Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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Four à longerons réfractaires.
Les fours destinés au chauffage en continu, avant laminage de
produits tels que des fillettes ou des booms sont souvent ion-
gérons mobiles. Une partie de la sole est formée de longerons fi-
Des alors que la partie restante est constituée de longerons mou
S biles et a un mouvement circulaire ou rectangulaire. Les produits reposent alternativement sur les longerons fixes et sur les ion-
gérons mobiles dontIe-mouvement assure la progression de ces pro-
durits.
Les longerons de ces fours peuvent cire creux et re~roldis par
circulation d'eau. Ils peuvent également être en matière ré frac-
taire, ce qui diminue la consommation thermique du four, étant
donné la suppression des pertes thermiques des éléments refroi-
dis.
Dans les fours longerons réfractaires le chauffage des produits
est assuré principalement par le rayonnement du four sur leur face
supérieure et sur leurs faces latérales. Leur face inférieure qui
est constamment en contact avec la sole réfractaire, n'est chaux-
fée que par la conduction thermique provenant des autres faces et,
dans la plus grande partie du four, se trouve à une température
inférieure celle du reste du produit.
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Cette différence de température provoque une différence
de dilatation des faces supérieure et inférieure du produit,
ce qui entraîne un cintrage de celui-ci dans le plan ver-
tical. Ce cintrage est préjudiciable à la progression des
produits sur la sole; en effet, les produits cintrés ont
tendance à basculer et risquent alors de se chevaucher si
la flèche du cintrage est supérieure à l'intervalle qui
sépare deux produits successifs.
Le brevet US. 1,400,367 décrit un four coma
portant une sole munie de fentes dans lesquelles sont engagés des longerons-mobiles séparés par un longeron
fixe de largeur supérieure à celle des longerons mobiles.
Dans les parois latérales des fentes débouchent des car-
veaux amenant les gaz de combustion; ceux-ci circulent
autour des éléments mobiles de la sole et évitent des
rentrées d'air froid par les fentes. Mais les gaz de
combustion et les fumées sortant par des fentes qui ont une
largeur limitée ne peuvent chauffer la face inférieure
des produits, donc éviter leur cintrage. De plus, les
parois latérales des fentes et celles des longerons mobiles
sont au contact des fumées et des poussières qu'elles con-
tiennent; cela est un inconvénient étant donné le mouvement
relatif des parois des fentes et de celles des longerons.
La présente invention a pour objet un four
à chauffage supérieur d'un lit de produits, four compère-
néant une sole porteuse lesdits produits constituée de
longerons fixes et de longerons mobiles destinés à déplu-
cor lesdits produits, lesdits longerons étant disposés
côte à côte en alternance et les longerons fixes ayant une
largeur supérieure à celle des longerons mobiles et coma
portant des évidements reliés à un circuit de gaz chauds
destinés à chauffer lesdits produits.
Ce four est caractérisé en ce que lesdits épi-
déments débouchent sur la lace supérieure lesdits longerons
fixes en étant orientés dans la direction longitudinale de
, ré
. .
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ces longerons, et soft encadrés par des portions des
longerons fixes de largeur inférieure à celle lesdits
évidements, de sorte que le gaz chaud traverse le lit de
produits les surmontant, passe sous ledit lit en chauffant
par rayonnement la face inférieure lesdits produits, et est
ensuite évacuée a l'extérieur.
Lors de l'utilisation du four, les fumées
traversent le lit de produits et assurent le chauffage de
la face inférieure des produits, qui se dilate ainsi
pratiquement comme leur face supérieure.
Les évidements ont, de préférence, une pro-
fondeur décroissant dans le sens de déplacement des
produits. Ils présentent ainsi une section de passage
croissant avec le sens dlecoulement des fumées, ce qui
compresse leur baisse de température.
Les évidements peuvent avoir des profondeurs
différentes, la profondeur d'un évidement étant fonction
de sa position par rapport au plan médian longitudinal
d
- fa -
de fumées sous les produits, donc un ré chauffage de la face in-
friture de ces produits, qui dépendent de la place lesdits pro-
durits par rapport l'axe du four. Il est ainsi possible de coma
penser une dissymétrie de chauffage du four.
Les longerons fixes peuvent comporter des profilés métalliques
longitudinaux propres à supporter les produits et supportés eux-
mêmes par l'armature inférieure du four.
On a décrit ci-après, titre d'exemple non limitatif, un mode de
réalisation d'un four longerons réfractaires perfectionné selon
la présente invention, avec référence au dessin annexé dans lequel:
La Figure 1 est une vue en coupe transversale d'une
moitié du four;
La Figure 2 est une coupe longitudinale de la partie
d'en~ournement du four, selon II-II de la Figure 1.
Tel qu'il est représenté au dessin, le four comporte une voûte 1,
des parois latérales telles que 2 et une paroi frontale 3 et pré-
sente un plan médian longitudinal A-A. Sa sole est formée de ion-
gérons fixes réfractaires 4 séparés par des longerons mobiles ré-
fractaires S dont la largeur est inférieure à celle des longerons
fixes. Des brûleurs non représentés permettent de faire circuler
à contre-courant des gaz de combustion dans la zone supérieure du
four, au-dessus des longerons 4 et 5.
Les longerons fixes 4 sont supportés par des profilés métalliques
6 dits "fers sous sole" faisant partie intégrante de l'ossature
métallique du four qui est désignée au dessin d'une façon générale
par la référence 7. Les longerons mobiles 5 sont de leur côté su-
portés par des traverses 8, qui, conjointement avec les longerons
9, constituent un châssis mobile. Ce châssis est supporté, par
l'intermédiaire de montants 10, par un châssis 11 qui repose sur
un châssis 12 par l'intermédiaire de rouleaux 13 et qu'un système
de vérins, non représenté, permet de déplacer longitudinale ment.
Le châssis 12 repose lui-même, par l'intermédiaire de rouleaux 14
sur des plans inclinés fixes 15 et peut être déplacé longitudinal
liment par un système de vérins également non représenté. En dé-
placent le châssis 12 on déplace les longerons mobiles 5 à la fois longitudinale ment et verticalement alors que si on déplace
le châssis 11, les longerons mobiles 5 ne se meuvent que longitu-
finalement. En déplaçant simultanément les châssis 11 et 12, on
4 hi
peut imprimer aux longerons mobiles 5 un mouvement circulaire ou
rectangulaire qui assure la progression dans le sens de la flèche
F des produits 16 reposant sur la sole du four.
Dans la première partie du four, du cap de l'enfournement, les
longerons fixes 4 présentent des évidements tels que a et 17b
dont la profondeur décroît dans le sens de progression des pro-
durits, c'est-à-dire dans le sens de la flèche F la Figure 2.
La plus grande profondeur de ces évidements se trouve donc au ni-
veau de l'enfournement. Dans le mode de réalisation représenté au
dessin, l'évidement a situé proximité du plan médian longitu-
dinar A-A a une profondeur plus faible que l'évidement 17b. Les
divers évidements sont reliés un collecteur 18 par des conduits
de fumée tels que 19 qui sont supportés par une ossature 20 lai-
sent corps avec le four.
fiant donné la présence des évidements a et 17b ménagés dans
les longerons fixes, la section des bordures latérales de ces ion-
gérons qui supportent les produits 16, est faible et incompatible
avec la pression exercée sur ces bordures. Pour remédier cet
inconvénient, des profilés métalliques 21, de section rectangu-
faire, sont disposés dans ces bordures, parallèlement l'axe ion-
gitudinal du four. Ces profilés qui servent d'appui aux produits
16 entrant dans le four, reposent sur les fers sous sole 6 par
l'interm~diaire de supports 22.
En fonctionnement, les fumées résultant de la combustion travers
sent les évidements a et 17b, donc le lit de produits auxquels
elles cèdent par confection une partie de leur chaleur sensible.
En s'écoulant ensuite sous le lit, dans les évidements, elles
rayonnent sur les faces inférieures des produits qui sont ainsi
chauffées.
Comme la profondeur des évidements décroît dans le sens de pro-
gressin des produits, on obtient une bonne répartition, suivant
l'axe du four, des fumées ayant travers le lit de produits. Par
ailleurs, l'efficacité du rayonnement thermique sur la face inné-
fleure des produits est maintenue du fait que la baisse de tempe-
rature des fumées, qui circulent contre-courant, est compensée
par un accroissement de leur épaisseur.
Comme la profondeur des évidements varie également en fonction
de leurs positions par rapport l'axe du four, on peut compen-
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son une dissymétrie éventuelle dans le chauffage du four.
En définitive, la face inférieure des produits 16 est portée
pratiquement à la même température que leur face supérieure et se
dilate sensiblement de la même valeur. Le cintre des produits est
éliminé ou tout au moins considérablement réduit.
Les produits reposent au droit des longerons fixes 4, sur les
profilés 21. Ceux-ci peuvent, sans inconvénients, être métallo-
que étant donné la température peu élevée qui règne dans le four
dans sa zone d'enfournement.
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