamment du
vêtement de dessus, est d'une grande importance commerciale.
La fixation doit être simple et permettre d'apporter facilement
l'élément d'attache à la ceinture du vêtement de dessus~
La solution de ce problème se présente de telle façon
qu'un lacet est fixé par intervalles, de préférence sur toute
la longueur de la ceinture du sous-vêtement, formant ainsi
entre le lacet, le sous-vetement et deux fixations, des ouver-
tures permettant de passer les éléments d'attache tels que
boucles, agrafes ou autres accessoires de ce genre, fixés au
vêtement de dessus.
Avec cette solution, on obtient donc une rangée
d'ouvertures placées l'une à coté de l'autre sur toute la lon-
gueur de la ceinture du sous-vêtement, permettant de passer les
éléments jumeaux fixés au vêtement de dessus, adaptant le tout
sans problème à la taille de ce dernier. Cette solution laisse
toute liberté pour la fixation des éléments jumeaux, pouvant
répondre ainsi à tout désir personnel.
Il est donc d'une utilité essentielle qu'un lacet
soit fixé par intervalles réguliers sur toute la longueur de
la ceinture du sous-v~tement. on obtient ainsi, tout au long
de la ceinture, des ouvertures déjà adaptées pour recevoir les
éléments jumeaux de fixation. Le lacet Sllit ainsi, sur toute
la longueur, la ceinture du sous-vêtement, auquel il est fixé
par les nombreuses coutures verticales, formant les ouvertures.
Ceci nous donne une fixation extrêmement simple, sans manquer
d'une certaine rigidité. Si les intervalles entre les coutures
sont, par exemple, de 3 cm, cela donne, sur une ceinture de
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sous-vêtement de 90 cm, 30 ouvertures, ce qui suffit sûrement
pour recevoir à n'importe quel endroit approprié ou désiré,
sans mesurage et sans essayage, les éléments jumeaux, tels que
bandelettes à bouton-pression ou autres boucles de ce genre.
Pour que vêtement de dessus et sous-vêtement aillent
bien et que leur rattachement soit fixe, il peut etre utile que
le lacet soit cousu à l'intérieur de la ceinture du sous-vête-
ment. ~e cette façon, le bord supérieur de la ceinture du sous-
vatement est pressé contre la ceinture du vêtement de dessus
par les éléments jumeaux (boucles, bandelettes à bouton-pression~
qui y sont fixés. Mais on peut prévoir aussi une fixation du
lacet à l'extérieur de la ceinture du sous-vetement, ayant
ainsi une ceinture lisse à 1 t intérieur.
Il est important que, pour l'introduction dans les
ouvertures de la ceinture du sous-vêtement des éléments jumeaux
fixés au vêtement de dessus, l'espace entre les deux coutures
verticales de chaque ou~erture soit pll~s grand ~ue la largeur
des éléments jumeaux devant y être introduits. Particulière-
ment appropriée et facile à s'en servi:r, est, comme élément
jumeau, la bandelette à bouton-pression cousue à la ceinture du
vetement de dessus, il suffit d'ouvrir le bouton-pression, de
passer la bandelette dans l'ouverture correspondante du vête-
ment de dessous, puis de refermer le bouton pour avoir la
boucle glissière de suspension, on trouve ces petites fourni-
tures à bon marché dans tous les magasins de mercerie, ne res-
tant plus qu'à être cousues à la ceinture du vêtement de dessus
par l'ac~eteur et utilisateur. On peut aussi imaginer qulà la
place des bandelettes à bouton-pression, on puisse se ser~ir de
simples petits lacets fixés à la ceinture du vêtement de dessus
en laissant les deux bouts libres, pour les passer dans les
ouvertures de la ceinture du sous-vêtement, les nouer et obte-
nir ainsi la boucle de suspension.
D'une importance non n~gligeable pour l'adaptation
du sous-vêtements de dessus de différentes grandeurs, c'est-
à-dire pour des personnes de taille différente, est de pourvoir
le sous-vêt~me~t, au moins devant, d'une ouverture, de préfé-
rence en forme de ~ ou de U, interrompant ainsi la ceinture.
Cela permet, pratiquement, d'étirer ou de réduire la longueur
de la ceinture du sous-vetement pour s'adapter aux différentes
tailles, sans qu'il se forme de gros plis ou de tensions desa-
gréables.
En particulier pour les pantalons, cette invention
doit etre d'une grande utilité; le contact entre l'étoffe du
vêtement et les jambes étant plus ou moins permanent, la pré-
sence d'un élément isolant sous forme d'une sous-culotte
longue, va surement être appréciée. Grâce à la solution de
l'invention dans la relation entre cette sous-culotte et le
pantalon, ce dernier peut être porté sans retouche et sans
chan~ement, que ce soit avec une ceinture ou avec des bretelles,
et le rattachement de la sous-culotte reste des plus simples.
Contrairement aux caleçons longs que l'on porte au moyen d'un
élastique ou autre article semblable resserrant la ceinture
sur la taille, la fixation au pantalon prévue par l'invention
n'exerce pas la moindre pression ni aucun resserrement sur le
corps. La sous-culotte devient un élément du pantalon, que ce
soit en s'habillant ou en se déshabillant, elle ne demande pas
un geste de plus, elle vient tout simplement avec le pantalon.
Ci-après, l'invention est encore décrite d'une fa,con
plus explicative avec ses détails les plus importants en réfé-
rant aux dessins qui nous présentent, sous une forme schémati-
sée et claire:
0 Fig. 1 un sous-vêtement selon l'invention représ~ntant une
sous-culotte lon~ue ~ui nous montre, avant tout,
l'intérieur de la ceinture du sous-vêtement,
F:ig. 2 un pantalon nous rnontrant à l'intérieur de sa cein-
ture, la sous~culotte longue selon -fig. 1 avec le
rattachement des deux parties a l'aide des éléments
de fixation selon l'invention, et
Fig. 3 à une échelle plus grande, un élément jumeau de fixa-
tion qui est fixé à l'intérieur de la ceinture du pan-
talon à l'aide de la bandele-tte à bouton-pression déjà
passée dans l'une des ouvertures de la ceinture de la
sous-culotte et refermée, formant ainsi la boucle glis-
sière de suspension.
Un sous-vetement représenté dans le dessin SOllS
forme d'une sous-culotte 1, est prévu pour être attaché et
d~taché du vêtement porté dessus, c'est-a-dire du pantalon 2.
De cette fa,con, un tel pantalon reçoit une doublure interchan-
geable avec les avantages d'un cale~con long qui ne colle pas
et qui peut être porté toute l'année, surtout pendant les pé-
riodes de grande chaleur. Les avantages de cette sous-culotte
sont décrits dans le brevet canadien clu même inventeur No,
1,109,207
Les dessins 1 et 2 montrent bien la largeur~des
jambes 3 de la sous-culotte 1 et commeeLle correspond à celle
des jambes du pantalon 2.
Un important avantage de l'invention est la possibi-
lité de pouvoir changer vite et facilement cette sous-culotte,
que ce soit pour la lessive ou pour la porter avec un autre
p~ntalon. C'est pourquoi le genre d'attache permettant une
fixation simple et rapide, sans devoir prendre de mesure ou
recourir à des retouches quelconques, est d'une importance
fondamentale. C'est ainsi que le ratkachement de la sous-cu-
lotte 1 à l'intérieur de la ceinture 4 du pantalon 2 se fait
facilement et rapidement. Les dessins nous montrent, sous
fig. 2 et 3, des bandelettes à bouton-pression 5 avec le dos
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cousu, ayraf~, colle ou, éventuellement, même à llaide d'un
bouton, fixé à la ceinture 4 du pantalon 2. La partie de
devant de cette bandelette ou boucle 5 est ouverte et refermée
au moyen du bouton-pression 5a. A la ceinture 6 de la sous-
culotte 1, on remarque, sur toute la longueur, le lacet 7 qui
est fixé verticalement par intervalles réguliers, que ce soit
par coutures, agrafes ou autre moyen approprié. Entre ces cou-
tures verticales 8, llintérieur de la ceinture de la sous-cu-
lotte et le lacet, se forment donc les nombreuses ouvertures,
dont le but sera de recevoir les boucles des éléments jumeaux.
De cette façon, la sous-culotte 1 est suspendue~, sans problème
et,quelle que soit la taille, à llintérieur de la ceinture du
pantalon ou du vêtement de dessus.
On remarquera que la distance entre les points de
fixation ou coutures 8 est, selon les fig. 2 et 3, plus grande
que la largeur des bandelettes ou boucles 5 qu'on y fait passer.
De cette façon, la sous-culotte 1 sladapte exactement au panta-
lon 2 et ses éléments jumeaux de fixation, et ceci sans aucun
mesurage. Les boutons-pression 5a des bandelettes 5 permettent
donc dlattacher et de détacher très rapidement la sous-culotte 1.
On peut ajouter que les éléments jumeaux de fixation,
représentés dans les dessins par des bandelettes à bouton-
pression 5, au nombre de 4 à 6 en général, pourront aussi être
livrés par le fabricant de la sous-culotte 1, soit en les in-
troduisant et les laissant pendre dans les ouvertures, soit en
les joignant dans un sachet en plastic. De cette fac,on, llache-
teur dlune sous-culotte reçoit en même temps les éléments ju-
meaux de fixation pour ne plus avoir qu'à les coudre à la cein-
ture 4 du vêtement de dessus ou pantalon 2. D'autre part, on
peut aussi imaginer qulaprès une période dlintroduction, les
fabricants de pantalons ou vetements de dessus livreront ces
pièces de vêtement déjà munies des éléments jumeaux de fixation,
.. . ..
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tels que bandelettes à bouton-pression ou autres boucles sem-
blables, vu qu'un mesurage ou une adaptation quelconque à la
sou~-culotte ne sont pas nécessaires grâce à l'existence des
nombreuses ouvertures entre les coutures 8 du lacet 7.
~ la place de banderelles 5 se fermant avec un bouton-
pression, on pourrait aussi simplement se servir de bouts de
lacets étroits, de les fixer au milieu à la ceinture ~ du pan-
talon, ayant ainsi les deux bouts libres pour les passer dans
les ouvertures 8 de la sous-culotte 1 et faire le noeud, pour
obtenir les boucles glissières de suspension. Remarquons que
cette solution ne présente pas le confort de la bandelette à
bouton-pression.
On remarque dans la fig. 1, que la sous-culotte a,
devant, une ouverture 9, interrompant ainsi la ceinture 6 et
le lacet 7, et dont le but est, avant tout, l'adaptation
simple au pantalon et aux différentes tailles, selon le dessin,
cette ouverture à la forme d'un V, mais pourrait aussi bien
avoir la forme d'un U, s'adaptant ainsi au port du slip et à
l'ouverture correspondante du pantalon ~, tout en ajustant la
ceinture 6 de la sous-culotte 1 à la ceinture 4 du vetement de
dessus ou pantalon 2, contribuant à s'adapter aux différentes
tailles~ C'est ainsi que la sous-culotte devient reellement
un élément du pantalon 2. L~ensemble a donc avant tout pour
but que les ja~bes 3 de la sous-culotte préservent l'ékoffe du
vetement de dessus ou pantalon 2 de la transpiration, pendant
qu'à la taille, c'est le confort donné par les éléments de
fixation qui est important.
Dans son ensemble, le lacet 7 avec ses nombreuses
ouver~ures fixees l'une à côté de l'autre sur toute la longueur
de la ceinture de la sous-culotte, permet, d'une fa,con extrême-
ment simple et rapide, le rattachement des deux pièces de vete-
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ments à l'aide des éléments de fixation, tels que les banderel-
les à bouton-pression, ce qui permet d'utiliser la meme sous-
culotte pour plusieurs pantalons ou veternents de dessus,
d'autant plus que ce mode de fixation ne demande ni mesurage ni
adaptation des divers éléments. Grâce aux nombreuses petites
ouvertures du lacet 7 et à la grande ollverture 9, ainsi qu'au
fait que les boucles, telles que banderelles a bouton-pression,
peuvent glisser sur le lacet entre les coutures 8, la sous-
culotte s'adapte, pratiquement à chaque pantalon. De cette
facon, sous-culotte et pantalon ou vetement de dessus peuvent
être lancés sur le marché indépendamment l'un de l'autre~
On peut également ajouter qu'à la place d'une sous-
culotte longue 1, il est possible de confectionner, d'une façon
semblable et d~après le meme principe de fixation, un autre
sous-vetement, tel qu'un jupon ou jupon-culotte.
Toutes les caractéristiques et les détails de confec-
tion exposés dans la description, les revendications et les
dessins, ~ue ce soit seuls ou en combinaison entre eux, peuvent
être d'une importance essentielle.
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