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Sommaire du brevet 2071222 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Brevet: (11) CA 2071222
(54) Titre français: METHOD FOR PRODUCING A MOULDED COMPOSITE CYLINDER HEAD
(54) Titre anglais: METHODE D'OBTENTION DE CULASSES MOULEES COMPOSITES
Statut: Périmé et au-delà du délai pour l’annulation
Données bibliographiques
(51) Classification internationale des brevets (CIB):
  • B22D 19/16 (2006.01)
  • B22D 19/00 (2006.01)
  • B22D 19/14 (2006.01)
  • F02F 01/24 (2006.01)
(72) Inventeurs :
  • DARSY, ERIC (France)
  • MEYER, PHILIPPE (France)
(73) Titulaires :
  • MONTUPET S.A.
(71) Demandeurs :
  • MONTUPET S.A. (France)
(74) Agent: ROBIC AGENCE PI S.E.C./ROBIC IP AGENCY LP
(74) Co-agent:
(45) Délivré: 2002-03-26
(86) Date de dépôt PCT: 1992-01-02
(87) Mise à la disponibilité du public: 1992-07-23
Requête d'examen: 1998-11-25
Licence disponible: S.O.
Cédé au domaine public: S.O.
(25) Langue des documents déposés: Français

Traité de coopération en matière de brevets (PCT): Oui
(86) Numéro de la demande PCT: PCT/FR1992/000003
(87) Numéro de publication internationale PCT: FR1992000003
(85) Entrée nationale: 1992-06-10

(30) Données de priorité de la demande:
Numéro de la demande Pays / territoire Date
91/00377 (France) 1991-01-03

Abrégés

Abrégé français


L'invention concerne la réalisation de culasses moulées en alliages
d'aluminium comportant au moins deux alliages différents. Les alliages
liquides peuvent comporter des particules solides à la coulée de taille
et de forme variées de façon à réaliser des composites à matrice
métallique après solidification.
Ce procédé de moulage de culasses composites comportant plusieurs couches
successives (i) constituées d'au moins 2 alliages différents est
caractérisé en ce qu'il consiste à couler dans la cavité d'un moule (1,2)
par un système d'alimentation (4,5) chaque couche d'alliage (i-1)(i ~ 2)
avec temps d'attente (tA) entre fin de coulée de la couche (i-1) et début
de la couche i, de manière à ce que la couche (i-1) contienne entre 50 et
100% (et de préférence 70 à 100%) de fraction solide dans sa partie
inférieure et 0 à 80% (et de préférence 0 à 40%) de fraction solide dans
la partie supérieure (zone d'interface) lors de l'introduction de
l'alliage i.


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


9
REVENDICATIONS
1. Procédé de moulage de culasses composites comportant
plusieurs couches successives i constituées d'au moins 2
alliages différents, caractérisé en ce qu'il consiste à
couler dans une cavité d'un moule (1,2) par un système
d'alimentation (4,5) chaque couche d'alliage i-1 où i .gtoreq. 2
avec temps d'attente tA entre fin de coulée de la couche i-
1 et début de la couche i, de manière à ce que la couche i-
1 contienne entre 70 et 100% de fraction solide dans sa
partie inférieure et 10 à 40% de fraction solide dans sa
partie supérieure qui constitue une zone d'interface, lors
de l'introduction de l'alliage i.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce
que le moule comporte une semelle métallique (1) refroidie
à l'aide d'un fluide caloporteur.
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et
2, caractérisé en ce que le moule est protégé par une
atmosphère inerte pendant la coulée.
4. Procédé selon la revendication 3, dans lequel
l'atmosphère inerte est choisi parmi le groupe CO2, Ar et
N2.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et
2, caractérisé en ce que les alliages utilisés sont des
alliages à base d'Al.

10
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à
5, caractérisé en ce que les alliages coulés peuvent être
chargés de fibres ou. ne particules céramiques.
7. Procédé selon la revendication 6, dans lequel les
particules de céramiques sont choisies parmi le groupe SiC
et Al2O3.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à
7, caractérisé en ce que le moule en dehors de la semelle
(1) est soit en sable, soit métallique ou mixte.
9. Application du procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 à 8, pour obtenir des culasses en Al ou un
de ses alliages, coulés par les procédés suivants: base
pression, gravité + basse pression, et gravité.

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


CA 02071222 2000-12-O1
1
METHODE D'OBTENTION DE CULASSES MOULEES COMPOSITES
L'invention concerne la réalisation de culasses moulées en alliages
d'aluminium comportant au moins deux alliages différents. Les alliages
liquides peuvent comporter des particules solides à la coulée de taille
et de forme variées de façon à réaliser des composites à matrice
métallique après solidification.
Cette technique permet d'optimiser le choix des matériaux selon les
fonctions principales requises dans les différentes parties des culasses.
A titre d'illustration, on peut citer la recherche, au voisinage de la
chambre de combustion,' d'une tolérance aux dommages à chaud maximale,
notamment dans les zones intersièges des soupapes. Par contre, dans la
partie froide de la culasse, notamment les piliers de fixation, la
propriété critique est la résistance mécanique, afin de conférer à la
culasse une rigidité maximale et la meilleure aptitude au serrage, avec
un poids minimal de la pièce finie.
Or actuellement, il n'existe pas de technique de fabrication permettant
de résoudre de façon satisfaisante et économiquement viable le problème
énoncé ci-dessus.
En effet, il est certes possible de rechercher des matériaux présentant à
la fois une forte résistance mécanique et une bonne tenue à chaud.
Cependant, l'expérience montre que ce type de matériaux est coûteux. Par
exemple, des composites à matrice métallique renforcés de particules de
carbure de silicium de type DURALCAN coûtent, d'après les estimations des
producteurs, de 2 à 3 fois plus cher que les alliages conventionnels de
moulage, ce qui exclut leur utilisation pour la totalité de la culasse.
De façon générale, il est nécessaire de limiter l'emploi de matériaux à
hautes caractéristiques à une application locale, dans les zones où ils
sont indispensables, ceci en raison de leur coût.
Par ailleurs, il n'existe pas, à notre connaissance, de technique
permettant d'insérer de tels matériaux dans une culasse. L'insertion
d'alliages d'aluminium ou de composites à matrices métalliques (par
* (marque de commerce)

CA 02071222 2001-06-12
2
exemple les alli~~ges AlFe r'!l?eCr:: obtenus pa.r rnét~allurgie des poudres,
puis corroyage, les alliage=., à hautes caractéristiques à chaud obtenus
par procédé de type OSI?REY, Les composites ,i matrice métallique résultant
d'imprégnation de préformes, par exemple par forgeage liquide - Squeeze
Casting ... ) placés ~~ l'éi:al: solide dans la culasse au moment de la
~~oulée se heurte ~~ la diffi~vul té de réussir à lier métallurgique ment le
matériau de la culasse et celui du(ou des) insert(s).
Enfin, une autre voie actuellement développée pour renforcer localement
Le matériau d'une culasse consiste en l'imprégnation à la coulée de
préformes (notamment d'alumicie ou de :arbore de silicium ou de renforts
constitués de fibres longues). Mais ce type de technologie présente des
~~urcoûts de fabri~Jation élevé; par rapport aux techniques usuelles de
coulée par gravité et/ou sou:; basse pression, notamment en raison de la
nécessité d'effec tuer un vide partiel, puis d'imposer des surpressions de
X~lusieurs Pa qui c>bligent; à recouvrir les noyaux de sable d'une couche
protectrice, afin c3e ne pas les imprégner eux-mêmes de métal liquide.
La demanderesse a donc reeîherché et mis au point des techniques
d' élaboration permettant; de c~>uler différents alliages dans une culasse,
et notamment des alliages à haute tolérance aux dommages côté chambrf~ de
combustion et des alliages <~ I><~s prix de revient et forte résistance
m.=canique dans :Le reste de la p:Lf~Ce.
La présente invention vise un procédé de moulage de
culasses composites comportant plusieurs couches
successives i constituées d'au moins 2 alliages différents,
~~aractérisé en ce qu'il consiste à couler dans une cavité
d' un moule ( 1, 2 ) par un s~r:~tème d' al i.mentation (4 , 5 ) chaque
couche d'alliage i-1 où i _>_ 2 avec temps d'attente tA entre
j=in de coulée de la couchf: i.-1 et début de la couche i, de
rlanière à ce que la cou~h.e i-1 contienne entre 70 et 100%
de fraction solide dans sa partie in:~érieure et 10 à 40% de

CA 02071222 2000-12-O1
2a
fraction solide dans sa partie supérieure qui constitue une
zone d'interface, lors de l'introduction de l'alliage i.
De préférence, la pièce selon l'invention est constituée de
couches successives, jointives et sensiblement
horizontales.
Pt~.m précisément, il est apparu qu'il faut que chaque couche i-7(i L :?
.___."ie les conditions suivantes au moment de la coulée de la couche
ultérieure i.
# Face infrieure de la couchei-1 50 100' de fraction solide
# Face suprieure de la couche: 0 80~ de fraction solide et
i-1 de
.
prfrence
race infrieure de la couchei-1 . 70 100/ de fraction solide
Face suprieure de la couchei-1 . 10 40/ de fraction solide

iyD l
rJ Y~l
3
CeS Conditions peuvent s'obtenir par ajustement du mode de
refroidissement du métal coulé, visant une extraction calorifique
maximale par la base de chaque couche et en attendant le temps nécessaire
à l'établissement des conditions ci-dessus.
Dans 1a pratique, il s'agit de définir le temps d'attente, tA, entre la
fin de coulée de chaque couche (i-1) et le début de la couche i (i 1 2),
en fonction des conditions de refroidissement de la pièce moulée.
Pour des raisons évidentes de productivité, on cherche à ce que tA soit
aussi faible que possible dimensionnant en conséquence le système de
refroidissement de la couche i-1. Le refroidissement de la pièce moulée
est généralement assuré par une semelle métallique parcourue par un
fluide caloporteur tel que l'eau.
Les fractions solides sont déterminées préalablement de façon
expérimentale par analyse thermique, par exemple en placant au moins deux
thermocouples dans chaque couche (i-1), l'un dans la zone proche de
l'interface avec la couche suivante, et l'autre au voisinage de la base
de la couche.
'i
Les fractions solides sont déterminées à partir de ces analyses
thermiques par l'utilisation de diagrammes d'équilibre du métal coulé
assimilé en général à un alliage binaire à base d'A1. Le principe du
calcul est donné en Annexe.
Les systèmes d'alimentation seront adaptés de sorte que la coulée de
chaque couche i (i à 2) ne crée pas d'érosion inacceptable de la couche
i-1 et que les couches soient aussi uniformes que possible. Cet
ajustement est à la portée de l'homme du métier par exemple, grâce à
l'optimisation de chenaux d'alimentation ou par l'utilisation de filtres
métalliques ou céramiques placés dans le système d'alimentation, pour en
réguler le débit. I1 faut en effet obtenir une (des) interfaces)
sensiblement planes) et régulières) entre les couches, contrôlables)
par exémple par micrographie, macrographie ou microscopie à balayage sur
coupes) transversales) perpendiculaires) à l'inter:face.

6'% ~ ?! < Ej 4/
. i~~ ~~ ~~ ~ f~~9 ~ 1'~,l
n
Les systèmes d'alimentation peuvent être dissymétriques, mais on les
réalisera de préférence symétriques pour faciliter l'obtention de couches
d'épaisseurs uniformes.
Enfin, il est possible d'inerter la cavité du moule par un gaz inerte
(C02, Argon, Azote, etc) afin de minimiser la couche d'oxyde
naturellement formée à la surface du mëtal liquide en cours de coulée, et
donc de favoriser la liaison métallurgique entre les couches.
En remplissant le moule dans ces conditions, on obtient des culasses
présentant des couches successives d'alliages différents avec une liaison
métallurgique de bonne qualité sans défauts d'oxydes (voir fig. 5 et 6),
conformément au cahier des charges des constructeurs automobiles.
Dans le cas de culasses bi-alliages, on forme une couche de matériau
destiné à la tenue à chaud ayant typiquement une épaisseur de 15 à 25 mm
'côté chambre de combustion, le reste étant constitué du second alliage.
Selon l'invention, le procédé d'obtention d'une culasse bi (ou multi)
20. métallique s'effectue donc en coulant successivement dans la cavité d'un
~~'' moule soit métallique, soit en sable, soit mixte, deux (ou plusieurs)
alliages d'aluminium distincts avec une (des) zones) d'interface(s)
la(les) moins épaisses) possibles) constituées) d'un mélange des
alliages coulés et sans trace de peaux d'oxydes.
Pour ce faire, les alliages sont introduits dans la cavité du moule par
des systèmes d'alimentation indépendants. Le niveau de chaque couche est
obtenu en dosant sa quantité, par exemple en volume.
Afin d'éviter une zone de mélange trop importante en deux couches
d'alliages différents et successifs, il convient de laisser refroidir
l'alliage de la couche i-1 (i L 2) afin qu'il soit pâteux au moment de
l'arrivée du mëtal liquide destiné à former la couche i.
La réalisation de culasse multi-alliages peut se faire par 'technique de
coulée par gravité, sous basse pression, par forgeage liquide (squeeze
casting) ou tout autre technique/ industrielle de fonderie adaptée à

5
l'obtention de culasses.
L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples suivants illustrés
par les fig. 1 â 7.
. La fig. 1 représente schématiquement une w.~e de la pièce moulée obtenue
et le sens du gradient thermique appliqué (flèche)
. La fig. 2 représente en couche transversale une vue schématique d'un
moule utilisable pour la mise en oeuvre de l'invention.
. La fig. 3 représente une autre version dudit moule, qui permet
d'obtenir la pièce moulée reprësentée en perspective à la fig. 4.
. la fig. 5 représente une coupe macrographique 'transversale de la zone
de liaison entre les deux alliages de la culasse obtenue dans les
conditions rapportées à l'exemple 1 au grandissement x 25.
. la fig. 6 représente une coupe macrographique transversale de la zone
de liaison entre les 2 alliages de la culasse obtenue conformément aux
conditions de l'exemple 2 au grandissement x 50.
. la fig. 7 reprësente une courbe d'analyse thermique de la
solidification d'un alliage eutectique A1-Si et la fig. 8 le diagramme
d'équilibre de l'alliage binaire correspondant (Al-Si).
EXEiNPLE 1 - Culasse bi-alliage : AS7G - AS5U3G (fig. 2)
Le moule est composé d'une semelle métallique (1) en cuprochrome
(composition approximative Cu 60%, Cr 40%) d'épaisseur 100 mm et de
mottes en sable (2). Cette semelle comporte un circuit de refroidissement
(3) dans lequel circule l'eau de manière à maintenir sa température entre
80 et 100°C.
Le moule est muni de deux systèmes d'alimentation (4) et (5), d'évents,
de noyaux des circuits de circulation d'eau et d'huile, de pipes
d'admission et d'échappement, et de masselottes habituelles (non
représentés).
Le procédé de noyautage est le procédé PEPSET pour les mottes (2), les
noyaux des circuits de circulation d'huile et les pipes d'admission et
d'échappement, et ASHLAND pour les noyaux des circuits de circulation
d'eau.

CA 02071222 2000-12-O1
6
Par l'alimentation (4), on coule le premier métal, de l'AS7G0,3 (selon la
norme française NF A 57702) à la température de 710°C (température
visée)
sur une hauteur de 20 mm correspondant à l'épaisseur de la table de la
culasse (dosage volumétrique). Le système d'alimentation (5) est calculé
de façon à ce que l'amenée d'AS7G0,3 dure environ 15 s avec une vitesse
ou débit d'environ 6,5 1/mn aux attaques (6). Dès la fin de la coulée du
premier alliage, on introduit par le système d'alimentation (5) le
deuxième alliage, un AS5U3G (norme 57702) à la température de 720°C à
la
vitesse ou débit de 30 1/mn aux attaques de manière à ce que la
composante horizontale de la vitesse de cet alliage soit env. 0,5 m/s
afin de remplir le reste du moule sans éroder le premier métal.
Le calcul des fractions solides dans le premier alliage (AS7G03) au
moment de l'arrivée du deuxième métal à l'aide de l'enregistrement de la
température du premier alliage, du diagramme A1-Si et de l'application de
la règle des leviers en appliquant la méthode donnée en Annexe conduit
aux résultats suivants
- partie inférieure 10 (au contact de la semelle) . 82 %.
- partie supérieure 11 (dans la zone de l'interface) . 18~.
EXEMPLE 2 - Culasse bi-alliage - duralcan F3A*- AS5U3G
Le Duralcan F3A* constitué de AS7G0,3 + 15~ de particules de SiC, est
utilisé comme premier alliage et est coulé dans les mêmes conditions que
l'AS7G de l'exemple n° 1. Les particules de SiC ne modifiant pas
l'analyse thermique de l'alliage, la méthode de calcul des fractions
solidifiées pour les alliages d'aluminium normaux est applicable.
Néanmoins, la température de coulée du Duralcan est augmentée de
20°C de
manière à obtenir la même fluidité que celle de l'alliage de base non
chargé, et donc les mêmes vitesses de remplissage.
* (marques de commerce)

ANNEXE
Mode de calcul des fractions solidifiées dans le cas d'alliages de type
X11-Si hypoeutectiques (cas général des alliages de fonderie pour
culasses).
A partir du diagramme d' équilibre de la figure 7, pour un alliage type
AlSi, de composition globale Co, on définit
T la tempërature de l'alliage
T1 température de début de solidification
T2 température de fin de solidification (ici en coïncidence avec la
température de palier eutectique)
C1 concentration en élément d'addition du métal solidifié en premier
C2 concentration en élément d'addition du métal solidifié en dernier,
avant transformation du liquide eutectique.
On assïmile CM, composition moyenne, solidifiée avant la transformation
eutectique à
CM = Cl + C2
2
C3 concentration eutectique
On applique alors la règle habituelle des leviers pour déterminer la
fraction solidifiée à chaque stade de la solidification précédant la
transformation isotherme (ou eutectique).
Soit fso la fraction solidifiée obtenue juste avant la solidification de
l'eutectique (T=T2)
fso = C3 - Co
C3 - CM
La fraction solidifiée, :fs, entre T1 et T2 peut être calculée soit par
cette même règle des leviers à chaque températurca, soit par la formule
suivânte, plus rapide, si on assimile le solidus et le liqu:idus de

~~~p~~;r
l'alliage à deux droites entre T1 et T2 (hypothèse tout â fait acceptable
dans le Cadre de l'utilisation de cette demande de brevet)
fs = (C3-Co) (T1-T) (T2 .i T 3 T1)
(C3-CM)(Tl-T)+(Co-Cl)(T-T2)
La fraction solidifiée au cours d'un palier de transformation isotherme,
notamment eutectique, peut être estimée â partir de l'analyse thermique
grâce à un thermocouple placé dans la couche considêrée, en supposant que
la fraction solidifiée varie linéairement dans 1e 'temps au cours de la
transformation isotherme.
Dans le cas d'une transformation de type binaire (figure n° 6), on
peut
donc écrire avec une très bonne approximation, que la fraction totale
solidifiëe Fs est égale à
Fs = fso + (1 - fso) (t - to) (to 3 t 3 tl)
(tl - to)
puisque l'alliage est 'totalement solide au temps t1.

Dessin représentatif
Une figure unique qui représente un dessin illustrant l'invention.
États administratifs

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Pour une meilleure compréhension de l'état de la demande ou brevet qui figure sur cette page, la rubrique Mise en garde , et les descriptions de Brevet , Historique d'événement , Taxes périodiques et Historique des paiements devraient être consultées.

Historique d'événement

Description Date
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Le délai pour l'annulation est expiré 2004-01-02
Lettre envoyée 2003-01-02
Accordé par délivrance 2002-03-26
Inactive : Page couverture publiée 2002-03-25
Préoctroi 2001-11-07
Inactive : Taxe finale reçue 2001-11-07
Un avis d'acceptation est envoyé 2001-09-19
Un avis d'acceptation est envoyé 2001-09-19
Lettre envoyée 2001-09-19
Inactive : Approuvée aux fins d'acceptation (AFA) 2001-09-04
Modification reçue - modification volontaire 2001-06-12
Inactive : Dem. de l'examinateur par.30(2) Règles 2001-02-22
Modification reçue - modification volontaire 2000-12-01
Inactive : Dem. de l'examinateur par.30(2) Règles 2000-08-03
Inactive : Acc. réc. RE - Pas de dem. doc. d'antériorité 1998-12-16
Inactive : Renseign. sur l'état - Complets dès date d'ent. journ. 1998-12-16
Inactive : Dem. traitée sur TS dès date d'ent. journal 1998-12-16
Toutes les exigences pour l'examen - jugée conforme 1998-11-25
Exigences pour une requête d'examen - jugée conforme 1998-11-25
Demande publiée (accessible au public) 1992-07-23

Historique d'abandonnement

Il n'y a pas d'historique d'abandonnement

Taxes périodiques

Le dernier paiement a été reçu le 2001-12-28

Avis : Si le paiement en totalité n'a pas été reçu au plus tard à la date indiquée, une taxe supplémentaire peut être imposée, soit une des taxes suivantes :

  • taxe de rétablissement ;
  • taxe pour paiement en souffrance ; ou
  • taxe additionnelle pour le renversement d'une péremption réputée.

Les taxes sur les brevets sont ajustées au 1er janvier de chaque année. Les montants ci-dessus sont les montants actuels s'ils sont reçus au plus tard le 31 décembre de l'année en cours.
Veuillez vous référer à la page web des taxes sur les brevets de l'OPIC pour voir tous les montants actuels des taxes.

Historique des taxes

Type de taxes Anniversaire Échéance Date payée
TM (demande, 6e anniv.) - générale 06 1998-01-02 1997-12-18
Requête d'examen - générale 1998-11-25
TM (demande, 7e anniv.) - générale 07 1999-01-04 1998-12-18
TM (demande, 8e anniv.) - générale 08 2000-01-04 1999-12-22
TM (demande, 9e anniv.) - générale 09 2001-01-02 2000-12-28
Taxe finale - générale 2001-11-07
TM (demande, 10e anniv.) - générale 10 2002-01-02 2001-12-28
Titulaires au dossier

Les titulaires actuels et antérieures au dossier sont affichés en ordre alphabétique.

Titulaires actuels au dossier
MONTUPET S.A.
Titulaires antérieures au dossier
ERIC DARSY
PHILIPPE MEYER
Les propriétaires antérieurs qui ne figurent pas dans la liste des « Propriétaires au dossier » apparaîtront dans d'autres documents au dossier.
Documents

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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Revendications 2001-06-11 2 51
Description 2001-06-11 9 317
Dessins 1994-03-04 3 178
Abrégé 1994-03-04 1 21
Dessin représentatif 2001-09-04 1 25
Description 2000-11-30 9 324
Revendications 2000-11-30 2 61
Description 1994-03-04 8 281
Revendications 1994-03-04 2 43
Dessin représentatif 1999-08-24 1 14
Rappel - requête d'examen 1998-09-02 1 129
Accusé de réception de la requête d'examen 1998-12-15 1 172
Avis du commissaire - Demande jugée acceptable 2001-09-18 1 166
Avis concernant la taxe de maintien 2003-01-29 1 174
PCT 1992-06-09 24 884
Correspondance 2001-11-06 1 30
Taxes 1996-12-15 1 66
Taxes 1995-12-19 1 46
Taxes 1994-12-18 1 49
Taxes 1993-12-21 1 37