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Sommaire du brevet 2050116 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Demande de brevet: (11) CA 2050116
(54) Titre français: SHIP, SPECIFICALLY A FISHING BOAT, FITTED WITH FISH BOX AUTOMATIC HANDLING EQUIPMENT
(54) Titre anglais: NAVIRE, EN PARTICULIER BATEAU DE PECHE, POURVU D'AMENAGEMENTS ET D'EQUIPEMENTS AUTOMATIQUES DE MANUTENTION DE CAISSES DE POISSON
Statut: Réputée abandonnée et au-delà du délai pour le rétablissement - en attente de la réponse à l’avis de communication rejetée
Données bibliographiques
(51) Classification internationale des brevets (CIB):
  • B63B 11/02 (2006.01)
  • B63B 25/00 (2006.01)
  • B63B 25/22 (2006.01)
  • B63B 35/24 (2006.01)
(72) Inventeurs :
  • BOUVEAU, JEAN-LUC (France)
(73) Titulaires :
  • SERETE PRODUCTIQUE
(71) Demandeurs :
  • SERETE PRODUCTIQUE (France)
(74) Agent: SWABEY OGILVY RENAULT
(74) Co-agent:
(45) Délivré:
(22) Date de dépôt: 1991-08-28
(41) Mise à la disponibilité du public: 1992-03-12
Requête d'examen: 1992-01-23
Licence disponible: S.O.
Cédé au domaine public: S.O.
(25) Langue des documents déposés: Français

Traité de coopération en matière de brevets (PCT): Non

(30) Données de priorité de la demande:
Numéro de la demande Pays / territoire Date
90 11197 (France) 1990-09-11

Abrégés

Abrégé français


A B R E G E
Navire, en particulier bateau de pêche, pourvu
d'aménagements et d'équipements automatiques de
manutention de caisses de poisson.
Navire, en particulier bateau de pêche, comportant
une cale (1) destinée à. entreposer des objets, contenants
ou caisses (17-20), dans lequel la cale (1) comporte des
couloirs délimités par des cloisons longitudinales (3)
verticales parallèles au plan de symétrie du navire et
s'étendant du pont supérieur (2) de la cale (1) jusqu'au
fond de cette dernière, dans lequel la largeur des couloirs
correspond: à la largeur des objets, contenants ou caisses
(17-20) à entreposer dans la cale (1) ou à un multiple de
cette larguer et dans lequel une écoutille est prévue à
une extrémité de chaque couloir caractérisé en ce qu'il
comporte un dispositif de chargement et de déchargement
des couloirs comportant r pour au moins un couloir, une
plate-forme élévatrice (7 9,12) disposée en regard de l'é-
coutille et au moins un chariot ( 10) dont la largeur
correspond à la largeur des objets (17-20) à entreposer
dans la, cale, qui est mobile en translation longitudinale
dans le couloir et qui est muni d'un dispositif de déchar-
gement des objets (17-20) à entreposer.
Fig. 3


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


13
Les réalisations de l'invention au sujet desquelles un
droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué
sont définies comme il suit:
1.- Navire, en particulier bateau de pêche,
comportant une cale (1) destinée à entreposer des objets,
contenants ou caisses (5,6,17-20), dans lequel la cale (1)
comporte des couloirs (4,L1-L5,L'1-L'5) délimités par des
cloisons longitudinales (3) verticales parallèles au plan
de symérie du navire et s'étendant du pont supérieur (2)
de la cale (1) jusqu'au fond de cette dernière, dans
lequel la largeur des couloirs (4, L1-L5, L'1-L'5) corres-
pond à la largeur des objets, contenants ou caisses
(5,6,17-20) à entreposer dans la cale (1) ou à un multiple
de cette largeur et dans lequel une écoutille est prévue
à une extrémité de chaque couloir (4,L1-L5,L'1-L'5),
caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de charge-
ment et de déchargement des couloirs (4,L1-L5,L'1-L'5),
ledit dispositif de chargement et de déchargement compor-
tant, pour au moins un couloir (4,L1-L5,L'1-L'5), une
plate-forme élévatrice (7-9,12) disposée en regard de
l'écoutille et au moins un chariot (10,10',33) dont la
largeur correspond à la largeur des objets (5,6,17-20) à
entreposer dans la cale, qui est mobile en translation
longitudinale dans le couloir (4,L1-L5,L'1-L'5) et qui est
muni d'un dispositif de déchargement (11,13,16) des objets
(5,6,17-20) à entreposer.
2.- Navire selon la revendication 1, caractérisé
en ce que la plate-forme élévatrice (7-9,12) est munie de
roues (35) latérales de guidage sur les cloisons longitu-
dinales (3) du couloir (4,L1-L5,L'1-L'5).
3.- Navire selon la revendication 1, caractérisé
en ce que les écoutilles comportent des portes latérales
(41) dont la largeur est au moins égale à la longueur de
la plate-forme élévatrice (10) et en ce que la plate-forme
élévatrice comporte des moyens de déplacement latéral.
4.- Navire selon la revendication 1, caractérisé
en ce que les couloirs (4,L1-L5,L'1-L'5) sont munis de

14
moyens escamotables (34) de retenue des objets (5,6,17-
20).
5.- Navire selon :La revendication 1, caractérisé
en ce qu'il comporte au moins un couloir latéral (L5-L'5)
extrême présentant une ouverture latérale de communication
avec le couloir adjacent (L4-L'4) au niveau de l'écoutille
de ce dernier.
6.- Navire selon la revendication 1, caractérisé
en ce que la hauteur du chariot (10,10',33) est inférieure
à la hauteur des objets (5, 6, 17-20) à entreposer.
7.- Navire selon l'une quelconque des revendica-
tions 1 à 6, caractérisé en ce que, dans le cas où la
largeur du couloir ( 4,L1-L5,L'1-L'5) est égale à un
multiple de la largeur des objets (5, 6,17-20) à entrepo-
ser, on prévoit un chariot (10,10', 33) pour chaque rangée
d'objets (5,6,17-20) et en ce que les chariots (10,10',33)
d'un même couloir sont munis de moyens d'assemblage
latéral permettant leur déplacement simultané de front.
8.- Navire selon l'une quelconque des revendi-
cations 1 à 7, caractérisé en ce que les chariots (10,
10',33) sont des chariots auto-moteurs à chenilles, et en
ce que les moyens de dechargement sont constitués par deux
chaînes parallèles (16) comportant des taquets (11,13) qui
sont espacés d'une distance égale à la longueur des ob;ets
(5, 6, 17-20) à entreposer ou à un multiple de cette lon-
gueur.
9.- Navire selon l'une quelconque des revendi-
cations 1 à 8, caractérisé en ce que chaque chariot (10,
10',33) est alimenté par une source d'énergie externe
reliée au chariot (10,10', 33) par un câble à déroulement
(31,32).
10.- Navire selon l'une quelconque des reven-
dications 1 à 9, caractérisé en ce que la plate-forme
élévatrice ( 7-9,12) est mobile en translation longitudi-
nale dans le couloir (4,L1-L4,L'1-L'4).

11.- Navire selon l'une quelconque des 1 à 10,
caractérisé en ce que la plate-forme élévatrice (12) des
couloirs latéraux extrêmes (L5-L'5) est partiellement
disposée dans le couloir adjacent (L4-L'4).

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


La plupart des cales des bateaux de pêche pour
poisson frais sont équipées de cloisonnements démon-tables,
dites brèzes, entre lesquelles on jette le poisson frais
et éviscéré, ainsi que de la glace. Le but de ces cloison-
nements est d'arrimer la cargaison, surtout latéralement,pour l'empêcher de se déplacer par mer agitée.-
Les inconvénients de ce système sont de nécessi-
ter beaucoup de main-d'oeuvre lors du déchargement du
bateau et, surtout, de stocker le poisson en vrac sur de
grandes hauteurs, ce qui l'abime (par effet d'écrasement).
On peut pallier le dernier inconvénient en
utilisant des caisses en matière plastique, remplies de
poisson et de glace sur le pont de pêche, ou dans l'ate-
lier d'éviscération et de pesée annexe, et superposer
ensuite lesdites caisses dans la cale.
On a ainsi constaté de grandes améliorations de
qualité, mais ce procédé se développe lentement, car il
demande encore plus de main-d'oeuvre en mer que le précé-
dent, puisque, au lieu de jeter en vrac le poisson et la
glace dans la cale, on doit superposer soigneusement les
caisses de poisson, faute de quoi elles se déplacent et se
vident de leur contenu sous l'effet du roulis et du
tangage.
Des essais ont été tentés pour installer ~ bord
de bateaux de pêche des élévateurs et des descendeurs de
caisses, complétés de portiques automatiques de manuten-
tion saisissant les caisses par le dessus au moyen de
pinces spéciales.
Ces systèmes compleses n'étaient pas assez
simples pour fonctionner par forte mer, et les différents
espaces residuels nécessaires pour faire circuler les
portiques étaient disposes longitudinalement, ce qui
faisait que les piles de caisses s'effondraient sous les
effets du roulis, qui est le mouvemen~ de la plus grande
violence sur un bateau~
- , : ; :::

La présente invention présente une organisation
de l'empilement des caisses de telle façon que celles-ci
soient toujours tenues par deux parois latérales en toutes
circonstances, et que, par ailleurs, vis-~-vis des mouve-
ments longitudinaux du ~ateau, la hauteur en déniveléeverticale d'une pile non tenue par l'avant et/ou l'arrière
ne dépasse jamais une seule hauteur de caisse.
Enfin, avant de décrire plus avant l'invention,
une autre caractéristique principale et différentiatrice,
de ces sys~èmes est qu'ils manipulent en mer des caisses
pleines et ne saisissent que peu de caisses ~ la fois, ce
qui diminue les efforts d'inertie. Les dispositifs prévus
pour manipuler en mer les caisses vides, ou à terre les
caisses pleines, manipulent celles-ci par grande quantité
à chaque mouvement, ce qui sst rendu possible lorsque les
caisses sont ~ides (en mer) car les masses manipulées,
donc les efforts, sont faibles, ou bien lorsque les
caisses sont pleines, donc lourdes et en grand nombre,
mais n'engendrant que de ~aibles efforts d'inertie puisque
les manipulations ont lieu en eau calme ou au port.
L'invention a pour objet un navire, en particu-
lier un bateau de peche, comportant une cale destinée à
entreposer des objets, contenants ou caisses, dans lequel
la cale comporte des couloirs délimités par des cloisons
longitudinales verticales parallèles au plan de symétrie
du navire et s'étendant du pont supérieur de la cale
jusqu'au fond de cette dernière, dans lequel la largeur
des couloirs correspond à la largeur des objets, conte-
nants ou caisses à entreposer dans la cale ou à un multi-
ple de cette largeur et dans lequel une écoutille estprévue à ~me extrémité de chaque couloir, caractérisé en
ce qu'il comporte un dispositif de chargement et de
déchargement des couloirs, ledit dispositif de chargement
et de déchargement comportant, pour au moins un couloir,
une plate-forme élévatrice disposée en regard de l'écou-

2 ~
tille et au moins un chariot dont la largeur correspond àla largeur des objets à entreposer dans la cale, qui est
mobile en translation longit:udinale dans le couloir et qui
est muni d'un disposltif de déchargement des objets à
entreposer.
L'invention porte principalement sur les trois
aménagements et équipements suivants, utilisés seuls ou en
combinaison :
- Des cloisons verticales continues du pont
situé au-dessus de la cale jusqu'au plancher de celle-ci,
caractéristiques en ce qu'elles sont parallèles au plan de
symétrie du bateau et que leurs parois internes sont
distantes d'une valeur égale au multiple de la largeur des
caisses de poisson plus le jeu nécessaire, et qu'elles se
prolongent verticalement à travers les orifices d'accès à
la cale, appelés écoutilles.
- Des chariots élévateurs à fourches, caractéri-
sés par l'adjonction de roues latérales permettant la
circulation entre les coisons verticales ci-dessus décri-
tes. Ceci leur permet de circuler automatiquement etlinéairement, tout en conservant la possibilité, en eau
calme ou au port, d'escamoter les roues latérales et, en
embarquant un conducteur, d'etre utilisés de facon classi-
que et bi-directionnelle en mettant en oeuvre le système
de direction bien entendu condamné la plupart du temps en
mer.
Grace aux roues latérales de guidage, les
chariots élévateurs peuvent être utilisés en pleine mer,
par exemple pour aller chercher des palettes de caisses
vides destinées à être remplies après traitement de la
pêche.
- Des chariots automoteurs à chenilles qui
permettent de porter une couche de caisses, suffisamment
légers et souples pour avancer de facon sure sur un lit
continu de caisses avec ou sans couvercle, chariots d'une
: . ., ; : . ::

épaisseur in~érieure ~ la hauteur d'une caisse, et équipés
d'un système de déchargement permettant de déposer les
caisses qu'ils portent sur ordre et en synchronisation
avec le recul de l'engin.
La largeur de ces chariots est égale à la
dimension de la caisse c,oïncidant avec la direction
perpendiculaire au sens de marche, et donc perpendiculaire
aux cloisons verticales ci-dessus mentionnées. On peut
associer latéralement, par boulonnage ou par mouvement
synchrone, autant de chariot,s élémentaires que nécessaire,
selon la distance entre parois verticales (dont on peut
rappeler qu'elle est un multiple de la largeur des cais-
ses).
Pour fixer les idées, dans l'application décrite
ci-après, les chariots automoteurs à chenilles sont
utilisés unitairement (c'est-à-dire que le couloir corres-
pondant est d'une largeur de caisse), ou par groupes de
deux (c'est-~-dire que les couloirs correspondants sont de
deux largeurs de caisses). Ces exemples ne sont pas
limitatifs.
Selon une autre caractéristique de l'invention,
les écoutilles comportent des portes latérales dont la
largeur est au moins égale à la longueur des chariots
élévateurs et ces derniers comportent des moyens de
déplacement lat~ral.
Cette disposition permet de changer le chariot
élévateur à fourche de couloir sans avoir à le remonter
sur le pont. Cette opération peut être effectuée en pleine
mer.
Dans la suite de l'exposé, on conviendra d'uti-
liser le terme "longueur" pour toute dimension horizontale
et parallèle à l'axe du bateau, "largeur" pour toute
dimension horizontale et perpendiculaire à l'axe du bateau
et "hauteur" toute dimension verticale.
- :: . :
. . . : : :
,: : ~ , ...... ..... :
.:: ::: . : : ,:
.~. ..

2 ~
L'originalité de l'invention consiste à utiliser
séparément ou en combinaison des chariots élévateurs à
fourches et des chariots aulomoteurs a ch~nilles dans des
couloirs form~s par les cloisons verticales, et selon des
cas de fonctionnement (en mer ou au port).
Un complément original ~ l'invention est apporté
par un système d'extracteur peu encombrant, concu pour
être installé sur les chariots automoteurs à chenilles.
D'autres caractéristiques et avantages de
l'invention apparaîtront au cours de la description qui va
suivre, en se référant aux dessins annexés dont la liste
suit et qui sont donnés uniquement à titre d'exemple.
Figure 1 : vue perspective des cloisons vertica-
les.
Figure 2 : arrangement des caisses et des
palettes entre les cloisons verticales
Figure 3 : coupe longitudinale du bateau mon-
trant le chargement automatique en mer des couches de
caisses et de palettes.
Figure 4 : détail sur le chariot automoteur à
chenilles dans sa phase de déchargement et de recul.
Figure 5 : chariot automoteur à chenilles :
coupe sur roues.
Figure 6 o chariot automoteur à chenilles :
coupe longitudinale et élévation.
Figure 7 : chariot automoteur à chenilles : vue
de dessus.
Figure 8 : coupe longitudinale du bateau mon-
trant le ~échargement de palettes de caisses vides en mer,
ou de palettes de caisses pleines à terre.
Figure 9 : vue de dessus du bateau, pont enlevé,
montrant les différentes utilisations des chariots éléva-
teurs et des chariots automoteurs à chenilles.
Figures 10 à 15 : Opérations de changement de
couloir en pleine mer pour le chariot élévateur à fourche.

On peut d'abord comprendre, sur la figure 1,
l'organisation générale de la cale ~ poisson 1 et de la
section de coque dediée à la communication entre la cale
et le pont 2 appelée dans la suite du texte "puits des
écoutilles".
Les cloisons longitudinales 3 apparaissent de
fa~on symétrique par rapport à l'axe du bateau et définis-
sent des couloirs 4 de deux largeurs distinctes sur
l'exemple montré, sans emp~cher d'imaginer une organis~-
tion différente, et même dissymétrique. Les seules condi-
tions à remplir pour profiter des avantages de l'invention
sont les suivantes :
- la distance entre deux cloisons est un multi-
ple de la largeur des caisses ou objets à stocker,
- les cloisons sont parallèles au plan de
symétrie du bateau,
- elles sont lisses, continues et en continuité
(coplanaires) avec celles du puits des écoutilles qui
remontent jusqu'au pont supérieur de la cale.
Sur la figure 2, on apercoi-t le rangement des
caisses 5 et des palettes 6 dans les couloirs 4 de la cale
1 ; seuls sont représentés, pour plus de clarté, les trois
couloirs de gauche. Mais l'on peut imaginer tout empile-
ment en longueur, hauteur et largeur différent de ceux
proposés à la figure 2, les seules conditions à remplir
pour bénéficier des avantages de l'invention étant carac-
térisées par le fait que :
- les caisses ou objets stockés garnissent
exactement le jeu des couloirs 4,
- les couches ou lits de caisses, ou tout autre
contenant, disposés dans la cale forment des plans super~
posés et continus, ce qui suppose, puisque le fond des
bateaux est rarement plan, que l'on organise par couloir
des couches de longueurs variables et croissantes au fur
et à mesure que l'on s'élève,
~,: , - . :. :
-. : . ..

2 ~
- l'on garnisse p~riodiquement le couloir d'un
lit continu de palettes, dont les dimensions externes
co~ncident avec un multiple de dimensions en largeur et
longueur des caisses, casiers, ou tout autre contenant,
rangés dans la cale, ledit lit de palettes etant destiné
à ~aciliter et accélérer le déchargement de celles-ci.
Sur la figure 3, on voit le bateau et, en fait,
un couloir, en cours de chargement en mer, pendant la
peche.
Un ensemble élévateur, constitué de fourches 7
coulissant sur des rails verticaux 8, munis de rallonges
télescopiques 9 permet d'abaisser les caisses de poisson
du niveau du pont à n'importe quel niveau de la cale. Dans
le développement principal de l'invention, les organes 7,
8 et 9 appartiennent à un chariot él~vateur à fourches 12
bloqué en position dans le puits des écoutilles lorsque
l'on est en mer et qu'un couloir est en cours de charge-
ment, selon le cas de fonctionnement représenté à la
figure 3.
Un chariot automoteur à chenilles 10 circule sur
le lit supérieur des caisses en cours de garnissage dans
le couloir.
Il port~ une, deux ou plusieurs caisses, calées
latéralement par les cloisons et longitudinalement par un
taquet arrière 11 et un taquet avant 13 (figure 6~.
En fin de course avant, le chariot lO bute sur
le lit de caisses en cours de constitution. Le taquet 11
pousse alors les caisses portées par le chariot vers
l'avant, selon un dispositif décrit plus loin. Le taquet
avant 13 s'escamote (même remar~ue) et le chariot repart
en arrière, abandonnant sa charge.
Le chariot 10 revient à vide vers les fourches
7 et cel:Les-ci élèvent le chariot à chenilles vers le
pont. A ce niveau, un convoyeur à caisses 14 provenant de
la salle d'éviscération garnit le nombre nécessaire de
:~ : : :; ,: . -

s~ ~3 ~
caisses sur le chariot à chenilles 10 qui repart pour un
nouveau cycle.
La figure 4 montre bien la cinématique et les
dispositifs de chargement cles caisses pleines de poisson,
qui sont caractérisés par le fait que l'on continue ~
tenir en permanence les caisses latéralement par les
cloisons verticales et lon~itudinalement par les taquets
11 et 13 pendant l'avance clu chariot, et par le taquet 11
et la première caisse 18 en place du lit en cours de
constitution, pendant la phase de déchargement et de recul
du chariot.
Bien entendu, une fois déposées, les caisses 19
et 20 amenées par le chariot viendront reposer sur des
caisses du lit supérieur 17 et le dessus et le dessous des
caisses devront être munis de cranta~es pour assurer
l'immobilisation longitudinale des caisses.
Il est à noter que le transport et la dépose
périodique de palettes 6 ont lieu au moyen des memes
dispositifs que ceux ci-dessus mentionrés, à savoir, en
combinaiso~, un élévateur composé des éléments 7~ 8, 9 et
un chariot automoteur à chenilles 10.
Les figures 5, 6 et 7 montrent un exemple de
realisation du chariot automoteur à chenilles, sans que la
disposition montrée soit limitative.
25Un chariot automoteur à chenilles est constitué
de deux ensembles cinématiques principaux, portés par un
bâti 21 :
- Un ensemble de locomotion comprenant, en
remontant la chaîne cinéma~ique : deux chenilles 15
montées sur quatre roues à joues 23, elles-memes montées
folles sur des axes 22. Deux des quatre roues sont motri-
ces et, pour cela, montées monobloc avec une poulie ou une
roue dentée. Deux chalnes ou courroies secondai~es d'en-
trainement 24 relient les deux roues motrices à l'arbre
dlentrainement 25, lui-meme relié à un moteur ou moto-
. . - -: , :: . : . : . . ., :: :

~9 ~J~
réducteur, et éventuellement variateur 27 par l'intermé-
diaire d'une cha;ne ou courroie primaire d'entrainement
26.
- Un ensemble de maintien et d'é;ection des
caisses, comprenant, en remontant la chaine cinématique,
deux chaînes parallèles 16 sur lesquelles sont accrochés
les taquets 11 et 13 caractérisés par le fait ~ue ce~x-ci
sont espacés d'une distance égale ~ la somme des longueurs
des casiers, ou caisses ou contenants divers, portés par
le chariot. Les deux chaines 16 sont reliées, portées et
animées en rotation par un arbre 28 porté fixe en transla-
tion et libre en rotation par le bati 21, et relié à un
moteur 29 d'entraînement des chaines d'éJection par
l'intermédiaire d'une chaîne ou courroie 30.
L'enemble du chariot automoteur 10 est complété
par une source d'énergie qui peut être, soit des batteries
électriques, soit des réservoirs de liquide sous pression.
Comme le montrent les figures 6 et 7, la source d'énergie
peut être externe, et reliée au chariot par un c~ble
ombilical 31 s'enroulant sur un tambour 32 exerçant par
n'importe quel moyen approprié une tension constante sur
le câble 31 qui, de ce fait, s'enroulera et se déroulera
selon que le chariot 10 reculera ou avancera.
A la figure 8, on voit, en coupe longitudinale,
le bateau au port, un chariot 12 équipé de moyens d'éléva-
tion et de translation saisissant une palette complète de
caisses pleines. Le travail se fait de facon classique,
avec un homme conduisant l'appareil. Il est à noter que,
lorsque le chariot arrivera à l'avant du bateau, il y aura
lieu que le conducteur dépose, à l'aide de son engin, des
plans inclines pour que cleui-ci puisse franchir les
différentes marches qui constituent le fond du bateau.
La figure 9 montre, en mer, les différentes
organisations possibles du travail dans les couloirs.
.
, , ~ ,; , :
- : - , - .................. ,.: ., . -
. ~ . ;., .

2 ~ r~ &
En mer, le système est complètement automatique
et son fonctionnement est c,aractérisé par :
- des coulo~rs pleins de palettes de caisses 38
pleines de poisson, tels que L'1 et L'2 d'une part, L3 et
S L4 d'autre part. Les palettes de caisses pleines sont
saisies de tous côtés, et donc parfaitement arrimées, y
compris du côté du puits de~3 ~coutilles, par des moyens de
retenue 34 escamotables lors de l'avancée des chariots, et
ermés automatiquement lors de leur recul,
- Le couloir L1-L2 est ~ demi-pleln de caisses
vides, et le chariot 12 muni de roues latérales vient
saisir automatiquement des piles de palettes de caisses
vides (3 palettes empilées sur la figure 8, sans que ce
nombre soit limitatif), puis, une fois cette charge
saisie, vient se placer en butée arrière sur l'un des
puits aux écoutilles 2 et élève sur le pont ces couches de
palettes et de caisses vides, où les ouvriers de la salle
d'éviscération viendront les prendre pour les remplir.
Dans les couloirs L'3-L'4, on voit un processus
de chargement caractérisé par deux chariots automoteurs à
chenilles 10 et 10' qui, chargés de caisses, ont cheminé
de conserve jusqu'au rétrécissement de L'3, endroit à
partir du~uel seul le chariot de droite a continu~ sa
route. Dans ce cas de chargement, seul le chariot de
droite emporte du poisson, le chariot de gauche ne faisant
que l'accompagner, pour éviter les efEets néfastes des
accélérations lat~rales. Dans la partie large du couloir,
les deux chariots circulent de conserve en toutes circons-
tances.
Les chariots sont alors munis de moyens d'assem-
blage latéral (non representés) permettant leur déplace-
ment simultané, de front.
- Le couloir L5 montre une disposition particu-
lière de l'invention : dans ce couloir, comme dans le
couloir L'5, on a une seule rangée de palettes, pour
-. ., : ~ .. . -. . . .

pouvoir exploiter un volume latéral du bateau. Un él~ment
de cloison 36 a été démonté. Le chariot 12 a ét~ monté par
palan sur le pont, fourches 7 démont~es, tourné de 90~ et
redescendu dans le puits des é~outilles de L3-L4. Le
chariot 12 est ainsi partiellement disposé dans le couloir
L4 adjacent au couloir L5 contenant une seule rangée de
caisses. Le processus de chargement pax chariot automoteur
à chenilles se déroule dans les mêmes conditions que
; décrit précédemment (figures 3 et 4).
Au déchargement au port, une procédure particu-
lière sera développée pour ces pet~ts couloirs latéraux.
Un chariot à main, de largeur étroite, 33 (figure 9), sera
utilisé pour pénétrer dans les couloirs, et ramener sur
les fourches de l'élévateur 12, les piles de palettes à
décharger. La même procédure semi-automatique sera utili-
sée en mer pour évacuer les caisses de ces petits cou-
loirs.
La disposition générale de la figure 9 n'est pas
limitative et l'on pourra imaginer toute disposition
générale de la cale faisant partir vers l'avant ou l'ar-
rière du bateau, des couloirs de largeur variable à partir
de puits d'écoutilles disposés n'importe où dans le
bateau.
Les figures 10 à 15 illustrent une autre carac-
téristique de l'invention, à savoir que les écoutillescomportent des portes latérales dans les cloisons longitu-
dinales 3 dont la largeur d'ouverture est au moins égale
à la longueur du chariot élévateur 10. Par ailleurs, ce
dernier est muni de moyens permettant son déplacement
latéral de manièra à passer d'une écoutille aux écoutilles
voisines.
On voit sur les figures 10 à 15 que les écoutil-
les présentent des portes à deux battants 41 dont la
largeur est supérieure à la longueur du chariot élévateur
10 et qui peuvent se rabattre complètement de manière
- ~ ,. . .
: ' ' . : . " '. ' ' ' ' ~ ~ ' '
.

2 ~
permettre ~ ce dernier de se déplacer latéralement pour
passer d'une écoutille à l'autre. Cette opération s'effec-
tue de la facon suivante. On ouvre tout d'abord les portes
des deux écoutilles voisines de celle où se trouve le
chariot 10 (Figure 11) ; celui-ci est translaté latérale-
ment d'une distance correspondant à deux écoutilles
(Figure 12) ; lorsqu'il est arrivé dans cette position, on
referme les portes de l'écoutille où il se trouvait
initialement (Figure 13).
~nsuite on fait repasser le chariot élévateur
dans l'écoutille voisine de celle où il se trouvait
initialement (Figure 14) et on referme ensuite les portes
de la deuxième ecoutille (Figure 15).
Cette opération peut évidemment se réaliser en
mer. Elle permet d'utiliser le chariot élévateur dans
plusieurs couloirs afin d'extraire des palettes de caisses
vides qui sont ensuite montees au niveau d'une salle de
travail 42 (voir figure 3).
On voit que l'invention permet de travailler en
mer, ce qui est particulièrement important pour 1PS
bateaux de pêche ; en effet, grâce ~ leurs roues latéra-
; les, les chariots élévateurs peuvent aller chercher les
palettes de caisses vides pour les amener à la salle de
travail. Ces caisses, lorsqu'elles seront remplies, seront
replacées dans les différents couloirs, par des déplace-
ments effectués par le chariot élévateur, leur mise en
place étant faite individuellement par les chariots
automoteurs à chenilles.
Par ailleurs, grâce à la disposition des portes
latérales des écoutilles, il est possible de n'utiliser
qu'un seul ohariot élévateur pour l'ensemble de la oale.
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Dessin représentatif
Une figure unique qui représente un dessin illustrant l'invention.
États administratifs

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Historique d'événement

Description Date
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Demande non rétablie avant l'échéance 1995-02-28
Le délai pour l'annulation est expiré 1995-02-28
Inactive : Demande ad hoc documentée 1994-08-29
Réputée abandonnée - omission de répondre à un avis sur les taxes pour le maintien en état 1994-08-29
Demande publiée (accessible au public) 1992-03-12
Toutes les exigences pour l'examen - jugée conforme 1992-01-23
Exigences pour une requête d'examen - jugée conforme 1992-01-23

Historique d'abandonnement

Date d'abandonnement Raison Date de rétablissement
1994-08-29
Titulaires au dossier

Les titulaires actuels et antérieures au dossier sont affichés en ordre alphabétique.

Titulaires actuels au dossier
SERETE PRODUCTIQUE
Titulaires antérieures au dossier
JEAN-LUC BOUVEAU
Les propriétaires antérieurs qui ne figurent pas dans la liste des « Propriétaires au dossier » apparaîtront dans d'autres documents au dossier.
Documents

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Liste des documents de brevet publiés et non publiés sur la BDBC .

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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Revendications 1992-03-11 3 103
Abrégé 1992-03-11 1 35
Dessins 1992-03-11 6 244
Description 1992-03-11 12 552
Dessin représentatif 1999-07-04 1 10
Taxes 1994-02-03 1 40