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Sommaire du brevet 1214752 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Brevet: (11) CA 1214752
(21) Numéro de la demande: 1214752
(54) Titre français: CATHODE BAR WITH METALLIC FOOTING FOR HALL-HEROULT TYPE ELECTROLYTIC CELLS
(54) Titre anglais: BARRE CATHODIQUE COMPORTANT UNE SEMELLE METALLIQUE, POUR CUVES D'ELECTROLYSE HALL-HEROULT
Statut: Durée expirée - après l'octroi
Données bibliographiques
(51) Classification internationale des brevets (CIB):
  • C25C 03/08 (2006.01)
  • C25C 03/16 (2006.01)
(72) Inventeurs :
  • LEROY, MICHEL (France)
(73) Titulaires :
  • ALUMINIUM PECHINEY
(71) Demandeurs :
  • ALUMINIUM PECHINEY (France)
(74) Agent: ROBIC, ROBIC & ASSOCIES/ASSOCIATES
(74) Co-agent:
(45) Délivré: 1986-12-02
(22) Date de dépôt: 1984-05-15
Licence disponible: S.O.
Cédé au domaine public: S.O.
(25) Langue des documents déposés: Français

Traité de coopération en matière de brevets (PCT): Non

(30) Données de priorité de la demande:
Numéro de la demande Pays / territoire Date
8308334 (France) 1983-05-16
8403864 (France) 1984-03-02

Abrégés

Abrégé français


PRECIS DE LA DIVULGATION:
Barre cathodique assurant l'extraction du courant
d'une cuve pour la production d'aluminium par électrolyse,
selon le procédé Hall-Héroult, scellée dans au moins une
rainure ouverte à la base de chacun des blocs carbonés
formant la cathode de la cuve d'électrolyse. La barre
cathodique se prolonge par une semelle métallique en con-
tact électrique avec la base des blocs carbonés sur au moins
20 % de la surface totale de cette base. La semelle est
constituée par une tôle métallique d'une épaisseur au moins
égale à 4 mm, et, de préférence, au moins égale à 10 mm,
soudée à la barre cathodique avant la mise en place du bloc
carboné dans la cuve. Pour empêcher les infiltrations
d'électrolyte dans l'espace sous-cathodique, la face infé-
rieure de la semelle est placée en relation superposée et
en contact électrique avec un écran métallique, épais, con-
tinu, disposé à la partie supérieure du garnissage isolant
thermique.


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


Les réalisations de l'invention, au sujet des-
quelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est
revendiqué, sont définies comme il suit:
1. Barre cathodique assurant l'extraction du
courant d'une cuve pour la production d'aluminium par
électrolyse, selon le procédé Hall-Héroult, scellée dans
au moins une rainure ouverte à la base de chacun des blocs
carbonés formant la cathode de la cuve d'électrolyse,
caractérisée en ce que ladite barre cathodique se prolonge
par une semelle métallique en contact électrique avec la
base des blocs carbonés sur au moins 20 % de la surface
totale de cette base.
2. Barre cathodique, selon la revendication 1,
caractérisée en ce que la semelle est constituée par une
tôle métallique d'une épaisseur au moins égale à 4 mm,
soudée à la barre cathodique avant la mise en place du bloc
carboné dans la cuve.
3. Barre cathodique, selon la revendication 2,
caractérisée en ce que la semelle métallique est en tôle
d'acier.
4. Barre cathodique, selon la revendication 2,
caractérisée en ce que la semelle métallique est un compo-
site fer-cuivre, dont la partie en cuivre est tournée vers
le haut, face à la base du bloc carboné.
5. Barre cathodique, selon la revendication 4,
caractérisée en ce que l'épaisseur de la partie en cuivre
est au moins égale à 5 % de l'épaisseur de la partie en
acier.
6. Barre cathodique selon la revendication 1,
caractérisée en ce que le contact électrique entre la
13

semelle et la base du bloc carboné est assurée par au
moins une couche de matériau élastique conducteur de
l'électricité.
7. Barre cathodique, selon la revendication 6,
caractérisée en ce que le matériau élastique est un produit
carbone choisi parmi le feutre de carbone, le feutre de
graphite, la feuille de graphite laminé et les complexes
de feuilles de graphite laminé collés sur un feutre de
graphite ou de carbone.
8. Barre cathodique, selon la revendication 1,
caractérisée en ce que les semelles de deux blocs cathodi-
ques adjacents sont séparées par un espace tel, qu'elles
viennent en contact lorsqu'elles ont atteint, en service,
leur température d'équilibre, qui se situe entre 800 et
900°C environ.
9. Barre cathodique, selon la revendication 1,
caractérisée en ce que les semelles de deux blocs cathodi-
ques adjacents sont séparées par un espace muni d'un joint
souple.
10. Barre cathodique, selon la revendication 8
ou 9, caractérisée en ce que l'espace est muni de moyens
d'obturation.
11. Barre cathodique, selon la revendication 1,
caractérisée en ce que la face inférieure de la semelle est
placée en relation superposée et en contact électrique avec
un écran métallique, épais, continu, disposé à la partie
supérieure du garnissage isolant thermique.
12. Barre cathodique, selon la revendication 11,
caractérisée en ce que la liaison électrique entre la
semelle et l'écran est assurée par soudure.
14

13. Barre cathodique, selon la revendication 12,
caractérisée en ce que la soudure est obtenue par un cordon
de soudure continu ou discontinu entre au moins un bord de
la semelle et l'écran.
14. Barre cathodique, selon la revendication 12,
caractérisée en ce que la soudure est assurée par la fusion
d'un alliage de brasure préalablement placé entre la
semelle et l'écran continu.
15. Barre cathodique, selon la revendication 14,
caractérisée en ce que l'alliage de brasure a un point de
solidus compris entre 600 et 920°C.
16. Barre cathodique, selon la revendication 14,
caractérisée en ce que l'alliage de brasure comporte au
moins 50 % d'un premier métal choisi parmi l'aluminium, le
cuivre et le zinc, le reste étant au moins un second métal
choisi parmi le manganèse, le nickel, le vanadium, le
beryllium, le silicium, l'étain et le titane, ainsi que
l'aluminium et le cuivre si le premier métal n'est pas le
cuivre ou l'aluminium.
17. Barre cathodique, selon la revendication 11
ou 12, caractérisée en ce que l'écran comporte des moyens
pour absorber les dilatations et les contraintes thermiques.
18. Barre cathodique, selon la revendication 11,
caractérisée en ce que la semelle et l'écran sont confondus
en une plaque unique, en contact direct avec chaque barre
cathodique, à laquelle elle est reliée par soudure ou bra-
sure et munie de moyens pour absorber les dilatations et
les contraintes thermiques.
19. Barre cathodique, selon la revendication 18,
caractérisée en ce qu'elle est disposée à l'aplomb de l'axe

de chaque bloc cathodique.
20. Barre cathodique, selon la revendication 18,
caractérisée en ce qu'elle est disposée à l'aplomb du joint
séparant deux blocs cathodiques adjacents.
21. Barre cathodique, selon la revendication
18, caractérisée en ce qu'elle est scellée au bloc par une
pâte carbonée ultérieurement cuite en place.
22. Barre cathodique, selon la revendication 2,
caractérisée en ce que ladite tôle métallique a une épais-
seur au moins égale à 10 mm.
23. Barre cathodique selon la revendication 5,
caractérisée en ce que le contact électrique entre la
semelle et la base du bloc carboné est assurée par au
moins une couche de matériau élastique conducteur de l'é-
lectricité.
24. Barre cathodique, selon la revendication 23,
caractérisée en ce que le matériau élastique est un produit
carboné choisi parmi le feutre de carbone, le feutre de
graphite, la feuille de graphite laminé et les complexes
de feuilles de graphite laminé collés sur un feutre de gra-
phite ou de carbone.
25. Barre cathodique, selon la revendication 23,
caractérisée en ce que les semelles de deux blocs cathodi-
ques adjacents sont séparées par un espace tel, qu'elles
viennent en contact lorsqu'elles ont atteint, en service,
leur température d'équilibre, qui se situe entre 800 et
900°C environ.
26. Barre cathodique, selon la revendication
23, caractérisée en ce que les semelles de deux blocs
16

cathodiques adjacents sont séparées par un espace muni
d'un joint souple.
27. Barre cathodique, selon la revendication 25
ou 26, caractérisée en ce que l'espace est muni de moyens
d'obturation.
28. Barre cathodique, selon la revendication
15, caractérisée en ce que l'alliage de brasure a un point
de solidus compris entre 650° et 850°C.
29. Barre cathodique, selon la revendication 1,
caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un écran con-
tinu en acier disposé sous la semelle.
30. Procédé de réalisation d'une barre cathodi-
que assurant l'extraction du courant d'une cuve pour la
production d'aluminium par électrolyse selon le procédé
Hall-Héroult, caractérisé en ce que:
- on prend un bloc carboné formant cathode
dans une cuve d'électrolyse et muni d'une rainure à sa base
inférieure et on retourne ce bloc carboné pour que la rainure
se présente vers le haut, et on scelle une barre cathodique
à l'intérieur de ladite rainure,
- on pose sur la face supérieure du bloc carboné
retourné une couche élastique conductrice,
- on pose sur cette couche élastique une semelle
et on applique cette semelle fortment contre ladite couche
élastique,
- on relie ladite semelle à la barre cathodique, et
- on retourne le bloc carboné à sa position
normale de façon à ce que la semelle et la couche élastique soient
dirigées vers le bas.
17

31. Procédé de réalisation d'une barre cathodique
assurant l'extraction du courant d'une cuve pour la produc-
tion d'aluminium par électrolyse selon le procédé Hall-Héroult,
caractérisé en ce que:
- on prend un bloc carboné formant cathode dans
une cuve d'électrolyse et muni d'une rainure à sa base infé-
rieure et on retourne ce bloc carboné pour que la rainure
se présente vers le haut, et on scelle une barre cathodique
à l'intérieur de ladite rainure, par coulée de fonte,
- on pose sur la face supérieure du bloc carboné
retourné, face où la rainure apparait, une couche de
liaison élastique conductrice prise dans le groupe: feutre
de carbone ou de graphite, ou feuille de graphite laminé, ou
complexe formé par collage d'une bande de feutre de carbone
ou de graphite et d'une bande de graphite laminé,
- on pose sur ladite couche de liaison élastique
une semelle constituée par deux tôles épaisses en acier
que l'on applique fortement, par pressage, sur la couche
de liaison élastique,
- on relie lesdites tôles de la semelle à ladite
barre cathodique par des cordons de soudure, et
- on retourne le bloc carboné avec la barre catho-
dique scellée dans la rainure à sa position normale, posi-
tion dans laquelle la semelle et la couche élastique
sont dirigées vers le bas.
32. Procédé selon la revendication 30 ou 31,
dans lequel on assemble deux blocs carbonés cathodique par
un joint en pâte carbonée et on place ladite semelle, qui
est en acier, à cheval entre ces deux blocs carbonés
cathodiques.
18

33. Procédé selon la revendication 30, dans lequel
on assemble de façon adjacente deux blocs carbonés
cathodiques par un joint en pâte carbonée, on prévoit un
léger jeu entre les semelles des deux blocs adjacents de
façon que lorsque la température de fonctionnement
normal est atteinte, et du fait de la dilatation plus
importante de la semelle d'acier comparativement au bloc
carboné les bords des deux semelles adjacentes se retrouvent
en contact avec une pression juste suffisante pour assurer
une soudure à chaude de ces bords entre eux, sans que cette
pression ne soit excessive au point d'entrainer une dé-
formation des semelles, préjudiciables au contact électri-
que entre les blocs carbonés et les semelles d'acier.
34. Procédé selon la revendication 33, dans lequel
on taille en biseau les extrémités en regard des deux
semelles adjacentes.
35. Procédé selon la revendication 33, dans lequel
on interpose entre les deux semelles une bande de tôle mince
faisant office d'élement de jonction entre des extrémités
opposées des semelles et également empêchant qu'une pâte car-
bonée qui remplit ledit joint, ne s'écoule, lors d'une pre-
mière chauffe, dans ledit jeu.
36. Procédé selon la revendication 33, dans lequel
on interpose entre les deux semelles une bande supérieure
de tôle mince et une bande inférieure de tôle mince, faisant
office d'éléments de jonction entre des extrémités opposées
des semelles, et dans lequel on soude une extrémité de l'une des
bandes à une des semelles et une extrémité de l'autre des bandes
à l'autre semelle de façon à ce que, lors de la première chauffe,
les bandes puissent coulisser librement et prendre leur place
définitive.
19

37. Procédé selon la revendication 36,
dans lequel on prévoit un rainurage dans les blocs
cathodiques à la partie inférieure dudit joint, et
on place dans ce rainurage une pièce en graphite à
faible porosité qui améliore l'étanchéité dudit
joint et réduit les risques d'une filtration de
cryolithe fondue lors du démarrage de la cuve
d'électrolyse.
38. Procédé selon la revendication 36,
dans lequel on dispose dans ledit jeu un joint souple
reposant librement entre les deux bandes de tôles,
et on prévoit un recouvrement et un collage de feuilles
de matière carbonée élastique sur les faces infé-
rieures des blocs cathodiques adjacentes pour amé-
liorer l'étanchéité du joint.
39. Procédé selon la revendication 38,
dans lequel le joint souple est sous la forme d'un
tube déformable soudé à au moins une des semelles
des blocs cathodiques adjacentes, ledit tube absorbant
les effets de dilatation et étant rempli d'un
matériau pulvérulent inerte pour limiter l'oxydation
interne à chaud.
40. Procédé selon la revendication 30,
dans lequel on scelle deux barres cathodiques à l'in-
térieur des rainures du bloc carboné par coulée de
fonte, la coulée de fonte formant une plaque entre
les deux barres cathodiques, et dans lequel on
donnne à cette plaque une épaisseur e inférieure
ou égale à la différence des côtes ho et h1 des
deux rainures dans lesquelles les barres cathodiques
sont scellées.

41. Procédé selon la revendication 40,
dans lequel on scelle les deux barres cathodiques
individuellement à la semelle, puis on relie les deux
barres cathodiques par soudure avec une tôle prédé-
formée en voûte de façon à obtenir, à chaud, un bon
contact électrique avec la partie centrale du bloc
carboné par l'intermédiaire de ladite couche conductrice
élastique.
21

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


-- 1 --
L'invention se rapporte à la construction des
cuves d'électrolyse pour la production d'aluminium par
électrolyse le procédé Hall-Héroult. Elle concerne plus
particulièrement une barre cathodique comportant une semelle
métallique, destinée à augmenter la section de passage et
à uniformiser la répartition du courant cathodique et à un
procédé pour la réalisation d'une telle barre cathodique.
La cathode d'une cuve d'électrolyse Hall-Héroult
est constituée par la juxtaposition d'un ensemble de blocs
carbonés, munis, à leur base inférieure, d'une (ou parfois
deux) rainure(s) ouverte(s) dans lesquelles sont scellées,
généralement par coulée de fonte, des barres d'acier de
section carrée, rectangulaire ou circulaire, sur lesquelles
sont raccordés les conducteurs de liaison entre les cuves
successives formant une série.
Les barres d'acier servant à l'extraction du
courant cathodique offrent dont une surface de contact
limitée avec le carbone, ce qui provoque une chute de ten-
sion non négligeable à l'interface carbone/fonte.
~0 Pour réduire cette chute de tension, il est égale-
ment connu d'augmenter la section de la barre d'acier, au
moins dans la zone scellée dans le carbone, tout en gardant
une section normale ou rétrécie à la traversée de la partie
extérieure du calorifugeage de la cuve, de façon à éviter
des fuites thermiques trop importantes.
Cependant, une telle action est forcément limitée,
car l'épaisseur de carbone des ailes de la rainure doit être
suffisante pour résister mécaniquement aux contraintes dues
à la dilatation thermique de la barre cathodique, et de son
scellement, lors de la mise en régime de la cuve.
La présente invention a pour objet d'augmenter
de façon substantielle (plus de 10%) la section d'acier
disponible pour l'évacuation du courant cathodique, et la
surface de contact entre le carbone et les conducteurs

75~
cathodiques.
Selon la présente invention, il est prévu une
barre cathodique assurant l'extraction du courant d'une
cuve pour la production d'aluminium par électrolyse, selon
le procedé Hall-Héroult, scellée dans au moins une rainure
ouverte à la base de chacun des blocs carbonés formant la
cathode de la cuve d'électrolyse, caractérisée en ce que
ladite barre cathodique se prolonge par une semelle métal-
lique en contact électrique avec la base des blocs carbonés
sur au moins 20~ de la surface totale de cette base.
De préférence, la semelle est soudée à la barre
cathodique pour assurer le passage du courant électrique.
En outre, on peut disposer sous la semelle, un
écran continu en acier, en contact électrique avec la
semelle, ce qui permet d'éviter les infiltrations d'alumi-
nium liquide et de cryolithe fondue, ce qui augmente sensi-
blement la durée de vie de la cuve d'électrolyse.
Selon la présente invention, il est également
prévu un procédé de réalisation d'une barre cathodique
assurant l'extraction du courant d'une cuve pour la produc-
tion d'aluminium par électrolyse selon le procédé Hall-Héroult,
caractérisé en ce que:
- on prend un bloc carboné formant cathode dans
une cuve d'électrolyse et muni d'une rainure à sa base
inférieure et on retourne ce bloc carboné pour que la
rainure se présente vers le haut, et on scelle une barre
cathodique à l'intérieur de ladite rainure,
- on pose sur la face supérieure du bloc carboné
retourné une couche élastique conductrice,
- on pose sur cette couche élastique une semelle '-
et on applique cette semelle fortement contre ladite
couche élastique,
- on relie ladite semelle à la barre cathodique,
et

~2~L75~
- on retourne le bloc carboné à sa position
normale de façon à ce que la semelle et la couche élastique
soient dirigees vers le bas.
Des modes de réalisation préférentiels vont main-
tenant être décrits à titre dtexemples non limitatifs en seréférant aux dessins attachés dans lesquels:
La figure 1 se rapporte à l'art antérieur.
Les figures 2 à 15 illustrent la mise en oeuvre
de l'invention.
Toutes les figures sont des représentations en
coupe verticale de différents modes de réalisation selon
l'invention.
La figure 1 montre la disposition classique d'un
bloc cathodique carboné 1 dans lequel la barre 2A est
scellée par de la fonte 3.
Dans ce cas, la barre effleure à la base du bloc
carboné. Sur la partie droite de la figure 1, la barre 2B
dans une variante d'exécution, peut dépasser plus ou moins
du plan de base du bloc carboné 3. Les blocs cathodiques
successifs sont assemblés le plus souvent par un joint 4
en pâte carbonée.
La figure 2 illustre un premier mode de mise en
oeuvre de l'invention. Sur la barre cathodique 2, on a
soudé deux tôles épaisses en acier doux 5 reliées à la base
du bloc carboné 1 par une couche de matériau elastique
électriquement conducteur 6.
En variante ~igure 2A, la semelle en acier 5
peut être constituée par un colaminé acier-cuivre, la face
cuivrée 5A étant en contact soit directement avec le bloc
carboné 1, soit par l'intermédiaire de la couche conduc-
trice élastique 6. De préférence, l'épaisseur de la couche
de cuivre 5A doit être supérieure à une valeur minimale,
que l'on peut estimer à environ 5% de la couche d'acier,
correspondant à la solubilité du cuivre dans l'acier à
900-950C, de façon que toute la couche de cuivre ne

75~
-- 3 --
disparaisse pas par diffusion à l'etat solide dans l'acier.
La malléabilite du cuivre à chaud facilite l'etablissement d'un bon con-
tact avec le bloc cathodique et peut, le cas echeant, compenser en partie
des deformations de la semelle en acier.
En outre, la conductivite électrique du cuivre etant tres supérieure a
celle de l'acier, il s'ensuit un abaissement significatif de la chute de
tension dans les collecteurs cathodiques.
La figure 3 montre les quatre stades 3a, 3b, 3c, 3d de la procedure utili-
see pour réaliser le montage de la figure 2.
La figure 3a montre la premiere étape :
Le bloc de carbone (1) ayant été retourné pour que la rainure (7) se pré-
sente vers le haut, on scelle la barre cathodique (2) par coulée de fon-
te (3).
La figure 3~ montre la deuxieme étape :
Après scellement de la barre cathodique (2), on pose sur la face supéri-
eure du bloc retourné une couche élastique (6), conductrice électrique :
~n ?eut avantageus ~ent utiliser un f~utre de ~arbone ou de graphite, ou
encore une feuille de graphite laminé, ou encore un complexe formé par
collage d'une bande de feutre de carbone ou de graphite et d'une bande
de graphite lamine.
A titre d'exemple, on peut utiliser des feutres de graphi~e RYG, ou du
9'PAPYEX" * (marques de commerce de la Société " Le Carbone-Lorraine").
La figure 3c montre la troisieme étape :
On pose sur la couche de liaison élastique (6), la semelle (5) constituée
par deux tôles épaisses en acier que l'on applique fortement, par pressage,
sur la couche de liaison elastique (6).
On peut alors réaliser des cordons de soudure (8), de preference continus,
pour relier ces tôles epaisses a la barre cathodique : on a ainsi reali-
se une semelle d'acier reliee électriquement a la barre cathodique. L'e-
paisseur de la semelle est au moins égale a 4 mm et, de préférence, au
~,

f~li t-
7~2
-- 4
moins égale à 10 mm et généralement de l'ordre de 10 à 15 mm.
La section de la barre cathodique peut être par exemple, de
160 x 120 mm.
La figure 3d montre le bloc carboné cathodique re~
mis en position normale par retournement.
La figure 4 montre une variante de l'invention où
la semelle d'acier est située à cheval entre deux blocs
carbonés cathodiques, et en contact électrique avec ces
deux blocs.
La figure S montre qu'au moment de la réalisation
du montage, il est préférable de prévoir un léger jeu entre
les semelles (5) de deux blocs adjacents (1) et (1') de fa-
con que lorsque la température de fonctionnement normal est
atteinte, et du fait de la dilatation plus importante de la
semelle d'acier comparativement au bloc carboné, les bords
des deux semelles adjacentes (5) et (5'), se retrouvent en
contact avec une pression juste suffisante pour assurer une
soudure à chaud de ces bords entre eux, sans que cette pres-
sion ne soit excessive au point d'entralner une déformation
des semelles, préjudiciables au contact électrique entre
blocs carbonés et semelles d'acier.
Les extrémités en regard des deux semelles adja-
centes (5) et (5') peuvent être perpendiculaires au plan
de la semelle et parallèles entre elles comme représenté,
sur la figure, ou taillées en biseau (figures 5a, 5b).
Les flans des biseaux de (5) et (5') peuvent être
parallèles entre eux (5A) ou non (5B).
Pour empêcher la pénétration de produits pulvéru-
lents provenant du lit de pose (11) dans le jeu (9) entre
les deux tôles (5) et (5'), on peut prévoir l'interposition
d'une bande de tôle mince (10) faisant office de joint. Cette
tôle évite également que la pâte carbonée qui remplit le
joint (4) ne s'écoule, lors de la première chauffe, dans
l'espace (9).
~ j~

- 4a -
La valeur du jeu (9) nécessaire au montage ou à la
pose dépend de la nature exacte du bloc carboné: à base
d'anthracite, ou semi-graphite ou semi-graphitisé ou gra-
phite, et de la dimension exacte des blocs et des semelles,
ainsi que de la nature et de l'épaisseur du joint entre
Ll~
/
.,

~4~
-- 5 --
carbones : blocs collés entre eux ou séparés par un petit joint (4) de
pâte de brasque. Généralement, ce jeu sera déEini par un rapport e/L de
l'ordre de 1 à 2 %.
La figure 6 montre le détail de montage des bandes d'etancheite (IO). La
bande superieure (IOA) est soudee par exemple sur la tôle (5) et la bande
inferieure (IOB) est soudee sur la tôle (5') de telle sorte que, lors de
la première chauffe, elles peuvent coulisser librement et prendre leur
place definitive.
Par ailleurs, et à condition de prevoir un rainurage adequat dans les
blocs cathodiques tl~, on peut placer à la partie inferieure du joint ~4)
une pièce en graphite à faible porosite (12) qui ameliore l'etancheite
du joint ~4) et reduit les risques d'inEiltration de cryolithe fondue lors
du démarrage de la cuve d'électrolyse.
La figure 7 montre une autre variante de réalisation du joint entre les
semelles (5) et (5') de blocs cathodiques adjacents (I) et (1'). On re-
nonce à établir une soudure directe entre (5) et (5') et on dispose dans
le jeu (9) un joint souple (I4), de preference conducteur electrique et
compressible, tel que de la tresse de graphite, ou un tube metallique a
paroi mince (epaisseur inferieure à la moitie de l'epaisseur de la semel-
le (5) ou (5'~, reposant librement entre les bandes IOA et IOB. ~n peut,
en outre, au montage, prevoir un recouvrement et un collage des feuilles
2; de matière carbonee elastique (13) qui ameliore l'etancheite du joint,
dans le but precedem~ent indique.
La figure 8 represente une autre variante, dans laquelle le joint carbone
souple (14) est remplace par un tube (15) deformable, soude prealablement
à au moins une des semelles (5) ou (5'), qui absorbe les e~fets de dilata-
tion et que l'on peut remplir d'un materiau pulverulent inerte (19), pour
limiter l'oxydation interne à chaud.
Bien entendu, de telles liaisons souples ou déformables peuvent être uti-
lisées pour la jonction entre les demi-ecrans d'un même bloc lorsque
celui-ci comporte un scellement avec les demi-barres d'acier, séparées au
centre du bloc par un espace de dilatation.

7~
Les figures 9 et 10 illustrent la mise en oeuvre de l'invention dans lecas des bloc~ carbonés ~1) munis de deux barres cathodiques parallèles
(2C et 2D), disposition que l'on rencontre parfois dans le but d'augmen-
ter la surface de contact avec le bloc carboné.
s
Sur la figure 9~ il apparaît que l'on a procédé au scellement simultané
des deux barres 2C, 2D par coulée de fonte (3), l'épaisseur (e) de la
plaque de fonte entre les deux barres etant, de préférence, inferieure ou
egale à la différence des cotes h et hl (e C h - h1).
La semelle (~j peut être en tôle d'acier simple ou mixte acier-cuivre com-
me on l'a décrit précédemment.
Sur la figure 10) les deux barres cathodiques 2C, 2D ont été scellees in-
dividuellement, puis reliees par soudure avec une tôle (21) predeformée
en YOûte~ de façon a obtenir, a chaud, un bon contact electrique avec la
partie centrale du bloc carbone par l'intermediaire de la couche conduc-
trice elastique (6).
Dans tous les cas representés (figures 2 à 10), la senelle metallique est
en contact avec la base des blocs carbones -directement ou par l'inter-
mediaire du materiau elastique (6)- sur au moins 20 % de la surface de
ce~te base.
Il est possible d'ameliorer l'etancheite de l'espace sous-cathodique etde supprimer à peu pres totalement les infiltrations d'aluminium liquide
et de cryolithe fondue en disposant un ecran (26) sous la base des blocs
carbones constituant la cathode de la cuve d'electrolyse et dans lesquels
sont scellees les barres cathodiques, cet ecran s'etendant au moins sur
tout l'espace situe à l'aplomb de la cathode (fig. 11). Il est constitue
par au moins une tôle d'acier continue dont au moins la moitie de la sur-
face est constituee Far une partie ayant au moins S mm, et de preference
de 8 à 12 mm d'epaisseur, et qui comporte au noins une zone deformable
absorbant les contraintes dues aux ecarts de te~perature entre la partie
centrale, situee à l'aplomb de la cathode, et la partie peripherique
moins chaude. Pour eviter tout risque de corrosion electrochimique, il
est alors preferable de mettre la semelle metallique (5) en contact

7Si~
-- 7 --
electrique avec l'ecran (26).
La liaison electrique entre la semelle (5) et l'ecran (26) peut être assu-
ree par une soudure, par exemple, par un cordon continu ou discontinu en-
tre au moins un rebord de la semelle et l'ecran continu. Elle peut, ega-
lement, etre assuree par la fusion d'un alliage de brasure prealablement
dispose entre la semelle et l'écran continu, les points de solidus et de
liquidus de cet alliage etant convenablement choisis.
La figure 12 montre un mode de réalisation de ce principe, selon lequella semelle (5) de chaque barre cathodique (2) est posée directement sur
l'écran continu (26) en acier épais, auquel elle est reliée par brasure
(16) ou par soudure (17).
L'avantage de cette disposition est que l'écran continu en acier epais
(26) est, en tous points, au potentiel electrique des barres cathodiques?
ce qui élimine tout effet de pile électrochimique générateur de corrosion
rapide. L'epaisseur de l'ecran est d'au moins 5 mm, et, de preference,
comprise entre 8 et 12 mm. La semelle (5) a une epaisseur au moins egale
a 4 mm et, de preférence, au moins égale a 10 mm.
La figure 12 montre comment ce dispositif peut être mis en place lors de
la construction de la cuve. La barre cathodique (2) a ete mise en place
et scellee à la ~onte (3) dans chaque bloc cathodique (1). Puis on soude
en (18), une semelle (5) dont la longueur est au plus egale et, en prati-
que legèrement inferieure à l'entraxe de deux barres successives. Le bloc
est alors pose sur l'écran (26), reposant sur la couche isolante (20), et
soudee en (9), de préférence par un cordon continu, de facon à assurer un
bon contact électrique. Les couches (24) et (25) sont des briques isolan
tes et refractaires, disposees sur le fond (27) du caisson de la cuve
d'electrolyse.
Pour la pose du premier et du dernier bloc, on peut être a~ené à modifier
la longueur et la disposition des se~elles pour faciliter l'assemblage.
Il est possible de realiser la liaison electrique entre la semelle (5) et
l'écran (26) par brasage (16) au moyen d'un alliage, ayant un point de so-

7 ~
-- 8 --
lidus et un point de liquidus convenablement choisi, interposé entre lasemelle et l'écran.
Cet alliage de brasure doit remplir les conditions suivantes :
1. Sa température de solidus (= temperature de solidification finissante)
doit être supérieure à environ ~00C et de preference 650C, de facon qu'à
la première mise en service de la cuve, il autorise les deplacements rela-
tifs entre les semelles (5) et l'ecran (26), provoques par les dilatations
~0 differentielles entre les blocs et barres cathodiques munis de leurs se-
melles, et l'écran continu. Si la brasure est introdu;te sous forme d'un
lit pulverulent, ou en grains très fins, d'alliage restant solide jusque
vers ~50~C~, cette condition sera remplie~ -
2. Cette même température de solidus ne doit pas, de preférence, excederla température atteinte par les semelles en régime de marche continue~
c'est-~-dire environ 850 à 920C, afin que l'alliage de brasure se lique
fie au moins partiellement pendant la mise en température, lors du demar-
rage de la cuve. Il se produit alors une soudure par interdiffusion mé-
tallique entre les tôles d'acier des semelles (5) et de l'écran (26) lorsde cette fusion au moins partielle de l'alliage intermédiaire. Ceci im-
plique que :
. l'un au moins des élements d'alliage soit suffisamment soluble dans le
fer, a l'etat solide, dans un domaine de temperat~re correspondant aux
- -temperatures de fonctionnement des semelles et de l'écran,
. le fer soit au moins partiellement soluble dans l'alliage intermédiaire
liquide, pour que la soudure soit effective apres que les éléments d'al-
liage de la brasure aient été absorbés par une diffusion dans l'acier
solide : on réalise de fait une fusion superficielle de l'acier par l'al-
liage, cet alliage disparaissant ensuite par diffusion dans l'acier, et
laissant en place une soudure solide.
3. L'alliage, ou l'un de ses constituants, ne doit pas favoriser l'oxyda-
tion de l'acier.
4. L'alliage, ou l'un de ses constituants, ne doit pas favoriser une fra-

- 9 ~- :
gilisation mecanique ou chimique de l'acier.
5. Enfin, pour la pratique industrielle, le coût de cet alliage doit être
modere.
s
Les compositions optimales de la brasure pour la mise en oeuvre de l'in-
vention CompOrtent au moins 50 % d'un premier metal choisi parmi l'alumi-
nium, le-cuivre, le zinc, le reste etant au moins un second me~al choisi
parmi le manganèse, le nickel, le vanadium, le beryllium, le silicium,
l'etain et le titane, ainsi que l'aluminium et le cuivre si le premier me-
tal n'est pas le cuivre ou l'aluminium.
TABLEAU I
. .___ .. . .
15Exemples ALLIAGE (~ en poids) T Solidus T Liquidus
1 Al = 83 + 3 % Mn = 17+ 3 % 659 ~ 822 822 à 880
2 Al = 68 + 3 % Ni = 32+ 3 % 640 à 854 854 à 980
3 Al = 97 + 1 % V = 3 + 1 % 662 à 735 750 à 950
4 Al = 90 + 2 % Fe = 10+ 2 % 655 850 à 950
. ... __
Cu = 96,5 + I % Be ~- 3,5 + 1 % 866 866 à 950
6 Cu = 65 + 3 % Mn = 35+ 3 % 870 870
7 Cu = 75 + 2 % Al ~ 25+ 2 % 624 à 848 850 à 950
8 Cu = 84 + 2 % Si = 16+ 2 % 802 802 à 860
9 Cu = 80 + 2 % Sn = 20+ 2 % 798 798 à 920
Cu = 76 + 3 % Ti = 24+ 3 % 880 880 à 892
_ _ . . .. _
11 Zn = 60 + 4 %Mn = 40 + 4 %750 à 835835 à 960
30Zn = 71 + 2 %Cu = 29 + 2 % 700 700 à 810
Parmi ces alliages, les compositions n 1, 3, 6 et 7 conviennent parti-
culièrement bien, dans la pratique industrielle. Certains sont fragiles
et peuvent être broyes jusqu'à la finesse desiree, d'autres doivent être
traites de facon connue, par pulverisation à l'état liquide.
Si la composition de l'alliage le permet, la brasure peut etre utilisee
sous forme d'une feuille mince, laminee, introduite au montage entre la

q~7S~
-- 10 --
semelle et l'ecran. La présence, parmi les con.stituants principawc ou se-
condaires de l'alliage, d'un metal reducteur vis à vis d'oxyde de ~er (ca-
lamine) qui recouvre le plus souvent les plaques d'acier utilisees pour
constituer la semelle ou l'ecran (métal tel que A1 et/ou Si) dispense
d'utiliser tout autre décapant pour favoriser l'etalement de la brasure
lorsqu'elle passe à l'etat liquide.
Il est egalement possible en variante de l'invention de confondre la se-
melle (5) et l'ecran (26) en une seule partie, const;tuée par une tôle
d'acier epaisse (22), comme on l'a represente sur les figures 13 et 14,
qui peut être munie de joints ou de zones deformables, capables de sup-
porter les dilatations thermiques, par exemple le tube (15) de la figure
2. Dans un tel cas, l'epaisseur de l'écran peut se situer entre 10 et
20 mm.
Pour le montage, les barres (2) sont positionnees sur l'ecran (22), puis
raccordées par un cordon de soudure (23). Après quoi, les blocs cathodi-
ques (1) sont mis en place, le scellement étant assure par de la pâte car-
bonee (13). Le raccordement peut aussi être effectue par une brasure (16).
- On peut en outre interposer, entre les blocs carbones (1) et l'ecran épais
(22) une couche de materiau souple et bon conducteur électrique, par exem-
ple le "Papyex"* (marques de commerce de la Société " Le OE bone-Lorraine").
est une feuille de graphite souple ou le feutre de graphite RVG, de la
même sociéte.
La figure 14 represente un autre mode d'assemblage, selon lequel les ba-
ses catnodiques (2) sont disposees non plus à l'aplomb de 17axe du bloc
(1), mais à cheval sur deux blocs adjacents à l'aplomb du joint entre ces
deux blocs. L'avantage de cette disposition est que la pate carbonée (4)
assurant le scellement entre les blocs (1) et les barres (2) peut être
injectee, à chaud, dans l'espace separant deux blocs adjacentsO
La figure 15 montre de facon très schematique, la coupe transversale par-
tielle d'une cuve d'electrolyse selon l'invention, avec le caisson metal-
lique externe (30), le brasquage lateral (31) en pâte carbonee, le bloc
carbone cathodique (1) surmonte par la nappe d'aluminium liquide (32),

~ ~J`~75~
"
l'electrolyte (33) et le sys~ème anodique (34), la barre cathodique (2)
en acier, scellee à la fonte (3), et la semelle (5) en acier, objet de
l'invention. On note que la section de la barre cathodique (2) est rédui-
te dans la traversee de la partie externe du garnissage t31) et du cais-
son (30)-
AVA~TAGES PROCURES PAR L'INVENTION
La mise en oeuvre de l'invention procure les avantages suivants :
1. La semelle metallique, sur chaque barre cathodique (une cuve peut encomporter ~lusieurs dizaines) augmente d'au moins 10 ~ et jusqu'à 20 à 50
la section de passage du courant cathodique et la surEace de contact
acier-carbone avec reduction correlative de la chute de tension au c~ntact
acier-carbone.
2. La semelle metallique associee à l'ecran assure une très bonne répar-
tition du courant sur toute la surface de la cathode d'où réduction des
courants horizDntaux dans l'aluminium liquide, qui ont une influence ne-
faste sur la stabilite et le rendement de la cuve, en raison des effets
tourbillonnaires dans la nappe d'aluminium liquide qui en resultent.
3. La semelle metallique associee à l'ecran assure egalement u~e excellen-
te homogeneite de la temperature de l'ensemble de la cathode, ce qui re-
duit d'autant les risques d'infiltration dans les zones chaudes et de con-
densation dans les zones relativement plus froides.
4. En cas de rupture d'une barre cathodique (par corrosion sous l'effet
des infiltrations de cryolithe et d'aluminium liquide dans les joints),
la semelle fonctionne pour le bloc considere comme collecteur de secours,
ce qui retarde d'autant le moment où il faudra arrêter et demonter la cuve
pour refaire la cathode. En outre, le desequilibre électrique de la cuve
est limite, ce qui est favorable pour le rendement Faraday pendant la pe-
riode separant la rupture d'une barre et l'arrêt de la cuve.
La presence de l'ecran (26) apporte les avantages supplementaires suivants:
5. Blocage de toutes les ;nfiltrations des produits sodo-fluores et de la

7~ -
- 12 -
cryolithe en direction de l'isolane thermique placé sur le fond du cais-
son, qui sont la principale cause de mise hors-service des cuves d'élec-
trolyse.
6. Plus grande facilité de construction de la cathode qui, dans le cas de
la figure 3 par exemple, ne nécessite, par rapport aux solutions antérieu-
-res, qu'un simple cordon de soudure supplémentaire, qui est réalisé a 1'
plat et dans un espace accessible, ou qu'une application de ~rasure en pou-
dre.
7. Suppression du risque de corrosion électrochimique de l'écran du fait
qu'il se trouve, en tous points, au potentiel des barres cathodiques. La
mise en oeuvre de l'invention contribue à augmenter la durée de vie utile
des cuves d'électrolyse et à maintenir la bonne isolation thermique du
fond pendant la durée de vie.
Tous ces avantages concourent à augmenter de facon très importante la du-
- rée de vie d'une cuve d'électrolyse.

Dessin représentatif

Désolé, le dessin représentatif concernant le document de brevet no 1214752 est introuvable.

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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
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Abrégé 1993-07-18 1 22
Revendications 1993-07-18 9 267
Dessins 1993-07-18 7 284
Description 1993-07-18 14 469