Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
3~
LA prebente invention concerne deG perfectionnemen~s
aux procéd~s pour réaliser l'~tanchéité a l'air des bâtiments,
et vise ~ rendre ~ 18 fois ceg proc~des plus aisés ~ mettre en
oeuvre et plus efficaces.
Des études recentes ont mis en évidence que l'origine
des principaux problèmes de déperdition de calories se situe
davantage dans une circulation d'air chaud et humide de l'inté-
rieur vers l'extérieur d'un bâtiment que d'un simple transfert
de vapeur ~ travers les parois par suite d'un phénomène de per-
meance des matériaux à la vapeur d'eau. C1est pourquoi l'on re-
cherche à assurer la plus grande étanchéité possible des parois
des bâtiments, quels que soient les materiaux qui les composent,
les irrégularités de surface ou les discontinuités des supports.
Les premiers procédés proposés à cet effe~ ont consîsté
à clouer sur les supports des feuilles plastiques individuelles,
par exemple en polyéthylène ou polypropylène, fixées mécanique-
ment au support et reliées entre elles par des joints ruban
auto-collant. L'inconvénient de &e système réside d'une part
dans les perforations résul~ant du clouage et d'autre part dans
la nature de ces joints, qui se déchirent dès qu'une différence
de pression provoque le bombage des feuilles plastiques.
Un autre procédé connu a consisté à deposer sur le
support une couche continue d'une matière pâteuse, par exemple
bitumineuse, ce qui permet évidemment d'en épouser toutes les
irrégularités, mais entraîne le risque inévitable d'irrégularités
d'épaisseur, pouvant aller de quelques centièmes ~ plusieurs
millimètres, ce qui entraine des points faibles dans le re~ête-
ment.
L'invention permet d'éliminer tous ces inconv~nients
grace à un procédé pour réaliser l'étanchéité à l'air des bâ-
timents, caractérise en ce qu'il consiste à créer sur le support
à rendre étanche un écran continu, ne comportant aucune perméance
et aucune perforation~ que ce support soit constitué d'elements
identiques ou hetérogènes, ou qu'il comporte des aspérités ou
des discontinuités ou non.
A cet effet, ce procédé consiste ~ faire adhérer à
plein sur la zone à traiter une feuille manufacturée d'épaisseur
constante, renforcée par une armature en fibres organiques,
enrobées dans une masse de liant bitumineux, de manière ~ réaliser
un revêtement continu quelle que soit la nature et la forme du sup-
LZ3
port .
Grâce ~ un tel proc~dé, dans le CaB OU l'on doit a6su-
rer la jonction entre deux feuilles, ou entre une feuille et un
accessoire de la construction tel qu'une canalisation trav~rsant
une paroi, on as~ouplit la feuille et on la con~orme ~ la zone
de jonction avec un recouvrement suffigant, ce qui élimine tout
risque de point faible dansl'ensemble du revêtement.
Ce procédé est particulièrement adapté a la fixation
ultérieure d'un is~lant par de6sus le revêtement sans perforation
de celui-ci, par application, par pregsion ~ chaud dans la zone
superficielle de ce revêtement, de platines perforées permettant
le fluage du matériau bitumineux, servant apres refroidissement
de support a cet isolant.
On va illustrer l'invention par la description suivante
d'un mode de realisation, en se référant au dessin annexé sur
lequel ~
- la figure I représente en coupe verticale~ une
cloison rendue etanche et isolee par le procede selon ltinvention,
et
- la figure 2 représente, vue de face, la platine per-
forée utilisée dans le système de la figure 1.
Sur ce dessin, on a désigné par I la cloison à protéger,
dont la surface S peut n'être pas plane ni lisse, et même compor-
ter des fissures telles que 2, 3 ou 4. Selon l'invention, on
fait adhérer sur la surface S une feuille 5 dont la nature sera
décri~e plus en détail ci-après, mais qui, pour l'essentiel ~e
compose d'une masse de liant bitumineux qui enrobe une arm~ture
de fibres organ;ques, la particularite essentielle de cette
feuille etant d'être continue, quelles que soient les irregularites
du support 1, de manière à interdire toute circula~ion d'air par
exemple à l'emplacement de raccords ou de perforations, que
l'invention permet d'eliminer en totalité.
Pour la fixation d'une couche isolante 6, toujours
sans aucune perforation ni attein~e mécanique quelconque a
l'intégrité de la feuille l, l'in~ention consiste ~ utiliser des
platines perfor~es 7 telles que celles représentée a titre
d'exemple à la figure 2. Une telle platine se compose d'une
plaque 8, perforee par des trous 9, et comportant un gousset lO
dans lequel peut venir s'accrocher la tete d'une tige 1l. La
mise en place de cette platine se fait en ramollissant d'abord
1~ ~urf~ce dP ln ~euille~ cem~nt choi~i, pui~ en
appliquant la pl~que 8 en exer~ant UTIe presBion ~uffi~ante pour
quP, cet~e pl~que ~'enfon~Dnt d~n~ 1B mstière r~mollie de 1~
feuille 5, cette matière flue à travers le6 trou6 9, et vienne
au refroidi~sem~nt, former rivet par-de6~ug la face ext~rieure
de la plsque B, comme illu6tré par ~2 6~r la fi~ure 1. La pl~que
~tane sinsi iMmobili~ée, on y accroche la tige 1l, e~ on appli-
que la nappe d'i~olant 6. On peut m~intenir celle-ci en place
par exemple au moyen de rondelles ou di~ques 13 vi~ses Bur
l'e~tr~mité de la tige 11. L~ tige 1I peut être remplacée psr un
sy~eeme du type eomportant deux lames, par exemple met~llique~,
rabattues ~ 90 checune en 6en6 contraire en venant ~'appliquer
à plat 6ur la face visible de l'i601ant.
Comme feuille 5, on pourra ~elon l'inven~ion. utili~er
tout m~tériau étanche à base de liant bitumineux, ~oit oxydé,
~oit avec modification par de6 pla6tomère6, par exemple du type
polypropylene atactique (PPA) ou par de6 polymère6 thermopla6ti-
que6 par exemple du type 6tyrene-butadière-6tyrene ~SB5) enrob~nt
une nappe de fibre6 Qrganique6 en quantit~ 6uffi~ante, ti~6ée~
ou non tis6~e6, par exemple en polye6ter, polypropylène ou
polyamide. Par quantité ~uffl~ante~ il faut cDmprendre celle qui
as6ure a la euille une tennue ~tisfai6ante en po~ition verticale,
~avoir enviroD 100 ~ 400 g/m2. La feuille pourra ~vnir toute
épai~6eur, des lors que cette ~pai6~eur en permettra l'appliea~
tion et la ~oudure 6ur le support 1, a 6avoir au moin6 3mm envi-
ron.
Le moyen par lequel la feuille 5 e6t appliquée de-ma-
niere a adhérer au 6upport I peut être aus~i bien le ramolli~sement
de la feuille par exemple au chalumeau ~ flamme ou ~ ~ir chaud~
que l'emploi d'une feuille auto-collante ~ froid. Dans ce dernier
ca6 toutefois, il peut être utile de f;xer la feuille en tete
par de~ moyen6 mécanique6, pour prévenir toute amorce de décollement
On va donner ci-aprè~ ~ titre d'exemple6 la de~cription
de différent6 type6 de feuille6 1 utili~ables ~elon l'invention.
Exemple 1.
Feuille commerciali6ée par la dépo6ante 60U~ la dénomi-
nation "SOPRASEAL 180" (Marque de commerce),
Danc cet exemple, la feuille utilisée ~elon l'invention
a une epsi66eur totale d'environ 3 a 4 mm, l'~rmature de polyester
non ti~é 8 un grammsge d'environ 180 g/m2 et le bitume éla6~0-
.
3~
- m~re e6t un m~l~nge de bitume et de polym~re ~hPrmopl~tique
SBS. Le6 ~p~cification~ normali~e6 de cette feuille ~nt les
suivantes :
- r~sis~ance ~ la trsction en NJ5 cm (NF G 07-0
longitudinal : 750
tTsnsver~al : 5t)0.
- allo~geme~t ~ la rupture (NP G 07-001)~
longitudinal : 40 %
tran~versal : 40 X
- ré6i6tance au poinçonnement ~tatique (NF P ~4-352) :
20 Kg.
- ~ouple6se ~ ~roid -15DC pa~ de fi66ure.
- tenue ~ la chaleur : IOO~C.
Le~ deux face~ de cette feuille 80nt proté~es par un
film plastique thermofusible, tel que du polypropyl~ne.
Cette feuille e6t appliquée ~ chaud au chalume~u
propane.
Exem~le 2.
Feuille commerciali~ee par la dépo~ante ~ous la dénomi-
nation "SOPREL~E FLAM STICR" (Marque de commerce)~.
Danfi cet exemple la feuille, de même compo~it;on que
la précedente, 8 une épai66eur de 3 mm~ mai6 elle po ~ede une
6~u6-face auto-sdh~ive, qui permet s~n application par pre~ion
directe à froid.
~5 Exemple 3.
Feuille commerciali6ée par 1~ dépo6a~te ~ous 18 dénomi-
nation "SOPRASEAL 250" (Marque de commerce). ~. '
DaD6 cet exemple, 1~ feuille a une épai~eur de 4 mm,
et l'armature du même ~itume éla6tomère que précédemment est en
fibre6 de polye~ter non tis6ées d'un grammage de 250 g/m2 ; fies
caractéri6tiques physique6 ~Dnt le6 suivantes :
- re~i~tance ~ la tracti~n : 800 dan~ le6 deux ~en~ 9
- allo~gement ~ 1A rupture : 50 %,
- ré6i6tance au poin~onnement statique : 25 Rg,
- sDUples~e ~ -l5o~ : paz de fis~ure,
- te~ue à la chaleur : > 100C.
Le~ deux face~ de ~ette feuille sont également pro-
tégée6 comme celle de l'exemple 1.
Cette feuille e~t appliqu~e ~ chaud au chslumeau a
propane.
,3
.
Dan6 cet exemple, 1~ masse bitumineuse est du type
pla~tDmère, et con~ient du P P.A. L'armature e~t en fibres de
poly~ster non-t;s~ee~ d'un grammAge de 150 gl~2. Le~ caracté-
ristiques physiques svnt :
- ré~istance ~ la traction : 700 dans les deux sens~
- allDn~ement a la rupture : 3~ Z
- resistance ~u poinçonnement 6tatique : 35 Kg,
~ R~uple~se ~ _loD : p~0 de i~ure,
- eenue a la chaleur : ~ 120C.
Cette feuille est appliquée ~ ch~ud au ehalumeau
propane .
D'su~res avantage~ de l'i~vention 60nt le~ suivants :
L'u~ili6ation d'une membrane de bitume ~lastomere ~-
tisfait l'exigence d'adaptatiDn aux variations dimen6ionnelle6
des di~continuité6 et d'accrochage a diff~rents types de 6upp~re6.
L'épai~seur constante du produit manufacturé permet par ailleurs
d'éviter le~ point~ faible6 tp~r oppo6ition aux produits aDPliaue~
à la truelle ty~e Backlite (Marque de commerce),Flindcoat (Marque de commerce),et~5
Ls pos6ibilit d'a~souplir le produit ~ 18 flamme le
rend apte ~ as~urer la jonction entre partie6 couraDte6 et
acces60ires (canalisation6, fiocle6, platines, etc...) ne crai-
gnant pas la flamme.
L'intérêt de l'armature en polyes~er non ti~s~, de
grammage sufi~ant~est de permettre 1~ fixation en tête de la
membrane afin d'éviter tous glissement6 60US l'action combin~e
de la température (apres travaux, constante et ~gale ~ celle de
l'intérieur), et du temps (la vie du bâtiment, la d~po~e du b~r-
dage nietant pas envisageable). Elle e~t par ailleurs néces6a;re
pour donner de la tenue au bitume aux éventuels eDdroits DU ~e
créeraient des fi6~ure~ anormales (le revêtement étant ~udé a
plein, la deformation d'une ouverture ou d'une fi66ure ~e reproduit
donc intégrale~ent sur la même largeur de membrane que la large~r
de l'ouverture. Le bitume perd alors de l'épai6~eur proportionnel-
leme~t ~ sa d~formation et devient de ce fait plu6 vuln~rableune ~OU6 OU 6ur-pres~ion).
La mi6e en place du revêtement 6e fait par soudure de
1~6 verticaux en commençant par la ba~e du bâtime~t de façon a
ce que le 1~8 6upérieur recouvre le les inférieur de 10 ~ 15 em.
Les recouvrements longitudinaux sont de 4 a 5 cm. Les dét2il~ de
~"``
~ .
3~
construction sont ~tudiés de façon a aasurer la jonction du
revêtement en partie basse avec le 801 en supprimQnt toute
possibilité de circulation d'sir entre extérieur et interieur et
en partie haute avec la toiture (en cas de toiture terrasse on
peut assurer la jonction entre revêtement de façade et revêtement
d'étancheite~.
Dans le ca6 des feuilles auto-collantes, les lés doivent
etre fixe6 en tête par moyens mecaniques.
La pose du revêtement d'etancheit~ e~t suivie de la
mise en oeuvre de l'isol~tion : laine miner~le ou polystyrène.
Les panneaux sont appliqués par simple prefision ~ur le revêtement
prealablement rechauffe au chalumeau ou empales sur des fixations
mecaniques, comme indique plus hau~. Outre sa simplicite de mise
en oeuvre et surtout son efficacite; le procede selon l'invention
présente l'interêt d'un prix de revient atteignant au maximum
celui des procedes actuels les plus elabores.