Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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La presente invention se rapporte à un dispositif
destiné à la fixation d'une chaussure sur un ski de fond, ce
ski de fond étant du type présentant dans sa zone située
sous la chaussure du skieur, une nervure longitudinale
limitée par une face supértieure et par deux faces latérales
inclinées qui raccordent cette face supérieure à deux chants
de hauteur réduite.
Dans le document EP~A-0 167 462, la demanderesse a
décrit notamment un dispositif de fixation avec chaussure
adaptée destiné à un ski de fond du type défini ci-dessus.
Selon ce document, un tel dispositif comporte un étrier,
porté par le ski de fond, dont~ les deux branches s'étendent
de part et d'autre de la nervure longitudinale du ski et
sont réunies par une traverse située au-dessus de la
nervure. Ces deux branches sont articulées sur le ski
autour d'un axe transversal traversant la nervure, et la
partie de l'étrier située au-dessus de la nervure est
conformée pour l'emboîtement d'une partie complémentaire, ou
nez, formé à l'avant de la chaussure. De fa~on à assurer
l'immobilisation de l'avant de la chaussure sur l'étrier,
celui-ci supporte des moyens de verrouillage.
Les moyens de verrouillage servant à
l'immobilisation de l'avant de la chaussure sur l'étrier
pivotant sont, dans ce document, constitués par un levier à
genouillère, articulé sur l'étrier par un élément
intermédiaire autour d'un axe parallèle à l'axe de
pivotement de cet étrier, et comportant une partie apte à
être appuyée fortement sur le moyen d'assemblage en forme de
queue d'aronde formé à l'avant de la chaussure.
A l'usage, il s'est avéré que le dispositif décrit
ci-dessus présentait un système de blocage associé
relativement peu pratique à mettre en oeuvre.
La présente invention a pour bu-t de perfectionner
ce genre de dispositif en fournissant des moyens de
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verrouillage de maniement plus aisé.
La présente invention vise un dispositif destiné à
fixer une chaussure sur un ski de fond, ce ski étant d'un
type comportant, dans une zone placée sous la chaussure, une
nervure longitudinale traversée par un axe situé en dessous
de sa face supérieure et servant à une articulation
indirecte de la chaussure, ladite chaussure comportant, sur
toute une longueur de sa semelle, une rainure complémentaire
~ de la nervure du ski, cet axe servant à une articulation
` d'un premier étrier ayant deux branches s'étendant de part
et d'autre de la nervure longitudinale du ski et réunies par
une traverse située au-dessus de cette nervure, ce premier
etrier ~tant conformé pour un emboîtement d'une partie
complementaire constituant un nez formé à l'avant de la
chaussure, le premier étrier étant équipé de deux moyens
complémentaires, un desdi-ts moyens étant destiné, après
engagement du nez de la chaussure, à soulever ce nez de
manière à bien engager ledit nez dans le premier étrier,
l'autre desdits moyens étant destiné à maintenir fixement le
nez de la chaussure et le premier étrier dans leur position
relative de coopération.
Selon une forme préférentielle de realisation, ce
dispositif comporte un levier qui forme un étrier extérieur
au premier étrier. Cet étrier extérieur est articulé sur
l'étrier intérieur, et il porte une traverse ou barre
excentree par rapport à leur axe d'articulation et passa~t à~
travers au moins une lumière en arc
.. _ . _ _ _ , . . .. . _ _ . _ . . .. . .
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de cercle percée dans l'étrier intérieur e-t concentrique à cet axe d'articulation, de
telle sorte que, lorsque l'on ferrne la fixation, la par-tie complémentaire, ou nez,
formé à l'avant de la chaussure se trouve pincé entre la traverse rnobile de
l'étrier extérieur et la traverse fixe de l'étrier intérieur, des moyens étant prévus
pour maintenir les deux étriers de la fixa-tion en position de verrouillage.
Préférentiellement, la traverse mobile est montée sur l'étrier extérieur
par l'intermédiaire de tampons élastiques.
Préférentiellement encore, les bases de chacune des branches de l'étrier
intérieur sont réunies par une traverse décalée en direction de la chaussure et
profilée de manière à épouser étroitement le contour de la nervure longitudinaledu ski sur laquelle elle vient reposer, et à ê-tre épousée par la rainure de la
semelle de la chaussure.
De préférence, les moyens pour maintenir les deux étriers en position
de fermeture de la fixation comportent une palette d'encliquetage à bascule
associée à un dispositif de rappel élas-tique de cette palette en position d'encli-
quetage.
L'invention sera bien comprise, et tous ses avantages et caractéristiques
ressortiront, au cours de la description suivante d'un exemple non limitatif de
réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels:
Figure I est une vue en perspective du dispositif de l'invention;
Figure 2 est une vue latérale en coupe partielle montrant l'engagement
de là chaussure dans la fixation, avant fermeture de cette fixation;
Figure 3 est de même une vue latérale montrant la chaussure en position
sur le ski après blocage de ce-tte fixation.
En se reportant aux figures 1 et 2, on reconnaît un ski de fond 1, avec
nervure longitudinale de section trapézoïdale traversée par un axe transversal 6qui sert d'articulation du dispositif de fixation 7 de la chaussure 2. Ce dispositif 7
comporte un étrier 8 à section en forme de U renversé, avec deux branches
latérales 9 et 10 et une branche transversale ou traverse 11 assez haute pour que
la partie complémentaire, ou nez 3, formé à l'avant de la chaussure 2 puisse
s'engager librement sous cette traverse 11.
Cette traverse 11 présente, sur une grande partie de la largeur, d'une
part une rainure transversale supérieure 120, et d'autre part une rainure trans-versale inférieure 121. Les branches latérales 9 et 10 sont percées chacune à leur
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partie inférieure d'une lumière 13 en arc de cercle concentrique à un pivot servant
d'axe d'articulation à un levier, ou étrier extérieur 15, qui a lui aussi une forme
de U renversé et emprisonne les branches latérales de l'étrier intérieur 8.
Une barre ou traverse mobile 16 est portée par l'étrier extérieur 15 de
5 manière à pouvoir se mouvoir dans les arcs de cercle formés par les lumières 13.
Cette traverse mobile 16 est montée sur le levier 15 par l'intermédiaire de deuxtampons élastiques 27. Dans la position représentée sur la figure 1, I'étrier
extérieur 15 est en position basse, et par suite la traverse mobile 16 est dans sa
position qui est à la fois la plus basse et la plus reculée. En soulevant
10 manuellement l'étrier extérieur 15 vers le haut, on le fait tourner autour des
pivots 14, e;t la traverse mobile 16 se déplace dans les lumières 13, en avançant et
en montant à la fois, ce qui a pour eEEet de comprimer les tampons élastiques 27quand la traverse mobile 16 s'appuie sous le nez de la chaussure. Ce nez 3 est
muni d'une nervure transversale supérieure 4 ainsi que d'une nervure transversale
15 inférieure 5.
Une palette à bascule 20 est articulée autour d'un axe transversal 21 sur
la branche transversale supérieure 22 du levier 15. Cette palette comporte un
levier d'appui 23 et un taquet coinceur 24, passant à travers une lumière 25 de la
traverse 22 et apte à venir s'enficher dans la rainure 120 de l'étrier. La palette 20
20 est maintenue en position de fermeture par un tampon en caoutchouc 26, ou autre
dispositif élastique de rappel.
Les deux bases 18 de chacune des deux branches 9,10 de l'étrier
intérieur 8, traversées par les deux extrémités de l'axe 6, sont réunies par unetraverse 19, décalée par rapport à l'étrier intérieur 8 en direction de la chaussure.
25 La traverse 19 est de faible épaisseur, et elle est profilée pour épouser étroi-
tement le contour de la nervure longitudinale 1 du ski sur laquelle elle repose. Par
sa faible épaisseur, elle épouse également la forme de la rainure inférieure de la
chaussure 2, et n'introduit donc aucune gêne.
Grâce à la traverse 19, l'étrier 8 est très rigide et le berceau ainsi
30 realisé renforce l'idée d'associer à la fois la nervure 1 du ski, la rainure de la
semelle de la chaussure 2, et la fixation 7 intégrée au ski suivant un axe de
rotation 6 situé dans la nervure du ski.
Sur la figure 2 est schématisée la première étape de mise en oeuvre de
ce dispositif. Le skieurpositionne sa chaussure 2 à cheval sur le ski 1 de manière
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à ce que le nez 3 de cette chaussure vienne grossièrement s'encastrer dans l'étrier
8. Dans cette position, la nervure inférieure S du nez 3 est en aval de l'axe
transversal 16, le levier 15 étant bien entendu supposé être en position basse
comme représenté; la nervure supérieure 4 du nez 3 est située sous la rainure 121
5 de forme complémentaire aménagée dans la branche transversale 11 de l'étrier.
En se reportant maintenant à la figure 3, on réalise le blocage de la
fixation 7 en relevant vers le haut l'étrier extérieur 15. Ceci entraîne le relevage
de la traverse mobile 16, guidée dans les lumières 13. Dans son mouvement
circulaire ascendant, la traverse mobile 16 se cale derrière la nervure 5 du nez 3
10 et par suite sous la partie avant protubérante 3 de la chaussure 2~ et soulève cette
partie 3 de manière à ce que sa nervure supérieure 4 vienne s'encastrer
étroitement dans la lumière 121 de la traverse 11 de l'étrier. Le nez 3 de la
chaussure 2 est alors pincé entre la traverse mobile 16 de l'étrier extérieur 15 et
la traverse fixe 11 de l'étrier intérieur 8. En fin de course, le levier 23 de la
15 palette 20, s'enclenche élastiquement par son taquet 24 dans la rainure 120 de
l'étrier 8; ainsi est réalisé le blocage de la fixation 7.
Pour débloquer ultérieurement la fixation, il suffit d'appuyer sur l'ex-
trémité arrière du levier 23 pour dégager son taquet 24 hors de l'étrier, et
simultanément de faire basculer le levier 15 vers l'avant.