Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
13~5~2~
I
L'invention est rela-tive à un matelas
comprenan~ une couche en un matériau scuple yéné~ale-
ment habillée d'une housse, qui présente une face in~é-
rieure par laquelle le matelas peu-t prendre appui sur un
sommier, et une face supérieure destinée à recevoir le
corps d'une personne, chaque face étant délimitée par
un bord. Il peut slagir d'un matelas équipant un lit
ou un canapé, mais aussi d'un matelas de plus faibles
dimensions équipant un fau-teuil, ou un oreiller.
Grâce a son élasticité, le matelas
peut se déformer sous le poids du co~ps pour épouser les
formes de celui-ci, mais aussi reprendre sa forme initiale
après sollicitation.
Il a ete observé qu'à l'usage, les
propriétés d'élasticité du matelas décroissaient et que
celui-ci avait donc tendance à conserver sa déformation.
Il en résulte que le matelas n'est alors plus en mesure
d'épouser correctement les formes du corps, et donc de
les supporter e~f.icacement. Par ailleurs, une telle
2û deformation permanente est inesthétique.
La Demanderesse a découvert que le
vieillissement d'un matelas, c'est-à-dire
lz degradation de ses caractéristiques élastiques,
r~sultait non seulement des cycles répétés de compression
et d'expansion qu'il subit, mais aussi de la présence
d'humidité dans sa masse.
Elle a aussi découvert que la partie
inférieure du matelas présentait le taux d'humidité le
plus important.
3û Le but de l'invention est donc de proposer
un matelas du type précité, comprenant des moyens pour
réduire son vieillissement par l'humidité.
Plus précisément, l'invention propose un
matelas comprenant une couche en un matériau souple
.j , ~
^`- 13~2~
- la -
présentant une face inferieure par laquelle le matelas peut
prendre appui sur un sommier, et une face supérieure
destinée à recevoir le corps d'une personne, chaque face
étant délimitée par un bord, la face inférieure présentant
une pluralité d'alvéoles s'étendant sur une majeure partie
de l'épaisseur du matelas, la face inférieure présentant
plusieurs rainures s'étendant sur une faible partie de
l'épaisseur du matelas, lesdites alvéoles étant disposées au
droit desdites rainures de façon à augmenter localement la
profondeur des rainures, caractérisé en ce que ledit
materiau est une mousse plastique expansible, et en ce que
lesdites alvéoles sont disposées exclusivement à la
périphérie du matelas et tout le long du bord de ladite face
inférieure.
Selon l'invention, la face inférieure du
matelas présente donc une pluralité de cavités.
~ 3 ~
Ainsi, la surface de contact entre le
matelas et le sommier est réduite, les zones non en
contact bénéficiant donc de la présence de l'air environ-
nant.
De plus, chaque cavité joue le rôle
d'un soufflet gorgé d'air qui, lorsque le matelas est
comprimé par le poids du corps, est elle-même 'comprimée
et expulse cet air. L'air au sein de chaque cavité est
ainsi renouvelé. La turbulence créée favorise aussi
la circulation d'air au voisinage de la cavité, c'est-
à-dire à l'interface entre le matelas et le sommier.
La Demanderssse a constaté qu'un tel
matelas présentait une résistance satisfaisante au
vieillissement par l'humidité.
De préférence lesdites cavités comprennent
une pluralité de rainures sensiblement parallèles et
espacées les unes des autres, et présentant chacune
deux extrémités par lesquelles elles débouchent sur le
bord de la face inférieure.
2û Dans le cas où le matelas présente une
forme rectangulaire, les rainures s'étendent avantageuse-
ment transversalement.
Selon une forme de réalisation préférée
de l'invention, le matelas présente, dans sa longueur,
une région centrale bordée par deux régions d'extrémité,
une pluralité d'alvéoles étant disposées de façon espacée ,
le long de chaque rainure dans les deux régions d'extré-
mité, chaque alvéole s'étendant à partir du fond de
la rainure vers la face supérieure du matelas de façon
à augmenter localement la profondeur de la rainure.
Lorsque le matelas est destiné à
équiper un sommier comprenant une pluralité de lattes
espacées les unes des autres, les dimensions et la
disposition des rainures et des alvéoles sont avanta-
geusement choisies de façon que, lorsque le matelasrepose sur le sommier, celles-ci présentent chacune
- une zone débouchant à l'air libre.
~ 3 ~
De préférence, la profondeur dss rainures
est sensiblement constante tandis que celle des alvéoles
est d'autant plus importante que ces alvéoles sont
éloignées des axes médians longitudinal et transversal
du matelas.
Lorsque le matelas est destiné,a recevoir
deux personnes côte à côte, il présente avantageusement
une zone médiane s'étendant sur toute la longueur du
matelas et dans laquelle la profondeur des rainures est
réduite.
En complément, la face supérieure du
matelas présente une pluralité de rainures dont 13 pro-
fondeur est sensiblement constante et inférieure à celle
des rainures de ia face inférieure.
15D'autres détails et avantages de l'in-
vention apparaîtront au cours de la description qui suit,
d'une forme préférée de réalisation non limitative,
en regard des dessins annexés, sur lesquels :
La figure 1 est une vue de dessous du
matelas selon l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe longi-
tudinale selon la ligne brisée II-II de la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe trans-
versale selon la ligne brisée III-III de la figure 1.
25La-figure 4 est une vue de dessus du
matelas selon l'invention.
La rigure 5 est une vue en coupe partielle
selon la ligne V-V de la figure 4.
La figure 6 est une vue de dessous d'un
matelas pour deux personnes, et
La figure 7 est une vue en coupe partielle
selon la ligne VII-VII de la ~igure 6.
Sur les figures 1 à 5 est représenté un
matelas en mousse de polyuréthanne moulé d'une seule
pièce, qui a la forme d'une plaque rectangulaire d'axe
longitudinal 1 et d'axe transversal 2, présentant une face
inférieure 3 destinée à prendre appui sur un sommier de
lit et une face supérieure 4 destiné à supporter le corps
d`une personne allongée, ces faces étant respectivernent
délimitées parun bord 5, 6.
La face inférieure 3 porte seize rainures
sensiblement transversaleset espacées de façon sensi-
blement équidistante les unes des autres, qui débouchent
toutes sur le bord 5 de cette face.
ûbservé dans sa longueur, le matelas
présente une région centrale bord~e par deux régions
d'extrémité. La région centrale comporte huit rainures
identiques 10 à 80 en forme d'arc, réparties symétriquement
par rapport à l'axe transversal 2, chaque rainure ayant sa
convexité tournée vers l'axe transversal.
La largeur de chaque rainure en forme d'arc
décroît légèrement depuis l'axe longitudinal 1 en~
direction du bord 5 du matelas. Toutefois, une alvéole
(11, 12) (21, 22)...(81, 82) de forme ovale est disposée
au droit de la rainure correspondante 10, 20, .... 80,
à chacune des extrémités de la rainure et à faible
distance du bord 5 du matelas. Cette alvéole double loca-
lement la largeur de la rainure. Il y a donc au total
seize alvéoles au droit des différentes rainures en
forme d'arc.
Vue en coupe, chaque rainure en forme
d'arc 10 à 80 et chaque alvéole (11,12) à (81,82) a la
forme d'un V et présente un fond arrondi.
La profondeur de la rainure en forme
d'arc 10 est constante sur toute sa longueur, à l'exception
des extrémités où elle est sensiblement plus importante
(c'est-à-dire plus de trois fois supérieure) au droit
de l'alvéole (11,12) à (81,82),comme cela apparait sur
la figure 3 où l'alvéole 11 est visible. Puis, entre
l'alvéole 11 et le bord 5 de la face inférieure 3 du mate-
las, la rainure 10 présente en coupe une forme de rampe13, 14 grace à laquelle sa profondeur diminue progressivement
:1 3 ~
jusqu'à zéro en direction du bord 5. En l'absence de
telles rampes 13, 14, le matelas une fois habillé d'une
housse présenterait dex creux inesthétiques au voisinage
du bord 5 du matelas. I1 ressort aussi de la figure 3
que toutes les rainures en forme d'arc,telles que 10, 20,
30, 40, présentent la même profondeur les unes par
rapportaux autres, pui.sque ces rainures sont identiques.
Entre les deux rainures 40, 80 en forme
d'arc avoisinant l'axe transversal 2 et au voisinage du
bord 5, sont disposées symétriquement par rapport à l'axe
longitudinal 1 deux paires de deux alvéoles (91, 93) et
(92, 94), les alvéoles de chaque paire étant elles-mêmes
symétriques par rapport à l'axe transversal. Chacune
de ces alvéoles est reliée au bord 5 par une rainure en
forme de rampe identique à la rampe 13 visible sur les
figures 1 et 3.
Comme cela apparaît sur la figure 17
les deux régions d'extrémité du matelas comportent chacune
quatre rainures 110, 120, 130, 140 et 150, 160, 170, 180.
Chaque rainure s'étend en zigzag en travers du matelas
selon six segments. Au droit de chaque segment est dis-
posée une alvéole. Par exemple, la rainure en zigzag 110
comprend six alvéoles 111 à 116, la rainure en zigzag 160
comprend six alvéoles 161 à166. Il y a donc au total
quarante-huit alvéoles au droit des différentes rainures
en zigzag. Ces alvéoles sont, vues en plan seulement,
identiques en forme et en dimensions aux alvéoles relatives
aux rainures en forme d'arc.
Les alvéoles 111 à 116 d'une même rainure
en zigzag llû sont reliées deux à deux par une portion
de rainure 117 dont la largeur est égale à environ la
moitié de celle des alvéoles Enfin les deux alvéoles
111, 11~ voisines du bord 5 du matelas sont reliées à
celui-ci par une portion de rainure 118 en forme de
rampe identique à la rampe 13 visible sur les figures 1 et
2 ~
Toutes les rainures en zigzag sont, vu~
en plan seulement, identi.ques entre elles, celles 110,
120, 130, 140 d'une première région d'extrémité étant
symétriques de celles 150, 160, 170, 180 de la seconde
région d'extrémité, par rapport à l'axe transversal 2
du matelas. Toutefois, les deux rainures en zigzag 140,
180, voisines respectivement des deux rainures en forme
d'arc 10, 50, ont en commun avec des dernières deux
alvéoles. Ainsi les deux alvéoles 144 et 141 de la
rainure en zigzag 140 constituent les deux alvéoles
12, 11 de la rainure en forme d'arc 10.
Il ressort clairement de la figure 1 que
la disposition et la forme des rainures ont été choisies
de façon qu'aucune portion importante de la face infé-
rieure 3 du matelassoit dépourvue de rainures,mais qu'au contraire l'espacement entre les différentes
rainures soit régulier.
Vue en coupe, chaque rainure en zigzag
est agencée comme représenté sur la partie droite de la
figure 3, où une moitié de la rainure en zigzag 140
est visible ets'étend depuis le bord 5 du matelas jusqu'au
plan longitudinal médian 7 du matelas.
On reconna;t tout d'abord la rampe 13,
puis les alvéoles 141, 142 et 143 séparées les unes
des autres par les portions de rainure 117. La profondeur
de la rainure en zigzag, au niveau des portions de
rainure 117, est égale à la moitié de celle des rainures
10 à 80 en forme d'arc. La profondeur de l'alvéole 141
voisine du bord 5 du matelas est égale à sept fois la
profondeur des portions de rainure 117, tandis que la
profondeur des deux alvéoles 142 et 143 est égale à
seulement cinq fois la profondeur des portions de rai-
nure 117.
L'autre moitié de la rainure en zigzag
140 est symétrique de celle décrite ci-dessus par rapport
au plan longitudinal médian 7 du matelas.
~L3:~5~
Sur la partie gauche de la figure 3, et à
partir du bord 5 du matelas, s'étend une rampe 15, puis les
alvéoles 124 et 125 de la rainure en zigzag 120, et enfin
dans un autre plan de coupe l'alvéole 136 de la rainure en
zigzag 130 Les portions de rainure 117 ont toutes la même
profondeur quelque soit la rainure en zigzag considérée.
L'alvéole 124 voisine du bord 5 a une profondeur égale à
celle de l'alvéole 141, soit égale à sept fois la profon-
deur des portions de rainure 117. L'alvéole 125 a une pro-
fondeur égale à six fois celle des portions de rainure 117et l'alvéole 136 une profondeur comprise entre cinq et six
fois celle des portions de rainure 117. Des lignes en poin-
tillés mettent en évidence les dif~érences de profondeur
des alvéoles.
Plusieurs enseignements peuvent être tirés
de l'observation de la figure 3. Tout d'abord, d'après
la partie droite de la figure, les alvéoles telles que 141,
les plus éloignées de l'axe longitudinal 1 du matelas et
situées au voisinage du bord 5 du matelas présentent une
prùfondeur supérieure à celle des autres alvéoles telles
que 142, 143 situées plus près de l'axe longitudinal 1.
On notera cependant que la profondeur des alvéoles 142 et
143 est la même, bien qu'elles solent à une distance
dif~érente de l'axe longitudinal 1.
Ensuite, les alvéoles telles que 143,136,125
qui ne sont pas les plus éloignées de l'axe longitudinal 1
présentent cependant des profondeurs croissantes dans la
mesure où elles sont situées à des distances croissantes par
rapport à l'axe transversal 2 du matelas.
Cette règle ne vaut pas pour les alvéoles
telles que 124 et 141 les plus éloignées de l'zxe longitu-
dinal 1, qui présentent la même profondeur, bien que leur
distance à l'axe transversal 2 ne soit pas la même. En effet
toutes les alvéoles périphériques telles que 116,115,114,
35 124,134,144,22,32,42, et 92 présentent la même profondeur,
à savoir la profondeur la plus importante.
Les différences de profondeur des alvéoles
ont été indiquées sur la figure 1 par un noircissement
des alvéoles, d'autant plus intense qu'elles sont profondes.
~3~r~2~
La figlJre 2 illustre l'évolution de la pro-
fondeur des alvéoles des différentes rainures en zigzag, le
long de l'axe longitudinal 1 du matelas. Cette figure est
symétrique par rapport au plan transversal médian 8 du ma-
5 telas. Sur la partie gauche de la figure 2, les alvéoles 146,136, ~26 et 116 se succèdent dans des plans de coupe diffé-
rents ; elles appartiennent respectivement aux ~ainures en
~igzag 14û, 130, 120 et 110.
Comme indiqué précédemment à propos de la
10 figure 3, puisque ces alvéoles sont situées à des distances
croissantes de l'axe transversal 2 - ici le plan transversal
8 - et qu'il ne s'agit pas d'alvéoles périphériques, à l'excep-
tion de l'alvéole 116, leur profondeur est croissante. Les
profondeurs des alvéoles 146, 136, 126 et 116 sont respecti-
15 vement égales à un peu moins de cinq fois, un peu plus decinq fois, six fois et sept fois la profondeur des portions
de rainure 117.
En ce qui concerne les dimensions des cavités
prévues sur la face inférieure du matelas, la largeur des
20 différentes rainures varie de préférence entre 10 et 60 mm,
dans le cas présent entre 20 et 40 mm, le matelas présentant
une largeur de 9ûO mm. Les alvéoles présentent une longueur
comprise de pré~érence entre 80 et 160 mm, dans le cas présent
une longueur de 120 mm, et une largeur de préférence comprise
25 entre 30 et 90 mm, dans le cas présent une largeur de 60 mm.
La profondeur des rainures est comprise de
préférence entre 5 et 40 mm pour une épaisseur de matelas
égale à 130 mm ; dans le cas présent cette profondeur varie
entre 15 et 3û mm.
La profondeur des alvéoles sera de préférence
comprise entre 50 et 110 mm ; dans le cas présent, elle varie
entre 7û et 100 mm.
D'une manlère plus générale, les dimensions
des cavités seront choisies en fonction de celles du matelas
35 et du poids qu'il est destiné à supporter. Dans l'exemple
décrit précédemment, les dimensions et la forme des cavités
varient sur l'étendue du matelas pour tenir compte des
efforts qui seront appliqués localement, et qui eux-mêmes
g ~ a
varient sur l'étendue du matelas. En effet, lorsqu'une per-
sonne est étendue sur le matelas, elle sollicite fortement
le matelas dans sa région centrale supportant le poids du
tronc et des fesses, tandis qu'elle sollicite nettement
moins le matelas dans les régions d'extrémité qui supportent
seulement le poids de la tête ou des jambes,
La profondeur des cavités est un paramètre
déterminant puisqu'il fixe de façon correspondante l'épaisseur
de matelas au droit de ces cavités. Or, une zone du matelas
10 sera d'autant plus apte à supporter un poids que son épaisseur
sera importante et autorisera ainsi une cumpression importante
du matelas. Sur les figures 2 et 3, les variations de profon-
deur des cavités - c'est-à-dire les variations d'épaisseur
du matelas - sont liées à la répartition du poids du corps
15 sur le matelas,
C'est pourquoi la région centrale ne présente
que des cavités - dans le cas présent des rainures - dont
la profondeur est faible devant l'épaisseur du matelas, tandis
qu'à la périphérie du matelas les proportions sont inversées.
Les dimensions et formes des cavités tiennent
compte également des exigences de moulage du matelas. Ainsi, la
profondeur des portions de rainure 117 (figure 3) a été
choisie ,faible pour favoriser l'écoulement de la matière lors
du moulage. En effet, le moule présentera plusieurs bosses
25 correspondant aux différentes alvéoles, qui s'opposeront,
par leur hauteur, à la répartition de la matière, mais
il présentera aussi plusieurs nervures de faible hauteur cor-
respondant aux différentes portions de rainure, qui ne s'op-
poseront que très faiblement à la répartition de la matière.
3û En résumé, une cavité profonde dans le matelas ne pourra
s'étendre de façon continue sur une grande longueur. En
revanche les rainures en forme d'arc 10 à 80 (figures 1 et 2)
peuvent s'étendre de façon continue, puisqu'elle présentent
une faible profondeur.
Bien que de telles précautions soient prises,
toute matière ne conviendra pas pour le moulage du mate-
las. On choisira de préférence une matière sujette à une
lo ~ 3 ~2r~
expansion naturelle en vnlume. Ainsi le polyuréthanne
remplit, au début de moulage, seulement le fond du moule.
Au cours du moulage, et notamment par chauffage du produit,
le polyuréthanne s'expanse de façon importante jusqu'à
remplir tout le volume intérieur du moule, favorisant ainsi
sa répartition malgré la présence des bosses et nervures du
moule.D~e façon plus générale, les mousses plastiques expansibles sont les
matériaux préférés.
Les dimensions et formes des cav1tes repondent
encore à d'autres soucis. Tout d'abord, il faut s'assurer que
les cavités ne seront pas bouchées par le sommier. Les
sommiers envisageables sont ceux comportant un grillage, une
toile tendue, ou encore des lattes rigides disposées parallè-
lement et espacées les unes des autres, ou d'autres sommiers
ne présentent pas une surface continue et imperméable qui
boucherait les cavités
Le matelas représenté sur les figures a été
conçu en particulier pour un sommier à lattes. Sur la figure 1,
trois lattes 201 à 203 ont éta représentées. Les rainures
en forme d'arc telles que 50 et celles en zigzag telles que
180 s'étendent chacune, selon la direction de l'axe longitu-
dinal 1 du matelas, sur une distance déterminée en fonction
des dimensions standard de lattes du commerce, comprises
dans un intervalle de dimensions connu, et en fonction de l'espace-
de ces lattes
Sur la figure 1, la rainure 50 en forme d'arc
présente plusieurs zon~ débouchant à l'air libre. De même,
chaque alvéole de la rainure en zigzag 180 présente au moins
` une zone débouchant à l'air libre.
Par ailleurs, l'orientation différente de deux
alvéoles adjacentes 181, 182 d'une même rainure en zigzag 180
permet de renforcer la rigidité du matelas, plus précisément
d'éviter le flambage de la paroi latérale 210 du maGelas
(figures2 et 3). La symétrie de l'ensemble du matelas par
rapport à ses axes longitudinal 1 et transversal 2 contri-
bue de la même façon à renforcer la rigidité du matelas.
Comme représenté sur les figures 4 et 5,
la face supérieure 4 du matelas porte elle aussi des cavités.
., ~
,?,i~
Il s'agit de rainures parallèles 300 qui s'étendent en tra-
vers du matelas de fa,con espacée. Chaque rainure 30û pré-
sente une largeur et une profondeur uniformes ; elle prend
fin à une certaine distance du bord 6 de la face supérieure
4. Chaque rainure 30û a, en section, la forme d'une V,
La présence de telles rainures ne doit natu-
rellement pas être ressentie par l'utilisateur. Aussi, la
largeur et la profondeur des rainures sont très faibles. La
largeur est comprise de préférence entra 8 et 16 mm, et
lû égale dans le cas présent à 12 mm. La profondeur est comprise
de préférence entre 3 et 9 mm, et égale dans le cas présent
à 6 mm.
On notera que, pour la simplification des
dessins, les rainures de la face supérieure 4 du matelas
et celles de la face inférieure 3 ne sont pas représentées
simultanément sur une même figure,
Le matelas double, dont on a représenté
la face inférieure sur les figures 6 et 7, est destiné à
recevoir deux personnes. Il présente un axe longitudinal 401
et un axe transversal 402. ûe part et d'autre de l'axe
longitudinal 401 sont prévus deux motifs identiques de
cavités 500, 60û, analogues au motif oe la figure 1.
Chaque motif comprend donc respectivement huit
rainures 510, 610 en forme d'arc dans une région centrale,
et quatre rainures en zigzag 520, 620 dans deux régions
d'extrémité.
La liaison entre les deux motifs 5ûO et 600 ,
est illustrée en figure 7. L'alvéole 521 de la rainure en
zigzag 520 rejoint le plan longitudinal médian 4û3 du mate-
las, par une rampe 522. De même, l'alvéole 621 de la rainureen zigzag 620 rejoint ce plan par une rampe 622. Il existe
donc une zone médiane 404 du matelas, qui s'étend sur
toute la longueur de celui-ci, et dans laquelle la profondeur
des rainures est nulle ou quasi nulle. Cette zone médiane 404
compacte produit un isolement entre les deux partieS 500, 600
du matelas double, en ce sens que les mouvements d'une per-
sonne sur la partie 500 seront peu ressentis par la personne~
se trouvant sur la partie 600. La zone médiane 404 contribue
12 ~3~2~
aussi à s'opposer au flambage de la paroi latérale du ma-
telas double.
La surface supérieure du matelas double
porte deux motifs analogues à celui de la figure 4.
De façon remarquable, les cavités du matelas
selon l'invention n'affaiblissent pas celui-ci, mais au
contraire le renforcent. En effet, la surface extérieure
du matelas est augmentée par chacune des cavités. Or cette
surface extérieure porte une "peau" du moulage dont la rigi-
dité est supérieure au matériau constituant le coeur du
matelas.
On notera que l'efficacité des cavités à
lutter contre l'humidité est d'autant plus importante
que leur volume est grand.
Par ailleurs, le fait que les alvéoles d'une
meme rainure en zigzag soient reliées entre elles grâce
aux portions de rainure 117, comme cela apparait le mieux
sur la figure 3, favorise un brassage de l'air contenu
dans les différentes alvéoles : les portions des rainures
117 contribuent donc de façon appréciable à l'évacuation de
l'humidité. De même, les rampes 13, 15, qui relient les
alvéoles 124, 141 avec l'extérieur, favorisent l'expulsion
de l'air contenu dans la rainure lorsque le matelas est
comprimé.
Il y a lieu de remarquer que le matelas re-
présenté sur les figures réalise un compromis avant3geux.
En ce qui concerne le comportement mécanique de la mousse
et en faisant abstraction de la présence d'humidité, c'est
lorsque la mousse est la plus massive qu'elle possède le
meilleur rendement et même que ses caractéristiques méca-
niques se conservent le mieux dans le temps.
En revanche, considérant maintenant seulement
le problème relatif à la présence d'humidité, les caracte-
ristiques mécaniques de la mousse seront d'autant moins
affectees dans le temps par l'humidité que la mousse poss~-
dera de cavités de grandes dimensions.
13 1 3 ~
La progressivité de la profondeur descavités du
matelas selon l'invention, telle qu'elle apparaît le mieux en
figure 2, illustre bien le compromis réalisé.
De façon tr~s evantageuse, e, en compl~ment
des cavités, le matériau constltuant le matelas pourra présen-
ter une densité et une dureté - ou portance - variables le
long du matelas.
Plus précisément, la région centrale dépourvue
d'alvéoles - ou coeur du matelas - présentera une densité
lû plus forte que les régions périphériques pourvues d'alvéoles,
afin qu'elle soit encore plus massive.
De plus, cette région centrale présentera une dureté
plus faible que les régions périphériques : il est en effet
souhaitable que la sensation de souplesse du matelas soit
ressentie surtout dans la région centrale pour s'adapter au
corps.
Dans le cas présent, une densité de 48 kg/m3 et
une dureté selon la norme NF.T. 56110 de 35 g/cm2 ont été
choisies pour la région centrale, tandis qu'une densité de
4û kg/m3 et une dureté de 40 g/cm2 ont été choisies pour les
régions périphériques.
De façon plus générale, la densité pourra varier
entre 35 et 70 kg/m3, et la dureté entre 2û et 80 g/cm2.
L'ensemble des caractéristiques de la présente
invention s'appliquent particulièrement bien aux matelas
équipant un lit, et présentant les dimensions standard de la
literie (largeur comprise entre û,7 m et 1,60 m, et longueur
comprise entre 1,90 m et 2 m).