Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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La presente invention concerne une chaussure, en
particulier mais non exclusivement une chaussure de ski,
comprenant au moins deux parties assemblées llune à
l'autre, par recouvrement, par des moyens de fixation
permettant d'ajuster la position relative des deux
parties.
Dans les chaussures de ski comportant une coque
inférieure sur laquelle est montée une tige entourant la
cheville, diverses solutions ont déjà été proposées pour
ajuster la position de ces parties de la chaussure
relativement l'une à l'autre, aussi bien en ce qui
concerne l'inclinaison de la tige vers l'avant, afin de
donner à la partie inférieure de la jambe une position
favorable pour la pratique du ski, qu'en ce qui concerne
l'inclinaison latérale de la tige par rapport au plan de
la semelle, inclinaison qui peut varier entre 0 et 3
environ, en fonction de la conformation de l'individu,
ou en fonction de l'utiIisation, certains coureurs
désirant un angle latéral plus ou moins prononcé leur
permettant d'avoir un très bon contact avec la piste
malgré une position écart~e.
La solution proposée dans le brevet US 3 885 329
consiste en un boulon à tige excentrique, dont le corps
cylindrique, traversant la tige de la chaussure, a une
surface frontale dentelée dont les dents pénètrent dans
la surface de la partie in'férieure de la chaussure. Pour
modifier l'inclinaison laterale de la tige de la chaus-
sure, on fait tourner le boulon, l'excentricité ayant
pour ef~et ;de faire monter ou descendre la tige. Ce
dispositif presente toutefois un inconvenient majeur en
ce que la tige ne se déplace pas uniquement en trans-
lation relativement à la partie inférieure de la chaus-
sure, mais également en rotation, de sorte qu'en posi-
tion médiane un jeu important apparaît entre les deux
parties de la~chaussure, permettant à la neigè et à
,
:
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l'eau de penetrer entre ces deux parties.
Selon une autre execution decrite dans le brevet
autrichien 330 020, les deux parties de la chaussure
sont reliees par une vis reliant exterieurement à la
chaussure deux supports faisant saillie sur la chaus-
sure. Ce dispositif est encombrant et compligue. Les
supports font fortement saillie, en presentant des
risques d'accrochage et sont solidaires de plaques
devant être fixees au moyen de rivets à la chaussure.
lo L'invention a pour but de réaliser un dispositif de
fixation simple et peu encombrant, permettant un depla~
cement relatif des deux parties de la chaussure exclusi- ~
vement en translation~ `
La chaussure selon l'invention est caract~risee par
le fait que les moyens de fixation comprennent un tirant
traversant les deux parties de la chaussure, ce tirant
etant solidaire par une extremite de l'une des parties
de la chaussure et traversant l'autre partie de la
chaussure à travers une fente oblongue, un organe de
serrage à l'autre extrémité du tirant, pour appliquer
les deux parties l'une contre l'autre et une pièce
dentelée montée entre l'organe de serrage et la partie
~ de la chaussure retenant le tii-ant, solidaire en trans-
`~ lation de l'une des parties de la chaussure et dont les
dents sont dirigées vers l'autre partie.
La fente oblongue peut être prevue directement dans
` l'une des parties de la chaussure ou dans la pièce
dentelée qui traverse dans ce cas cette partie de la
chaussure, dans laquelle elle est retenue en rotation,
par exemple par sa forme polygonale, par exemple rectan-
gulaire. La pièce dentelée peut toutefois être simple-
ment constituée par une plaquette disposée entre les
deux parties de la chaussure et, dans ce cas, entrainée
en translation par le tirant.
Le dispositif selon l'lnvention peut être monte
_ 3 _
-
'
.
,
~ ~ ~4~6
aussi bien sur le côté de la chaussure, pour l'ajustage
de l'inclinaison laterale, qu'à l'arrière pour l'ajus-
tage de l'inclinaison vers l'avant, ou encore sur le
dessus de la chaussure pour l'ajustage d'une partie de
la chaussure recouvrant le cou-de-pied.
Le dessin annexé represente, a titre d'exemple,
quelques formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 représente une vue générale d'une
chaussure équipee de trois moyens de fixation selon
lo 1 ~ invention.
La figure 2 represente une vue de detail en coupe
selon II-II de la figure 1, montrant l'un des moyens de
fixation r~glable.
La figure 3 est une vue en perspective des moyens
de fixation sans la chaussure.
La figure 4 est une vue analogue a la figure 2,
d'une deuxième forme d'execution.
La figure 5 est une vue analogue a la figure 2
d'une troisième forme d'exécution.
La chaussure représentée a la figure 1 comprend une
partie inférieure 1 en forme de coque incluant la se-
melle en matière plastique, une tige 2 également en
matière plastique et une parti~3 3 fixée sur la partie
avant de la partie 1 correspondant à l'empeigne de la
chaussure et entourant ~galement la cheville, cette
partie 3 étant donc destinée à recouvrir le cou-de-pied.
Sur le côte la tige 2 est fixee à la partie 1 par un
premier dispositif de fixation ajustable 4, permettant
dlajuster l'inclinaison laterale de la tige 2 par rap-
port à la semelle de la chaussure et à l'arrière par un
deuxieme dispositif de reglage 5, identique au disposi-
tif 4, permettant d'ajuster l'inclinaison vers l'avant
par rapport à la semelle, la tige 2 pivotant dans ce cas
autour d'un rivet solidarisant la tige 2 et la partie 1
en un point~ opposé au dlspositif 4. Ce rivet pourrait
- 4 -
'~',, :
.
. :
'~
2 0 6
ëtre également constitué par un dispositif identique au
dispositif 4. La partie 3 est également fixée a la
partie 1 au moyen d'un troisieme dispositif ajustable 6
identique au dispositif 4. Ce troisieme dispositif 6
permet d'ajuster la partie 3 au cou-de-pied qui on le
sait, peut varier fortement d'un individu a l'autre.
On se réfere a la figure 2. Le dispositif de fixa-
tion comprend un tirant 7 traversant la partie 1 de la
chaussure et retenu sur celle-ci par une tête 8. Il est
retenu en rotation dans la partie 1 par une partie
striée ou cannelée 9~ Le reste du tirant est fileté.
Dans la partie 2 est encastrée une piece 10 de forme
~ rectangulaire dont la face frontale intérieure est munie
de dents 11 pénétrant dans la partie 1. La pi~ce 10
présente une fente oblongue 12 s'étendant dans le sens
du réglage désiré et traversée par le tirant 7. La piece
10 présente en outre un flasque 13 s'étendant sur la
face extérieure de la tige ~ et: muni d'une glissière 14
~fig.3) dans laquelle est disposé un coulisseau 15
constitué par une plaquette. Sur le tirant 7 vient se
visser un organe de serrage 16 présentant une partie en
forme d'~crou à six pans 17 dorlnant prise à un outil de
serrageO La face inférieure de l'organe de serrage 16
est munie de creux répartis circulairement ~t coopérant
avec des saillies 18 prevues sur le coulisseau 15 pour
immobiliser l'organe de serrage 16 en rotation, clest-a-
dire l'empêcher de se devisser intempestivement. Le
coulisseau ~5 est traversé sans jeu par le tirant 7. La
glissiere 14 est avantageusement munie d'une graduation
coopérant avec le coulisseau 15 pour afficher l'angle
d'inclinaison de la tige de la chaussure dans le cas des
dispositifs 4 et 5.
`Lorsque l'organe de serrage 17 est vissé à fond,
les dents 11 de la pièce 10 pénètrent dans la surface de
la partie 1 de la chaussure, de telle sorte que la
5 --
: . . . ~
- ~ l6~2la~
partie 2 de la chaussure est fixee relativement a la
partie 1. Pour modifier la position relative de ces deux
parties, il suffit de devisser un peu llorgane de ser-
rage 17 de maniere a pouvoir degager les dents 11 de la
partie 1, ce qui permet alors de deplacer la partie 2,
vers le haut ou vers le bas, comme indique par la dou~le
flèche, ce deplacement etant possible grâce a la fente
oblongue 12. Le dispositif est ensuite serre dans la
nouvelle position. Ce dispositif permet a la fois un
reglage grossier tras rapide et un réglage très fin.
Selon la deuxième forme d'execution representee à
la figure 4, la piece 10 est remplacee par une simple
plaquette dentelee 19 disposee entre les parties 1 et 2
de la chaussure. Cette plaquette est de pre~erence
rectangulaire et munie dlun trou carre traverse par une
partie 20 de section carree du tirant 7. La plaguette 19
est donc solidaire de la partie 1 et ses dents viennent
se planter dans la partie 2. Le tirant 7 traverse une
fente oblongue 21 pratiguée directement dans la partie 2
et permettant le déplacement de cette partie 2 selon la
double flèche lors de l'ajustage. Le serrage s'effectue
au moyen d'un écrou 16 comme dans la première forme
d'execution. La plaquette 19 peut être tres mince ou
partiellement noyée dans la partie 1 de manière à ce que
seules les dents dépassent de la partie 1. On peut bien
entendu placer une rondelle entre la partie 2 et l'écrou
16.
Il est possible d'utiliser d'autres organes de
serrage que l'ecrou 16. On peut notamment utiliser des
dispositifs à serrage rapide du type à came excentrique.
Un exemple d'exécution est illustré à la figure 5. Le
tirant 22, analogue au tirant 7 de la premi~re forme
d'exécution mais non fileté, porte a son extr~mité un
levier 23 articulé autour d'un axe 24 et présentant une
tête 25 arrondie et excentrée par rapport à l'axe 24
:;
- 6 -
- : . :
.::
.
:.
~ ~6~2a~
de manière à constituer une came de serrage. Pour libé-
rer les parties 1 et 2 l'une de l'autre il suffit de
relever le levier selon la direction de la flèche F dans
la position 23'. La came 25 vient de preference s'appli-
quer sur un coulisseau 15 analogue au coulisseau 15 de
la première forme d'execution. Le dispositif selon cette
forme d'execution a pour avantage d'être à blocage et
deblocage instantanes, le levier 23 etant auto-bloquant.
De nombreuses variantes d'execution sont possibles
sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, au
lieu que les dents 11 penètrent dans la matière de la
chaussure, elles pourraient s'engager dans les dents
d'une plaque munie d'une denture homologue.
L'invention est applicable à toute chaussure.
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