Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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D;spositif de redressage de fiLs metaL~iques au moyen d'une
pLuraLite de gaLets.
La présente invention concerne un dispositif de
redressage de fils métalliques au moyen d'une pluralite de galets
05 dresseurs situes dans un meme plan alternativement d'un coté et de
l'autre par rapport au trajet du fil contenu dans ledit plan et
agissant alternativement pour cintrer ledit fil dans un sens puis
dans le sens opposé lors de son passage entre les galets, ce
dispositif étant du type comportant un b3ti fixe, un nombre impair,
au moins égal à cinq, de galets dresseurs répartis en deux séries
disposées de part et d'autre du trajet du fil, la premiere série
comportant au moins trois galets dresseurs dits de reférence dont
les axes sont situés dans un meme plan fixe par rapport au b3ti et
parallele a la direction génerale du fil, la deuxième serie
comportant un galet de moins que la premiere série, les galets de
cette deuxième série ayant également leurs axes situés dans un meme
plan parallele ou peu incliné par rapport au plan des axes des
galets de référence, et étant situés du coté du fil opposé auxdits
galets de référence, chacun des galets de la deuxième serie étant
disposé en une positicn intermédiaire entre deux galets de
référence, le dispositif comportant également des chariots portant
chacun par l'intermédiaire d'axe un galet de référence, l'un des
chariots étant fixe par rapport au b3ti et les autres chariots
etant Mobiles et guides parallèlement a la direction générale du
fil, et des supports mobiles portant chacun par l'intermédiaire
d'axe un galet de la deuxième série, ces supports étant guidés
par rapport au b3ti fixe de facon que le déplacement des chariots
entraîne un deplacement simultané des supports au moyen d'un
système à leviers de sorte que l'eloignement, respectivement le
rapprochement, relatif des galets de référence entraîne un
éloignement, respectivement un rapprochement, relatif sensiblement
proportionnel des plans contenant, d'une part, les axes des galets
de référence et d'autre part, les axes des galets de la deuxième
série~
Ce type de dispositif de redressaqe est par exemple connu
1274450
par le brevet français 84 09 509 (numero de publication 2 565 856).
Dans le dispositif decrit dans ce document, les galets
sont au nombre de cinq. Le chariot fixe est encadré par les deux
chariots mobiles qui peuvent s'écarter ou se rapprocher
05 symétriquement du char;ot fixe. Dans leur mouvement, les chariots
mobiles entraînent chacun une extrémité d'un levier articulé sur
le bati du c8te de la deuxième série de galets grace à un axe
coulissant dans une rainure dudit levier. Une biellette est
articulée sur ledit levier et entraîne le support mobile d'un galet
de la deuxième série, ce support étant guidé par une glissiére
inclinée par rapport à la direction du fil de façon que, lorsque le
chariot mobile s'éloigne du chariot fixe, le galet de la deuxième
série porté par le support mobile s'éloigne également à la fois des
galets de réference et de l'axe theorique du fil, tout en restant
dans une position sensiblement méd;ane entre deux desdits galets de
reférence. De cette façon, lorsque les deux chariots mobiles sont
commandés pour s'éloigner symetriquement du chariot fixe,
l'écartement de tous les galets augmente a la fois dans le sens de
la direct;on générale du fil et dans le sens perpendiculaire a
cette direction. On peut ainsi, lorsque le diamètre du fil
augmente, écarter par une seule commande les galets en conservant
dans les limites voulues le rapport de l'écartement entre les deux
séries de galets à la distance "A" entre les axes de deux galets
prise selon la direction du fil, le maintien de ce rapport
constant etant nécessaire lorsque l'on veut redresser des fils de
diametres différents, l'écartement des deux séries de galets
dépendant directement du diametre "d" du fil redresse.
Toutefois, ce dispositif est limité dans son utilisation
par le nombre de galets qui ne peut etre supérieur a cinq.
Le document russe SU-A- 730 425 décrit un autre système
de dressage par galets qui peut comporter un nombre de galets plus
important, ceux-ci étant disposés aux extr~mités de leviers qui
relient les axes des galets places alternativement d'un caté et
de l'autre du trajet du fil, ces leviers formant ainsi un
assemblage en forme de dents de scie. Dans ce cas, par une
1~74450
traction à l'extrémité de l'ensemble des leviers, on écarte les
galets d'une série l'un de l'autre, mais par le jeu des leviers
qui tendent à s'aligner, on diminue la distance entre les deux
séries de galets dans le sens perpendiculaire à la direction du
05 fil. Bien évidemment, dans ce cas, le rapport entre le diamétre
"d" du fil et la distance "A" er,tre deux galets adjacents ne peut
être maintenue dans des lim;tes acceptables.
Un but de la présente invention est de proposer un
dispositif de dressage par galets dont le nombre de galets peut
etre superieur à cinq, tout en conservant un rapport d/A
convenable.
Un autre but est de proposer un dispositif de dressage
pouvant être adapté aisement par un moyen de réglage simple à
différents diamètres de fil, et ceci quel que soit le nombre de
galets.
Pour repondre à ces exigences, le dispositif de dressage
par galets selon l'invention est caractérisé en ce que chacun des
chariots portant les galets de référence s'étend vers le bas
au-dela du trajet du fil sur une longueur suffisante et porte a son
extrémité inferieure, du côte du fil opposé à celui où se trouve
le galet qu'il supporte, un axe d'articulation pour l'extrémite
d'un premier levier, et comporte du côté de la première série de
galets de reférence une rainure perpendiculaire à la d;rection
génerale du fil sensiblement alignée avec l'axe d'articulation
situé à l'extrémité inférieure du chariot, et s'étendant vers cet
axe, l'axe du galet de référence porté par le chariot étant situé à
côtè de la rainure, et en ce que deux chariots adjacents sont
reliés par un ensemble de deux leviers articulés l'un sur l'autre
en leur partie médiane par un axe de pivot pour former un
assemblage en ciseaux, l'ensemble de deux leviers comportant ledit
premier levier dont une extrémité est articulée sur l'axe
d'articul3tion inférieur d'un premier chariot, son autre extrémité
pivotant surun tourillon porté par un coulisseau mobile dans la
rainure du chariot adjacent situé du coté du premier chariot le
plus proche de l'axe de son galet de référence, et un deuxième
~2744~0
levier qui est lui-meme articule par une extrémité sur l'axe
d'articulation inferieur dudit chariot adjacent et par l'autre
extrémité sur l'axe d'un coulisseau mobile dans la rainure du
premier chariot, et en ce que le second levier ou levier de support
05 porte, dans la zone située entre son articulation sur l'extrémité
inférieure dudit chariot adjacent et le pivot d'articulation des
deux leviers, un gaLet de la deuxième série.
Bien entendu, la définition de l'invention qui vient
d'être donnée considère que l'on observe le dispositif lorsque la
direction du fil est horizontale et le plan contenant les galets
est vertical, les galets de référence se trouvan~ au-dessus de la
trajectoire du fil. Le dispositif peut bien sGr etre utilisé dans
n'importe quelle autre position.
Un avantage du dispositif selon l'invention réside dans
le fait que tous les chariots peuvent etre identioues, y compris le
rhariot fixe, de meme que les systemes de leviers qui les relient.
Un autre avantage est que l'on peut ainsi disposer autant
de chariots et de systèmes a levier que l'on veut à la suite l'un
de l'autre pour former un dispositif de redressage de fil
comportant un nombre important de galets.
Un autre avantage encore est que, quel que soit le nombre
de chariots et donc de galets, le deplacement relatif de deux
chariots voisins entraine un déplacement relatif identi~ue de deux
chariots voisins quelconques, ainsi qu'une variation de
l'écartement des deux séries de galets sensiblement proportionnelle
audit déplacement. En particul;er, il suffit de déplacer un
chariot mobile quelconque par rapport au chariot fixe pour que les
variations de la distance entre deux chariots voisins soient
identiques pour tout l'ensemble du dispositif, la variation de
l'espacement entre les deux séries de galets etant elle-même
sensiblement proportionnelle au deplacement provoque dudit chariot
mobile.
Gr3ce au dispositif selon l'invention, on
peut rapidement et aisément par une seule commande faire varier les
écartements relatifs des galets pour ajuster leur position aux
~2744~0
conditions d'utilisation du dispositif et en part;culier au
diametre ou a La section du fil redressé.
Selon une disposition particulière de l'invention, les
galets sont montés sur les supports mobiles, respectivement sur
05 les chariots, au moyen d'un système reglable a excentrique.
On peut ainsi regler independamment avec précision la
position des galets sur leurs supports, par exemple pour placer
parfaitement les axes des galets d'une même série dans un même
plan, en particulier un plan oblique par rapport au plan des
axes des galets de référence, ce réglage n'ayant pas besoin d'être
modifié par la suite lors d'un changement du diamètre du fil~
L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages
apparaîtront à la lecture de la description qui va être faite d'un
mode de réalisation préferée de l'invention.
On se réfèrera aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue d'ensemble d'un dispositif
conforme a l'invention et comportant sept galets ;
- la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne brisée
II-II de la figure 1 et montrant la disposition relative des
différents eléments du dispositif ;
- la figure 3 est une vue de détail en coupe selon
III-III montrant le système de réglage par excentrique de la
position des galets ;
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un
dispos;tif de commande de l'écartement des chariots.
Le dispositif représenté à la figure 1 comporte un bâti
fixe 20 qui supporte deux barres 21, 22 de section circulaire
disposées l'une au dessus de l'autre et qui servent de guide aux
chariots 10, 11. Le chariot 10 est maintenu fixe par rapport au
bâti 20 par des moyens de liaison non représentés. Les trois
autres chariots 11, 11a, 11b sont mobiles suivant la direction
générale du fil a redresser 1~ Le chariot 10 porte par
l'intermédiaire d'un axe 32 un galet 30 qui fait partie de la
serie de galets de référence 30, 31~ 31a, 31b dont les axes sont
situés dans un même plan horizontal parallele à la direction
12~4Z~
générale du fil 1. Les chariots mobiles 11 portent par
l'intermediaire d'axes 33, 33a, 33b les autres galets 31, 31a,
31b. Tous ces galets 30 à 31b sont situes dans le meme plan
perpendiculaire au plan qui comporte leurs axes. La périphérie des
05 galets est creusée en une gorge circulaire par exemple de section
triangulaire ou autre qui guide le fil 1 lors de son passage dans
le dispositif.
Les chariots 10, 11, 11a, 11b comportent sur leurs faces
frontales 101, 111, 111a, 111b des rainures de guidage 102, 112,
112a, 112b dans lesquelles peuvent se déplacer des coulisseaux
103, 113, 113a, 113b. Ces rainures sont dirigées vers le bas
sensiblement jusqu'à la hauteur du passage du fil 1 à partir de la
face supérieure 104, 114, 114a, 114b des chariots perpendiculai-
rement a la direction generale du fil 1, et sont decalées pour
chaque chariot, vers la gauche, selon la figure 1, de la position
de l'axe 32, 33, 33a, 33b des galets 30, 31, 31a, 31b
correspondants auxdits chariots. Chaque chariot 10 à 11b porte
également a sa partie inferieuret un axe d'articulation
inférieur 105, 115, 115a, 115b, dispose parallelement aux axes 32
à 33b des galets 30 à 31b, servant d'articulation a l'extremite
d'un premier levier 50, 51, 51a, 51b. Ce premier levier est
articulé à son autre extremité sur un axe 116, 116a, 116b porté
par le coulisseau 113, 113a, 113b du chariot 11, 11a, 11b situé
immédiatement à droite du chariot 10, 11, 11a qui porte
l'articulation inférieure 105, 115, 115a dudit premier levier 50,
51, 51a.
Un second levier 60, 61, 61a supporte par
l'intermédiaire d'un axe 42, 43, 43a un galet 40, 41, 41a de la
deuxiéme série~ Ce levier-support 60, 61, 61a a son extremite
supérieure articulée sur le tourillon 106, 116, 116a du coulisseau
103, 113, 113a du chariot 10, 11, 11a et son extrémité inférieure
articuLee sur l'articulation inférieure 115, 115a, 115b du chariot
adjacent à droite 11, 11a, 11b. Les entraxes des articulations des
premiers leviers 50, 51, 51a, 51b et des leviers supports 60, 61,
61a,..... sont egaux. Les premiers leviers 50, 51, 51a, 51b et les
~274~SO
leviers-supports 60, 61, 61a,... sont articules entre eux par un
axe de pivot 70, 71, 71a situé sur chaque levier a égale distance
de l'axe d'articulation inférieur 105, 115, 115a, 115b et de l'axe
du tourillon 106, 116, 116a, 116b.
05 Ces leviers 50 et 60 ou 51 et 61, ou 51a et 61a forment
ainsi les deux branches de ciseaux qui s'ouvrent lorsqu'on écarte
deux chariots voisins, par exemple 10 et 11, les axes
d'articulation inferieurs 105, 115, 115a, 115b restant dans un
même plan fixe horizontal, et les tourillons 106, 116, 116a, 116b
se déplaçant vers lebas par déplacement des coulisseaux 103, 113,
113a, 113b dans leurs rainures respectives 102, 112, 112a, 112b.
Le galet de deuxieme série 40, 41, 41a, lié par son axe 42, 43,
43a aux leviers supports 60, 61, 61a se trouve ainsi egalement
déplace vers le bas par pivotement autour de l'axe d'articulation
infér;eur 115, 115a, 115b.
Le chariot 10 etant fixe par rapport au b3ti 20,
lorsqu'on déplace le chariot voisin 11 vers la droite, il se
produit les d;fferents mouvements suivants :
- l'axe 115 se déplace vers la droite parallèlement aux
barres de guidage 21, 22, et donc à la direction genérale du fil 1;
- le tourillon 106 porté par le coulisseau 103 du chariot
fixe se déplace vers le bas perpendiculairement à la direction
génerale du fil 1 ;
- l'axe de pivot 70 se deplace vers le bas et La droite
suivant un arc de cercle autour de l'axe d'articulation inférieur
105 du chariot fixe 10 ;
- le tourillon 116 porté par le coulisseau 113 du chariot
mobile 11, se déplace également vers le bas suivant un arc de
cercle autour dudit axe 105, le coulisseau 113 se déplaçant alors
dans sa rainure 112 vers le bas ;
- l'axe 42 du galet 40 porté par le levier support 60
effectue alors une trajectoire résultant d'une rotation vers le bas
et la gauche autour de l'axe d'articulation inférieur 115 du
levier support 60, simultanément avec le déplacement horizontal
vers la droite dudit axe 115.
1~44~0
Ce faisant, le galet 40 s'éloigne à la fois du galet de
référence 30 porté par le chariot fixe 10, et du galet de référence
31 porté par le chariot mobile 11.
La position de l'axe 42 du galet 40 sur le levier support
05 60 est telle que la trajectoire de ce galet 40 a une pente faible
par rapport à la direction génerale du fil, principalement lors du
début du mouvement d'écartement des chariots a partir de leur
position la plus rapprochée, cette pente augmentant progressivement
lorsque l'eloignement relatif des chariots augmente. Ceci se
traduit par un faible déplacement vers le bas du galet 40, pour un
éloignement relatif horizontal nettement plus important entre les
galets d'une même série, c'est-à-dire par un écartement relatif
des deux series de galets relativement faible par rapport à
l'éloignement relatif de deux galets d'une même série.
Cette caractéristique est particulièrement avantageuse
car elle va dans le sens souhaité pour la variation de la position
relative des galets lors d'un changement de diamètre du fil à
redresser, tout en adaptant l'amplitude des déformations subies par
le fil en cours de dressage au diametre de celui-ci.
Afin de réaliser pratiquement la trajectoire souhaitée
pour les galets 40, 41r 41a de la deuxième série, l'axe 42, 43, 43a
de chacun d'eux est positionné sur le levier-support
correspondant 60, 61, 61a dans la zone comprise entre l'axe
d'articulation inférieur 115, 115a, 115b et l'axe de pivot 70, 71,
71a, et légèrement decale vers la gauche par rapport à la
verticale passant par ledit axe d'articulation inférieur
115, 115a, 115b, lorsque les chariots 10, 11, 11a, 11b sont
rapprochés au maximum l'un de l'autre (fig. 1).
Par ailleurs, cette position du galet inferieur 40, 41,
41a proche de l'axe d'articulation inférieur 115, 115a, 115b est
particulièrement interessante du point de vue résistance mecanique
de l'ensemble de leviers et de ses articulations. En effet, lors
de l'opération de dressage, des efforts importants s'exercent sur
les galets. Il est souhaitable que l'effort transmis au levier
support 60, 61, 61a par le galet inférieur 40, 41, 41a soit
lX~4~50
réparti de facon prépondérante sur l'axe d'articulation inférieur
115, 115a, 115b qui est lié rigidement au chariot et peut être de
section importante, plutot que sur le pivot 70, 71, 71a et le
tourillon 106, 116 ou 116a qui par l'intermédiaire des premiers
05 leviers correspondants 50, 51 ou 51a s'appuient sur l'extrémité
inférieure des chariots voisins de gauche (sur la fig. 1). Cette
disposition évite aussi d'appliquer des efforts importants aux
coulisseaux correspondants 103, 113 ou 113a.
Bien evidemment, la description qu; vient d'être faite
des éléments fonctionnels du dispositif est transposable aux autres
éléments unitaires du d;spos;t;f comprenant un char;ot, un systéme
de leviers et des galets associés, quel que soit le nombre de ces
éléments unitaires.
On comprendra aisément que les mouvements relatifs des
differents organes mobiles, decoulent de la description qui a été
faite ci-dessus en considérant les deux premiers chariots.
Il est cependant précisé que, si un premier chariot
mobile voisin du chariot fixe se déplace d'une distance "D" par
rapport audit chariot f;xe, un second chariot mobile adjacent audit
premier chariot mobile, se deplacera d'une distance double, soit
"2D", par rapport à ce chariot fixe. De meme la distance sera "3D"
pour un éventuel troisième chariot mobile adjacent au deuxième. Ce
rappel permettra d'éclairer la description qui sera fa;te plus loin
de moyens de commande du déplacement des chariots mobiles.
Auparavant, on va préc;ser les d;sposit;ons construct;ves
relat;ves aux systemes de lev;ers et à leurs articulations, ainsi
qu'aux d;spos;t;fs de reglage par excentrique de la position des
galets sur leurs supports. On se reportera d'abord à la figure 2
où l'on voit dans une coupe transversale du dispositif, la
disposition relative des leviers, axes et galets.
Il est precisé que pour respecter les règles du dessin,
la vue de la figure 2, en coupe selon la ligne II-II de la f;gure 1,
montre pour les lev;ers des éléments semblables ma;s appartenant à
deux systèmes de leviers différents, selon qu'ils se trouvent dans
la partie haute ou dans la partie basse de la figure~ Afin d'éviter
1~7~450
des ambiguités, il sera fait référence dans la descript;on qui va
suivre indifféremment aux reperes de l'un ou l'autre des systèmes
de leviers. Ceux-ci étant similaires, et les repères
étant correspondants, la compréhension de la description suivante
05 ne devrait pas s'en trouver gênée pour l'homme du métier.
Le levier support 60 ou 61 ou 61a est en fait constitué
de deux plaques 601 et 602 ou 611 et 612 reliées entre elles au
niveau de l'axe d'articulation inférieur 115 ou 115a, et du
tourillon 106 ou 116, par des entretoises alésées ou douilles 603
ou 613 traversees par lesdits axes d'articulation.
Les deux plaques 601 et 602 ou 611 et 612 encadrent un
galet de la deuxième série 40 ou 41 ou 41a, l'axe 42 ou 43 ou 43a
de ce galet traversant les deux dites plaques et étant visse sur
au moins l'une d'elles.
Le premier levier 50 ou 51 ou 51a est egalement composé
de deux plaques 501 et 502 ou 511 et 512 placées extérieurement
aux plaques des leviers-support 60, 61, 61a et articulées
également sur les axes inférieurs 105 ou 115 ou 115a ou 115b et
les axes tourillons 116 ou 116a ou 116b portés par les coulisseaux
113 ou 113a ou 113b.
L'axe de pivot 70 ou 71 ou 71a traverse les quatre
plaques constituant les deux leviers 50 et 60 ou 51 et 61 ou 51a
et 61b d'un même ensemble de leviers et est fixé sur l'une des
plaques du premier levier 50 ou 51 ou 51a, par une plaquette
arrêtoir vissée.
Chaque axe d'articulation inférieur tel que 115 traverse
le chariot correspondant tel que 11 et les deuxieme et premier
leviers tels que 60 et 51 qui s'articulent sur lui et il est
maintenu d'un côté par une tête 117 et de l'autre par une rondelle
118 vissée à son extrémité.
Chaque tourillon tel que 116 a l'exception de ceux
associés aux chariots d'extrémité tels que 10 et 11b traverse les
leviers tels que 50, 61, est fixé sur l'une des plaques 502 du
prem;er levier par une plaquette arrêtoir vissée 119 et s'engage à
son extrémité dans un alesage du coulisseau cylindrique
lZ'~4~SO
correspondant tel que 113.
Ainsi qu'on le voit sur la figure 1, la plaque 501 ou 511
constitutive du premier levier 50 ou 51 ou 51a et la plus proche
des chariots comporte une decoupe 504 ou 505 ou 505a autorisant
05 le passage de l'axe 32 ou 33 ou 33a du galet de reférence 30 ou 31
ou 31a lorsque les chariots sont rapproches l'un de l'autre.
Sur la figure 3, on voit les systèmes à excentrique
permettant le réglage précis en position des galets.
Chaque axe tel que 32 portant un galet de référence tel
que 30 traverse le chariot tel que 10 et porte sur sa partie
débordante du c8te des galets un excentrique 34 servant de palier
au galet 30. L'excentrique 34 est maintenu en position par
serrage, apres réglage, au moyen d'une rondelle d'appui 35 fixee
par vissage en bout de l'axe 32.
Chaque axe tel que 42 portant un galet tel que 40 de la
deuxième série est vissé dans la plaque 601 constitutive du
levier-support tel que 60. Il porte un excentrique 44 qui sert de
palier au galet 40 et qui est maintenu en position par serrage~
apres réglage, dudit axe 42.
On va maintenant, en se referant à la figure 4, décrire
un dispositif de commande du déplacement des chariots 10, 11, 11a.
Ainsi que cela a été précisé dans la description du
fonctionnement du dispositif de redressage, il suffit pour obtenir
le deplacement de l'ensemble des chariots, de commander
l'écartement ou le rapprochement de deux quelcr,nques de ces
chariots, et en particulier, d'un chariot mobile par rapport au
chariot fixe. On a considéré precédemment que ce chariot fixe
etait le chariot 10 situé a l'extrême gauche (selon le dessin de la
figure 1). On comprend aisement que ceci n'est pas impératif et
que l'un quelconque des chariots peut être fixe, qu'il soit situé
a une extrémité de l'ensemble de chariots ou non. En effet, grâce
au système de lev;ers articules en ciseaux, le déplacement des
chariots mobiles se fera toujours de façon à garder constante la
distance entre deux chariots voisins, quels que soient les
chariots considérés.
127445(~
Dans le système representé à la figure 4,
comprenant quatre chariots et donc sept salets, le chariot fixe 10
est le troisième à partir de la gauche, un chario~ mobile 11 se
trouvant a sa droite, et deux chariots mobiles 11a et 11b se
05 trouvant à sa gauche.
Bien que, comme on l'a déjà précise, il suffit de
commander le mouvement d'un seul chariot mobile par rapport au
chariot fixe pour obten;r le déplacement de tous les autres
chariots mobiles, il peut être préferable de commander
simuLtanément le déplacement de deux chariots mobiles, ce qui
facilite les déplacements de l'ensemble des char;ots mobiles en
réduisant les contrain~es sur les systèmes à leviers et leurs
articulations.
Dans le mode de réalisation de l'invention représenté à
la figure 4, sont prévus deux chariots mobiles extrêmes 11 et 11a
commandes de façon à se déplacer en sens opposé par rapport au
chariot fixe 10, le chariot de gauche 11a effectuant un déplacement
double de celui du chariot de droite 11, puisqu'un autre chariot
mobile 11b intercalé entre ledit chariot mobile de gauche 11a et le
chariot fixe 10, alors que le chariot de droite 11 est directement
voisin dudit chariot fixe 10.
Le chariot fixe 10 porte sur sa face supérieure 104 un
palier 80 d'une vis d'entraînement 83. Cette vis est entraînée en
rotation par un pignon 84 mene par un système à chaîne ou à
engrenage non représenté situe à l'intérieur d'un carter de
protection 85. L'ensemble de ces pièces est donc fixe en
translation puisque le palier 80 est maintenu sur le chariot fixe
10 au moyen de vis de fixation 86.
La vis d'entraînement 83 porte à son extrémité droite un
filetage 87 de pas "p" sur une longueur "L" correspondant au moins
au deplacement relatif maximum que peut effectuer le chariot
mobile 11. A son autre extrémité à gauche la vis d'entraînement 83
porte un autre filetage 88 de pas double, soit "2p", de sens
inverse au filetage de droite 87, et de longueur correspondant au
déplacement du chariot 11a, soit "2L".
1~74450
13
Le filetage de droite 87 est en prise avec le filetage
;nterne 89 correspondant d'un tube 90 f;xé sur la face supérieure
114 du chariot mobile de droite 11 par l'intermed;aire d'un
support 82.
05 De façon sim;la;re, le filetage de gauche 88 est en prise
avec le filetage interne 91 d'un tube 92 fixe sur le chariot mobile
de gauche 11a, par l'intermédiaire d'un support 81.
Afin de preserver l'étanchéité du système, les tubes 90
et 92 sont fermés à leurs extrémités opposées aux filetages 89, 91,
et des soufflets de protection 93, 94 les relient au palier fixe
80.
Il va de soi que d'autres systèmes de commande du
déplacement des chariots mobiles peuvent convenir, dans la limite
où les déplacements relatifs des chariots sont respectés en sens et
en ampl;tude. On peut par exemple, dans le systeme décr;t
c;-dessus, ne conserver qu'un seul des deux f;letages, sans que
cela ait une incidence sur la cinématique du déplacement de
l'ensemble des chariots mobiles.
L'invention ne se limite pas aux modes de realisation
décrits ci-dessus à titre d'exemple. Il a déja eté dit que le
nombre de galets peut etre un nombre impair quelconque supérieur ou
egal a cinq et donc que le nombre de chariots peut etre supérieur à
tro;s.
Le guidage des chariots peut etre réalisé par d'autres
moyens que les deux barres précédemment decrites. En particulier,
on peut réal;ser ce guidage par une seule barre de section non
circula;re ou par un système de gl;ss;ères par exemple en queue
d'aronde.
De meme le systéme de commande du déplacement des
char;ots mobiles peut etre lié aux char;ots sur d'autres faces ~ue
leur face superieure, en particulier sur la face située du cote
opposé aux galets.
Le mode de réalisation décrit est un système
hyperstatique et on pourrait atteindre des resultats s;m;laires
certes, mo;ns bons, ma;s toutefo;s acceptables dans certains cas en
~ ~744511)
rendant le système simplement stat;que. A cet effet, il suffit soit
de supprimer les coulisseaux lO3, 113, 113a, 113b et les rainures
de guidage correspondantes 102, 112, 112a, 112b, tout en laissant
subsister la liaison entre le premier levier 50 ou 51 ou 51a et le
05 second lev;er correspondant 61 ou 61a ou 61b à l'endroit du
tourillon d'articulation 116 ou 116a ou 116b, soit de supprimer les
barres de guidage 21, 22 des chariots mobiles 114, 114a, 114b qui
sont également guidés par le jeu de leviers 50, 51, 51a, 60, 61,
61a, etc.
Lorsque l'on supprime les coulisseaux tels que 103, 113,
113a, 113b.. et les rainures de guidage correspondantes telles que
102, 112, 112a, 112b.., la liaison mécanique entre les chariots
successifs du type précédemment decrit d'un groupe d'au moins trois
chariots tels que 10, 11, 11a ou 11, 11a, 11b est la suivante :
Deux chariots adjacents tels que 10 et 11 ou 11 et 11a ou
11a et 11b, etc. sont reliés par un ensemble de deux leviers 50 et
60 ou 51 et 61 ou 51a et 61a articulés l'un sur l'autre dans la
partie médiane du premier levier 50 ou 51 ou 51a à l'aide d'un axe
de pivot 70 ou 71 ou 71a parallèle à l'axe d'articulation inférieur
105 ou 115 ou 115a ou 115b de chaque chariot du groupe, pour former
un assemblage en ciseaux. Dans cet ensemble de deux leviers, le
premier levier 50 ou 51 ou 51a est articulé, par son extremité
inférieure, sur l'axe d'articulation inférieur par exemple 105 ou
115 ou 115a d'un premier chariot par exemple 10, ou 11 ou 11b et
l'extrémité inférieure du deuxieme levier 60 ou 61 ou 61a est
articulee sur l'axe d'articulation 115 ou 115a ou 115b du deuxième
chariot 11 ou 11a ou 11b vers lequel penche l'extrémite supérieure
du premier levier 50 ou 51 ou 51a et qui est adjacent audit premier
chariot 10 ou 11 ou 11a.
Si le premier levier 50 ou 51 ou 51a penche a partir de
son articulation inférieure 105 ou 115 ou 115a sur le premier
chariot 10 ou 11 ou 11a en direction du deuxieme chariot adjacent
11 ou 11a ou 11b, le deuxième levier 60 ou 61 ou 61a penche, à
partir de son articulation inférieure 115 ou 115a ou 115b en
direction du premier chariot 10 ou 11 ou 11a~
1~74450
Il est à noter qu'à l'exception du premier et du dern;er
d'un train de chariots successifs, l'axe d'articulation ;nférieur
115 ou 115a de chaque chariot 11 ou 11a porte aussi bien un premier
levier 51 ou 51a qu'un deuxième levier 60 ou 61 tandis que l'axe
05 d'articulation inférieur 105 du premier chariot 10 dudit train de
chariots ne porte qu'un premier levier 50 et que l'axe d'articula-
t;on inférieur (par exemple 115b) du dernier chariot (par exemple
11b) dudit train ne porte qu'un deuxieme levier (par exemple 61a).
L'extrémité supérieure du premier levier 50 ou 51
articulé au premier chariot 10 ou 11 d'un groupe considéré de trois
chariots 10, 11 et 11a ou 11, 11a et 11b est reliée à l'extrémité
supérieure du deuxieme levier 61 ou 61a du troisième chariot 11a ou
11b du groupe à l'aide d'un tourillon d'articulation 116 ou 116a
parallèle aux axes d'articulation inferieurs 105, 115, 115a, 115b
des chariots 10, 11, 11a et 11b et situé dans le même plan perpen-
diculaire au fil 1 que l'axe dlarticulation inférieur 115 ou 115a
du deuxième chariot 11 ou 11a. Il est à noter que
l'extrémite superieure du deuxième levier 60 articule sur l'axe
inférieur 115 du deuxième chariot 11 n'est reliée à aucun chariot
d'extrémité et pourrait donc être supprimée. Il en est de même de
l'extremité superieure du premier levier (51a sur la fig. 1) de
l'avant-dernier chariot (11a sur la fig. 1). Il convient encore de
remarquer que l'axe de pivot 70 ou 71 ou 71a constitue Le centre
d'un cercle passant par les axes inférieurs d'articulation 105 et
115 ou 115 et 115a ou 115a et 115b des paires de leviers 50 et 60
ou 51 et 61 ou 51a et 61a et par le ou les tourillons
d'articulation 116 ou 116 et 116a ou 116a et 116b des extrémites
supérieures du premier levier 50 ou 51 d'un premier chariot 10 ou
11 du deuxième levier 61 ou 61a d'un troisiéme chariot 11a ou 11b.
Dans ce cas aussi, chaque deuxième levier tel que 60 ou
61 ou 61a sert cle support et porte, dans la zone situee entre son
articulation 115 ou 115a ou 115b sur l'extrémité inférieure du
deuxieme chariot 11 ou 11a ou 11b adjacent au premier chariot 10
ou 11 ou 11a et le pivot d'articulation 70 ou 71 ou 71a d'un
ensemble de deux leviers ou paire de leviers 50 et 60 ou 51 et 61
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ou 51a et 61a, un galet 40 ou 41 ou 41a de la deuxième serie de
galets ~0, 41, 41a...
Enfin, des modifications d'ordre constructif pourront
être apportées aux differentes liaisons mecaniques au niveau des
05 articulations des leviers ou des axes des galets sans sortir du
cadre de l'invention définie par les revendications annexées.
