Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
2~3~8~
DISPOSITIF DE COMPRESSION ET D'ACCUMULATIO~ D'AIR.
La présente invention concerne un dispositif
de compre~sion et d~accumulation d'air. Ce dispositif
peut etre utilisé pour la recharge de ré6ervoirs d'air
comprimé, pour actionner des vérins pneumatiques, par
exemple a~sociés à de petits robots et pour la
recharge en air comprim~ de bidons aérosols.
Il est bien connu que l'on charge en air
comprimé un réservoir à l'aide d'un compresseur et que
l'on utilise, pour couper le compresseur lorsque la
pression d'air a atteint une valeur déterminée, un
manocontact. Malheureusement, ce système n'est pas
fiable en raison de l'usure des manocontacts. De plus,
ces dispositifs présentent une hystérésis de l'ordre
de 1 à 2 bars, ce qui est krès genant car
l'alimentation en air du réservoir ne reprend que
lorsque la pression dans celui-ci a chuté de cette
valeur. C'est pourquoi on munit également le
réservoir d'une soupape de sécurité. Or, l'expérience
montre que, fréquemment, après un certain temps, ce~
soupape~ ne fonctionnent plus ; dans ces conditions,
la sécurité-n'est plus assurée.
Un premier but de l'invention est de fournir
un dispositif de compression et d'accumulation d'air
ne comportant ni manocontact, ni soupape de sécurité,
dans lequel la pression à l~intérieur du réservoir est
automatiquement limitée à une valeur déterminée.
Le di~positif de la présente invention est
particulièrement avantageux pour la recharge de
bidons-aérosols en air comprimé. Pour la ~uite, on
appellera "bidon-aérosol" un récipient pressuris~,
équipé d~au moins une valve de distribution et destiné
à délivrer un flux du produit liquide conditionné dans
ledit récipient, ledit flux étant généralement sous
forme div;sée pour constituer un aérosol.
Il a été constaté, dans le cadre des
. .
.: .:: . .
~;, . : -
. . . ~
~ ~3 3 ~
recherches sur les subs-titut6 des hydrocarbures
chlorofluorés utilisés comme propulseurs pour des
bidons-aerosols, que l~air comprimé fournissait une
solution très intéressante, puisque simple,
économique, et surtout sans inconvénient écologique.
Cependant, l'autonomie des bidons-aérosols chargés en
air comprimé est, bien entendu, tr~s nettement
inférieure aux autonomies cle pulvérisation ~ue permet-
taient les hydrocarbures chlorofluorés, étant donné
que l~air n~est pas liquéfi.able dans la gamme de pres-
sion utilisée et que, contrairement à ce qui se pro-
duit avec des hydrocarbures chlorofluorés, la pression
du propulseur gazeux n'est donc pas maintenue par
vaporisation de la phase liquéfiée du propulseur au
cours de la distribution ; d'où il r~sulte que la
pression en fin de distribution devient trop basse
pour que l'on puisse obtenir un jet de pulvérisation
satisfaisant. Pour maintenir la pression de distribu-
tion au-dessu6 du minimum requis pour une bonne
pulv~risation, il n'est pas possible d'augmenter la
pre6sion initiale de l'air en raison de la résistance
mécanique des bidons et des risques d'explosion. En
conséquence, si l'on veut distribuer la totalité du
produit conditionné dans le bidon avec un jet de
pulvérisation de bonne qualité, il est nécessaire de
prévoir de recharger le bidon en air comprimé au cours
de la distribution du produit.
De nombreux di6positifs de compression et
d'accumulation d'air comprimé ont déjà ~t~ proposés à
cet effet ; il a notamment ~té proposé, par le modèle
d'utilité DE-GM 88-08407, des stations de compression
et d'accumulation d'air pour la recharge de bidons-
aérosols en air comprimé, qui comportent, de la meme
façon que celle qui fait l'objet de la présente inven-
tion, un reservoir destiné ~ recevoir l'air comprimé,ainsi qu'au moins une chambre de compression associee
' ~ .
, : . ,.~ ,,,
,, '
~: :
.. - '~
2 ~ 8 ~
à de~ clapets d'admi6sion et d'éjection et à un
élément de compression actionné par un mo~en moteur
pour refouler de l'air comprimé de ladite chambre
de compre6sion vers ledit réservoir (voir au6si
DE-OS 3 716 377, DE-OS 1 500 568, DE-OS 3 702 309,
DE-OS 3 711 874).
Cependant, aucune réalisation concrète n'a
ét~, jusqu~à présent, proposée sur le marché. Il fie
posait, pour la réalisation pratique d'une telle sta-
tion de compre6sion, un certai~ nombre de problèmes,notamment au niveau de la régulation de la pression du
reservoir, pre~eion sous laquelle les bidons-aérosols
sont ensuite chargés. On avait, en effet, proposé de
réguler la pression du réservoir par l~intermédiaire
d'un dispositif d~asservissement, notamment élec-
tronique, as6ujettissant le fonctionnement de
l'élément de compression à la pression dans le
réservoir relevée, par exemple, par un capteur
manométrique. Or, un tel dispositif d'a~servissement
électronique est d~un prix de revient trop élevé pour
que 1~8 stations de compression et d'accumulation
d'air compr-imé, qui en seraient munies, pui~sent etre
raisonnablement exploitées commercialement.
Un second but de l'invention est de propoYer
une station du type précité, dans laquelle la
régulation de la pression du réservoir est obtenue
autrement que par l'intermédiaire d'un dispositif
d'asservissement électronique.
Selon la présente invention, il a été noté
par la demanderesse, qu'un r~glage adéquat du rapport
entre le volume mort de la chambre de compression et
son volume total permettait d'obtenir une mise sous
pre6sion du réservoir de la station avec une crois-
sance sensiblement asymptotique de la pression jusqu'à
la pression maximum recherch~e. La chambre de compres-
sion ~tant maintenue ~ une température sensiblement
.. -
.
2~3~2
constante, la pression dans le réservoir 8 ' ~tablit en
régime permanent ~ une valeur asymptotique égale,
d'apr~s la loi de Mariotte, à une pre6sion égale à la
pres~ion atmosphérique multipliée par le rapport entre
le volume total de la chambre de compression et son
volume mort. En conséquence, dès lors que ledit rap-
port entre le volume total et le volume mort de la
chambre de compression est convenablement choisi, le
mécanisme de compression est autorégulateur et il
n'est pas néce6saire d'uti3iser un dispo6itif
d'asservissement électronique. Une conséquence secon-
daire de cette propriété est de permettre le fonc-
tionnement en continu de la pompe de compression, et
en particulier de son moteur, ce qui réduit
considérablement les risques d'usure dudit moteur dus
à des changements de régime et à des commutations
fréquents.
Par ailleurs, il a été constaté par la
demanderesse que les compressions sensiblement
~0 isotherme6, qui sont nécessaires ~ la réalis~tion de
stations du type ci-dessus exposé, pouvaient etre
obtenues faGilement, dès lors que les fréquences de
fonctionnement de l'élément de compression associé à
la chambre de compression étaient suffisamment fai-
bles. Un autre but de l~invention est donc de pro-
poser, de façon tout à fait surprenante et nouvelle,
d'utiliser des micro-compresseurs à cycles lents pour
effectuer le remplissage du réservoir sur de longues
durées. Il est à noter que cet étalement dans le
temps du remplissage du résPrvoir permet l'utilisation
d'un moteur de puissance plus faible et donc de prix
de revient moindre. En outre, la lenteur des cycles
de compression réduit les pertes thermiques, qui se
produiraient en cas d~élévation de température impor-
tante due à des cycles rapides, d'où il résulte unmeilleur rendement énergétique du dispositif.
,: :
2~Q~2
Il est apparu, au surplus, indépendamment de
ce qui préc~de, que l'utilisation de ~elles basses
fréquences de fonctionnement permettait une réduction
consid~rable des émissions sonores de l'appareil. De
fait, le choix d'un moteur approprié et d'une
fréquence de fonctionnement suffisamment faible permet
désormais la réalisation d'une station de compression
et d'accumulation d'air tout à fait silencieuse ; il
s'agit là d'un autre avantage important du dispositif
proposé selon l'invention, ce dispositif pouvant etre
intégré, sans nuisance particulière, à des pièces
d'habitation ou à des locaux professionnels, tels que,
par exemple, des salles de bains, des cuisines ou des
salons de coiffure.
La présente invention a donc pour objet un
dispositif de compression et d'accumulation d'air,
comportant, d'une part, un réservoir de compression et
de stockage de l'air, ce réservoir étant muni d'une
tete d'évacuation d'air et, d'autre part, au moins une
chambre de compression associée ~ des valves
d'admission et d'éjection d'air et ~ un élément de
compression- actionné par un moyen moteur, ledit
élément de compression comprimant le volume de ladite
chambre de compression entre un volume maximum et un
volume minimum (ou volume mort), pour refouler l'air
comprimé ~ travers la (ou les) valve(s) d'éjection, de
ladite chambre de compression vers le réservoir,
caractérisé par le ait que le rapport entre le volume
maximum et le volume minimum de la chambre de compres-
sion en amont de la tou des) valve(s) d'~jection estcompris entre 1,2 et 20.
Dans une réalisation particulière, l'élément
de compression est un piston, qui se déplace
linéairement, de fa~on 6ensiblement étanche, dans un
corps de pompe, la chambre de compression as60ciée
audit piston étant alor~ d~limitée par les parois
.
~3~
dudit corps de pompe et dudit piston.
Avantageusement, l'élément de compression
est actionné à une fréquence comprise entre 0,1 ~ertz
et 10 Hertz.
De façon pr~férentielle, la vitesse linéaire
de déplacement dudit piston dans le corps de pompe
auquel il est associ~, e~t comprise entre o,l et 50
cm/s, le rapport entre la surface de la section droite
du piston (en cm2) et sa course ~en cm) étant compris
entre 0,1 cm et 3 cm. La course du piston dans le
corps de pompe auquel il est associé peut etre
réglable.
La chambre de compression a, de préférence,
un volume maximum inférieur à loO cm3 et,
préférentiellement, elle a un volume maximum compris
entre 1 et 10 cm3. Le moyen moteur consomme une pUi6-
~ance inférieure à 25 watts, et, de préf~rence, une
puissance comprise entre 1 et 5 watts.
Le réservoir peut comporter intérieurement
une poche étanche à parois souples et ~ volume exten-
sible contenant un gaz liquéfiable en ~quilibre avec
sa phase liquide. Le volume du réservoir est avan-
tageusement inférieur à 15 litres. L'encombrement
total de la station est, de préférence, inférieur à 20
litres environ, ladite station pouvant alors etre
intégrée dans des éléments d'une pièce d'habitation
(salle de bains ou cuisine, notamment) ou d'un local
professionnel (salon de coiffure, infirmerie, salle
d'h6pital, notamment), comme, par exemple, des
armoires de pharmacie ou de rangement, des luminaires
de salle de bains, des présentoirs à miroir, des
tables de travail, des lavabos ou éviers, des sièges
de coiffeur, des casques de séchage, des cabines
d'esthétique ou des souffleries pour le séchage à
mains.
Avantageusement, le dispositif comporte deux
: , . .
~, : .: : -
;: .' ~:~. ' '. :
~3~2
chambres de compression associées à un meme élément de
compression, ledit élément de compression refoulant,
dans un mouvement de va-et-vient, l'air d'une des
chambres de compression tandis que l'autre desdites
chambres se remplit et réciproquement.
Dans une variante de réalisation, la station
comporte deux corps de pompe associés chacun à un pis-
ton, lesdits pistons étant actionnés simultan~ment et
identiquement dans un mouvement de va-et~vient par un
meme ~lément moteur, l'un des pistons refoulant l'air
de la chambre de compression correspondante tandis que
1'autre assure le remplissage de sa chambre de
compression associée et réciproquement. On peut aussi
prévoir qu'un meme corps de pompe comporte deux cham-
bres de compression séparées entre elles de façonétanche par un piston, ledit piston refoulant l'air
d'une desdites chambres de compression vers le
réservoir, tandis que 1'autre chambre de compression
se remplit, et réciproquement. Dans les deux cas, le
moyen moteur peut etre un moto-réducteur actionnant un
piston selon un mouvement de va-et-vient, par
l'intermédiaire d'un système bielle-manivelle. Le
corps de pompe peut etre, notamment, disposé, au moins
partiellement, ~ l'intérieur du réservoir.
Pour mieux faire comprendre l'invention, on
va en d~crire, ci-après, à titre purement illustratif
et non limitatif, plusieurs modes de r~alisation
représentés sur le dessin annexé.
Sur ce dessin :
- la figure 1 est une vue schématique, en
perspective avec arrachèments, d'une station de
compression et d'accumulation conforme à un premier
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue analogue ~ la fi-
gure 1 d'une station conforme à un deuxième mode de
réalisation de l'invention ;
~ ,
, :~
~3~2
- la figure 3 est une vue analogue à la ~i-
gure 1 d'une station conforme a un troisième mode de
réalisation de l'invention ;
- la figure 4 est une vue sch~matique en
coupe axiale d'une station de compression con~orme à
un quatrième mode de réal.isation de l'invention.
On voit sur la figure 1 qu'une station de
compression et d'accumulation conforme à un premier
mode de réalisation de l'invention comporte un
réservoir 1, dans lequel l'air est destiné ~ e-tre
comprimé et stocké. Dans ce réservoir 1 débouche une
première tuyauterie 2 reliée à des moyens de compres-
sion r~férencés 3 dans leur ensemble, ainsi qu'une
deuxième tuyauterie 4 associée à une tête d'évacuation
5 de l'air comprimé dans des bidons-aérosols 6.
Le r~servoir 1 Pst un réservoir cylindrique
de 1,6 litre muni intérieurement d'une poche 7 étanche
~ paroi souple ; la poche 7 contient un gaz hydrocar-
bure chlorofluoré ~ en équilibre avec sa phase li~uide
9. Les moyens de compression 3 comportent une chambre
de compression Cl, qui est délimitée par le corps de
pompe 10 d'une seringue tubulaire cylindrique et par
ùn piston 11, qui se déplace de façon étanche dans
ledit corps de pompe 10 , le diamètre extérieur de ce
piston 11 correspond sensiblement au diamètre
int~rieur du corps de pompe 10 ; le piston 11 est
monté sur une tige 12 actionnée par des moyens moteurs
13.
La chambre de compression Cl débouche, du
côt~ où ne se trouve pas le piston 11, dans une tuyau-
terie menant, d'un cot~, à la tuyauterie 2 reliant
la~ite chambre de compression Cl au r~servoir 1, et,
de l'autre cOté, ~ une tuyauterie d'admission d'air
14. Sur la tuyauterie 2 est montée, entre la chambre
de compression C1 et le réservoir 1, une valve 15 qui
comporte un clapet 16 monté coulissant dans un corps
- , . - .
. , , . :: ~ :
~3~8~
de val~e 17 ; le clapet 16 est repous6é dans ledit
corps 17 par un ressort 18 exerçant une force de
quelques grammes, et 6 ' appuie sur le si~ge dudit corps
de valve 17, ledit siège étant situé ~ l'extrémité
dudit corps 17 la plus proche de la chambre de
compression Cl. La tuyauterie 14 débouche sur
l'exterieur et comporte, à son extrémité libre, une
valve d'admission d'air 19 similaire à la valve 15,
c'est-à-dire comportant un clapet 20 coulissant dans
un corps de valve 21 et repous,sé sur le siège dudit
corps 21 par un ressort 22, ledit siège étant disposé
du cOté dudit corps 21 qui est le plus éloigné de la
chambre de compression C1.
Les moyens moteurs 13 comportent essen-
tiellement un moto-réducteur électrique 23 entrainant
en mouvement une manivelle 24, dont l'extr~mité se
déplace dans un évidement oblong 25a ménagé dans une
coulisse 25, pour entrainer cette dernière en tran~la-
tion selon un mouvement de va-et-vient. La coulisse 25
est solidaire de la tige 12 du piston 11 qu'elle
déplaca selon l'axe de ladite tige 12. La coulisse 25
est une plaquette rectangulaire, dont les bords, dans
sa longueur, sont parallèles à l'axe de la tige 12 et
sont munis de rainures 25b associées à des billes 26
roulant dans des logements complémentaires d'un sup-
port 27, pour guider la coulisse 25 dans son mouvement
de translation. Le moteur 23 est monté fixe sur le
support 27 et fait tourner la manivelle 24 à une
vitesse angulaire de 10 tours par minute ; sa puis-
sance maximum est de 3,5 watts.
Le corps de pompe 10 de la seringue est
monte, ~ son extrémité opposée à la chambre de
compression C1, sur un pied 28 dont la distance par
rapport au support 27 est réglable selon la direction
axiale de la tige 12, de fa~on à permettre le réglage
de la course du piston 11 dans ledit corps de pompe
.
- . . .:
.:
10. Un tel réglage permet, ainsi que cela a d~j~ été
expliqué préc~demment, le réglage du rapport entre le
volume minimum de la chambre de compres6ion 10 (ou
volume mort) et son volume maximum, e~ donc le réglage
de la pression asymptotique de remplissage du
réservoir 1. A titre d'exemple, avec un volume maximum
de chambre de compression de 2 cm3 (diamètre du piston
11 de 1~ cm) et un volume mort de l'ordre de 0,3 cm3,
on ob~ient une pression asymptotique de l'ordre de
3,5.105 Pascal.
La tuyauterie 4 d'évacuation du gaz comprimé
vers des bidons-aérosols 6 est elle-même associée à
une tete 5 constituant une valve et comportant un cla-
pet 29 monté sur un ressort 30 dans un corps de valve
31 ; le clapet 29 coopère avec le siège 32 dudit corps
31 qui débouche sur l'extérieur, ledit siège 32 bor-
dant une ouverture réalisée sur le fond 33 dudit corps
31 et s'évasant légèrement vers l'extérieur. Le cla-
pet 29 est prolongé par un élément tubulaire creux 34
destiné à coopérer avec llorgane femelle 35, à clapet
anti-retour, d'un bidon-aérosol 6 pour remplir ledit
bidon 6 en-gaz comprimé. Des passages 36 pour l'air
comprimé sont réalisés entre ledit élément tubulaire
34 et le clapet 29 de façon que, lorsque l'on appuie
sur ledit ~l~ment tubulaire 34, ces passages 36 se
désengagent du ~ond 33 du logement 31 et que l'air
comprimé passe à travers lesdits passages 36, puis à
l'intérieur de l'élément tubulaire 34 et en~in dans le
bidon-aérosol 6. Sur la tuyauterie 4 est monté, entre
le corps de valve 31 et le r~servoir 1, un manomètre
37 permettant de s'assurer du bon réglage des moyens
de compres6ion 3.
Il est ~ noter qu'avec un tel appareil, le
réservoir 1 est rechargeable à sa pression asympto-
tique en environ 4 heures, un bidon-aérosol 6 se
rechargeant quant ~ lui en quelques secondes. Une
.
2~30~2
fois le r~servoir 1 rechargé, il est alors possible
d'effectuer environ 6 recharges successives d'un
bidon-aérosol d'un volume de 305 cm3 rempli d'un
liquide à distribuer pour environ 30 % de son volume
interieur ; cette recharcle s'effectue à une pression
supérieure à 2 bars, chaque recharge permettant des
pulvérisations d'une durée de 20 à 30 secondes. Au
fur et ~ mesure que le réservoir 1 se vide en air
comprimé, la poche 7 se clilate, le liquide 9 hydrocar-
bure chlorofluoré passant en pa~tie en phase gazeuse,compensant ainsi sensiblement la baisse de pression
interne du réservoir. Il est ainsi possible
d'effectuer, avec une telle station de compression et
d'accumulation d'air, de l'ordre de 9 remplissages de
bidons-aérosols par jour, trois le matin, trois en
milieu de journée, et trois le soir.
On a représenté sur la figure 2 une micro-
station de compression et d'accumulation d'air con-
forme ~ un deuxième mode de réalisation de
l'invention, pour laquelle on a repris, pour les
éléments de cette micro-station que l'on retrouve dans
la micro-s~ation de compression et d'accumulation
d'air conforme au premier mode de réalisation décrit,
le meme chiffrage de référence augmenté de 100.
On voit sur cette figure 2 que cette
deuxième micro-station de compression comporte un
r~servoir 101 relie, d'une part, à une tete
d'evacuation 105 de l'air comprimé vers les bidons-
aérosols et, d'autre part, à deux tuyauteries 102a et
102b reliant ledit réservoir 101 à des chambres de
compression référencées respectivement C2a et C2b.
Chacune de ces deux chambres de compression est
d~limitée par un corps de pompe, llOa et llOb respec-
tivement, et un piston, llla ou lllb respectivement,
monté sur une tige, 112a ou 112b respectivement.
Ces deux tiges 112a et 112b sont dans le
:,- : ~:
2 ~ 3 ~
prolon~ement l'une de l~autre et sont reliées entre
elles par une cl.é de coulissement 150 avec laquelle
coopère une manivelle 124 actionnée par un moto-
réducteur 123. De cette façon, on réalise une compres-
sion d'air à la fois pour chaque mouvement d'aller etpour chaque mouvement de retour de la clé 150.
On a représenté sur la figure 3 une micro-
station de compression correspondant à un troisième
mode de réalisation de l'invention, pour laquelle on a
repris, pour les éléments de cettte micro-station que
l'on retrouve dans la micro-station de compression et
d'accumulation de la figure 1, le même chiffrage de
ré~érence augmenté de 200.
Comme on peut le voir sur cette figure,
cette micro-station comporte un réservoir 201, et un
corps de pompe 210 associé à un piston 211 monté cou-
lissant dans ledit corps 210 ; le piston 211 est soli-
daire, selon son axe, d'une tige 212 actionnée en
translation de facon étanche dans ledit corps de pompe
210 par des moyens moteurs 213 comportant une clé de
coulissement 250 avec laquelle coopère une manivelle
224 entrainée en mouvement par un moto-réducteur 223.
Le corps de pompe 210 est muni à chacune de
ses extrémités de tuyauteries 202a et 202b de refoule-
ment d'air vers le récipient 201, ainsi que de tuyau-
teries 214a et 214b d'aspiration d'air et est fermé à
chacune de ses extrémités, de sorte que le piston 211
le sépare en deux chambres de compression C3a et C3b,
qu'il comprime alternativement dans son mouvement
d~aller-retour, sans qu~il y ait de course à vide
dudit piston 211. Le chargement d'un bidon-aérosol
s'effectue par une tete 205 analogue à la tete 5.
On a représenté sur la figure 4 une station
de compression correspondant à un quatrième mode de
réalisation de l'invention, pour lequel on a repris,
pour les éléments de cette station de compression que
, .. . .
~'; - ~ ' ., ' ; '.
~3~79~
13
l'on retrouve dans la premi~re station de compression
décrite, le meme chiffrage de référence augmenté de
300. Il s'agit d~une réa:Lisation plu6 compacte d'une
micro 6tation de compress:ion.
On voit sur la ~Eigure 4, que cette micro-
station de compression comporte Ull réservoir 301 à
l'intérieur duquel est monté un corps de pompe 310
débouchant, par l'intermédiaire d'une valve 315
d'~jection du type de ce:Lles préc~demment décrites,
dans ledit réservoir 301, ledit corps 310 étant
associé ~ un piston 311. A son autre extrémité, ledit
corps de pompe 310 débouche dans une chambre 356 qui
est reliée ~ l'air libre et dans laquelle sont
disposés les moyens moteurs 313 de la pompe.
L'ensemble est monté dans une enveloppe rigide 353 à
l'extr~mité de laquelle peut venir s'emboiter un
bidon-aérosol en vue d'un rechargement. Le piston
311, représenté sur la ~igure en fin de course de
compres6ion, est traversé selon son axe par un canal
354 débouchant dans la chambre de compres6ion C4 de
ladite pompe, ledit canal 354 ~tant associé à son
autre extrémité à un pointeau 355 servant, par rappor~
à l'ouverture dudit canal 354, de valve à commande
positive obturant ledit canal 354 lorsque ledit piston
311 est repoussé vers la valve 315. Le pointeau 355
est articulé en pivotement sur une bielle 351 elle-
meme articulée à son au~re extrémité sur une manivelle
352 entratnée par un moto-réducteur 323. Le pointeau
355 est, en outre, solidarisé du piston 311 avec un
jeu tel que lorsque ledit pointeau 355 est translaté
dans le corps de pompe 310 vers la valve 315, il
obture le canal 354 et lorsqu'il est translaté en sens
inverse dans le corps 310, il entratne ledit piston
311 6ans obturer ledit canal 354. Ceci permet
d'obtenir l'éjection d'air comprimé par le piston 311
dans le réservoir 301 ou le remplissage en air de la
.
- : ., :
. - : :
:: ~ . .:,: :
:., ~
2~3~8~
14
chambre de compression C4 par passage d'air de la
chambre 356 à travers le canal 354.
- . . .
- : ~ .