Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
Wo~ OOZ2 1 PcT/~O/0o953
.. ,
BLOC DE CONSTRUCTION REVERSIB~E
PO~R MO~TAGE SANS CIMEN~
,
Il existe de nombreux hlocs de construction qui
ont chac~n des caractéristi~ues de structure différentes,
selon le but recherché dans chaque cas. On connaît, par
exemple, les documents suivants : .
- le brevet FR-A-2 467 929 qui décrit un bloc
dQnt deux faces opposées devant être verticales sont munies
respectivement d'un élément mâle et d'un élément femelle.
Lors de la juxtaposition de blocs identi~ues, par exemple
pour réaliser un mur, l'élément male dlun bloc doit etre
engagé dans l'élément ~emelle du bloc voisin. Cette
structure oblige ~ orienter les blocs les uns par rapport
aux autres puis~u'ils ne sont pas réversibles.
- le brevet FR-A-2 574 450 qui décrit un bl~c
donk deux ~aces opposées devant êtxe verticales sont munies
à la ~ois d'un élément mâle et d'un élément ~emelle mais
les blocs ne s~nt pas non plus réversibles du fait qu'une
paroi devant ~tre verticale et qui est ad;acente aux deux
. . , , .; , : . , , ., , i, , ",. ,, , . , , , ~ .
WO91/10022 rcr/~ o/00~s3
~ . .0 '. ~
précedentes pcssède un parement de ~acade décalé vers le
bas par rapport à la face supérieure du ~loc.
- le certificat d'utilité FR-A-2 568 612 décrit
un bloc devant être maintenu en place au moyen de béton ef
comprenant un isolant situé de manière asymétrique, de
sorte que les blocs ne sont pas non plus réversibles.
- le brevet FR-A-2 606 056 qui décrit un bloc du
même type que celui du brevet FR-A-2 574 450 mais qui
présente, en plus, une cloison intérieure, de sorte ~ue les
blocs ne sont pas réversibles.
- la demande EP-A-0 048 932 qui décrit un bloc
devant etre maintenu en place au moyen d'un liant de
collage, aucun encastrement ne permettant d'immobiliser
horizontalement les blocs les uns par rapport aux autres.
En outre, en observant les coins opposés en diagonale dans
le plan horizontal (figure 1), on voit qu'il ne sont pas
identiques deux à deux, ce qui signi~ie que les blocs ne
sont pas réversibles : il n'est pas.possible de placer
indistinctement un about ou l'autre, ca qui est un but
20 . essentiel de la. présente invention. En~in, le bloc décrit
ne présente pas des grandes ~aces finies mais, au
contraire, des stries dont l'utilité ~ien connue de l'homme
de métier est de permettre un bon accrochage d'un
revetement de t~pe plâtre. Dlailleurs, le bl~c est en
terre, pro~ par pression dans une filière, ce ~ui exclut
son usage à nu et exige un re~êtement~ . :
- le brevet FR-A-1 312 989 qui décrit un bloc
devant etre maintenu en place au moyen d'un mortier de
liaison et ~ui n'est pas réversible puisque ses deux abouts
sont radicalement di~érents : l'un porte deux rainures 2
et l'autre deux saillies 4. ~a nécessite d'un mortie~ rend
pratiquement impossible la présence de deu~ grandes ~aces
ayant un aspect de dernière ~inition, en raison des
souillures inévitables résultant de la mise en place de ce
mortier.
.
',. ,: ~ ; ",, ',
. . .
~, . ' ' , ' . ' , ` ; ~ ! ' . ; , ' , , ' , ' '
WO~1/1002~ PC~ 90~00~53
. . .
Il faut souligner que ces deux derniers
documents décrivent des blocs ~ui ne sont- ni reversibl~s,
ni assemblables sans liant. Par conséquent, ils ne
sauraient suggérer ensemble l'invention qui revendique à la
~ois la réversibilité et l'assemblage sans liant. Ils
n'enseignent pas, ensemble, la :realisation d'une structure
qu'il ne décrivent ni l'un ni l'autre, même en partie.
~ ~a présente invention résout un pro~lème
beaucoup plus général que ceux des documents antérieurs, a
savoir la construction d'ouvrages de qualité au moyen de
blocs ayant une structure qui contient en elle-meme les
soluticns de .a~rication, de transport et de mise en place
qui, jusqu'à malntenant ne sont fournies que par la main
d'oeuvre, nécéssairement quali~iée.
Or, le problème essentiel de la construction est
la pose correcte des blocs puisque ce problème a meme donné
naissi~nce à un ~roverbe quasi universel : "c'est au pied du
mur que l'on reconnaît le maçon".
. Le bloc con~orme à l'invention permet,
précisément, la construction sans maçon.
~ C'est pourquoi le bloc doit tout à la fois.âtre
facile à poser et à fixer et doit se su~ire .à lui-meme
pour 1'aspect ~u'il donne aux ouvrages réalisés.
La présente invention permet ainsi de disposer
de blocs faciles à mouler et à démouler, pouvant .etre posés
dans un plan horizontal selon une.orientation indifférentej
ne nécessitant aucun liant de scellement et portant un
parement définiti~ n'appelant aucun revêtement de
décoration ou d'isolation.
A cette fin, l'invention a pour objet un bloc
pour la construction d'ouvrages, du type ayant une ~orme
générale de parallélépipède et présentant clonc six ~aces,
quatre.d'entre elles devant etre verticales et }es deux
autres horizontales, bloc ~ui présente en outre des
éléments mâles et des eléments ~emelles destinés a
s'interpénétrer lors de la juxtaposition et de la
' ' ' ! . i ~ ~:
.,` , ` , ,, , : .
,.
"' ' ' . :~' " ` . ' ;, ~ i
WO 91/100~ PcT/rR~O/0o~53
0~ ;., ~ J ~J~3
a
superposition de plusieurs blocs pour leur assemblage sans
ciment, mortier ni autre lien de scellement, caractérise en
ce ~ue :
. au moins deu~ faces devant être verticales et destinées à
contribuer au~ parties apparentes d'un ouvrage, ont
toutes deux le même aspect de dernière finition
n'exigeant aucun revêtement de sur,ace,
. au molns deux faces devant être verticales comprennent
des éléments males et femelles qui, en considerant comme
opposées lesdites deux faces, sont dispo~és en symétrie
polaire par rapport à un axe vertical virtuel imaginé
entre ces faces et au milieu de la distance qui les
sépare.
Selon d'autres caractéristi~ues de l'invention : .
- deux faces ef~ectivement opposées du bloc présentent des
éléments males et femelles qui sont di5posés en symétrie
polaire par rapport à l'axe géométrique vertical du bloc
et sur toute le hauteur de ce dernier; :-
- des eléments mâles et femelles sont disposés sur deux
faces adjacentes:
. - l'une au moins des faces.devant ~tre verticales présente .
. au moins deux éléments mâles dont les parties les plus :~
saillantes sont alignées dans un même plan virtuel
perpendiculaire aux autres ~aces opposées;
Z5 - d~ux faces opposées présentent au moins deux éléments
mâles don~ les parties les plus saillantes sonk alignées
dans un même plan ~irtuel pour cha~ue ~ace, a~in que les
parties les plus saillantes des éléments m~les des deux
faces opposées se trouvent dans deux plans virtuels
parallèles et perpendiculaires aux ~eux autres faces
opposées devant être verticales î
- la face opposée à celle qui présente des ~léments mâles
est plane, parallèle au plan vix~uel des parties les plus
saillantes de l'autre face et a un aspect de dernière
finition;
,, : . :
,. . . . . . .
~091~10022 PCT/FRgO~U~953
,
- les éléments mâles et femelles sont dissymétriques en
considérant le plan virtuel médian du ~loc,
perpendiculaire à la face qui porte ces reliefs;
- l'un des éléments mâles est adjacent à l'un des ~ords
verticaux' du bloc et l'un des élements femelles est
adjacent à l'autre bord vertical du bloc;
- les ~aces du bloc devant être horizontales presentent des
reliefs et des creux ~ui laissent subsister, après
superposition de blocs les uns sur les autres, au moins
une cavi~é longitudinale continue formée par une pair~ de
concavités opposées appar~enant respectivement à la
face supérieure d'un élément inIérieur et à la face
inrérieure-d'un élément supérieur;
- la cavité longitudinale continue ,est situëP plus près de
la face du bloc devant participer a la constitution de la
façade extérieure d'un ouvrage;
- le bloc possède deux cavités longitudinales continues
symétriques par rapport au plan vertical moyen du bloc;
- le bloc possède des cloisons transversales don~ le sommet
est situé plus haut ~ue le fond de la concavité de la
, face supérieure du ~loc;
- le bloc présente au moins un relief longitudinal continu
sur sa ~ace supérieure et au moins un logement
longitudinal continu sur sa face inférieure, à l'aplomb
du relief afin que par superposition de blocs identiques,
le logement de la face inférieure. de 1'un des blocs
coiffe le relief de la ~ace supérieure dTun autre, la
cavité longitudinale continue ,étant située près dudit
. relie~ et dudit loyement placés 1'un dans l'autre et plus
'! ' 30 à l'intérieur du bloc, ~ partir de sa face extérieure,
que ne le sont lesdits relief et logements;
- le, relie~ longitudinal continu de la ~ace supérieure
,présente un bord intérieur incliné vers le plan moyen du
bloc;
- le logement longitudinal continu de la face inferieure
présente une face inclinée vers le plan moyen du bloc;
w~l/100~2 PCrrt~W0/0~53
- 1'inclinaison du ~ord intérieur est plus marquée que
celle de la face a~in qulils ne soient pas situés l'un
contre l'autre lorsque le logeme~t d'un bloc est pl~cé
sur le relie~ d'un autre;
5 - la ~ace inclinée du relief longitudinal continu se
raccorde à un bord abrupt;
- le bord abrupt se raccorde a un fond horizontal ~ui borde
- au moins un évidement vertical interne;
- l'é~idement, respectivement chaque évidement, ver~ical
interne est délimité par des cloisons transversales qui
son~ plus hautes que le ~nd horizontal;
- le bord abrupt se prolonge jusqulà la face in~érieure du
bloc;
- le bloc comprend une auge centrale présentant un fond
continu ei reliée à au moins une paroi extérieure par des
cloisons verticales déterminant des canaux verticaux ~-
- débouchant sur la face in~érieure du bloc;
- liauge est delimitée par des- parois longitudinales ~ui
sont pluc hautes que les cloisons verticales déterminant
. . 20 les canaux verticaux; -
- la face inclinée du logement se raccorde à une paroi peu
i ou pas inclinée, elle-même raccordée à une paroi plus
inclinée, voire verticale, ces deux parois ~ormant un
redan qui. constitue la concavité supérieure de la cavité
longitudinale continue;
- le bloc est symétri~ue par rapport à son plan
longitudinal médian et ses ~aces de~ant ~re horizontales
présentent des relie~s et des creux ~ui laissent
su~sister, apres superposition de blocs les uns sur les
3Q autres, deux cavités longitudinales continues formées
chacune par lme paire de concavités opposées appartenant J
xespectivement à la ~ace supérieure d'un élément
in~érieur et ~ la face in~érieure d'~n élément supéri~ur;
- ouvrage réalisé avec des blocs tels que ci-dessus,
caractéris~ en ce qu'il comprend au moins un radier
devant rece~oir les blocs les plus bas, ce radier
W09ltlO022 PC~tFR90/00953
présentant au moins un canal longitudinal c~mmuniquant
avec des cana~x transversaux débouchant hors du radier
par son côté correspondant à l'extérieur de l'ouvrage.
L'invention sera mieux comprise par la
description détaillée ci-après ~aite en référence au dessin
annexé. Bien entendu, la descr:Lption et le dessin ne sont
donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitati~.
~ a figure 1 est une vue schématique en plan d'un
bloc conforme à l'invention, de longueur "standard".
La figure 2 est une vue schématique de profil du
m~me bloc.
La ~igure 3 est une w e schématique en élévation
du même bloc et montrant des moyens de manutention du bloc,
notamment pour sa mise en place. :
~a figure 4 est une vue schématigue en plan de
blocs du type de celui des f-igures 1 à 3, assemblés par
superposition et par juxtaposition, par exemple pour
constituer un mur.
La figure 5 est une vue schématique en élé~ation
du même assemblage que celui de la figure 4.
! La figure 6 est une vue schématique de profil du
même assemblage que celui des figures 4 et 5.
La ~igure 7 est une vue schématique en plan d'un
bloc conforme à l'invention, moitié moins long que le bloc
standard de la ~igure 1.
La figure ~ est une vue schématique partielle en
plan montrant la juxtaposition de deux blocs conformes à
1'invention, dont l'un est conçu pour réaliser un angle.
~ a fic~ure 9 est une vue schématique partielle en
plan montrant la juxtaposition et la suparposition de blocs
con~ormes à l'invention, dont deux sont con~us pour
réaliser un angle.
~ a figure 10 est une vue schamatique en plan
d'un bloc conforme à l'in~ention réalisé selon une
variante.
!
` .. ,... , . ;, , ... , ,.. ,., , ., . . . ,, .; .. . . . .. :
WO91/10022 PCT/FR9~/0~953
.
8 ,;' ':? .'~ ,3
La ~igure ll est une vue schematique en coupe
verticale faite selon la ligne XI - XI de la figure 13, d~
deu~ blocs dits "standards" et illustrant les moyens
spécifiques à l'invention pour assurer 1'étanchéité G ~ un
mur réalisé avec de tels blocs.
La figure 12 est une vue schématique en coupe
verticale ~aite selon la ligne XII - XII de la figure 13,
de deux blocs dits "standards" e~ illustran~ également les
moyens spéci~iques à l'invention pour assurer l'Qtanchéité
d'un mur réalisé avec de tels blocs.
~ a figure 13 esi une vue schématique en plan de
deux blocs dits "standards" du même type que ceux de la
~igure 11.
La figure 14 est une vue schématique en coupe
verticale, fai~e selon la ligne XIV - XIV de la figure 16,
d'un bloc dit "de chainage" et mis en place sur un hloc
standard des figures 11 à 13. :
ha ~igure 15 est une vue schématique en coupe
verticale, ~aite selon la ligne XV - XV de la figure 16, et
montrant également un bloc dit l'de chaînagell mis en place
sur un bloc standard des figures ll à 13.
La figure 16 est une vue schématigue en plan de
deux blocs dits l'de chaînage", du même t~pe que celui des
~igures 14 et 15.
25La figure 17 est une vue schématique partielle
montrant la disposition d'un bloc conforme à l'inven~ion
situé à la base d'un~ paroi, reposant sur un radier lui-
même conforme à 1'invention, a~in dlillustrer 1'évacuation
dans le sol de. l'eau de pluie ayant atteint la paroi.
30. ~n se reportan.t au~ figures 1 à 10 du de~sin, on c
voit qu'un bloc 100 con~orme à l'invention est de forme
générale parall~lepipédique et comporte donc six ~aces. .
Deu~ grandes ~aces 3pposées ~t verticales 110 et
111 ont un aspect extérieur de complète finition et sont
identiques car, on le verra plus loin, le bloc doit être
réversible, de sorte que les grandes faces 110 et lll
,
WO91~10022 PCT/FR90/~0953
. . .
doivent pouvoir être disposées indi~fëremment, bloc par
~loc, soit vers l'extérieur de l'ouvrage, soit vers
l'intérieur.
Cela signifie, notamment, que si l'on réalise
les blocs conformes à l'invention par moulage de bétGn
architectonique pour avoir une façade d'aspect rugueux, il
,doit en être de même pour les deux grandes faces.
Cette disposition se distingue tout à fait de
certains blocs et panneaux connus qui comportent un
parement destiné a l'extérieur d'un ouvrage et plutôt
granuleux, ainsi ~u'un parement de5tine à l'intérieur de
l'ouvrage et plutôt lisse et blanc, à l'imitation du plâtre
traditionnel.
Les deux autres faces opposées et v~rticales 112
et 113 sont munies d'éléments m~les (ou "reliefs") et
femelles tou "creux") alternes.
Sur chacune de ces faces 112 et 113, se trou~ent
un relief vertical 114 à section en trapèze isocèle et un
relief vertical 115 à section en trapèze rectangle ~ui
représente une moitié de la section du relief 114.
Ces deux reliefs 114 et 115 détPrminent deux
creux verticaux 116 et 117. Le relie~ 114 et le creux 117
sont situés en pleine face, alors que le relief 115 et le
creux 116 sont adjacents chacun à l'-un des deux bords
vertica~x 118 et 119 du bloc 100.
On remar~ue que les deux fa¢es 112 et 113 son~
rigoureussment identiques quand on les considère ,de front.
En,revanche, pour un même bloc 100 elles sont opposées et
ies éléments mâles et femelles sont disposés en symétrie
, 30 polaire par rapport à l'axe géométrique vertical X du bloc
'- lOO et sur toute la hauteur dudit bloc lO0.
Grâce à ces dispositions, on peut placer
, plusieurs blocs 100 en les juxtaposant par n'importe
laquelle de leurs faces 112 ou 113, d'une part en raison de
la géométrie particuliere de ces, faces 112 et 113 et
d'autre part en raison de la présence des deux grandes
WOgl/10022 PCT/F~90~00953
r~i " , ~
faces 110 et 111 ~ui, parce ~u'elles sont identiques,
peuvent etre placées indifréremment dlun coté ou de l'autre
àe llouvrage, a 1 ' e~térieur comme à l'intérieur.
Le bloc loO possède au moins un évidement, ici
deux : 120 et 121 séparés par une cloison centrale 123 dont
la forme "en baïonnette" est adaptée à offrir un bon appui
à la cloison ayant la ~ace 112 ou la face 113 d'un bloc 100
- posé sur le premier.
En se reportant plus particulièrement â la
figure 2, on voit que les faces devant etre horizontales
125 et 126 présentent aussi des éléments mâles e~ des
éléments femelles.
La face supérieure 125 présente un relie~ 127
qui intéresse tout le pourtour des évidements 120 et 121 et
qui determine deux zones longitudinales 128 et 129.
La face in~érieure 126 présente un creux 130 qui
intéresse toute sa partie centrale et qui détermine deux
patins longitudinaux 131 et 132.
Par superposition, les blocs supérieurs reposent
sur les blocs inférieurs par le creux 130 qui coi~e le
relie~ 127. En principe, les patins 131 et 132 des blocs
!- supérieurs peuvent aussi reposèr sur les zones 128 et 129
du bloc inférieur qui forment alors des appuis (figure 6).
Mais cette pluralité d'appuis situés dans des plans
dif~érents peut rendre la fa~rication plus difficile et
l'on peu~ alors pré~oir un petit jeu entre les patins
supérieurs 131-132 et les zones 128-129 car, alors, on est
assuré d'une bonne stabilité des blocs meme en cas
d'imprécision des cotes.
Les flancs du relie~ 127 et les flancs du creux
130 son~ obliques, ce qui ~acilite le démoulage des blocs
lors de leur ~abrication et ce qul assure un auto centrage
automatique lors de la superposition des blocs.
on voit que les zones 128 et 129 ainsi ~ue les
35 patins 131 et 132 sont horizontaux, plans, lisses et
continus. Il est donc possible de poser un bloc sur un
wo sl/lon22 PC~ WotOV~53
~ J! ~.~t3
autre en bénéficiant de l'auto centrage latéral, puis de le
faire glisser hori~ontalement poux obtenir le blocage
réciproque des deux blocs par interpénétration des relieIs
114-115 dans les creux 116-117,.que les. patins 131-132
soient ou non en contact avec les zones 128-129.
Selon une caractéristique importante de
l'invention, les parties les plus saillantes des relieîs
114 et 115 des ~aces 112 et 113 se trouvent respectivement
dans un même plan virtuel P1 pour la face 112 et P2 pour la
- 10 ~ace 113, ces deux plans Pl et P2 étant parallèles et
perpendiculaires aux grandes races 110 et 111.
hes deux reliers 11 et 115 d'une meme face
constituent des zones d'appui très stables, notamment grâce
à leur écarte~ent relatif, pour des engins de manutention
tels que des chariots élévateurs qui possèdent, ainsi que
cela. est bien connu en soi, des ~ourches à écartement
variable, comme elles sont évo~uées en ~1 et F2 sur la
~igure 3.
Ainsi, on peut prélzver les blocs lOO un à un
d'un stock existant, ou dès .la sortie d'une presse de
moulage, pour les poser sur des blocs déjà en place et cela
avec beaucoup de simplicité puisque le bloc en mouvement
est parfaitement perpendiculaire aux fourches Fl et F2,
clest-~-dixe que l'opérateur ne doit pas necéssairement
-25 etre très habile et entraîné.
Au contraire, a~ec les blocs connus, on ne peut
pas procéder de la sorte à cause de leurs faces opposées
qui prése~tent des reliefs non aiignés dans un plan et ils
se placeraient nécéssairement dans une position oblique et
; 30 précaire si l'on deva.it les manu~entionner avec des
fo.urches agissan~ comme indiquée en Fl et F2.
Contrairement aux. ~éthodes connues ~ui sont :
longues et di~ficultueuses, cette methbde de manutention
est commode et.rapide car, comme on le voit sur le dessin,
et en particulier sur les figures 2 et 3, Ie bloc 100 posé
sur un plan P3 n'offre ni prise ni passage pour ~tre
.,:
. : ' : ' ' . ., ' : ' . , '. ' ' . . . ' , ., ' ~ . , ,: ` ' ' !' ' , . '
W09ltlO022 PC~/FR90/00953
.
12
soulevé par dessous. En outre, les patins 131 et 132
peuvent reposer sur toute la longueur des zones 128 et 129
de blocs deja posés (ou, en tous cas, en eLre très
proches), de sorte que 11on ne peut utiliser aucun
mecanisme dont les éléments actifs de~Jraient se placer sous
le bloc.
Dans le sens longitudinal, le bloc 10~ présente
~ bien un passage constitué par le creux 130 mais la largeur
de celul-ci, mesurée entre les patins 131 et 132, est trop
1o faible pour y placer les fourches d'un chariot élévateur
car le bloc, relativement lourd, ne serait pas stable dans
les conditions de manutention et de transport que l'on
trouve sur un chantier de construction souvent chaotique.
La mise en place dlun bloc 100 se fait donc en
le pinçant par ses deux ~aces opposees 112 et 113 et en le
posant sur.les blocs déjà posés, à petite distance du bloc
qui lui sera adjacent car il faut ménager la place de la
fourche F1 ou F2. Ensuite, les ~ourches étant retirées, on
fai~ glis~er le bloc lOO jusqu'à ce que ses éléments mâles
et femelles soit imbriquées dans ceux du bloc adjacent.
Cette manoeuvre est possible d'une .part parce
que les blocs superposés sont auto centrés et latéralement
stables et d'autre part gr~ce à .la continuité des zones
128-129 et des patins 131-132.
~25. Sur les figures 4 et 5, on voit des blocs 100,
101, lOZ et 103 superposés et juxtaposés à joints croisés,
c'est-à-dire en les décalant pour que leurs faces 112 et
113 ne soient pas.alignées verticalement, ainsi que cela
est bien connu en soi.
30Le premier rang de blocs lOO, lO1 et 102 peut,
par exemple, être posé sur une longrine 133 établie de
toute manière appropriée : directement sur un sol nivelé,
: sur une structure, sur un radier 134 e~c. La longrine 133
est calibrée et pro~ilée de tell~ sorte qu'elle forme
l'éguivalent d'un relief 127, a*in d'etre par~aitement
coi~fée par les creux 130 des blocs du premier rang et que
,' , ' . , ' , "' .' ',' : .' . , .
:
WO91/10022 PCT/FR90/00953
13
ceux-ci soient posés sur elle en otant centrés et calés
(figure 6).
on n'a décrit qu'un bloc 100 de longueur
"standardl' et ayant deux faces opposées 112 et 113 munies
d'éléments mâles et ~emelles. Cependant, pour 1~
réalisation d'un ouvrage, il est nécessaire de disposer de
- blocs de même conception mais plus spécialisés.
Ainsi, par exemple, pour qu'un mur ait des ~ords
verticaux continus alors que les blocs sont décalés a
joints croisés, il faut utiliser des blocs de longueur
égale à la moitié de celle des blocs standard.
Un tel bloc 200 est représenté sur la figure 7
mais il ne sera pas décrit en détail car il comporte les
mêmes caractéristiques que le bloc loO de la figure 1,
exception faite de sa longueur. C'est la raison pour
la~uelle il ne comporte qulun seul évidement 220 et pas de
cloison transversale 123.
Du ~ait dç sa conception identique à celle de
llélément standard, l'élément 200 a ses éléments saillants
opposés alignés dans les plans P1 et P2 pour sa manutention
avec un chariot à fourc~es Fl et F2, ainsi que cela a été
- décrit plus haut.
Sur la figure 8, on voit un autre bloc 300 de
conception identique a celle des blocs 100 et 200 mais
spécialement conçu pour r~aliser les angles d'un ouvrage :
murs porteurs d'u~ batiment, par exemple. Les références
utilisées pour le bloc 300 sont les mêmes ~ue celles du
bloc 100 pour désigner les parties identiques, mais
commençant par la ftrolslème centainej au lieu de la
30 I première.,~ ~~ ~~ ~
'élément 300 présente une face 313 identigue à
la ~ace 113 de l'élément lO0 mais la ~ace opposee 340 est
une face plane a~ant un aspect de dernière ~inition, c'est-
à-dire identique aux grandes faces 310 et 311.
W091/10022 PCT/FR90/OU953
14
~ ",~ " ~
Ici encore, on constate que le bloc s'inscrit
entre deux plans P1 et P2 permettant sa manutention au
moyen d'un chariot à ~ourches.
En revanche, la ~ace 311 n'est pas continue sur
~oute la longueur du bloc car elle comprend des éléments
mâles et lemelles identiquement conçus et disposes que ceux
- des Laces 112, 113 et 313 et clésignés r pour cette raison,
par la ré~éxence générale 341 signifiant que la ~ace 311 du
bloc 300 comprend une face d'assemblage.
10La ~ace 3al est prévue près d'une extrémité du
bloc 300 puisque son relie~ 315 est adjacent au bord
- ver~ical 319 de la Lace plane 340.
Ainsi, un ~loc 100 assemblé à la ~ace 341 a sa
grande ~ace 129 par~aitement alignée a~ec la face 340.
15P~ur assurer la continuité de la façade située
du côté des faces 111 et 340, il faut que tous les blocs :
d~angle identiques au bloc 300 s'emboîtent verticalement
selon le même principe que celui illustré par la figure 6.
C'est pour~uoi le bloc 300 présente non seulement deux
zones longitudinales 328 et 329, mais également une zone
342 perpendiculaire aux précédentes. Naturellement, le bloc
300 comporte aUs-ci des patins (non visibles sur le de~sin)
analogues aux patins 131 et 132 et, en plus, un pa~in
transversal correspondant à la zone ~ ~ sur laquelle il
repose ou pas, comme cela a été indiqué plus haut à propos
- des zones 128-129 et des patins 131-132~ :.
Le bloc 300 possède donc aussi un relie~
superieur 327 mais, ici, il a une branche rectiligne 327a.
Le bloc 300 devant etre posé sur celui du
dessous coif~e le relief 327 pax trois c8tés et l'on.
obtient, par conséquent, un verrouillage dans les deux
directions orthogonales du plan pour tous les blocs
d'angl~.
. Naturellement, il faut pouvoir réaliser aussi
bien des ang].es "droits1' ~ue des angles ~'gauches". C'est
pourquoi il existe un bloc 400 qui est représentê sur la
'' ' : ~ '.~ ' ' ' . ' ' ',:' :
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figure 9, les mêmes eléments portant les mêmes références
mais de l'ordre de la auatrième containe et non plus de la
trolsieme . . ..
.
~ ~ Le bloc 400 est identique au bloc 300 mais sa
~ace plane 440 est située à la place de la ~ace
d'assemblage 313, la face d'assemblage latérale 441 étant
alors proche de l'autre extrémité du bloc, mais toujours
adjacente à la face plane 440.
~a description détaillée de cet assemblage nlest
pas nécessaire puisqu'il s'agit du même que celui de la
figure 8, à la symétrie près, mutatis mutandis.
Il faut, . toutefois, observer qu'afin de
contrarier le~ joints non seulement en façade avec les
blocs 100 et 200 mais aussi dans les coins, on superpose
alternativement un bloc 300 et un bloc 400 s'é~endant
perpendiculairement l'un par rapport à l'autre.
Ce montage est visible sur la figure 9 : un bloc
300 s'étend de bas en haut du dessin et est recouvert en
partie par un bloc 400 qui s'étend.de gauche à droite du
dessin, les lignes pointillées figurant le contour caché du
~loc 300.
Avec des blocs d7angle, qu'ils soient "droits"
ou "gauches", on constate la même symétrie polaire entre
Ies deux faces d'assemblage. Toute~ois, il faut considérer
! 2~ ces faces comme opposées et pour constater l'existence
d'une structure conforme à l'invention, il faut imaginer
une rotation géométrique à 90 de~rés de l'une des deux
~aces pour reconstituer la structure en symetrie par
rapport à un axe vertical virtuel situé entre ces faces et
au milieu de la ~istance qui les sépare.
:-- 30 Si l'on désire réaliser des murs de refend, on
pré~oit une ~ace d'assemblage du même type que la ~ace 341-
441 mais située au milieu d'une grande face plane d7un bloc
ayant lui-même deux faces d~assemblage opposées., du-même
type que les ~aces 112 et 113.
.. ..
'
WO~1~10~22 PC~'/FR9~/00953
16 f, ' .f ~ ' ~ ' '; S,- ~ ~3
En d'autres termes, un bloc assurant la liaison
entre deux murs perpendiculaires co~rend trois ~aces
d'assemblages : deux oppo5ées et situées aux extrémités du
bloc et une au milieu d'une grande face plane. Il peut
s'avérer nécessaire d'utiliser pour cela des blocs plus
longs que les blocs standards, par exemple de' longueur
double pour conserver un module de construction cohérent.
A noter que de tel.s blocs peuvent aussi etre
manutentionnés par ~'pincement" entre les ~ourches d'un
chariot puisqu'ils comportent toujours des éléments opposés
alignés dans deux plans parallèles.
Il est également possible de realiser des murs
croisés en prévoyant des blocs ayant sensiblement la ~orme,
d'un croix, c'est-à-dire présentant quatre ~aces
d'assemblage opposées deux à deux. Grâce à la réversi~ilité
par~aite des faces d'assemblage, on peut disposer ces blocs '
selon n'importe laquelle,des quatre orientations possibles.
De même,' on peut manutentionner ces blocs au moyen de
fourches serrées latéralement' contre n'importe lesqueiles
des deux couples de ~aces opposées.
La figure 10 représente une variante de
1'in~ention selon laquelle un ,'bloc 500 présente des faces
dlassemblage ayant un relie~ 514 et un creux 517 de ~orme
arrondie rappelant une phase d'une sinusoïde. ~n revanche,
p~ur assurer la continuité des ~açades qui sont
~ nécéssairement planes et non courbes, le relie~ 515 et le
creux 516 sont plans dans leur partie respectivement 515a
et 516a perpendiculaire' aux grandes faces 510 et 511.
, ' Le bloc 500 présente trois évidements 520, 5Z1
et 522 car il est supposé plus grand que le bloc,100.
~es é~idements 520, 521 et 522 sont séparés par
des cloisons transversales 523 et 524 qui ne sont pas en
forme de ligne brisée comme c'est le cas de la cloison 123
mais simpleme~t rectilignes.
A dimensions égales, un bloc a msi réalisé
serait plus lourd, s'il etait constitué de la même matière,
.
,, . . " , . , . " , . . . .
,. ~ : '' ' : '
WOgl/10022 PcT/FR90/00953 '
que le bloc 100. On peut cholsir la solution du bloc 500
auand, par exemple, on utilise ~m béton allégé si l'on veut
éviter les problèmes liés au poids.
On remarque que malgré la forme arrondie du
relief 514 sur cha~ue face d'assemblage, les .parties les
plus saillantes de ces faces opposées sont alignées dans
les plans parallèles Pl et 'P2 et permettent encore la
manutention par pincement du bloc au moyen de fourches d'un
chariot.
10Bien entendu, on peut réaliser un bloc avec un
nombre impair (supérieur à un) d'évidemments, ~ue ses faces
d'assemblage soient du type des figures 1 à 9 ou du type de - :~
la figure 10 et, .dans ce cas, les faces d'assemblage des
blocs supérieurs se trouvent à l'aplomb non d'une cloison .:
15 transversale mais de l'évidement central si l'on décale les '
blocs d'une demi-longueur, ce qui.est le.cas de la ~igure
5. ' '' ''.
; Ce,montage est moins bon que:celui qui prévoit
1'appui des faces d'assemblage des blocs supérieurs sur une
20 cloison transversale. . ..
, C~est pour~uoi il est meilleur d'adapter 18
décalage a la disposition des cloisons transversales. .
Dans le cas' de la figure 10, par exemple, on ~ '
prévoit un décalage par tiers : sur un bloc 500, on pose
~5 deux ~locs identlques ~ui se' joignent à 1iaplomb de la
cloison 524 par exemple, llun repose par les deux tiers,de
sa longueur sur un bloc adjace~t au bloc 500 et l'autre
reposa par un tiers de sa longueur sur, l'autre bloc
adiacent au même bloc 500 et ainsi de suite.
Pour réaliser une construction complète, on doit
- disposer de blocs spécifiques, notamment pour constituer .',
des linteaux et pour assurer le chainage, c'est-à-dire la
cohésion horizontale des murs.
Ces blocs sont identiques ~ ceux qui ont été
décrits et représentés exception ~aite deis parties
transversales,(parois extérieures ou cloisons 123) qui
~.
WO91/10022 PCT/F~90/00gS3
18
doivent laisser passage à une armature (~erraillage)
devant être noyée dans un liant tel que du béton.
Pour que celui-ci reste en place, les ~locs de
chainage et de linteaux présentent alors un fond qui obture
les evidements (120, 121, 220, 320, 321, 4ZO, 421, 520,
521, 522).
Si 1'on désire créer des poteaux verticaux, on
utilise certains des évidements à l'aplomb les uns des
autres pour ~ couler un liant tel yu'un béton, avec ou sans
l~ ferraillage, ainsi ~ue cela est connu en soi.
Par ailleurs, on salt que 1'un des problèmes
majeurs de la construction réside dans la pius ou mo~ns
grande capacl.é des matériaux utilisés à isoler
convenablement l'intérieur et l'extérieur d'un batiment. La
première des isolations recherchées est l'étanchéité au
vent et a la pluie.
Or, si ce problème est bien résolu ave~ des
éléments de construction assemblés par un liant tel que du
cimen~, il ne l'est que très imparfaitement avec des blocs
2~ de construction assemblés à sec, c'est-à-dire sans aucun
liant, ce ~ui est précisément le cas de ceux con~ormes à la
présente i~vention.
Bien plus, l'étanchéité d'un bâtiment n'est
reelle que si l'une de ses faces au moins, intérieure et/ou
extérieure, est entièrement recouverte dlun revetement :
crépis, plâtre, etc. Les blocs confoxmes à l'lnvention
devant etre assemblés sans liant et possédant deux faces
~inies ne devant recevoir aucun revetement, le probleme de
l'étanchéite du batiment réalise avec de tels blocs devient
crucial-
En se reportant aux figures 11 à 15, on voit
comment l'invention permet d'assurer l'étanchéité d'une
paroi réalisée avec des blocs assemblés sans liant et ne
devant recevoir aucun revetement.
Chaque bloc est du type comprenant des xeliefs
sur sa face supérieure pour former un ensemble convexe (ou
, '' '` ' ' ' ~' ~ ' ~ '
.. : , ' :
WO~l/10022 PCT/~0/OOg53
.
19 ;~ , 3
"mâle") tandis aue sa face inférieure présente des
logements pour former un ensemble concave (ou "femelle"),
les reliefs d'un bloc inferieur devant être coi~és par les
logements d'un bloc placé sur le précédent.
Ici, en particulier sur la ~igure 13,-on observe
sur la face supérieure de chaque bloc deux reliefs
longitudinaux continus 1 et 2 et sur la face inférieure de
~ chaque ~loc deux logements longitudinaux continus~3 et 4,
les premiers étant placés dans les seconds lors de la
superposition des blocs.
Sur la figure 12, on voit que chacun des blocs .. ..
présente des évidements verticaux, ici deux, 5 et 6,
déterminant une cloison transversale médiane 7 et deux
cloisons transversales d'about 8. et 9, lesquelles
présentent extérieurement des reliefs 10 e_ 11 alternés
avec des creux 12 et 13 en vue de leur assemblage latéral. ::
Il n'est pas nécessaire, pour ce que l'on décrit
ici, que les reliefs 10-11 et les creux 12-13 soient en
symétrie polaire, ni que les faces extérieures des reliefs ` :
20 10-11 soient dans un meme plan. ~ :
Les hauteurs des reliefs 1 ~t 2, des logements 3.
et 4 et des cloisons 7, 8 et 9 sont établies de telle sorte
que lors de la superposition des blocs, les reliefs 1 et 2
puissent n'être qu'approximativement engagés jusqu'au fond
des loge~ents 3 et 4 mais, en revanche, il faut que les
cloisons transversales supérieures reposent sur les
cloisons transversales inférieures, prati~uement sans jeu.
. Sur les figures 11 et 12, on voit que les bords
internes 15 et 16 des reliefs 1 et Z sont abrupts,
verticaux, et s'etendent plus bas que le bord supérieur 17
des cloisons transversales., de sorte ~ue chaque bloc
présente, le l.ong de ses reliefs longitudinaux 1 et 2, des
canaux sans fin 18 et 19 determinés par les bords internes
15-16, par des fonds 20-21 et, au droit des cloisons
transversales seulement, par les faces frontales 22 et 23
desdites cloisons transversales.
, , .
': ' . .:. ~ ., ' ' .
W~1/1002Z PCT/FRg0/U0~53
r~
On observe que l'arêtQ supérieure interne des
reliers 1 et 2 est raccordee au bord abrup~ correspondant
15-16 par un plan incliné respectlvement 25 et 26. Ici, on
a prévu un plan incline respectivement Z7 et 28 SymQ ~riaue
au plan 25 et au plan 26, ce qui donne aux reliefs 1 et 2
une section trapézoïdale, le5 plans 27 et 28 se raccord~nt
aux grandes faces du bloc par d'autres plans respectivement
29 et 30.
Les logements in~érieurs 3 et 4, pour leur part,
ont une section coordonnée à celle des relie~s 1 et 2
qu'lls sont appelQs à coiffer. Ils comprennent un fond 31-
32 et deux parois inclinées 33-34 et 35-36.
I~s parois 33 et 34 se raccordent directement à
la face inférieure du bloc, alors que les parois 35 et 36
s'arrêtent un peu plus haut, dans des redans 41 et a2
~ormés chacun de deux parois 43-a~ et 44-46, la seconde ~5-
a6 aboutissant à la face inférieure du bloc qui ne
i présente, ici que deux appuis longitudinaux relativement
étroits (entre les cloisons transversales 7, 8 et 9~
respectivement 47 et 48 situés entre la paroi 45 et les
évidements 5 et 6'd'une part, entre la paroi 46 et les
j m~mes évidements 5 et 6 d'autre part. '~ '
~'après cette description, on voit que lorsque ~ '
deux blocs sont superposés, les redans 41 et 42 sont si~ués
à 1'aplomb des canaux 18 et 19 et chacune de ces deux
~ paires de concavit~s opposées constitue une cavité continue
sur toute la longueur dlun ouvrage puisqu'elles sont
, 'situées en regard les,unes des autres de bloc à blo~.
I Cette disposition essentielle 'de l'invention
permet d'assurer 1'étanchéité de l'ouvrage comme on va
! l~expliquer maintenant.
on suppose ~ue la face exterieure d'un ouvrage
réalisé avec les blocs de l~invention se trouve ~ gauche en
observant les ~igures 11 et 12. C'est donc contre cette
face ~u'il peut pleuvoir. Les ,condi~ions les plus
dé-'avorables sont réunies ~uand il se produit en meme temps
. - . .:
, ~ . , . : ~ , ;
~O91/100~2 PCTtFRgO/00~3
21
une forte pluie et un vent violent car celui-c~ pousse
l'eau dans les interstices les plus étroits.
L'eau ruisselle le long des faces extérieures des blocs et
frappe celles-ci en tous points et atteint en particulier
le plan 29 de chaque bloc. ~oussee par le vent, l'eau de
pluie slélève et passe entre le plan 27 et la face 33 ainsi
qu'entre le sommet du relief 1 et la face 31. Elle s'écoule
~ ensu1te entre le plan 25 et la face 35.
Dans un premier temps, on suppose que le plan 25 et la face
35 sont exactement l'un contre l'autre. ~'eau atteint alors
la cavité 18-41 et tombe naturellement sur le fond 20, soit
en coulant sur le plan 29, soit en gouttant de la ~ace 43
du redan 41.
~ u droit des cloisons transversales 7, 8 et 9, le fond 20
est bordé par la face frontale Z2 (figure 11) mais l'eau
peut librement s'écouler dans le canal 18, le long de cette
face frontale 22 comme on l'a schématisé sur la figurP 13
- par les flêches Fl, et dépasser celle-ci pour atteindre le
prochain évidement 5 ou 6 dans lequel elle se déverse,
comme on l'a sch~matisé sur la ~igure 12 par les flêches
F2.
Verticalement, les blocs sont superposés à
joints alternés, c'es~-à~dire qu'un intervalle vertical
entre deux blocs juxtaposés se trouve à l'aplomb du milieu
d'un bloc inférieur. Sur une cloison médiane 7, reposent
donc ~eux cloisons d'about 8 et 9, l'évidement 5 se
trou~ant alors en regard de l'évidement 6, ce qui signifie
que les évidements verticaux sont continus sur toutP la
hauteur de 1'ouvrage, souc; réserve des blocs de chaînage
que l'on décrira plus loin.
Par conséquent, l'eau qui s'écoule dans un
évidement ruissellera nécéssairement jusqu'à la base de
l'ouvrage.
Il faut souligner maintenant ~ue la face 35 peut
avantageusement être moins inclinée ~ue le plan 25 afin
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22
que l'eau ait une tendance plus marquee à tomber vers le
fond 20 qu'à cheminer le long de la face 43.
En supposant oue l'eau, toujours sous
l~in~luence d'une pression d'air horizontale née du ven.
violent extérieur, atteisne le ~ord supérieur 17 des
cloisons transversales, elle ne peut plus progresser que
par capillarité entre les deux faces inférieure et
supérieure des cloisons transversales, et encore, en très
~aible quantité.
L'obstacle ainsi opposé à la progression transversale de
1'eau peut s!avérer suffisant et, dans cette hypokh~se, il
suL~it que les ~locs présentent une seule cavité 41-18, du
coté du bloc devant constituer la race extérieure de
1 fouvraye.
Cependant, il es. plus sûr de prévoir un
deuxième obstacle, coté intérieur, comme on l'a représenté,
cela présentant en outre le très grand avantage de rendre
le bloc réversible car, alors, il est symétrique par
rapport à son plan longitudinal median PL.
2~ Si de l'eau parcourt ainsi toute la largeur des
cloisons transversales superposées, elle atteint la
deuxième cavite 19-42 qu} constitue un obstacle
pratiquement infranchissabl~.
En effet, de lleau qui cheminerait, contre toute
vraisemblance, sur l'appui 4~ situé en surplomb,
- atteindrait l'ar~te déterminée par l'appui 48 et la ~ace
46, et serait à coup sûr entrainée à goutter vers le fond
21 car la pression d'air se trouve ici pratiquement a~nulée
en raison des pertes de charge consi~érables intervenues
depuis la ~ace extérieure.
I En supposant encore que l'eau depasse l'arête
entre 48 et 46, elle ne pourxait atteindre la ~ace
intérieure de l'ouvrage qu'à condition de franchir de
1'intérieur vers 1'extérieur 1'obstacle constitué par le
relief 2 et le logemen~ 4 ce qui est invraisemblable en
:,.
,
,, .: .. ; , :
WO~1/10022 PC~/~R~0/~9~3
23 ~,r,i~~t~
raison du , cheminement ascendant nécessaire au
franchissement des plans 30 et 26.
Quant à l'eau si~uée sur le bord supérieur 17,
elle coule nécéssairement le long de la ~ace frontale 23 e~
atteint le fond 21 avant de tomber dans l'évidement 5 ou 6.
~ n ne peut imaginer ~ue de l'eau située sur le
fond 21 puisse remonter,le long du plan 30.
~ 'expérience montre, d'ailleurs, que la totalité
de 1'eau infiltree s'écoule dans le5 evidements ver~icaux,
sans même atteindre la deuxième cavité 19~42 malgré un
épreuve prévoyant d'exposer un mur f ait de blocs conformes
à llinvention à un ruissellement dleau continu combiné à un
courant d'air pulsé perpendiculaire au mur à la pression
constante de 200 mégapascals pendant vingt quatre heures
consécutives. .
A l'issue de cette épreuve, aucune goutte d'eau n'avait
atteint la face du mur non exposée.
Il faut noter qu'une telle .épreuve comporte d~s
contraintes plus fortes que celles des cyclones gui ne
durent jamais vingt quatre heures' consécutives au maximum
de leur puissa~ce.
' On en déduit que llinventio~ permet de réaliser
des constructions s~res et étanches dans les conditions
météorologi~ues ,les plus dures des zones habitées du globe
et à plus fortes raisons dans des régions plu5
hospitalières.
Sur la figure 12, on voit qu'au droit des
évidements 5 ou 6, la progression de l'eau est radicalement
impossible au-delà du bord du fond 20 puisqu'il n'y a pas
ici de liaison physique trans~ersale, de sorte que l'eau
ruisselle,. ou coule, nécéssairement dans les évidements 5
ou 6.
, En se reportant maintenant aux figures 14 à 16,
on voit un bloc de construction dit "bloc de cha'inage" car,
il présente un fond et pas de cloisons trans~ersales, afin.
servir de canal horizontal à du béton armé coulé, en vue du
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2 ~ `; t~
"chaînage" horizontal. Il s'agit d'une phase classi~ue de
la construction, aui consiste à ren~orcer la résistance de
la structure en réunissant les blocs horizontalement à des
niveaux criti~ues : au-dessus des portes et fenêtres et au
sommet des murs, essentiellement.
Sur ces figures, les mêmes éléments portent les
memes références.
Chaque bloc de chaînage comprend un fond continu
50 et des canaux verticaux 51 et 52 ~ui traversent le bloc
de part en part et gui créent des parois extérieures 53 et
5~ ainsi que des parois intérieures 55 et 56, ces dernières
étant solidaires du fond 50.
La face des canaux verticaux 51 et 52 la plus
proche des grandes faces extérieures du bloc est formée par
le prolongement du bord interne 15-16 des reliefs 1 et 2.
Pour les raisons exposées plus haut, le hloc est
ici encore symétri~ue par rapport à son plan longitudinal
moyen PL mais si l'on se contente ae la cavité 18-41, il
est clair qu'il suffit de prévoir les canaux 51 car ils
so~t destines à l'évacuation de l'eau vers le bas de
l'ouvrage. Les canaux 52 seraient alors inutiles.
Ainsi, cha~ue bloc s'analyse comme présentant
une auge centrale 57 e~ des parois extérieures 53 et 54.
L`auge centrale 57 et les parois extérieures 53 et 54 sont
rendues solidaires par des cloisons verticales 58 et 59 aui
s'étendent respectivement entre les parois extérieure 53 et
intérieure 55 pour les cloisons 58 et entre les parois
extérieure 54 et intérieure 56 pour les cloisons 59, ces
cloisons déterminant les canaux verticaux 51 et 52.
Ces disposition~ ont poux but d'assurer
l'écoulement de l'aau de ~anière continue, depuis le haut
des murs jusqu'à leur base, malgré la présence de blocs de
chaînage dont le fond 50 s'oppose à cet écoulement de la
manière décrite en regard des figures 11 à 13 pour les
35 blocs standards.
. .
, ' - '' ' ', ' ' ' . , '
WOgl/10022 PCT/F~gO/00953
. .
'~
on va maintenant décrire comment 1'eau peut
s'écouler en supp~sant, c~ qui est le cas le plus fré~uent,
qu'~ne rangée de blocs de chaînage est posée sur une rangée
de blocs standards, ainsi que cela est schématisé sur les
~igures 14 à 16.
Pour simpli~ier le dessin et la description, cn
a supposé ~ue les blocs de chaînage ne supportent eux-memes
aucun bloc supérieur mais on verra que les explications
données s'appliquent aussi au cas où les blocs de chainage
sont eux-mêmes couverts par d'autres blocs, tant standards
que de chaînage d'ailleurs.
De l'eau, donc, est sensée passer par dessus le
relief 1, notamment comme on l'a déjà décrit, poussée de
l'extériaur par le vent.
Cet_e eau ruisselle selon les flêches F3 le long
du plan incliné 25 et atteint le bord abrupt 15 qui
constitue aussi 1'intérieur des canaux verticaux 51. L'eau,
par consé~uent, s'écoule selon les flêches F4 par ces
canaux 51 qui se trouvent à l'aplomb du canal sans fin 18
du bloc standard sur lequel le bloc de chainage est pos~
Lorsque 1leau atteint ce canal 18, elle se
comporte comme on l'a déjà décrit, c'est-à-dire qu~elle
s'écoule dans les évidements ~erticaux 5-6 selon la flêche
F2 (figure 15).
. Comme on 1'a dit plus hau~, il est peu
vraisembla~le que de l'eau parvienne à traverser toute la
largeur des hlocs mais si cela se produisait, elle serait
évacuée par les canaux 52, le canal 19 et 1'évidement 5.
on remarque que le sommet des cloisons 58 et 59
30 est moins haut que le bord supérieur des parois intérieures
j 55 et 56 et, a fortiori, moins haut que les reliefs 1 et 2.
De la sorte, l'eau qui chemine selon les ~lê~hes
: F3 tombe nécéssairement dans les canaux verticaux 51-52 et
ne peut pas atteindre le bord supérieur des parois
35 intérieures 55 et 56, même en regard des cloisons
verticales 58 et 59.
"" " ,~" ,j"" , ,.. ,," "~ ,, ,, " " ,, ' ,:,. !".'" "1' . . ' ~ ' ' i' ' ~'`'.'.!'` ~' ' ' ~' '' " '' ' ' "
W09ltlO0~2 PCr/~90/O~g~3
26
L'auge 57 reçoit un ~erraillage et est rempli de
béton jusqu'au niveau des bords supérieurs des parois 5~ et
56, de sor~e que si de l'eau at~eignait ces ~ords, elle
pourrait progresser, par capillarité, comme on l'a indiqué
à propos des cloisons transversales 7, 8 et 9 des blocs
standards.
on comprend maintenant que si un bloc de
chaînage es~ surmonte d'un autre bloc, l'eau qui atteint de
haut en ~as ce bloc de chainage est évacuée de la même
maniere que celle qui vien~ d'être décrite : ou bien ledit
autre bloc es~ un bloc standard et ses redans al et 2 se
trouvent au-dessus des canaux verticaux 51 et 52, ou bien
il s'agit d'un bloc de chainage et ses canaux verticaux 51
et 52 sont e~actement au-dessus de ceux du bloc de chalnage
in~érieur et, encore une fois, l'eau s'écoule sans obstacie
vers le bas.
En se reportant maintenant à la figure 17 r on
voit un bloc standard situé à la base d'une construction,
conformément à l'invention.
On a montré commen~ l'eau située dans un mur
construit selon l!invention est automa~iquement évacuée
ver~ le bas du mur, sans avoir pu le traverser.
Afin d'éviter que 1'eau s'accumule au bas de
l'ouvrage, on prévoit son évacuation dans le terrain.
ZS Pour cela, on met en place un radier 60 par
coulée de béton, généralement dans le ~ond d'une tranchée
puis on pose le premier rang de blocs standards.
Ces blocs peuvent etre simplement posés sur le
radier 60, comme cela est représenté sur la figure 17 ou
30 bien être scellés d~ns du béton sur une certaine hauteux.
Dans un cas comme dans l'autre, l'invention
prevoit que sous les blocs de premier rang se trouve un
canal longitudinal continu 61 avec lequel communiquent des
canaux perpendiculaires 62 qui débouchent hors du radier
35 60, du côté extérieur à l'ouvxage, dans le terrain T.
.
. ' ' ' .' ' " "' ' ' ~' .
'.
WO91/10022 PCTtFR9~/00953
r ~?~
27
Avec ces dispositions, l'eau infiltrée
ruisselle, coule, depuis le haut de l'ouvrage et traverse
tous les blocs, qu'ils soient standards ou de chaînage, et
atteint le radier 60. Elle coule sur le radier 60 et est
recueillie par le canal longitudinal 61, puis s'écoule
finalement par les canaux 62 pour être absorbée par le
terrain T.
Il ressort de la descrip~ion ci-dessus que
1'invention permet de réaliser des constructions au moyen
de ~locs assemblés sans aucun liant tout en assurant une
excellente étanchéité, même dans des conditions difficiles,
grâce au pro~il particulier des faces inférieure et
supérieure qui s'interpénètrent en chicanes et présentent
des éléments supérieurs favorisant le gouttage de l'eau 2U~
dessus d'élément5 inférieurs favorisant, eux, l'écoulement
et/ou.le ruissellement vers les blocs situés plus bas.
on parvient ainsi à construire facilement, en
n'utilisant qu'une main d'oeuvre peu ~ualifiée, des
ouvrages de bonne qualité et résistant facilement aux
intempéries les plus agressives.
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