Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
~ 1i3~
~1
MACHINE A COUDRE ZIG-ZAG
On connaît de nombreuses machines ~ coudre z19-zag dans
lesquelles la jetée de l'aiguille est ob~enue par un mouvement
pendulaire de la barre-aiguille.
Dans certaines de celLes-ci, cette barre-aigu~lle est
mont~e coulissante dans un berceau, articulé au bâti de la ~a-
chine par un point intermédiaire de sa longueur et dont L'ex-
tr~mite sup~rieur~ est soumlse ~ l'action d'un o;sposi~if de
commande lui imposant des déplacements de va-et-vient d'a~pLi-
tude caractéristique de celle desirée pour le mouvement de je-
tée de l1aigu~lle. 1e brevet suisse ~58'899 et les Kokaï japo-
nais 51-103 547 et 51-103 548 décrivent precisément des struc-
tures de ce genre.
Dans d'autres machines ~ coudre, telles celles divulguees
par Les brevets ambrica;ns 4 215 638 et b 458 611, la barre-
aiguille est également associée à un berceau sou~is ~ un mou-
vement pendulairo, mais c~s1~ ci est r~n1Ju solidair~ du bUtl
de la machine par deux articulations omni-directionelles dont
La prem;ere est proche de 1'ex~r~mite superieure du berceau et
La seconde, situee au niveau de la partie inférieure de la
tête de couture, est generaLement montée sur un levier-
support, lui-même articulé sur le bât; de la machine~
Dans un troisième type de machine à coudre, que montrent
notamment les brevets FR 881 686, US 2 862 468, US 2 932 268,
US 2 989 016 et 1 213 /.09, la machine ~ coudre ne comporte
plus, ~ propremen~ parler, de berceau, la barre-a~guille ~tant
montée coulissante à l'interieur de deux paliers associés re-
spectivement ~ un premier support fixe, pour l'un, et à un
second support, mobile transversalement a l'axe longitudinal
de la barre-aigui1le, pour l'autre, ces paliers étant rendus
solidaires du support respectif grâce ~ des organes de liaison
Leur assurant, ind;v;duellement, une mobil;té par rapport
leur support dans au moins deux directions orthogonales.
Dans ~a mach;n~ fa;sant l'objet du document français c;-
dessus, les organes de liaison en questior1 sont constitués par
des sortes de cardans fixes entre le palier ~t une portion du
'
:
boîtier de la machine, pour le palier supérieur, et, pour le
palier inferieur, entre ce paLier et llextrémit~ dlune tringle
de commande en translation, s'étendant a l'intérieur du bras
supérieur de la machine jusqul~ un m~canisme d'entrainement
s;tue dans le montant vertical du bâti.
Dans les machines décrites ~larls les quatre derniers bre-
vets americains cit~s, la face externe des paliers présente un
prof;l sphérique par lequel ils sont engages ~ pivotement dans
des sièges correspondants, de ~orme complémentaire, associ~s ~
un levier-support articul~ sur le bâti de la machine, pour le
palier superieur, et solida;re du bâti, pour le palier ;nfé-
rieur. Le mouvement de jetée de la barre-aiguille est obtenu
par basculement alterné du levier superieur
Quelle que soit la structure des machines à coudre ~ bar-
re-aiguille pendulaire évoquées ci-dessus, celle-ci est lourde
et co~plexe: iL s'agit, en effet, de machines à commande m~ca-
nique dans lesquelles le mouvement de jetée de La barre-ai-
guille est obtenu en mettant en oeuvre des systèmes de trin-
gleries et de transducteurs m~raniques chargés de ~ransformer
le mouvement, rotatif à l'origine, d'un dispositif dlentraine-
ment en déplacements axiaux d'amplitude reglable selon ~'am-
pl;tude désir~e pour le mouvement de jetée de La barre-ai-
guille.
Des architectures de ce type ne sont toutefois plus ac-
cèptables dans les machines à coudre modernes et, notamment
dans les machines électroniques dont on sait qu'elles doivent
constituer un compromis optimum entre les dimensions hors-tout
du bo~tier et un poids reduits pour une qualite de per~or-
mances élevée. Sur ce dernier point, on relèvera que l'iner-
tie naturelle que présentent les agencements mécaniques connus
de l'état de la technique évoqu~ précédemment est telle qu'il
devient pratiquemenl impossible d'ell oommander le mouvement ~
grande vitesse ~ partir de moteurs pas-a-pas du marché sans
devoir surdinensionner ces derniers et, de ce fait, égaLement
le bati qui doit les incorporer
A relever erlcore que ces agencements connus sont d'une
complexité structurelle devenue inacceptable de nos jours,
tant au niveau de la seule fabrication des pièces qu'ils en-
.,
2~33~5~
globent que, et surtout, à celu~, d'une part, de leur montagel'usine, et, d'autre part, de leur reparation, voire ~e l~ur
remplacement éventuel par les revendeurs
L'invention se propose précisemellt d'écarter l'ensemble
des ;nconv~nients ci-desslls par la mise en oeuvre de l'inven-
tion dont les caractéristiques essentielles sont d~finies, no~
~amment, pflr les revendications l ~ 180
Les dessins annexes illus~rent, à titre d'exemple non
limitatif,
sur la fig. l, une el~vation la~rale d'une première for-
me d'ex~cution du mécanisme de commande de la jet~e de la bar-
re-a;guille de La machine selon l'inven~ion,
sur la figO 2, une vue, par~iellement coup~e, selon Il-II
de la fig 1 et,
sur la fig.2A, une vue schématique illustrant le fonc-
tionnement de cette ~orme d'exbclJtion
La fiy. 3 est une vue selon III-III de la fig. 1.
La f;g. ~ montre, en coupe verticale~ une unité "moteur~
barre-aigu;lle, pal;ers" const;tuant le mécanisme de eommande
de la jetée d'une machine a coudre selon une deuxième forme
d'exécution;
La fig~ S est une vue selon V-V de la f;g. 4;
La fig. 6 est une vue similaire a celle de la fig. 5, se~
lon une var1ante~
La fig. 7 montre, en coupe verticale, une unité "moteur,
barre-aiguille, p3l;ers, presse-étoffe" constituant notammen~
le ~écanisme de commande de la jetée d'une machine a coudre
selon une troisième forme d'exécution;
La fig. 8 est une vue selon VIII-VIII de la fig. 7.
La fig~ 9 montre, en coupe verticale, une unité "moteur,
barre-a;gu;lle, pa~;ers" const;tuant le mecanisme de commande
de la jetee d'une machine ~ coudre selon une quatrième for~e
d'exécution;
La fig lO est une vue selon X-X de la fig 9
La machine à coudre selon l'invention s'apparente aux ma-
chines de L'~tat de la techn;que du premier et du deuxi~me
types decrits, en ce qui concerne le mode d'osciLlation pendu-
laire choisi pour la barre-aiguille, et ~ celles du troisi~me
2~3~
,,
type, du point de vue des structures mecan~ques mises en oeu-
vre dont la simplicité se retrouve, mutatis mutandis, dans les
formes d'exécution qui vont être décrites ci-après.
Dans une première forme d'exécution de ia mashine ~ cou-
dre selon l'lnventlon ~fig~ 1 a 3), la barre-aiguilLe 1 est
entraînée dans son mouvement vertical alterné à par~ir d'un
arbre 2, lui-meme commandé à son extremité droite par un mo-
teur non représenté et dont l'ex-trémité gauche porte un pla-
teau discoïdal 3 sur lequel fait saillie un axe excentre 4.
Sur cet axe esl pivotée une extremité d'un levi~r 5 (fig.
2) monté librement dans une echancrure rectangula;re 6 qu~
presente une extr~mite d'une bielle 7 Le levier 5 est rendu
solidaire de cette bielle par sa seconde extrémité qui est
montée p;votante sur un axe 8, solidaire de la bielle , et
s'étendant ~ angle droit par rapport ~ l'axe 4 dejà cité.
On retrouve une d;sposit;on sim;laire ~ l'autre extremité
de la bielle 7 laquelle est m-lnie d'une seconde échancrure
rectangulaire, non visible au dessin, mais en tous points sem-
blable à l'échancrure 6, enveloppant un second levier egale-
ment non visible mais de forme et de dimensions identiques au
levier S, articul~ sur la ~ielle 7 par un axe 9, parall~le d
l'axe 8, ce second levier portant un axe 10 s'étendant à angle
droit par rapport à l'axe 9.
Cet axe 10 est solida1re d'un plot 11 fixé à l'extrémite
supérieure de la barre-aiguille 1.
Gr~cè à l'agencement qui vient d'être décrit, il est pos-
sible d'assurer l'entra1nement en mouvement vertical de la
barre-aiguille quelle que soit l'inclinaison de cel~e-ci, dans
les limites des déplacements de jet~e usuels dans les machines
à coudre. En ef~et, toute ;nclinaison du plot 11 due à une in-
clinaison correspondante de la barre 1, sera compensée par une
inclinaison de la bielle 7 rendue possible par la présence de~
leviers articulés la reliant tant à ce plot qu7au plateau 3.
La barre-aiguille 1 est montée coulissante dans deux
paliers 12 et 13 présentant un profil exterieur spherique et
engagés dans des sièges de forme complémentaire prévus dans un
support fixe 14, pour le premier palier, et, pour le second
pal1er, dans un levier 15 m~nte ~asculallt, par une extrémit~,
.,.
~ .. .
5~3
autour d'un axe 16 que porte un second support fixe 1~*, et
dont la face supérieure de l'autre extremite présente une den-
ture incurvée 17 dont le rayon de courbure est centré sur l'a-
xe 16.
Les pal;ers 12 et 13 sont, de préf~rence, en mat;~re syn-
thétique à bas coefficient de frottement mais présentant une
bonne résistance à l'usure: il pourra, par exemple, s'agir de
Teflon, de Delrin (marques d~posées) ou encore de métaux frit-
tésr Grâce aux capacit~s ~levé~s de déformation elastique qu~
présentent de tels matériaux, il est en effet possible d'in-
troduire les paliers 12 et 13 dans leur siège respectif par
chassage.
Les supports 14 et 14* sont tous deux solidaires de la
carcasse d'un moteur pas-à-pas 18 commandant le basculement
du levier 15 par l'intermédiaire d'un pignon 19 engrenant avec
le secteur dente 17 de ce levier (fig. 3)
On comprend que tout déplacemen~ angulaire du pignon 19,
dans un sens ou dans l'autre, se traduira par un basculement
correspondant de la barre~aiguille. En se reférant à La figure
1, ce basculement aura lieu vers la droite, si le pignon 19
est entraîné dans le sens antihoraire; il s'eff~ctuera en di-
rection contraire, pour un déplacement angulaire du pignon 19
opposé au précédentA
La barre-aiguille peut, en effet,être dépLacee de sa po-
sition extrême droite 1' (fig. 2A) dans sa position extrême
gauche 1" et vice-versa par deplacement correspondant du pa-
lier 13 de sa position 13' dans sa position 13" et vice-versa.
Comme on le voit au dessin, l'ensembLe des éléments qui
viennent d'être decrits sont groupés dans une uni~é autonome
et donc amovible englobant le moteur 18,
Dans l'execution faisant l'objet des figures 4 à 6, l'en-
semble "moteur, barre-aiguille, paliers" se presen~e sous la
forme d'un agrégat monobloc, de volume particulierement reduit
et amovible Cet agrégat peut donc être fabriqué en tous
lieux, independamment des autres élements constitutifs de la
machine ~ coudre, et etre monté à pied d'oeuvre avec un mini-
mum de reglages~
Au dessin, le mecanisme d'entraînement de la barre-ai-
.
3~
gu;lle en mouvenlent vertical n'a pas ete représente mais il vasans dire qu'il peut être du genre decrit precédemment sans
necessiter d'adaptations particulières.
Sur la figure 4, on reconnaït, tout d'abord, le moteur
pas-à p3s qui comporte, mont~s entre deux flasques d'extr~-
mité, un flasque superieur 20 et un flasque inférieur 21, des
rouLements ~ billes 22 et 23 supportant un arbre vertical 24
auquel est fixé, d'une part~ l'induit 25 du moteur, et, d'au-
tre part, un pignon 26~ Entourant l'induit 25, on reconnaSt
l'empiLage 27a des ~ôles de l'inducteur et un bo~inage dlexci-
tation 27b
Le flasque supérieur 20 s'etend vers La droite, au dessin
(fig 4), et prbsente une ouverture ZOa de profil sph~rique
formant l'un des deux sièges entre ~esquels es~ enserré, par
sa face externe~ également sphérique, un premier palier 28
maintenu en posit;on grâce à une pLaque de reeouvrement 29,
fixée sur le flasque 20 et présentant une ouverture 29a, de
profil sphér;que, située au droit de l'ouverture 20a du
flasque, la paroi délimitant l'ouverture 29a constituant le
siège du palier 28 en cooperation avec la paroi délimitant
l'ouverture 20a.
En dessous de ce premier palier et a la verticaLe de ce-
lui-ci, l'agrégat illustre en présente un second identique,
; 30, disposé coaxialement au précédent, et maintenu en position
par deux coquilles 31a et 31b formant~ par assemblage, un
levier 31 ~fig. 5) et qui sont enserrées entre le flasque 21
du moteur et un flasque complementaire 32, en appui sur une
collerette 21a de ce flasque v;sib~e seulement en partie sur
la fig. 4 mais s'étendant également le Long des bords longitu-
dinaux de celui-ci depuis cette collerette jusqu'~ son extré-
mite droite au dessin
Le flasque 32 est fixe sur la colLerette 21a par des vis
non representées~ passant au travers de passage 32a; il pré-
sente, de plus, une fenêtre oblongue 32b, de profil arqué sit-
ube en regard d'une fen~tre similaire, 21b, du flasque 21. Ces
deux fenetres sont disposees l'une au-dessus de L'autre et en
ligne avec l'axe longitudinal de l'ouverture des paliers 28 et
30. Ceux-ci sont en effet traversés par la barre-aiguille 33
~..
~"
'!
: '
',.~
3~1S~
de la machine à coudre dont le moteur pas-à-pas décrit doit
pouvoir commander les mouvemen~s de jetee.
A cet effet, les coquilles 31a et 31b formant Le levier
31 50nt creus~es, ~ llextr~mit~ dro;te de leurs f~ces oppo
sées, par un logement semi-sphérique, 31c et 31d, situe l'un
au droit de l'autre et au droit de logements correspondants
21c et 32c respectivement, ménagés sur les ~aces en regard des
fLasques 21 et 32.
Dans l'espace forme entre les logements 31d et 21c, ainsi
que dans ceLu1 délimite par les logements 31c e~ 32c, l'agré-
ga~ décri~ présente deux billes 34 et 35 for0ant organe de pi-
votement pour le levier 31.
A l'extrémité situee à l'oppose des billes 34 et 35 par
rapport à la barre-aiguille 33, les flasques 21 et 32 sont en
outre creusés, sur leurs faces en regard, par une rainure 21d~
respectivement 32d, de section droite présentant le profiL
d'un segment circulaire centré sur un point de chaque flasque
coïncidant avec l'axe de symétrie des Logements 21c et 32c
déjà déer;ts.
Quant aux co~uilles 31a et 31b constituant le levier 31,
la face externe de chacune d'elLes est creusée par deux évide-
ments 31e, respectivement 31f, de forme spherique et s'ouvrant
au droit des rainures 21d et 32d des flasques 21 et 32. Ces
évidements, dont le rayon de courbure correspond à celui du
profil de la section des rainures 21d et 32b, forment siège
pour deux pa;res de billes 36 et 37 engagées, par ailleurs,
dans les rainures ci-dessus formant pistes de roulement et de
guidage pour le levier 31, lors de ses basculements autour de
l'axe de pivotement que constituent les billes 34 et 35.
Ce levier 31 est en effet muni, ~ son extrémité gauche
(fig. S), d'un segment circulaire dente 38 avec lequel fait
prise le pignon 26 dejà cite.
Ainsi, tout deplacement angulaire de ce pignon, dû à son
entraînement par le moteur pas-à-pas, se traduit par un bas-
culement correspondant du levier 31 autour de son axe de pi-
votemen~ (billes 34 et 35) et, partant, de la barre-aiguille
33 (mouvement de jetée) à l'interieur des fentes 21~ et 32b.
Comme dans le cas des executions dejà décritesO il suffi-
)39~
ra de commander ~e moteur pas-a-pas avec une tension impuL-
sionnelle appropriée pour obtenir de la barre-aiguille que
celle-c; effectue un mouvement de jetée d'ampl;tude bien dé-
terminée qui peut, du reste, être même d;fférente de part et
d'autre de la position verticaLe, de repos, de la barre-ai-
guille
Dans la variante de la figure 6, le levier 31a eté rem-
place par un coulisseau 39 susceptible d'être déplacé dans des
directions opposées, F1 et F2, par roulement sur des billes
40, associées à ce coulisseau, au fond de rainures rectilignes
41 ménagées dans les flasques 21 e~ 32, le tout a l'image de
ce qui a éte décrit en se reférant a l'exécution des figures 4
et 5. Une fente oblongue 32d, ménagee dans le flasque 32, per-
met à La barre-aiguilLe d'eff~rtuer son mouvement de jetee
Cette variante d'execution est pLU5 par~iculierement destinée
une ~ach;ne à coudre don~ Le cap~eur de boucle tourne autour
d'un axe hori~ontal
Dans sa troisième forme d'execution, la machine ~ cGudre
selon l'inven~ion comporte un agregat faisant corps avec une
tige creuse 42 formant support pour un pied presse-étoffe 43
jg. 7).
Cette tige 42 est montée coulissante a l'interieur d'un
arbre tubuLaire 44, constituant l'arbre d'un moteur pas-à-pas
dont 45 est L'induit, 46 l'inducteur, 47 et ~8 des flasques
d'extrémité dans un logement desquels sont chassés deux roule-
ments à bilLe, ~9 et 50, en prise, par leur cage interne, avec
l'arbre 44.
Un dispositif ~ ressort, non représente, permet de dé-
. !
placer la tige 4~ verticalement en vue de la conduire soitdans la position illustrée, dans laquelle le pied 43 est ap-
pliqué élastiquement contre la surface de travail 51 du bras
inférieur 52 de ~a machine, soit dans une position haute dans
,. ~
~ Laquelle le p;ed 43 en est distant.
:`
~- Comme dans le cas de la troisième forme d'execution ~fig.
;~? 4)~ le fLasque supérieur, 47, du moteur se proLonge vers la
dro;te, au dessin, au-deL~ de l'inducteur ~6, et forme si~ge,
en cooperation avec une pLaque rapportée 53, pour un palier 54
à profil externe sphérique
.
~,
"~
'
.
2~3~
Ce palier est dest;ne a assur0r, en cooperation avec un
second palier du même type, 55, le maintien et L0 guidage
axial d'une barre-aiguilLe 56 qui est entrafnee en un mouve-
ment vertical alterné par un mécanisme non représenté sur la
figure mais du ~enre illustré aux figures 1 et 2, par exemple.
Le palier 55 est monté en~re deux coqu;lles 57a et 57b
constituant un levier 57, solidaire, par sa par~ie gauche,
(fig. 7) de l'arbre 44 du mo~eur pas-à-pas de l'agrég3t et
dont l~ partie droite présente, pour chaque coquille, d'une
part, un passage 57c, respectivement 57d, dont les bords pr~-
senten~ un profil sphérique complemen~aire du profil externe
du palier 55, et formant ainsi le siège de ce palier, et,
d'autre part, un logement semi-sphérique 57e et 57f, respec-
tivement.
Le levier composite 57 est disposé entre le flasque 48 et
un flasque complémentaire 58, en appui sur une collerette 48a
du flasque 48, collerette qui n'est visible qu'en partie sur
la figure 7 mais qui s'étend egalement le long des bords
longitudinaux du flasque 48, jusqu'à l'extremité droite de ce-
lui-ci, au dessin.
Le flasque 58 est fixe sur la colLerette 48a par des vis
non représentees traversant des passages 58a; il présente, de
plus, une fenetre 5~b, de profil arqué, centré sur l'axe de
l'arbre 44 du moteur, fenetre située en regard d'une fenêtre
similaire 48b du flasque 48. Ces deux fenêtres sont superpo-
sees et leur longueur correspond à l'amplitude maximum du
mouvement de jetee désiré pour la barre-aiguille 56 qui les
traverse.
Les flasques 48 et 58 comportent enfin, sur leurs faces
en re~ard et ~ une distance de l'axe de l'arbre 44 correspond-
ant ~ celle séparant cet axe des logements semi-sphériques 57e
et 57f des coquilles 57a et 57b du levier 57, une rainure
oblongue de section semi-circuLaire, ~8c, respectivement 58c,
et de profil arqu~, centré sur l'axe de l'arbre 44.
Des billes 59 e~ 60 sont disposées dans les espaces déli-
m;tés entre les logements 57e et 57f et les rainures respec-
tives 48c et 58c.
L'agrégat qui vient d'être décrit est plus particulière-
. .
Z~3~5~
men~ destine a une machine à coudre dont le capteur de boucleest monte sur un axe verticaL disposé à L'arriere de La
barre-aiguiLl~, soit ~ gauche de cel~e-ci au dessin.
Ainsi, tout déplacement angulaire de L'induit 45 du mo-
teur pas-à-pas se traduira par un déplacemsnt de même sens et
amplitude du Levier composite 57 e~, partan~, du palier 55 de
sorte que la barre aiguiLle 56 s'incL;nera, par rapport ~ son
po;nt de pivotement que constitue le palier 54, d'un angle
caractéristique du déplacement angulaire de l'induit.
A toute variation de l'amplitude et de la direction de
ceLui-ci, correspondra une moditication proportionnelle de
l'assiette angulaire de la barre-aiguille~ Une telle variation
pourra être obtenue, de façon bien connue, en alimentant le
moteur pas-à-pas avec des signaux periodiques de poLarite et
de nombre divers, selon le sens et ~'amplitude désires pour le
mouvement pendulaire de la barre-aiguilLe.
Dans sa forme d'exécution iLLustree par Les figures 9 et
10, l'agrégat que comporte La machine a coudre seLon l'inven-
tion présente une architecture généraLe simpLifiee et particu-
lièrement fonctionneLle
On retrouve Le moteur pas-à-pas comportant un arbre 61
monte sur deux paLiers à billes 62 et 63, entre deux flasques
64 et 65, et portant l'induit 66 du moteur ainsi que, à son
extrémité inférieure, un pignon 67. L'inducteur 68 est repré-
senté, à gauche de l'arbre 66, par son empilage de toles
statori~ues et, à droite, par l'un de ses bobinages.
Le flasque 64 s'etend vers la droite, au-delà de l'induc-
teur 68 pour former une patte 64a presentant une ouverture 64b
de profil tronconique, allant en se resserrant vers Le haut de
la figure et qui forme siège pour la face externe, sphérique,
d'un palier 69 maintenu dans cette ouYerture par un ressort
verticaL 70 engage, par L'extremite superieure, sur un col 69a
faisant saiLlie sur La partie inférieure du paLier 69 et, par
son extremite inférieure, sur un coL 71a que présente La par-
tie supérieure d'un second palier 71, identique au paLier 69
et reposant sur un siege que forme une ouverture 72a, de pro-
fil tronconique, ménagée dans un levier horizontal 72. Ce pro-
fil va en se resserrant vers Le b~s de La figure.
~3~5~3
Le levier 72 se présente sous La forme generale d'un sec-
teur de cercle, denté en 72b, en prise avec le pignon ~7 et
reposant, sur l~ face sup~rieure d'un flasque co~pl~mentaire
74, d'une part, par deux saillies sem;-spheriques 72c et 72d,
et, d'autre part, par une bille 73, engagée tant dans un loge~
ment semi-sph~rique 72e du levier que dans un logement semi-
xphérique 74a du flasque 74. Une fente 72f, s'étendant à pro-
ximité de La denture 72b, garan~i~ un contact élastique sans
jeu et amorti, entre le pignon 67 et la denture elle-mëme.
Le flasque 74 es~ fixe sur une collerette 65e du flasque
65, dont seule une portion est visible au dessin mais qui s'é-
tend également le long des bords longitudinaux de celui-ci,
jusqu'à son extrémité droite. Cette fixation est réalisee
grace à des vis, non représentées, passan~ au travers de pas-
sages 74b et faisan~ prise dans des trous filetés correspon-
dants ména~és dans La collerette
Une fenêtre 74c, de forme arquée, autorise le passase
vertical et le mouvement latéral d'une barre aiguille 75 mon-
tee coulissante dans les paliers 69, 71
En effet, la bilLe 73 constitue un axe de pivotement pour
le levier 72 lequel peut donc être basculé dans le sens ho-
raire et anti-horaire par déplacement angulaire correspondant
de l'induit 66 du moteur pas-à-pas, chaque fois dans un sens
contraire à celui de basculement du levier 72. De ce fait, il
sera donc possible d'entrafner la barre-aiguille dans un mou-
vement pendulaire autour du point de pivotement supérieur que
constitue le palier 69 et d'obtenir ainsi la jetee de l'ai-
guille 76 que porte La barre-aiguille 75 sien entendu, le
mouvement pendulaire en question sera d'ampLitude programmée
par envoi au mo~eur pas-à-pas d'impulsions de tension en nom-
bre et polari~é fonction du type de points à coudre.
De plus, grâce a l'effort exercé par le ressor~ 70 sur lo
palier 71 et transmis par celui-ci sur le levier 72, ce levier
est assuré d'être maintenu en permanence en position correcte
sur le flasque 74, par appui des saïllies 72c sur ce flasque,
d'une part, et par engagement de la bille 73 à la fois dans le
logement 74a du flasque et dans le logement 72e du levier 72,
d'autre part, sans faire intervenir d'autres organes de main-
:
.
12
2~ 5~
tien.
Ainsi, et comme on le voit au dessin, l'agr~gat decritest constitué d'un nombre réduit de pieces, faciles à monter:
il suffira, en e~fet, de commencer par monter le Flasque com-
plémentaire 74 sur la collere~te bSe du flasque 65 du moteur
pas-a-pas, puis de placer le levier 72 sur le flasque 74 en le
mettant en prise, par sa denture 72b, avec Le pignon 67 soli-
daire de l'arbre du moteur tout en insérant la bille 73 dans
llespace délimité par le logement 72e du levier et le logement
74a du flasque 74.
On monte ensuite, separément, deux paliers, tels ceux in-
d;ques par les references 69 et 71, aux deux ex~rémites d'un
ressort, tel le ressort 70, en engageant le col 69a~ respec-
tivement 71a, des paliers dans la premierè ouverture d'extr~-
m;té du ressort, resp~ctivement dans la seconde ouverture
d'extremite.
On comprime le tout axialement jusqu'à ce que la Longueur
de l'ensemble devienne légèrement inférieure à la distar.ce sé-
parant la face inférieure du prolongement 64a du flasque 64 du
moteur et la face supérieure du levier 72, de manière à pou-
voir passer cet ensemble entre ces elements (flasque 64 et le-
vier 72), et conduit les paliers 69 et 71 vers les sièges 6~b
et 72a ménagés respectivement dans ce flasque et ce levier.
On laisse le ressort 70 se detendre de sorte que les pa-
liers s'engageront dans les si~ges ci-dessus.
On in~roduit enfin la barre-aiguille 75 dans l'ouverture
du prem;er palier (69 ou 71), puis au travers du ressort 70
et, finalement, dans l'ouverture du second palier, par cou-
Lissement axial de la barre dans les paliers.
Par cett~ opération, on obtient un auto-centrage absolu-
ment correct des paliers 69 et 71 dans leur siège respec~if et
donc un positionnement parfait de la barre-aiguille par rap-
port aux autres parties de l'agrégat qui est ainsi prê~ pour
être monte dans le corps de la machine à coudre.
L';nvent;on n'est pas Limitée à ce qui a ~te décrit ou
représenté: en par~iculier, le ressort 70 de la forme d'éxécu-
t;on de la figure 9 pourrait fort bien être remplacé par un
organe élastique d'une autre nature. Il pourrait, notamment,
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s'agir d'une lame élastiq~e precontrainte, présentant par ex-
emple la forme d'un V, en appui, par l'extrémite de ses bras-
: sur, les masselottes 69 et 71 respect1vement.
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