Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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PERFECTIONNEMENTS A UN EXTINCTEUR A DECHARGE RAPIDE
ET A SON PROCEDE DE FABRICATIQN
L'invention est relati~te à un extincteur à décharge rapide.
Un extincteur comporte habituellement un récipient contenant
un corps inhibiteur, par exemple sous forme liquide, tel que ceiui
connu sous la dénomination fréon ou halon, qui se vaporise lorsqu'il
est détendu, ainsi qu'un gaz, habituellement de l'azote, sous une
pression de plusieurs dizaines de bars~ Ce récipient est fermé par un
opercule qui se déchire lors de l'explosion de la charge d'un
détonateur. Cette explosion est souvent déclenchée de façon auto-
matique quand un début d'incendie a été détec~é, par exemple à
I'aide d'un détecteur infra-rouge et/ou ultra-violet.
Le fréon ou halon vaporisé s'oppose à l'incendie par son pouvoir
inhibiteur élevé réduisant à une valeur presque nulle la réaction
chimique de combustion.
I:)ans certains cas, notamment lorsque Je produit à protéger est
susceptible de se consumer rapidement ou est du type explosif, il est
souhaitable que l'extincteur agisse le plus rapidement possible après
la détection, c'est-à-dire que le détonateur doit exploser au plus vi~e
et vider le récipient dans le temps le plus court possible.
Dans le brevetcanadien 483 511 au nom de A~G-SEMCA a été
décrit un extincteur de ce type dans lequel le détonateur, qui agit
par onde de choc, est disposé à l'intérieur du récipient, a la première
extrémité d'une canne pyrotechnique qui s'étend selon l'axe du
récipient et dont la seconde extremité es~ solidaire du fond. En
outre dans cet extincteur, au voisinage de l'ouverture de sortie, le
récipient a une forme telle que les pertes de charges singulières sont
minimisées. Pour ne pas perturber la décharge on ne prévoit au
voisinage de cette ouverture de sortie, aucun obstacle s'opposant à
la sortie du liquide.
r~
: - .
.
131~0~
L~nvention permet la réalisation d'un extincteur à décharge
rapide ayant les mêmes qualités de rapidité de décharge que celui
dudit brevet français mais don? Ie coût est netternen~ rnoins élevé.
- L'extincteur selon l'invention comprend, d'une façon en soi
connue (par le brevet 483 511: un récipient qui contient un liqulde
inhibiteur se vaporisant lorsqu'il est détendu et un gaz sous pression,
un opercule fermant le récipient et qui es~ perpendiculaire à l'axe de
ce dernier, et une charge explosive disposée à l'extrémité d'une
canne pyrotechnique s'étendant selon l'axe du récipient9 cette char-
ge se trouvant à l'intérieur du récipient au voisinage de l'opercule et
agissant par onde de choc selon l'axeJ le récipient ayant au voisinage
de sa sortie une forme minimisant les per~es de char~ges sin~ulières.
Cet extincteur est caractérisé en ce que la canne pyrotechnique
prend appui, par exemple par l'intermédiaire de bras radiaux, contre
la paroi interne de l'extrémité de sortie rétrécie du récipient"a
pièce d'appui assurant en outre un centrage de la charge selon l'axe.
A l'autre extrémité, la canne pyrotechnique est solidaire du fond du
récipient.
` Dans le brevet antérieur la canne pyrotechnique prend égale-
20 ment appui contre la surface interne de la paroi latérale du
récipient, mais cet appui se trouve dans la partie de plus grand
diamètre du récipient.
I~'avantage qui résulte de la disposition de J'invention est que
Ia pièce du soutien est de dimensions sensiblement plus faibles que
dans le brevet antérieur, ce qui permet de réduire le coût de
fabrica tion et surtout, comme on le verra ci-après, d'utiliser la
technique dite de "filage" pour la fabrication du récipient propre-
ment dit et de se passer de soudure à l'intérieur de ce récipient.
` Jusqu'à présent on avait été dissuadé de disposer une pièce de
30 soutien, notamment des bras radiaux, dans la zone de sortie du
récipient car cette pièce introduit, à cet endroit des pertes de
charges singulières et donc, en principe, augmente le temps de
décharge Mais on a observé que ce temps de décharge reste
pratiquement le même que dans la réalisa~ion où la pièce d'appui
.,
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é~ait très éloignée de la zone de sor~ie du récipient. Ce résultat
proYient du fait que la position de la pièce d'appui pratiquement à
l'ex~rémité de la canne pyrotechnique- améliore le centrage de cette
dernière; ainsi on est assuré que ia char~e explosive agira selon
S I'axe c'est-à-dire symétriquernent ce qui est un facteur de dirninu-
tion du temps de décharge compensant l'augmentation du temps de
décharge provenant de Itaugmentation des pertes de charges
singulières.
Avec l'invention le temps de décharge est de 35 à 40 mil-
lisecondes a partir de la détection d'incendie pratiquement comme
dans la réaJisation décrite dans le brevet 483 511; mais le coût de
fabrication est nettement inférieur.
D'autres caractéristiques e~ avantages de l'inven~ion appara~-
tront avec la description de certains de ses modes de réalisation
celle-ci étant effe tuée en se référant aux dessins annexés sur
lesquels:
la figure 1 est un schéma en coupe axiale d'un extincteur
comportant le perfectionnement de l'invention
la figure 2 est une vue en perspective d'un élément de liextinc-
teur de la figure I et
les figures 3a 3b 3c et 3d montrent des étapes de fabrication
du récipient de l'extincteur de la figure 1.
Dans l'exemple l'ex~incteur à decharge rapide est destiné à
être installé dans un endroit de stockage de charges explosives. La
détection d'incendie est effectuée à partir ~un capteur de rayon-
nement infrarouge et/ou ultraviolet qui commande la décharge
rapide du fréon dès que l'incendie a été détecté.
Cet extincteur comporte un récipient métallique 10 char~é de
fréon liquide et d'azote sous une pression de l'ordre de 60 bars Le
récipient 10 est comme on le verra plus loin en relation avec les
figures 3a à 3d fabriqué par la technique de fila~e. il a une forme
générale de révolution autour d'un axe 11. Sa partie centrale 12 est
constituée par un cylindre tandis que sa partie antérieure ou goulot
13 a une section qui se rétrécit jusqu'à l'ouverture 1~. Au voisinage
1'~
~ 31~ ~fi
immédia~ de cette ouverture 14 le récipient lO présente une autre
section cylindrique 15 filetée extérieurement pour recevoir un
diffuseur 16.
Immédia~ement à l'arrière de la section cylindrique 15 le
S goulot 13 a, en section par un plan passant par l'axe ll, une forme
d'arc de cercle de centre disposé à l'extérieur du récipient. Cette
forme est favorable à la minimisation des pertes de charges singu-
lières (les pertes de charges dûes à la forme proprement dite), ce gui
maximise le débit de sortie du fréon (et minimise donc le temps de
1 0 décharge).
L'ouverture 14 est fermée par un opercule 17 constitué par une
membrane qui se déchire lorsqu'éclate une charge explosive 18
disposée à l'intérieur du récipient 10, au voisinage de cet
opercule 17.
La charge 18 est du type produisant une détonation, c'est-à-
dire qui explose avec une onde de choc se déplaçant à une Yitesse
supérieure à celle du son. Cette charge 18 contient par exemple de
l'azoture de plomb. Elle est à l'extrémité antérieure d'une canne
pyrotechnique 19 formée d'un tube 20 d'axe 11, s'étendant sur
pratiquement toute la longueur du récipient 10 avec une extrémité
antérieure 21, où se trouve la charge 18, au niveau de la zone 15 et
une extrémité postérieure 22 qui traverse le fond 23 du récipient.
La canne pyrotechnique 19 comporte en ou~tre un autre tube 24
logé dans le tube 20 et qui lui est coaxial. La longueur du tube 24 est
égale à celle du tubo 20 diminuée de la longueur de la charge 18. Le
diamètre du tube 24 est pratiquement égal à celui de la charge 18.
Cette dernière est ainsi logée dans une chambre 25 à l'extrémité 21
du tube 20 qui est limitée, perpendiculairement à l'axe 11, d'un côté
par l'extrémité 26 du tube intérieur 24 et de l'autre côté par un
autre opercule 27 fermant le tube 20. La charge 18 occupe prati-
quement tout le volume de cette chambre 25.
Le tube 24 contient les conducteurs électriques 28 qui rac-
cordent la charge 18 à un système de déclenchement associé à un
détecteur à l'extérieur du récipient 10.
. ~ .
:
~ 3 ~
Conformément à l'invention, pour soutenir ~a canne pyro~ech-
nique lg au voisinage de l'extrérnité antérieure 21, on prévoit que le
tube 20 présente sur sa face extérieure un épaississement 30 qui se
termine vers l'avant, c'est-à-dire vers l'ouverture de la bouteille7 par
5 un épaulement 31 formant une butée contre laquelle s'appuie l'ex-
trémité postérieure d'une bague cylindrique 32 de diamètre intérieur
légèrement supérieur au diamètre extérieur du tube 20 et de
laquelle sont en saillie trois bras radiaux 33, 34, 35 lfigure 2)
disposés régulièrement autour de l'axe 11, c'est-à-dire qui font entre
10 eux des angles de 120 O
La surépaisseur 30 du tube 20, est par exemple, constituée par
une simple ba~ue entourant le tube 20 et soudée à celui~ci.
La longueur de la bague 32 est inférieure à la longueur
séparant l'épaulement 31 de l'extrémité antérieure du tube 20.
A leurs extrémités en direction radiale, les bras 33, 34 et 35
s'appuient par leurs arêtes antérieures 3317 341 et 351 contre un
épaulement 36 que présente la face interne du récipient 10 dans sa
partie cylindrique 15 au voisinage de l'ouverture.
Pour permettre l'introduction de la bague 32 avec ses bras 33,
34, 35 dans le réclpient 10 par l'ouverture 15, en la présentant avec
son axe 321 perpendiculaire à l'axe 11, la longueur axiale de cette
bague 32 est sensiblement inférieure au diamètre de la surface
interne de la partie cylindrique l5.
L'extrémité postérieure 22 du tube 20 est introduite dans une
ouverture cylindrique 39 d'une pièce 38 vissée dans un taraudage 40
du fond 23. La fixation de l'extrémité du tube 20 à la pièce 38 est
effectuée par soudage 41 de la face antérieure d'extrémité de cette
pièce 38 avec une partie de la surface externe de l'extrémité 22 du
tube 20.
Par ailleurs le fond 23 comporte, en plus de la pièce 38, de
façon classique, une vanne 42 de remplissage constituant en même
temps une soupape de sécurité contre les surpressions ainsi qu'un
pressostat 43 pour détecter les chutes de pression dans le
récipient 10.
:
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~3~2~
Le récipient 10 est habituellement disposé avec son axe 11 en
position verticale, l'ouverture étant Yers le bas pour faciliter
l'évacuation du liguide inhibiteur.
Le montage de la canne pyrotechnique à l'intérieur du réci-
pient 10 s'effectue de la façon suivante:
On introduit la bague 32, comme indiqué ci-dessus, par l'ouver-
ture 15 en la présentant avec son axe 321 perpendiculaire à l'axe 11.
Puis on retourne cette bague de fason qu'elle prenne la position
représentée sur la figure 1 avec ses arêtes 331~ 341 et 3S~ en appui
par leurs extrémités radiales contre l'épaulement 36 de la surface
interne du récipient. Ensuite la canne 19 proprement dite est
introduite par le fond. La pièce 38 est vissée dans ce fond 23. En fin
de montage l'épaulement 31 du tube 20 s'appuie contre l'extrémité
!; postérieure de la bague 32. Ainsi la bague 32 est coincée entre
l'épaulement 31 et l'épaulement 36 (par l'intermédiaire des bras
radiaux).
Du Iait de la position de la bague 32 au voisinage de l'ouver-
ture, et donc autour de la charge 18, l'axe du tube 20 est confondu
de fason très précise avec l'axe 11 du récipient 10. Ainsi on est
assuré que l'axe de la charge explosive 18 est, avec précision, selon
laxe 11 du récipient. Au contraire, dans la réalisation antérieure
I'appui radial du tube 20 s'effectue au centre du réclpient 10 ce qui
laisse entre cet appui radial et l'extrérnité 21 une longueur impor-
tante ne permettant pas d'assurer la position centrale de la charge
explosive. La position de la charge 18 selon l'axe permet de
minimiser les pertes de charges et donc de minimiser le temps de
décharge du liquide inhibiteur.
En outre il n'est pas besoln, comme dans la réalisation anté-
rieure, de souder les bras radiaux 33, 34, 35, à la paroi du récipient.
De plus la dimension relativement ~aible de la pièce constituée par
la bague 32 avec ses bras radiaux permet de la réaiiser par moulage,
donc à faible coGt.
Enfin le récipient 10 est fabriqué par la ~echnique dite de
filage qui est illustrée schématiquement par les figures 3a à 3d.
`
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2 ~
On part d'un JJngo~ cylindri~ue S0 de métal ~figure 3a~ qu'on
dispose au fonci d'un pot 51 et sur lequel on appuie avec une presse
de diamètre inférieur au diamètre interne du po~ de fa~on que la
matière puisse s'échapper par l'espace entre cette presse e~ la
S surface interne du pot. On réalise ainsi le fond 23 et une surface
cylindrique S2 qui forme la parltie cylindrique 12 du récipien~; cett~
dernière est ensuite conformée à 3'extrémité opposée au fond 23 par
un ogivage (figures 3c e~ figure 3d3 pour former la par~ie antérieure
d'ouverture 13, 14, IS du reciplent.
L'oglvage s'effectue à l'~ide d'une autre presse 53 dont la
forme intérieure S4 correspond à Ja forme déslrée pour l'extrémité
antérieure 13,14, IS.
Après l'opération ~ogi~age la bou~eilJe est terminée par divers
usinages du fond 23 et de J'extrémité cylindrique ~S, notamment
IS pour le filetage extérleur de cette extrémité. Le seul usinage
: Interne est celui qu'll est nécessaire d'e~fectuer pour réaliser
I'épaulemen~ 36. Cet IJsinage es~ par exemple un simple alésage.
` ~e fonctionnement est le suivant:
Quand un début d'incendie a éte détecté un signal de déclen-
chement de la charge esS transmis par les fiis 28 ~ cette dernière.
Celle-ci explose avec produc~ion d'une onde de choc s'exerçant
exactement selon l'axe 11, perpendiculairement à l'opercule 179 qui
est alors déchirë. Du fai~ de la pression d'azote le ~réon*s'évacue
rapidement, en un temps de l'ordre de 3S à 40 rnillisecondes. La
détente provoque la vaporisa~ion du fréon.
Comme dans la réalisation antérieure la minimisation du
temps de décharge du fréon es~ favorisée par la nature et la position
de la charge 18 ainsi que par la forme du récipient 10. Mais, par
rapport à la réalisation antérieure le meilleur positionnement de la
charge 18, ~râce à la bague 32 et ses bras radiaux 33, 34 et 35 au
voisinage de l'ouverture, améliore encore la rapidité de la déchar~e
par la minimisation des pertes de charges. Le gain obtenu par le
meil~eur positionnement de Ja charge 18 compense la perte de
charge provoquée par la présence des bras radiaux 33, 34, 3S au
voisinage de l'ouverture.
* marque de commerce
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