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Sommaire du brevet 1211144 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Brevet: (11) CA 1211144
(21) Numéro de la demande: 1211144
(54) Titre français: PNEUMATIC SELF-BLASTING CIRCUIT BREAKER
(54) Titre anglais: DISJONCTEUR A AUTO-SOUFFLAGE PNEUMATIQUE
Statut: Durée expirée - après l'octroi
Données bibliographiques
(51) Classification internationale des brevets (CIB):
  • H01H 33/88 (2006.01)
  • H01H 33/70 (2006.01)
(72) Inventeurs :
  • THURIES, EDMOND (France)
(73) Titulaires :
(71) Demandeurs :
(74) Agent: LAVERY, DE BILLY, LLP
(74) Co-agent:
(45) Délivré: 1986-09-09
(22) Date de dépôt: 1984-03-09
Licence disponible: S.O.
Cédé au domaine public: S.O.
(25) Langue des documents déposés: Français

Traité de coopération en matière de brevets (PCT): Non

(30) Données de priorité de la demande:
Numéro de la demande Pays / territoire Date
83 04 040 (France) 1983-03-11

Abrégés

Abrégé français


- 16 -
ABREGE :
Disjoncteur à auto-soufflage pneumatique.
Ce disjoncteur a des contacts mobiles (3, 4) à déplacement linéaire
accouplés à un ensemble de soufflage à cylindre fixe (6) ayant deux
pistons concentriques (7, 8), le premier (7) étant solidaire de l'équi-
page des contacts mobiles (3, 4) et actionné par le mécanisme du disjonc-
teur, le deuxième (8) étant libre et entraîné par une énergie électrody-
namique engendrée par le courant de coupure. Un ressort (23) rappelle le
deuxième piston (8) vers le sommet (16) du cylindre, Des éléments d'accro-
chage (30) qui bloquent le deuxième piston (8) lorsqu'il atteint le som-
met (16) du cylindre sont libérés par le premier piston (7) lorsqu'il
quitte le voisinage du sommet (16) du cylindre. Il ne nécessite qu'une
faible énergie de manoeuvre tout en permettant la coupure de courants de
faible et forte intensités par autoadaptation.
FIGURE A PUBLIER : Fig.1


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


- 13 -
REVENDICATIONS
1/ Disjoncteur à soufflage autopneumatique comportant un point de cou-
pure réalisé avec des doigts de contacts principaux (2) et de contacts
d'arc (1) dits fixes coopérant avec des doigts de contacts princi-
paux (3) et de contacts d'arc (4) mobiles manoeuvrés par un mécanisme,
et un ensemble de soufflage d'arc pneumatique à cylindre fixe (6)
actionné à l'ouverture du point de coupure, caractérisé en ce que l'en-
semble de soufflage comporte deux pistons concentriques (7, 8) balayant
le volume interne du cylindre (6), un premier piston (7) qui est
entraîné par le mécanisme et qui sert d'équipage mobile pour les contacts
mobiles (3, 4) et un deuxième piston (8) libre placé avec le fond (14) du
cylindre qui délimite le volume du soufflage dans une boucle du courant
empruntée par le courant d'ouverture collecté par les contacts d'arc (1,
4) et parcouru par ce courant d'ouverture dans le même sens radial que le
fond (14) du cylindre, des moyens de rappel élastique (23) placés à
l'intérieur du cylindre (6) repoussant le deuxième piston (8) contre le
sommet (16) du cylindre de manière à rendre le volume de soufflage
maximal, et des moyens d'accrochage (30) qui bloquent le deuxième piston
(8) lorsqu'il atteint le sommet (16) du cylindre sous l'action des
moyens de rappel élastique (23) et qui sont libérés par le premier piston
(7) lorsqu'il quitte le voisinage du sommet (16) du cylindre par suite
d'une commande à l'ouverture du point de coupure.
2/ Disjoncteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la course
du deuxième piston (8) vers le fond (14) du cylindre est limitée par le
premier piston (7) sur le dos duquel il vient en butée.
3/ Disjoncteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les
moyens d'accrochage comportent des crochets (30) pivotants fixés au dos
du deuxième piston (8) s'accrochant sur une arête (32) pratiquée dans la
paroi du sommet (16) du cylindre, des ressorts (34) rappelant les cro-
chets (30) dans leur position d'accrochage et des tirettes du décro-
chage (36) qui sont fixées par une extrémité aux crochets (30), qui
traversent le deuxième piston (8) et que le premier piston (7) entraîne
sur une certaine distance par leur autre extrémité lorsqu'il quitte le
voisinage du sommet (16) du cylindre.

- 14 -
4/ Disjoncteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face du
deuxième piston (8) est creusée d'une chambre (40) dans lequel s'emboîte
jointivement le dos du premier piston (7) et en ce que les extrémités des
tirettes sont articulées à des douilles (38) coulissant jointivement
dans des puits (39) qui sont percés au travers du deuxième piston (8) et
aboutissent dans ladite chambre (40).
5/ Disjoncteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que les
extrémités libres des tirettes sont articulées à des patins magnétiques
coulissant jointivement dans des puits percés au travers du deuxième
piston en vis-à-vis du dos du premier piston et en ce que le dos du
premier piston est équipé, en vis-à-vis desdits puits, d'un matériau
magnétique exerçant une force d'attraction sur les patins magnétiques.
6/ Disjoncteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que les
extrémités libres des tirettes (50) se terminent par un bec de cro-
chet (52) venant prendre appui sur une arête (53) du premier piston (7)
sous l'action d'un deuxième ressort de rappel (54) et du côté opposé au
bec de crochet (52) par un ergot de dégagement (55) venant en prise avec
une came d'échappement (56) portée en regard par le deuxième piston (8).
7/ Disjoncteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens
d'accrochage comportent des pênes (60) coulissant dans des rainures ra-
diales pratiquées au dos du deuxième piston (8) à l'encontre de gâches
pratiquées dans la paroi du sommet du cylindre sous l'action d'un res-
ort (61), des tirettes (62) coulissant perpendiculairement aux
pênes (60) dans des puits (63) pratiqués au travers du deuxième pis-
ton (8) avec côté pênes (60), une came (64) assurant la manoeuvre du
pêne (40) et côté premier piston un doigt (66) venant en prise avec un
bouton poussoir (68) monté élastiquement sur la tranche du premier pis-
ton (7), chaque tirette (62) étant maintenue prisonnière dans son puits
et rappelée par un ressort (67) en position de verrouillage.
8/ Disjoncteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les
moyens d'accrochage comportent des cages à billes placées dans une cou-
ronne (75) en relief sur le dos du deuxième piston (8), une paroi tubu-
laire (78) en relief sur le sommet (16) du cylindre qui entoure la cou-
ronne (75) des cages à billes et qui est creusée d'une gorge d'enclique-
tage (79) placée en vis-à-vis des billes (77) lorsque le deuxième

- 15 -
piston (8) vient contre le sommet (16) du cylindre, une bague d'encli-
quetage (80) placée à l'intérieur de la couronne (75) des cages à
billes, montée sur des axes (83) qui se débattent dans des puits (84)
traversant le deuxième piston (8) et sont repoussés vers le dos de celui-
ci par des ressorts (85), et munie sur sa périphérie de deux gorges (81,
82) superposées l'une (81) celle de dessus, venant à la hauteur des
billes (77) lorsque la bague (80) est dans sa position la plus rentrée
par rapport au deuxième piston (8), l'autre (82), celle de dessous,
venant à la hauteur des billes (77) lorsque la bague (80) est dans sa
position la plus sortie, une butée élastique (86) coiffant la partie
tubulaire (78) du sommet (16) du cylindre et appuyant sur la bague d'en-
cliquetage (80) lorsque le deuxième piston (8) vient au contact du
sommet (16) du cylindre de manière à placer la cloison de séparation des
deux gorges (81, 82) au niveau des cages à billes (77), et des moyens
pour faire entraîner la bague d'encliquetage (80) sur une certaine dis-
tance par le premier piston (7) lorsqu'il quitte le voisinage du
sommet (16) du cylindre.
9/ Disjoncteur selon la revendication 8, caractérisé en ce que la face du
deuxième piston est creusée d'une chambre (99) dans laquelle débouchent
les puits (84) des axes (83) portant la bague d'encliquetage (80) et où
s'emboîte jointivement le dos du premier piston (7), et en ce que les
moyens pour faire entraîner la bague d'encliquetage (80) par le premier
piston (7) sont constitués d'une douille annulaire (99) fixée aux extré-
mités libres des axes (83) portant la bague d'encliquetage (80) et cou-
lissant jointivement dans le deuxième piston (8) aux débouchés des
puits (84) dans la chambre (88).
10/ Disjoncteur selon la revendication 8, caractérisé en ce que les
extrémités libres des axes portant la bague d'encliquetage portent des
patins magnétiques venant en vis-à-vis du dos du premier piston et en ce
que le dos du premier piston est équipé d'un matériau magnétique exerçant
une force d'attraction sur les patins magnétiques.

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.



,
disjoncteur à auto-souf~la~e pneumatique
L'invention se rapporte à un disjoncteur à auto-soufflage pneumo-
tique utilisant l'énergie électrodynamique créée par le courant pour
réduire l'effort de manoeuvre à fournir.
Les disjoncteurs à auto soulage pneumatique comportent, de
manière connue, un point de coupure réalisé avec des doigts de contacts
principaux et de contacts d'arc rixes coopérant avec de doigts de
contacts principaux et de contacts d'arc placés sur un équipage mobile
portant également une buse de soufflage et un ensemble de soufflage à
cylindre et piston alimentant la buse en gaz comprimé. A l'ouverture du
point de coupure, l'équipage mobile s'éloigne des contacts fixes tout en
comprimant le gaz contenu dans le cylindre en direction de la buse de
soufflage et de l'arc prenant naissance entre les contacts d'arc.
L'énergie disponible pour la manoeuvre de l'équipage mobile ainsi
que les dimensions de l'ensemble de soufflage sont prévues pour la cou-
pure du courant d'intensité maximale et se retrouvent inadaptées pour la
coupure d'un courant de faible amplitude. En effet, l'énergie consacrée
à la manoeuvre de l'équipage mobile et au soufflage est surabondante et
assure une extinction de l'arc en dehors du passage naturel de l'inten-
site du courant par zéro qui provoque des sautes de tension au moment de
l'ouverture. En outre, dans le cas des coupure de courant de faible
amplitude d'origine capacitive, où la coupure peut cire suivie d'un
échelon de tension important, il convient, contrairement aux coupures de
courant d'amplitude maximale, de privilégier la rapidité d'ouverture par
rapport au soufflage de l'arc.
La présente invention a pour but un disjoncteur ne nécessitant
qu'une faible énergie de manoeuvre tout en permettant la coupure de
courants de faible et forte intensités par auto-adaptation.
Elle a pour objet un disjoncteur ayant un ensemble de soufflage
comportant un cylindre fixe, deux pistons concentriques balayant le
volume interne du cylindre, un premier piston qui est entraîné par le
mécanisme d'actionnement du disjoncteur et qui sert d'équipage mobile
pour les contacts mobiles et un deuxième piston libre placé avec le fond
du cylindre qui délimite le volume du soufflage dans une boucle de
courant empruntée par le courant d'ouverture collecté par les contacts

~2~1.914
-- 2 -
d'arc et parcouru par ce courant d'ouverture dans le même sens radial que
le fond du cylindre des moyens élastiques placés à l'intérieur du câlin-
dure repoussant le deuxième piston contre le sommet du cylindre de manière
à rendre te volume de soufflage maximal et des moyens d'accrochage qui
bloquent le deuxième piston lor~qu'il atteint le sommet du cylindre sous
l'action des moyens de rappel élastique et qui sont libérés par le
premier piston lorsqu'il quitte le voisinage du sommet du cylindre par
suite d'une commande d'ouverture du disjoncteur.
De manière préférentielle, la course du deuxième piston vers le
fond du cylindre est limitée par le premier piston au dos duquel il vient
buter.
Selon un mode de réalisation, les moyens d'accrochage comportent
un système de crochets placé au dos du deuxième piston qui viennent
s'agripper sous l'action de ressorts sur une arête de la paroi du sommet
du cylindre et qui sont rappelés par le premier piston lorsqu'il quitte
le voisinage du sommet du cylindre, par l'intermédiaire de tirettes
actionnées par aspiration pneumatique, le dos du premier piston quittant
un logement creusé dans le deuxième piston, ou par attraction magné-
tique.
Selon un autre mode de réalisation, les moyens d'accrochage
comportent un système de verrouillage par billes prisonnières et bague
d'encliquetage.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront
des revendications jointes et de la description ci-après de plusieurs
modes de réalisation donnés à titre d'exemple. Cette description sera
faite en regard du dessin dans lequel :
- la figure 1 est une coupe longitudinale d'un point de coupure d'un
disjoncteur selon l'invention avec ses différentes pièces représentées
en position fermée et en position ouverte,
- les figures FA, 2B, OC et AD détaillant le mécanisme d'accrochage du
deuxième piston de soufflage du point de coupure représenté à la
figure 1, et les positions respectives de ses différentes pièces en
cour de manoeuvre,
- les figures FA, 3B et OC représentent une première variante à crochets
du mécanisme d'accrochage représenté à la figure précédente,

~Z:1~1.44
- 3 -
- les figures FA, 4B et OC représentent une deuxième variante à serrures
du mécanisme d'accrochage du deuxième piston du soufflage du point de
coupure représenté à la figure 1,
- et les figures FA, 5B et OC représentent une troisième variante à
encliquetage de billes du mécanisme d'accrochage du deuxième piston de
soufflage du point de coupure représenté à la figure 1.
La fleure 1 montre un point de coupure de disjoncteur pneumatique
destiné à être enfermé dans une enceinte étanche remplie d'un gaz isolant
à fort pouvoir de coupure tel que du SF6. Ce point de coupure comporte,
de manière classique, un contact fixe tubulaire d'arc 1 entouré par un
contact fixe tubulaire principal 2 qui coopère avec des contacts mobiles
également tubulaires, principal 3 et d'arc 4 à déplacement linéaire. Une
buse de soufflage 5 alimentée par un ensemble de soufflage à cylindre
fixe 6 entoure le contact mobile d'arc 4 à l'intérieur du contact mobile
principal 3 et vient s'emboitPr sur le contact fixe d'arc 1, à liât
rieur du contact fixe principal 2 pour définir un passage de gaz comprimé
au travers des arcs tirés entre les contacts d'arc fixe et mobile 1 et 4.
Le cylindre fixe 6 de l'ensemble de soufflage est placé dans l'axe
des contacts. Il est parcouru par deux pistons concentriques 7 et 8. Le
premier piston 7 qui est le piston intérieur est enserré entre deux
cylindres ou tubes axiaux traversant le cylindre de soufflage 6, l'un 9
métallique dépassant du cylindre de soufflage du coté des contacts fixes
1, 2 et servant d'équipage mobile aux contacts mobiles 3, 4 et à la buse
de soufflage 5 et l'autre 10 isolant, de moindre diamètre, dépassant du
cylindre de soufflage du côté opposé aux contacts fixes 1, 2 et étant
accouplée au mécanisme d'actionnement du disjoncteur provoquant les
déplacements des contact mobiles 3, 4. Le cylindre métallique 9 est
percé de canaux longitudinaux 11 assurant la mise en communication de la
buse de soufflage 5 avec le volume intérieur du cylindre de soufflage 6.
Le premier piston 7 a un diamètre inférieur au diamètre intérieur
du cylindre de soufflage 6 et ne procure qu'un faible effet de soufflage
dû à la rentrée à l'intérieur du cylindre de soufflage du volume de sa
tige métallique 9 qui est plus important que le volume de la tige ipso-
fente 10 qu'il remplace.
Le deuxième piston 8 est libre. Il coulisse entre le cylindre

Il 4
- 4 -
métallique 9 du premier piston 7 et la paroi latérale interne du cylindre
de soufflage 6, des joints métalliques, 12, 13 assurant l'étarchéité et
le contact électrique entre les différentes surfaces de glissement. Il
est métallique et attiré électrodynamique ment vers le fond 14 du câlin-
dure de soufflage 6 par le passage du courant traversant le point de
coupure. Pour ce faire, il est placé dans une boucle de courant Conti-
tuée par les parois latérales métalliques 15 du cylindre de soufflage 6
qu'il met en contact électrique avec la tige métallique 9 portant les
contacts mobiles, celle-ci étant par ailleurs isolée de la paroi métal-
figue 16 du sommet du cylindre de soufflage par une fente annulaire 17,
par une rondelle métallique 18 qui double extérieurement, à une certaine
distance, le fond 14 du cylindre de soufflage 6 et qui est en contact
électrique par son pourtour extérieur avec les parois latérales métallo-
que 15 du cylindre de soufflage, par un tube métallique 19 qui est
traversé par la tige isolante 10 du premier piston 7 et qui réunit
électriquement le centre de la rondelle métallique 18 avec le centre du
fond 14 du cylindre de soufflage 6, par le fond 14 du cylindre de sou-
flate 6 qui est métallique et isolé électriquement des paroi latérales
métalliques 15 du cylindre de soufflage 6 au moyen d'une garniture ipso-
fente 20 et par des traversées 21 placée à l'extérieur du fond métal-
figue 14 du cylindre de soufflage 6, sur sa périphérie, passant au ira-
vers de la rondelle métallique 18 de doublage tout en étant isolée
électriquement de cette dernière par des garnitures isolantes 22 et
assurant l'évacuation vers l'extérieur du courant traversant le point de
coupure. Grâce à cette disposition le deuxième piston 8 et le fond 14 du
cylindre de soufflage sont traversés radicalement et dans le même sens par
le courant électrique provenant du point de coupure qui engendre alors
par effet électrodynamique des forces d'attraction entre ces deux
pièces.
Un ressort de rappel 23 est placé a l'intérieur du cylindre de
soufflage 6 entre son fond 14 et le deuxième piston 8. Il repousse ce
dernier contre le sommet 16 du cylindre et s'oppose à sa mise en mouvez
ment par le forces électrodynamiques engendrées par les petits courants
de coupure. Il est avantageusement taré pour développer une force un peu
supérieure à celle engendrée sur le deuxième piston 8 par un courant-
d'intensité nominale.

-- 5 --
Des moyens d'accrochage qui seront détaillés en regard des pro-
chaînés figures bloquent le deuxième piston ô lorsqu'il atteint le
sommet 16 du cylindre de soufflage sous l'action du ressort de rappel 23,
gela pour éviter une mise en mouvement intempestive du deuxième piston 8
notamment lors d'une fermeture du point de coupure sur un court-circuit.
Ils sont libérés par le premier piston 7 lorsque ce dernier quitte le
voisinage du sommet 16 du cylindre de soufflage par suite d'une commande
d'ouverture du point de coupure.
La course du deuxième piston 8 en direction du fond 14 du cylindre
est limitée par le premier piston 7 sur le dos duquel il bute.
La partie haute de la figure 1 illustre le point de coupure en
position fermée. Le contact tubulaire d'arc fixe 1 est enserré dans les
doigts du contact d'arc 4 du contact mobile, de même, le contact tutu-
faire principal fixe 3 est enserré dans les doigts de contact 3 du
contact principal mobile. Le premier piston 7 a son dos plaqué contre le
premier piston 8 qui est lui-même poussé par le ressort de rappel 23 et
accroché au sommet 16 du cylindre de soufflage.
La partie basse de la figure illustre le point de coupure en fin de
soufflage après une ouverture sur un courant de forte intensité, par
exemple de court-circuit. L'ordre d'ouverture ayant été donné, le
premier piston 7 a été entraîné mécaniquement vers le fond 14 du cylindre
de soufflage par le mécanisme d'actionnement du disjoncteur, suivi du
deuxième piston 8 mû sous l'action des forces électrodynamiques du cou-
rani de coupure. Au début de cette course 9 les moyens d'accrochage du
deuxième piston 8 au sommet 16 du cylindre ont été libérés et les
contact mobiles principaux 3 ont quitté le contacts fixes principaux 2
détournant le courant sur les contacts d'arc 1, 4. Peu après, les
contact d'arc 1, 4 Fe sont séparés tirant des arcs de courant occultant
la buse de soufflage 5, le deuxième piston 8 a été mis en mouvement par
la force électrodynamique du courant qui surpasse celle du ressort de
rappel 23 et a commandé une mise en pression du volume intérieur du
cylindre de soufflage qui permet de couper les courants de grande inter-
site. Les deux pistons 7 et 8 ont enfin atteint sur leur lancée le fond
14 du cylindre de soufflage. Le courant étant coupé, l'attraction allo-
trodynamique entre le fond 14 du cylindre de soufflage et le deuxième

1.44
piston 8 cesse, autorisant le retour de ce dernier vers le sommet 16 du cylindre sous l'action du ressort de rappel 23 et son accrochage en
attente d'une Fermeture du point de coupure.
Pour une coupure de faible courant, le deuxième piston 8 reste en
place contre le sommet 16 du cylindre de soufflage. Les moyens d'accro~
charge libérés en début de course du premier piston se referment à
nouveau, la Gorce électrodynamique développée par le courant n'ayant pu
triompher de celle du ressort de rappel 23.
Dans les deux cas, une faible énergie de manoeuvre est nécessaire
puisque le soufflage est assisté par les forces électrodynamiques engin-
durées par le courant de coupure. De plus, la faible masse du premier
piston 7 portant les contacts mobiles permet d'obtenir des vitesses de
translation très importantes.
Les figures FA, 2B, OC, AD détaillent le système d'accrochage du
deuxième piston au sommet du cylindre de soufflage et le représentent
dans différentes positions au cours de la manoeuvre du disjoncteur.
Ce système d'accrochage se compose e~sentiellemnt de crochets 30
au nombre de deux ou trois qui sont montés sur le dos du deuxième piston
8, à sa périphérie et dont le becs 31 s'accrochent sur une arête 32 du
sommet du cylindre formé par le rebord extérieur de la fente annulaire
17. Ces crochets 30 sont monté pivotant sur des axes 33 solidaires du
deuxième piston 8, leurs becs 31 tournés vers l'arête 32. Un ressort de
rappel 34 logé dans un puits 35 creusé dans le dos du deuxième piston
accroché à la queue de chaque crochet 30 qu'il tend à faire basculer
dan sa position d'accrochage. Une tirette de décrochage 36 est asti-
culée par une extrémité à une patte 37 prolongeant le dos de chaque
crochet 30 au voisinage de son bec et par l'autre extrémité à une
douille 38 coulissant dan un puits 39 traversant le deuxième piston de
part en part et aboutissant sur l'avant du deuxième piston dans une
chambre 40 dans laquelle le premier piston 7 s'emboîte de dos au moins en
partie. Le dos du premier piston 7 est ajusté aux dimensions de la
chambre 40 et la douille 38 à celles du puits 39 de manière que la
douille 38 et par conséquent la tirette de décrochage 36 soient action-
nées par effet d'aspiration lorsque le dos du premier piston quiète la
chambre 40. un dehors de cet effet d'aspiration, la tirette 36 et la

y
douille sont maintenues en retrait par le ressort de rappel 34 du croc
chut 30.
La fleure FA représente le système d'accrochage lorsque le point
de coupure est fermé. Le premier piston 7 est emboîté de dos dans la
chambre 40 du deuxième piston 8. Ce dernier est repoussé contre le sommet
16 du cylindre de soufflage par le ressort 23 et verrouillé par les
crochets 30 dont les becs 31 sont maintenus en appui sur l'arête 32 par
les ressorts de rappel 34.
La figure y représente le système d'accrochage en début douve
ivre du point de coupure. Le premier piston 7 commence à être entraîné
par le mécanisme d'actionnement du disjoncteur. Alors que les contacts
mobiles principaux 3 sont sur le point de quitter les contacts fixes
principaux 2, son dos sort en partie de la chambre 40 dans laquelle il
crée une dépression provoquant l'aspiration des douilles 38 et le bascu-
liment des crochets 30 déverrouillant le deuxième piston 8.
La figure OC représente le système d'accrochage en cours douve
ivre du point de coupure dans le cas d'un courant de faible intensité
exerçant sur le deuxième piston 8 une force électrodynamique in suffi-
sente pour triompher du ressert de rappel 23. Le premier piston 7 a
poursuivi sa course en direction du fond du cylindre échappant à la
chambre 40 du deuxième piston 8. La dépression dans cette chambre 40 a
cessé, arrêtant l'aspiration de la douille 38 et la traction de la
tirette 36 et permettant au ressort de rappel 34 de ramener le crochet 30
en positon d'accrochage sur l'arête 32 reverrouillant ainsi le deuxième
piston 8 au cylindre de soufflage.
La figure AD représente le système d'accrochage en cours douve
ivre du point de coupure dans le cas d'un courant de forte intensité
exerçant sur le deuxième piston 8 une force électrodynamique supérieure
à la poussée du ressort de rappel 23. Le premier piston 7 a poursuivi sa
courue échappant à la chambre 40 du deuxième piston 8 et laissant le
crochet 30 revenir en position d'accrochage sous l'action du ressort 34.
Mais le deuxième piston 8 a été mis en mouvement pendant son temps de
dé verrouillage de sorte que l'arête 32 échappe au bec du crochet lors de
son retour et que le reverrouillage ne peut avoir lieu.
Lorsque le courant cesse, le ressort 23 provoque la remontée du
deuxième piston 8 en direction du sommet 16 du cylindre et les

y
- 8 -
crochets 30 viennent se verrouiller à nouveau sur l'arête 32.
Ce système de verrouillage peut être légèrement modifié en plaçant
aux extrémités des douilles 38 des patins magnétiques et en équipant le
dos du premier piston 7 d'un matériau magnétique exerçant une force
d'attraction sur les patins magnétiques. La chambre 40 devient alors
superflue.
Les figures FA, 3B, OC détaillent une variante du système d'accro-
charge du deuxième piston 8. Comme le précédent, ce système d'accrochage
se compose essentiellement de crochets pivotants 45 au nombre de deux ou
trois, qui sont répartis à la périphérie du dos du deuxième piston 8 et
dont les becs 46 s'accrochent sous la traction d'un ressort de rappel 47
sur une arête 48 du rebord extérieur de la fente annulaire 17 du sommet
du cylindre de soufflage. Ces crochets 45 comportent, comme ceux du
système précédent, une patte 49 qui prolonge le dos de leur bec 46 et
qui est articulée à une extrémité d'une tirette de décrochage 50 logeant
dans un puits 51 traversant le deuxième piston 8. La tirette de décru-
charge 50 se termine à son extrémité libre par un bec de crochet 52 venant
prendre appui sur une arête 53 du premier piston 7, un ressort de rappel
54 monté au dos du deuxième piston 8 tendant à l'appliquer contre cette
arête 53. Du côté opposé au crochet 52 elle présente un ergot de dégage-
ment 55 qui vient en prise avec l'extrémité d'une came 56 enrportée en
regard par le deuxième piston 8.
La figure FA représente la position des pièces lorsque le point de
coupure est fermé. Le premier piston 7 est accolé au deuxième piston 8.
Le ressort 23 repousse le deuxième piston ô contre le sommet 16 du câlin-
dure auquel il eût verrouillé par les crochets 45 maintenus en appui par
les ressorts 47. La tirette de décrochage 50 crochetée le premier piston
7 sous la traction du ressort 54.
La figure 3B représente la position des pièces en début douve
ivre du point de coupure.
Le premier piston 7 qui commence à être déplacé par le mécanisme
d'actionnement du disjoncteur entraîne dans sa course les tirettes de
décrochage 50 qui font basculer les crochets 45 et provoquent le dévier-
mouillage du deuxième piston 8.
La figure OC représente la position des pièces après le début
d'ouverture du point de coupure. Le premier piston 7 continue à

HI
g
s'éloigner du deuxième piston en entraînant à sa suite les tirettes de
décrochage 50 jusqu'à ce que les ergots de dégagement 55 de ces dernières
viennent en prise avec l'extrémité de la came 56 provoquant le désaccou-
plument des tirettes de décrochage y Ces dernières sont alors ré trac-
tés dans le deuxième piston 8 sous l'action des ressorts 47 qui rappel-
lent également les crochets 45 dans leur position d'accrochage. Les
ergots de dégagement 55 des tirettes de décrochage 50 viennent en butée
fur le deuxième piston 8 et placent les extrémités libres de ces tirettes
en position de crochetage du premier piston 7.
té Si le courant à couper est d'une intensité insuffisante pour
déplacer le deuxième piston 8 pendant la durée de son dé verrouillage,
celui-ci se retrouve à nouveau verrouillé en attente d'une fermeture du
point de coupure en fin de laquelle les tirettes de décrochage 50 croc
chettent à nouveau le premier piston 7. Si au contraire le courant à
couper est d'une intensité suffisante pour mettre en mouvement le
deuxième piston 8 pendant la durée de son dé verrouillage, le reverrouil-
luge qui ne peut se faire immédiatement, l'arête 48 échappant aux becs
des crochets 45 lors de leur retour, n'a lieu qu'après disparition du
courant de défaut lorsque le deuxième piston 8 remonte vers le sommet du
cylindre sous l'action du ressort 23.
Les figures FA, 4B, OC détaillent une variante à serrures du sus-
tète d'accrocha~e du deuxième piston 8. Ce système d'accrochage comporte
des pênes 60 au nombre de deux ou trois répartis sur la périphérie du dos
du deuxième piston 8 qui s'accrochent au sommet 16 du cylindre sur le
rebord extérieur de la fente 17 et qui sont manipulés par le premier
piston 7 au travers du deuxième piston 8. Ces pênes 60 sont montés
coulissant dans des rainures radiales creusées dans le dos du deuxième
piston. Ils sont tournés vers la périphérie de ce dernier et repoussés
dan cette direction par des ressorts de rappel 61 qui sont placés dans
leur rainure et assurent leur manoeuvre à la fermeture. La paroi enté-
fleure de la fente annulaire 17 leur sert de gâche. Leur manoeuvre à
l'ouverture est assurée par des tirettes 62 qui coulissent perpendicu-
laidement à eux dans des puits 63 pratiqué au travers du deuxième piston
8. Ces tirettes 62 comportent, à leur extrémité côté pênes, une came 64
coopérant avec un pan incliné 65 des pêne 60 pour en assurer le retrait

- 10 -
et, à leur autre extrémité, un doigt 66 qui dépayse du deuxième piston 8
en direction de la tranche du premier piston 7 et qui est réalisé a
l'aide d'une rondelle. Elles sont maintenues prisonnières dans leurs
puits 63 et repoussées vers l'extérieur du deuxième piston 8 par des
ressort de rappel 67. Le premier piston 7 vient en prise avec le
doigt 66 par l'intermédiaire d'un bouton poussoir 68 monté plastiquement
sur sa tranche grâce à un ressort 63 plus raide que le ressort de rappel
de pêne 61.
La figure IRA représente le système d'accrochage lorsque le point
de coupure est fermé. Le premier piston 7 vient contre le deuxième
piston 8 qui lui-même est repoussé contre le sommet 16 du cylindre par le
ressort 23 et verrouillé par les pênes 60 engagés sur le rebord de la
fente annulaire 17. Les tirettes 62 sont rétractées à l'intérieur du
deuxième piston sous l'action des ressorts 67. Le bouton poussoir 68 est
logé entre le deuxième piston 8 et le doigt 66 d'actionnement des
tirettes.
La figure 4B représente le système d'accrochage en début douer
ivre du point de coupure. Le premier piston 7 qui commence a être déplacé
par le mécanisme d'actionnement du disjoncteur entraîne les tirettes 62
y par l'intermédiaire de son bouton poussoir 68 provoquant le retrait des
pêne 10 et le dé verrouillage du deuxième piston 8.
La figure OC représente le système d'accrochage après le début de
l'ouverture du point de coupure, sur un fort courant, alors que les
tirettes 62 sont arrivée en butée, obligeant le bouton poussoir 68 à se
rétracter pour échapper au doigt 66 puis se sont elles-mêmes rétractées
HOU l'action des ressorts 67 et 61 en relâchant les pênes, la force
électrodynamique du courant de coupure ayant entre-temps déplacé le
deuxième piston et évité Yod reverrouillage.
Les figures FA, 5B, OC détaillent une variante à encliquetage de
billes du système d'accrochage du deuxième piston JO Le dos du deuxième
piston 8 se prolonge par une couronne 75 portant des cages de billes
réparties sur sa périphérie et formées d'un trou 76 percé radicalement
dans lequel est sertie avec jeu une bille 77 de plus grand diamètre que
l'épaisseur de la couronne 75. Le sommet 16 du cylindre se prolonge, sur
le rebord de la fente annulaire 17, par une partie tubulaire 78 dans

44
"
laquelle vient se loger la couronne 75 lorsque le deuxième piston 8 se
retrouve plaqué contre lui par le ressort 23. Cette partie tubulaire 78 a
un diamètre intérieur ajusté au diamètre extérieur de la couronne 75 et a
un alésage radial interne 79 formant une gorge d'encliquetage placée en
vis-à-vis des billes lorsque le deuxième pi ton est plaqué contre le
sommet 16 du cylindre. Une bague d'encliquetage 80 coulisse à liât
rieur de la couronne 75 de cages de billes. Son diamètre extérieur est
ajusté au diamètre intérieur de la couronne 75. Elle porte deux gorges
périphériques externes 81, 82 superposées. Elle est pontée sur des axes
83 longitudinaux qui se débattent dans de puits 84 traversant le
deuxième piston 8 entre deux positions correspondant chacune à une mise
au niveau des billes 77 de l'une des gorges périphériques 81, ô. Des
ressorts 85 placés autour des axes 83 dans leur puits 84 tendent à faire
saillir la bague d'encliquetage 80 à l'extérieur du dos du deuxième
piston 8 de manière à placer sa gorge 82 en vis-à-vis des billes 77. Une
butée annulaire 86 est placée à l'interieur de la partie tubulaire 78 du
cylindre sur des ressorts 87 plus raides que ceux 85 des axes 83 et tend
à repousser la bague d'encliquetage vers l'intérieur du deuxième piston
de manière à placer la cloison de séparation des deux gorges 81, 82 au
niveau des billes 77 lorsque le deuxième piston 8 est plaqué contre le
sommet du cylindre. Les extrémités des axes 83 opposées à la bague
d'encliquetage 80 débouchent par les puits 84 sur la face avant du
deuxième piston 8, au fond d'une chambre 83 dans laquelle le premier
pi ton s'embo;te de dos au moins en partie. es sont fixées à une
douille annulaire 83 coulissant au fond de cette chambre 88 qui est
attirée par effet d'aspiration par le dos du premier piston 7 lorsque ce
dernier quitte la chambre 88.
La figure FA représente le système d'accrochage lorsque le point
de coupure est fermé. Le premier piston 7 est emboîté de dos dans la
chambre 88 du deuxième piston 8. Ce dernier est repoussé contre le sou-
met du cylindre 16 par le ressort 23. Sa couronne 75 portant les cages de
billes est totalement emboîtée dans la partie tubulaire 78 du sommet du
cylindre. Sa bague d'encliquetage 80 est poussée par les ressorts 85
contre la butée annulaire 86 qui la maintient dans une position interné-
diacre où elle repousse les billes 77 dans l'alésage 79 de la partie

tubulaire 78 du sommet du cylindre au moyen de la cloison séparant ses
deux gorges 81, 82 et assure ainsi le verrouillage du deuxième piston 8
au sommet du cylindre.
La figure 5B représente le système d'accrochage en début douve
ivre du point de coupure. Le premier piston 7 qui commence à être déplacé
par le mécanisme du disjoncteur sort de la chambre 88 dans laquelle il
crée une dépression provoquant la traction de la douille annulaire 89
par aspiration et par conséquent de la bague d'encliquetage 80 qui pré-
sente alors sa gorge 81 face aux billes 77 permettant leur retrait de
l'alésage 79 et par conséquent le dé verrouillage du deuxième piston 8.
Lorsque le mouvement d'ouverture du point de coupure se poursuit,
le premier piston 7 quitte la chambre 88 cessant tout effet d'aspiration
ce qui provoque le relâchement de la bague d'encliquetage 80 qui revient
dans sa position intermédiaire dans le cas où le deuxième piston 8 n'a
pas été mis en mouvement par les forces électrodynamiques engendrées par
le courant de coupure verrouillant à nouveau le deuxième piston, ou qui
passe dans sa position extrême en saillie à l'extérieur du dos du
deuxième piston 8 sa gorge 82 face aux billes 77 dans le cas où le
deuxième piston s'est échappé du sommet du cylindre.
La figure OC représente le système d'accrochage au retour du
deuxième piston 8 après coupure d'un courant de forte intensité. Le
deuxième piston 8 est propulsé vers le sommet du cylindre par le nos-
sort 23 avec sa bague d'encliquetage 80 dans sa position extrême en
saillie à l'extérieur du dos du deuxième piston, sa gorge 82 face aux
billes 77. Les billes 77 rencontrant la paroi interne de la partie tutu-
faire 78 du sommet du cylindre sont chassées dans la gorge 82 bloquant en
position la bague d'encliquetage. Cette dernière toujours bloquée bute
sur la butée annulaire 86 qu'elle repousse sous l'action du ressort 23
jusqu'à ce que les billes puissent être chassées dans l'alésage 79 de la
partie tubulaire 78 du sommet du cylindre. Elle est alors désolidarisée
du deuxième piston et repoussée à l'intérieur de celui-ci par la butée
annulaire 86 jusqu'à ce qu'elle présente aux bille 77 la cloison sépia-
rani ses deux gorges 81, ô et assure à nouveau le verrouillage du
deuxième piston 8 au sommet du cylindre.
. . .

Dessin représentatif

Désolé, le dessin représentatif concernant le document de brevet no 1211144 est introuvable.

États administratifs

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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Dessins 1993-08-03 5 205
Revendications 1993-08-03 3 138
Abrégé 1993-08-03 1 19
Description 1993-08-03 12 568