Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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I
On connaît déjà des presses à repasser, comprenant
un socle portant un plateau pour supporter les pièces à
repasser, un bras articulé sur le socle et portant une
plaque chauffante destinée à être pressée contre le plateau
après la mise en place de la pièce à repasser sur celui-ci.
Ces presses conviennent bien pour le repaSSagQ de
pièces de tissu de dimension relativement grande, mais sont
relativement difficiles à manier pour efEectuer un repassage
soigné de parties de vêtement de petite dimension, notamment
les manches de chemise. Pour remedier à cette difficulté,
il a déjà été propose, par exemple dans le brevet francais
No. 2 038 767, de prévoir un accessoire constituant une
jeannette, utilisable avec une presse à repasser. Cette
jeannette est pl,acée au-dessus du plateau de repassage et
est située dans un plan oblique pour permettre un contact
sur toute sa surface avec la plaque chauffante, cette
dernière venant coopérer avec la jeannette bien avant sa
position normale de repassage sur le plateau. Il en résulte
que le repassage doit etre effectué sur une sur~ace de
jeannette inclinée, avec une plaque chauffante également
inclinée, ce qui est peu pratique pour l'usager.
L'invention a pour but de permettre de repasser
avec une presse sur une jeannette dont le plan correspond à
celui du plateau de repassage.
La presente invention vise une presse à repasser
comprenant un socle portant un plateau de repassage pour
supporter une pièce à repasser, un bras articul~ sur le
socle et portant une plaque chauffante destinee à etre
pressee contre le plateau après une mise en place de la
pièce à repasser sur ledit plateau, ladite presse comportant
une jeannette incorporée disposée sur des moyens de support
distincts de ceux supportant le plateau, ces moyens de
support de la jeannette permettant à volonté une utilisation
de la presse avec le plateau de repassage ou de la jean-
`~ `
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- la
nette, la jeannette et le plateau ayant un niveau de travail
substantiellement similaire.
Le dessin annexe represente schematiquement et à
titre d'exemple deux formes d'exécution et des variantes de
la presse à repasser faisant l'objet de l'invention.
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2 -
La figure I est une vue latérale de cette forme d'exécution, la presse
étant en position de repassage.
La figure 2 montre Ja même presse, mais en position ouverte.
I.a figure 3 est une vue de dessous de la presse selon la figure 1.
Les figures 4 et 5 se rapportent à deux variantes d'exécution.
La figure 6 est une vue latérale de la seconde forme d'exécution,
la presse étant fermée en position de repassage au moyen du plateau principal.
La figure 7 montre la presse en position ouverte et agencée pour
l'utilisation de la jeannette.
La figure 8 est une vue du dessous de la presse.
La figure 9 est une vue de face de cette presse.
La figure 10 est une coupe partielle selon la ligne V-V de la figure 8.
La presse à repasser illustrée aux figures 1 à 3 comprend un socle I
constitué par deux tubes parallèles 2 et 3 de section carrée, ces tubes étant
reliés à une colonne 4 sur laquelle est articulé un bras 5 portant une plaque
chauffante 6. De façon connue, le bras 5 est manoeuvré à l'aide de deux
poignées 7 et 8, cette dernière assurant un verrouillage du bras 5 en position de
repassage. Dans cette positlon, la plaquo~chauffante 6 est appllquee avec une
certaine pression contre un plateau sur lequel on a placé des pièces 3 repasser~
Le plateau de repassage est constitué en deux parties 9 et 10, toutes
deux portées par le socle 1. La partie 10 est montée sur un chariot coulissant 11
qui est guidé entre les tubes 2 et 3 et un mécanisme permet de la faire
coulisser pour l'éloigner, ~en translation horizontale, de la partie 9 qui est
rigidement solidaire des tubes 2 et 3. Les deux parties 9 et 10 sont repré-
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.. ~
sentée~s écartées l'une de l'autre aux figures I et 2, tandis qu'elles sontreprésentées dans leur position rapprochée à la fi~ure ~. Dans cette position
rapprochée, ces deux parties constituent ensemble le pJateau de repassage,
tandis que dans leur position écartée, il est possible d'utiliser seulement
la partie 9 en tant que jeannette. Bien entendu, chacune des parties est
recouverte d'une housse, placée sur un rembourrage élastique, tel qu'une
matière synthétique en mousse résistant à la chaleur.
Comme cela est visible à la figure 3, le mécanisme pour déplacer
la partie 10arrière du plateau de repassage comprend une poignée de com-
mande 12 constituée par l'extrémité d'un bras de levier coudé 13, dont l'autre
bras porte un téton engagé dans une fente d'un levier 14, pivotant sur un
axe 15. Ce levier 14 est relié par une biellette 16 au chariot coulissant 1 1.
Lorsque la poignée 12 est poussée en direction de la colonne 4, le
levier 13 ~ait pivoter le levier 14 en sens inverse des aiguilles d'une montre
et repousse la partie 10 du plateau en direction de la colonne 4 pour permettre
d'utiliser la partie 9 comme jeannette. La disposition des leviers 13 et 14
est telle qu'en position rapprochée des parties 9 et 10, le mécanisme soit
dans une position de verrouillage, de sorte que toute action directe sur la
partie 10 ne puisse déplacer cette dernière, puisque sa liaison avec la poi-
gnée 12 est irréversible.
I a figure 4 montre une variante du plateau dont la partie 10 peut
être éloignée de la partie 9 par un mouvement de pivotement autour d'un
axe 17, cet axe étant ienté perpendiculairement au plateau de repassage.
Dans le cas de la figure 5, le plateau de repassage comprend une
partie principale 18 solidaire du socle, cette partie 18 comprenant un bec 19
utilisable comme jeannette. Une seconde partie mobile 20 montée coulissante
sur un guide 21 peut être éloignée de la partie 18 pour dégager le bec 19
lorsqu'on désire faire usage de la jeannette.
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- 4 --
Le plateau pourrait aussl être constitué en plus de deux parties.
Selon une solution intéressante, la partie 10 de la figure 3 pourrait être
divisée en deux portions jointes l'une à l'autre suivant une ligne parallèle
aux bords en contact des parties 9 et 10. La portion arrière de la partie 10
pourrait être fixe, tandis que la portion avant de cette partie 10 serait arti-
culée à la portion arrière par une charnière s'étendant le long des bords
en contact de ces deux portions. Ainsi, la portion avant occuperait une bande
centrale longitudinale du plateau et pourrait être rabattue vers le bas pour
permettre l'utilisation de la partie 9 comme jeannette.
Selon une autre variante, c'est une bande médiane du plateau qui
pourrait être utilisée comme jeannette, les bandes avant et arrière pouvant
être déplacées pour dégager cette bande médiane.
Dans la seconde forme d'exécution, la presse représentée à la figure 6
comprend un socle I solidaire d'un montant 4 sur lequel est articulé un bras 5
portant une plaque chauffante 6. Le bras 5 est muni d'une poignée 7 servant
à fermer la presse et d'un bras de verrouillage 8 appliquant une force élas-
tique de la plaque chauffante 6 sur un pJateau de repassage 22. Cette technique
est bien connue et ne sera donc pas décrite en ~détail.
Le plateau de repassage 22 est monté sur un support 28 présentant
des galets 29, engagés dans des rampes 30, prévues dans la pièce formant
le socle 1. Ces rampes sont inclinées par rapport au plan d'appui du socle 1
et permettent de guider le plateau 22 pour le faire passer de la position de
travail montrée à la figure 6 à une position escamotée, visible à la figure 7.
Les moyens de guidage du support 28 et donc du plateau 22 sont
représentés plus en détail à la figure 10. On volt que le support 28 en forme
de U présente une pièce 31 également en iorme de U, cette dern}ère étant
engagée dans une fente 32 faisant office de gllssière de guidage lateral.
Cette fente est comprise entre deux portions 33 et 34 d'une pièce faisant
partie du socle I en combinaison avec des tubes de section rectangulaire 35
et }6 constituant l'armature de la presse. C'est dans les faces latérales
extérieures des portions 33 et 34 que sont prévues des rainures constituant
les rampes 30.
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La presse comprend encore une jeannette 37 qui est déplaçable
d'une position de non-utilisation, illustrée à la figure 6, jusqu'à une positionde travail, comme montré à la figure 7. Cette jeannette est portée par
un ensemble de bras 38, 39 constituant un parallélogramme déformable et
peut être déplacée manuellement de sa position escamotée, selon la figure 6,
vers sa position de travail, représentée à la figure 7. Il va de soi que lorsquela jeannette 37 est en position de travail, le plateau de repassage 22 doit
être en position escamotée et que, inversément, lorsqu'on travaille sur le
plateau 22, c'est la jeannette 37 qui doit etre en position abaissée. Cette
particularité permet d'ailleurs de donner à la jeannette 37 une longueur
sensiblement également à celle du plateau 22.
Il y a lieu de remarquer que la jeannette, et respectivement le
plateau 22, sont pratiquement au même niveau lorsqu'ils sont en position
de travail, de sorte que lors du repassage, le bras 5 et la plaque chauffante 6
sont sensiblement dans la même position, aussi bien pour coopérer avec la
jeannette qu'avec le plateau de repassage 22.
Afin d'assurer la stabilité de la jeannette 37, respectivement du
plateau 22, en position de travail, la presse est munie de moyens de blocage
de ces deux parties en position d'utilisation. A cet effet, elle présente une
tige 40 qui s'étend dans la fente 32 comprise entre les portions 33 et 34.
Cette ti~e 40 est terminée sur la face avant de la presse par un bouton 41
de commande manuelle. Elle constitue un organe de blocage du support 28
grâce à un bras radial 42 qui, dans une position de la tige, vient s'engager
dans une encoche 48 de la partie centrale de ce support 28. Lorsqu'on désire
utiliser la jeannette 37, au lieu du plateau 22, il faut tout d'abord tourner
le bouton 41 pour dégager le bras 42 du support 28 et débloquer ce dernier,
la presse étant déjà ouverte.
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Il est ensuite possible de déplacer manuellement le plateau 22 le
long des rampes 30 pour le faire passer de la position indiquée à la figure 6
vers celle de la figure 7. La jeannette 37 peut alors être amenée manuel-
lement dans la position illustrée à la figure 7. Le bouton 41 est alors de
nou~eau tourné pour amener un bras de blocage 43 en regard du bras d'arti-
culation 38, ce qui empêche que la jeannette 37 ne puisse retourner dans
sa position escamotée.
La tige 40 présente encore un bras 44 qui vient s'engager dans
la fente de la pièce centrale 31 au cours du mouvement d'abaissement du
plateau 22 et qui est dégagé de cette fente, lorsque le plateau 22 arrive
dans sa position terminale abaissée, comme illustré à la figure 7. Grâce
à cette disposition, la tige 40 est bloquée en position tant que le plateau 22
se trouve dans une position intermédiaire entre sa position de travail et
sa position escamotée.
Pour éviter toute fausse manoeuvre, I'extrémité arrière de la tige 40
présente une came 45 coopérant avec une pièce 46 coulissant verticalement
lorsque la tige 40 est entre ses deux positions de blocage du plateau 22 et
respectivement de la jeannette 37. Lorsque la presse est ouverte, comme
montré à la figure 7, et que la tige 40 est dans sa position médiane, la pièce 46
vient se placer derrière un bec 47 solidaire du bras 5 et empêche de refermer
la presse aussi longtemps que l'on n'a pas tourné le bouton 41 pour le placer
dans l'une de ces positions de verrouillage du plateau 22 ou de la jeannette 37.
Ce dispositif comprenant la came 45, la pièce 46 et le bec 47 jouent
un second rôle très important; celui de verrouiller angulairement la tige 40
lorsqu'elle est elle-même en position de blocage de la jeannette ou du pla-
teau 22 et que le bras 5 portant la plaque chauffante 6 est abaissé. En effet,
dans ces positions de blocage, si l'on voulait faire tourner la tige 40 en ac-
tionnant le bouton 41, la came 45 viendrait buter latéralement contre un
côté ou l'autre de la pièce 46, empêchant ainsi une rotation de la tige 40
permettant le déblocage de la jeannette 37 ou du plateau 22.
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En outre, il faut relever que la tige 40 ne peut pas être manoeuvrée
lorsque ni la jeannette 37, ni le plateau 22 ne sont en position de travail,
le bouton 41 étant dans la position illustrée à la figure 7, qui permet le
déplacement manuel de la jeannette 37 et du plateau 22 pendant que la
plaque chauffante 6 est levée. En effet, si la jeannette 37 est en position
abaissée, comme illustré à la figure 6, le bras de blocage 43 vient buter
latéraJement contre le bras d'articulation 38, ce qui empêche de faire tourner
la tige 40 dans le sens de blocage de la jeannet~e 37 en position de travail.
D'autre part, quand le plateau 22 est en position abaissée, le bras 44
vient buter contre un prolongement 49 d'une des parois latérales de la pièce 31,ce qui e!npêche la rotation de la tige 40 dans le sens provoquant le blocage
du plateau 22 en position haute. En regard de ce prolongement 49, la paroi
latérale de la pièce 31 est interrompue, ce qui permet le passage du doigt 44
et donc la rotation de la tige 40 dans le sens permettant le blocage de la
jeannette 37.
On voit ainsi que lorsque la tige 40 est dans sa position angulaire
médiane, illustrée à la figure 7, il est impératif que, soit la jeannette 37,
soit le plateau 22, soient en position de travail pour permettre la rotation
du bouton de commande 41 et assurer le blocage en position de travail de
la jeannette ou du plateau qui a été sélectionné par l'usager. C'est seulement
lorsque cette rotation provoquant le blocage a été effectuée que la came 45
libère la pièce coulissante 46 et permet ainsi d'abaisser le bras 5.
