Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
~ ~,~3~'~8~
CYLINDRE SE~ P0~ MAC~ ~ A MATTERE EN BANDE, NOT~ A PAPIER
La présente invention concerne les rnachines à
papier, et elle se rapporte plus précisément à un cylindre
sècheur destiné à l'équipement d'une sécherie et/ou d'une
5 post-sècherie d'une machine ~ papier, à carton ou autre matière en bande.
Dans les machines à papier, on sait que la bande de
papier est déjà bien formée lorsqu'elle quitte la section
des presses, le problème principal restant alors à résoudre
étant de ramener la teneur en eau de la bande, qui est alors
10 comprise entre 60 et 65 % environ, à une valeur bien plus
faible, de l'ordre de 5 à 10 %. Ceci est réalisé dans une
sècherie, dans laquelle la bande de papier humide sortant de
la dernière presse, et contenant encore de 60 à 65 % d'eau,
est mise en contact étroit avec un certain nombre de gros
cylindres sècheurs, dont le diamètre habituel est de
1,5 m, et qui sont chauffés intèrieurement à la vapeur, la
bande de papier humide étant fortement pressée sur la face
` externe de ces cylindres par l'intermédiaire de feutres. Les
cylindres ou tambours sècheurs sont disposés en deux rangées,
une supérieure et une inférieure, et sont généralement grou-
pés en batteries de trois à v,ingt cylindres, chaque batterie
étant associée à son feutre, qui se développe vers le bas ou
vers le haut, et chaque feutre étant sèché par un cylindre
ou tambour sècheur de feutre . La bande de papier passe
successivement d'un cylindre sècheur inférieur à un cylindre
sècheur supérieur, et vice versa. Des souffleries, convena-
blement disposées, décollent la mince pellicule d'air satu-
ré en vapeur qui tend à se former continuellement sur la
bande de papier humide et à y stagner, et les buées dégagées
30 sont collectées par une hotte et évacuées. Dans ces sèche-
ries à cylindres sècheurs chauffés intérieurement à la
vapeur, on admet que 1,3 à 1,5kg de vapeur sont nécessaires,
selon les installations et la nature de la pate à papier,
pour évaporer un litre d'eau contenu dans la bande de papier
humide.
Dans des réalisations de sècheries plus récentes,
::
'~
38~8~
les feutres ont été supprimés, et chaque cyli~dre sècheur a
été entouré d!une hotte individuelle percée de multiples
orifices, sous la forme de trous et de fentes, en communica-
tion avec une installation de soufflage d'air chaud et
5 d'aspiration des buées.
Ces deux types de sècherie ont ~our inconvénient
commun que leur fonctionnement se déroule selon un cycle
présentant une grande inertie et que la régulation du
fonctionnement des ensembles mécaniques et thermiques lourds
10 et complexes que comportent ces sècheries pose de nombreux
problèmes. Pour cette raison, un grand nombre de dispositifs
ont été conçus et sont utilisés afin de controler les quan-
tités et les qualités de la vapeur admise dans les cylindres
sècheurs aux différentes étapes de l'évaporation de la bande
15 de papier dans la sècherie. Dans la pratique, la plus grande
- difficulté à surmonter consiste à maintenir un degré de sic-
cité égal sur toute la largeur ou laize de la bande, ou
encore à préserver un profil d'humidité désiré. Pour cette
raison, les machines à papier modernes comportent différents
20 dispositifs qui permettent, par un apport supplémentaire
d'air chaud, de déshydrater localement les parties de la
bande restées trop humides "et, par une pulvérisation d'eau,
de remouiller les parties de la bande devenues trop sèches.
Les différents inconvénients présentés ci-dessus se
25 rencontrent également dans les machines à papier dans les-
quelles les cylindres de la sècherie sont remplacés partiel-
lement ou totalement par un énorme cylindre unique appelé
" frictionneur ", dont le diamètre peut atteindre de 3 à 6 m,
et qui est entouré d'une hotte à haut rendement.
Dans certaines machines à papier, la sècherie est
suivie~d'une presse encolle~se. Dans ce cas, cette dernière
est elle-meme suivie d'une post-sècherie, qui est en fait
une seconde sècherie, de taille plus réduite que la sècherie
principale, et l'on comprend que ces machines à papier pré-
35 ~sentent également, au niveau de l'ensemble de la sècherie,
les m8mes lnconvénients que les installations de l'état de
~ .
.
~3~
la technique présentées ci-dessus.
Après être passée sur un ou deux cylindres
refroidisseurs, qui sont montés a la sortie de la sècherie
ou post-sècherie, la bande de papier peut etre considérée
5 comme étant complètement formée et etre alors enroulée en
bobines-mères. Mais, dans la majorité des cas, les bandes de
papier subissent, avant que d'être enroulées en bobines-
mères, des traitements ayant pour but d'améliorer leur état
de surface et/ou leur structure interne. Lorsque ces trai-
10 tements sont exécutés sur la machine à papier elle-meme, la
bande de papier quittant la sècherie ou post-sècherie est
reSue dans une lisse chargée d'améliorer l'état de surface,
tandis que la structure interne du papier peut être amélio-
rée en humidifiant la bande de papier quittant la sècherie
15 à l'aide de mouilleuses ou humecteuses. Une humecteuse est
un dispositif qui pulvérise de l'eau, sous forme de goutte-
lettes aussi ténues que possible, sur la bande de papier
sortant de la sècherie, afin de lui restituer une humidité
comprise entre 5 et 10 % environ. La lisse est un dispositif
20 mécanique vertical comportant plusieurs rouleaux métalliques
soigneusement polis, reposant horizontalement les uns sur
les autres et serrés entre eux avec une force règlablé, par
l'intermediaire d'un bati. La bande de papier sortant des
cylindres refroidisseurs passe entre les rouleaux de la
25 lisse, qui sont refroidis ou chauffés par soufflage externe
d'air à travers des buses, afin de contracter ou de dilater
localement le métal et de corriger, aux endroits où cela est
nécessaire, les défauts que la bande de papier peut présen-
ter dans son épaisseur. En plus de la régularisation du pro-
30 fil d'épaisseur de la bande, le lissage diminue, par simplecompression, la rugosité naturelle du papier.
Mais le traitement d'amélioration de l'état de sur-
face peut également être accompli hors de la machine à
papier, dans une calandre comportant plusieurs rouleaux
35 alternativement en métal poli et en papier comprimé et
recti'ié. Les cal~ndres, qui sont des engins très lourds et
~J~3B~'7
qui consomment beaucoup d'énergie et engendrent de nombreux
déchets, améliorent la ré~ularité superficielle de la bande
de papier par la compression et la friction de surface
qu'elles imposent à la bande.
Par GB-A-l 161 30~, on connaît déja un cylindre
s~cheur, destiné à l'équipement d'une sécherie et/ou une
post-secherie d'une machine à matière en bande, notamment
à papier, dont le cylindre présente une ossature creuse
chauffée intérieurement ainsi qu'une surface latérale
externe cylindrique, de section circulaire, contre laquelle
une bande de matière est destinée à être appliquée, cette
surface latérale externe étant subdivisée en zones annu-
laires contiguës, dont chacune est en relation d'échange
thermique avec un dispositif de chauffage interne à com-
mande individuelle que la zone correspondante entoure.
On obtient ainsi un cylindre sécheur qui remédie
à certains inconvénients des cylindres sécheurs de l'état
de la technique sur le plan de la régulation, et avec lequel
il est possible d'assurer un meilleur contrôle du profil
d'humidité et du profil d'épaisseur de la bande de matière
sur sa largeur. Un certain nombre de tels cylindres peuvent
être substitués et/ou ajoutés à certains cylindres anté-
rieurement connus, en aval d'un certain nombre de ces
cylindres connus, afin de corriger le profil d'humidité
dans la sécherie ou post-sécherie.
Par ailleurs, il est également déjà connu de FR-
A-l 318 133 un cylindre sécheur dont la surface latérale
externe est délimitée par plusieurs jantes cylindriques
de section circulaire de même rayon disposées coaxialement
côte à côte et réalisées en un matériau bon conducteur
de la chaleur.
L'invention a principalement pour but de proposer
un cylindre sécheur qui permet d'assurer un contrôle encore
meiIleur du profil d'humidité et du profil d'épaisseur
de la bande de matière, par un renforcement de l'indépen-
dance des différentes zones annulaires subdivisant la
surface latérale externe du cylindre sécheur, ce dernier
. ~ , .
'
.
remplissant egalement, au moins, partiellement, les fonc-
tions habituellement exécutées par les humecteuses et/ou
les lisses ou les calandres, de sorte que ces derniers
dispositifs puissent etre sinon supprimés, du moins simpli-
fiés dans leur realisation, ou de sorte que le résultatd'ensemble soit amélioré et obtenu plus rapidement.
A cet effet, le cylindre sécheur selon l'invention,
du type connu par GB-A-1 161 308 et tel que présenté ci-
dessus, se caractérise en ce que chaque zone annulaire
est délimitee par l'une de plusieurs jantes cylindriques,
de section circulaire, de même rayon, disposées coaxialement
côte à côte de sorte que chaque jante soit séparée de la
ou des jantes voisines par un faible espace axial, et
qu'elle soit réalisée en un matériau bon conducteur de
la chaleur, chaque jante étant de plus solidaire en rotation
d'au moins un moyeu calé sur au moins un arbre de rotation
du cylindre.
En régulant ainsi l'échauffement des différentes
jantes, indépendamment les unes des autres, on peut agir
sélectivement sur le profil d'humidité. Cet avantage est
renforcé si, selon une caractéristique supplémentaire
propre à l'invention, chaque jante est également en relation
d'échange thermique avec un dispositif de refroidissement
interne à commande individuelle que la jante entoure, car
2S alors, chaque jante peut être successivement chauffée et
refroidie, en fonction des besoins le long de la tranche
longitudinale de laize appliquée contre la jante corres-
pondante, en réponse aux signaux de correction provenant
de détecteurs appropriés, tels que ceux actuellement utili-
sés dans les machines à papier.
De préférence, chaque jante est directement aucontact, et solidaire en rotation, d'un organe sous-jacent
qu'elle entoure et qui renferme au moins un organe chauffant
du dispositif de chauffage correspondant et/ou un organe
de refroidissement du dispositif de refroidissement corres-
pondant, afin que la jante soit réchauffée et refroidie
par conduction, qui est un mode de chauffage et de refroi-
,
~23~
5adissement efficace, d'un bon rendement, et souple sur le
plan de la ré~ulation.
De préférence, les deux extrémités axiales du
cylindre sont fermées, afin d'éviter, pendant la rotation,
les pertes énergétiques par ventilation.
Dans ce cas, il est avantageux que l'intérieur
du cylindre soit relié à une source de dépression, afin
que la feuille de matière soit aspirée contre les jantes,
par les espaces axiaux libres entre ces dernières, ce qui
permet de favoriser les échanges thermiques entre le cylin- -
dre et la bande de matière.
Lorsque les jantes sont séparées par un intervalle
axial, il est également avantageux, en complément, de rem-
placer les racles habituellement utilisées pour éviter
à la bande de matière de s'enrouler sur le cylindre, par au
moins ..
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un peigne de séparation de la feuille de matière du cylindre,
et dont les dents sont glissées dans les espaces axiaux
entre les jantes.
Avantageusement, le dispositif de chauffage est un
5 dispositif électrique, dont l'organe chauffant comprend une
résistance électrique alimentée en puissance depuis l'exté-
rieur du cylindre, ce qui peut ~tre réalisé de manière rela-
tivement simple, compacte et peu couteuse, avec un bon
rendement énergétique.
Mais il est également possible que le dispositif de
chauffage soit un dispositif à circulation d'un fluide calo-
porteur, dont l'organe chauffant comprend un élément tubu-
laire parcouru par un fluide caloporteur chaud. D'autres
moyens de chauffage peuvent également ~tre envisagés, par
15 exemple un chauffage par induction..
-` Quant au dispositif de refroidissement de chaque
jante, il est avantageusement réalisé sous la forme d'un
dispositif à circulation d'un fluide de refroidissement dans
un élément tubulaire de refroidissement, un fluide de
refroidissement peu coûteux et pratique a cet effet étant
par exemple de l'eau froide. La circulation d'un fluide dans
,un élément tubulaire d'un ~ispositif de refroidissement
et/ou d'un dispositif de chauffage peut etre commandée par
une vanne à pilotage électrique, tandis que l'alimentation
électrique de la résistance d'un dispositif de chauffage
électrique et/ou de la vanne d'un dispositif de refroidisse-
ment et/ou d'un dispositif de chauffage peut être commandée
par un relaislogé dans le cylindre.
Dans ces différents cas, chaque relaisest par
exemple commuté par une télécommande indépendante. Dans une
forme préférée de réalisation, la télécommande comprend un
récepteur propre au relaiscorrespondant et sensible à une
fréquence de commande particulière d'un émetteur commun à
tous les relais et à plusieurs fréquences d'émission, en
nombre correspondant au nombre des relais, l'émetteur étant
lui meme commandé, pour chaque fréquence, par un interrup-
: .
,
~ .
~.
teur particulier. Dans ce dernier cas de réalisation, il est
avantageux que les ~réquences de commutation des relais
transitent par au moins une ligne d'alimentation électrique
de la résistance et/ou de la vanne correspondante.
Cependant, la télécommande n'est pas limitée, dans
sa réalisation, à une commande en fréquences des différents
relais, et il est également possible que chaque relaissoit
commuté par exemple par une cellule photo-réceptrice indivi-
duelle, qui lui est attachée, et qui capte un faisceau lumi-
10 neux particulier. Dans le cas où les jantes sont séparées
par des espaces axiaux, il est également possible que chaque
relaissoit un relaisà microcontacteur de proximité actionné
par une dent de peigne introduite dans un espace axial entre
deux jantes, ce qui permet de tirer le meilleur parti de la
15 présence d'un peigne de séparation entre la bande de matière
et le cylindre.
La présente invention sera mieux comprise à l'aide
--- -d-'un exemple particulier de réalisation, décrit ci-après à
titre non limitatif, en référence aux dessins annexés dans
20 lesquels :
- la figure 1 est une vue partielle en perspective
d'~n cylindre sècheur conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue partielle schématique et
en coupe axiale du cylindre sècheur de la figure 1, et
- la figure 3 est un schéma illustrant le principe
de la commande électronique du cylindre sècheur représenté
sur les figures 1 et 2.
En r~férence aux figures 1 et 2, le cylindre
sècheur l est constitué de plusieurs jantes 2, cylindriques,
30 de section circulaire et de même rayon, en cuivre ou en
acier inoxydable, dont chacune est solidaire d'un organe
sous-jacent 3, appelé sous-jante dans la suite du présent
mémoire. Chaque sous-jante 3 a la forme d'un anneau circu-
laire de section transversale sensiblement en trapèze iso-
35 cèle à côtés inclinés légèrement bombés et entouré par lajante 2 corre.DondaAte quc la scus-~ante supporte. Par sa
. ~ .
.
grande base, tournée vers l'extérieur, chaque sous-jante 3,
également en cuivre ou en acier inoxydable, est solidaire de
la face interne de la jante 2 correspondante, tandis que par
sa petite base, tournée vers l'intérieur, la sous-jante 3
5 est reliée par trois rayons rigides 4 à la surface latérale
externe d'un moyeu 5 présentant un passage axial par lequel
le moyeu 5 est solidarisé en rotation avec un arbre
d'entrainement 6, par exemple par clavetage ou par cannelures.
La dimension axiale de chaque moyeu 5 est légère-
10 ment supérieure à celle de la jante 2 correspondante, afin
-~ que l'ensemble des jantes 2, des sous-jantes 3, des rayons 4
et des moyeux 5 en butée les uns contre les autres, soit
assemblé et calé sur l'arbre 6, de sorte qu'un espace libre
7 d'environ 1 mm de large sépare deux jantes 2 voisines. La
15 surface latérale externe cylindrique.et de section circu-
- laire du cylindre sècheur 1 est ainsi délimitée par les
surfaces latérales externes polies de cinq à dix jantes 2
indépendantes par mètre de laize, les jantes 2 étant montées
coaxiales, côte a côte, et séparées deux à deux par un
20 espace axial 7, le cylindre sècheur 1 ayant les mêmes dimen-
sions extérieurs que des cylindres sècheurs chauffés à la
vapeur de l'état de la technique, c'est-à-dire un diamètre
extérieur d'environ 1,5 m et une longueur comprise entre
1,5 et 10 m.
~5 A chaque jante 2 indépendante sont associéS un
dispositif`de chauffage et un dispositif de refroidissement
de cette jante 2. Chaque dispositif de chauffage comprend un
organe chauffant électrique sous la forme d'une résistance
électrique 8 logée dans un canal torique noyé dans la sous-
30 jante 3 correspondante. Cette résistance électrique 8 qui,
par effet Joule, assure l'échauffement de la sous-jante 3,
et donc par conduction l'échauffement de la jante 2, est
alimentée en puissance par une ligne d'alimentation (non
représentée sur les figures 1 et 2) s'étendant radialement
35 le long d'un rayon 4 ou dans ce dernier, puis traversant le
moyeu 5 correspondant et l'arbre 6, et s'étendant ensuite
.
~23~B7
dans l'arbre 6, qui est creux, jusqu'a deux bagues collec-
trices tournantes 9, portées par l'arbre 6 sur l'une de ses
deux eY~trémités axiales. Contre ces bagues 9 sont appliqués
des balais fixes reliés au réseau de distribution du courant
5électrique.
L'alimentation de la résistance chauffante 8 est
régulée par un organe de commande sous la forme d'un relais
10, qui est monté sur la ligne d'alimentation en puissance
correspondante, télécommandé de l'extérieur du cylindre 1
lOet disposé sur un rayon 4, à proximité du moyeu 5 correspon-
dant.
Chaque dispositif de refroidissement, qui est à
circulation d'un fluide de refroidissement, comprend égale-
ment un organe de refroidissement et un organe de commande.
15L'organe de refroidissement est un canal torique 11, qui est
également noyé dans la sous-jante 3 correspondante, et qui
est parcouru par un écoulement d'eau. Ce~te eau, qui entre
froide dans le canal 11, est réchauffée,par conduction,par
la sous-jan-te 3 et par;la jante~2~ qui se trouvent
20 ainsi ~refroidies. Le canal 11 est relié à une-conduite
d'alimentation en eau froide et à une conduite d'évacuation
d'eau réchauffée ~non représentées sur les figures 1 et 2)
qui s'étendent radialement soit dans un rayon 4, soit le
long d'un rayon 4, puis traversent le moyeu 5 correspondant
25 et l'arbre 6, et débouchent dans ce dernier respectivement
dans une canalisation générale d'alimentation en eau froide
et dans une canalisation générale d'évacuation de l'eau
réchauffée, qui sont par exemple coaxiales et s'étendent
jusqu'à une extrémité axiale de l'arbre creux 6, ou ces deux
30 canalisations sont raccordées par des embouts tournants
chacune à l'une de deux conduites extérieures au cylindre 1
et~destinées à l'arrivée d'eau froide et à l'évacuation de
l'eau réchauffée.
La circulation de l'eau dans chaque canal 11 est
35~régulée par un organe de commande sous la forme d'une
électro-vanne 12, disposée sur un rayon 4, à proximité du
~3~
moyeu 5 correspondant, et dont le pilotage électrique est
assuré par un relaisintégré et télécommandé de la meme
manière que le relaislO.
Chaque jante 2 peut ainsi etre successivement
chauffée et refroidie, indépendamment des autres, par la
commande individuelle des dispositifs de chauffage et de
refroidissement qui lui sont associés, en fonction des
besoins et conformément à des signaux de commande qui sont
élaborés par exemple par ordinateur, en fonction de signaux
de détection provenant de détecteurs d'humidité ou d'épais-
seur convenablement disposés en regard de la bande de papier,
comme cela est le cas dans les machines à papier de l'état
de la technique. Ces signaux de commande sont transmis à
chaque relaiscommandant l'alimentation de la résistance
chauffante 8 correspondante ou l'électrovanne 12 correspon-
dante par une télécommande indépendante.
Afin d'éviter tout risque de voilage des différents
sous-ensembles dont chacun comprend une jante 2, la sous-
jante 3, les rayons 4 et le moyeu 5 correspondant, les
rayons 4 des différents sous-ensembles peuvent etre reliés
par des tirants filetés 13, qui traversent les rayons 4
,parallèlement à l'axe de rQtation de l'arbre 6 et sont rigi-
dement fixés à chaque rayon 4 par deux écrous 14 vissés sur
le tirant 13 correspondant et serrés de part et d'autre du
rayon 4 contre la surface latérale externe de ce dernier.
Les diffé~rents rayons 4 ainsi reliés par un tirant 13 sont
maintenus écartés à des distances constantes les uns des
autres.
Sur la figure 3, on a schématiquement représenté un
mode de réalisation d'une télécommande électronique du
chauffage et du refroidissement d'un cylindre sècheur tel
que 1. A chaque jante 2 correspondent deux relais stati-
ques commandés en fréquence, qui sont commutés chacun par un
signal alternatif de commande ayant une fréquence parti-
culière. Pour chaque jante~2, le relaislO associé à sonrécepteur particulier, sensible à une première fréquence
:
.
.
.
~.~3~
1~.
particulière, commande l'alimentati.on de la résistancè
chauffante 8 branchée en dérivation sur une ligne électrique
interne et bipolaire lS d'alimentation en puissance de
toutes les résistances chauffantes 8 et de toutes les
5 électrovannes 12. Ce relaislO est également monté en dériva-
tion sur la ligne interne 15 d'alirnentation en puissance.
Chaque électrovanne 12, également branchée en dérivation sur
la ligne interne 15,est pilotée par son relai statique 12'
intégré, lui-meme associé à son récepteur particulier, sen-
10 sible à une seconde fréquence particulière, et en dérivationsur la ligne interne 15. Les deux fils de cette dernière
sont reliés chacun à l'une des deux bagues collectrices
tournantes 9 de l'arbre 6, contre laquelle est appliqué un
balai fixe 16 d'une ligne d'alimentation en puissance
15 externe et bipolaire 17, en dérivation sur une ligne 18
d'alimentation en puissance du secteur, par exemple en cou-
rant alternatif à 220 V, par l'intermédiaire d'ùn interrup-
teur dè protection 19 logé dans un coffret ou pupitre de
commande 20. Ce dernier renferme essentiellement un unique
20 émetteur 21 de signaux alternatifs qui est b~anché en déri-
vation sur la ligne du secteur 18, par l'intermédiaire d'un
second interrupteur de protection 22. Cet émetteur 21'peut
émettre des signaux à des fréquences particulières dont le
nombre correspond à la somme du nombre des résistances
25 chauffantes 8 et du nombre des électrovannes 12, et cet
émetteur 21 est commandé par des interrupteurs 23 en nombre
égal au nombre des fréquences particulières d'émission.
L'émetteur 21 est également raccordé à la ligne externe
d'alimentation en puissance 17, én aval de l'interrupteur de
30 protection l9j de sorte que chaque signal,émis à une fré-
quence particulière, transite par les lignes d'alimentation
en puissance 17 et 15 pour arriver au relaislO ou au relais
12' qui est sensible à cette fréquences particulière.
Ainsi, le chauffage ou l'arrêt du chau~fage de
35 chaque jante 2 par l'alimentation ou l'interruption de
l'alimentation de la résistance électrique 8 correspondante,
~:3~B~
12
ainsi que le refroidissement ou l'arr~t du refroidissemer.t
de cette jante 2 par l'ouverture ou la ~ermeture de
l'électrovanne 12 correspondante sont commandés par
l'émission ou l'interruption de l'émission par l'émetteur 21
5 d'un signal ayant une fréquence particulière et qui est re~cu
par un relaislO ou par un relais12' commuté par ce signal.
De préférence, les interrupteurs 23, qui commandent chacun
l'émission d'un signal à une fréquence particulière, sont
actionnés automatiquement de toute maniere convenable connue,
10 a~in d'obtenir une régulation automatique du chauffage et/ou
du refroidissement des jantes 2, indépendamment l'une de
l'autre.
L'équipement intérieur d'un tel cylindre 1 avec les
différents relais 10 et 12' et les différents branchements
15 électriques correspondants, ainsi qu'avec les différentes
: électrovannes 12 et les différentes conduites d'eau corres-
pondantes, ne pose pas de problème majeur, compte-tenu du
vaste volume interne disponible et du caractère répétitif
des montages, dont tous les composants restent aisément
2Q accessibles à l'arret du cylindre pour les travaux de main-
tenance.
, Pour éviter les per,tes d'énergie par ventilation,
le cylindre 1 est fermé de manière relativement étanche à
l'air aùx niveaux de ses deux extrémités axiales, comme cela
25 est schématiquement représenté sur l'extrémité axiale dedroite du cylindre 1 de la figure 3. Ceci peut être réalisé
à l'aide de deux disques radiaux tels que 24, dont l'un
délimite autour de la partie de l'arbre 6 qui le traverse .
une ouverture d'aspiration reliée par une cloche externe 25
30 à une source de dépression, de sorte que la légère dépres-
sion règnant dans le cylindre 1 en rotation entraîne une
aspiration aux niveaux des espaces axiaux 7 entre les jantes
2- Ainsi la ban`de demat~.èr.-e,par exemple de papier, est aspirée et bien
appliquée contre la surface latérale externe des jantes 2,
35 ce qui favorise les échanges thermiques entre les jantes 2
et le papier, dont on peut ainsi rectifier le profil
~3~
d'humidité. En effet, un apport d'humidité à une zone trop
sèche du papier est obtenu en raison de la condensation qui
résulte du refroidissement de la ou des jantes 2 contre
laquelle ou lesquelles cette zone de papier est appliquée,
5 tandis que l'évaporation aux niveaux de jantes 2 chauffées
permet de déshydrater les zones trop humides et correspon-
dantes du papier.
De plus, un tel cylindre sècheur 1 participe à la
correction du profil d'épaisseur du papier, car il se trouve
10 placé en amont d~une lisse par exemple, à laquelle la bande
de papier, localement chauffée ou refroidie selon des zones
adjacentes longitudinales et transversales, apportera plus
ou moins de chaleur.
Afin d'empêcher la bande de papier de s'enrouler
15 autour du cylindre 1, on utilise un peigne 26 dont les dents
27, en forme de lame de couteau, sont chacune engagée et
glisse dans un espace axial 7 entre deux jantes 2 voisines,
comme cela est schématiquement représenté sur la figure 1.
L'invention n'est pas limitée au mode de réalisa-
20 tion préféré qui a été décrit en référence aux figures 1 à3, mais elle peut faire l'objet de variantes. Par exemple,
le dispositif de chauffage~peut également etre un dis'positif
à circulation d'un fluide caloporteur chaud, dont l'écou-
lement dans un canal tel que celui qui est parcouru par le
25 fluide de refroidissement, est commandé par une autre
électrovanne à pilotage électrique assuré par un relais.
Les différents relais des dispositifs de chauffage
et de rèfroidissement peuvent etre commandés par une télé-
commande différente de celle décrite ci-dessus. A titre
30 d'exemple, chaque relaispeut être commandé par une cellule
photo-réceptrice particulière, qui capte un faisceau lumi-
neux particulier, ou bien encore chaque relaisest un relai à
microcontacteur de proximité, actionné par la dent 27 du
peigne 26~qui est engagée dans un espace axial 7 adjacent à
35 la jante 2 correspondante. Les relais peuvent æ si etre commutés
par des ondes radio-électriques, sans transit par la ligne d'alimentation.
La bande de~matière peut être appliquée contre les jantes par un feutre
. par la pression atmosphérique si le cylindre est en dépression, ou par
la tension d'enroulement de la bande autour du cylindre.